Literatura científica selecionada sobre o tema "Urbanisme transitoire"

Cet article interroge l’émergence d’un nouveau référentiel d’urbanisme globalisé à l’occasion de la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui s’est traduit par la création, dans de nombreuses villes, d’aménagements en faveur des modes de déplacement actifs. En le comparant aux référentiels préexistants des urbanismes « tactique », « temporaire » ou « transitoire », nous caractérisons, d’abord, cet « urbanisme de crise » en identifiant quatre traits distinctifs. Nous analysons, ensuite, comment deux métropoles, Lyon et Montréal, se sont approprié ce référentiel. En le confrontant aux réalités locales, nous démontrons que cet « urbanisme de crise », derrière l’universalité apparente de ses caractéristiques, se révèle in fine par une différenciation des politiques d’aménagement et de mobilité à Lyon et à Montréal. À partir de ces études de cas, nous concluons sur les enjeux associés au développement d’un « urbanisme de transition » dans les domaines de l’aménagement et de la mobilité.

Longtemps associées à l’activisme et à la transgression, les initiatives d’occupation temporaire des sites vacants sont désormais utilisées par les municipalités dans leur stratégie de réaménagement ainsi qu’envisagées comme vecteur de l’économie créative et comme moteur d’innovation (Bishop et Williams, 2012; Colomb, 2012; Ginez, 2018; Mould, 2014; Pinard et Vivant, 2017). Plusieurs chercheurs envisagent d’ailleurs qu’elles deviennent monnaie courante, s’intégrant à la planification traditionnelle (Bishop et Williams, 2012; Zielh, Oßwald, Hasemann et Schnier, 2012). Dans ce contexte, on parle de plus en plus d’urbanisme transitoire : une pratique qui est autorisée, planifiée et perçue comme une étape de préfiguration pour des projets de requalification pérennes. Qu’est-ce que l’urbanisme transitoire? Comment se distingue-t-il des autres formes d’urbanisme temporaire et comment se déploie-t-il dans le contexte montréalais? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet article.

I processi di rigenerazione urbana restano, talvolta, legati ad interventi migliorativi a livello energetico e sismico dei singoli edifici. Tali pratiche appaiono ancora poco efficaci sulla rifun-zionalizzazione degli spazi pubblici "in attesa", sull'inclusione sociale e sulla costruzione di relazioni e di reti a livello territoriale. La Francia, negli ultimi quindici anni, ha avviato progetti di Urbanisme Transitoire intesi come facilitatori per lo sviluppo delle città e dell'identità loca-le. Tale approccio, contando su programmi pluriennali a progressiva implementazione e di mixité funzionale, sostiene la nascita di comunità collaborative in ambienti di condivisione estremamente flessibili e ricchi di offerta culturale e creativa. Se opportunamente declinate, le potenzialità del modello francese genererebbero, anche in Italia, progettualità in grado di inno-vare ambiti urbani con bassa qualità dell'abitare e scarsa coesione sociale.

L’article s’intéresse au phénomène très répandu ces dernières années de « l’urbanisme tactique », une tendance qui recoupe plusieurs réalités et nouveaux types d’aménagement et de planification territoriale. Ces nouvelles modalités de fabrique de la ville peuvent représenter un amalgame de pratiques très diversifiées de réappropriation de l’espace urbain, privé ou public, se traduisant par des transformations physico-spatiales ou événementielles, généralement spontanées, citoyennes et politiquement engagées (urbanisme temporaire, éphémère, populaire, insurgé, transitoire, etc.). Elles prennent d’assaut les interstices de l’espace urbain, sont parfois illégales (l’idée de guérilla urbaine, de space hacking, etc.), puis sont récupérées par les instances (administrations locales, promoteurs, investisseurs) comme prévalorisation au marché foncier et aux espaces environnants. Montréal n’a pas échappé à ce phénomène, et la multiplication des projets et des initiatives est exponentielle depuis quelques années.

The tropical urbanism of coastal East Africa has a thousand-year-long history, making it a recognized example of sustainable urbanism. Although economically dependent on trade, the precolonial Islamic towns of the so-called Swahili coast did not feature markets or other public buildings dedicated to mercantile activities before the European colonial involvement. In this regard, Swahili urban tradition differed from other tropical Islamic cities, such as in Morocco, Mali, Egypt or the Middle East, where markets fulfilled the role of social and economic hubs and, in terms of movement, major transitory/meeting spaces in the trading towns. Yet, the Swahili urban tradition thrived for centuries as a well-connected cosmopolitan type of tropical urbanism. As research has suggested, the public role of spaces associated with trade might have been fulfilled by houses. Using approaches of space syntax and network analysis, this article studies the morphology of the houses considering whether it could have been the courtyards that simulated the role of markets thanks to their transitory spatial configuration. The results are discussed reflecting on other models of houses with courtyards, especially the modern Swahili house appearing later in the colonial era when markets began to be established, and Islamic houses known from elsewhere.

Sumario: I. LA SITUACIÓN DEL URBANISMO EN CANTABRIA, TRAS LA STC 61/1997, DE 20 DE MARZO.—II. EL PROCEDIMIENTO DE APROBACIÓN Y REFORMA DE LA LEY DE CANTABRIA 2/2001, DE 25 DE JUNIO, DE ORDENACIÓN TERRITORIAL Y RÉGIMEN URBANÍSTICO DEL SUELO DE CANTABRIA.—III. PRINCIPIOS INSPIRADORES DE LA LEY.—IV. LA PLANIFICACIÓN TERRITORIAL Y URBANÍSTICA.—4.1. Los instrumentos de planificación territorial.—4.2. El planeamiento urbanístico.—4.3. La clasificación del suelo.—4.4. La ejecución del planeamiento urbanístico.—V. INTERVENCIÓN ADMINISTRATIVA EN LA EDIFICACIÓN Y EN EL MERCADO DEL SUELO.—5.1. La intervención en la edificación y uso del suelo.—5.2. La intervención en el mercado del suelo.—VI. LA DISCIPLINA URBANÍSTICA Y LA ORGANIZACIÓN ADMINISTRATIVA.—6.1. La disciplina urbanística.—6.2. La organización administrativa.—VII. EL RÉGIMEN TRANSITORIO.

La nueva ley autonómica de Andalucía de ordenación del territorio y urbanismo - Ley 7/2021, de 1 diciembre, de impulso para la sostenibilidad del territorio de Andalucía, en adelante, LISTA- pretende incorporar un nuevo sistema de planeamiento urbanístico que sustituya al clásico sistema piramidal. El análisis centra su objeto en el impacto de la nueva ley urbanística en el planeamiento general vigente en el momento de su entrada en vigor, clarificando la fórmula de resolver los conflictos que pueden presentarse en el régimen transitorio por la concurrencia de dos efectos: el de la aplicación inmediata de la nueva regulación y el de la conservación de la ejecutividad del planeamiento vigente. Igualmente, se exponen las posibilidades de desarrollar de forma inmediata instrumentos de ordenación detallada para implementar actuaciones de transformación urbanística que habilita la LISTA y su desarrollo reglamentario (Decreto 550/2022) en esta etapa inicial.

Mega-slums are dynamic laboratories for urban pattern making. Instead of surveying about stable urban symbols represented by formal orders and regular geometries, this study explores the semantic meaning of informal urbanism associated with chaos or randomness and often ignored by critique and conventions. Slums are forms of ‘instant urbanity’ that underscore alternative ways of self-organisation, which include bottom-up strategies, autonomous urban dynamics and spatial activation by remaking. Are slum patterns representing a lack of symbolism or, on contrary, rich, complex, and fluid urban idioms? Urban informality without planning offers immense opportunities to investigate resilient urban forms and languages as complex systems throughout self-ruled structures. Slums are not only the result of urban economic asymmetries and social marginalisation but the elementary construction of survival urbanism, a randomised, agile and transformative pattern system. Slum making is a form of subsistence urbanity that constructs transitory, elusive or spontaneous geometries. They differ in sizes, magnitudes and geometries regarding cultural, climatic and topographic conditions. Slums are unstable systems in continuous transformation. This essay questions the stigmatisation of informalised urban patterns as ‘other’ unclassified codes by analysing a selection of twenty mega-slums in the Americas, Africa and Asia regarding semantics, urban and geometrical meanings. Their urban tissues contain various symbols that activate the every-day production of spaces. They can be visible or invisible; passive or active; and formal or informal. A taxonomic tree of slums was developed to compare and map slum regions to describe similarities and differences among the selected case studies. From this analysis, a profound discourse appeared between informal settlements: tissue-patterns at macro level and cell-patterns in micro urbanisation. Does the macro pattern inform the micro, or vice versa?

L’agriculture urbaine (AU) a été incorporée au processus de fabrication de la ville. Dans le cas de certains écoquartiers, les promoteurs ont autorisé des associations, des startups et autres initiatives d’économie solidaire à occuper partiellement les lieux pendant la réalisation des travaux. Dans ce cadre, des initiatives éphémères d’AU sont fréquentes à Paris, donnant une nouvelle signification économique et d’usage des chantiers. Le présent article aborde ce thème, qui découle d’une étude réalisée entre 2018 et 2021 sur le Grand Paris, où l’AU s’est intégrée en tant que modèle d’aménagements paysagers comestibles, de potager pédagogique ou encore de ferme urbaine. Dans cet « urbanisme transitoire », la consommation de l’espace assure une utilisation continue du tissu urbain. Ces projets d’écoquartiers sont eux aussi sujets à des changements et des improvisations grâce à une grande diversité de pratiques et d’initiatives qui s’adaptent aux transformations spatiales, selon le rythme des travaux, et peuvent être intégrées de façon permanente aux futurs écoquartiers. En ce qui concerne les procédures méthodologiques, cette étude est qualitative, appuyée sur des travaux et des observations systématiques de terrain, la participation aux événements réalisés par les initiatives suivies, ainsi qu’une révision bibliographique incluant l’analyse documentaire des projets étudiés. Les résultats obtenus, quant à eux, indiquent que les occupations temporaires deviennent incubatrices de nouvelles initiatives d’AU et encouragent l’émergence d’associations et d’entreprises, en leur permettant un premier contact avec le public et un premier test quant aux services qu’elles se proposent de fournir. En complément, l’AU s’insère également dans un nouvel esprit d’urbanisme qui réserve sa place à différents types de pratiques agricoles en zones urbaines sur le long terme, réunissant différents acteurs tels les aménageurs, associations, startups, habitants et pouvoirs publics, caractérisant ainsi ce qu’on appellera un hybridisme des pratiques d’AU.

La première partie de ce mémoire de thèse montre l'intérêt de l'utilisation de nouveaux outils en hydrologie urbaine, à partir d'un historique de l'évolution des liens entre la ville et l'eau. Elle est suivie par une présentation synthétique des modèles hydrauliques simplifiés de simulation de crues. Les équations, leur contenu physique, les conditions limites, les méthodes de résolution et les méthodes de calage des paramètres sont analysées de manière détaillée. Le mémoire présente ensuite une série de résultats de simulations sur des cas hypothétiques choisis pour couvrir la plupart des conditions de l'assainissement. Les différentes méthodes de calage des paramètres sont testées ainsi que le fonctionnement numérique des modèles. Le mémoire met en évidence des domaines de validité (numériques et hydrauliques) en fonction de nombres adimensionnels et en référence aux résultats d'un modèle intégrant les équations complètes de Saint-Venant. La possibilité de modéliser les influences aval est testée avec un modèle de crue diffusante auquel est intégré un calcul de ligne d'eau. Une étude des conditions d'utilisation des modèles sur le terrain termine le mémoire qui peut être destiné à tous les services techniques des collectivités locales.

Les espaces délaissés urbains (EDU) (friches, vacants, délaissés...), historiquement sources de réappropriation citoyenne depuis la fin du XXe siècle, pourraient permettre d'interroger la fabrique de la ville actuelle autour d'enjeux de transition. Dans un contexte institutionnel davantage tourné vers les EDU de grande envergure, cette recherche à l’interface entre l'économie comportementale, les sustainability transitions et le champ de l'aménagement, repose sur le postulat suivant : l’intégration de parties prenantes citoyennes dans les décisions d’aménagement se montrerait bénéfique pour activer le vaste potentiel des EDU de faible envergure, en révélant, au-delà de la seule valeur marchande, certaines formes de valeur parfois propres au public comme des valeurs de lien social et de reconnexion à la nature. Dès lors il est nécessaire de révéler les systèmes d'acteurs et de gouvernance impliqués dans la mobilisation des EDU en tant que ressource, et notamment les jeux de valeurs qui leur sont propres et motivent la réalisation des comportements de transformation et de gestion des EDU. Ces valeurs, porteuses d’innovation sociale, se diffusent progressivement dans la société et se renforcent au travers de réseaux amorçant des transformations à une échelle plus large. Ce processus interroge alors le statut des EDU dans les stratégies des villes, comme potentiel d’expérimentation et d’adaptation d’un modèle urbain résilient. Cette thèse s’appuie sur une étude de cas multi-sites, combinant diagnostics territoriaux (approche spatiale, historique, socio-démographique, paysagère et environnementale, du projet de développement) et entretiens semi-directifs (d’habitants, d’acteurs de l’intermédiation, d’acteurs de l’aménagement). Elle porte sur deux expérimentations de transition urbaine sur des espaces délaissés, l’une à Nantes dans le cadre du dispositif des "15 lieux à réinventer", appel à la créativité des citoyens nantais pour s’approprier le "petit" patrimoine de leur ville et l’autre à Montréal dans le cadre du projet "Nos Milieux de Vie !", proposition post-développementaliste qui favorise l’expérimentation de formes alternatives de vivre ensemble
Urban leftover spaces, which have historically been a source of citizen reappropriation since the end of the 20th century, could be a way of examining how cities are made today in a context of sustainability transition. Against an institutional context that is focused more on large- scale brownfields, this research, at the interface between behavioural economics, sustainability transitions and the field of planning, is based on the following premise: the inclusion of citizen stakeholders in planning decisions could prove beneficial in unlocking the vast potential of small-scale urban leftovers, by revealing, over and above market value alone, certain forms of values sometimes specific to the public, such as the values of social inclusion and connection with nature. It is therefore necessary to reveal the systems of actors and governance involved in the mobilisation of urban leftovers as a resource, and in particular the sets of values that are specific to them and motivate them to engage in behaviours of transformation and management of urban leftovers. These values, bearing hallmarks of social innovation, are gradually being spread throughout society and strengthened through networks that lead to transformations on a wider scale. This process raises questions about the status of urban leftovers in city strategies, in terms of their experimentation and adaptation potential for a resilient urban model. This PhD thesis is based on a multi-site case study, combining territorial diagnoses (spatial, historical, socio-demographic, landscape and environmental approach to the project) and semi-structured interviews (with citizens, intermediation actors and city planning stakeholders). It focuses on two experiments in urban transition in urban leftovers, one in Nantes as part of the ‘15 lieux à réinventer’ programme, which calls on the creativity of Nantes residents to take ownership of their city's ‘small’ property, and the other in Montreal as part of the ‘Nos Milieux de Vie !’ project, a post-development proposal that encourages experimentation with alternative ways of living together

AbstractFaced with the COVID-19 pandemic, the City of Montreal and its boroughs quickly deployed temporary facilities aimed at sharing public space and promoting active mobility (cycling and walking). This so-called strategy of “temporary urbanism” is common to North American cities from the spring of 2020. Several inventories of such measures demonstrate this. However, few of these databases open up the black box of the decision-making processes and levers that the actors have implemented to deploy this urbanism. Thus, the chapter is devoted to these processes, explaining the Montreal case in detail. It reveals the main characteristics of Montreal’s public action. As such, it highlights the local particularities of it, considered at the same time as agile, a source of numerous conflicts but also very adaptative. To conclude, we emphasize on two dimensions. First, the pandemic demonstrates that Montreal public actors had resources to respond to the crisis, rooted in action routines but also in a capacity for innovation. Secondly, that this incremental dimension of temporary urbanism is now considered by public actors as an opportunity to implement sustainable changes, in the longer term, through the deployment of a “transitory urbanism”.

In Brazil, the desire of home ownership can be associated with the idea of securing family assets in face of adversity and being able to secure a place in the city and avoid evictions. The “dream of home ownership” is opposed to rental housing, historically associated with a transitory condition of legal instability and insecurity that must be overcome. Recently, new projects are being increasingly dedicated to produce rental housing units. The new developments are, from the launching point, associated with digital real estate intermediation platforms and begin to praise the freedom of rent, presenting “uncomplicated” and “unbureaucratic” alternatives to access housing. This process is also promoting the dissolution of the boundaries between housing and accommodation as we know. This work aims to present some new rental housing developments in the central area of Recife, a capital in Northeast Brasil. Keywords: real state, downtown, housing development, rental housing No Brasil, o anseio pela propriedade do imóvel residencial está associoado à segurança da posse e do patrimônio familiar frente às adversidades e à garantia de permanência no território. O sonho da “casa própria” se contrapões à moradia de aluguel, historicamente associada a uma condição de instabilidade jurídica, provisória, que deve ser superada. Recentemente, contudo, tem sido possível verificar processos de reformulação de estratégias de mercado, com a intensificação da produção de empreendimentos com unidades destinadas ao aluguel. Os novos empreendimentos se associam a plataformas digitais de intermediação imobiliária e passam a enaltecer a liberdade do aluguel, apresentando alternativas “descomplicadas” e “desburocratizadas” de acesso à moradia que dissolvem as antigas fronteiras entre moradia e hospedagem. O presente trabalho tem como objetivo apresentar alguns empreendimentos que caracterizam essa nova oferta de unidades residenciais de aluguel na área central do Recife, que pode ser definida como uma fronteira de valorização imobiliária. Palavras-chave: área central, mercado imobiliário, empreendimentos, aluguel