Literatura científica selecionada sobre o tema "Socialisme et rhétorique"

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Artigos de revistas sobre o assunto "Socialisme et rhétorique"

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Bouchard, Anne-Marie. "« Mission sainte ». Rhétorique de l’invention de l’art social et pratiques artistiques dans la presse anarchiste de la fin du XIXe siècle". Études littéraires 40, n.º 3 (15 de fevereiro de 2010): 101–14. http://dx.doi.org/10.7202/039247ar.

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Les périodiques littéraires et politiques sont, à la fin du XIXe siècle, le lieu d’un débat portant sur la nature de l’art. Inspirés par les idéologies anarchistes et socialistes, les polémistes se questionnent sur le rôle de l’art dans l’avènement du socialisme et sur la valeur morale et sociale des pratiques artistiques contemporaines. En plus de restituer les moments forts de ce débat, le présent article étudie l’influence de la presse dans le développement de nouvelles conceptions de l’art et la conversion du périodique en support de l’oeuvre artistique et littéraire.
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Sfoini, Alexandra. "Μνείες Φιλελλήνων και σημασιοδοτήσεις του Φιλελληνισμού στην Ελλάδα κατά τον 19ο αιώνα". Gleaner, n.º 30 (3 de janeiro de 2024): 663–82. http://dx.doi.org/10.12681/er.36160.

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Mentions des philhellènes et significations du philhellénisme en Grèce auXIXe siècle L’étude aborde la question de la mémoire du philhellénisme en Grèce au XIXe siècle, lorsque l’Europe, en particulier l’Allemagne, s’est tournée vers l’Est et notamment vers la Turquie. Les références sporadiques repérées dans la presse périodique concernent des philhellènes bien connus, tels que Jean-Gabriel Eynard, Georges Canning, Santorre di Santarosa,George Gordon Byron, Percy Shelley, François-René de Chateaubriand, Alexandre Puchkine. Certains des philhellènes parmi les moins connus ont été honorés durant les premières années de l’État grec. Beaucoup d’entre eux ont été mentionnés dans des listes établies par le général Makrygiannis, et plus tard par le colonel français Auguste Hilarion Touret et l’officier suisse Henri Fornèsy. Dans ces références, la principale importance du philhellénisme est liée à la participation à la lutte pour l’indépendance de la Grèce, pour laquelle les philhellènes sont gratifiés et déclarés citoyens de l’hellénisme. Le concept de philhellénisme se transforme en fonction de l’époque et des aspirations de chaque utilisateur, et son champ sémantique s’étend de l’amitié méditerranéenne qui unit les peuples, du libéralisme et de la rhétorique anti-tyrannique, aux idées démocratiques et au socialisme. Au milieu du siècle, une élaboration du concept, par Georgios Tertsetis et Stefanos Koumanoudis, le relie à la gloire ancestrale, aux lumières de l’Évangile et à la destinée de la nation grecque dont le but est de civiliser l’humanité. La qualité qui perpétue le philhellénisme est identifiée au passé de l’âge classique revendiqué par l’hellénisme moderne : c’est la signification du philhellénisme qui connaît la plus grande résilience.
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Hagimont, Steve. "Décoloniser les montagnes ? Genèse de la loi Montagne (9 janvier 1985)". 20 & 21. Revue d'histoire N° 159, n.º 3 (16 de abril de 2024): 127–42. http://dx.doi.org/10.3917/vin.159.0127.

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Cet article revient sur le processus d’élaboration de la loi Montagne pour essayer de comprendre comment, après des années 1970 ponctuées de fortes mobilisations environnementales et les ambitions écologiques affichées par les socialistes, la loi finalement votée a pu faire primer les questions de développement sur celles de protection. Une partie de la réponse vient de la place prise par la rhétorique anticolonialiste assimilant, à partir d’un récit historique simpliste, la montagne à un territoire colonisé par la France urbaine et par ses lubies écologistes. Si la loi intègre certains des mots d’ordre des mobilisations sociales et écologistes des années 1970, les discussions avec les élus, les administrations et le monde socio-professionnel entre 1982 et 1985 vident peu à peu les mots de leur substance et entérinent une opposition arbitraire entre une écologie « citadine » et les intérêts des « montagnards ».
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Mills, Sean, e Christian Bérubé. "Québécoises deboutte! Le Front de libération des femmes du Québec, le Centre des femmes et le nationalisme". Mens 4, n.º 2 (16 de abril de 2014): 183–210. http://dx.doi.org/10.7202/1024596ar.

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La fin des années 1960 a vu la naissance du mouvement de libération des femmes au Québec. En étudiant le Front de libération des femmes (FLF) et son successeur, le Centre des femmes, nous tenterons d’expliquer les paradigmes idéologiques changeants qui ont façonné la pensée politique des deux groupes. Le FLF et, à ses débuts, le Centre des femmes avaient pour rhétorique le discours de la « libération totale », croyant que l’émancipation des femmes était inextricablement liée à l’objectif de créer un Québec indépendant et socialiste. Cependant, au milieu des années 1970, le Centre des femmes en est venu à abandonner le nationalisme québécois et a commencé à voir dans l’émancipation de la classe ouvrière la condition nécessaire à la libération des femmes. Nous allons tenter de démontrer que le changement s’est produit en raison de la nature changeante du mouvement nationaliste comme du mouvement féministe. Alors que les femmes acquéraient de l’expérience dans l’action politique indépendante, le Parti québécois devenait de plus en plus influent au sein du mouvement nationaliste, et la valorisation de la famille nucléaire qu’on lui attribuait troublait profondément le FLF. Quand le débat sur le financement public de l’avortement est devenu fondamental pour le Centre des femmes, celui-ci a commencé à voir dans le nationalisme québécois un obstacle plutôt qu’un véhicule de la libération. Le Centre s’est dissocié du nationalisme, à l’instar d’une partie de la gauche du Québec, dans l’espoir de former un mouvement prolétaire.
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Baamara, Layla. "« Enlever les casquettes politiques ». Rhétorique gestionnaire et euphémisation du politique chez les élus locaux du Front des forces socialistes algérien". L'Année du Maghreb, n.º 16 (30 de junho de 2017): 189–206. http://dx.doi.org/10.4000/anneemaghreb.3039.

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Hébert, Martin. "Utopie". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.080.

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Les rapports perçus entre l’utopisme et l’anthropologie sont complexes, contestés et souvent davantage révélateurs du regard qui est posé sur ces deux formes de discours que d’une parenté évidente entre elles. Le sens même à donner à ces termes est ambigu. Nous commencerons ici par examiner des conceptions plutôt restrictives et formalistes de ces types de discours. Elles tracent une frontière relativement claire et rigide, que les anthropologues ont longtemps tenté de renforcer pour assoir l’autorité de leurs propres productions. Dans un deuxième temps, nous aborderons la manière dont cette frontière est devenue de plus en plus poreuse au XXe siècle, reflétant diverses appropriations anthropologiques de l’utopisme. Selon ses définitions les plus restrictives, le genre utopique serait constitué d’un corpus littéraire dont les codes ont été fixés dans l’Utopie de Thomas More (1516). Ses matériaux seraient le voyage imaginaire et il aurait pour finalité de produire le « plan » d’une société dans laquelle les contradictions que perçoit l’auteur-e dans sa propre société sont résolues. Cette même approche définitionnelle appliquée à l’ethnographie en fait un discours qui tire son autorité de l’expérience directe du terrain, dont le ton est ostensiblement descriptif avant d’être normatif et dont l’objectif ultime réside dans l’appréciation et la théorisation de la diversité des sociétés humaines. Même quand l’ethnographie est critique des rapports de pouvoir qu’elle met en récits, sa prétention typique est généralement de « découvrir » les réponses des personnes rencontrées sur le terrain face à ces systèmes de domination, plutôt que d’inventer des solutions pour contrer ces derniers. La distinction entre « découvrir » et « inventer » renvoie au vocabulaire utilisé à l’un des moments charnières dans la différentiation générique entre l’utopie et le discours des sciences sociales naissantes à la fin du XIXe siècle. Dans une brochure intitulée Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880), Engels parlait de la recherche des moyens qui pourraient permettre d’ « éliminer les anomalies » mises au jour par l’analyse des sociétés. Il écrit : « Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l’aide de son cerveau dans les faits matériels […]. » (Engels 1971 [1880] : 92) Les cibles explicites de cette critique sont, ici, les piliers de l’utopisme socialiste que sont Saint-Simon, Fourier et Owens. Pour Engels, l’engagement politique de ces auteurs est louable, mais ils souffrent d’une « immaturité théorique » qui les contraint à recourir aux codes de l’utopisme pour communiquer leur lecture du social et de l’émancipation. Pour Engels, bien entendu, ces jeux littéraires avaient été rendus caduques par l’échafaudage du « véritable » outil scientifique qu’était le matérialisme historique. Cette ligne de fracture générique entre l’utopisme et les sciences sociales n’est certainement pas un fait unique à la tradition marxienne. Dans son étude consacrée à la période d’émergence et de consolidation de l’anthropologie institutionnalisée, Esteban Krotz (2014 [1994]) a montré que la quête de respectabilité scientifique de la discipline anthropologique a souvent impliqué un rejet brutal, catégorique, de toute association possible avec l’utopisme. Cet acte sacrificiel, si l’on peut dire, par lequel le discours anthropologique désavouait sa parenté avec d’autres formes de discours sur l’ « Autre », tels le conte philosophique, le récit de voyage et l’utopie semble avoir été l’acte rhétorique exigé, selon Krotz, pour gagner une place à la table des sciences sociales. Mais sous ce désaveu se cachaient des filiations, peut-être profondes, qui ont continué de lier l’anthropologie et l’utopisme même durant cette période de définition des formes canoniques de la discipline anthropologique. Traitant du contexte français, Philipe Chanial parle de « deux voies » intervenant dans la genèse des sciences sociales : celle des Lumières et celle des Mystères. La seconde, évoquant l’importance « de l’utopie, du romantisme social et de l’Illuminisme » (Chanial 2000 : 80) est généralement peu assumée dans la narration de l’histoire de l’anthropologie. Pourtant, cette branche de l’arbre généalogique disciplinaire a nourri ce que George Marcus a nommé le « projet caché » au sein de l’écriture anthropologique, son engagement politique donnant une portée critique, si ce n’est justement utopique, aux comparaisons faites entre sociétés humaines. À tout le moins, ces ethnographies peuvent être considérées comme disponibles pour une appropriation utopiste. Les premières décennies du XXe siècle sont celles où la distinction générique entre l’utopie et l’ethnographie est affirmée avec le plus de sévérité. L’historiographie de l’anthropologie montre toutefois une certaine porosité dans la frontière entre ces discours. On relève en outre le fait que l’« exonostalgie » est restée un motif utopique récurrent dans le discours anthropologique jusqu’à nos jours (Makens et Blanes 2016). Mais quoi qu’il en soit, une forte connotation négative est attachée au terme d’ « utopie » à l’époque. Dans les années 1870, même l’utopie littéraire est en voie d’être supplantée par les romans dystopiques. L’optimisme (souvent techno-utopique), lui, se déplace alors vers la science-fiction. Ce n’est qu’avec la renaissance de l’utopie en tant que concept sociologique à la fin des années 1920 que cette dernière commencera à devenir fréquentable pour le vocabulaire anthropologique, particulièrement lorsqu’il sera question des résistances face au colonialisme. La réhabilitation de l’utopie en anthropologie peut être découpée en trois moments importants. Dans un premier temps, il sera question d’ethnographier de manière assez classique des communautés intentionnelles qui tentent de refonder la vie sociale par des pratiques expérimentales assumées comme telles. Paraitront des ethnographies de Kibbutz par exemple (Spiro 1956). Mais ces contributions tirent généralement peu parti de la conceptualisation de l’utopie comme force politique. Les références à des textes clés comme le Idéologie et utopie de Karl Mannheim ou le Thomas Münzerde Ernst Bloch, qui ont définitivement rompu avec les définitions littéraires de l’utopie à partir des années 1920, arriveront avec près de quarante années de retard en anthropologie. S’éloignant de la vision « insulaire » de l’utopie comme une sorte de microcosme à ethnographier, les anthropologues commencent alors à adopter des visions plus dialectiques où l’utopie interagit socialement avec des forces, en particulier l’idéologie, qui participent à la reproduction des formations sociales. Cette approche aura une résonnance particulière dans l’étude des contextes coloniaux où les mouvements religieux millénaristes ou prophétiques, par exemple, seront réinterprétés comme des expressions de la ferveur utopique/révolutionnaire des subalternes. Des travaux de Vittorio Lanternari (1962) et de Mühlmann (1968) sur les messianismes et les millénarismes, à ceux de Jean et John Comaroff sur les églises d’Afrique du sud (1991) et de Mondher Kilani sur les cultes du cargo mélanésiens (1983) dans les années 1980, l’étude de mouvements mus par l’« esprit de l’utopie », mais non nécessairement par ses prétentions totalisantes, dirigistes et insulaires classiques, devint une approche importante pour aborder des mobilisations et des résistances souvent difficilement lisibles comme politiques pour les sciences sociales occidentales. Si, dans les ethnographies d’expériences communautaires ou de mouvements sociopolitiques la différence générique entre l’utopisme et l’écriture anthropologique demeurait relativement stable, un troisième moment de cette réappropriation de l’utopie viendra questionner cette frontière. Des appels faits dans les années 1960 à pratiquer une ethnographie engagée jusqu’aux réflexions sur l’autorité narrative dans les années 1980, nous constatons une remise en question croissante de la possibilité pour les anthropologues d’agir simplement comme les observatrices et observateurs des utopies des « autres ». Réciproquement, des spécialistes de l’utopisme commençaient à proposer que le texte utopique soit compris comme une pratique politique située dans et agissant sur la société (Suvin 1979). Ainsi, la distinction rigide qu’avait postulé Engels entre l’action de « découvrir » des réponses aux contradictions de la société et celle de les « inventer » devenait de moins en moins claire. L’apparent délitement des frontières génériques entre l’ethnographie contemporaine et l’utopisme met en évidence l’importance de recentrer notre appréciation de ces genres sur les usages qui sont faits des textes eux-mêmes. Une ethnographie peut facilement être réappropriée dans des projets délibérés de revitalisation, voire de réinvention, de la vie sociale. Les tentatives de faire du buen vivir un un principe de refondation macro-sociale de certains États d’Amérique latine, par exemple, mettent en évidence de telles réappropriations. L’inscription du principe du buen vivirdans la constitution de l’Équateur en 2008, par exemple, peut être vue comme une telle appropriation. Inversement l’utopie ou des genres apparentés, dont la science-fiction en particulier, sont de plus en plus mobilisés explicitement comme puissants outils auto-ethnographiques par une diversité de groupes historiquement marginalisés (Dillon 2012). Un certain nombre d’auteurs du Sud ont d’ailleurs noté la pertinence de s’inscrire dans la tradition utopique et d’y revendiquer une participation en soutenant qu’elle a débordé l’Occident depuis bien longtemps déjà (Bagchi 2016). Elle peut même constituer une réponse épistémologique critique face aux idéaux eurocentriques des Lumières dans la mesure où l’utopie elle-même s’est souvent définie par son rapport agonique face à ces derniers (Kannepalli Kanth 1997 ; Sarr 2016). Activer et déstabiliser les codes de littératures et pratiques si étroitement liées à la modernité occidentale devient alors une stratégie à la fois pour découvrir et pour inventer des manières de la confronter sur son propre terrain.
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Lih, Lars T. "Lenin's Aggressive Unoriginality, 1914-1916". Socialist Studies/Études Socialistes 5, n.º 2 (30 de novembro de 2009). http://dx.doi.org/10.18740/s48k53.

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Lenin received a severe shock in 1914 when the main parties of the socialist Second International supported the war effort of their respective governments. But the shock did not lead to his rejection of the prewar Marxist orthodoxy but rather to an outraged affirmation of this orthodoxy against those who (in Lenin’s view) had betrayed it. Lenin’s rhetorical stance can therefore be described as ‘aggressive unoriginality’. Lenin insisted that the key themes of ‘Left Zimmerwald’—the name given to the socialist current of which he was the principal spokesman from 1914 to 1916—were based squarely on the prewar consensus of ‘revolutionary Marxists’, particularly as expressed by Karl Kautsky. Among these themes are the underlying idea of a revolutionary situation, the assumption that the war had created a revolutionary situation, and the claim that ‘socialist patriotism’ during the war represented the triumph of prewar opportunism. Lénine a reçu un choc sévère en 1914 quand les principaux partis de la Deuxième Internationale socialiste ont soutenu l’effort de guerre de leurs gouvernements respectifs. Toutefois, le choc ne l’a pas amené à rejeter l’orthodoxie marxiste de l’avant-guerre mais plutôt à affirmer outrageusement cette orthodoxie contre ceux qui, de son point de vue, l’avaient trahie. La posture rhétorique de Lénine peut ainsi être décrite comme ‘banalement agressive.’ Lénine soutenait que les thèmes clés de la ‘Gauche de Zimmerwald’ – le nom donné au courant socialiste dont il était le principal porte-parole entre 1914 et 1916 – étaient fondamentalement basés sur le consensus d’avant-guerre des ‘Marxistes révolutionnaires,’ comme pouvait l’exprimer en particulier Karl Kautsky. Parmi ces thèmes figurent l’idée sous-jacente d’une situation révolutionnaire, l’hypothèse que cette situation révolutionnaire a été créée par la guerre, et l’argument selon lequel le ‘patriotisme socialiste’ d’alors correspondait au triomphe de l’opportunisme de l’avant-guerre.
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Giordano, Christian. "Nation". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Teses / dissertações sobre o assunto "Socialisme et rhétorique"

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Muller, Pierre. "Vocabulaire et rhétorique dans "Etudes socialistes" de Jean Jaurès". Paris 3, 1991. http://www.theses.fr/1992PA030011.

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Resumo:
L'analyse du vocabulaire utilise par Jean Jaurès dans "Etudes socialistes", recueil d'articles publie en 1901, permet de dégager plusieurs caractéristiques importantes de sa rhétorique. Celle-ci apparait comme le contraire d'un jeu gratuit et ornemental. Elle est une rhétorique du dialogue, attentive a la présence de toutes les voix qui se croisent dans le discours, celles des lecteurs, celles des adversaires et aussi celles des témoins que Jaurès appelle constamment a la barre pour les faire intervenir dans le débat. Elle remplit les deux fonctions qu'on attribue traditionnellement au discours politique, la fonction polémique et la fonction didactique. Elle est enfin une rhétorique de l'action, soucieuse d'efficacité, parce qu'elle propose sans cesse à ses lecteurs l'image d'un monde en train de se transformer et a la construction duquel ils doivent participer
The analysis of vocabulary used by Jaures in "Etudes socialistes", a selection of articles published in 1901, allows drawing several important features of his rhetoric. It appears to be the opposite of a gratuitous and ornamental game. It is a rhetoric of dialogue, listening attentively to all the voices which meet in the discourse, these of the readers, these of the adversaries and these also of the witnesses that Jaures calls continually at the stand in order to drag them into the debate. It fills the two functions which are traditionally assigned to politic discourse, the polemic one and the didactic one. Lastly it is a rhetoric of action, careful of effectiveness, because it presents incessantly to its readers the image of a world changing and in the building of which they must take part
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Goulet, Caroline. "Rhétorique égalitariste contre pragmatisme autoritaire : les politiques d'État vietnamiennes et leurs implications pour les Hmong/Dao". Thèse, 2005. http://hdl.handle.net/1866/16903.

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Livros sobre o assunto "Socialisme et rhétorique"

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Aune, James. Rhetoric and Marxism. Taylor & Francis Group, 2019.

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Rhetoric and Marxism. Taylor & Francis Group, 2019.

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3

Rhetoric and Marxism. Taylor & Francis Group, 2019.

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4

Hétu, Jonathan, e Jérémie Desbiens. Persuader et Socialiser: Cent Quarante Conseils de Rhétorique. Independently Published, 2018.

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Capítulos de livros sobre o assunto "Socialisme et rhétorique"

1

EGGLER, Marcel. "La rhétorique de la « marche du silence » au Mexique en 1968". In Silence, son et langage, 81–104. Editions des archives contemporaines, 2024. http://dx.doi.org/10.17184/eac.8094.

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Resumo:
Dès le 22 juillet 1968, la ville de Mexico a été le témoin d’une escalade du conflit entre un gouvernement autoritaire et des milliers d’étudiants protestataires qui, comme dans de nombreuses autres régions du monde, réclamaient l’introduction d’un système démocratique, anarchiste ou socialiste (Rojas 2018). Le conflit s’est terminé le 2 octobre 1968 par un bain de sang sur la Plaza de las Tres Culturas : « le massacre de Tlatelolco ». Dans cet article, seront examinées, d’une part, l’escalade politico-communicative qui a précédé le massacre, et, d’autre part, la « marche du silence » du 13 septembre 1968 qui a conduit à la réponse violente des forces répressives du gouvernement de Díaz Ordaz. Le silence ou l’arrêt soudain de la communication (aposiopèse) est considéré comme un procédé rhétorique depuis l’Antiquité. Plus de 200 000 manifestants choisirent ce mode de communication pour réclamer plus de démocratie. Cet article examine les mécanismes de l’escalade de la violence, la force de ce silence collectif, et la manière dont il échoua face à la violence organisée d’un gouvernement autoritaire.
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