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Amouri, Mohammed, e Majda Aziza. "Ressources oléagineuses alternatives pour la production du biodiesel en Algérie". Journal of Renewable Energies 24, n.º 2 (31 de dezembro de 2021): 230–43. http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v24i2.983.

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Le monde, actuellement, est confronté à deux crises majeures ; l’épuisement des ressources énergétiques fossiles accompagné d’une dégradation de l’environnement. Le biodiesel, c’est-à-dire les mélanges de mono alkyle d’esters d’acides gras obtenus par les procédés d’estérification d’huiles végétales, est un biocarburant d’origine renouvelable qui peut se substituer au gazole issu de ressources fossiles. En outre, le biodiesel est un biocarburant non toxique, biodégradable, doué d’une excellente lubricité et d’un bilan de carbone théoriquement nul. Le choix de la matière première pour la production d’un biodiesel propre et durable est crucial. L’Algérie, par son immense diversité en matière d’écosystèmes, dispose de ressources potentielles prometteuses qui ne demandent qu’à être valorisées et développées. L’objectif de ce travail est de présenter quelques espèces végétales rencontrées à l’état sauvage en Algérie et parmi lesquelles les espèces Pistacia lentiscus, P. terebinthus, P. atlantica et Salvadora persica, qui peuvent être considérées comme sources prometteuses pour la production du biodiesel dans une perspective de développement durable et de valorisation des ressources locales.
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Diop, Mamadou, Bienvenu Sambou, Assane Goudiaby, Idrissa Guiro e Fatimata Niang-Diop. "Ressources végétales et préférences sociales en milieu rural sénégalais". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 310, n.º 310 (1 de dezembro de 2011): 57. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.310.a20459.

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La connaissance des préférences des populations rurales en ressources végétales forestières est une donnée importante pour la définition des politiques de gestion et de conservation des ressources naturelles et pour la mise en oeuvre des plans d'aménagement forestier. Cette étude ethnobotanique, essentiellement qualitative, a permis, grâce à l'utilisation de la matrice de classification préférentielle par paire, d'identifier les espèces végétales préférées des populations riveraines de la forêt classée de Patako (région administrative de Fatick, Sénégal). Les résultats de l'étude montrent que, sur 73 espèces ligneuses répertoriées, les préférences des populations locales portent sur 34 espèces. Chez les hommes, la possibilité d'en tirer du bois de service est le critère le plus déterminant dans le choix des espèces, suivie des possibilités d'utilisation en phytothérapie, dans l'alimentation du bétail et dans l'alimentation humaine. Chez les femmes, les préférences sont plutôt motivées par les possibilités d'approvisionnement en fruits et en bois d'énergie. La possibilité d'en tirer des remèdes contre les inconvénients de la maternité, les maladies infantiles, le paludisme et l'hypertension artérielle a été de même déterminante dans le choix des espèces chez les femmes. Cordyla pinnata et Parkia biglobosa, malgré leur régression quantitative significative, sont les deux espèces davantage préférées dans cette partie méridionale du Saloum. Même si, au plan méthodologique, le choix des participants peut constituer une limite, les résultats de l'étude pourront aider à améliorer les politiques de restauration du couvert végétal, surtout en zone de terroir. (Résumé d'auteur)
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Taylor, Ilolo Kunzi, Katalay Mutombo Hilaire e Nienie Bwabitulu Alexis. "Influence Des Actions Anthropiques Sur Le Changement Spatio-Temporel De L’occupation Du Sol De La Région De Yumbi (R.D. Congo)." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 46, n.º 1 (21 de agosto de 2024): 24. https://doi.org/10.52155/ijpsat.v46.1.6518.

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Suite aux nombreuses menaces qui pèsent sur la biodiversité, dont la dégradation et la fragmentation des écosystèmes ainsi que la disparition et l’extinction d’espèces animales et végétales. Certaines zones dégradées et leur accès non pas été réglementé selon des normes qui suivent la mouvance internationale sans intégrer les contextes locaux. Par conséquent, les populations qui voient leurs territoires convertis en aires protégées et qui, de ce fait perdent leurs droits (usage et propriété) sur les ressources se sentent lésées. Elle fait ressortir de nouvelles dynamiques d’acteurs qui défendent des enjeux différents. Dans certaines aires protégées, les communautés locales.
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Traore, El Hadji, Cheikh Alassane Fall, Djby Dia, Dingamgoto Jesse Barde, Séga Ndao e Cheikh Sall. "Ressources fourragères, affourragement et pâturage dans le Sud et à l’Est du Sénégal". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 3 (19 de junho de 2020): 940–48. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.23.

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Les sécheresses successives, aggravées par les activités anthropiques et les effets du changement climatique, entrainent la disparition effrénée de plusieurs espèces végétales locales, adaptées selon les zones avec une importance sociale et économique avérée pour nos campagnes. Si le rythme de disparition noté n’est pas stoppé ou freiné, il s’en suivra la perte de l’essentiel de nos ressources végétales céréalières, fourragères et forestières locales. Certes, la recherche agricole s’évertue à trouver des solutions pour disposer de nouvelles variétés végétales adaptées. Mais, ce n’est pas toujours le cas pour les espèces fourragères. Ainsi, dans le cadre des activités de recensement et de collecte multi-spécifiques de ressources phytogénétiques pour l’alimentaire et l’agriculture, une synthèse spécifique a été consacrée au ressources fourragères des zones visitées. L’objectif visé est de recensé les ressources fourragères (naturelles ou cultivées) disponibles et leur méthode de gestion. Il ressort que les méthodes et le niveau d’exploitation des ressources fourragères naturelles et des résidus de récolte diffèrent d’une zone à l’autre. Le parcours naturel plus ou moins bien fourni dans les régions sud et est, constitue la principale ressource alimentaire des animaux au niveau de toute la zone d’étude. Les résidus de récolte bien qu’abondants et variés, ont peu d’intérêt chez les éleveurs du sud du Sénégal où la diversité qui est l’indice de qualité et le volume des pâturages sur le parcours naturel sont abondants. Certes, l’inventaire des espèces fourragères ne peut se faire selon la même méthodologie que celle des espèces agricoles et maraîchères. Mais, la photographie obtenue devrait servir de guide à un recensement des espèces fourragères herbacées et ligneuses les plus consommées sur le parcours naturel, tout en étudiant les méthodes de conservation et de production des espèces recensées afin, de dégager les meilleures méthodes de gestion et d’utilisation durable.Mots clés : Ressources fourragères, régions sud et est du Sénégal, ligneux et herbacés, résidus de culture. English Title: Forage resources, feeding and grazing in the South, and East of SenegalSuccessive droughts, aggravated by anthropogenic activities and the effects of climate change, lead to frantic disappearance of several local plant species, adapted according to the areas, and with proven social and economic importance for our countryside. If the rate of disappearance noted, is not stopped or slowed, it will follow the loss of most of our local grain, fodder and forest plant resources. Certainly, agricultural research is struggling to find solutions to have new adapted plant varieties; this is not always the case for forage species. Thus, within the framework of multi-specific census and collection activities of plant genetic resources for food and agriculture, a specific summary was devoted to the fodder resources of the areas visited. The objective is to identify the fodder resources (natural or cultivated) available and their management method. It appears that the methods and level of exploitation of natural fodder resources and crop residues differ from one area to another. The more or less well supplied natural route in the south and east regions constitutes the main food resource for animals throughout the study area. Crop residues, although abundant and varied, are of little interest to breeders in the south of Senegal where the diversity which is the quality index and the volume of pastures on the natural range are abundant. Of course, the inventory of fodder species cannot be done according to the same methodology as that of agricultural and market garden species. However, the photograph obtained should serve as a guide for a census of herbaceous and ligneous fodder species most consumed by animals on natural route, while studying the methods of conservation and production of the listed species; in order to identify the best methods of management and sustainable use.Keywords: Fodder resources, southern and eastern regions of Senegal, ligneous and herbaceous plants, crop residues.
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Dourma, Marra, Kperkouma Wala, Ronald Bellefontaine, Komlan Batawila, Kutzo-Atsu Guelly e Koffi Akpagana. "Comparaison de l'utilisation des ressources forestières et de la régénération entre deux types de forêts claires à Isoberlinia au Togo". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 302, n.º 302 (1 de dezembro de 2009): 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.302.a20400.

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Une étude ethnobotanique sur un échantillon de 135 personnes a permis de définir le rôle de l'homme et les utilisations des ressources végétales au sein des forêts claires à Isoberlinia du domaine soudanien au Nord-Togo. Les caractéristiques structurales et les modes de régénération ont été étudiés sur 28 placeaux de 20 x 20 m installés dans six forêts villageoises à accès libre et 28 autres placeaux situés dans la réserve de faune d'Alédjo ayant un statut de protection. La matrice " utilisations x personnes enquêtées " a été soumise à la classification ascendante hiérarchique grâce au logiciel Statistica 6.0. Elle a permis de confirmer le rôle écologique, agricole, économique et vital des ressources végétales à 35 % de dissemblance. Le mode actuel d'exploitation des forêts locales compromet leur pérennité, surtout en l'absence de mesures de sauvegarde. La richesse spécifique est assez semblable dans les deux types de forêts claires. Les indices de Shannon (3,77 bits) et d'équitabilité de Piélou (0,68) sont plus élevés dans les forêts protégées que dans celles à accès libre (3,31 bits ; 0,53). Ce qui suggère que l'absence d'activités anthropiques favorise une meilleure conservation de la diversité des forêts qui se régénèrent par semis, par rejets de souche et par drageons. La densité (475 tiges/ha), la surface terrière (15,2 m²/ha), le diamètre moyen (23,9 cm) et la hauteur moyenne (15,5 m) des arbres sont plus élevés dans les forêts protégées que dans celles non protégées (300 tiges/ha ; 13,9 m²/ha ; 18,8 cm ; 11,9 m). (Résumé d'auteur)
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Rakotomavo, Andriamparamy, e François Fromard. "Stratégies d'utilisation des ressources végétales chez les Vezo et les Masikoro du delta de Mangoky (Madagascar)". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 300, n.º 300 (1 de junho de 2009): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.300.a20414.

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Vezo et Masikoro font partie des 18 ethnies existant officiellement à Madagascar. Habitant le delta de Mangoky (Sud-Ouest malgache), les deux populations occupent respectivement le littoral et l¿intérieur des terres. Si la pêche est la principale source de revenus des Vezo, l¿agriculture et l¿élevage de bovins et de petits ruminants constituent les principales activités des Masikoro. Sur le plan spatial, les premiers vivent dans un milieu fortement tributaire de la mer et de la mangrove tandis que les seconds dépendent, a priori, de la terre ferme où les formations sèches dominent le paysage végétal. Compte tenu de cette dualité socio-économique et spatiale entre les pratiques vezo et masikoro, il apparaît que les stratégies de gestion du bois et de la forêt appliquées à l¿intérieur du delta diffèrent d¿une ethnie à une autre. Le présent article consiste à comparer le comportement des Vezo et des Masikoro du delta vis-à-vis de la gestion de la mangrove et des formations continentales locales. Il met en parallèle les spécificités de ces deux populations dans la pratique d¿utilisation du bois et des différents types de forêt. Les impacts de leurs stratégies sur la végétation du delta sont aussi analysés. Chez les Vezo, la mangrove constitue un pourvoyeur principal de bois. Chez les Masikoro, cet écosystème sert à combler le manque de bois ressenti depuis le début des années 1980 dans leur espace d¿habitation. L¿analyse comparative des stratégies vezo et masikoro montre que la végétation sèche est fortement influencée par l¿agriculture sur brûlis et l¿élevage extensif. Là où vivent les Vezo, le milieu reste relativement intact et peu exploité. Par contre, dans la zone de contact entre la terre ferme et la limite interne de la mangrove, les palétuviers font l¿objet d¿un important «écrémage». Diminution de la superficie des palétuviers, développement du processus de tannification, disparition des formations forestières sèches et savanisation accrues en pays masikoro, tels sont les impacts des pratiques locales sur la végétation du delta de Mangoky. (Résumé d'auteur)
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Kouadio, Yao Jean-Clovis, Abdoulaye Cissé, Kouassi Bruno Kpangui, Marie-Solang e Tiébré e Kouakou Edouard N’Guessan. "Processus De Creation D’une Zone De Conservation De La Biodiversite Sur Le Barrage Hydroelectrique De Soubre, Sud-Ouest De La Côte D’ivoire". European Scientific Journal ESJ 17, n.º 40 (30 de novembro de 2021): 56–76. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n40p56.

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Cette étude a pour objectif de montrer l’importance de la participation des communautés locales à la réussite d’un projet de création de zone de conservation de la biodiversité. La mise en place de ladite zone a nécessité la formation des autorités et communautés locales sur les services écosystémiques. Cette formation a permis une meilleure implication des communautés à la gestion durable des ressources. Ainsi, 20 représentants ont servi de personnel d’appui pour les travaux d’aménagement et de restauration du site. L’état initial de la flore et la végétation a été évalué. L’analyse des données a mis en évidence la présence de 346 espèces végétales reparties en 262 genres et 89 familles. Parmi celles-ci il a été enregistré 50 espèces prioritaires pour la conservation. Au sein des espèces utilitaires de la région, 13 sont plus importantes. Cependant, six d’entre elles sont moins abondantes dans la zone de conservation de biodiversité. La caractérisation de la flore initiale a guidé dans le choix des espèces de reboisement pour la restauration. Ainsi, les espèces prioritaires pour la conservation et celles désignées importantes pour la population ont été privilégiées au cours de la restauration. Les résultats obtenus renseignent d’une part sur les outils d’acceptation sociale et les niveaux d’implication de la communauté locale d’un projet de mise en place d’une zone de conservation de biodiversité et d’autre part sur l’importance de la caractérisation de la flore initiale.
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Jiofack Tafokou, René Bernardin, Jean Paul Dondjang, Bernard-Aloys Nkongmeneck, M. Smith e Victor Aimé Kémeuzé. "Diversité et gestion durable des Loranthaceae dans les hautes terres de l'Ouest du Cameroun". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 303, n.º 303 (1 de março de 2010): 41. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.303.a20449.

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Dans les hautes terres de l'Ouest du Cameroun, l'étude est centrée sur la présence et la diversité des espèces de Loranthaceae dans neuf localités du groupement Bafou. Elle apporte une nouvelle contribution à la valorisation et à la gestion durable des ressources biologiques d'écosystèmes forestiers profondément dégradés dans le bassin du Congo. L'étude a été réalisée au moyen d'observations de terrain et en recourant à la méthode active de recherche et de planification participative (Marpp). Elle repose essentiellement sur des interviews et des enquêtes semi-structurées individuelles conduites auprès des populations locales, paysans agriculteurs et tradithérapeutes, tous supposés détenir des connaissances sur la valorisation traditionnelle des Loranthaceae. Les enquêtes ont permis de recenser six espèces de Loranthaceae parasites de neuf espèces de fruitiers appartenant à sept familles végétales. Ces mêmes espèces, communément regroupées sous l'appellation locale de gui, font partie intégrante de la pharmacopée traditionnelle et sont utilisées sous la forme de plusieurs potions et/ou lotions, soit isolément, soit en association avec d'autres plantes ou d'autres drogues pour soigner plus d'une vingtaine de pathologies. Au terme de ce travail, des approches de gestion durable ont été proposées en remplacement des coupes trop destructrices sur hôtes pratiquées par les paysans. Ce système de contrôle, courant dans la région, compromet la régénération et la productivité des arbres fruitiers en particulier et la diversité des populations d'arbres en général. (Résumé d'auteur)
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Mamadou, ADAME Salifou, ABDOULAYE Djafarou, TCHAOUSSI FOUSSENI Ayouba, TONDRO MAMAN Abdou Madjidou e TENTE Brice. "Modes Et Outils D’Exploitation Des Formations Végétales Etudiées Dans La Commune De Bassila Au Benin". International Journal of Progressive Sciences and Technologies 39, n.º 1 (30 de junho de 2023): 312. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v39.1.5399.

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Les formations végétales constituent un écosystème sensible dans la régularisation de la biodiversité. Les modes et outils mis en œuvre dans l’exploitation de ces formations nécessitent une attention particulière. Etudier la dynamique des forêts classées de Pénessoulou et de Bassila dans une perspective de gestion durable et participative est l’objectif principal de la recherche.L’approche méthodologique pour l’atteinte de cet objectif comprend trois étapes à savoir la collecte des données et des informations, leur traitement et l’analyse des résultats obtenus. Le suivi de l'évolution du paysage, des données topographiques, des images satellites Landsat des années 2000, 2010, 2020, et 2063 a été fait ainsi que l’analyse des ordres de régression et de progression des unités d’occupation du sol. La collecte et le traitement des données phytosociologiques ont été faits grâce aux indices de diversité de Shannon (H), d’Equitabilité de Pielou (E) et de la surface terrière moyenne (G). Au total, 231 individus ont été enquêtés grâce à la méthode de choix raisonné afin d’apprécier les facteurs de dégradation de la végétation et l’analyse des résultats a été faite à l’aide du modèle SWOT.Il ressort des résultats obtenus que la forêt galerie, la forêt dense, la forêt claire et savane boisée et la savane arborée et arbustive sont plus dominantes au détriment des formations anthropiques. 03 ordres de régression et progression ont été observés dans la dynamique des unités d’occupation du sol. L’analyse des types phytogéographiques dans la forêt classée de Bassila révèle que les espèces soudaniennes sont les plus abondantes et les dominantes avec les spectres brut et pondéré respectifs de 46 % et 70 %. La formation des forêts denses sèches comporte 116 espèces réparties en 89 genres et 41 familles sur la base de 8 relevés. Les familles les plus représentées sont : les Leguminoseae (24,91 %), les Combretaceae (30,76 %), Chrysobalanaceae (14,80 %) et Scrophulariaceae (14,44 %). La valeur moyenne de l’indice de Shannon est de 2 ± 0,38 bits. Cette valeur élevée de l’indice de Shannon fait de cette formation un milieu favorable pour l’installation de plusieurs espèces. L’indice d’équitabilité de Pielou est de 0,82 ± 0,08. Le coefficient d’Allan est inférieur à 5 à Adjiro et supérieur à 5 à Bassila. En analysant le niveau de pression sur les ressources forestières, il ressort que les agriculteurs et les exploitants de bois d’œuvre reconnaissent que les feux de végétation, l’érosion, la production végétale et l’exploitation de bois d’œuvre sont des facteurs directs responsables de la dégradation de la végétation. Les difficultés observées sont relatives au faible niveau d’organisation des structures locales de gestion des forêts, à l’inadaptation des plans d’aménagement participatif selon les besoins des populations, à l’insuffisance de renforcement des capacités des populations sur la gestion durable des ressources forestières. Face à ces difficultés, un modèle simplifié de Plan d’Aménagement Participatif (PAP) a été proposé. Il s’appuie sur les actions et le renforcement des instruments juridiques de gestion des PAP, sur la capitalisation des actions des projets intervenants sur l’inventaire et les services écosystémiques qu’offrent les forêts, sur le suivi écologique et socioéconomique des forêts et des populations riveraines, etc.Pour rendre opérationnelles ces actions, un projet de 05 ans a été initié pour un montant de 80 000.000 FCFA et est intitulé : « Installation de plantations d’anacardiers greffés à Pénélan ». Il a pour objectif principal de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population de Pénélan et comporte 04 composantes.
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Maman Sani, Ichaou Manzo. "Éthologie des Girafes (Giraffa camelopardalis peralta) réintroduites dans la Réserve de Biosphère de Gadabédji au Niger". Revue Ecosystèmes et Paysages 4, n.º 2 (30 de dezembro de 2024): 1–16. https://doi.org/10.59384/recopays.tg4209.

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Dans un contexte mondial marqué par une diminution alarmante de biodiversité, des efforts de conservation se multiplient pour protéger et restaurer cette espèce emblématique qu’est la girafe. Le Niger, en collaboration avec divers partenaires, a initié en 2018 un projet de translocation des girafes (Giraffa camelopardalis peralta) de Kouré vers la Réserve de Biosphère de Gadabédji. Cinq ans après cette opération, il est crucial d'évaluer les résultats de cette intervention afin de fournir des bases scientifiques solides pour une gestion durable des girafes réintroduites. Cette étude se propose de combler cette lacune en évaluant l'adaptation des girafes à leur nouvel environnement ainsi que l'efficacité des stratégies de gestion mises en œuvre. La méthodologie repose sur des observations comportementales directes des girafes, notamment dans leurs activités quotidiennes, ainsi que des enquêtes sociologiques auprès des populations locales pour recueillir leurs perceptions et évaluer l'impact de la translocation sur cette communauté. Les résultats montrent que l'alimentation constitue l'activité principale des girafes, avec un pic d'activité entre 9h et 12h. Leur régime alimentaire est dominé par 11 espèces végétales, avec une préférence pour les Mimosacées parmi lesquelles Acacia ehrenbergiana (29,31 %), Sclerocarya birrea (18,96 %) et Acacia nilotica (12,06 %). Les enquêtes ont révélé une perception largement positive de la translocation au sein des communautés locales. La cohabitation entre les girafes, les habitants et leur bétail se déroule sans conflits majeurs, avec un fort espoir des populations locales de bénéficier des retombées du développement du tourisme et des projets générateurs de revenus. Cependant, des défis subsistent, notamment l'insuffisance de la couverture téléphonique, entravant la communication rapide avec les services de conservation en cas de déplacements non contrôlés des girafes hors de la réserve, ainsi qu'un manque de ressources financières pour un suivi rigoureux. Enfin, cette étude a pu montrer que les girafes se sont bien adaptées à leur nouvel habitat. La gestion participative au sein de la Réserve de Biosphère de Gadabédji semble prometteuse pour assurer la conservation à long terme de cette espèce, malgré les défis à surmonter. Ces résultats offrent des perspectives essentielles pour orienter les futures interventions de conservation et de gestion des espèces transloquées.
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Savadogo, Salfo, Amadé Ouédraogo e Adjima Thiombiano. "Perceptions, mode de gestion et végétation des bois sacrés au nord du Burkina Faso". Flora et Vegetatio Sudano-Sambesica 13 (1 de janeiro de 2010): 10–21. http://dx.doi.org/10.21248/fvss.13.11.

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L’étude s’inscrit dans le cadre de la valorisation des bois sacrés dans un contexte de conservation de la biodiversité, elle a pour objectifs de recenser les différents bois sacrés au nord du Burkina Faso, d’évaluer leur richesse floristique et d’appréhender leurs mécanismes de gestion par les populations locales. Des prospections ont été conduites sur l’ensemble de la zone d’étude en vue de recenser les bois sacrés. Dans chaque localité des enquêtes ont été conduites auprès des populations directement ou indirectement impliquées dans la gestion de ces formations. Des relevés phytosociologiques ont été réalisés dans les différentes formations végétales (bois sacrés et formations adjacentes) suivant la méthode Braun-Blanquet (1932) sur des placeaux de 1000 m2 et de 100 m2 respectivement pour les ligneux et les herbacées, en vue de déterminer les différentes phytocoenoses. 190 bois sacrés ont été recensés dont 35 ont fait l’objet d’inventaires phytosociologiques. 35 formations adjacentes ont également fait l’objet d’inventaires afin de mieux apprécier l’importance des bois sacrés dans la conservation des espèces. Le traitement des données phytosociologiques s’est effectué sur la base de 162 relevés, au moyen du logiciel CAP (Community Analysis Package). Les résultats ont révélé que les systèmes de gestion des ressources naturelles dans les bois sacrés sont basés sur des règles et des principes traditionnels. Ces bois sont pour la plupart des cimetières (50% du total), fétiches (17% du total) et fétiche-cimetières (27% du total). Le traitement des données phytosociologiques a permis de discriminer 11 groupements végétaux dont 05 pour la strate ligneuse et 06 pour la strate herbacée. Les relevés de 7 groupements ont été réalisés dans les bois sacrés et ceux de 4 groupements hors des bois sacrés. L’analyse de la richesse floristique d’ensemble (bois sacrés et environs) des ligneux a révélé la dominance de la famille des Leguminosae-Mimosoideae (16%) et des Combretaceae (12%). La flore herbacée quant à elle est dominée par les Poaceae (24%) et les Leguminosae- Papilionoideae (12%).
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Tene Kenne, Lacatuce, Marie Caroline Solefack Momo e Bertine Tiokeng. "Structure et régénération des peuplements ligneux dans l’Unité Forestière d’Aménagement (UFA) 00-004 dans le Littoral-Cameroun". Cameroon Journal of Experimental Biology 16, n.º 1 (25 de janeiro de 2023): 27–35. http://dx.doi.org/10.4314/cajeb.v16i1.4.

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Resumo:
La perte de la biodiversité végétale dans les Unités Forestières d’Aménagements (UFA) est liée aux activités forestières pratiquées dans ce milieu. Ces activités affectent la structure et la capacité de régénération de la forêt. La présente étude vise à analyser la structure et la régénération naturelle de la végétation de l’UFA 00-004 situé dans le Littoral-Cameroun. Les inventaires se sont déroulés dans trois Assiettes Annuelles de Coupes (AAC), dont deux exploitées (AAC 1-1 et AAC 1-2) et une non exploitée (AAC 1-4). Le comptage des ligneux à diamètre à hauteur de poitrine (DHP) ≥ 10 cm s’est effectué dans les quadrats de 200 m x 200 m. Pour la régénération naturelle, les inventaires des jeunes tiges dont le DHP est < 10 cm ont été effectués dans les sous-quadrats de 2 m de côté. Globalement, 203 espèces appartenant à 158 genres et 58 familles botaniques ont été recensées. Les peuplements exploités ont présenté des densités faibles (711,5 tiges/ha pour AAC 1-1 et 810 tiges/ha pour AAC 1-2) par rapport au peuplement non exploité (1114,75 tiges/ha). Les familles les plus importantes sont les Fabaceae, Meliaceae, Apocynaceae, Malvaceae et Olacaceae pour les trois peuplements. La structure diamétrique des ligneux à DHP ≥ 10 cm présente une forme en « J » inversé pour les trois peuplements. Les espèces exploitables ont présenté quatre types de structure : la structure en forme de cloche, de « J », erratique et en « J » inversé. Le taux de régénération des espèces est plus élevé dans les peuplements exploités (43,21 % pour l’AAC 1-1 et 39,10 % pour l’AAC 1-2) comparé à celui du peuplement non exploité. Il serait nécessaire que l’administration en charge de la gestion des forêts encourage après exploitation une régénération naturelle assistée en collaboration avec les populations riveraines pour garantir une réelle reconstitution des ressources végétales après exploitation. En effet, ces populations locales, s’appuyant sur leur connaissance de la terre et sur les traditions ancestrales ou locales aident les arbres et la végétation indigène à se rétablir naturellement en éliminant les menaces à leur croissance et à leur survie Abstract The loss of plant biodiversity in Forest Management Units (FMUs) is due to the forestry activities carried out in this environment. These activities affect the structure and regeneration capacity of the forest. This study aims to analyse the structure and natural regeneration of the vegetation of FMU 00-004 in the Littoral region of Cameroon. The surveys were conducted in three Annual Allowable Cuts (AAC) of FMU 00-004, two of which are logged (AAC 1-1 and AAC 1-2) and one of which is unlogged (AAC 1-4). The woody species with a diameter ≥ 10 cm were counted in 200 m x 200 m quadrats. For natural regeneration, inventories of young stems with a diameter < 10 cm were carried out in sub-quadrats of 2 m sides. In total, 203 species belonging to 158 genera and 58 families were recorded. The logged stands had low densities (711.5 stems/ha for AAC 1-1 and 810 stems/ha for AAC 1-2) compared to the unlogged stand (1114.75 stems/ha). The most important families are Fabaceae, Meliaceae, Apocynaceae, Malvaceae and Olacaceae for the three stands. The diametric structure shows an inverted "J" shape for all three stands. The harvestable species showed four types of structure: bell-shaped, J-shaped, erratic and inverted J-shaped. The regeneration rate of the species was higher in the logged stands (43.21% for AAC 1-1 and 39.10% for AAC 1-2). It would be necessary for the administration in charge of forest management to encourage assisted natural regeneration after logging in collaboration with local populations to guarantee a real reconstitution of plant resources after logging. Indeed, these local populations, relying on their knowledge of the land and on ancestral or local traditions, help trees and native vegetation to recover naturally by eliminating threats to their growth and survival.
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Moudi Rachid, Mahamadou. "Contraintes et stratégies de protection de Hyphaene thebaica (Palmier Doum) dans la Commune Rurale de Gazaoua au Niger". Revue Ecosystèmes et Paysages 4, n.º 2 (30 de dezembro de 2024): 1–10. https://doi.org/10.59384/recopays.tg4221.

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Cette étude vise à analyser les différentes contraintes auxquelles fait face le Palmier Doum, ainsi que les mécanismes de gestion et de protection durable dans la commune Rurale de Gazaoua. La méthodologie utilisée a combiné la revue de la littérature, l’observation participante dans les zones boisées, les enquêtes (quantitatives et qualitatives avec les paysans, les autorités et les services techniques) et le traitement des données au moyen de Sphinx et Excel. L’analyse des données a été faite sous le modèle PEIR (Pression-Etat-Impact et Réponse). Les résultats de cette étude ressortent que plusieurs contraintes menacent le Palmier Doum dans la commune de Gazaoua. Il s’agit principalement de la coupe abusive (51%), la cueillette de ses fruits (17%), le surpâturage (20%) et la variabilité climatique (25%). Ainsi face aux multiples contraintes, des stratégies de protection et de conservation sont adoptées par les populations. Il s’agit du renforcement de sécurisation environnementale (35,51%), de l’approche participative dans la protection de ces espèces végétales (27,57%), de la pratique de la Régénération Naturelle Assistée (21,97%) et de la création d’un comité de gestion locale des ressources végétales (6,54%). Pour conserver durablement cette espèce, des initiatives de gestion communautaire sont nécessaire dans cette zone afin d'identifier un site propice pour planter l'espèce et développer une forêt de palmiers doum, voire créer des emplois supplémentaires pour contrer la menace pesant sur ce patrimoine végétal.
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OUATTARA, Brama, Lassina SANOU, Jonas KOALA e Mipro HIEN. "Perceptions locales de la dégradation des ressources naturelles du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 352 (1 de maio de 2022): 43–60. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.352.a36935.

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L’étude s’intéresse aux perceptions de la dégradation des ressources naturelles et examine les facteurs qui influencent la volonté des populations locales à intégrer les bonnes pratiques qui atténuent l’utilisation des feux, de la pâture et des pesticides. Nous avons analysé les stratégies locales qui pourraient restaurer les ressources naturelles et permettre une gestion durable. Les données ont été collectées auprès de 300 ménages ruraux dans trente villages riverains du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Les résultats montrent selon l’échelle catégorielle de type Likert que les populations locales sont conscientes de la dégradation des ressources naturelles et en connaissent les principales causes : variabilité climatique, érosion des sols, feux, dégradation de la qualité du sol, pâture incontrôlée, coupe de bois, utilisation de pesticides et tenure foncière. L’âge, le genre, le statut de résidence, la source de revenu, la taille de l'exploitation et la tenure foncière sont explicatives de la volonté des communautés riveraines à inverser la tendance à la dégradation du corridor forestier de la Boucle du Mouhoun. En outre, les populations suggèrent la plantation d’espèces désirées et adaptées aux conditions de site, la mise en place des ouvrages antiérosifs qui améliorent la fertilité des sols et l’aide au rétablissement du couvert végétal. Elles promettent l’utilisation de pesticides homologués et à faible dose, l’interdiction de pâture dans les aires protégées, la protection et la conservation des arbres dans les champs. Au terme de cette étude, il ressort que les déterminants à prendre en compte pour une gestion durable des ressources naturelles et l’inversion de la tendance à la dégradation sont la gestion des feux, la pâture modérée, l‘utilisation modérée des pesticides et la réduction des défriches. Dans la formulation des stratégies de lutte contre la dégradation des ressources naturelles à mettre en place, il sera impérieux à l’avenir de tenir compte des caractéristiques socio-économiques.
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Bassène, César, Mariama Dalanda Diallo, Bakary Diaité, Aliou Diop e Aliou Guissé. "Caractéristiques de la végétation herbacée d’une parcelle mise en défens dans le Ferlo Nord au Sénégal". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, n.º 3 (17 de setembro de 2020): 207–12. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31895.

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Cette étude se propose d’évaluer les caractéristiques de la végétation herbacée dans le Ferlo Nord au Sénégal. La végétation joue un rôle essentiel dans la vie des populations sahéliennes car elle constitue une ressource fourragère très importante pour les animaux. Elle est aussi très utilisée par la population locale comme bois de chauffage, bois d’oeuvre et dans l’alimentation. C’est ainsi que la gestion durable des ressources végétales d’une localité nécessite la connaissance de la flore pour appuyer les politiques de développement durable. C’est à cet effet que des inventaires de la strate herbacée ont été réalisés sous couvert et hors couvert sur une parcelle de cinq hectares mise en défens. La méthodologie d’inventaire adoptée a été la technique du « tour de champ » sur une période de quatre ans (2014–2017). Les résultats ont permis de dénombrer 66 espèces réparties dans 43 genres et 20 familles. Parmi ces espèces, les dicotylédones ont été dominantes avec 46 espèces (69,7 %), alors que les monocotylédones n’ont été représentées que par 20 espèces (30,3 %). Les familles les plus représentatives ont été les Poaceae avec 17 espèces, suivies des Fabaceae avec 7 espèces et des Malvaceae avec 6 espèces. Les thérophytes ont représenté 91 % des types biologiques, alors que les chaméphytes et les géophytes n’ont représenté que 4,5 % chacun. Au plan biogéographique, les espèces d’affinités africaines et pantropicales ont été dominantes avec respectivement 30,3 % et 24,2 % des espèces de la flore.
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Amy, Diagne. "Dynamique spatiale et temporelle de l’occupation de sol de la forêt classée de Bandia au Sénégal entre 2000 et 2020". Revue Ecosystèmes et Paysages 4, n.º 2 (30 de dezembro de 2024): 1–17. https://doi.org/10.59384/recopays.tg4229.

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L’étude se concentre sur l’analyse de la dynamique d’occupation du sol de la forêt classée de Bandia entre 2000 et 2020, un écosystème vital qui fait face à une pression croissante liée à des activités humaines. L’objectif principal est de comprendre comment ces changements d'occupation du sol, notamment en raison de l’exploitation des ressources naturelles et de l’agriculture, influencent la santé et la pérennité de cette forêt. Ainsi, l’étude vise à (i) identifier les facteurs et impacts associés à ces changements d'occupation à travers une analyse cartographique, et (ii) explorer les solutions proposées par les acteurs locaux pour la préservation de cet espace naturel protégé. Les méthodes utilisées incluent une analyse diachronique des images satellitaires Landsat (capteurs ETM+ pour les années 2000 et 2010, OLI pour 2020) ainsi que des missions de terrain et des enquêtes socio-économiques auprès de la population locale et des parties prenantes dans la gestion de la forêt. L’algorithme de classification K-means a été appliqué pour déterminer les différentes classes d’occupation du sol permettant de capturer les changements de couverture végétale avec précision. Les résultats révèlent une régression des formations végétales, passant de 96,01 % en 2000 à 85,96 % en 2020, avec une augmentation parallèle des zones anthropisées, telles que les carrières, les terres agricoles et les espaces bâtis. Cette transformation est en grande partie due à des activités comme l’extraction minière, le pâturage en forêt et l’exploitation forestière. La part des milieux anthropisés est ainsi passée de 3,99 % en 2000 à 14,04 % en 2020. Ces données soulignent l'importance d’adopter une gestion intégrée de la forêt, prenant en compte les pressions socio-économiques (pauvreté, exode rural, problèmes de santé) tout en garantissant la préservation de cet écosystème stratégique. Une telle approche permettrait de concilier les besoins de développement local et la sauvegarde de la forêt classée à long terme.
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El Hage Hassan, Hussein, Françoise Ardillier-Carras e Laurence Charbel. "Les changements d’occupation des sols dans la Béqaa Ouest (Liban) : le rôle des actions anthropiques". Cahiers Agricultures 28 (2019): 10. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019010.

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L’évolution des modes d’occupation du sol porte l’empreinte des activités anthropiques et correspond à un processus dynamique assez complexe, qui agit sur les ressources naturelles. La région agricole de la Béqaa Ouest est caractérisée par des conditions naturelles favorables pour une production agricole diversifiée. La télédétection montre l’ampleur des changements des modes d’occupation du sol entre 1962 et 2019. L’analyse diachronique révèle une régression du couvert végétal au profit des tissus urbains dans la plaine. L’interprétation des résultats doit tenir compte des causes locales de cette mutation en mettant en évidence les pratiques culturales et pastorales, les facteurs économiques, l’extension urbaine, les flux migratoires syriens et le déboisement qui fragilise le milieu en provoquant le décapage des couches superficielles. L’indice de brillance de l’image Ikonos de haute résolution indique la sévérité de cette dégradation. Tout cela interroge l’avenir agricole de cette région dont les productions constituent un apport essentiel aux marchés nationaux.
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De Oñate-Calvín, Ruth, Alfonso San Miguel-Ayanz, Juan Orensanz-García, Angel A. Salazar-Vega e Sonia Roig-Gómez. "La forêt amazonienne sur sables blancs : un sombre futur ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, n.º 315 (1 de março de 2013): 63. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20540.

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Les forêts amazoniennes sur sables blancs sont des peuplements arborés très particuliers et fragiles, dispersés en zones basses humides sur des dalles de sols fortement oligotrophes, qui recèlent un fort endémisme végétal. Ces surfaces boisées sont dédaignées pour leur mise en culture ou l'exploitation du bois, mais néanmoins leurs tiges de faible diamètre, compris entre 5 et 15 centimètres, détien- nent une forte durabilité et constituent une ressource traditionnellement extraite par les populations locales pour construire leurs logements. Toutefois, cette valorisation locale reste invisible vis-à-vis de la réglementation forestière, ce qui pourrait aller à l'encontre de l'avenir de ces forêts sur sables blancs. Cette étude a pour objectif d'apporter les connaissances de base de structure forestière et de composition floristique, essentielles pour mener à bien la gestion durable de ces massifs forestiers. Les résultats montrent que, malgré leur fragilité, ces forêts sur sables blancs présentent aussi certains atouts du point de vue de leurs possibilités d'aménagement par rapport aux autres types de forêts tropicales humides : il s'agit d'une forte fréquence (26 %) d'espèces de valeur, de la remarquable dominance d'un petit groupe d'espèces, dont la plupart (67 %) sont d'intérêt commercial, et du fait que les tiges potentiellement utiles ne comptent que pour dix-sept pour cent de la surface terrière ; et il en résulte que dans la situation actuelle, il n'est pas nécessaire d'appliquer des techniques telles que l'exploitation à faible impact, puisque les pieds exploités sont de faible taille, que les engins mécaniques ne sont pas utiles et que le transport est réalisé à dos d'homme et/ou par flottaison.
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Bayoi, Emmanuel Armel, Florent Menyene Etoundi, Elvis Mouyakan A. Moumbock e Mbezele Junior Yannick Ngaba. "Amenagement des produits forestiers ligneux et non ligneux dans la region de l’Est-Cameroun : Cas de la station polyvalente de recherche agricole d’Abong Mbang". Journal of the Cameroon Academy of Sciences 17, n.º 1 (2 de novembro de 2021): 3–16. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v17i1.1.

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Les produits forestiers ligneux (PFL) et non ligneux (PFNL) jouent un rôle important pour le bien-être des populations au Cameroun. Malheureusement, elles font face à plusieurs menaces telle que l’exploitation commerciale de la ressource et l’exploitation anarchique de bois d’œuvre ; l’absence ou l’insuffisance de donnée scientifiques nécessaires pour les prises de décision d’aménagement. L’objectif de l’étude est d’identifier et d’évaluer la disponibilité des espèces végétales dans la forêt de la station polyvalente de recherche agricole d’Abong Mbang. Un inventaire d’aménagement a été effectué avec un taux de sondage de 5%. Il ressort de cette étude qu’il y une extrême diversité des PFL et PFNL dans la zone d’étude. Un total de 69 PFL (bois d’œuvre) et 18 PFNL sont utilisées dans la localité pour l’alimentation, la santé ou l’ornement. Les fruits et les feuilles sont généralement utilisés pour la consommation alors que les écorces sont à usage médicinale. Les connaissances ancestrales des populations locales sur cette ressource est approfondie et contribue à leur bien-être ont une des PFNL. Timber and non-timber forest products (NTFPs) play an important role for the well-being of the populations in Cameroon. Unfortunately, they face several threats such as the commercial exploitation of the resource and the uncontrolled exploitation of timber; the lack or insufficiency of scientific data necessary for management decisions. The objective of the study is to identify and evaluate the availability of plant species in the forest of the Abong-Mbang Agricultural Research Station. A management inventory was conducted with a sampling rate of 5%. The study revealed that there is an extreme diversity of LFAs and NTFPs in the study area. A total of 69 LFWPs (timber) and 18 NTFPs are used in the locality for food, health or ornamental purposes. Fruits and leaves are generally used for consumption while barks are used for medicinal purposes. The ancestral knowledge of local populations on this resource is deep and contributes to their well-being have a NTFP.
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KASSÉ, Médoune Sara, Bétémondji Désiré DIATTA, Mathieu GUEYE e Emeline HOUEL. "Pathologies animales virales (fièvre aphteuse, clavelée) et traitements végétaux impliqués à Widou Thiengoly (Ferlo Nord)". Journal of Applied Biosciences 201 (31 de outubro de 2024): 21387–99. https://doi.org/10.35759/jabs.201.9.

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Objectif : L’objectif de cette étude est de recenser les pathologies animales virales et de déterminer la diversité végétale impliquée dans leur traitement au Ferlo Nord, une région du Sénégal considérée comme zone d’élevage par excellence foisonnant de pratiques ethno vétérinaires jusque-là non documentées Méthodes et résultats : Une enquête ethnobotanique, réalisée au moyen d’un guide d’entretien ouvert semi- structuré, a ciblé prioritairement des bergers d’un âge avancé. Les données collectées ont permis d’évaluer particulièrement un paramètre ethnobotanique : le niveau de fidélité. Deux pathologies virales (fièvre aphteuse et clavelée) nécessitant l’usage d’organes (feuille, racine, écorce, sève, fruit) de six végétaux suivant des préparations diverses (pilage, emploi direct, macération et séchage) et deux modes d’administration (locale et orale) ont été répertoriées. La fièvre aphteuse implique majoritairement des végétaux particulièrement Acacia nilotica subsp. adstringens (Schum. & Thonn.) Roberty et la clavelée, sollicite faiblement le recours aux végétaux avec des espèces comme Combretum glutinosum Hochst. ex A. Rich. également utilisée contre la fièvre aphteuse. Conclusion et applicabilité des résultats : Ce travail promeut la médecine ethno vétérinaire dans une situation de disparition des connaissances qui nécessiteraient plus de réflexion aux plans phytochimique et pharmacologique mais aussi dans la gestion des ressources végétales, en distinguant des espèces intéressantes localement à incorporer dans les initiatives de reconstitution de l’écosystème dans un contexte de désertification. Mots clé : Ethnobotanique, pathologies animales virales, guide d’entretien, Ferlo Nord, Senegal. Pathologies animales virales (fièvre aphteuse, clavelée) et traitements végétaux impliqués à Widou Thiengoly (Ferlo Nord). Viral animal pathologies (foot-and-mouth disease, sheep pox) and their plant treatments in Widou Thiengoly (North Ferlo) ABSTRACT Objective: The aim of this study was to determine the plant diversity involved in the treatment foot-and-mouth disease and sheep pox in Ferlo Nord, a region of Senegal considered to be a livestock production area par excellence, with a wealth of hitherto undocumented ethnoveterinary practices. Methods and results: An ethnobotanical survey was carried out using a semi-structured open interview guide, targeting mainly older herders. The data collected made it possible to assess one ethnobotanical parameter in particular: the level of fidelity. Two viral pathologies (foot and-mouth disease and sheep pox) requiring the use of organs (leaf, root, bark, sap, fruit) from six plants following various preparations (crushing, direct use, maceration and drying) and two modes of administration (local and oral) were listed. Foot-and-mouth disease mainly involves plants, particularly Acacia nilotica subsp. adstringens (Schum. & Thonn.) Roberty and sheep pox, with little recourse to plants, with species such as Combretum glutinosum Hochst. ex A.Rich. also used against foot-and-mouth disease. Conclusion and applicability of results: This work promotes ethnoveterinary medicine in a situation where knowledge is disappearing and more thought needs to be given to phytochemical and pharmacological aspects, as well as to the management of plant resources, by identifying locally interesting species to be incorporated into initiatives to reconstitute the ecosystem in a context of desertification. Keywords: Ethnobotany, viral animal pathologies, interview guide, North Ferlo, Senegal.
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Niwah, Claudette Baye, Gilbert Todou, Konsala Souare, Abassi Abdoulaye, Sakitai Bay e Efuet Atem. "Diversité et usages des plantes ligneuses des agrosystèmes périphériques de la ville de Maroua (Extrême-Nord, Cameroun)". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 3 (19 de junho de 2020): 966–82. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.25.

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Une étude a été menée en périphérie de Maroua (Extrême-Nord, Cameroun) dans le but de contribuer à une gestion durable des ressources végétale sahélienne. Cette étude a identifié et a calculé la diversité des plantes ligneuses des champs de case suivant un dispositif de 20 quadrats (50 m x 50 m) dans cinq localités. Elle a aussi déterminé les catégories d’usage et les organes récoltés de chaque plante utilisée. La Méthode Accélérée de Recherche Participative (MARP) a été reprise pour collecter les données ethnobotaniques auprès de 100 ménages. Les analyses des résultats obtenus ont montré que les champs de case comportent au total, 38 espèces (26 plantes locales) réparties dans 27 genres et 26 familles. Les familles les plus abondantes ont été Méliacées (32,26%) et Mimosacées (29,26%). Acacia nilotica, Acacia albida, Balanites aegyptiaca, Moringa oleifara, Sclerocarya birrea, Tamarindus indica et Ziziphus mauritiana sont les espèces locales les plus utilisées (au moins quatre catégories d’usages). Les résultats ont montré que les champs de case peuvent être des bons systèmes de valorisation et de conservation des plantes locales.Mots clés : Champs de case, plantes ligneuses, enquête ethnobotanique et socio-économique, valorisation, usage durable. English Title: Diversity and uses of woody plants from peripheral agro-systems in the city of Maroua (Far North, Cameroon)A study was conducted around Maroua (Far North, Cameroon) with the aim of contributing to sustainable management of Sahelian plant resources. This study identified and calculated the diversity of woody plants in village fields using a system of 20 quadrats (50 mx 50 m) in five localities. It also determined the categories of use and the organs harvested from each plant used. The Accelerated Participatory Research Method (MARP) was used to collect ethnobotanical data from 100 households. Analyzes of the results obtained have shown that the village fields contain in total 38 species (26 native plants) in 27 genera and 26 families. The most abundant families were Meliaceae (32.26%) and Mimosaceae (29.26%). Acacia nilotica, Acacia albida, Balanites aegyptiaca, Moringa oleifara, Sclerocarya birrea, Tamarindus indica and Ziziphus mauritiana found to be the most commonly used local species (at least four categories of uses). The results showed that village field can be good systems for the recovery and conservation of native plants.Keywords: Village field, woody plants, ethnobotanical and socio-economic survey, valorization, sustainable use.
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (20 de agosto de 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Dacheux-Auziere, Brice, e Anne Marchand. "Les gestionnaires des espaces à caractère de nature face à l’évolution du climat urbain". Projets de paysage 31 (2024). https://doi.org/10.4000/13fa5.

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Cet article examine le rôle crucial des gestionnaires d’espaces à caractère de nature dans l’écologisation des environnements urbains face au changement climatique. Une enquête exploratoire menée auprès des membres de l’association Hortis vise à comprendre les perceptions et actions de ces professionnels face au changement. À partir d’un questionnaire et d’observations participatives, l’étude analyse quatre axes principaux : la gestion des espaces à caractère de nature, la végétalisation urbaine, l’usage des plantes, et la planification urbaine. Les résultats révèlent des blocages liés aux compétences des agents, aux structures administratives et aux contraintes politiques, limitant leur capacité à atténuer les effets du changement climatique. La gestion différenciée émerge aujourd’hui comme une approche écologique essentielle pour répondre aux défis climatiques, mais des obstacles subsistent, notamment le manque de ressources humaines et financières, d’expertise, et de soutien de la part des citoyens et des administrations. L’adaptation des palettes végétales aux conditions climatiques locales représente également un défi soulevé par les gestionnaires qui font face aux incertitudes scientifiques et aux manques d’expérimentations et retours d’expériences. La planification urbaine apparaît comme un outil clé pour la préservation des espaces à caractère de nature en ville. Toutefois, la complexité administrative et les divergences politiques entravent parfois des initiatives vertueuses de préservation des écosystèmes urbains. Les gestionnaires d’espaces verts se positionnent néanmoins comme des acteurs essentiels dans l’adaptation des paysages urbains. Leur rôle en tant qu’observateurs et guides des transformations écologiques est crucial, mais ils ont besoin de ressources améliorées et d’un accès à davantage de connaissances scientifiques vulgarisées pour mieux intégrer ces pratiques face au changement climatique.
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ABDALLAH, Hédi. "Competition around the valorisation of rosemary scrubland: the gap of Belassoued (Central Dorsal, Tunisia) as case study". Bulletin de la Société Géographique de Liège, 2022, 97–119. http://dx.doi.org/10.25518/0770-7576.6824.

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La garrigue à romarin de la Trouée de Bel-Lassoued (Dorsale tunisienne) peut avoir des formes différentes qui s’échelonnent entre la pelouse et la forêt ; elle est le résultat de la dégradation de la pinède de pin d’Alep suite à une longue histoire d’anthropisation du milieu méditerranéen. La population locale l’a défrichée pour divers usages. Dans un milieu ouvert, marqué par un climat méditerranéen et un sol calcaire comme le cas de la Trouée de l’oued Bel-Lassoued, la garrigue s’enrichit en romarin. Dans cette région, où tous les indicateurs de développement économique et social montrent la baisse des revenus des habitants, la garrigue de romarin qui occupe de vastes étendues, constitue un pilier important pour l’économie paysanne. Les divers usages des ressources de la garrigue à romarin ont joué et jouent encore un rôle important dans la diminution du taux de chômage dans un milieu exclusivement rural. La valorisation de la garrigue à romarin est fortement dépendante de la pluralité des usages et avec le sens que donnent les acteurs à ce type de formation végétale. Cependant, la pluralité des intervenants dans la garrigue à romarin peut présenter des intérêts divergents. Ceci peut entrainer des conflits d’usage entre les usagers des ressources naturelles de ce milieu.
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Alioune Badara, Diop. "Inventaire des maladies chez l’anacadier (Anacardium occidentale L., Anacardiaceae) dans la commune de Keur Samba Guèye (Fatick/Sénégal)". Revue Ecosystèmes et Paysages 4, n.º 1 (30 de junho de 2024). http://dx.doi.org/10.59384/recopays.tg4107.

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Les plantations d’anacardier (Anacardium occidentale L.) constituent un levier de développement socio-économique pour les communautés locales au Sénégal. Cependant, depuis leur mise en place, peu d’informations existent sur la situation phytopathologique de la ressource. Malheureusement, il est sujet à de nombreuses maladies qui, jusque-là, n’ont pas encore fait l’objet de beaucoup d’études. Cette étude est une contribution à l’évaluation des maladies de l’anacardier. Pour ce faire, un échantillon-nage aléatoire a été effectué pour le choix des plantations. Au niveau de chaque plan-tation, 10 individus ont été sélectionnés aléatoirement. Tous les individus inventoriés ont été géolocalisés pour l’élaboration des cartes. Les mensurations ont porté sur les variables dendrométriques et les indices de sévérité et d’incidence. L’identification des maladies a été facilitée par le guide de la carte sanitaire du laboratoire de physiologie végétale (ICA-GIZ, 2015). Les résultats ont révélé 11 maladies de l’anacardier dans la commune de Keur Samba Guéye. Les plus forts taux d’incidence ont été observés sur la pestalotiose (65,30±0,86%), suivie de l’anthracnose (53,80±1,12%) et le plus faible avec l’assèchement apical (2,60±2,99%). Le désordre physiologique (52,30±5,26%), l’anthracnose (35,08±10,30%), la pestalotiose (26,34±4,71%) et la bactériose (19,94±2,96%) ont enregistré les taux de sévérité les plus élevés. Les résultats indiquent que les plantations de Médina Djikoye sont plus infestées avec une incidence de 40,00±0,93% et une sévérité de 52,88±8,27%. La corrélation modérée et négative entre le diamètre et l’incidence montre que les jeunes plantations sont plus exposées à la pestalotiose. Toutefois, cette étude pourrait être approfondie au laboratoire par des analyses d’échantillons.
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Singleton, Michael. "Culte des ancêtres". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

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Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.
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