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Artigos de revistas sobre o tema "Téléspectateurs issus des minorités"

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Bamba, Moustapha, e Richard Morin. "Organismes communautaires en employabilité et nouveaux immigrants à Montréal : quel est l’apport des services offerts ?" Diversité urbaine 14, n.º 1 (16 de dezembro de 2014): 49–71. http://dx.doi.org/10.7202/1027814ar.

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Cet article traite de l’impact des services offerts aux nouveaux immigrants issus des minorités visibles par les organismes communautaires (OC) qui interviennent dans le domaine de l’employabilité. Nous passons d’abord en revue les principales difficultés que rencontrent généralement les nouveaux immigrants issus des minorités visibles dans leur processus d’insertion sur le marché du travail. Nous présentons ensuite quelques éléments de réflexion sur la contribution des organismes communautaires en employabilité à l’insertion des immigrants dans leur société d’accueil. Nous mettons enfin en lumière les effets des services de ce type d’OC sur l’intégration des nouveaux immigrants issus des minorités visibles à Montréal. Nous montrons que les OC facilitent l’intégration de ces nouveaux immigrants non seulement sur le marché du travail, mais aussi dans des réseaux sociaux et que l’apport des services des OC n’est pas significativement différent selon le sexe de l’usager.
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Bériault, Manuelle, Catherine Laurier2 e Jean-Pierre Guay. "L’adhésion à la culture de gang". Criminologie 50, n.º 1 (9 de maio de 2017): 287–310. http://dx.doi.org/10.7202/1039805ar.

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La présence accrue de jeunes faisant partie de groupes ethnoculturels minoritaires dans les institutions pour jeunes contrevenants au Québec est une problématique complexe et préoccupante. Cette étude explore le rôle de l’identité ethnique et du fait de faire partie d’un groupe de minorités racisées dans l’association autorévélée à un gang de rue et dans l’adhésion à la culture de gang. Les participants (n = 69 ; âge 14-20 ans) ont été recrutés dans des centres de réadaptation de la région montréalaise. Il ressort des résultats que le fait de se reconnaître membre d’un gang de rue ne diffère pas entre les jeunes issus des minorités racisées et ceux qui n’en sont pas issus. Les analyses de régressions multiples effectuées révèlent que plus un jeune contrevenant rapporte un niveau d’exploration de l’identité ethnique élevé, plus il adhère aux dimensions signes et symboles et règles et rituels de l’adhésion à la culture de gang, et ce, peu importe son âge ou qu’il fasse partie d’un groupe de minorités racisées. Cette étude fait ressortir l’importance de s’intéresser aux questions identitaires lors d’interventions auprès de jeunes contrevenants, et ce, peu importe leurs origines.
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3

Rousselle, Serge. "La justification des droits des peuples autochtones et des droits éducationnels des minorités de langue officielle aux termes de la Loi constitutionnelle de 1982". Études canadiennes / Canadian Studies 96 (2024): 131–49. http://dx.doi.org/10.4000/123ij.

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Cet article examine la justification des droits scolaires des minorités de langue officielle et des droits ancestraux et issus de traités des peuples autochtones garantis par la Loi constitutionnelle de 1982. À la lumière des décisions pertinentes de la Cour suprême du Canada, l’analyse fait apparaître une justification fondée à la fois sur des arguments réparateur, culturel et égalitaire.
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4

Deiss-Helbig, Elisa. "Les modes de sélection des candidats affectent-ils la représentation parlementaire des minorités d’origine étrangère ? Une analyse des élections législatives allemandes de 2013". Articles 36, n.º 2 (4 de julho de 2017): 63–90. http://dx.doi.org/10.7202/1040413ar.

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À la suite des différentes vagues d’immigration des dernières décennies, l’Allemagne, comme la plupart des sociétés contemporaines, est fortement caractérisée par sa diversité ethnique. Pourtant, on ne trouve que très rarement des députés issus de l’immigration au sein du Bundestag. Cet article analyse un aspect de plus en plus évident au vu de la littérature scientifique, mais qui reste peu traité pour l’instant : la relation entre les différents modes de sélection des candidats et la représentation parlementaire des minorités d’origine étrangère. L’analyse empirique de l’impact des procédures d’investiture des partis politiques allemands sur la diversité ethnique des candidats parlementaires est réalisée à partir des statuts des différents partis ainsi que des procès-verbaux des congrès d’investiture des partis. Les résultats de notre analyse exploratoire indiquent tout d’abord qu’en raison des prescriptions légales, les modes de sélection des différents partis politiques allemands présentent une grande homogénéité. Pourtant, nous pouvons également montrer qu’il existe des divergences inter-partisanes (entre, d’un côté, les deux grands partis et, de l’autre, les trois petits) ainsi qu’intra-partisanes (entre les différents Länder allemands). En ce qui concerne la sélection des candidats d’origine étrangère, le positionnement idéologique du parti semble jouer un grand rôle : ce sont avant tout les partis de gauche qui sélectionnent les candidats issus des minorités ethniques. Néanmoins, au-delà de cet impact du positionnement idéologique des partis, nous pouvons également établir qu’au sein du groupe des partis de gauche, des modes de sélection plus ouverts semblent pouvoir contribuer à une plus grande accessibilité aux listes par des aspirants-candidats issus de l’immigration.
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Jaccoud, Mylène. "Les frontières « ethniques » au sein de la police". Criminologie 36, n.º 2 (5 de abril de 2004): 69–87. http://dx.doi.org/10.7202/007867ar.

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Résumé Les « programmes d’accès à l’égalité » ont été mis en place dans les services de police au Canada en vue de favoriser l’insertion de groupes définis dans les catégories officielles comme appartenant, entre autres, à des groupes « ethnoculturels » et des « minorités visibles ». Dans quelle mesure ces programmes facilitent-ils l’insertion ? Quel est l’impact de ces programmes sur les rapports entre policiers issus du groupe majoritaire et policiers issus des groupes ciblés par ces programmes ? Ces programmes ont-ils pour effet de déconstruire, de recomposer ou de renforcer les frontières ethniques ? L’impact de la présence de groupes minoritaires ou minorisés dans les services de police est analysé à partir des récits d’expérience de 47 policiers et policières oeuvrant au sein du Service de police de la Ville de Montréal.
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Schicharin, Luc. "Du Drag au Post-Drag: la performance travestie à l’épreuve de l’ethnicité et de la classe". Revista Brasileira de Estudos da Presença 7, n.º 2 (agosto de 2017): 225–48. http://dx.doi.org/10.1590/2237-266066351.

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Résumé: L’objectif de cet article est d’examiner les limites du discours et des stratégies esthétiques du drag king, inspirées par la théorie butlérienne de Trouble dans le genre. Nous mettons l’accent sur le risque potentiel - mais réellement problématique - de la stigmatisation des hommes issus des minorités ethniques et des populations pauvres au sein de plusieurs actions drag kings. Enfin nous qualifions de post-drag les performances qui abordent les intersectionnalités du genre, de la sexualité, de la race et de la classe sans reproduire les stéréotypes de la suprématie hétérosexuelle blanche.
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Alexandre-Collier, Agnès. "Les députés conservateurs issus des minorités ethniques : du dilemme identitaire à l’uniformité idéologique". Observatoire de la société britannique, n.º 30 (31 de dezembro de 2023): 73–92. http://dx.doi.org/10.4000/osb.6052.

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Kanouté, Fasal. "Prendre en compte la diversité à l’école en se rappelant sa complexité comme institution". Alterstice 6, n.º 1 (5 de dezembro de 2016): 9–12. http://dx.doi.org/10.7202/1038274ar.

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La diversité en lien avec la pluriethnicité est l’objet de réflexions et de recherches sous différentes perspectives et à divers niveaux de fonctionnement de nos sociétés. La perspective interculturelle est souvent envisagée comme une réponse pour décrypter les enjeux des dynamiques d’acculturation. Elle permettrait aussi d’atténuer les effets du décalage entre les pratiques des milieux scolaires et les réalités socioculturelles d’élèves immigrants ou issus de minorités ethnoculturelles. L’objectif de ce numéro thématique est de s’inscrire dans la continuité des travaux dans ce domaine en actualisant la réflexion et en ayant l’ambition de l’ancrer dans les différentes déclinaisons institutionnelles de l’école.
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L’Helgoualch, Véronique. "Des services aux jeunes pour grandir dans une société interculturelle". Documentation et bibliothèques 57, n.º 2 (25 de fevereiro de 2015): 69–79. http://dx.doi.org/10.7202/1028872ar.

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La mixité ethnoculturelle grandissante des sociétés convainc la bibliothèque publique d’agir pour une société interculturelle, où les jeunes de tous horizons peuvent grandir dans une égale dignité. Soucieuse de servir ceux qui sont issus de l’immigration ou des minorités visibles, la bibliothèque favorise l’intégration en soutenant la scolarité, l’insertion professionnelle et l’alphabétisation familiale. En réponse à leur besoin de repères, elle présente la société d’accueil et facilite l’apprentissage de la diversité tout en participant à la transmission d’un héritage culturel. Enfin, pour lutter contre le racisme et renforcer le lien social, elle crée le dialogue, suscite la réflexion et la participation citoyenne.
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Lavoie, Kévin, e Isabel Côté. "L’expérience des parents d’un enfant d’orientation homosexuelle : savoirs issus des recherches et perspectives d’intervention". Service social 60, n.º 1 (22 de maio de 2014): 15–33. http://dx.doi.org/10.7202/1025131ar.

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Au cours des trente dernières années, plusieurs chercheurs et intervenants sociaux se sont intéressés à l’expérience des jeunes de minorités sexuelles, particulièrement en ce qui concerne le dévoilement de leur orientation sexuelle et ses répercussions sur le plan de la santé physique et mentale. Or, peu d’études ont exploré le point de vue des parents d’un enfant d’orientation homosexuelle. L’objectif principal de cet article est de faire l’état des connaissances à propos de l’expérience singulière de ces parents, au regard de la diversité de leurs réactions à l’annonce de l’homosexualité de leur enfant et l’émergence de leur nouvelle identité parentale et conjugale. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’acquérir une compréhension et une analyse critique de ce phénomène, en plus de documenter les pratiques d’intervention psychosociale et communautaire développées à l’intention des parents.
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McAndrew, Marie, Denise Helly e Caroline Tessier. "Pour un débat éclairé sur la politique canadienne du multiculturalisme : une analyse de la nature des organismes et des projets subventionnés (1983-2002)". Articles 24, n.º 1 (17 de outubro de 2005): 49–71. http://dx.doi.org/10.7202/011495ar.

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Résumé Cet article vise à éclairer les débats relatifs à la Politique canadienne du multiculturalisme par une analyse de l’évolution de l’attribution des subventions du programme du multiculturalisme, selon la nature des organismes et des projets sélectionnés pour la période 1983-2002. Les résultats montrent que, dans un contexte de réduction radicale des sommes attribuées pendant cette période, les organismes multiethniques, notamment ceux issus des minorités visibles, se sont imposés comme les principaux bénéficiaires. Par ailleurs, dans la foulée des changements d’orientation de la politique, les initiatives visant la compréhension interculturelle, l’adaptation institutionnelle et la sensibilisation du public au racisme dominent clairement les objectifs plus traditionnels de maintien des langues et des cultures d’origine, ou de soutien aux besoins spécifiques des communautés.
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Girardot, Maguelone. "Migrants et réfugiés". Études Juillet-Août, n.º 7 (21 de junho de 2018): 7–16. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4251.0007.

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Maguelone Girardot, 26 ans, dirige Radio Al-Salam à Erbil (Kurdistan irakien), une radio associative émettant en kurde et en arabe, seul média indépendant, dont les journalistes sont issus de différentes communautés ethniques et religieuses d’Irak et de Syrie. Les programmes de cette radio promeuvent un message de résilience et de dialogue intercommunautaire, avec une attention particulière pour les minorités et les exilés. Auparavant, Maguelone a travaillé auprès des migrants comme volontaire à Paris, à Calais et en Bulgarie, puis auprès de réfugiés syriens au Liban et au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), au Maroc. Elle nous raconte les trajectoires complexes de quelques-uns de ces migrants et réfugiés qu’elle a rencontrés à Paris, au Maroc, au Liban et en Irak.
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Igartua, Karine J., e Richard Montoro. "Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptée". Santé mentale au Québec 40, n.º 3 (29 de janeiro de 2016): 19–35. http://dx.doi.org/10.7202/1034909ar.

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Depuis la dépathologisation de l’homosexualité par les sociétés savantes en santé mentale, la formation des psychothérapeutes sur les minorités sexuelles comporte des lacunes. On préconise souvent de traiter les patients issus de ces minorités comme tous les autres. Or, le développement identitaire de ces personnes comporte des particularités qu’il est nécessaire de connaître pour adapter les évaluations et les interventions psychothérapeutiques comme il se doit. Le présent article propose un cadre théorique, des outils d’évaluation et des pistes thérapeutiques pour accompagner une personne issue d’une minorité sexuelle qui consulte un professionnel en santé mentale.Les concepts de non-binarité de genre, de construction sociale des rôles de genre, les dimensions distinctes de l’orientation sexuelle (attirance émotive, attirance physique, comportement et identité sexuelle), l’indépendance des attirances envers un sexe et envers l’autre, l’impact et les manifestations de l’homophobie ainsi que le processus identitaire sont décrits dans le présent article. Une attitude d’ouverture quant à la diaspora sexuelle est prônée afin d’accueillir le patient et de lui permettre une exploration ouverte dans un cadre thérapeutique sécurisant et sans danger.Les différentes facettes à explorer lors de l’évaluation de la sexualité sont énumérées. Des pistes de traitement psychoéducatif, cognitif et psychodynamique sont proposées, entre autres : déconstruire les mythes pour réduire l’homophobie ou la transphobie, panser les blessures narcissiques et relationnelles dues à l’homophobie, analyser le pour et le contre d’un mode de vie authentique, avec ou sans « sortie du placard » ou coming out.L’apport des interventions familiales et des thérapies de groupe est aussi exposé.
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Tichit, Laurence. "Gangs juvéniles et construits ethniques dans le contexte américain". Criminologie 36, n.º 2 (5 de abril de 2004): 57–68. http://dx.doi.org/10.7202/007866ar.

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Résumé En nous appuyant sur une revue de la littérature criminologique essentiellement américaine à propos des gangs de rue, nous interrogerons la construction ethnicisante, voire racialiste des conduites délinquantes collectives des jeunes issus des minorités, en prenant l’exemple des gangs afro-américains. Ceci en ramenant cette construction à deux lignes d’analyse dont la première est celle du contexte historico-national de production de l’objet « gangs de rue » et de l’ethnicité qui y est associée, avec les notions de « relations raciales » et d’« interethnicité ». La seconde est celle de l’agir ethnique, s’observant sur les deux faces interne et externe de la communalisation. C’est la construction ethnique de l’individu dans le rapport qu’il entretient avec sa communauté idéelle d’appartenance, sa culture et son histoire, et simultanément, le rapport qu’il entretient avec les autres, dans un double mouvement de désignation et d’autodésignation, traçant une frontière labile, parfois statique, entre les « eux » et les « nous ».
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Mabilon-Bonfils, Beatrice. "L’islam des manuels scolaires français: Comment l’école diffuse des stéréotypes". Social Cohesion and Development 13, n.º 1 (18 de março de 2019): 59. http://dx.doi.org/10.12681/scad.19888.

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Le projet de l’école publique française depuis sa création, n’a jamais été la simple transmission de connaissances disciplinaires. La nation française a modelé l’école à son image et l’école a eu pour finalité principale de fabriquer du Commun grâce à ses enseignements. Aujourd’hui, la France est devenue multi-cultuelle et l’école scolarise des publics nombreux issus des migrations successives. Construite pour réduire l’Autre au Même, l’école française altérise aujourd’hui. Ces questions émergent dans une société multiconfessionnelle où la présence des minorités ne peut plus être pensée comme conjoncturelle. Nous faisons l’hypothèse que l’altérisation par l’école laïque et dans l’école laïque passe (aussi) par des contenus d’enseignement. Quelle est l’image de soi et quelle est l’image de l’Autre que construisent les manuels? Et, spécifiquement, quelles sont les représentations de l’islam que l’école produit par les manuels scolaires? Notre article est fondé sur une analyse empirique d’un corpus de manuels significatifs.
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Nyambek Kanga-Mebenga Nnana, Francine. "Socialisations concurrentes et appropriation des héritages historiques par les collégiens français minoritaires et majoritaires". Alterstice 6, n.º 1 (5 de dezembro de 2016): 133–46. http://dx.doi.org/10.7202/1038285ar.

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Considérant l’histoire scolaire comme un lieu de confrontation de discours et savoirs issus d’espaces de socialisation en concurrence (l’école, la famille, les médias), nous nous intéressons au travail d’éducation à la citoyenneté et aux défis que lui posent ces socialisations plurielles. Dans un contexte d’importante médiatisation des débats sur la reconnaissance des mémoires de minorités en France et de leur entrée dans les programmes scolaires du collège en 2008, comment les élèves s’approprient-ils les « questions socialement vives » de l’immigration, la colonisation, et la décolonisation ? En outre, comment s’effectue dans ce contexte l’apprentissage de la citoyenneté et du principe politique qui la fonde dans la tradition scolaire républicaine ? À partir de l’analyse de contenu d’un corpus composé d’une centaine d’entretiens semi-directifs menés entre 2007 et 2010 auprès de collégiens de 3e(fin du premier cycle du secondaire et de la scolarisation obligatoire), nous analysons et mettons en évidence des interprétations contrastées de ces héritages par les élèves majoritaires et les élèves minoritaires, respectivement alimentées par les catégories du débat public et les récits familiaux. Nous montrons, à la suite des travaux relevant de la sociologie des programmes scolaires, que l’apprentissage de la citoyenneté à la lumière de ces héritages historiques résulte de la confrontation des élèves aux discours et savoirs issus des différents espaces auxquels ils prennent part. Mais il est surtout le produit de leur prise de position face à ces héritages historiques, selon leurs expériences sociales et le rôle qu’ils confèrent à ces histoires dans la construction d’une identité et une appartenance communes.
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Goyette, Mathieu, e Jorge Flores-Aranda. "Consommation de substances psychoactives et sexualité chez les jeunes : une vision globale de la sphère sexuelle". Drogues, santé et société 14, n.º 1 (8 de março de 2016): 171–95. http://dx.doi.org/10.7202/1035554ar.

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Si l’importance de considérer l’ensemble des sphères de vie des jeunes aux prises avec un problème de consommation fait consensus, la sexualité demeure encore aujourd’hui en retrait. Cet article dresse un portrait d’ensemble des connaissances entourant la sexualité chez les jeunes adultes aux prises avec un problème de consommation de substances psychoactives en vue d’effectuer des recommandations entourant l’offre de service, la prise en charge et la recherche. Une revue narrative de la documentation est réalisée entourant la consommation relativement aux thèmes des comportements sexuels à risque et des infections transmissibles sexuellement et par le sang, des troubles sexuels, de l’orientation sexuelle ainsi que des activités et de la satisfaction sexuelles. Les constats issus de la démarche proposée soulèvent la nécessité de considérer un ensemble de facteurs qui dépasse les activités sexuelles en soi afin de circonscrire la présence de comportements sexuels à risque associés à la consommation. Alors qu’il est probable que la consommation amène ces jeunes à éprouver des problèmes quant à leur fonctionnement sexuel, cette dimension fait rarement l’objet d’une évaluation ou d’interventions. Pour plusieurs, la consommation semble également être utilisée afin d’améliorer la satisfaction sexuelle et peut être fortement associée à la sexualité au point de représenter en soi un facteur de risque de rechute. Parmi les pratiques recommandées auprès des jeunes adultes issus de minorités sexuelles ayant un problème de consommation, il est suggéré d’adopter une vision multidimensionnelle de l’orientation sexuelle ainsi qu’un ensemble précis d’attitudes en lien à la sexualité. Différentes suggestions sont émises quant au déploiement d’une offre de service intégrant la sexualité à la réadaptation en dépendance, l’utilisation de balises à l’évaluation et à l’orientation ainsi que l’adoption d’une vision globale et positive de la sexualité. Les recherches se doivent dès lors d’intégrer les multiples dimensions de la sexualité et de considérer la relation complexe qu’elle peut avoir avec la consommation.
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Braën, André. "L’interprétation judiciaire des droits linguistiques au Canada et l’affaire Beaulac". Revue générale de droit 29, n.º 4 (11 de março de 2016): 379–409. http://dx.doi.org/10.7202/1035644ar.

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La langue a toujours été l’objet de controverse au Canada. Les textes constitutionnels et les lois tant fédérales que provinciales contiennent des dispositions linguistiques. Celles-ci ont trait au statut du français et de l’anglais et elles confèrent des droits aux deux minorités de langue officielle dans des domaines spécifiques. En interprétant ces dispositions, les tribunaux canadiens et plus particulièrement la Cour suprême du Canada ont appliqué une approche pour le moins ambivalente. Ils ont d’une part jugé que les droits linguistiques doivent être l’objet d’une interprétation libérale et généreuse et d’autre part, ils ont aussi jugé que, compte tenu du fait que ces droits sont issus d’un compromis politique et qu’ils doivent être distingués des autres garanties juridiques, une interprétation restrictive était de mise. L’affaire Beaulac est relative à la langue du procès criminel au Canada. La Cour suprême y a reformulé la position qu’il convient d’adopter en matière d’interprétation des droits linguistiques lesquels doivent, selon elle, être l’objet dans tous les cas d’une approche libérale. L’auteur rappelle dans un premier temps les éléments qui constituaient l’approche appliquée en la matière par les tribunaux et analyse par la suite la décision de la Cour suprême dans l’arrêt Beaulac pour en dégager la portée éventuelle.
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Tienda, Marta, Sigal Alon e Sunny X. Niu. "La discrimination positive et la loi texane « des dix pour cent »". Sociétés contemporaines 65, n.º 1 (15 de maio de 2007): 0. http://dx.doi.org/10.3917/soco.065.0019.

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Résumé Au Texas, la suppression des programmes de discrimination positive dans les établissements d'enseignement supérieur public consécutive à l'arrêt Hopwood de 1996 a conduit les autorités universitaires à rechercher des substituts susceptibles de produire un minimum de diversité ethnoraciale au sein de la population étudiante. L'un d'entre eux est le texte voté par l'assemblée législative de l'État en 1997, en vertu duquel les lycéens classés dans le dixième supérieur à l'échelle de leur établissement se voient garantir l'admission dans toutes les universités publiques texanes, quels que soient leurs scores aux tests en vigueur. Le dispositif était conçu pour accroître le nombre d'étudiants noirs et hispaniques, étant donné le degré de ségrégation scolaire des lycées en question. Cet article vise à déterminer si et dans quelle mesure cet objectif a été atteint, ainsi que celui parallèlement poursuivi consistant à accroître le nombre des lycées dont seraient issus les étudiants de l'Université du Texas à Austin et Texas A&M University. La conclusion est que, dans les deux cas les “programmes par pourcentage” (percentage plans) se révèlent moins efficaces que la discrimination positive, car ils ne peuvent influer qu'indirectement sur la décision initiale de présenter une candidature et ne tiennent pas compte des difficultés pouvant conduire les étudiants des minorités admis à néanmoins ne pas s'inscrire.
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Majit, Afaf. "identité à l’épreuve de l’exclusion sociale dans le roman beur". Voix Plurielles 18, n.º 2 (4 de dezembro de 2021): 188–99. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v18i2.3535.

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La vague de migration en France dans la seconde moitié du XXème siècle a conduit à la naissance de la littérature « beur ». Il s’agit d’une littérature écrite par des écrivains d'origine maghrébine et de nationalité française qui résident en France. Cette littérature occupe actuellement une place primordiale dans divers domaines de recherche, notamment en sociologie, en linguistique ou en philosophie et, naturellement, en littérature. Les écrits de ces auteurs franco-maghrébins se focalisent essentiellement sur la vie dans les bidonvilles, ou dans les H.L.M. (Habitation à loyer modéré) en périphéries des grandes villes françaises, ainsi que sur les problèmes sociaux des jeunes issus de l’immigration et sur leur manque de perspectives dans la vie. Les textes expriment leur déception, leur colère et leur rejet de toute stigmatisation, en établissant un parallélisme entre le passé colonial de la France et les réalités sociales des banlieues qui semblent être à l’origine une base d’une réflexion plus large sur l’identité et l’intégration des minorités au sein de la société française. Bien que ces écrivains soient en grande partie nés sur le sol français, ils demeurent encore fils d’émigrés ou français d’origine maghrébine. Ainsi, depuis que le roman beur est né, avons-nous affaire à une écriture qui raconte la fracture identitaire du beur et son devenir dans le pays d’accueil : La France.
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Bélanger, Nathalie, Mona Paré e Marie-Eve Gagné. "École, handicap et francophonie: comment pallier les inégalités au sein d’un groupe minoritaire?" Canadian Journal of Disability Studies 6, n.º 2 (28 de junho de 2017): 45. http://dx.doi.org/10.15353/cjds.v6i2.350.

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Le cas de certains groupes d’élèves, en l’occurrence ceux en situation de handicap sévère ou à grands besoins et issus des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM), apparaît préoccupant. Plusieurs droits qui interviennent dans ce cadre-ci sont rappelés : le droit linguistique des minorités, le droit à l’éducation des élèves en situation de handicap et le droit aux services de soins de santé dans les milieux scolaires. Les auteures privilégient un angle qui emprunte aux études sur les rapports de minorisation fondés sur divers attributs et aux approches de la complexité. D’abord, les cadres normatifs et les pratiques en matière d’offre et de planification de services en vigueur en Ontario, plus particulièrement à Ottawa, sont examinés puis comparés à d’autres que l’on trouve ailleurs au Canada et dans le monde, là où se trouvent des minorités nationales, linguistiques ou ethniques. Les résultats de l’analyse de la littérature sur le sujet montrent qu’une offre active permet d’atténuer les difficultés auxquelles les familles font face dans leur quête de services et de soins pour leurs enfants. Un autre thème récurrent dans la littérature concerne la participation des familles et des communautés aux soins et à l’éducation.The case of certain groups of students, in this case those with severe disabilities or with great needs, and coming from Francophone minority communities, appears worrisome. A multitude of overlapping and intersecting rights are explored in this context: minority language rights, the right to education of pupils with disabilities and the right to health care services in schools. The authors draw on a perspective borrowed from studies of minorization based on diverse attributes and approaches of complexity. First, the normative frameworks and practical implementation and planning of services offered in Ontario, particularly in Ottawa, are examined and then compared with others found elsewhere in Canada and around the world, where national, linguistic or ethnic minorities are present. The results of the literature review show that an active offer helps to alleviate the difficulties families face in their quest for services and care for their children. Another recurring theme in the literature concerns the involvement of families and communities in care and education.
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Saint-Jean, Gary, e Sarah Dufour. "ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE ET SERVICES DE PROTECTION DE LA JEUNESSE : POINTS DE VUE ET EXPÉRIENCES DE JEUNES ISSUS DE MINORITÉS ETHNOCULTURELLES ET DE LEURS INTERVENANTS". Canadian Social Work Review 37, n.º 1 (2020): 81. http://dx.doi.org/10.7202/1069983ar.

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Nguenama, Noelle Laura. "Une étude d’équivalence linguistico-culturelle préalable au développement d’un test d’aphasie pour la population épileptique adulte du Cameroun francophone". SHS Web of Conferences 191 (2024): 10009. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202419110009.

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Les tests d’aphasie, qu’ils soient francophones ou anglophones, sont inadaptés aux réalités des pays africains subsahariens, car la recherche fondamentale sur l’aphasie en général et sur l’aphasie épileptique en particulier y est rare. Cette étude vise à adapter certaines épreuves et stimuli provenant de tests francophones européens standardisés : Batterie Rapide de Dénomination (Croisile, 2007), Batterie d’Évaluation Cognitive du Langage (Macoir et al. 2015) et test de Dépistage des Troubles du Langage chez la personne Adulte et âgée (Macoir et al. 2017), aux réalités linguistico-culturelles du Cameroun francophone. Elle propose également une méthode d’adaptation et de vérification linguistique et culturelle (équivalence linguistico-culturelle des stimuli des tests existants) préalable au développement d’un test d’aphasie. Un échantillon de 100 participants adultes sains (50 femmes) issus de différentes minorités ethniques du Cameroun partageant le français comme première langue officielle a été recruté. Leur tranche d’âge (femmes : 21-54 ans et hommes : 21-57 ans) et leur niveau d’éducation (femmes : 5-17 ans et hommes : 9-20 ans) étaient diversifiés. Les tâches des tests sélectionnés évaluent l’accès lexical en production orale, le système sémantique, la compréhension syntaxique, la production orale et les fonctions exécutives, la production orale et la mémoire phonologique à court terme et la production orale du discours. Sur les 60 stimuli sélectionnés pour l’adaptation dans cette étude, 27 ont été adaptés et vérifiés, soit 45 % du pourcentage global. En conclusion, mener une étude d’équivalence linguistico-culturelle préalable au développement d’un test d’aphasie est un objectif méthodologique important pour obtenir des données linguistiques fiables pour le développement d’un test d’aphasie pour une population donnée.
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Lasker, Jordan, e Jon McNaughtan. "Similarities and Differences in the Structure and Interpretation of Empowerment and Job Satisfaction between Minority and Majority Faculty Members". International Journal of Education Policy and Leadership 18, n.º 2 (20 de setembro de 2022). http://dx.doi.org/10.22230/ijepl.2022v18n2a1249.

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Faculty empowerment is a more important topic today than ever before, as faculty roles have become increasingly complex. Moreover, an increase in minority faculty has presented universities with the need to understand the complex interactions between demographics and empowerment to better promote employees’ well-being. Past research has found that racial majority and minority faculty perceive their experiences as faculty differently. In this study, we used an empowerment framework and structural equation modeling to investigate similarities and differences in workplace empowerment for a sample of 720 racial majority and minority faculty members. Empowerment was largely similar for majority and minority faculty members, but the construct of self-determination had different meanings for minority faculty members, and it was more strongly related to trust in their institutions and the personal consequences of their work. Moreover, minority faculty members’ beliefs about their capabilities, the specialness of their work, and their ability to make decisions about their work were more important for efficacy, meaning, and self-determination than they were for majority faculty members. Résumé De nos jours, l’autonomisation du corps professoral est un sujet plus important que jamais, dans un contexte où les rôles qu’il est appelé à jouer deviennent de plus en plus complexes. D’autre part, vu le nombre croissant d’enseignants issus de minorités, l’université a besoin de mieux comprendre les rapports complexes entre démographie et autonomisation afin de mieux assurer le bien-être de ses employés. Certaines études ont déjà observé que les majorités perçoivent leur vécu en milieu universitaire de manière différente que les minorités visibles. Dans l’étude actuelle, nous utilisons un cadre d’autonomisation et la modélisation d’équations structurelles afin d’enquêter sur les ressemblances et différences relatives à l’autonomisation au travail dans un échantillon de 720 universitaires de majorités et de minorités visibles. En gros, le niveau d’autonomisation est semblable pour les universitaires majoritaires et minoritaires, mais l’autodétermination a un sens différent pour les minoritaires, celle-ci étant étroitement liée à la confiance qu’ils ont dans leurs institutions et aux conséquences personnelles de leur travail. En outre, comparée à celle des majoritaires, l’attitude des universitaires minoritaires envers leurs propres capacités, le caractère unique de leur travail et leur liberté de prendre des décisions sur leur travail a un plus grand effet sur leur efficacité, le sens qu’ils prêtent à leur travail et leur autodétermination. Keywords / Mots clés : academia, critical race theory, empowerment, faculty, structural equation modeling / milieu universitaire, théorie critique de la race, autonomisation, corps professoral, modélisation d’équations structurelles
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Xuereb, Sharon. "The experience of BAME students on a psychology undergraduate dissertation module". International Journal of E-Learning & Distance Education / Revue internationale du e-learning et la formation à distance 38, n.º 1 (8 de setembro de 2023). http://dx.doi.org/10.55667/10.55667/ijede.2023.v38.i1.1290.

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Abstract: In higher education in the United Kingdom (UK), students from ethnic minorities get lower grades than White students. This study focused on the experiences of Black, Asian, and Minority Ethnic (BAME) students completing an undergraduate psychology dissertation module. Self-determination theory (Ryan & Deci, 2000) and intersectionality (Crenshaw, 1989) underpinned this study. A reflexive thematic analysis (Braun & Clark, 2006) methodology was used. Eleven BAME students engaged in individual interviews about their lived experience when completing an undergraduate psychology dissertation module. Participants spoke about the following five themes: module content, tutor, project, other students, and ethnicity. Participants who wanted to research ethnicity-focused topics had tutors with insufficient understanding of the topic. When interacting with tutors and peers, participants stopped to consider whether their ethnicity would negatively impact how they were perceived. They reported challenges in understanding the material and engaging in academic discussions, and they spoke about inconsistency amongst tutors. Students discussed how locating the relevant information took up time, which was particularly worrying for students with work or family commitments. These findings indicate that universities should diversify their staff and student pool and ensure students have access to supportive and effective tutors. Students should be sufficiently prepared for the dissertation module, and assessment and marking guidance should be communicated clearly to both tutors and students. Furthermore, module materials should capture achievements of minority populations. Keywords: BAME students; awarding gap; undergraduate dissertation L'expériences des étudiants NAME qui terminent un module de dissertation de premier cycle en psychologie Sharon Xuereb Résumé : Dans l'enseignement supérieur au Royaume-Uni, les étudiants issus de minorités ethniques obtiennent des notes inférieures à celles des étudiants blancs. Cette étude se concentre sur les expériences des étudiants noirs, asiatiques et issus de minorités ethniques (NAME) qui suivent un module de mémoire de psychologie de premier cycle. La théorie de l'autodétermination (Ryan & Deci, 2000) et l'intersectionnalité (Crenshaw, 1989) ont été les fondements de cette étude. Une méthodologie d'analyse thématique et réflexive (Braun & Clark, 2006) a été utilisée. Onze étudiants NAME ont participé à des entretiens individuels sur leur expérience vécue lors de la réalisation d'un module de dissertation en psychologie. Les participants ont abordé les cinq thèmes suivants : le contenu du module, le tuteur, le projet, les autres étudiants et l'ethnicité. Les participants qui voulaient faire des recherches sur des sujets axés sur l'ethnicité ont eu des tuteurs qui ne comprenaient pas suffisamment le sujet. Lors des interactions avec les tuteurs et les pairs, les participants se sont arrêtés pour se demander si leur appartenance ethnique pouvait avoir un impact négatif sur la façon dont ils étaient perçus. Ils ont fait état de difficultés à comprendre la matière et à s'engager dans des discussions académiques, et ils ont parlé de l'incohérence des tuteurs. Les étudiants ont expliqué que la recherche des informations pertinentes leur prenait du temps, ce qui était particulièrement préoccupant pour les étudiants ayant des obligations professionnelles ou familiales. Ces résultats indiquent que les universités devraient diversifier leur personnel et leur vivier d'étudiants et veiller à ce que les étudiants aient accès à des tuteurs efficaces et compréhensifs. Les étudiants devraient être suffisamment préparés pour le module de mémoire, et les conseils en matière d'évaluation et de notation devraient être communiqués clairement aux tuteurs et aux étudiants. En outre, les supports des modules devraient faire état des accomplissements des populations minoritaires. Mots-clés : Étudiants NAME ; differences de valorisation ; mémoire de premier cycle
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Chivallon, Christine. "Diaspora". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.064.

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Définir la « diaspora » ne peut se faire sans signaler immédiatement que deux grands courants théoriques assignent à ce terme des acceptions assez différentes qui, si elles semblent se succéder, donnent lieu à des usages bien typés où se reconnaissent encore aujourd’hui les deux composantes majeures des ″diasporas studies″. Il existe ainsi un paradigme que l’on peut qualifier de ″classique″ qui cohabite de manière plus ou moins sereine avec un autre paradigme plutôt ″post-structuraliste″ lequel a largement dominé le champ consacré à l’objet ″diaspora″ depuis les années 1990. Pour entrer dans le domaine des études du fait diasporique, il nous faut ainsi partir d’une définition ″traditionnelle″ pour mieux comprendre la déconstruction dont la notion a fait l’objet. Dans cette perspective, le terme ″diaspora″ désigne les populations dispersées depuis une terre natale (homeland) qui ont conservé des liens durables entre les membres issus de cette dissémination, la longévité du sentiment d’appartenance collective se construisant en rapport avec la mémoire du territoire d’origine. L’étymologie du mot remonte à la Bible des Septante, traduction grecque des textes bibliques connus en hébreu et en araméen effectuée par des religieux juifs hellénophones. Le mot ″diaspora″ est formé à partir du verbe grec speiren (semer) et plus exactement du verbe composé diaspirein (disséminer). Selon les sources, il concerne soit l’exil de Babylone et la dispersion des Juifs après la destruction du second temple de Jérusalem (Bruneau 2004 : 8), soit la menace de dispersion comme châtiment divin envers les Juifs qui ne respecteraient pas la Loi de Dieu (Dufoix 2011 : 64). Historiquement, le nom ″diaspora″ appliqué à d’autres populations que le peuple juif s’accomplit dans une sphère judéo-chrétienne où Chrétiens, Grecs Orthodoxes, puis Protestants et Arméniens accèdent à cette dénomination selon le même schéma d’identification qui articulent les motifs de l’exil et de la persécution au sein d’un complexe mû par la religion. La dispersion volontaire au sein de diasporas dites ″marchandes″ s’affirme de son côté comme une sorte d’appendice de ce modèle religieux. La ″sortie″ d’une caractérisation par le religieux s’opère en même temps que la notion pénètre les milieux académiques. Les usages y sont d’abord sporadiques tout au long du XXème siècle, puis se resserrent autour d’une définition applicable à bien d’autres populations que celles du foyer biblique originel. Le premier des textes le plus remarquable est celui de John Armstrong (1976) qui pose le cas juif comme archétypal pour décliner à partir de lui une typologie où se distinguent des « diasporas mobilisées », plutôt « avantagées » à des « diasporas prolétaires » « appauvries » et « discriminées » au sein des « sociétés modernisées ». C’est avec l’ouvrage du politologue Gabriel Sheffer (1986) qu’est véritablement entamée la construction du champ des diasporas studies et que se trouve désignée une compétence migratoire particulière, à savoir celle de minorités qui dans les pays d’accueil, sont en mesure de ″préserver leur identité ethnique ou ethnico religieuse″ en lien avec ″un intérêt continu (...) dans les échanges avec leur terre d’origine″ (Sheffer 1986 : 9). Le modèle dit ″classique″ se consolide à partir de textes qui ont acquis le statut de références incontournables. Parmi eux figure l’article de William Safran (1991) publié dans le premier numéro de la revue phare fondée par Khachig Tölölyan en 1991 – Diaspora : A Journal of Transnational Studies – ainsi que l’ouvrage de Robin Cohen (1997). Ces deux écrits sont représentatifs de la perspective adoptée sur la base du modèle juif, même si c’est pour le ″transcender″ comme le dira Cohen (1997 : 21). La définition de critères sert à sélectionner parmi les populations migrantes celles qui correspondent à une formation diasporique. Plus ou moins nombreux, ces critères placent au premier plan la dispersion, le maintien durable d’une forte conscience communautaire, l’idéalisation de la patrie d’origine (Safran 1991 : 83-84 ; Cohen 1997 : 26). Sur cette base, des typologies sont proposées comme celle de Cohen (1997) où se côtoient des ″diasporas victimes″ issues de traumatismes (Africains, Arméniens), des ″diasporas de travail″ (Indiens), des ″diasporas impériales″ (Britanniques), des ″diasporas de commerce″ (Chinois, Libanais), enfin des diasporas dites ″culturelles″ (Antillais). Ces dernières, dont il faut noter qu’elles ne sont plus définies en rapport avec la cause de la dispersion, mais plutôt en lien avec la culture et l’identité, signalent en fait, comme nous le verrons plus loin, la nouvelle conception qui a émergé en adéquation avec les perspectives postmodernes. D’emblée, le concept de diaspora se présente comme transdisciplinaire. Politistes, historiens, sociologues, géographes anthropologues sont engagés dans les études des phénomènes diasporiques. On ne peut donc pas déceler une approche spécifiquement anthropologique tant les références sont facilement exportées d’une discipline à l’autre, et c’est sans doute ce qui fait la spécificité des diasporas studies. Le grand bouleversement du champ s’opère quand deux contributions majeures s’emparent de la notion et la font basculer dans un univers de significations réévaluées à l’aune de la posture anti-essentialiste. La diaspora classique, de par son insistance sur le caractère continu et quasi pérenne de la communauté par-delà la dispersion, véhicule les présupposés d’une nature sociale immuable. Avec les écrits de Stuart Hall (1990) et de Paul Gilroy (1993), la perspective est renversée. Plutôt que d’être réfutée, la diaspora devient au contraire emblématique d’une tout autre dispersion, celle qui concerne l’identité elle-même et touche aux fondements toujours incertains, contingents et labiles des façons d’être au monde. Le concept, de par sa charge sémantique évoquant la mobilité, la multi-territorialité, le voyage, l’exil, l’entre-deux, se trouve en concordance parfaite avec les exigences théoriques de la déconstruction post-structuraliste qui appelle la transgression des limites des grands récits. D’origine caribéenne, Hall et Gilroy élèvent au rang paradigmatique la diaspora noire issue de la traite transatlantique, cette formation culturelle leur paraissant être l’antithèse des cultures ethno-nationales transportées dans la dispersion par les anciennes diasporas. La Black Atlantic de Gilroy (1993 : 19) se définit ainsi ″à travers le désir de transcender à la fois les structures de la nation et les contraintes de l'ethnicité″. Avec Stuart Hall (1990 : 235), la notion d’hybridité est consubstantielle à la diaspora : ″L'expérience diasporique comme je l'entends est définie, non par essence ou par pureté, mais par la reconnaissance d'une nécessaire hétérogénéité et diversité, (…) par hybridité″. Autant chez Hall que chez Gilroy, ces modèles ne sont rendus intelligibles qu’au travers du rejet d’autres identités diasporiques, puisque ″la diaspora ne fait pas référence pour nous à ces tribus dispersées dont l'identité ne peut être confortée qu'en relation à une terre d’origine sacrée où elles veulent à tout prix retourner (…). Ceci est la vieille forme de ‘l’ethnicité’, impérialiste et hégémonique″ (Hall 1990 : 235). Cette contradiction théorique qui rend le postulat anti-essentialiste fortement dépendant de l’existence supposée réelle d’identités ″non-hybrides″ a donné lieu à des approches critiques (Anthias 1998 ; Chivallon 2002) sans pour autant miner les perspectives qu’elles ont ouvertes. En dissonance avec les premiers usages classiques du terme ″diaspora″ appliqué déjà anciennement au monde noir des Amériques (Chivallon 2004 : 149), elles ont permis de mettre au premier plan les multiples enseignements de l’expérience (post)esclavagiste des Amériques dans son rapport avec la modernité occidentale, bien au-delà des cercles spécialisés sur la diaspora noire. L’amplification des textes de Hall et Gilroy a été étonnamment rapide et a produit un véritable déferlement dont le texte de James Clifford (1994) s’est fait l’un des plus remarquables échos trouvant matière à alimenter sa perspective sur les travelling cultures auprès d’une diaspora devenue l’antithèse du modèle ″centré″ de Safran. La myriade des études diasporiques développées tout au long des années 1990 en est devenue insaisissable, amenant à parler de ″fétichisation″ du terme (Mitchell 1997) au sein d’un vaste ensemble discursif où se fabrique la coalition entre les épistémologies post-modernes, post-structuralistes, post-coloniales et l’objet providentiel de la ″diaspora″ pour les substantialiser. Cette ferveur académique s’est sans doute essoufflée au cours de la dernière décennie. Une fois l’engouement passé et qui aurait pu faire croire à l’abandon définitif de la perspective traditionnelle, les dichotomies demeurent. De ce point de vue, la conférence donnée par Khachig Tölölyan à l’Université d’Oxford en 2011, peut faire office de dernier bilan. Il y est question d’une cohabitation toujours effective entre les conceptions classiques et ″post″, non sans que son auteur évoque une opposition qui fait encore débat, préférant pour sa part réserver à la notion de ″diaspora″ les tonalités de la définition classique, et réclamant en définitive le mot ″dispersion″ pour englober (réconcilier ?) les binarités qui ont structuré le champ des diasporas studies. Dans tous les cas, à l’écart de la révolution conceptuelle à laquelle a pu faire penser la diaspora, la routinisation semble bel et bien aujourd’hui installée.
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Giordano, Christian. "Nation". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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