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Turcotte, Louis, Robert Bastien, Carole Clavier, and Yves Couturier. "Ce que nous apprend le travail des agents pivots sur les approches intégrées : analyse exploratoire du cas de l’approche école en santé." Service social 57, no. 2 (October 21, 2011): 55–73. http://dx.doi.org/10.7202/1006293ar.

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Анотація:
Dans cet article, nous abordons les approches école-famille-communauté en tant qu’approches intégrées inscrites dans les nouvelles pratiques de la gestion publique et les nouveaux modes d’intervention qui les accompagnent. À partir d’une recherche exploratoire sur la mise en oeuvre d’une intervention qui lie la santé publique et l’éducation – l’approche École en santé –, nous cherchons à cerner les propriétés d’un métier en émergence, celui d’agent pivot. Plus avant, nous cherchons à dégager comment le déploiement local d’une approche intégrée ne saurait être compris comme le résultat des seuls gestes posés par un agent mobilisateur, mais de dynamiquespragmatiques dont le sens et les orientations sont éclairés par les situations des différents acteurs impliqués dans le processus.
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Meystre, Claudia, Ueli Kramer, Yves de Roten, Luc Michel, and Jean-Nicolas Despland. "Assimilation des expériences problématiques : une étude de cas de psychothérapie psychodynamique limitée dans le temps." Santé mentale au Québec 36, no. 2 (April 2, 2012): 181–99. http://dx.doi.org/10.7202/1008596ar.

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Анотація:
Le Modèle de l’Assimilation est une approche qualitative et intégrative qui permet d’étudier les processus de changement qui se déroulent en cours de psychothérapie. Selon Stiles, ce modèle conçoit la personnalité des individus comme constituée de différentes voix ; le concept de voix est utilisé pour décrire les traces laissées par les expériences passées. En cours de psychothérapie, les voix problématiques sont progressivement intégrées dans la personnalité du patient. Les auteurs ont appliqué le Modèle de l’Assimilation à l’étude d’un cas clinique d’une thérapie psychodynamique limitée dans le temps de 34 séances. Ils ont choisi 8 séances qu’ils ont retranscrites et analysées en établissant des points de contact entre la théorie et le cas clinique. Les résultats sont présentés et discutés en termes d’évolution des voix centrales.
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Prévil, Carlo, Benoît St-Onge, and Jean-Philippe Waaub. "Aide au processus décisionnel pour la gestion par bassin versant au Québec : étude de cas et principaux enjeux." Cahiers de géographie du Québec 48, no. 134 (November 14, 2005): 209–38. http://dx.doi.org/10.7202/011682ar.

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Анотація:
Résumé Les conditions particulières prévalant lors de l’application d’une approche de gestion par bassin versant au Québec (Canada) font appel à de nouvelles méthodologies intégrées pour faciliter l’analyse et le partage des informations, les conditions de négociation entre les parties prenantes et la mise en oeuvre des choix d’aménagement ou de gestion retenus. Cet article met en perspective la modélisation des processus décisionnels territoriaux à l’échelle des bassins versants (BV). Il dégage certains enjeux méthodologiques se rattachant à cette problématique de gestion dans sa dimension informationnelle, dans le contexte du Québec. Il montre l’interconnexion des préoccupations décisionnelles aux conditions d’utilisation d’une plate-forme géomatique à même de modéliser de tels processus territoriaux dans le cadre d’un système intégré d’aide à la décision (SIAD). Finalement, il recommande l’évaluation de l’utilisation d’un tel système (SIAD-BV) pour faciliter l’émergence des conditions d’application de l’approche de la gestion intégrée par bassin versant au Québec, à partir des discussions réalisées avec des intervenants des bassins Chaudière et Outaouais.
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Duru, Michel, and Olivier Therond. "One Health (Une seule santé) pour concevoir des alternatives crédibles aux défaillances des systèmes alimentaires." Cahiers Agricultures 33 (2024): 18. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2024016.

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Анотація:
Les politiques publiques parviennent difficilement à rendre les systèmes alimentaires plus sains et plus durables, en particulier parce que les enjeux environnementaux, agricoles, alimentaires et de santé sont souvent considérés séparément. Le concept de One Health a justement émergé pour raisonner conjointement l’ensemble de ces enjeux et trouver des solutions qui concernent à la fois la santé et l’environnement. Il repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’être humain passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. Pour opérationnaliser le concept, nous proposons de considérer les organismes concernés (plantes, animaux, êtres humains, microorganismes), les échelles de temps et d’espace auxquelles les flux de matières ont lieu, ainsi que les niveaux de gestion qui les sous-tendent. Nous faisons l’hypothèse que cette approche, basée sur l’analyse des relations entre la gestion des agroécosystèmes et des élevages, l’alimentation humaine et leurs effets sur le système Terre (eau, sol, biodiversité…), permettrait de définir des politiques préventives et intégrées. Des exemples portant sur l’intensification de l’agriculture, les systèmes alternatifs, les controverses sur l’élevage et les évolutions à bas bruits de variables environnementales, sont examinés selon cette approche. Nous discutons des conditions du développement d’un récit mobilisateur d’acteurs territoriaux et des politiques publiques pour la promotion d’une approche systémique One Health dans laquelle l’alimentation est considérée comme un bien commun.
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KIM, Jeongnan. "L'enseignement des langues étrangères dans une société hyperconnectée: axé sur l'enseignement du français." Societe d'Etudes Franco-Coreennes 104 (April 30, 2024): 59–83. http://dx.doi.org/10.18812/refc.2024.104.59.

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Анотація:
Notre étude propose un modèle d'enseignement et d'apprentissage du français basé sur la méthode de la classe inversée pour les Phono-sapiens dans une société hyperconnectée. Cette approche met l'accent sur la collaboration via la communication et l'empathie, l'utilisation d'outils numériques interactifs, et le partage de contenus éducatifs créatifs. Les compétences cruciales pour les générations futures, telles que la créativité, la communication, la collaboration, la pensée flexible, la résolution de problèmes, l'auto-apprentissage et la compréhension du nwnérique, sont intégrées à notre modèle. Les apprenants acquièrent des connaissances grammaticales tout en développant des compétences en littératie numérique. Notre cours se distingue par la collaboration en groupe pour résoudre des exercices interactifs en ligne et la création d'exercices en temps réel sur des plateformes comme Live Worksheets ou Google Forms, favorisant une communauté de pratique dédiée à l'apprentissage et au partage des connaissances. Ainsi, nous offrons une nouvelle perspective sur l'éducation future.
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Laksimi, Abdelouahed, Lahsen Bounouas, Salim Benmedakhene, Zitoun Azari, and Abdellatif Imad. "Endommagement d'un composite polypropylène renforcé par des fibres de verre courtes : approche expérimentale." Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIB - Mechanics 328, no. 9 (September 2000): 651–56. http://dx.doi.org/10.1016/s1620-7742(00)01249-6.

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Popineau, Joëlle. "Traduire des technolectes juridiques ou jurilectes dans la presse française et anglaise : approche juritraductologique et terminologique." Meta 66, no. 2 (November 2, 2021): 427–50. http://dx.doi.org/10.7202/1083186ar.

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Ce qui est comparable est traduisible. Tel est le postulat de base de la juritraductologie (ou science de la traductologie juridique) qui propose une méthodologie innovante de la traduction juridique d’une langue et d’un système juridique sources vers une langue et un système juridique cibles. Cette méthodologie rassemble trois étapes distinctes, mais articulées et intégrées dans un processus traductologique entier : l’étape sémasiologique, l’étape de droit comparé et l’étape onomasiologique forment les phases de recherche et raisonnement dont le but est de décrypter, comparer et recrypter les notions juridiques d’une langue et d’un système juridique sources vers une langue et un système juridique cibles. Le rôle central du droit comparé dans le processus juritraductologique permet de comprendre, caractériser et distinguer, voire opposer les deux droits concernés par la traduction. Deux jurilectes ou technolectes juridiques issus de la presse générale (to be charged, mise en examen) illustrent ce processus, détaillé et minutieux. Cette démonstration est à visée terminologique et propose différents tableaux et figures chronologiques des différents noms du justiciable en France et aux États-Unis selon le moment de l’instruction. Illustrée par des traductions entre la langue française et anglaise, cette méthodologie peut être appliquée à d’autres systèmes juridiques et à d’autres langues et ouvre une nouvelle voie vers une traduction juridique documentée dans un monde où la judiciarisation envahit de nombreuses sphères de notre société. De plus cette méthodologie permet de lever l’intraduisibilité posée par certaines notions juridiques ancrées dans un système juridique spécifique pour un pays donné, d’élargir la base de connaissances du traducteur juridique et d’identifier ce qu’est la langue de spécialité, le discours juridique et les jurilectes.
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Cardinal, Thierry, Matthieu Lancry, Lionel Canioni, Bertrand Poumellec, and Wilfried Blanc. "Fonctionnaliser le verre pour de nouvelles propriétés optiques." Reflets de la physique, no. 74 (December 2022): 70–75. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/202274070.

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Анотація:
Si le verre possède de nombreux atouts, ses propriétés optiques sont parmi les plus remarquables. Sa transparence et son indice de réfraction ont longtemps été reliés exclusivement à sa composition globale. Cependant, la structuration des propriétés optiques en surface ou au coeur du verre, à l’échelle micro ou nanométrique, connait un engouement particulier ces dernières années. Nous nous intéressons dans cet article à la structuration multidimensionnelle des verres par des impulsions lasers ultracourtes ou par l’insertion de nanoparticules au sein de fibres optiques. Cette approche mène à de nouvelles applications en photonique, mais aussi en optofluidique, optomécanique, micromoulage d’optiques ou encore pour le stockage optique pérenne d’informations.
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Harmel, J., R. Tan, Ch Capello, Ch Rouabhi, F. Gessinn, J. Schauber, J.-B. Lincelles, and M. Respaud. "Les principes de la chimie verte pour une électronique plus durable : une nouvelle approche de la synthèse chimique de nanoparticules d’oxyde de tungstène WO3 intégrées dans un capteur de gaz." J3eA 23 (2024): 1010. http://dx.doi.org/10.1051/j3ea/20241010.

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Анотація:
Cet article présente une nouvelle approche pour la synthèse de nanofils d’oxyde métallique pour la réalisation de Capteur de gaz à base de nanoparticules. Le nouveau procédé de synthèse chimique est plus fiable et plus facilement réalisable par les étudiants. De plus, le procédé est en accord avec des grands principes de la chimie verte réduisant au minimum le recours et la production des produits dangereux et potentiellement toxiques pour l’homme et l’environnement.
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Renaud, Louis, Pascal Kleimann, Ondine Dispagne, Luc Denoroy, Patrick Pittet, R. Ferigno, and Pierre Morin. "Microsystèmes de séparation électrophorétique en PDMS avec détection de fluorescence par fibres optiques intégrées application à la séparation d’aminoacides." La Houille Blanche, no. 4 (July 2006): 45–50. http://dx.doi.org/10.1051/lhb:200604006.

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SAVALL, A., and R. CHARLES. "Pourquoi participer à la recherche en santé ?" EXERCER 31, no. 162 (April 1, 2020): 148–54. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.162.148.

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Анотація:
Contexte. Pourquoi s’investir dans la recherche médicale lorsqu’on n’est pas malade ? L’étude épidémiologique de cohorte PROOF regroupait une population de sujets volontaires sains suivie afin d’appréhender les variations physiologiques et pathologiques du vieillissement. Objectif. Explorer les circonstances d’engagement des sujets dans une recherche en santé. Méthode. Enquête sociologique comprenant un travail de terrain composite : 3 ans d’observation participante, 28 entretiens individuels et une analyse de productions et d’archives. Les données ont été intégrées dans le logiciel QSR NVivo11® pour un codage en 3 étapes successives (descriptif, thématique vers la construction d’un modèle théorique transversal) respectant une approche de théorisation ancrée. Résultats. La recherche de bénéfice individuel sous-tendait inévitablement l’engagement des sujets dans une recherche en santé : la surveillance véhiculée par les examens de suivi de l’étude était vécue comme une « sécurité ». L’accompagnement par les médecins chercheurs était perçu par les sujets comme un « prendre soin » s’inscrivant finalement dans une dynamique à double sens : du laboratoire vers les sujets de l’étude et de la cohorte vers les chercheurs avec à terme la création d’une association de soutien autour d’un souci commun et collectif de « bien vieillir ». Conclusion. Les interactions existant entre sujets et chercheurs pouvaient relever d’une forme de « care » qui permettait d’éclaircir les motivations des sujets à participer et rester dans une recherche en santé. Ces cohortes en population générale sur sujets sains semblaient donc dignes d’intérêt pour les médecins généralistes qui accompagnent ces usagers du système de santé en créant pour le médecin une tension directe entre une dimension de « care » perçue par les sujets par l’intermédiaire de la surveillance et une considération de surmédicalisation du quotidien, ici du vieillissement par le médecin.
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Thébaud-Mony, Annie. "Les fibres courtes d’amiante sont-elles toxiques ? Production de connaissances scientifiques et maladies professionnelles." Sciences sociales et santé 28, no. 2 (2010): 95–114. http://dx.doi.org/10.3406/sosan.2010.1964.

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Depuis une dizaine d’années, des historiens et des chercheurs en santé publique ont pris pour objet de recherche les conditions de production scientifique des effets sanitaires de nombreux produits industriels, notamment l’amiante. Ils montrent comment les industriels induisent en permanence de l’incertitude sur la toxicité de leurs produits par le biais des chercheurs dont ils contrôlent les travaux. Cet article retrace la genèse d’un débat venant semer le doute sur la toxicité des fibres courtes d’amiante et analyse son impact dans l’expertise collective sur la toxicité comparée de fibres d’amiante — courtes, fines et «réglementaires » , c’est-à-dire longues — dont les résultats ont été rendus publics en février 2009 par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET). Dans une première partie, l’auteur analyse le développement d’une «vraie fausse controverse » , engagée à l’initiative des industriels américains de l’automobile. Consacrées par la publication de résultats dans les revues scientifiques internationales à comité de lecture, les recherches financées par les industriels acquièrent une légitimité, en dépit de l’expression critique argumentée que ces travaux suscitent au sein même de la communauté scientifique américaine. Exporté hors de celle-ci et des conflits qui s’y déroulent, ce débat revêt le caractère d’une véritable question scientifique reprise à leur compte par les experts français réunis par l’AFSSET. La seconde partie analyse comment l’expertise collective AFSSET est elle-même dominée par les recherches contrôlées par les industriels. L’auteur montre une approche sélective des travaux de la littérature sur le sujet, dans le contexte d’une absence de données françaises et d’études sur l’exposition aux fibres d’amiante de différentes dimensions. Les conséquences qui en résultent, tant dans le champ de la production des connaissances que de la réparation et de la prévention des maladies professionnelles, sont discutées en conclusion.
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LEGRAND, I., Jean-François HOCQUETTE, C. DENOYELLE, and C. BIÈCHE-TERRIER. "La gestion des nombreux critères de qualité de la viande bovine : une approche complexe." INRA Productions Animales 29, no. 3 (December 12, 2019): 185–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.3.2959.

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La filière bovine est importante en Europe, mais doit faire face à un contexte économique difficile, notamment en raison d’une baisse régulière de la consommation de viande par personne. Les opérateurs de l’élevage à la transformation dégagent peu de marges et les circuits de commercialisation sont de plus en plus complexes et déconnectés de la carcasse, base sur laquelle est encore rémunéré l’éleveur. En parallèle, les comportements des consommateurs évoluent par leurs lieux d’achat, la nature des produits consommés et les attentes qui se sont diversifiées au fil des années, amenant la recherche et le développement à élargir largement son champ d’action. Alors que les actions étaient centrées sur la production et son efficacité dans les années 1970-80, le champ de recherche a progressivement pris en compte les caractéristiques intrinsèques de la viande que sont les qualités sensorielles, sanitaires et nutritionnelles. S’y sont ajoutées plus récemment des qualités associées au produit (appelées qualités extrinsèques) répondant à des attentes sociétales larges, en lien avec les modes de production : bien-être animal, impact environnemental et durabilité des élevages. Cet article a pour objectif de présenter des approches de recherche transversales et intégrées qui sont souvent les seules à apporter les résultats escomptés, ainsi qu’illustré pour la maîtrise d’un risque sanitaire ou la prédiction de la qualité d’une viande en bouche. Certaines lacunes dans les connaissances subsistent encore sur ces aspects, mais de nombreux résultats sont disponibles, bien qu’ils ne soient pas toujours pris en compte dans les pratiques des opérateurs. Des travaux en lien direct avec les attentes des consommateurs sont de plus en plus nécessaires. La recherche doit apporter des outils intégratifs pour prédire de façon objective les qualités intrinsèques de la viande, mais aussi ses qualités extrinsèques. Un fort besoin d’innovation se fait effectivement ressentir pour conquérir de nouveaux marchés et répondre aux attentes sociétales. La combinaison des qualités intrinsèques et extrinsèques afin de mieux satisfaire les consommateurs est un enjeu majeur pour l’avenir de la filière viande bovine et plus largement de la filière viande de ruminants.
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Capoen, Fabrice, Henri Sterdyniak, and Pierre Villa. "Indépendance des banques centrales, politiques monétaire et budgétaire : une approche stratégique." Revue de l'OFCE 50, no. 3 (September 1, 1994): 65–102. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.50n1.0065.

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Résumé Le thème de l'indépendance de la Banque centrale a reçu récemment une attention importante, tant dans la littérature théorique que dans le débat public. Celle-ci empêcherait les gouvernements de pratiquer des politiques économiques trop expansionnistes, qui, intégrées dans les anticipations des agents, sont impuissantes à soutenir l'activité et ne font qu'engendrer de l'inflation. Elle crédibiliserait la volonté de l'Etat de maintenir un bas taux d'inflation. Toutefois, les risques de cette indépendance ne semblent pas avoir été convenablement réfléchis. En cas d'indépendance de la Banque centrale, se pose un problème d'affectation et de coordination des instruments de la politique économique. Si des considérations institutionnelles amènent à consacrer la politique monétaire à la lutte contre l'inflation et la politique budgétaire au soutien de l'activité, cette affectation forcée a-t-elle un sens au niveau économique ? Des orientations différentes des politiques monétaire et budgétaire peuvent entraîner des situations de taux d'intérêt élevés, de surévaluation du taux de change, de déficit public dont le coût, tant pour le pays concerné que pour ses partenaires, doit être pris en compte. La première partie de l'article se situe en économie fermée. Dans un modèle keynésien où les politiques budgétaire et monétaire sont utilisées de façon indépendante pour gérer l'arbitrage inflation/production, le conflit entre elles se traduit par un équilibre non-optimal caractérisé par un taux d'intérêt trop élevé et un déficit public trop important. De même, dans un modèle à la Barro-Gordon (1983), une Banque centrale indépendante ne garantit pas les agents contre les surprises inflationnistes si la politique budgétaire est expansionniste. Enfin, une maquette dynamique montre que l'affectation de la politique monétaire à la lutte contre l'inflation ne va pas de soi : la hausse des taux d'intérêt augmente les charges financières pesant sur les entreprises et réduit leur profitabilité, ce qui nuit à leur investissement, donc au développement des capacités de production. Une configuration où la politique budgétaire régule la demande et la politique monétaire régule la profitabilité des entreprises serait préférable. La deuxième partie présente une maquette à deux pays, dans laquelle la problématique de la coordination des politiques économiques est réinterprétée dans une situation d'indépendance des politiques monétaire et budgétaire. L'indépendance des Banques centrales rend encore plus difficile la coordination des politiques économiques puisque chaque pays parle par deux voix discordantes. Le problème de la coordination interne s'ajoute à celui de la coordination internationale pour aboutir, en cas de choc inflationnisme, à un équilibre à forts taux d'intérêt et forts niveaux des déficits publics alors que la constellation inverse (bas taux d'intérêt, politiques budgétaires restrictives) serait préférable. Cet inefficacité provient du fait que l'instrument monétaire est relativement moins efficace en cas de choc inflationniste mondial. Seule, la négociation entre autorités monétaire et budgétaire permettrait d'y échapper. Mais, est-elle compatible avec l'indépendance de la Banque centrale ?
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MOILLERON, R., C. MORIN, L. PAULIC, A. MARCONI, V. ROCHER, R. MAILLER, A. BRESSY, and L. GARRIGUE-ANTAR. "Caractérisation du potentiel toxique des eaux urbaines par bioessais – Cas de l’agglomération parisienne." Techniques Sciences Méthodes, no. 12 (January 20, 2020): 175–94. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/201912175.

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Dans un cadre réglementaire, la qualité d’une eau est souvent évaluée en comparant des concentrations de substances individuelles à des seuils tels que les normes de qualité environnementale. Cette approche, bien que robuste, présente certaines limites. La seule information sur la présence de contaminants ne suffit pas à quantifier l’impact ou le potentiel toxique de ces eaux; l’information reste «individuelle» à l’échelle de substances, pour lesquelles suffisamment de données écotoxicologiques existent, sans permettre d’évaluer l’effet cocktail qui pourrait en résulter. Les bioessais sont des méthodes globales et intégrées qui fournissent des informations sur le potentiel toxique de l’échantillon considéré, voire sur la toxicité spécifique de certains groupes de substances. Notre démarche a donc consisté à suivre le potentiel toxique de différents échantillons d’eaux urbaines (effluent hospitalier, eaux usées à l’exutoire de deux sous-bassins de la ville de Paris, eaux usées en entrée de station d’épuration et eau épurée, déversoirs d’orage) en utilisant trois panels: toxicité générale (huit bioessais sur algues, bactéries, champignons et cellules humaines), génotoxicité (trois bioessais sur bactéries et cellules humaines), perturbation endocrinienne (six bioessais sur cellules humaines). Les résultats montrent que les déversoirs d’orage apportent un excès de toxicité au milieu récepteur. Sur l’ensemble des émissaires, toutes les dimensions de la toxicité ont, à un moment ou un autre, été observées. La comparaison entre entrée et sortie de station d’épuration semblerait indiquer que l’abattement des paramètres physicochimiques ne se retrouve pas pour les indicateurs de la toxicité. Cependant, des études complémentaires sur ce type d’échantillons sont nécessaires pour confirmer ou non cette première tendance.
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Duvat, Virginie K. E., Alexandre K. Magnan, and Rémy Canavesio. "La reconstruction de chaînes d'impacts au service de l'évaluation de la résilience des territoires et de la réduction des risques météo-marins : le cas des atolls des Tuamotu, Polynésie française." La Houille Blanche, no. 2 (April 2018): 13–21. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2018016.

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Cet article démontre l'intérêt d'une approche de la résilience des territoires par la reconstruction de « chaînes d'impacts » d'événements passés. Proposé au Ministère de l'Ecologie comme composante du référentiel national d'adaptation au changement climatique [ONERC, 2012], ce concept a fait l'objet d'applications à des cyclones tropicaux ayant touché les atolls des Tuamotu (Polynésie française) dans le cadre du projet RDT Réomers (2013-2016). Les résultats révèlent : (1) L'ampleur et la variabilité des impacts des cyclones, riches d'enseignements pour renforcer la résilience. (2) Le rôle crucial des retours d'expérience passés dans la réduction de la vulnérabilité, à travers le renforcement de la prévention et la sécurisation des ressources vitales. (3) Les barrières à la réduction des risques et à l'adaptation (éclatement territorial, conflits d'acteurs et manque de moyens financiers mobilisables, notamment). (4) Les mécanismes complexes, tant physiques (exhaussement des îles) que socio-économiques (amélioration de la productivité agricole et des conditions de vie), par lesquels les cyclones passés ont contribué à construire la résilience, et qui impliquent de penser des politiques d'adaptation spécifiques et intégrées. (5) L'émergence de nouvelles formes de vulnérabilité, dues à une augmentation de la dépendance des atolls vis-à-vis de Tahiti (importations alimentaires et dépendance associée aux emplois rémunérés, problèmes de santé publique). La méthode utilisée est (i) applicable à tout territoire et à toute perturbation ; (ii) permet d'identifier des leviers pour réduire les risques actuels ; (iii) répond aux enjeux de l'adaptation au changement climatique.
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Gornet, Laurent, Romain Hamonou, Frédéric Jacquemin, Stéphane Auger, and Pierre Chalandon. "Détermination de la souplesse hors plan d’un assemblage de composites boulonnés à l’aide d’une démarche d’homogénéisation." Matériaux & Techniques 106, no. 3 (2018): 302. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2018052.

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Dans de nombreux secteurs industriels, les matériaux composites tissés à fibres de carbone et matrices thermoplastiques semblent être une alternative prometteuse aux matériaux métalliques pour alléger les structures. Les matrices composites thermoplastiques ont un coût plus adapté à la fabrication de pièces composites avec de grandes cadences. Les assemblages de structures peuvent être des jonctions mécaniques à base de rivets, de vis ou de boulons. Dans cette étude, nous proposons de développer une approche expérimentale et numérique pour identifier les souplesses hors plan des constituants élémentaires d’un assemblage boulonné. Il n’y a actuellement aucune règle de conception pour prédire la rupture des liaisons boulonnées constituées de substrats composites thermoplastiques. Par conséquent, une étude expérimentale d’une liaison boulonnée utilisant la technique de corrélation d’images est présentée. Simultanément, des modèles éléments finis tridimensionnels d’assemblages associés à une approche d’équivalence en énergie ont été développés afin de déterminer la souplesse des éléments de l’assemblage. Ces modèles éléments finis ont ensuite été comparés avec succès à des résultats expérimentaux.
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Happaerts, Sander. "Does Autonomy Matter?" Canadian Journal of Political Science 45, no. 1 (March 2012): 141–61. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423911000941.

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Abstract. Sustainable development needs to be tackled at all governmental levels. Moreover, policies need to be integrated, horizontally and vertically. This article studies the efforts of subnational governments and their strategies towards vertical policy integration. Four cases are compared: Quebec (Canada), Flanders (Belgium), North Rhine-Westphalia (Germany) and North Holland (the Netherlands). The assumption is that their approaches are determined by their degree of autonomy, which involves their competences within their own borders (self-rule) and their influence on national decision making (shared rule). The findings, however, show that degree of autonomy does not shape the subnational governments' stance towards vertical policy integration for sustainable development. Rather, it is influenced by other factors, such as political dynamics. The analysis also puts forward that the degree of self-rule of subnational governments has a large influence on the content of sustainable development policies, not only at the subnational, but also at the national level.Résumé. Le développement durable doit être poursuivi à tous les niveaux de pouvoir. En plus, les politiques doivent être intégrées horizontalement et verticalement. Cet article étudie les efforts des gouvernements sous-nationaux et leurs stratégies envers l'intégration politique verticale. Il compare quatre cas d'étude: le Québec (Canada), la Flandre (Belgique), la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne) et la Hollande Septentrionale (Pays-Bas). L'assomption est que leur approche se détermine par leur degré d'autonomie, qui est constitué par leurs compétences à l'intérieur de leurs propres frontières (self-rule) et par leur pouvoir à influencer la prise de décision nationale (shared rule). Cependant, les résultats démontrent que le degré d'autonomie ne détermine pas la position des gouvernements sous-nationaux envers l'intégration politique verticale pour le développement durable. Leur position est influencée plutôt par d'autres facteurs, tels que le contexte politique. L'analyse propose aussi que le degré de self-rule des gouvernements sous-nationaux a une grande influence sur le contenu des politiques de développement durable, non pas seulement au niveau sous-national, mais aussi au niveau national.
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Tricart, Jean. "Place du géographe dans l’étude des problèmes d’aménagement régional et de développement." Cahiers de géographie du Québec 14, no. 31 (April 12, 2005): 63–77. http://dx.doi.org/10.7202/020900ar.

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Partant d'une réflexion méthodologique sur le rôle que doit jouer la géographie dans l'aménagement régional, l'auteur expose les caractéristiques d'une formation géographique universitaire destinée à préparer les étudiants à travailler dans des équipes interdisciplinaires, et à collaborer à des études de développement. De nos jours, l'aménagement régional est de plus en plus envisagé dans une perspective écologique. La géographie peut apporter de précieuses connaissances pour l'exploitation et la conservation des ressources naturelles, à condition de garder une approche synthétique des problèmes. C'est en renouant l'unité du physique et de l'humain que la géographie peut le mieux aider à comprendre la complexité des organisations régionales, et à faire oeuvre originale par rapport à d'autres disciplines, telle l'économie. D'où la nécessité d'adapter la formation des géographes afin de les préparer à travailler sur les problèmes de développement. Il faut d'abord prévoir les caractéristiques méthodologiques de la discipline plusieurs années à l'avance ; il faut ensuite concevoir un enseignement interdisciplinaire, non seulement pour initier le géographe au vocabulaire et aux concepts des disciplines connexes, mais aussi donner aux spécialistes de ces disciplines les élément géographiques nécessaires à une meilleure compréhension du milieu. Enfin, l'auteur termine en exposant le contenu d'un programme de formation interdisciplinaire, patronné par l'UNESCO, au niveau de la maîtrise. Le programme comprend trois orientations : étude des ressources en eau, de l'aménagement du milieu naturel dans une perspective écologique, et un programme d'études intégrées en vue du développement. L'auteur conclut que le géographe doit se débarrasser de ses complexes d'infériorité et baser son action sur une profonde réflexion méthodologique, accompagnée d'une ouverture intelligente sur les disciplines voisines.
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Mondoux, André, Marc Ménard, and Maude Bonenfant. "Quand le Pathos devient Ethos. Esquisse de la dépendance psychosociale contemporaine." Drogues, santé et société 13, no. 1 (October 31, 2014): 1–18. http://dx.doi.org/10.7202/1027122ar.

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Traditionnellement, les réflexions sur les phénomènes de dépendance gravitent principalement autour d’approches individuelles. C’est bien le corps individuel objectivement souffrant (toxicité) qui induit des états psychologiques produisant à leur tour des comportements individuels qui répètent ces mêmes états de souffrance. Même avec l’apparition de problématiques « sociales » comme le jeu, il est tentant de ramener à nouveau l’analyse autour de la question de l’individu : il y a une « bonne » forme de jeu (raisonnable) et une « mauvaise » forme de jeu (jeu compulsif), la différence relevant d’un principe de responsabilité individuelle ou « locale » (famille, milieu de vie, histoire de vie, etc.). Mais, que se passe-t-il lorsque les comportements pulsionnels sont généralisés (hyperconsommation, hypersexualité, dépendances envers les jeux vidéo et les médias socionumériques, etc.), qu’une société tout entière est traversée par des logiques de jouissance ? Plus encore, que se passe-t-il si ces logiques sont étroitement intégrées à même les strates économiques, idéologiques et politiques du social ? Nous croyons que cette problématique réitère la pertinence d’une approche psychosociologique – voire sociopsychologique – afin d’amorcer la réflexion suivante : est-il possible que certains comportements et certaines logiques sociales aient, en plus des effets néfastes individuels, des effets négatifs pour le social lui-même ? Pour ce faire, il faudra établir les liens et les limites de la filiation entre la psychologie et la sociologie, aborder l’épineuse question de la normativité sociale et tenter de dégager une position objectivante à partir de laquelle des constats pourront être identifiés.
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BASTIN, O., E. DUPONT, C. VINCKE, J. M. COMPERE, M. BEROS, and C. DIDY. "Risques et vulnérabilités climatiques des ouvrages du secteur de l’eau en Wallonie." 3 3 (March 21, 2022): 33–48. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202203033.

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"Complexe et inclusive aux enjeux globaux, la lutte contre les changements climatiques est au coeur des préoccupations scientifiques, économiques, sociales, politiques et géopolitiques. Nous regardons désormais sous un angle nouveau tout ce qui nous entoure. Les récurrents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les intempéries inédites de juillet 2021 confirment l’importance de construire une approche nouvelle pour rendre les ouvrages dans le secteur de l’eau plus résilients. Dès 2019, une étude des risques et vulnérabilités climatiques a ainsi été entreprise pour les ouvrages d’assainissement et de démergement (dispositifs mis en oeuvre pour évacuer les eaux afin de prévenir les inondations dues aux affaissements miniers), ainsi que pour les installations de production et de distribution d’eau potable en Wallonie (Belgique). Les objectifs poursuivis étaient de fournir un outil d’aide à la décision ainsi que proposer des mesures susceptibles d’être intégrées dans les différents projets collaboratifs du secteur. Tout en respectant la méthode promue par la Banque européenne d’investissement, la prise en compte d’exigences particulières au projet a requis l’application d’une approche innovante et participative : collaboration sectorielle entre les acteurs de l’assainissement/ démergement (SPGE et organismes d’assainissement agréés) et de l’eau potable (SWDE, CILE et InBW). Cela dans le but de réaliser une étude inédite à l’échelle d’une région et impliquant différents acteurs, dans des délais et budgets raisonnables. Le secteur de l’eau présente en effet certaines spécificités : outre son indispensable continuité de service tant sanitaire qu’environnemental et sociétal, il est également fortement soumis aux aléas et connecté avec le milieu naturel. Sur la base des risques identifiés comme significatifs en fonction des sous-secteurs et des cas (inondations, précipitations abondantes, fortes chaleurs et sécheresses), les options d’adaptation proposées au terme de l’étude démontrent la nécessaire collaboration entre les acteurs du cycle anthropique (dont ceux cités ci-avant) et naturel de l’eau, pour renforcer les dispositifs et leur succès."
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Pauchard, V., A. Chateauminois, F. Grosjean, and P. Odru. "Développement d’une approche explicite du couplage entre vieillissement hygrothermique et dégradation par fatigue des composites unidirectionnels à fibres de verre sollicités longitudinalement." Matériaux & Techniques 88, no. 7-8 (2000): 41–45. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/200088070041.

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Allaire, Jean-François, Paul Morin, Chantal Doré, Shelley-Rose Hyppolite, Marie Suzanne Badji, and Hervé Tchala Vignon Zomahou. "Integrated Community Care Delivered by Public Health-Care and Social-Care Systems: Results from a Realist Synthesis." International Journal of Integrated Care 24 (February 16, 2024): 11. http://dx.doi.org/10.5334/ijic.7042.

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Introduction: Integrated community care (ICC) is defined as an interweaving of health-care and social-care interventions deployed in spatial and relational proximity using an interdisciplinary and cross-sectoral approach. Consideration of territory scale and time scale are at the center of ICC practices. Its deployment in public health and social care networks (HSCN) can be complex due to their broad mandate, the complexity of their management, and accountability. Therefore, we aimed to describe ICC delivered by public HSCN to determine how, why, for whom, and in what circumstances ICC works and produces outcomes. Methods: A realist synthesis was conducted consisting of five steps consistent with realist synthesis standards (RAMESES projects) to produce configurations of Context – Mechanism – Outcomes (CMOc) and development of a middle-range explanatory theory of why and how the identified outcomes may have occurred. Results: In total, 26 studies were selected and used, as evidence, to support—either partially or fully—the production of CMOc based on the initial program theory. Nine unique CMO configurations were identified based on the data analyses and team discussion. ICC middle-range theory is informed by the CMO configurations identified. Discussion: This realist synthesis allowed us to identify the central mechanisms of ICC delivered by public HSCN and to produce a middle range theory. ICC is based on a specific philosophy and deployed by a professional agency oriented toward a community agency within a local system of interdisciplinary and cross-sectoral action. Conclusion: Our middle-range theory will provide a solid analytical framework as a foundation for ICC implementation and future research. Résumé Introduction: Les interventions en santé et services sociaux intégrées en proximité des communautés (IIPC) sont définies comme une imbrication d’interventions de soins de santé et de services sociaux à l’échelle du territoire et considérant la temporalité, déployées dans une proximité spatiale et relationnelle au moyen d’une approche interdisciplinaire et intersectorielle. Son déploiement dans les réseaux publics de santé et de soins sociaux (RSSS) peut s’avérer complexe en raison de l’étendue de leur mandat, de la complexité de leur gestion et de leur responsabilité. C’est pourquoi nous avons cherché à décrire les IIPC dispensées par les RSSS publics afin de déterminer comment, pourquoi, pour qui et dans quelles circonstances les IIPC fonctionnent et produisent des résultats. Méthodes utilisées: Une synthèse réaliste a été réalisée en cinq étapes conformes aux normes de synthèse réaliste (projet RAMESES) afin de produire des configurations Contexte – Mécanisme – Effets (CMOc) et de développer une théorie explicative de moyenne portée sur le pourquoi et le comment des résultats identifiés. Résultats: Au total, 26 études ont été sélectionnées et utilisées comme preuves pour étayer – partiellement ou totalement – la production de CMOc sur la base de la théorie initiale de programme. Neuf configurations uniques CMO ont été identifiées sur la base des analyses de données et des discussions de l’équipe. La théorie de moyenne portée des IIPC s’appuie sur les configurations CMO identifiées. Discussion: Cette synthèse réaliste nous a permis d’identifier les mécanismes centraux des IIPC déployées par les RSSS publics et de produire une théorie de moyenne portée. Les IIPC sont fondées sur une philosophie et le développement d’une capacité d’agir professionnelle mise en action vers le renforcement de la capacité d’agir de la communauté au sein d’un système local d’action interdisciplinaire et intersectoriel. Conclusion: L’utilisation de notre théorie de moyenne portée pour la mise en œuvre d’IIPC fournira un cadre analytique solide comme base pour des implantations ou des recherches futures. Mots clés: Interventions en santé et services sociaux intégrées en proximité des communautés; soins de santé; soins sociaux; services publics; proximité; territoire
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JONDREVILLE, C., P. S. REVY, A. JAFFREZIC, and J. Y. DOURMAD. "Le cuivre dans l’alimentation du porc : oligo-élément essentiel, facteur de croissance et risque potentiel pour l’Homme et l’environnement." INRAE Productions Animales 15, no. 4 (September 15, 2002): 247–65. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.4.3706.

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Le Cu est un oligo-élément essentiel qui participe à de nombreuses fonctions physiologiques dont le métabolisme du Fe, la fonction immunitaire et la protection contre les stress oxydants. Le foie joue un rôle central dans le métabolisme et l’homéostasie du Cu : selon les apports et le statut de l’animal, le Cu est stocké, excrété via la bile ou distribué vers les organes. Les besoins nutritionnels en Cu du porc en croissance sont inférieurs à 10 mg/kg d’aliment et peuvent théoriquement être couverts par les seules matières premières, sans supplémentation. Cependant, utilisé pour ses propriétés de facteur de croissance, le Cu est introduit à 150 à 250 ppm dans l’aliment du porcelet en post-sevrage et permet d’en améliorer la vitesse de croissance. Cette pratique est sans incidence sur la qualité des produits consommés par l’Homme, si elle est limitée à la seule période de post-sevrage. Elle a cependant pour conséquence d’augmenter les quantités de Cu appliquées lors de l’épandage des lisiers de porc et conduit à une accumulation de cet élément dans les sols. L’une des solutions pour réduire les rejets de Cu est d’en limiter les apports alimentaires au niveau du besoin. Cette approche nécessite de bien connaître et de hiérarchiser les composants alimentaires susceptibles d’influer significativement sur la disponibilité du Cu. Certains agents complexants, comme les phytates, les fibres ou les matières grasses ainsi que certains éléments minéraux, comme le Zn et le Ca sont en effet des facteurs de variation possibles de la disponibilité du Cu. Leur impact sur les besoins reste cependant à évaluer, de même que les critères d’évaluation du statut en Cu restent à préciser.
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Ndao Diao, Sokhna, Arame Mbaye, Ndeye Diakhou Djitté Niang, Magatte faye Fall, Seynabou Fall Dioum, Amadou Diop, Bara Ndiaye, Yérim M. Diop, and Serigne Omar Sarr. "Détermination des facteurs de rendement et de la composition nutritionnelle de plats sénégalais à base de riz." International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no. 4 (November 1, 2022): 1806–16. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i4.35.

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Le lien entre l’alimentation et la santé étant scientifiquement établi, pour évaluer les apports et risques nutritionnels liés à l’alimentation sénégalaise, il est indispensable de connaitre la composition nutritionnelle des plats locaux à base de riz consommés quotidiennement au déjeuner par plus de 86% des sénégalais. La composition nutritionnelle des plats préparés peut être déterminée soit par analyse directe, soit par calcul à partir des facteurs de rendement et de rétention. D’où l’objectif de cette étude qui consiste à évaluer par approche directe, la capacité des plats à base de riz prélevés dans les ménages et/ou préparés au laboratoire, à couvrir les besoins nutritionnels des sénégalais et à déterminer leurs facteurs de rendement. Ainsi, le riz au poisson rouge, le riz au poisson blanc, le « mafé » au gombo, le « yassa » au poisson, couvrent 8 à 22% des besoins en fibres, 48 à 100% de ceux en zinc, 43 à 188% de ceux en fer, 17 à 114% de ceux en calcium, 55 à 77% de ceux en magnésium; 82% de ceux en lipides ; 319% des apports recommandés en sel et 108% en sucres totaux. Quant aux facteurs de rendement, ils varient entre 0,72 et 1,83. The link between food and health being scientifically established, to assess the nutritional intake and risks associated with the Senegalese diet, it is essential to know the nutritional composition of the local rice dishes consumed daily at lunch by more than 86% of Senegalese. The nutritional composition of prepared meals can be determined either by direct analysis, or by calculation based on yield and retention factors. Hence the objective of this study which consisted in evaluating by direct approach, the capacity of rice dishes taken from households or prepared in the laboratory, to cover the nutritional needs of Senegalese and to determine their yields factors. Thus, red rice with fish, white rice with fish, "mafé" with okra, "yassa" with fish, cover 8 to 22% of fiber needs, 48 to 100% of zinc needs, 43 to 188% of those in iron, 17-114% of those in calcium, 55-77% of those in magnesium; 82% of those in lipids; 319% of recommended salt intake and 108% of total sugars. As for the yield factors, they vary between 0.72 and 1.83.
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Vitacca, Sara. "Pratiques naturistes et soins du corps dans l’Italie du ventennio." Sociétés & Représentations 58, no. 2 (September 25, 2024): 53–75. http://dx.doi.org/10.3917/sr.058.0053.

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Les relations entre soins du corps, culture physique et politiques hygiéniques de l’Italie fasciste ont été essentiellement explorées sous l’angle de la propagande et des grandes manifestations sportives ou militaires organisées par le régime. La question de l’entretien du corps dans l’Italie du Ventennio touche néanmoins à des enjeux multiples. L’histoire peu connue de l’Unione naturista italiana (UNI), fondée à Milan en 1931, est emblématique des nuances et de la stratification des discours et des pratiques liés au corps, à son entretien dans l’Italie des années 1930. Le mouvement naturiste italien récupère en effet certaines idées, pratiques et philosophies issues des naturismes développés à l’étranger au début du xx e siècle, mais les détourne et les adapte au climat politique de l’Italie fasciste et aux ambitions de régénération hygiénique et raciale promues par le régime. Dans cet article, il s’agira ainsi d’éclairer l’histoire de l’Unione naturista italiana à travers l’étude de son principal organe de presse, la revue L’Idea naturista (1931-1942), et de s’intéresser notamment à son riche apparat iconographique. Celui-ci nous renseigne notamment sur la production, la circulation, la diffusion de pratiques, d’attitudes, mais aussi et surtout d’objets et de produits, aussi variés qu’extravagants – douches portatives, brosses massantes, vêtements en fibres naturelles, appareils de gymnastique domestique –, destinés à l’entretien du corps et à son amélioration. Cette approche tournée vers la culture visuelle et matérielle du naturisme italien, permettra ainsi de suivre les évolutions, voir les contradictions et les ambiguïtés des discours liés aux soins du corps dans l’Italie fasciste, tout en interrogeant la dialectique qui existe entre l’action coercitive d’un régime qui impose un nouvel idéal corporel, et le degré d’acceptation et d’adhésion de la part de la population vis-à-vis de celui-ci.
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Hoang, Kim Huong, Monique Bernier, Sophie Duchesne, and Minh Y Tran. "Renforcement de la qualité d’information de l’occupation du sol par l’intégration de données satellitaires optiques et radar en support à la modélisation hydrologique." Revue des sciences de l’eau 31, no. 3 (December 10, 2018): 177–99. http://dx.doi.org/10.7202/1054302ar.

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Afin de suivre l’évolution de l’occupation du sol du bassin versant de la rivière Cau (nord du Vietnam), des images HRVIR 2 du satellite SPOT-4 ont été acquises fin novembre 2007 et début janvier 2008. Dans un premier temps, l’approche de classification hiérarchique avec le mode de classification « avec caractéristiques liées aux classes (class-related features) » a été développée et appliquée afin d’extraire sept classes d’occupation du sol pertinentes à la modélisation hydrologique, sans distinguer les rizières des autres types de culture. Cette approche a montré son efficacité, la précision globale de la classification étant de 91 %. Une diminution significative de la confusion entre les milieux urbains, les terres agricoles et les plantations a été remarquée par rapport à une classification antérieure d’une image LANDSAT-7 de 2003, dont la précision globale était de 78 %. Par la suite, afin de distinguer les rizières des autres types de culture, deux séries d’images du satellite RADARSAT-2 en bande-C (double polarisation et polarimétriques) ont été utilisées. Ces images ont été acquises de mai 2009 à mai 2010 et couvrent deux périodes de croissance du riz, soit la période de la principale récolte (saison traditionnelle du riz) et celle du printemps. Pour les images double polarisation, en mode standard (S5), une méthode de seuillage a été appliquée sur la variation temporelle du signal entre les images acquises en début de saison et celles à la mi-saison. Cette méthode a permis de détecter 74 % des rizières de la saison traditionnelle du riz et 63 % des rizières de la saison de riz du printemps, selon une comparaison avec des données statistiques de la province de Thai Nguyen. La précision globale de la classification obtenue, pour toutes les classes d’occupation du sol, est de 71 % pour la saison traditionnelle de riz et de 67 % pour la saison de riz du printemps. Pour les images polarimétriques, en mode fin (FQ21), la matrice de cohérence a été choisie pour identifier les rizières d’une zone hétérogène. La classification a été réalisée à l’aide de l’algorithme SVM (Support Vector Machine). Ces dernières informations ont ensuite été intégrées à la carte thématique dérivée d’images SPOT-4 pour obtenir la carte finale. Cette carte sert directement à la modélisation hydrologique. Les calculs des besoins en eau pour la culture du riz ont montré que les rizières prennent une grande proportion du débit total dans les deux sous-bassins versants utilisés en exemple. Ces calculs montrent l’importance de détecter les rizières si l’on souhaite réaliser des simulations hydrologiques réalistes sur le bassin versant de la rivière Cau et confirment une des hypothèses de nos travaux, qui est que l’identification des rizières sur la carte d’occupation du sol améliore les évaluations et prédictions liées au cycle hydrologique.
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Bataille, A., C. Le Gall-Ianotto, P. Elies, C. Szczepaniak, L. Misery та M. Talagas. "Cellules de Merkel, prurit mécanique et alloknésie : identification et caractérisation ultrastructurale, par une approche microscopique corrélative, de contacts de type synaptique entre cellules de Merkel et fibres nerveuses Aδ/C". Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC 4, № 8 (грудень 2024): A43—A44. http://dx.doi.org/10.1016/j.fander.2024.09.446.

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Lyddon, Paul A. "A Reflective Approach to Digital Technology Implementation in Language Teaching: Expanding Pedagogical Capacity by Rethinking Substitution, Augmentation, Modification, and Redefinition." TESL Canada Journal 36, no. 3 (December 30, 2019): 186–200. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v36i3.1327.

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As the number of language instructors seeking to implement digital technologies in their teaching continues to grow, so does the need for direction with regard to making pedagogically sound decisions concerning digital tool use. One popular and useful guide for considering the educational potential of digital technologies has been Puentedura’s (2006) Substitution-Augmentation-Modification-Redefinition (SAMR) model, with its four levels of progressive technological integration. However, the degree of technological integration truly possible or even desirable for individual teachers in their given context depends on a number of complex, interrelated, largely non-technological factors, including implementation motives, pedagogical purview, educational philosophy, theory of learning, teaching style, and situational constraints. Generally unconscious, these factors often go ignored, leaving teachers susceptible to technological decisions that can lead them to lose their prescribed pedagogical focus or unwittingly contradict their core professional beliefs. After a brief, situated overview of the SAMR model, this article introduces and illustrates a five-stage SAMR-embedded reflective approach to systematically eliminating irrelevant, unacceptable, and unfeasible instructional uses of technology and, thereby, revealing potential for expanding pedagogical capacity in language teaching. À mesure que grandit le nombre de professeurs de langue qui cherchent à mettre les technologies numériques au service de leur enseignement, il devient plus important de savoir prendre des décisions pédagogiques judicieuses concernant le recours aux outils numériques. Populaire et utile avec ses quatre niveaux d’intégration progressive de la technologie, le modèle SAMR (Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition) de Puentedura (2006) a guidé maints utilisateurs intéressés par le potentiel éducatif des technologies numériques. Toutefois, le degré d’intégration technologique effectivement possible ou même désirable pour les professeurs individuels dans leur contexte particulier dépend de facteurs complexes, interdépendants et essentiellement non technologiques tels que les motifs invoqués en faveur du recours à la technologie, le ressort en matière de pédagogie, la philosophie éducative, la théorie de l’apprentissage, le style pédagogique et les contraintes situationnelles. Généralement inconscients, ces facteurs restent souvent ignorés, ce qui risque de confronter les professeurs à des décisions technologiques susceptibles de leur faire perdre la focalisation pédagogique qui leur a été prescrite ou de contredire involontairement leurs convictions professionnelles fondamentales. Après avoir brièvement replacé le modèle SAMR dans son contexte, le présent article introduit et illustre une approche réflective en cinq étapes intégrées au modèle SAMR qui est destinée à éliminer systématiquement les utilisations non pertinentes, inacceptables et irréalisables de la technologie, et ouvrant ainsi la perspective d’enrichir le potentiel pédagogique de l’enseignement des langues.
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INGRAND, S., and B. DEDIEU. "Numéro spécial : Quelles innovations pour quels systèmes d'élevage ?" INRAE Productions Animales 27, no. 2 (June 1, 2014): 75–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3055.

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Anant-propos « Innover » est un mot d’ordre sociétal qui encourage la communauté des chercheurs à produire des connaissances, des démarches et des outils visant à faire « autrement », à changer de paradigme, ou tout au moins de modèle de production pour ce qui concerne la communauté des agronomes. Pour une grande partie de cette communauté, le débat est centré sur la conception innovante des systèmes agricoles visant de nouveaux compromis entre production (quantité, qualité), protection de l’environnement, maîtrise de la consommation des énergies non renouvelables, tout en contribuant à la sécurité alimentaire globale et à la traçabilité des pratiques. Mais d’autres dimensions doivent être intégrées : la participation des acteurs au processus de conception, la façon dont les différentes sources d’innovations (la recherche, les agriculteurs, les filières, les industriels) interagissent, l’accompagnement de l’engagement dans le changement des exploitants agricoles et le rôle du conseil (public, privé) dans ce cadre, l’étude des verrouillages sociotechniques, etc. La notion d’innovation embarque de fait beaucoup de questions de natures différentes, auxquelles apporter des réponses nécessite une interdisciplinarité entre sciences techniques et sciences sociales. Ce numéro spécial propose une vision de l’innovation dans les systèmes d’élevage centrée sur la contribution des zootechniciens. Il regroupe ainsi huit articles choisis pour traiter des innovations à l’échelle des systèmes d’élevage (et non aux échelles infra – fonctions physiologiques, animal, ou supra – territoire, filière –). Les auteurs ont été sollicités principalement au sein de l’Inra et chez nos partenaires proches (enseignement supérieur agronomique, Instituts techniques et Cirad). A l’Inra, cela concerne les deux départements de recherche au sein desquels des travaux sont conduits sur les systèmes d’élevage, à savoir le département « Sciences pour l’action et le développement » (Sad) et le département « Physiologie animale et systèmes d’élevage » (Phase). Partant des questions générales sur la conception innovante et l’évaluation des systèmes, ce numéro explore différentes leviers de changements radicaux qui sont en germe dans le secteur de l’élevage : l’élevage de précision, l’écologie industrielle, l’agro-écologie, avec leurs déclinaisons (les capteurs appareillés sur les animaux, l’élevage de poissons avec de l’eau recirculée, les systèmes laitiers bas intrants). Deux articles complètent le panorama en s’intéressant au repérage des innovations dans les exploitations d’élevage en France et aux dynamiques diversifiées d’innovation et de changement en Afrique. Les thèmes des articles ont ainsi été pensés pour mixer des réflexions conceptuelles sur l’innovation, en tant qu’objet et en tant que processus, avec des exemples concrets pris soit dans les dispositifs expérimentaux des instituts de recherche, soit chez les éleveurs eux-mêmes. Différentes espèces animales sont concernées par ces exemples, des poissons aux bovins, en passant par les volailles, les ovins et les caprins. Ce numéro spécial souligne ainsi que le secteur de l’élevage n’est pas en reste en matière d’innovations. Mais le champ est vaste et il ne prétend pas en faire le tour, notamment sur le plan des innovations génétiques : il est difficile d’être exhaustif dans un tel exercice ! Pour finir, à la lecture de ce numéro, quelques questions pour l’avenir nous semblent devoir être formulées : - L’innovation dans les systèmes d’élevage se construit aujourd’hui dans des dispositifs partenariaux associant recherche, développement et formation, inventeurs et utilisateurs. Les éleveurs sont au cœur du processus d’innovation et sont bien sûr les acteurs déterminants de sa réussite ou de son échec. Mais le rôle d’autres parties prenantes (filières, conseil public et privé, action publique, acteurs des territoires et industriels) mériterait d’être plus approfondi ; - Dans le secteur de l’agriculture, et en particulier de l’élevage, les applications des innovations portent sur le vivant, en l’occurrence des animaux. Des questions portent sur la considération apportée à ces êtres vivants et aux formes d’interaction entre hommes et animaux dans le travail quotidien. Par exemple, est-il souhaitable, éthique, d’équiper les animaux avec des capteurs divers et variés, au risque de remettre en cause leur bien-être, ou la nature même de l’activité d’élevage ? L’agro-écologie porte-t-elle d’autres formes de considérations des animaux ? Ces questions importantes restent ouvertes ; - L’avenir sera sans doute fait d’une coexistence de deux mouvements qui peuvent apparaître en première approche contradictoires : d’une part, le mouvement vers l’agro-écologie mettant en exergue les propriétés des processus écologiques et d’autre part, le mouvement vers l’automatisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), l’élevage dit « de précision » s’appuyant sur l’écologie industrielle et la recherche de l’efficience. Mais ne faudra-t-il pas tenter de travailler aussi la mise en synergie de ces deux mouvements ? - L’innovation dans les systèmes d’élevage doit être réfléchie en même temps dans le secteur animal et végétal, en particulier quand il s’agit de raisonner les systèmes fourragers de demain, mais aussi le rôle des cultures dans l’alimentation animale et l’autonomie des exploitations. La polycultureélevage, bien plus qu’une tradition désuète, est sans doute une forme intéressante et prometteuse pour mettre en œuvre les principes tant d’agro-écologie que d’écologie industrielle, avec des modes d’organisation et d’interaction à repenser entre ateliers à l’intérieur de l’exploitation et entre exploitations à l’intérieur d’un territoire. L’année 2014 est marquée par la sortie en France de deux numéros spéciaux consacrés à l’innovation en élevage : le présent numéro d’INRA Productions Animales et celui de la revue Fourrages1. Pour nous, cela est le signe d’un enjeu important perçu par la communauté scientifique agronomique autour des questions d’innovation, à l’heure où l’élevage doit relever le défi d’être multi-performant. 1 L'innovation en systèmes fourragers et élevages d’herbivores : un champ de possibles. Fourrages, 217, mars 2014
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Collet, Serge. "Values at sea, value of the sea: mapping issues and divides." Social Science Information 46, no. 1 (March 2007): 35–66. http://dx.doi.org/10.1177/0539018407073655.

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English In the framework of the Ecost project (www.ecostproject.org), this article seeks to lay the foundations of an interdisciplinary and integrative perspective on the true value of marine nature, which is exposed to a global alteration process that is qualitatively new. The article critically sets up the inherent limits and dead-ends of the dominant utilitarian neoclassic economic paradigm in the understanding of the human–marine entities nexus. Mapping the conceptual oppositions, the paradigm divides and scans the lines of possible convergences (biology, philosophy, anthropology) and propounds a re-elaboration of the concept of intrinsic value. The latter is based on a Spinozist-Jonassian approach enlarged by the concepts of non-linearity, uncertainty, irreversibility and trophic dynamics, which ground the growing ecosystemic approach to the res halieutica. 1 Based on a broad anthropological-ethical vision of the historical forms of appropriation of marine entities, which include symbolic and spiritual dimensions, the article questions the construction processes used in constructing timeframe horizons (dispositions, valuing schemes) since, within the diversity of institutional forms of access, these timeframe horizons in the last analysis govern the extraction of these wild entities cast as resources. In contrast to the regressive destructive enterprise of the highly integrated feudalities of industrial fisheries based on a high discount rate of fishing resources, the author once again underscores the urgent need to dismantle not only criminal forms of plundering, but those that are organized and legitimized, too. This would be possible through the rehabilitation of strong democratic public policies that gave priority to the wellbeing of inshore coastal fishing communities and the society, which are sustained in their social reproduction by that of nested ecosystems, where volens nolens they continue to be embedded. French Dans le cadre du projet Ecost (www.ecostproject.org) cet article cherche à jeter les bases d'une perspective interdisciplinaire et intégrative de la vraie valeur de la nature marine, en butte à un profond processus d'altération globale, qualitativement nouveau. Il établit de façon critique les limites inhérentes, les impasses du paradigme utilitariste dominant de l'économie néoclassique dans la compréhension du nexus humains–entités marines. Dans le cadre d'une cartographie des oppositions conceptuelles, des divisions paradigmatiques, mais aussi de possibles lignes de convergence (biologie, philosophie, anthropologie) il propose une ré-élaboration du concept de valeur intrinsèque construit sur la base d'une approche Spinoziste- Jonassienne renouvelée à la lumière des concepts de non-linéarité, d'incertitude, d'irréversibilité et de dynamiques trophiques mise en oeuvre dans l'approche écosystémique croissante de la res halieutica. Dans une vision large, anthropologique et éthique des formes historiques d'appropriation des entités marines mettant en oeuvre une dimension symbolique ou spirituelle du monde marin, il interroge les processus de construction des horizons de temps (dispositions schèmes d'appréciation) dans le cadre de la diversité des formes institutionnelles d'accès qui, en dernière instance, règlent l'extraction de ces entités sauvages constituées comme ressources. Contre l'entreprise de destruction involutive des féodalités hautement intégrées de la pêche industrielle dans le monde, basée sur de hauts taux d'escompte, l'auteur à nouveau établit l'urgente nécessité de démanteler, en deçà des formes criminelles, celles organisées et légitimées de pillage et cela au moyen de la réhabilitation de fortes politiques publiques démocratiques faisant droit au bien-être des communautés de pêcheurs côtiers et de la société qui demeurent soutenues dans leur reproduction sociale par celle de l'emboîtement des écosystèmes dans lesquelles volens nolens elles continuent de s'insérer.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Campeau, Diane, and Janis Ottawa. "Pédagogie autochtone et dimensions culturelles autochtones : Enseigner les sciences dans la perspective des Premiers Peuples." Comparative and International Education 52, no. 2 (December 24, 2023). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v52i2.16389.

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Les autochtones sont peu représentés dans les domaines des sciences, un phénomène observé chez les Premiers Peuples à travers le monde. Plusieurs auteurs mentionnent qu’une des problématiques est liée au fait que les jeunes autochtones ne se reconnaissent pas dans les sciences eurocentriques telles qu’elles sont majoritairement présentées en classe. De nombreux gouvernements ont inséré des perspectives autochtones au sein de leur curriculum scolaire des sciences. Par ailleurs, peu de modèles existent afin de s’assurer que les perspectives autochtones sont intégrées en respectant les principes pédagogique des Premiers Peuples. Dans le présent article sont abordés des éléments des dimensions culturelles autochtones et de la pédagogie autochtone, entre -autres la pédagogie atikamekw, pour développer une approche pédagogique des sciences culturellement signifiante. Ces éléments issus de recherches récentes et en cours pourraient permettre d’outiller davantage le personnel de l’éducation afin d’aborder les sciences dans une perspective autochtone.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Gagnon, Éric. "Interprétation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.066.

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Анотація:
Clifford Geertz a résumé l’idée à la base de l’anthropologie interprétative dans une formule devenue célèbre : « Convaincu, comme Max Weber, que l'homme est un animal suspendu dans des réseaux de significations qu'il a lui-même tissés, je considère la culture comme étant ces réseaux; dès lors l'étude de la culture ne peut être menée par une science expérimentale à la recherche de lois, mais par une science interprétative à la recherche de significations » (1973 : 5; traduction personnelle). Comme nombre d’énoncés théoriques qui ont marqué la pensée anthropologique, la formule est imagée, suggestive et séduisante. Elle est cependant loin d’être claire et évidente. Ce que sont les significations et l’interprétation demande des éclaircissements et soulève de nombreuses questions. L’anthropologie interprétative part du principe que les faits étudiés ne peuvent être détachés de ce que les acteurs en pensent, de la signification qu’ils leur donnent. Mais les significations des conduites et des discours que l’anthropologie cherche à comprendre ne sont pas les motivations subjectives et personnelles des acteurs : ce sont les connaissances, les représentations, les règles et les attentes que la culture met à la disposition des individus pour leur permettre de donner sens à leurs actions, pour décrire et expliquer le monde (dimension sémantique) mais aussi pour agir, produire quelque chose, résoudre un problème (dimension pragmatique). Ces significations n’appartiennent pas en propre aux individus, même si elles sont largement intégrées et incorporées par ces derniers. Ce sont les références communes ou les présupposés fondamentaux d’un groupe sur le monde, la société, les personnes et la place qu’elles occupent, ce qu’il convient de faire dans une situation, etc., qui sont transmises par les institutions et dans les pratiques, et qui agissent comme médiateurs symboliques dans la communication, les échanges et les interactions. Interpréter une conduite ou un discours consiste à rendre clair ce qu’il sous-entend ou présuppose (Taylor 1985a), à rendre explicite les significations (connaissances, représentations, règles et attentes) implicites dans la conduites et le discours, que l’acteur prend pour acquis, mais que l’interprète a besoin d’apprendre pour comprendre ce qui se passe ou se dit. Interpréter, c’est dégager cet arrière-plan – les réseaux dont parle Geertz – en le traduisant dans une autre langue ou dans un autre langage (ceux de l’anthropologue). Pour reprendre les mots de Clastres, il s’agit de « déplier » le geste, le texte ou la parole, de le laisser parler « en libérant par l’analyse le riche faisceau de significations » (1972 : 41). C’est le premier cercle herméneutique : la partie (une conduite, une parole) s’éclaire par le tout (les significations partagées dans un groupe), et réciproquement. Cette posture soulève toute une série de questions et de difficultés. La première question tient au fait que l’acteur est lui-même un interprète. La conduite ou le discours que l’anthropologue doit interpréter est déjà une interprétation, un effort des individus et des collectivités pour comprendre une situation et y répondre, au moyen des significations mises à leur disposition par la culture ou la tradition. C’est déjà une forme de « commentaire » sur le monde, une manière d’en rendre compte et d’y réagir. La signification que lui donne l’anthropologue est une interprétation de second degré. Elle vise à élargir la signification, à rendre explicite un arrière-plan plus vaste, dont les acteurs n’ont pas conscience ou que masquent leurs idéologies (ex : des inégalités entre les sexes tenues pour naturelles et renforcées par des pratiques). Se pose alors la question de la possibilité d’atteindre les significations sous-jacentes à une pratique ou à un discours, étranges et obscures au premier abord, et possiblement mieux que les acteurs eux-mêmes. Pour l’anthropologie interprétative, la réponse réside dans le second cercle herméneutique, mis en lumière par Gadamer (1996) dans le prolongement des travaux de Heidegger, et qui relie cette fois l’interprète à son objet. L’interprète part de ses préjugés et de ses préconceptions (son sens commun), qu’il projette sur son objet pour s’en approcher, en anticiper le sens, y reconnaître quelque chose, pour ensuite les rectifier et s’ouvrir à l’objet. Il ne peut faire entièrement abstraction de lui-même ou s’affranchir de sa situation et de sa culture, mais il peut élargir sa vision et faire un retour critique sur son point de vue. La compréhension se fait par différenciation et contraste entre soi et l’autre, ses propres présupposées et les siens (Taylor 1985b), avec le risque, de faire violence à l’autre, de le ramener à soi, en projetant sur lui ses propres significations, ou à l’inverse, en exacerbant la différence et en le maintenant entièrement dans l’altérité. La seconde question est celle de l’unité de la culture. La compréhension présuppose dans un groupe ou une collectivité l’existence de significations partagées, qui permettent aux individus de s’entendre et de s’accorder, et que l’interprète peut saisir (Céfaï, 2008). Pour faire sens, la conduite ou le discours doit se rapporter à un horizon de sens commun, ne fut-ce que pour s’en démarquer. Mais cette unité n’est pas absolue, aucune collectivité n’est monolithique et ne parle d’une seule voix. Le sens commun n’est jamais bien délimité, univoque, net et immuable; il est traversé de contradictions et en constante création. L’idée d’un ordre n’exclut pas le désordre et la confusion. L’interprétation doit pouvoir rendre compte des incompréhensions, des conflits et des transformations. Elle doit être attentive à la pluralité des langages, des références et des significations au sein d’une collectivité, que les migrations et l’histoire ne manquent pas d’engendrer (Descombes 1998). Le problème se pose avec plus d’acuité dans les sociétés et cités cosmopolites contemporaines. La question n’est pas uniquement méthodologique, elle est également politique, car elle engage l’interprète dans les débats sur le pluralisme et multiculturalisme, l’identité culturelle et la tradition, l’immigration et le monde commun. La troisième question est celle de la validité des interprétations. Elle est étroitement liée à la précédente. Chez les tenants d’une approche interprétative ou herméneutique, on s’accorde généralement pour dire qu’une interprétation ne peut être démontrée ou falsifiée. Bien qu’elle puisse être plus ou moins bien argumentée et appuyée par des faits, une interprétation ne peut être rejetée qu’en en proposant une meilleure, qui rend mieux compte de la réalité ou d’un plus grand nombre d’aspects. Une conduite ou un discours est toujours passible de multiples interprétations en raison de la richesse des signes au moyen desquels il s’exprime, lesquels appellent toujours un commentaire ou une clarification, qui suscite de nouveaux signes à déchiffrer. Non seulement une interprétation est toujours incomplète et provisoire, mais toujours contestable et contestée (Rabinow et Sullivan 1979; Bibeau et Corin 1995). Il n’y a pas d’interprétation sans conflit d’interprétations. C’est ce que nous pourrions appeler le troisième cercle herméneutique, celui des échanges et de la confrontation entre les divers interprètes et interprétations, qui se répondent et développent leur point de vue en se démarquant des autres. À ce cercle participent les anthropologues, mais également des interprètes d’autres disciplines et de plus en plus les acteurs et les groupes « objet » du débat, entre lesquels les références et les intérêts divergent, mais diffèrent également les moyens et l’autorité pour faire valoir et imposer leur interprétation. Toute nouvelle interprétation d’un objet est inséparable de l’histoire des interprétations qui en ont été faites, parfois nombreuses, et qui transforment l’objet lui-même (Ricoeur, 1986). La quatrième question touche à la nature même de la compréhension. La réflexion sur l’interprétation s’est longuement interrogée sur le caractère ontologique de la compréhension, pour en faire un trait distinctif de la condition humaine (Grondin 1993). La vie humaine a une structure herméneutique, soutient Gadamer (1996), elle ne cesse de s’interpréter. Loin d’être une activité séparée ou un problème méthodologique, la compréhension est la manière pour les êtres humains d’interroger ce qui leur arrive et d’en faire l’expérience. Une telle proposition soulève toute une série de problèmes. D’abord celle de la diversité historique et culturelle des modes de compréhension, tant sur le plan des schèmes intellectuels d’interprétation que des institutions qui en régulent l’activité. Ensuite, la compréhension de l’autre conduit à une transformation de la compréhension de soi; elle oblige l’interprète – tout comme ses informateurs ou interlocuteurs – à se décrire et se penser autrement (Rabinow 1977). Conduit-elle obligatoirement à une remise en question, à une critique de ses propres savoirs, présupposés et épistémologies (Lock et Scheper-Hughes 1990)? Sinon à quelles conditions peut-elle y parvenir? Enfin, si la compréhension est une expérience humaine fondamentale, elle bute toujours sur l’incompréhension, les silences et les secrets des personnes et des groupes étudiés, plus fondamentalement encore sur une distance irréductible, comme celle à laquelle bute l’étude de la souffrance ou de la folie. Cette distance ou altérité est au cœur de la réflexion anthropologique.
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