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Apala, Alain Gérard Ambroise, Amoin Marie Amélie Clarisse Komoin-Oka, Kouakou Rufin Assare, Gédéon Amian e Kouakou Eliezer N’goran. "Efficacité des anthelminthiques usuels contre les strongles digestifs chez les ovins au centre de la Côte d’ivoire". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 2 (11 de maio de 2020): 378–89. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.6.

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Resumo:
Les données recueillies lors des études menées par certains chercheurs ont donné des prévalences élevées à l’infestation des strongles dans certaines régions de la Côte d’Ivoire, laissant soupçonner une diminution de l’efficacité des anthelminthiques dans les élevages ovins. Nous avons supposé que les moyens de lutte contre les strongles deviennent moins efficaces. C’est donc pour confirmer cette baisse de l’efficacité des traitements anthelminthiques, en déterminer les causes et proposer des solutions pour enrayer ce phénomène que cette étude a été réalisée. Elle s’est déroulée dans 12 élevages répartis dans 8 localités du centre de la Cote d’Ivoire. Elle visait à évaluer par des tests in vivo de réduction de l’excrétion fécale des oeufs (FECRT), la sensibilité des strongles gastro intestinaux aux anthelminthiques usuels, afin de vérifier l’apparition de cas de résistance. La molécule la plus utilisée était l’Albendazole, suivie du Lévamisole, puis de l’Ivermectine. L’Ivermectine a été testée dans un seul élevage, le Lévamisole dans 4 élevages et l’Albendazole dans 10 élevages. Les analyses coprologiques ont permis l’identification d’oeufs de strongles, de Trichuris sp, de Strongyloides sp, de Moniezia sp et d’ookystes du genre Eimeria. Avec l’Ivermectine, le taux de réduction de l’excrétion fécale (FECR) des oeufs de strongles a été de 100% dans le seul élevage où il a été testé. Avec le Lévamisole, le FECR a été de 100% dans 2 élevages et il était compris entre 92 et 99% dans les 2 autres élevages. Avec l’Albendazole, le FECR a été de 100% dans 7 élevages ; il était compris entre 94 et 99% dans 2 élevages, et entre 70 et 96% dans un élevage. Des autopsies ont permis d’identifier les espèces de strongles ; il s’agissait d’Haemonchus sp, Trichostrongylus sp, Cooperia sp et Oesophagostomum sp. Les animaux autopsiés provenant des élevages où le FECR était inférieur à 100%, hébergeaient un nombre de vers plus important que les animaux des autres élevages. Ce travail a permis de démontrer que la résistance aux anthelminthiques ne s’est pas encore installée dans les élevages ovins au centre de la Côte d’Ivoire. Un tel travail doit être étendu à l’échelle national avec des tests in vitro, afin de mieux cerner l’état des lieux, et par la même occasion sensibiliser l’ensemble des éleveurs sur les différentes pratiques à adopter afin de retarder voire empêcher la mise en place de la résistance dans nos différentes fermes en Côte d’Ivoire. Mots clés : Efficacité, anthelminthiques, strongles digestifs, ovins, Côte d’Ivoire. English Title: Efficacy of common anthelmintics against digestive strongles in sheep in central of Côte d’IvoireThe data collected during the studies carried out by some researchers gave high prevalence to the infestation of strongles in certain regions of Côte d'Ivoire, suggesting a decrease in the efficacy of anthelmintics in sheep farming. We have assumed that the means of combating strongles become less effective. This study was therefore carried out to confirm this drop in the effectiveness of anthelmintic treatments, to determine the causes and to propose solutions to curb this phenomenon. It took place in 12 farms spread over 8 localities in the center of Côte d’Ivoire. It aimed to evaluate, by in vivo tests for the reduction of faecal excretion of eggs (FECRT), the sensitivity of gastrointestinal strongyles to the usual anthelmintics, in order to check the appearance of cases of resistance. The most used molecule was Albendazole, followed by Levamisole and then Ivermectin. Ivermectinwas tested in a single farm, Levamisole in 4 farms and Albendazole in 10 farms. Coprology analyzes identified eggs of strongyles, Trichuris sp, Strongyloides sp, Moniezia sp and Oookies of the genus Eimeria. With Ivermectin, the rate of fecal excretion reduction (FECR) of strongle eggs was 100% in the one farm where it was tested. With Levamisole, the FECR was 100% in 2 farms and it was between 92 and 99% in the 2 other farms. With Albendazole, the FECR was 100% in 7 farms; it was between 94 and 99% in 2 farms, and between 70 and 96% in a farm. Autopsies identified species of strongyles; these were Haemonchus sp, Trichostrongylus sp, Cooperia sp and Oesophagostomum sp. Autopsied animals from farms where the FECR was less than 100% harbored a larger number of worms than animals from other farms. This work has made it possible to demonstrate that resistance to anthelmintics has not yet taken hold in sheep farming in the center of Côte d'Ivoire. Such work must be extended to the national level with in vitro tests, in order to better understand the inventory, and at the same time make all the breeders aware of the different practices to adopt in order to delay or even prevent the resistance set up in our different farms in Ivory Coast.Keywords: Efficacy, anthelmintics, digestive strongles, sheep, Côte d'Ivoire.
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Bastien, O., D. Kerboeuf, F. Leimbacher, J. Gevrey, J. A. Nicolas, J. Hubert e O. Heinrich. "Recherche des causes d'échecs thérapeutiques de la lutte contre les strongyloses gastro-intestinales des ovins en Martinique". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (1 de maio de 1991): 117–21. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9226.

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L'inefficacité des anthelminthiques a été constatée dans certains élevages ovins de Martinique. Elle paraît due à des pratiques défectueuses des vermifugations et à une gestion inadéquate des pâtures ayant induit l'apparition d'une résistance des strongles aux dérivés du benzimidazole. Les conditions tropicales propices au développement des strongles, la rapidité des réinfestations, la fréquence excessive de traitements réalisés avec le même produit utilisé de façon prolongée, sont des facteurs susceptibles d'avoir favorisé la sélection de souches de strongles résistantes.
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Ankers, Philippe, Jakob Zinsstag e Kurt Pfister. "Quasi-absence de réinfestation par les strongles du bétail gambien en saison sèche". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, n.º 2 (1 de fevereiro de 1994): 201–5. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9110.

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Cinq taureaux Ndama âgés de 1,5 à 2 ans et 20 béliers Djallonké âgés de 6 à 18 mois, maintenus sur des pâturages naturellement infestés, ont été vermifugés en novembre (début de saison sèche) pour les bovins et en novembre, janvier, mars et mai pour les ovins divisés en 4 groupes. L'excrétion d'oeufs de strongles gastro-intestinaux a été déterminée hebdomadairement à partir du traitement. L'excrétion d'oeufs est restée pratiquement nulle pour tous les animaux à l'exception de la série d'ovins traités en mai et qui a recommencé à excréter les oeufs de strongles gastro-intestinaux un mois après la première pluie. Un examen parasitologique complet, après abattage en juin pour les bovins et dès la neuvième semaine après le traitement pour les ovins, a permis de confirmer l'absence de réinfestation, pathologiquement conséquente, par des strongles gastro-intestinaux du bétail gambien pendant la saison sèche. Ceci confirme l'importance stratégique de l'application d'un vermifuge actif contre les strongles immatures en tout début de saison sèche, et rend superflue toute vermifugation supplémentaire entre novembre et juin.
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Barré, Nicolas, I. Amouroux, Rosalie Aprelon e T. Samut. "Résistance des strongles gastro-intestinaux aux anthelminthiques dans les élevages caprins en Guadeloupe (Antilles françaises)". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 50, n.º 2 (1 de fevereiro de 1997): 105–10. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9579.

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Des tests de réduction du nombre d'œufs de strongles après traitement anthelminthique ont été réalisés sur 1 057 caprins appartenant à 19 élevages répartis dans diverses zones géographiques de Guadeloupe. Cinq anthelminthiques ont été administrés à une posologie 1,5 à 2 fois celle recommandée pour les ovins : fenbendazole, albendazole, fébantel, tétramisole et ivermectine. Dans tous les élevages, les parasites étaient résistants aux dérivés du noyau benzimidazole. Trois genres de strongles étaient concernés : Haemonchus, qui était dominant et le plus résistant, Trichostrongylus et Oesophagostomum. Le tétramisole et l'ivermectine se sont révélés dans l'ensemble très efficaces. Seul un élevage a été suspecté d'un début de résistance à l'ivermectine. Les conditions tropicales propices au développement des strongles, la rapidité des réinfestations, la fréquence excessive des traitements réalisés avec la même molécule utilisée de façon prolongée et les échanges d'animaux sont des facteurs susceptibles d'avoir favorisé la sélection de strongles résistants en Guadeloupe.
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Boulkaboul, A., e K. Moulaye. "Parasitisme interne du mouton de race Ouled Djellal en zone semi-aride d’Algérie". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 59, n.º 1-4 (1 de janeiro de 2006): 23. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9950.

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Une étude du parasitisme interne a été réalisée chez des ovins de race Ouled Djellal infestés naturellement dans une région semi-aride d’Algérie (Tiaret). Des coproscopies effectuées pendant l’année 2004 sur 423 ovins ont révélé un taux global d’infestation de 78,9 p. 100 et ont permis d’identifier des cestodes (Moniezia spp., Avitellina sp.), des coccidies (Eimeria spp.) et des nématodes dont des strongles respiratoires (Dictyocaulus sp., Muellerius sp., Protostrongylus sp.). Le parasitisme a été saisonnier pour tous les parasites. Les coccidies ont été plus présentes chez les jeunes (n = 164), avec une prévalence de 44,5 p. 100. Chez les brebis (n = 240), l’infestation par les strongles digestifs a été la plus élevée (70,4 p. 100), avec un pic en mars et en novembre. Les strongles suivants ont été identifiés : Trichuris ovis (5,8 p. 100), Marshallagia marshalli (28,3 p. 100) et Nematodirus spp. (27 p. 100). Les autres strongles, dont certains genres/espèces ont été identifiés par coproculture, ont eu une prévalence de 56,6 p. 100. M. marshalli et Nematodirus spp. ont eu une évolution remarquablement similaire, mais d’un niveau plus faible que celle des autres strongles. L’excrétion des oeufs de strongles par gramme de fèces (opg) a présenté deux pics dont le plus élevé (moyenne de 1 081 opg) s’est produit en novembre (période d’agnelage), en raison, probablement, du phénomène d’augmentation des opg lors du péripartum. Globalement, le parasitisme lié aux strongles a été modéré, malgré sa prédominance. La prévalence des opg individuels inférieurs à 500 a été de 74,1 p. 100, celle des opg supérieurs ou égaux à 1 000 n’a été que de 14 p. 100 et la moyenne mensuelle d’opg n’a dépassé ce seuil qu’en novembre. Outre les conditions climatiques, l’implication de certains facteurs, tels que la nature du couvert végétal de la région et la race ovine, mérite investigation. Pour la prophylaxie, deux traitements anthelminthiques au cours de l’année (printemps et automne) doivent être suffisants.
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Holland, W. G., T. Geurden, T. T. Do, P. Dorny e J. Vercruysse. "Infestation de strongles chez le cheval au Nord Viêt Nam". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 54, n.º 1 (1 de janeiro de 2001): 29. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9801.

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Cette étude, basée sur le comptage des oeufs de strongles dansles matières fécales et les coprocultures, a montré que lesinfestations causées par les strongles digestifs étaient unecontrainte importante à la santé du cheval adulte au NordViêt Nam. Les chevaux de bât des zones montagneuses ontexcrété en moyenne 2 053 oeufs par gramme de matièresfécales (opg), alors que l’opg moyen des chevaux de trait dudelta du fleuve Rouge a été de 732. Les Cyathostoma spp. ontété les plus abondantes dans les coprocultures, alors que lestaux de Strongylus spp. ont été inférieurs à 7 p. 100. Parmitous les chevaux, 63 p. 100 auraient pu bénéficier d’un traitementanthelminthique puisque leur nombre d’opg a été supérieurà 500. D’autres études sur l’épidémiologie des stronglesdevraient être menées avant que des recommandations puissentêtre faites pour la mise en place d’un programme de traitement.
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JACQUIET, Philippe, Francis BARILLET, Jacques BOUIX, Dominique FRANCOIS, Carole MORENO e Getachew TEREFE. "LA RÉSISTANCE GÉNÉTIQUE DES OVINS AUX STRONGLES GASTRO-INTESTINAUX". Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, n.º 1 (2009): 39. http://dx.doi.org/10.4267/2042/47974.

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Hounzangbe-Adote, M. Sylvie, F. E. Zinsou, K. J. Affognon, B. Koutinhouin, M. Adamou N'Diaye e K. Moutairou. "Efficacité antiparasitaire de la poudre de graines de papaye (Carica papaya) sur les strongles gastro-intestinaux des moutons Djallonké au sud du Bénin". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 54, n.º 3-4 (1 de março de 2001): 225. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9778.

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L’efficacité antiparasitaire des graines de papaye (Carica papaya) a été testée sur les strongles gastro-intestinaux. L’étude a porté sur 80 moutons répartis en cinq lots de 16 animaux (dix brebis et six agneaux) : un lot témoin, un lot témoin traité avec de l’albendazole à la dose de 5 mg/kg et trois lots ayant reçu de la poudre de graines de papaye séchées au soleil ou à l’étuve à des doses de 100, 200 ou 400 mg/kg de poids vif. Les taux d’infestation par les strongles gastrointestinaux des ovins ont varié en fonction du temps d’un lot à l’autre. L’efficacité des graines de papaye a été optimale à la dose de 200 mg/kg de poids vif avec un taux d’efficacité supérieur à 80 p. 100 sur les strongles, dix jours après le traitement. L’hématocrite est resté stable chez tous les animaux traités à l’albendazole ou aux graines de papaye. Il semble qu’un traitement avec des graines séchées à l’étuve, traitement plus efficace que lorsque les graines sont séchées au soleil, protège les ovins des effets anémiants des nématodes.
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Boulkaboul, A., A. Boucif e K. Senouci. "Recherche de la résistance des strongles aux anthelminthiques chez le mouton en Algérie". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 63, n.º 3-4 (1 de março de 2010): 71. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10100.

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Une étude de la résistance des strongles gastro-intestinaux aux anthelminthiques chez le mouton a été menée dans une région semi-aride d’Algérie. Deux anthelminthiques (albendazole et ivermectine) communément utilisés ont été testés respectivement sur 120 et 40 animaux dans 14 fermes par le test de réduction de l’excrétion fécale des oeufs (Fecrt). Les résultats ont révélé une grande efficacité de l’ivermectine (> 95 %) à la dose de 0,2 mg/kg de poids vif. L’efficacité globale de l’albendazole à la dose de 5 mg/kg de poids vif a été de 94,2 p. 100, mais elle a été faible (< 90 %) dans quatre à cinq fermes sur dix, et la réduction de l’excrétion fécale des oeufs a été comprise entre 83,3 et 100 p. 100. La persistance de Marshallagia marshalli après traitement a été significativement la plus forte (70,4 %) parmi d’autres strongles gastrointestinaux. L’interprétation du Fecrt à faible nombre d’oeufs par gramme de fèces liée à cette persistance et son rapport avec la présence annuelle de l’espèce chez les ovins ont été analysés.
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Elati, Khawla, Sabrine Aloui, Mokhtar Dhibi, Mourad Rekik e Mohamed Gharbi. "Seasonal variation of lungworm infestation of ewes at Sidi Bouzid slaughterhouse (Central Tunisia)". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, n.º 4 (23 de abril de 2018): 137. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31529.

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Les strongyloses respiratoires sont parmi les plus importantes maladies affectant les ovins élevés dans divers systèmes d’élevage de nombreux pays. En Tunisie, la lutte contre ces parasites est conduite par les éleveurs sans aucun fondement scientifique. Une enquête a été réalisée dans l’abattoir du gouvernorat de Sidi Bouzid (centre du pays) afin d’évaluer la prévalence d’infestation des moutons par les strongles respiratoires. L’étude a duré 12 mois et a concerné 720 des brebis abattues. La matière fécale de chaque brebis a été recueillie et examinée par la technique de Baermann. Soixante-huit échantillons étaient infestés par des larves de nématodes pulmonaires (9,4 ± 2,1 %). La population était dominée par Protostrongylus rufescens (4,4 ± 1,5 %) suivie de Dictyocaulus filaria (2,6 ± 1,2 %), Cystocaulus ocreatus et Neostrongylus linearis (1,3 ± 0,8 %), et enfin Muellerius capillaris (0,3 ± 0,4 %), alors que les infestations mixtes concernaient 0,4 ± 0,5 % des échantillons. L’infestation par les strongles a été observée dans tous les groupes d’âge sans différence significative (p = 0,64). Il n’y a pas eu, non plus, de différence d’infestation significative entre les brebis de races Barbarine (10,8 ± 3,6 %) et Queue fine de l’Ouest (8,5 ± 2,6 % ; p = 0,31). La prévalence la plus faible a été enregistrée au printemps (6,7 ± 3,6 %) et la plus élevée en hiver (11,7 ± 4,8 %), mais la différence entre les saisons n’était pas significative (p = 0,32). Cette étude concernant la dynamique d’activité des strongles pulmonaires devrait être complétée par des suivis permettant de déterminer l’importance économique de ces infestations, afin d’offrir une base solide à la mise en place de programmes de lutte spécifiques contre ces parasites en Tunisie.
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Badji, Alkaly, Ousmane Kane, Yakhya El Hadji Thior, Awa Faye, Thierno Diop, Adama Ndiaye e Abdoulaye Faye. "Infestation des chevaux et ânes par les parasites gastro-intestinaux à Bambey (Sénégal) : examens coprologiques réalisés à la clinique vétérinaire de l’ISFAR, Université Alioune Diop". International Journal of Biological and Chemical Sciences 18, n.º 3 (4 de setembro de 2024): 1074–82. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v18i3.28.

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Les infestations par les parasites gastro-intestinaux chez les animaux domestiques sont de plus en plus fréquentes et entrainent des pertes économiques non négligeables. Elles sont souvent négligées, voir ignorées, surtout chez les équidés au Sénégal. C’est dans ce contexte que cette étude a été effectuée dans la période allant d’octobre 2021 à février 2023 sur des chevaux et ânes de trait de Bambey. Des examens de coprologie ont été réalisés à partir de prélèvements de fèces de sujets reçus à la clinique vétérinaire de l’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR) pour une consultation. Ainsi, les résultats obtenus ont révélé un indice d’infestation globale de 72%. Les Strongles étaient les plus observés suivis par les Parascaris sp et les Anoplocephala sp. Les ânes étaient plus parasités que les chevaux. Concernant ces derniers, 69,46% ont excrété des œufs de strongle dans leurs fèces et parmi ceux-ci, 79,31% avaient un OPG>600. Par ailleurs, 58,62% des chevaux positifs ont été reçus à la Clinique Vétérinaire en mai, juin et juillet contre 41,38% en janvier, février, mars et avril. En effet, un déficit alimentaire chez les chevaux était observé à la fin de la saison sèche qui correspond aux mois de mai, juin et juillet dans cette localité. A cette période, les chevaux étaient sous-alimentés, ce qui favoriserait une dépression du système immunitaire et le développement des vers digestifs. Ainsi, un traitement ciblant les femelles et les jeunes chevaux au cours des mois de mai, juin et juillet permettrait de lutter plus efficacement contre les strongles dans cette localité.
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AUMONT, G., R. POUILLOT, R. SIMON, G. HOSTACHE, H. VARO e N. BARRÉ. "Parasitisme digestif des petits ruminants dans les Antilles françaises". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de fevereiro de 1997): 79–89. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3979.

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Les parasitoses digestives, pathologie majeure des petits ruminants de la zone Caraïbe, sont dues essentiellement à une espèce de Nématode "Haemonchus contortus" et, dans une moindre mesure, à une espèce de Cestode, "Moniezia" sp., et un ensemble de protozoaires du genre "Eimeria". Des études en station expérimentale et en fermes ont permis de définir les dynamiques des larves infestantes d’Haemonchus contortus et de "Trichostrongylus colubriformis" sur le pâturage. Les risques d’infestation parasitaire ont été ensuite quantifiés par des modélisations et des simulations selon la saison, l’irrigation, la biomasse herbacée sur le pâturage et le mode de gestion du pâturage. En Guadeloupe, la diversité faunistique des populations vermineuses est faible : 10 espèces. Les prévalences d’Haemonchus sp. et "Trichostrongylus" spp. varient entre 80 et 100 %. Les incidences dépassent très fréquemment 60 % par mois pour ces genres. Les facteurs relatifs à l’eau (irrigation, régions sèches ou humides) ou à la réceptivité des hôtes (âge par exemple) sont les principales sources de variation du risque d’infestation parasitaire par les strongles digestifs. Plus des trois quarts de la mortalité avant le sevrage (soit 40 %) sont liés pour tout ou partie aux strongles gastro-intestinaux. L’utilisation fréquente des anthelminthiques a induit l’apparition de résistances d’Haemonchus contortus&nbsp;aux benzimidazoles dans toute la Guadeloupe et la Martinique. Les études en fermes ont confirmé que les strongyloses gastro-intestinales sont la pathologie dominante des petits ruminants des petites Antilles. Les recherches pour améliorer les techniques d’élevage au pâturage menées à l’Unité de Recherches Zootechniques de l’INRA (rotation, pâturage mixte avec les bovins) tiennent compte des répercussions des strongyloses sur les productions. Des études sont menées sur la résistance génétique aux strongles digestifs chez les caprins Créoles et l’intérêt de complémentations alimentaires dans des plans de lutte intégrée contre ces parasitoses.
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Nakandé, Alassane, Adrien Belem, Aimé Nianogo e Christine Jost. "Parasites gastro-intestinaux des éléphants dans la Reserve Partielle de Pama, Burkina Faso". Pachyderm 42 (30 de junho de 2007): 22–31. http://dx.doi.org/10.69649/pachyderm.v42i.118.

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Lʼétude préliminaire sur les parasites gastro-intestinaux des éléphants par la coprologie dans la Réserve Partielle de Pama a montré que ces pachydermes ne sont pas à lʼabri dʼinfestations par les parasites. Les éléphants sont infestés de façon générale et prépondérante par les strongles quelle que soit la période et les zones. En outre dʼautres parasites infestent les éléphants dans une certaine mesure et sont représentés par les Strongyloïdes, les Eimeria spp., les ciliés, les trématodes et les ectoparasites. Leur prévalence serait variable selon les périodes et les zones. Les charges parasitaires et les niveaux dʼinfestations des éléphants restent élevés pour les Stongles par rapport à ceux des Strongyloïdes. Les écarts types de ces indicateurs montrent que certains éléphants sont largement infestés par les parasites tandis que dʼautres seraient à lʼabri de toutes infestations pour des raisons qui restent à élucider. Face à ces données, la mise en place dʼune stratégie de suivi du stress parasitaire des éléphants est nécessaire pour contribuer à la sauvegarde de cette espèce. Mots clé supplémentaires : prévalence, charges parasitaires, niveaux dʼinfestations, coprologie This preliminary coprological study on gastrointestinal parasites of elephants in the Réserve Partielle de Pama, showed that these pachyderms are not safe from infestation by parasites. The elephants are generally infested; strongles are the dominant parasites irrespective of the period or zone. Other parasites such as Strongyloides, Eimeria spp., ciliates, trematodes and ectoparasites infest the elephants to a certain extent. Their prevalence is variable depending on the period and zone. Parasitic loads and levels of infestations were high for strongles compared with those of Strongyloides. Standard deviations show that certain elephants are heavily infested by parasites while others are safe from all infestations for reasons that remain to be studied. In the face of these data, a follow-up strategy on the parasitic stress to these elephants is necessary to contribute to conserving this species. Additional key words : prevalence, parasitic load, levels of infestation, coprology
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RAVINET, N., C. CHARTIER, H. HOSTE, M. MAHIEU, A. DUVAUCHELLE-WACHE, A. MERLIN, N. BAREILLE, P. JACQUIET e A. CHAUVIN. "Enjeux et outils du traitement raisonné contre les strongles gastro-intestinaux chez les bovins et les petits ruminants". INRA Productions Animales 30, n.º 1 (14 de junho de 2018): 57–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.1.2233.

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Chez les ruminants élevés au pâturage, les strongles gastro-intestinaux (SGI) peuvent induire des pertes de production, voire des atteintes cliniques chez les animaux non immuns. Le contrôle de l’infestation repose essentiellement sur les traitements anthelminthiques (AH) administrés fréquemment sans évaluation préalable de la réalité du risque parasitaire. Cette synthèse vise tout d’abord à exposer les principaux risques associés à ce recours insuffisamment raisonné aux AH : apparition de populations de parasites résistants aux AH, écotoxicité pour la microfaune prairiale dégradant les fèces, et installation retardée de l’immunité anti-strongles (notamment chez les bovins). Les stratégies de traitement ciblé-sélectif devraient permettre de maîtriser ces risques tout en prévenant les atteintes cliniques et sécurisant les performances des animaux. Il s’agit de rationaliser les traitements AH en ciblant les troupeaux ou les lots et les périodes à risque, et en sélectionnant les individus les plus parasités ou « souffrant » le plus du parasitisme. Cette synthèse vise donc ensuite à décrire les outils et les indicateurs étudiés pour mettre en œuvre de telles stratégies chez les ruminants. Il s’agit d’indicateurs zootechniques (gain moyen quotidien, parité, niveau de production…), cliniques (FAMACHA©, index de diarrhée…), parasitologiques (coproscopie, niveau d’anticorps anti-SGI…), ou d’indicateurs de conduite (modalité de pâturage), et aussi d’outils informatiques (modélisation du recyclage parasitaire). Leur fiabilité et leur opérationnalité sont variables. La mise en place de telles stratégies nécessitera de dépasser les freins à l’acceptation de ces nouvelles pratiques tant au niveau des éleveurs que des vétérinaires prescripteurs. Cet usage raisonné des AH assurerait une meilleure durabilité du contrôle de l’infestation par les SGI.
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Pascal, Olounladé Abiodoun, Attakpa Yatchégnon Eloi, Azando Erick Virgile Bertrand, Hounzangbé –. Adoté Mawulé Sylvie e Hoste Hervé. "Effet In Vivo De Newbouldia laevis (Bignoniaceae) Sur Des Strongles Gastro-Intestinaux Des Moutons". European Scientific Journal, ESJ 13, n.º 12 (30 de abril de 2017): 335. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2017.v13n12p335.

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The in vivo evaluation of the effectiveness of pests leaves Newbouldia laevis (Bignoniaceae) was tested on gastrointestinal strongyles of Djallonké infested lambs naturally or artificially with larvae of Haemonchus contortus and Trichostrongylus colubriformis. In a controlled environment, the trial involved 15 lambs artificially infected and naturally infected some 14 was treated with the powder of N. laevis (1.6 g / kg BW). The parasitic balance sheet revealed that N. laevis limited larval Trichostrongylus installation colubriformis (P = 0.01), whereas it had no effect on the larvae of H. contortus after artificial infestation. Following natural infection, this plant has limited (P = 0.08) to the population of H. contortus adults was reduced by 55% in abomasum the experimental animals; this reduction is only 19% on the viability of adult worms of T. colubriformis (P> 0.05). However, N. laevis did not affect prolificacy to H. contortus females; but it has reduced by 11% T. colubriformis. Uncontrolled environment in a first trial, 16 animals were treated with 2 doses (3.2 or 4.8 g / kg BW) of dry powdered leaves. In a second test, the fresh leaves of N. laevis were proposed ad libitum consumption three times a week for 45 days. The results show that leaves N. laevis significantly reduced (P <0.05) excretion of gastrointestinal strongyles eggs (80-90%) in Djallonké lambs naturally infected regardless of the dose.
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Bentounsi, B., e F. Maatallah. "Variations saisonnières de l’excrétion des oeufs de strongles par les chevaux en zone subhumide d’Algérie". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, n.º 2 (1 de fevereiro de 2008): 77. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10002.

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L’évolution saisonnière de l’excrétion strongylienne, chez des chevaux non vermifugés, au pré, dans la région côtière d’El Tarf, a été suivie par coproscopie et coproculture. L’excrétion des oeufs de strongles, essentiellement estivale et atteignant un pic unique en septembre, a clairement ressemblé aux cinétiques observées en Angleterre et en France. Dans les coprocultures, Strongylus vulgaris a dominé. S. vulgaris et S. edentatus ont été présents tout au long de l’année. Les larves 3 de S. equinus ont été très nombreuses en avril, suggérant un retour saisonnier des stades 5 dans le tube digestif. Les larves d’Oesophagodontus et de Triodontophorus ont été aussi assez constantes dans les coprocultures. L’excrétion des oeufs de Trichostrongylus axei a été saisonnière par son absence hivernale. Les oeufs de Cyathostominae ont été constamment excrétés, mais avec un net minimum entre mai et octobre.
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Benguesmia, Mohamed, Mourad Hamiroune, Aline Chrétien, Françoise Prévot, Christelle Grisez, Jean-Paul Bergeaud, Caroline Lacroux et al. "Cinétique d’infestation par Haemonchus contortus et réponse d’ovins de races résistante (Martinik Black Belly) et sensible (Lacaune)". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, n.º 2 (29 de junho de 2020): 123–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31874.

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L’extension de la résistance des nématodes gastro-intestinaux aux anthelminthiques, récemment observée pour Haemonchus contortus, représente un réel problème et rend urgente la recherche de solutions alternatives comme la sélection d’animaux résistants aux helminthes. Tous les cas d’infestations expérimentales mettent en évidence une variabilité individuelle importante dans les excrétions d’oeufs, discriminant bien les individus résistants et les individus sensibles, ce qui permet d’envisager la sélection d’individus résistants dans les races étudiées. Toutefois, la méconnaissance des mécanismes de la réponse immunitaire des ovins vis-à-vis de ces strongles reste un obstacle au développement de cette sélection. Il est acquis que le niveau d’excrétion d’oeufs de parasites dans les matières fécales représente un indicateur pertinent pour évaluer la résistance d’un animal aux strongles. Ce critère a été examiné lors de la présente étude, réalisée avec deux races ovines françaises, la Martinik Black Belly (résistante) et la Lacaune (sensible). Les animaux ont été infestés par voie orale avec une seule dose de 10 000 larves L3 d’H. contortus. La réponse des ovins a fait l’objet d’un suivi lors d’examens ante mortem et post mortem. Les résultats ont montré clairement qu’au cours d’une primo-infestation par H. contortus il y avait une différence significative entre les populations parasitaires (intensité parasitaire et production d’oeufs) et entre certains paramètres physiopathologiques (éosinophilie sanguine et tissulaire) observés chez ces deux races ovines.
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Aumont, Gilles, L. Gruner e Paul Berbigier. "Dynamique des populations de larves infestantes des strongles gastrointestinaux des petits ruminants en milieu tropical humide. Conséquences sur la gestion des pâturages". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (1 de maio de 1991): 123–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9225.

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Les principales données concernant les dynamiques des populations de stades infestants des strongles gastro-intestinaux des petits ruminants aux Antilles, sont décrites. L'évènement majeur intervenant après un dépôt de crottes est un pic du nombre de L3 sur l'herbe entre 9 et 13 jours. Tout apport d'eau (pluviométrie, irrigation) augmente considérablement ce pic. Une modélisation de ces dynamiques et une simulation de différents types de gestion des pâturages sont réalisées pour objectiver le risque d'infestation parasitaire. Des recommandations sont alors déduites. Les systèmes intensifs (irrigation, fortes fumures, charges élevées) induisent des risques très importants d'infestation parasitaire.
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Bordes, Léa, Anaëlle Desmolin, Sébastien Greil, Aline Richelme, Maxime Eichstadt, Alexia Fluck, Joëlle Laporte et al. "Multirésistances aux anthelminthiques chez les strongles digestifs des petits ruminants du sud de la France". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 12, n.º 46 (2020): 7–18. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/46007.

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En élevage ovin et caprin, le contrôle des strongles gastro-intestinaux repose sur les molécules anthelminthiques dont l’usage répété a favorisé l’apparition de populations résistantes. Entre 2016 et fin 2019, l’UMT Santé des Petits Ruminants a réalisé des évaluations de la résistance dans des élevages du sud de la France. Quatre enquêtes ponctuelles concernant chacune un seul élevage dans lequel le vétérinaire praticien suspectait une résistance aux anthelminthiques et sept enquêtes, plus larges, comprenant plusieurs élevages d’une même zone ont été menées. La résistance a été évaluée avec un test de réduction de l’intensité d’excrétion d’œufs post-traitement et les espèces ayant résisté à un traitement ont été identifiées par PCR temps réel. Trois populations d’H. contortus multirésistantes aux benzimidazoles et à une avermectine (doramectine, éprinomectine ou ivermectine) et une population de Teladorsagia circumcincta multirésistante aux benzimidazoles, au lévamisole, à l’ivermectine et à la moxidectine ont été détectées dans les enquêtes ponctuelles dans les Pyrénées Atlantiques et les Hautes Pyrénées. Les enquêtes de zone dans les Alpes de Haute Provence et en Ariège n’ont mis en évidence que des résistances aux benzimidazoles mais dans le Limousin et les Hautes Pyrénées, des multirésistances benzimidazoles, lévamisole et lactones macrocycliques sont présentes. Ces résultats appellent une reconsidération de la lutte contre ces parasites en élevage de petits ruminants.
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Okombe, EV, e SEW Pongombo. "Suspicion de la résistance aux benzimidazoles chez les strongles gastrointestinaux du caprin à Lubumbashi, R.D. Congo". International Journal of Biological and Chemical Sciences 7, n.º 6 (16 de maio de 2014): 2426. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v7i6.20.

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CABARET, Jacques, Claude CHARVET, Aymeric FAUVIN, Anne SILVESTRE, Christine SAUVE, Jacques CORTET e Cédric NEVEU. "STRONGLES DU TRACTUS DIGESTIF DES RUMINANTS : MÉCANISMES DE RÉSISTANCE AUX ANTHELMINTHIQUES ET CONSÉQUENCES SUR LEUR GESTION". Bulletin de l'Académie vétérinaire de France, n.º 1 (2009): 33. http://dx.doi.org/10.4267/2042/47973.

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Hounzangbe-Adote, Sylvie, e Christian Meyer. "Intérêt d'un traitement antiparasitaire contre les strongles et les coccidies à l'agnelage de la brebis Djallonké". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 49, n.º 2 (1 de fevereiro de 1996): 150–56. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9533.

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Trois lots de 14 brebis Djallonké ont été comparés : l'un (lot E) avec un traitement antiparasitaire à la mise bas avec de l'Ivomec® ou du Valbazen® et de l'Amprol®, l'autre (lot T2) avec trois traitements antiparasitaires classiques avec les mêmes médicaments en fonction des saisons (au début et à la fin de la grande saison des pluies et à la fin de la petite saison des pluies) et le dernier (lot T1) n'a pas bénéficié de traitement antiparasitaire. La reprise de l'activité sexuelle a eu lieu 71,5 ± 5,4 jours (lot E), 74,5 ± 6,3 j (lot T2) et 104,3 ± 10,3 j (lot T1) après la mise bas. Ainsi, les intervalles entre mises bas ont été de 255,7 ± 11,8 j (lot E), 245,9 ± 13,5 j (lot T2) et 298,2 ± 24 j (lot T1). Les autres paramètres de l'agnelage sont sensiblement les mêmes dans les trois lots, légèrement meilleurs dans le lot E : prolificité 127-137 %, poids à la naissance 1,2-1,4 kg, gain moyen quotidien (0-90 j) 99-114 g et mortalité 39-48 %. Il pourrait être donc plus rentable économiquement de traiter les brebis contre les parasites internes une seule fois au moment de la mise bas plutôt que trois fois selon les saisons.
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Mounport, Danamou, Lucas Gruner e Michèle Lagacherie. "Utilisation des garrigues par les ovins et risque parasitaire vis-à-vis des strongles gastro-intestinaux". Ecologia mediterranea 15, n.º 3 (1989): 145–59. http://dx.doi.org/10.3406/ecmed.1989.1644.

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PRACHE, Sophie. "Effets de l'apport d'aliment concentré à des agneaux au pâturage sur le parasitisme par les strongles gastro-intestinaux". Reproduction Nutrition Développement 28, n.º 1 (1988): 85–86. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19880105.

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Dravigney, Laurent. "Fiche pratique : réalisation des différents liquides de flottation et proposition d’une méthode coproscopique". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 14 (novembro de 2022): 54–58. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/2023007.

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Le vétérinaire en clientèle rurale est confronté à un défi diagnostique en parasitologie. Cette fiche pratique propose d’y répondre avec deux techniques coproscopiques éprouvées scientifiquement, la flottation en solution saturée de chlorure de sodium (d = 1,2) en dispositif Mini-FLOTAC et celle en solution de sulfate de zinc (d = 1,35) en cellule de McMaster, dont la combinaison permet d’accroître la sensibilité de cet examen pour tous les parasites courants. Une étape préalable de centrifugation, permet en outre d’optimiser la conservation et la lecture des échantillons, tout en réduisant le coût et la toxicité liés aux liquides de flottation, dont la réalisation est détaillée. Enfin, pour la recherche de strongles respiratoires chez les bovins, la coproscopie de McKenna est rappelée.
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Leperre, P., R. H. Dwinger, P. Rawlings, L. Janneh, G. Zurcher, Jacques Faye e J. Maxwell. "Etude des paramètres zootechniques de la race Ndama en milieu traditionnel villageois en Gambie". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 45, n.º 1 (1 de janeiro de 1992): 55–62. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8959.

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Une enquête épidémiologique sur la trypanosomose bovine a été réalisée en Gambie de novembre 1987 à octobre 1989. Elle a concerné la race trypanotolérante Ndama en zone de faible et forte pression glossinienne et visait la connaissance des paramètres de production de cette race en élevage traditionnel villageois et l'étude des facteurs les influençant. Naissances et mortalités, changements de poids des animaux, expulsion d'oeufs de strongles, fréquences des infections annuelles et mensuelles de la trypanosomose sont présentés ainsi que les variations de l'hématocrite. Les auteurs concluent que la production bovine de race Ndama en zone infestée par la trypanosomose est rentable mais conditionnée par la disponibilité en nourriture et la gestion du troupeau au sens large (contrôle des feux, sélection, traitement anthelminthique régulier, complémentation).
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MORENO-ROMIEUX, C., G. SALLÉ, P. JACQUIET, A. BLANCHARD, C. CHYLINSKI, J. CABARET, D. FRANCOIS et al. "La résistance génétique aux infections par les nématodes gastro-intestinaux chez les petits ruminants : un enjeu de durabilité pour les productions à l’herbe". INRA Productions Animales 30, n.º 1 (14 de junho de 2018): 47–56. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.1.2231.

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La résistance génétique des petits ruminants aux infestations par les nématodes gastro-intestinaux (strongles) peut être sélectionnée puisqu’elle est mesurable indirectement par le comptage d’oeufs dans les fèces, héritable et génétiquement peu ou pas corrélée aux autres critères de sélection. La mise en place d’une telle sélection dans les schémas nécessitera la création de plateformes permettant de faire face au nombre de mesures à réaliser et imposera le suivi de l’évolution de la communauté de nématodes afin de prévenir un contournement potentiel de la résistance de l’hôte par les parasites. La meilleure pratique pour éviter ce contournement est de considérer la résistance génétique comme un levier d’action à intégrer à d’autres stratégies (la nutrition, la gestion des prairies et les traitements anthelminthiques).
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MANDONNET, N., G. AUMONT, J. FLEURY, L. GRUNER, J. BOUIX, J. VU TIEN KHANG e H. VARO. "Résistance aux strongles gastro-intestinaux des caprins. Influence de différents environnements tropicaux sur l’expression du potentiel génétique de résistance". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de fevereiro de 1997): 91–98. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3980.

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Dans un proche avenir, il sera nécessaire de disposer d’animaux résistants pour maîtriser les strongyloses gastro-intestinales des petits ruminants, du fait de l’incidence de cette pathologie, quelle que soit la zone d’élevage. Or, bien que l’élevage caprin soit une production importante, notamment en zone tropicale, et très sensible à cette pathologie, la résistance génétique est peu étudiée dans cette espèce. L’objectif du protocole conduit à l’INRA-Antilles-Guyane est de déterminer, après vérification de son existence chez les caprins Créoles, si le même caractère de résistance génétique s’exprime dans des environnements contrastés du point de vue du risque parasitaire et de l’apport fourrager. La résistance de 13 boucs Créoles a été estimée dans 2 systèmes de pâturage, par la moyenne des performances de leurs descendants, aux âges de 6 et 10 mois.Haemonchus contortus et "Trichostrongylus colubriformis" ont été les espèces parasites dominantes. Le déterminisme génétique de la résistance est mis en évidence chez les chevreaux de 6 mois par une tendance à un effet père significatif dans tous les environnements. Le classement relatif des 13 boucs est corrélé dans les 2 milieux nutritionnels favorables : + 0,83 (P<0,001). En revanche, la corrélation n’est pas significative entre les milieux nutritionnels favorables et le milieu nutritionnel défavorable. Ce résultat semble indiquer que des mécanismes biologiques gouvernés par des gènes de résistance différents s’expriment dans un milieu nutritionnel favorable et dans un milieu nutritionnel défavorable. Aucune variabilité génétique n’est mise en évidence sur les mesures à 10 mois du fait d’un niveau d’infestation insuffisant des chevreaux.
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HOSTE, H., Y. LE FRILEUX, A. POMMARET, L. GRUNER, E. VAN QUACKEBEKE e C. KOCH. "Importance du parasitisme par des strongles gastro-intestinaux chez les chèvres laitières dans le Sud-Est de la France". INRAE Productions Animales 12, n.º 5 (1 de dezembro de 1999): 377–89. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.5.3898.

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L’étude avait pour objectif de compléter les données sur l’épidémiologie des strongyloses gastrointestinales dans l’espèce caprine et de préciser l’influence relative de divers facteurs sur ce parasitisme et ses conséquences sur la production laitière. Plusieurs paramètres parasitologiques et physiopathologiques ont été mesurés dans un troupeau de 120 chèvres laitières au pâturage pendant deux ans. Les pics de parasitisme ont été observés en début d’automne et les genres dominants identifiés étaient "Teladorsagia" et Trichostrongylus. La conduite du troupeau selon un système de pâturage tournant ou continu n’a eu que peu d’influence sur les infestations par les nématodes. En revanche plusieurs facteurs de réceptivité de l’hôte ont été identifiés. Au cours des deux années, une excrétion d’œufs de parasites plus forte, entraînant une contamination accrue du pâturage, a été relevée dans deux groupes d’animaux au sein du troupeau : d’une part, chez les chèvres en première saison de pâturage et notamment les primipares ; d’autre part, chez les chèvres présentant le meilleur niveau de production de lait. Chez ces dernières, des répercussions physiopathologiques plus marquées du parasitisme ont aussi été notées, en particulier lors des pics d’excrétion d’œufs de strongles. Les implications de cette identification d’individus à risque parasitaire élevé dans le troupeau sur la possibilité d’application ciblée des traitements anthelminthiques sont discutées.
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Neto-Padre, L., M. M. Afonso-Roque, I. Fazendeiro, F. Refega e J. Cabaret. "Excrétion des oeufs de strongles de l'appareil digestif chez les bovins, les ovins et les chèvres de l'île de Sao Tomé en fonction du climat local, de la saison et du mode d'élevage". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, n.º 3 (1 de março de 2000): 263. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9722.

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Des échantillons fécaux individuels ont été prélevés chez 84 bovins. Des collectes d'échantillons groupés par ferme ont été réalisées dans 51 fermes ovines et 64 fermes caprines. La période d'échantillonnage correspond à la saison sèche de 1994 et aux saisons humides de 1993 et 1995 à Sâo Tomé. Les hôtes adultes ont été prélevés au sein de quatre zones climatiques : subaride, subhumide, humide et très humide. Les excrétions d'oeufs de strongles, exprimées en oeufs par gramme de fèces (opg) ont été mesurées. Le climat de la zone a joué un rôle uniquement sur les opg des bovins. L'élevage extensif a été associé à des opg faibles chez les bovins (peut être en raison de la faible charge à l'hectare et de l'utilisation d'anthelminthiques). En revanche, des opg élevés ont été observés chez les chèvres. Aucun paramètre n'a pu être relié aux opg des ovins.
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Chollet, J. Y., Arnaud Martrenchar, Didier Bouchel e Aboubakar Njoya. "Epidémiologie des parasitoses digestives des jeunes bovins dans le Nord-Cameroun". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, n.º 4 (1 de abril de 1994): 365–74. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9073.

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Les parasitoses digestives des jeunes bovins zébus en milieu traditionnel du Nord-Cameroun ont été étudiées grâce à un suivi coproscopique mensuel de 17 troupeaux pendant 2 ans. La toxocarose apparaît comme la plus importante dans la province du Nord, où sa prévalence atteint 58 % entre 0 et 6 mois; 60 % des veaux positifs excrètent au moins une fois de grandes quantités d'oeufs de Toxocara; la fréquence des prélèvements révélant des nombres d'oeufs élevés s'est avérée plus grande en saison sèche. La vermifugation des veaux à un mois contre les Toxocara avec un produit bon marché pourrait être rentable dans le Nord. La strongyloïdose atteint 75,5 % des veaux de 0 à 12 mois, les nombres d'oeufs de Strongyloides étant élevés au moins une fois chez 31 % de ces veaux. Comme pour la toxocarose, les veaux sont plus souvent et davantage parasités dans le Nord que dans l'Extrême-Nord. L'importance clinique de la strongyloïdose semble assez faible, les rares troubles enregistrés se confondant alors avec ceux provoqués par la toxocarose. L'importance des strongyloses digestives est plus difficile à évaluer: tous les bouvillons sont atteints au cours de leur carrière, et de la même façon dans les deux provinces; les nombres d'oeufs de strongles dans les fèces des bovins de plus de six mois sont élevés pour 6,8 % des prélèvements, et au moins une fois chez 35 % de ces animaux. Ces résultats ne permettent pas de préconiser a priori un programme de vermifugation systématique contre les strongles, plusieurs programmes simples devant être testés pour déterminer leur rentabilité. Des coccidies ont été reconnues sur 77,4 % des veaux de 0 à 12 mois, les infections étant plus fréquentes et plus importantes dans le Nord, mais elles sont rarement fortes. Les Trichuris, Moniezia, Fasciola et paramphistomes n'ont été mis en évidence que sur un petit nombre de cas. En ce qui concerne les nématodoses, les interventions curatives et les études "coûts-bénéfices" de programmes de vermifugations doivent donc être ciblées sur la toxocarose des veaux de 0-3 mois dans le Nord et les strongyloses des jeunes de 6-12 mois dans les 2 provinces.
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Jacquiet, Philippe, Claire Ruiz-Huidobro, Laurence Sagot, Cécile Valadier, Sophie Lugagne, Denis Gautier, Françoise Prévot, Léa Bordes e Christelle Grisez. "Le pâturage cellulaire ou pâturage tournant dynamique : principes et impacts possibles sur le parasitisme par les strongles digestifs en élevage ovin". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 12, n.º 48 (2021): 39–44. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/48039.

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Dravigney, Laurent. "Diagnostic coproscopique : quelles sont les techniques réalisables au cabinet ?" Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 14 (novembro de 2022): 44–52. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/2023008.

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Si les techniques coproscopiques utilisées en clinique vétérinaire en France sont nombreuses, il existe néanmoins peu de travaux accessibles établissant scientifiquement quelle méthodologie, réalisable en clientèle rurale, est la plus fiable. Cette synthèse bibliographique vise donc à faire connaître la technique de flottation au sel en dispositif Mini-FLOTAC, qui est actuellement la plus précise, la plus exacte et la plus sensible concernant les strongles gastro-intestinaux, et de proposer la flottation au sulfate de zinc en cellule de McMaster comme une bonne alternative à l’actuel gold standard pour les trématodes (iodomercurate de potassium), non disponible pour le praticien. Ces deux coproscopies quantitatives permettront la réalisation de Tests de Réduction d’Excrétion Fécale, outils décisionnels que les prescripteurs pourront proposer dans un contexte de sélection de résistance. Ce travail a également pour but de saisir les limites de cet examen, les enjeux liés au prélèvement et sa conservation, et propose de mieux comprendre comment interpréter un résultat de coproscopie.
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Merlin, Aurélie, Christophe Chartier, Matthieu Dutertre, Julie Duval e Nadine Ravinet. "Attitude et perceptions des vétérinaires vis-à-vis du contrôle des parasitoses digestives en élevage bovin laitier". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 12, n.º 46 (2020): 19–26. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/46019.

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Face au risque d’émergence de strongles gastro-intestinaux résistants aux antiparasitaires en production laitière bovine, une enquête a été réalisée auprès des vétérinaires praticiens afin d’appréhender leurs perceptions et leurs attitudes à l’égard des moyens de lutte actuel et de leur évolution. Treize entretiens semi-directifs et 50 questionnaires en ligne ont été réalisés au printemps 2016. Les vétérinaires reconnaissent la nécessité d’appréhender les traitements de manière raisonnée et ont une opinion positive des nouvelles pratiques de traitement ciblé, notamment chez les animaux adultes. Ils considèrent que l’évolution des pratiques par les éleveurs est étroitement liée aux activités de conseil et de service en parasitologie, mais que le développement de ces dernières est freiné par la difficulté de rémunération, le manque de temps et de compétence et la faible demande des éleveurs. Ce travail montre également l’importance de la communication avec l’éleveur et la nécessité pour le vétérinaire d’être proactif dans la gestion des parasitoses digestives.
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Nahimana, G., A. Ntarima e P. Masango. "Effet de la castration des caprins sur les performances de croissance, le rendement carcasse et la résistance aux strongles gastro-intestinaux au Burundi". International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, n.º 1 (22 de maio de 2019): 186. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i1.16.

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Chartier, C., M. Bushu e D. Kamwenga. "Les dominantes du parasitisme helminthique chez les bovins en Ituri (Haut-Zaïre). III. Répartition géographique et prévalence des principaux helminthes". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, n.º 1 (1 de janeiro de 1991): 61–68. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9218.

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Une étude nécropsique réalisée dans onze abattoirs de l'Ituri (Haut-Zaïre) a permis de déterminer la distribution géographique et les prévalences des principaux helminthes des bovins adultes. Les trématodes, à l'exception des paramphistomes, ont une répartition très hétérogène. La prévalence de Fasciola gigantica oscille entre 9 et 72 p. 100 selon les sites mais ces variations ne peuvent être corrélées à des facteurs topographiques ou climatologiques. L'infestation à Schistosoma bovis est également très variable (12,5 à 72 p. 100) et semble absente des zones centrales montagneuses. Dicrocoelium hospes n'existe que dans la partie nord de l'Ituri, avec une prévalence modérée d'environ 35 p. 100. Les nématodes, à l'inverse, ont une distribution relativement homogène sur l'ensemble de l'Ituri. Les prévalences sont élevées pour les strongles digestifs des genres Haemonchus, Cooperia et Oesophagostomum (plus de 60 p. 100). La cysticercose à Cysticercus bovis touche 10 à 14 p. 100 des bovins dans les parties centre et sud de l'Ituri tandis que la zone nord est pratiquement indemne de cette parasitose.
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HOSTE, H., J. CABARET, G. GROSMOND e J. P. GUITARD. "Alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage biologique des ruminants". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 245–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3351.

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En termes de gestion sanitaire des troupeaux, les recommandations du règlement de la commission européenne du 5 septembre 2008 (CE 889/2008), remplaçant le REPAB, visent à restreindre le recours aux traitements chimiques pour gérer les pathologies. Elles privilégient en contre-partie les règles d’hygiène et le développement de la réponse immune de l’animal. Ces principes généraux se retrouvent et sont illustrés dans la gestion du parasitisme helminthique par les strongles gastro-intestinaux qui constitue une des dominantes pathologiques de l’élevage des ruminants en systèmes AB et conventionnel au pâturage. Cette démarche a conduit à développer (ou à redécouvrir) des solutions techniques. Elles visent à fournir les bases agronomiques pour limiter le parasitisme par une gestion raisonnée du pâturage, à stimuler la réponse de l’hôte par divers moyens, à évaluer l’efficacité de thérapeutiques naturelles ou alternatives (homéopathie, aromathérapie, phytothérapie et nutricament) et enfin à proposer de nouveaux concepts d’application des anthelminthiques de synthèse. A terme, cette démarche analytique devrait fournir aux éleveurs une «offre de solutions» à adapter aux diverses situations afin d’aboutir à une approche intégrée du parasitisme, compatible avec les principes de l’agriculture durable.
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Sacramento, Téniola Isabelle, Eric Agbodjento, Félicienne Agbogba e Jean-Marc Ategbo. "Enquête ethno-vétérinaire et activité antiparasitaire des pépins de citron utilisés pour le traitement des affections parasitaires des aulacodes au Sud-Bénin". International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, n.º 1 (8 de junho de 2022): 315–28. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i1.27.

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La prise en charge des maladies parasitaires comme la coccidiose et les nématodioses qui sévissent dans les élevages d’aulacodes au Bénin fait appel à diverses pratiques incluant l’utilisation des ressources végétales. Cette étude visait à explorer les pratiques de prise en charge traditionnelle des affections parasitaires des aulacodes au Sud-Bénin et les propriétés antiparasitaires des pépins de citron. Dans ce sens, une enquête ethno-vétérinaire sur le traitement des maladies des aulacodes, une analyse coprologique de 150 échantillons de fèces d’aulacodes et l’exploration des propriétés antiparasitaires des pépins de citron ont été effectuées. Les résultats obtenus ont prouvé l’effet anthelminthique des pépins de citron en accord avec ses usages indiqués par 88,65% des éleveurs d’aulacodes enquêtés. Les élevages sont infestés par les coccidies (150.000 OPG soit 72,73%), les trichures (1200 OPG soit 36,36%) et les strongles (600 OPG soit 9,09%). Cette étude a révélé que les maladies parasitaires des aulacodes sont prises en charge traditionnellement par l’usage de plantes avec une activité antiparasitaire prouvée des pépins de citron. Elle aidera les éleveurs à minimiser les coûts de production et l’usage des anthelminthiques vétérinaires.
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Bouy, Michel, Laurène Fito-Boncompte, Elina Harinck, Sanne Lukkes e Félix Heckendorn. "Échecs de traitements anthelminthiques à base d’éprinomectine sur des petits ruminants : résistance ou voie d’administration inappropriée ?" Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 13, n.º 50 (2021): 54–58. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/50054.

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Face à une suspicion de résistance des strongles gastro-intestinaux à l’éprinomectine dans deux troupeaux (chèvres et brebis laitières) de la Drôme, des tests de résistance ont été mis en place. Dix animaux dans l’élevage ovin et 23 animaux dans l’élevage caprin ont reçu une dose d’éprinomectine injectable par voie sous-cutanée après pesées individuelles. Des coproscopies individuelles ont été réalisées avant le traitement et 14 à 17 jours après le traitement. Le test a mis en évidence une résistance réelle à l’éprinomectine dans l’élevage de chèvre (FECRT=23%) tandis que dans l’élevage ovin, le traitement montre une efficacité normale (FECRT=99%). Dans l’élevage caprin, l’éprinomectine a été utilisée depuis 2016 deux fois par an sur l’intégralité du troupeau puis, à partir de 2018 en traitement sélectif. On constate donc l’apparition d’une résistance 5 ans après le début d’utilisation de cette molécule. Dans l’élevage ovin, c’est plutôt la voie d’administration (voie topique) qui semble responsable d’une faible efficacité du traitement initial. En élevage laitier de petits ruminants, l’éprinomectine étant aujourd’hui la seule molécule utilisable avec un temps d’attente lait nul, il est impératif de prévenir l’apparition de résistances et de contrôler le maintien d’activité de cette molécule.
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Laugier, Claire, e Corinne Sevin. "Présentation du travail de thèse d’université intitulé : “Contribution à l’étude des infestations par des petits strongles chez le cheval en Normandie : données épidémiologiques et aspects lésionnels ”". Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, n.º 3-4 (2002): 335. http://dx.doi.org/10.4267/2042/61550.

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Magona, J. W., e G. Musisi. "Effet de traitement par injection de moxidectine sur la prévalence et la production d’oeufs de strongles chez des bovins dans un système de pâturage communal en Ouganda". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, n.º 1 (1 de janeiro de 2002): 35. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9843.

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L’effet de la moxidectine sur la prévalence des infections par les nématodes chez les bovins, ainsi que sur la production d’oeufs des fèces et la contamination sur des pâturages collectifs a été évalué dans le district de Tororo en Ouganda. Dans le premier essai, un groupe traité et un autre non traité de 40 bovins chacun ont été suivis pendant une période de 12 semaines, alors que dans le deuxième essai un groupe traité et un autre non traité de 30 bovins chacun ont été suivis pendant sept mois. Dans le premier essai, la prévalence d’infection par les nématodes ainsi que le nombre moyen d’oeufs des fèces du groupe traité sont restés significativement (p < 0,05) moins importants que ceux du groupe non traité du 7e au 84e jour. Dans le deuxième essai, les traitements stratégiques ont d’abord entraîné une réduction du nombre d’oeufs de 100 p. 100 chez les bovins traités, alors que cette réduction a été de 82 p. 100 chez les bovins non traités. Par la suite, le nombre moyen d’oeufs des fèces du groupe traité est resté en dessous de 60 pendant six mois, alors que celui du groupe non traité a fluctué en fonction de la pluviométrie entre 63 et 400. De plus, la contamination au pâturage par des larves infestantes des bovins traités a été significativement (p < 0,05) plus faible que celle du groupe non traité pendant la saison humide. Les infestations au pâturage par Haemonchus spp., Bunostomum spp., Oesophagostomum spp. et Trichostrongylus spp. ont été respectivement trois fois, cinq fois, quatre fois et deux fois moins importantes chez les bovins traités que chez les bovins non traités. La moxidectine pourrait être utilisée dans la lutte stratégique contre les parasites dans les conditions de gestion communale des pâturages en Afrique tropicale par le traitement sélectif des groupes d’âges de bovins les plus affectés à la mi- et à la fin de la saison des pluies pour réduire la contamination au pâturage.
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Onyali, I. O. "Observations sur les infestations par les strongles, durant la saison sèche, des pâturages à bovins inondés en permanence dans la région de Yom, État du Plateau, Nigeria". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 42, n.º 3 (1 de março de 1989): 431–34. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8807.

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Des échantillons d'herbes ont été récoltés dans les environs de 4 mares permanentes (2 très pâturées et 2 peu pâturées), situées dans la région de Vom. Les collectes ont eu lieu tous les 15 jours de novembre 1985 à avril 1986 et de novembre 1986 à avril 1987. Les larves ont été extraites par lavage et sédimentation et les décomptes effectués ont été exprimés en nombre de larves par kg de matière sèche. Parmi les larves de vers présentes dans les coprocultures, on distinguait Haemonchus, Cooperia et Oesophagostomum qui étaient les plus importants. Trichostrongylus, Bunostomum et Strongyloides étaient présents aussi, mais en très petit nombre. Les alentours des mares permanentes très peu pâturés étaient faiblement infestés, alors que ceux très pâturés se révélaient contaminés par de fortes infestations. Les pâturages fortement contaminés deviennent un milieu à risque de la moitié jusqu'à la fin de la saison sèche. Les traitements de routine durant la saison sèche sur les bovins qui ont accès aux pâturages, en particulier dans les zones fortement contaminées, sont dès lors nécessaires.
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Tedonkeng Pamo, E., M. Mpoame e J. Sonchieu. "Infestations parasitaires gastro-intestinales précoces chez la chèvre naine de Guinée (Capra reversa) à Dschang dans l'ouest du Cameroun". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, n.º 4 (1 de abril de 2000): 333. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9711.

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Une étude sur l'évolution des infestations parasitaires gastro-intestinales précoces chez la chèvre Naine de Guinée a été réalisée à Foto, un village de la périphérie de Dschang dans les Hauts Plateaux de l'ouest du Cameroun. Trente-deux chevreaux ont été suivis de 0 à 3,5 mois d'âge pendant la saison des pluies. Les fèces ont été collectées toutes les deux semaines tôt le matin. La numération des oeufs ou des oocystes a été réalisée au moyen d'une cellule de McMaster. Cinq familles de parasites gastro-intestinaux ont été identifiées: Eimeriidae (Eimeria sp.), Anoplocephalidae (Moniezia sp.), Strongyloididae (Strongyloides sp.), Trichostrongylidae (strongles) et Trichuridae (Trichuris sp.). Les parasites à courte période prépatente (Eimeria sp. et Strongyloides sp.) sont apparus les premiers. Moniezia sp. dont la période prépatente a été la plus longue a été observé le dernier. Les infestations des chevreaux ont commencé dès la fin de la deuxième semaine après la naissance. Le passage des chevreaux de l'allaitement au fourrage au début de la saison des pluies dans des zones à forte densité de population humaine a engendré parasitisme et malnutrition, affectant ainsi la production et la productivité des animaux. Des traitements dès l'âge de 3-4 semaines en anticipation des infestations avec des produits à large spectre d'action ont donc été conseillés pour assurer la survie et le bon développement des chevreaux.
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Millard, Ralph D. "D. RALPH MILLARD, JR.: STRONG, STRONGER, STRONGEST". Plastic and Reconstructive Surgery 98, n.º 2 (agosto de 1996): 378. http://dx.doi.org/10.1097/00006534-199608000-00042.

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APALA, Alain Gérard Ambroise, Amoin Marie Amélie Clarisse KOMOIN-OKA, Kouassi Rufin ASSARÉ, Aboukary TOURE e Kouakou Eliezer N’GORAN. "Modalités d’élevage et parasites gastrointestinaux des ovins au centre de la Côte d’Ivoire". Journal of Animal & Plant Sciences 45, n.º 2 (31 de agosto de 2020): 7931–43. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v45-2.5.

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Une étude portant sur les modalités d’élevage et le parasitisme digestif des ovins a été réalisée dans 3 régions du centre de la Côte d’Ivoire, d’Août 2017 à Avril 2018. Elle a comporté une enquête par questionnaire menée dans 25 élevages, et une enquête coprologique effectuée sur 550 ovins dans 12 de ces élevages. Les résultats de l’enquête par questionnaire montrent que le système de production le plus répandu demeure le système traditionnel (68% des élevages), suivi du système amélioré semi-intensif (20%) et enfin du système moderne intensif (12%). Les 3 élevages modernes de l’étude se sont révélés d’un niveau élevé de technicité et de productivité ; cependant les mesures d’hygiène peuvent encore y être améliorées. Les élevages traditionnels sont d’un niveau sanitaire médiocre, qui se traduit par un niveau d’infestation parasitaire des ovins plus élevé. En effet, la charge parasitaire moyenne des ovins des élevages traditionnels était de 428,0 œufs par gramme (opg) de fèces avec 81,7% des animaux excrétant moins de 500 opg ; pour les élevages semiintensifs, la moyenne était de 198,7 opg avec 84,1% des ovins excrétant moins de 500 opg ; et pour les élevages modernes intensifs, la moyenne était de 193,0 opg avec 99,2% des ovins excrétant moins de 500 opg. Ces différences étaient statistiquement significatives. L’identification des œufs par les examens coprologiques a permis de mettre en évidence la présence de strongles digestifs, de Trichuris sp, de Strongyloides papillosus, de Moniezia sp et des ookystes de coccidies du genre Eimeria. L’identification des espèces parasitaires après la coproculture a révélé que 75% des larves appartiennent au genre Haemonchus, 8,6% au genre Trichostrongylus, 8,2% au genre Strongyloides, 8% au genre Cooperia et 0,2% au genre Oesophagostomum. Apala et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.45 (2): 7931-7943 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v45-2.5 7932 Breeding modalities and the challenge of gastrointestinal parasites of sheep in central Côte d'Ivoire SUMMARY A study on rearing and ovine digestive parasitism was conducted in 3 regions of central Côte d'Ivoire, from August 2017 to April 2018. It included a questionnaire survey conducted on 25 farms and a coprological study- carried out on 550 sheep in 12 of these farms. The results of the questionnaire survey showed that the most widespread production system remains the traditional system (68% of the farms), followed by the improved semi-intensive system (20%) and finally the modern intensive system (12%). The three modern farming methods in the study proved to be of high-level technicality and productivity, however, hygiene measures can still be improved. Traditional herds are of a poor health level, which results in a higher level of parasitic infestation of sheep. In fact, the average parasite burden of sheep in traditional farms was 428.0 eggs per gram (epg) of faeces with 81.7% of animals excreting less than 500 epg; for semi-intensive farms. The average was 198.7 epg with 84.1% of sheep excreting less than 500 epg; and for intensive modern breeding, the average was 193.0 epg with 99.2% of sheep excreting less than 500 epg. The identification of the eggs by the coprological examinations revealed the presence of digestive strongles, Trichuris sp, Strongyloides papillosus, Moniezia sp and coccidia oocysts of the genus Eimeria. Identification of parasite species after stool culture revealed that 75% of the larvae belong to the genus Haemonchus, 8.6% to the genus Trichostrongylus, 8.2% to the genus Strongyloides, 8% to the genus Cooperia and 0.2% to the genus Oesophagostomum.
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DE LA CHEVROTIÈRE, C., C. MORENO, P. JAQUIET e N. MANDONNET. "La sélection génétique pour la maîtrise des strongyloses gastro-intestinales des petits ruminants". INRAE Productions Animales 24, n.º 3 (7 de julho de 2011): 221–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.3.3257.

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La durabilité des systèmes d'élevage tropicaux et tempérés extensifs est à rechercher dans l'équilibre entre le milieu et les productions, animales et végétales. Ainsi, il est judicieux de choisir les animaux pour leur adaptation aux contraintes du milieu, plutôt que de chercher à les en soustraire. Dans ce contexte, les strongyloses gastro-intestinales représentent une contrainte pathologique majeure des petits ruminants, particulièrement en zone tropicale humide. Depuis quelques années, la stratégie d'éradication des parasites a évolué vers une logique de manipulation des équilibres hôtes-parasites dans les systèmes pâturés par combinaison de diverses stratégies. La résistance génétique aux strongles gastro-intestinaux s'inscrit dans cette nouvelle démarche et y tient un rôle majeur. L'objectif de cette synthèse est de souligner les apports de la génétique et de la génomique à la compréhension et à l'exploitation de différences entre individus pour la résistance aux strongyloses gastro-intestinales. Les races locales se révèlent dans la plupart des cas les plus résistantes et les plus productives dans leur milieu. Que ce soit chez des races de milieu tropical ou tempéré, une variabilité génétique intra-race a pu être observée chez les ovins et les caprins. Des critères de résistance exploitables en sélection sont connus chez les ovins comme chez les caprins avec un contrôle génétique comparable. Enfin, la composante immunitaire (complexe majeur d'histocompatibilité notamment) de la résistance est clairement impliquée dans les mécanismes. Cependant, du fait de comportements alimentaires différents, les mécanismes sous jacents pourraient être plus simples et moins efficients chez les caprins. L'information génomique s'accumule mais reste encore difficilement valorisable par les professionnels.
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FARRUGGIA, A., B. MARTIN, R. BAUMONT, S. PRACHE, M. DOREAU, H. HOSTE e D. DURAND. "Quels intérêts de la diversité floristique des prairies permanentes pour les ruminants et les produits animaux ?" INRAE Productions Animales 21, n.º 2 (23 de junho de 2008): 181–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.2.3391.

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Les prairies permanentes occupent environ un tiers de la surface agricole utile et présentent un grand potentiel de diversité biologique. L’élevage a de ce fait un rôle majeur à jouer dans la préservation de la biodiversité sur le territoire français. L’objectif de cette synthèse est d’aborder la question de la diversité floristique des prairies et de l’élevage en s’interrogeant sur l’intérêt de cette diversité construite par les éleveurs, pour les ruminants et les produits animaux. Une seule composante de la diversité biologique des prairies est prise en compte&nbsp;: la diversité floristique. Il est réalisé dans cette synthèse un état des connaissances pluridisciplinaires des effets de cette diversité sur la valeur nutritive des fourrages, l’ingestion des animaux, les caractéristiques sensorielles et nutritionnelles des produits laitiers et carnés, enfin sur deux aspects de la santé animale, la lutte contre les infestations par les strongles digestifs et la prévention des processus de peroxydation. Dans chacune des thématiques abordées, des effets liés à la composition botanique des prairies ont été mis en évidence, mais sans qu’il puisse être toujours fait la part entre les effets liés à la présence d’un grand nombre d’espèces dans la parcelle, les effets liés à la présence de certaines espèces et les effets liés au stade phénologique. Le rôle probable important des dicotylédones et notamment des légumineuses a été souligné à plusieurs reprises, en particulier du fait de leur plus grande teneur en métabolites secondaires que les graminées. Enfin, l’intérêt de fournir aux animaux des sources d’alimentation diversifiées a également été évoqué en particulier sur les aspects liés à l’ingestion et à la santé animale.
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Martins, I. V. F., M. J. S. Pereira, L. Grisi e F. B. Scott. "Seasonal abundance of equine strongyles (Nematoda: Strongylidae) in the State of Rio de Janeiro, Brazil". Arquivo Brasileiro de Medicina Veterinária e Zootecnia 57, n.º 1 (fevereiro de 2005): 43–47. http://dx.doi.org/10.1590/s0102-09352005000100006.

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The seasonal abundance of lumenal and larval forms of equine strongyles in the State of Rio de Janeiro, Brazil was evaluated. Thirty horses referred to the Federal Rural University of Rio de Janeiro were necropsied and their gastrointestinal tracts were separated into stomach, small intestine, cecum, ventral colon, dorsal colon and rectum. Two aliquots of 5% of the content were collected and examined for the presence of small strongyles and the rest of the content was examined for the presence of large strongyles. The mesenteric artery, liver, pancreas and peritoneum were examined for the presence of strongyle larvae. The mucosa of intestine segments was cut into parts of equal length, and each one was examined by the mural transillumination technique. Higher abundances of larvae of Strongylus equinus (P<0.10) and of adults Strongylus vulgaris (P<0.05) were observed during the dry season. Encysted cyathostome larvae had the highest abundance during the rainy season (P<0.02).
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Nielsen, M. K., A. N. Vidyashankar, S. N. Olsen, J. Monrad e S. M. Thamsborg. "Selective therapy for strongyle parasite control: Reemergence of Strongylus vulgaris?" Journal of Equine Veterinary Science 32, n.º 10 (outubro de 2012): S36—S37. http://dx.doi.org/10.1016/j.jevs.2012.08.082.

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CAO, X., A. N. VIDYASHANKAR e M. K. NIELSEN. "Association between large strongyle genera in larval cultures – using rare-event Poisson regression". Parasitology 140, n.º 10 (4 de junho de 2013): 1246–51. http://dx.doi.org/10.1017/s0031182013000589.

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SUMMARYDecades of intensive anthelmintic treatment has caused equine large strongyles to become quite rare, while the cyathostomins have developed resistance to several drug classes. The larval culture has been associated with low to moderate negative predictive values for detecting Strongylus vulgaris infection. It is unknown whether detection of other large strongyle species can be statistically associated with presence of S. vulgaris. This remains a statistical challenge because of the rare occurrence of large strongyle species. This study used a modified Poisson regression to analyse a dataset for associations between S. vulgaris infection and simultaneous occurrence of Strongylus edentatus and Triodontophorus spp. In 663 horses on 42 Danish farms, the individual prevalences of S. vulgaris, S. edentatus and Triodontophorus spp. were 12%, 3% and 12%, respectively. Both S. edentatus and Triodontophorus spp. were significantly associated with S. vulgaris infection with relative risks above 1. Further, S. edentatus was associated with use of selective therapy on the farms, as well as negatively associated with anthelmintic treatment carried out within 6 months prior to the study. The findings illustrate that occurrence of S. vulgaris in larval cultures can be interpreted as indicative of other large strongyles being likely to be present.
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