Literatura científica selecionada sobre o tema "Presse et politique – France – 18e siècle"

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Artigos de revistas sobre o assunto "Presse et politique – France – 18e siècle"

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Bundalo, Anja. "L’ACADÉMIE AU 18E SIÈCLE : UN DES VECTEURS MAJEURS DE TRANSFERTS CULTURELS". Годишњак Филозофског факултета у Новом Саду 46, n.º 3 (11 de janeiro de 2022): 203–15. http://dx.doi.org/10.19090/gff.2021.3.203-215.

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Les vecteurs majeurs de transferts culturels que nous nous proposons d’analyser dans le contexte de formation des foyers des absolutismes éclairés à travers les œuvres des Lumières françaises, académies, seront, dans un premier temps, les institutions véhiculant les mouvements intellectuels permettant la formation de ces foyers. Il nous a paru important de donner une vue transversale de ces institutions à travers l’Europe éclairée tout en tenant compte de la position spécifique de la France de cette époque. En analysant les principaux vecteurs de ces mouvements – académies, et notamment l’évolution de l’institution de l’Académie en France, nous resterons toujours prudents et tenterons de ne pas interpréter les transferts comme de simples transplantations des modèles culturels d’un pays à l’autre tout en démontrant que l’échec du projet politique et culturel de l’absolutisme éclairé se lit à travers l’écroulement des vecteurs officiels de transferts culturels.
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Mollier, Jean-Yves. "Littérature et presse du trottoir à la Belle Époque". Études françaises 36, n.º 3 (16 de dezembro de 2004): 81–94. http://dx.doi.org/10.7202/009724ar.

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Résumé Centré sur l’Affaire Dreyfus, cet article met l’accent sur une forme peu connue de littérature, celle qui circule sur le trottoir, dans le Paris fin de siècle, est vendue par les camelots et n’a que peu de rapports avec les genres nobles. Commercialisée à grande échelle, épousant les grandes scansions de la vie politique nationale, cette « littérature du trottoir » est le révélateur de l’entrée de la France dans la culture médiatique.
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Kaës, Emmanuelle, e Ilaria Vidotto. "Du journal à la revue : étude comparée du discours sur le style au XIX e siècle". Romantisme 204, n.º 2 (29 de maio de 2024): 107–44. http://dx.doi.org/10.3917/rom.204.0107.

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Cette étude se propose de comparer les discours sur le style dans deux corpus distincts de périodiques : la critique littéraire dans la grande presse quotidienne d’une part, la critique littéraire dans la revue, lieu de publication prestigieux et gage de légitimité littéraire, d’autre part. Le premier corpus est constitué d’articles de la presse quotidienne, tous formats confondus, et d’orientation idéologique variée. Le second rassemble des articles tirés de revues de culture générale comme la Revue des Deux Mondes, la Revue politique et littéraire , ou de publications spécifiquement littéraires et artistiques comme le Mercure de France . Extraites au moyen du logiciel Anatext, les données sont explorées à partir de trois moments-clés, 1840, 1866 et les années 1880-1890. Par le « magistère » culturel qu’elle exerce, la critique des revues offre un espace plus ample au développement d’une réflexion sur le style, tandis que la grande presse tend à solliciter les qualificatifs préfabriqués de la vulgate rhétorique. Le discours médiatique sur le style n’intègre que progressivement, à partir de la seconde moitié du siècle, les valeurs de l’expressivité individuelle et de l’originalité – cette intégration donnant lieu à une dissension entre la modélisation rhétorique des styles et la conception nouvelle du style comme signature individuelle, conception qui intègre les acquis du romantisme.
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Quincy-Lefebvre, Pascale. "Émotion et opinion dans la justice des mineurs en France durant l’entre-deux-guerres". Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 17, n.º 1 (1 de janeiro de 2015): 149–67. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.017.0149.

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Comment inscrire la réforme de la justice des mineurs dans le calendrier politique ? Au XX e siècle, alors qu’un espace public se démocratise, les politiques et les experts s’ouvrent davantage aux discours de l’émotion. La civilisation des médias est le théâtre de ces transformations. La France des années trente est propice aux engagements. L’enfance coupable est un levier et les « affaires » autour des « bagnes » d’enfants sont des moyens pour mobiliser l’opinion. En pleine période de lutte anti-fasciste, des hommes, des groupes dénoncent et interpellent. La grande presse joue sa partition. Les communistes donnent de la voix. L’indignation se focalise sur les établissements, l’impossible rééducation et la souffrance du mineur. Passion passagère ou mouvance des normes ? L’émotion est fondatrice de communautés qui dépassent le cercle traditionnel des réformateurs de la justice des mineurs. De nouvelles représentations surgissent ou sont consolidées. À moyen terme, par les pressions et le jeu des mémoires, le processus de réforme se démocratise. La cause est efficace quand elle est en capacité de dépasser son objet : l’enfance coupable.
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Maillard, Michel. "L'évolution des modèles propositionnels dans la grammaire portugaise de 1536 à 1936". Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, n.º 25 (9 de abril de 2022): 201–16. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1397.

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Durant les quatre siècles qui s'écoulent de 1536, date de parution de la première grammaire vernaculaire du portugais, à 1936, année où se publie la dernière grammaire historique du corpus, notre article suit l'évolution, au Portugal, des modèles de la proposition. Cette histoire peut se diviser en quatre périodes, selon que l'influence idéologique dominante vient d'Espagne, de France ou d'Allemagne. C'est d'abord, au 16e siècle, la grammaire «humaniste», marquée par le castillan Nebrija. Apparaît ensuite, aux 17e et 18e siècles, la grammaire «universaliste», qui se veut conforme au schéma Suppositum-Verbum-Appositum de Sánchez de las Brozas. Suit au 19e la grammaire «philosophique», influencée par le modèle Sujet-Copule-Attribut de Port-Royal et des Encyclopédistes. Vient enfin la grammaire «philologique», marquée par l'Allemagne, et qui se développe après 1870, sous la double influence contradictoire du modèle verbo-centré de Becker et du modèle nomino-centré de Diez. On s'interrogera non seulement sur la pertinence des différents modèles pour la description du portugais mais aussi sur les facteurs externes, d'ordre géographique, politique et culturel, qui peuvent expliquer le succès d'un paradigme à un moment donné de l'histoire.
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Pinson, Guillaume. "L’impossible panorama". Études françaises 44, n.º 3 (9 de dezembro de 2008): 109–19. http://dx.doi.org/10.7202/019535ar.

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Résumé Quel discours le xixe siècle a-t-il tenu sur le journal, quel imaginaire a-t-il déployé pour tenter de décrire l’objet périodique et son impact sur la société française ? Telle est la question que pose cet article qui se propose de mettre en concordance les petites formes médiatiques, telles qu’elles se déploient dans le journal, et la façon dont le xixe siècle a représenté et mis en scène le journal. Autrement dit, le modèle micropoétique qui organise la mosaïque médiatique contamine le discours tenu sur le journal. On peut le vérifier dans plusieurs genres et registres : la « littérature panoramique » (études de moeurs, codes, physiologies, keepsakes) sous la monarchie de Juillet, les inventaires anecdotiques et les petites biographies de journalistes sous le Second Empire ou encore les Mémoires de journalistes sous la IIIe République. Tous ces genres sont directement inspirés de la sphère médiatique et connaissent souvent des prépublications en journal ; ils se situent au croisement de la nouvelle à la main (la blague) et de l’anecdote, tout en dérivant constamment vers la fiction. Mais une nuance doit être apportée, notamment du côté de certaines entreprises romanesques (les Illusions perdues de Balzac, Charles Demailly des Goncourt, Bel-Ami de Maupassant, entre autres) ainsi que des débuts de l’historiographie du journal, qui naît à la fin des années 1850 avec la vaste Histoire politique et littéraire de la presse en France d’Eugène Hatin. On trouve là une ampleur et une hauteur de vue qui déplacent indéniablement le modèle micropoétique.
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ΝΥΣΤΑΖΟΠΟΥΛΟΥ-ΠΕΛΕΚΙΔΟΥ, ΜΑΡΙΑ. "ΤΑ ΠΛΑΣΤΑ ΕΓΓΡΑΦΑ ΣΤΟΥΣ ΜΕΣΟΥΣ ΧΡΟΝΟΥΣ ΣΤΟ ΒΥΖΑΝΤΙΟ ΚΑΙ ΣΤΑ ΒΑΛΚΑΝΙΑ: Κριτήρια πλαστότητας, στόχοι και τεχνικές". Eoa kai Esperia 7 (1 de janeiro de 2007): 25. http://dx.doi.org/10.12681/eoaesperia.7.

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<p>Le problème de la distinction entre les documents authentiques et les faux fut posé au 17e siècle en Allemagne et en France, pour des raisons politiques et sociales: en France, en raison de la lutte des rois contre les revendications des nobles; en Allemagne, à cause des contestations de droit civil. Mais c'est dans les milieux des Acta Sanctorum à la deuxième moitié de ce siècle que l'on a commencé à faire dans les archives des couvents des recherches systématiques sur l'authenticité des documents, en vue de l'édition des Vies des saints. La recherché dans ce domaine du moine jésuite Daniel vo Papenbroeck (1659), la première du genre, fut importante, quoique incomplète et avec des critères souvent inexacts. Le bénédictin Jean Mabillon en 1675 a corrigé et complété cette recherche avec une rigoureuse méthode scientifique: dans son grande oeuvre De re diplomatica (1681) il a formulé des règles fondamentales pour l'étude critique des documents, mettant ainsi les bases de la Diplomatique en tant que science à part. Selon l'opinion généralement admise, on considère comme faux les documents dont les éléments ne correspondent pas aux données historiques et diplomatiques. La falsification des documents est un phénomène diachronique concernant des affaires ecclésiastiques, publiques ou privées. Au Moyen Âge, à Byzance et aux pays Balkaniques, les faux n'étaient pas rares et leur nombre s'augmenta à l'époque de la domination ottomane.</p>Objectif de la falsification des documents est principalement la revendication des biens (fonciers ou revenus) et des privilèges, exemptions fiscales ou subventions, et d'autres objets d'intérêt surtout économique. Le temps de leur falsification a une grande importance pour la recherche, car il peut fournir d'éléments utiles pour le motif de cette entreprise. Le faussaire ne rédige jamais en entier son document, mais au contraire, afin de lui donner une apparence d'authenticité, il copie un ou plusieurs documents authentiques antérieurs, dont le contenu concorde plus ou moins à son sujet. Ainsi quelquefois le faux a l'aspect d'une copie - authentifiée, philologique ou figurée -, ce qui crée dans certains cas des difficultés à la recherche (cf. Actes de Chilandar, n. éd., No 37). <p>Critères de fausseté sont certains éléments de forme et de fond: tells le papier (p. ex. les filigranes), l'encre, l'emploi anormal du sceau et l'écriture; la structure et l'enregistrement; Vintitulatio et la phrase finale des actes impériaux; les fautes d'orthographe, de syntaxe et d'expression, surtout pour les documents de la chancellerie impériale; l'emploi inexact de termes, de titres, d'institutions et de données prosopographiques et numismatiques ne correspondant pas à la réalité historique; enfin, la discordance des éléments chronologiques qui constitue la faute la plus fréquente. Pour tous ces cas nous citons d'exemples caractéristiques. Quand le faussaire a comme modèle un seul document authentique, il le copie d'habitude presque mot à mot, tâchant de remplacer les éléments spéciaux de son modèle par ceux qui correspondent à son objet. Il combine parfois les éléments des plusieurs documents authentiques. Dans certains cas la fabrication du faux se fait par étapes, surtout quand son modèle est en mauvais état ou bien qu'il n'existe pas un modèle propre à la circonstance (cf. Actes de Docheiariou, app. III).</p> <p>Parmi les méthodes les plus caractéristiques que le faussaire emploie pour donner une apparence d'authenticité à son faux, nous notons celle où l'on fait ratifier le document falsifié par une autorité, ecclésiastique d'habitude, qui, ne connaissant pas les critères d'authenticité, le certifie, de bonne foi, ou plus encore il le fait introduire dans son propre document. Tel fut le cas du faux chrysobulle de Manuel II Paléologue (1407), en faveur du couvent de Kastamonitou, fabriqué au 16e siècle et ratifié par le patriarche Jéremie II en 1579, qui l'a fait introduire dans son gramma dont une copie confirmée par l'Hiéra Koinotès du Mont Athos fut par la suite ratifiée par le patriarche Callinique IV vers 1803 (Actes de Kastamonitou, Ιγ). Mais le cas le plus frappant est celui des deux faux chrysobulles en faveur du couvent de Xéropotamou, attribués l'un à l'empereur Théodose II (427), conservé en "copie conforme" (ίσον άπαράλλακτον) du métropolite d'Adrinople Nicéphore (1774-1780), et l'autre à Romain 1er Lécapène (924) (!!); tous les deux, pleins de fautes diplomatiques et d'anachronismes historiques, furent fabriqués probablement à la première moitié du 18e siècle, pour soutenir l'ancienneté du couvent et certifier la possession précieuse d'un morceau de la Sainte Croix. Le faux de Romain 1er fut traduit en valaque (déjà en 1759), italien, latin et français (Actes de Xéropotamou, Ια et Iß). Nos recherches nous ont permis de soutenir que ce faux fut employé par les moines de Xéropotamou pour leur quête (ζητεία) surtout aux Principautés Danubiennes (depuis 1761) au profit de leur couvent qui se trouvait alors en grande pénurie; ce qui explique le motif de la fabrication et de la traduction en valaque.</p> <p>En terminant, nous signalons que la plupart de documents faux dont la date falsifiée se rapporte à Byzance ou aux pays Balkaniques sont fabriqués durant la domination ottomane, quand la situation politique et économique ainsi que les cadres administratifs avaient totalement changés et que les couvents et autres fondations avaient perdu leur revenus et leurs privilèges. Le fait que les autorités d'alors ignoraient les critères d'authenticité des documents facilitait cette entreprise.</p> <p>Nous signalons enfin que les documents falsifiés, tout en étant faux du point devue diplomatique, ont une certaine valeur en tant que sources historiques, car il peuvent, sous certaines conditions, nous fournir des renseignements utiles, diplomatiques et historiques.</p><p> </p><br />
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Pujante González, Domingo. "Apertura: No hay palabras..." HYBRIDA, n.º 5(12/2022) (27 de dezembro de 2022): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25813.

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Il me regarde. Parfois il murmure des mots que je ne comprends pas. Et puis il s’assoit sur le lit, et il rabat les couvertures. Il dit mon nom tout bas, tu dormais, mon amour ? Là il n’y a plus d’espoir, je sais que ça commence. J’ouvre les yeux sur le noir de la chambre qui peu à peu s’éclaire et dévoile le visage de papa. Il n’y a pas de mots pour ce qu’il me fait dans la chambre. Voix coupée, je ne pourrai jamais le dire. À moi seule je le dis pour ne pas me perdre de vue. Lori Saint-Martin (1999). Mon père, la nuit (p. 7). L’instant même. Nous voilà au troisième solstice d’hiver pour la revue HYBRIDA. J’ai eu la chance de passer mon anniversaire à Montréal, de recevoir l’automne aux couleurs changeantes, de savourer l’énergie du jaune, ma couleur préférée, décliné à l’infini : citron, cadmium, moutarde, ocre, auréolin, indien, de Naples, de Sienne, de Cambodge… L’Association Internationale des Études Québécoises, incarnée dans la précieuse figure de Suzie Beaulieu, a contribué à la réussite de ce séjour d’un mois à l’Université de Montréal, accueilli par une personne magnifique et généreuse, écrivaine prestigieuse à juste titre, Catherine Mavrikakis, qui venait de publier son dernier roman Niagara (2022), ainsi que par son entourage académique et familial, son frère Nicolas Mavrikakis, perspicace critique d’art ; son conjoint, l’insigne professeur de littérature Terry Cochran, et leur fille Loulou, toujours le sourire aux lèvres et aux yeux… Le mois d’octobre est spécialement animé du point de vue culturel à Montréal ce qui m’a permis de participer à une intense vie culturelle : nouvelles publications, activités théâtrales, expositions artistiques, cycles organisés par la cinémathèque québécoise (dont la superbe rétrospective sur l’œuvre du canadien Bruce LaBruce)… Je me suis plu à visiter les intéressantes librairies montréalaises toujours en ébullition. J’ai eu la chance d’entrer en contact direct avec le monde éditorial québécois qui connaît certainement un nouvel âge d’or, des maisons d’édition d’une longue tradition comme Gallimard, dont l’ancien directeur Rolf Puls m’a parlé de tant d’anecdotes littéraires en nous régalant avec des huîtres et des oursins des mers du Nord, et dont l’actuelle directrice générale, Florence Noyer, m’a ouvert également les portes. Tout comme les éditions du Boréal où je suis passé plusieurs fois, reçu magnifiquement par Jean Bernier, avec qui j’ai passé des moments d’intense complicité où j’ai pu partager la passion pour Marie-Claire Blais, qu’il connaît dans le moindre détail, et le deuil à cause de la disparition douloureuse, cet intense mois d’octobre, du jeune écrivain Simon Roy, qui était venu à Valence présenter son premier roman Ma vie rouge Kubrick (2014) ; ainsi que celle de Lori Saint-Martin quelques jours plus tard. Il me reste à mentionner la maison d’édition Héliotrope. Un vrai bijou. J’ai eu le privilège de partager quelques conversations littéraires et humaines de haut niveau et une belle promenade du côté du Mont Royal, avec une halte dans la petite pâtisserie du quartier portugais pour prendre un vrai café, avec sa directrice, écrivaine elle-aussi, Olga Duhamel-Noyer, une âme sœur, qui dirige cette maison respirant sans aucun doute un air nouveau, fortement stimulant. Ma valise était donc bien pleine au retour à Valence et j’aurai de quoi lire dans les prochains mois. Tout cela m’a permis de rencontrer, parfois intensément, dans divers contextes, plusieurs écrivain·e·s, tous les âges confondus, dont je signalerai, par ordre alphabétique, Martine Audet, Arianne Bessette (écrivaine discrète et sensible avec qui j’ai connecté immédiatement), Lula Carballo (« ma Lula », mon double), David Clerson, Pierre-­André Doucet (charmant auteur et musicien acadien spécialement remarquable), Clara Dupuis-Morency, Benjamin Gagnon Chainey, Julien Guy-Béland (personne exceptionnelle, engagée, et écrivain percutant), Monique Proulx, que j’ai reçue à Valence et que j’apprécie énormément comme écrivaine et comme personne, avec qui j’ai partagé des croissants et de la confiture faite maison sur son balcon en regardant les arbres perdre leurs feuilles lorsqu’elle me dédicaçait son dernier roman Enlève la nuit (2022) ; et, bien entendu, Lori Saint-Martin. Je ne voudrais pas oublier le professeur de l’Université de Montréal Alex Noël, qui s’intéresse à la littérature québécoise récente et à la mémoire queer, et qui m’a fait découvrir le travail de l’artiste multidisciplinaire canadienne, originaire de l’île Maurice, Kama La Mackerel et le professeur espagnol de l’Université du Québec à Montréal Antonio Domínguez Leiva, écrivain lui-aussi, dont j’avais perdu la trace et avec qui je partage bien des intérêts littéraires autour du corps, de la monstruosité et du « panique ». Une dernière mention spéciale pour deux danseurs : Francis Paradis, personne instruite et empathique qui est restée tout le temps à mon écoute et m’a fait découvrir des lieux remarquables ; et, enfin, le danseur tunisien Achraf El Abed, en asile politique à Montréal à cause des persécutions LGBT dans son pays, n’ayant pas pu venir à Valence pour ces raisons lors du Colloque Queer Maghreb que nous avons organisé en juin 2022. Il a dansé pour nous en privé chez moi dans le quartier du Red Light de Montréal, pas loin de l’emblématique Café Cléopâtre, le jour de mon anniversaire, en compagnie de ma collègue et amie Adela Cortijo, qui était venue pour l’occasion. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Merci à tous et à toutes pour avoir contribué à rendre ce séjour montréalais si spécial et si riche dans tous les sens. Comme je l’annonçais, nous avons perdu Lori Saint-Martin, excellente professeure, traductrice et écrivaine canadienne, ayant choisi le français comme langue d’asile et de refuge, d’identité réinventée, et surtout personne proche et généreuse, disparue dans la Seine, subitement. Des ombres spectrales ont envahi mon cœur et mes pensées à cause de ce destin trop funeste, trop tragique, trop romanesque, tellement j’ai envie de ne pas y croire… et, pourtant, Lori n’est plus là. Juste un dernier message sur WhatsApp quelques jours avant l’hécatombe : « Aquí todo bien » (« tout va vient ici »). Elle adorait l’espagnol, sa nouvelle demeure, sa nouvelle passion. Lori, mon amie, tu as troublé mon âme et laissé un grand vide difficile à combler. Je n’ai que des mots de gratitude envers toi. Et, pourtant, la vie continue à couler, elle coule et coule… comme les larmes des mères qui perdent leurs enfants dans toutes les guerres de la planète. Cette planète Terre qui pleure de plus en plus fort pour que l’on prenne soin d’elle, pour que l’on développe une conscience écologique efficace et durable… Temps catastrophiques, oui… excessifs, oui… scandaleux, oui… Et, pourtant, temps de Saturnales et de Noël, de fêtes, de chants et de vœux, de décorer les maisons, d’allumer les bougies et d’offrir des cadeaux, de rêves de santé, de paix et d’amour… tellement on a besoin de diluer les tensions que l’on ressent ; temps d’apaiser nos esprits… de se ressourcer, de reprendre haleine… de se projeter dans un meilleur avenir… malgré… Revenons à nos moutons… Le Dossier central de ce cinquième numéro de la revue HYBRIDA, coordonné par Fabio Libasci, vise à s’interroger sur les multiples enjeux de la notion d’extrême, que ce soit du point de vue chronologique que du point de vue conceptuel. En effet, l’expression « extrême contemporain », étant en perpétuel déplacement, reste spécialement attirante mais problématique, depuis sa création attribuée à Michel Chaillou, à la toute fin des années 80 du siècle dernier. On assisterait, de nos jours, à une « deuxième génération » de l’extrême contemporain. On pourrait donc l’actualiser pour faire référence aux productions littéraires et culturelles récentes au sens large. Du point de vue thématique, l’extrême est vite associé à la notion de limite, de démesure, voire de violence. En ce sens, force est de constater une tendance et une présence des esthétiques de rupture et des formes de l’excès chez des auteur·e·s contemporain·e·s, plus ou moins jeunes, ce qui nous a menés à nous pencher sur les usages et, peut-être les abus, de cette notion poreuse et changeante. Ce Dossier est composé de quatre articles venus de Côte d’Ivoire, de Finlande et de France. Ils abordent l’œuvre des écrivain·e·s Azo Vauguy, Koffi Kwahulé et Hélène Cixous et des cinéastes tels qu’Anne Fontaine, Christopher Doyle ou Julien Abraham. Dans la section Mosaïque, nous publions quatre articles très intéressants également. Hassna Mabrouk, de l’Université Chouaïb Doukkali (Maroc), en s’appuyant sur le révisionnisme historique proposé par les études postcoloniales et subalternes, s’empare de la figure historique de l’explorateur et interprète du début du XVIe siècle Mostafa Al-Azemmouri ou Estevanico, connue essentiellement en Europe sous l’angle de la relation de voyage de Cabeza de Vaca, trop eurocentrée, pour y opposer d’autres représentations de l’explorateur comme celle du personnage Al-Azemmouri qui apparaît dans le roman de Kebir M. Ammi, Les Vertus immorales (2009) où les représentations artistiques qui perdurent dans la ville marocaine d’Azzemmour où il est né. Ahmed Aziz Houdzi, de l’Université Chouaïb Doukkali également, analyse les transformations identitaires du sujet diasporique par rapport aux événements historiques dans le contexte français marqué par les attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris en 2015. Il fait une fine lecture de Ce vain combat que tu livres au Monde (2016) de Fouad Laroui où le personnage principal se débat entre le désir d’intégration dans la société laïque et la tentation intégriste incarnée par l’État islamique. Lourdes Rubiales Bonilla de l’Université de Cadix (Espagne) se penche sur « l’affaire Batouala ». Dans son article, elle analyse avec précision les clés de la réception et de la diffusion dans la presse du moment du Prix Goncourt de 1921 octroyé au roman Batouala. Véritable roman nègre de René Maran. Ainsi, elle s’efforce de démontrer les mécanismes de la censure pour essayer de neutraliser le discours politique de l’auteur. Enfin, Diana Requena Romero de l’Université de Valence (Espagne) revient sur la problématique liée à l’étude des personnages féminins dans l’œuvre de Boris Vian. Pour ce faire, elle prend un corpus peu étudié qui est celui des nouvelles de l’auteur afin d’y déceler les processus de métamorphose du corps et les images de l’hybridation de la femme-animal située dans des espaces intermédiaires. Dans la section Traces, plus créative, nous publions trois contributions. Nous avons l’honneur de publier un texte fragmentaire bilingue (en français et en espagnol) de l’écrivaine québécoise, originaire de l’Uruguay, Lula Carballo intitulé restos de barrios (« des restes de quartiers ») où les bribes du passé se mélangent à la rupture du discours à la recherche de nouvelles voies d’expression littéraire. Son premier roman Créatures du hasard (2018) a été spécialement apprécié par la critique. Elle a aussi publié l’album illustré Ensemble nous voyageons (2021), co-écrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso. Carballo explore avec délicatesse et subtilité la mémoire liée aux souvenirs d’enfance et d’adolescence dans un contexte social spécialement marqué par la pauvreté et la migration, ainsi que les hybridations culturelles et la quête identitaire guidée par l’émotion et par un clair positionnement féministe aux côtés des minorités. Alexandre Melay nous offre [Timescapes], un document photographique présenté par l’auteur où il met en valeur ses préoccupations environnementales et nous fait partager son regard engagé face à « l’impossibilité du paysage » et « l’implacable déconstruction structuraliste du sujet ». Ces photographies en noir en blanc, sorte de cartographie de villes grises, polluées, envahies par les déchets et les éléments inhospitaliers, à l’ère du « Capitalocène », constituent un bel exemple de l’« extrême urbain contemporain ». Enfin, Natalia L. Ferreri de l’Université Nationale de Cordoba et Francisco Aiello de l’Université Nationale de Mar del Plata (toutes deux en Argentine) ont eu la générosité de choisir notre revue pour publier un long entretien en espagnol avec l’écrivaine française (née en Argentine en 1968) Laura Alcoba intitulé « ¿Para qué sirven las historias ? » (« À quoi servent les histoires ? »). Après l’évocation de son sixième et dernier roman intitulé Par la forêt (2022) où la narratrice évoque des expériences traumatiques telles que l’infanticide, le suicide et l’exil, Ferreri et Aiello passent en revue, d’une manière savante et subtile en même temps, les questions essentielles qui traversent l’écriture d’Alcoba où le geste de la traduction, la langue maternelle et la matière des histoires occupent une place prépondérante. Nous inaugurons la section Éventail, où nous voudrions, par le biais des recensions ou des comptes rendus, aérer et diffuser des publications de recherche ou de création proches des intérêts et des perspectives qui animent notre revue. En ce sens, nous publions l’intéressante et complète recension de Martine Renouprez de l’Université de Cadix (Espagne) sur le livre de Laurence Hansen-Love (2022), Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité. Notre revue commence à décoller, à être indexée, répertoriée, présente un peu partout dans le monde grâce au grand intérêt démontré particulièrement par les chercheur·e·s africain·e·s. Un grand merci à vous. Bonne lecture et rendez-vous en juin 2023 pour questionner les « frontières » dans un Dossier intitulé LIMES. Sol invictus.
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Giordano, Christian. "Nation". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Santiago Gómez, Arnulfo Uriel de. "La presse francophone au Mexique: signes de globalisation". História (São Paulo) 38 (2019). http://dx.doi.org/10.1590/1980-4369e2019026.

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RÉSUMÉ Cet article essai de suivre un cas spécifique de l’expansion de l’édition europeènne en direction à l’Amérique : des rapports éditoriaux établis entre la France et le Mexique durant le XIXe siècle si bien, à propos de ce sujet, je traits seulement quelques chapitres d’une histoire culturelle à mi-chemin entre l’histoire du libre et l’histoire de la presse, en suivant des cas paradigmatiques, de figures de libraires et de journalistes qui ont exercé leurs activités entre deux continents. Il faut dire que l’intérvention des libraires français au Mexique au XIXe siècle continue à être mal connue, autant en France que dans ce país. De L’Universel en 1837, Laurence Coudart rapporta 24 périodiques qui ont été ouverts entre 1867 et 1883. Comme un cas paradigmatique, cet article va suivre au journaliste René Masson qui publie un journal à New York, le Francoaméricain, de 1844 à 1848. Il décide alors d’aller à Mexico et lancer Le Trait d’Union en 1849 et publié jusqu’à 1896 avec des interruptions surtout dues à la situation politique du pays.
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Teses / dissertações sobre o assunto "Presse et politique – France – 18e siècle"

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Pösch, Nina. "Presse et pouvoir politique sous la Convention nationale (1792-1795)". Electronic Thesis or Diss., Mulhouse, 2024. http://www.theses.fr/2024MULH5606.

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La Révolution française changea de manière fondamentale le cadre juridique de la presse, supprimant la censure et le système de privilèges de l'Ancien Régime, tout en imposant progressivement de nouvelles limites à la transmission des informations et des opinions. Les développements rapides dans le domaine de la presse et de la transmission de l'information entrainaient de nouveaux problèmes pour les autorités et l'administration. Il existait deux champs d'action dans leurs relations avec la presse : premièrement, celui de la diffusion délibérée d'informations et de la propagande, et deuxièmement, celui de la répression et de l'interruption du flux d'information. Les pratiques de diffusion d'information et de propagande étaient variées : les acteurs pouvaient avoir recours à la fondation de nouveaux périodiques ainsi qu'aux subventions à des journaux existants. Les abonnements en masse furent fréquents ; les exemplaires achetés à travers ces abonnements furent distribués aux autorités locales en province, aux clubs et aux sociétés populaires et aux armées. La censure ne fut jamais réintroduite, mais des moyens de répression « inofficiels » furent employés. Les acteurs politiques avaient recours à différentes pratiques de suppression d'information, dont les interdictions de journaux, les arrestations de journalistes, d'imprimeurs ou de libraires, l'interception de journaux envoyés par la poste, la répression contre les colporteurs ou les procédures judiciaires contre journalistes, rédacteurs de journal, libraires ou imprimeurs
The French Revolution marked an important step in the development of the periodical press. This increase in the importance of the press provoked deep changes within society and allowed for better access to information. The Revolution changed the legal status of the press by ending the system of censorship and privileges of the Old Regime, while at the same time imposing new limits on the transmission of information and opinions. These rapid developments led to new problems for the authorities. The government and its institutions had to position themselves in relation to the press, interact with it, and learn how to utilize it for their own purposes. There were two fields of action in the relations between political actors and the press: firstly, the deliberate distribution of information and propaganda, and secondly, repression and the interruption of the circuit of information. The ways in which information and propaganda were distributed varied: new newspapers were founded, and existing papers received financial aid. Mass subscriptions to newspapers were particularly common. Censorship was never reintroduced during the Revolution, but ‘unofficial’ measures were taken to suppress information. These included the banning of newspapers, the imprisonment of journalists, printers, or booksellers, the interception of newspapers sent by post, repression against street vendors of prints, or legal proceedings against journalists, editors, booksellers, or printers
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Lejeune, Thierry. "La justice politique : l'exemple du département du Nord (1811-1914)". Lille 2, 1996. http://www.theses.fr/1996LIL20010.

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Le sujet de thèse est abordé sous l'angle régional par l'étude de la pratique judiciaire des juridictions de droit commun - cour d'assises et tribunaux correctionnels - et des juridictions d'exception - cours spéciales, cours prévôtales, commissions mixtes - dans le Nord dont les archives permettent de dégager la jurisprudence. Le résultat de cette analyse démontre l'autonomie de la pratique judiciaire par rapport aux textes qui la régissent et propose une nouvelle contribution à l'histoire politique de cette époque en dévoilant les comportements des populations locales. Au cours de la période 1811-1851, la justice politique ordinaire fut modérée dans le département du Nord tant au criminel qu'au correctionnel. Mais à côté de cette justice, le pouvoir eut recours à des juridictions d'exception lors de graves crises politiques. Sous la Monarchie de Juillet, se développa une justice politique libérale où les acquittements dans les affaires politiques et de presse se multiplièrent et aboutirent à une certaine impunité de la criminalité politique. L'élan libéral fut brisé par le coup d'État du 2 décembre 1851. Le Second Empire n'hésita pas à recourir aux juridictions d'exception et à la correctionnalisation afin d'éliminer toute opposition. Le libéralisme de la Troisième République fut particulièrement ambigu. La République reconnut de nombreuses libertés publiques. Mais devant les périls monarchistes, socialistes et anarchistes, les républicains opportunistes n'hésitèrent pas à faire voter des lois circonstancielles afin de défendre et de consolider le régime. La période 1852-1914 fut donc marquée par le déclin de la justice libérale
The subject of the thesis is approached from a regional point of view, by studying the judicial practise of common law courts - the assizes and police courts - as well as exceptional judicial practice - special courts, provost courts or joint committee - in the North department whose case-law can be derived from the archives. The result of this analysis shows the autonomy of the judicial practice in comparison with the text governing it. This analysis offers a new contribution to the political history of that period, revealing the behaviour of the people living in that region. In the North department, during the 1811-1851 period, ordinary political justice was moderate as regards both criminal and police courts. But besides this justice, the authorities appealed to exceptional judicial practice whenever serious political crises occurred. Under the Monarchie de Juillet, a liberal political justice developed; in political and press-cases as well, not-guilty verdicts grew in number and eventually led to a certain impunity of political criminality. The liberal spirits was brought to and end by the coup d'État which took place on December 2nd, 1851. The Second Empire, without hesitating appealed to exceptional judicial practices and police courts as well, so as to eliminate any opposition. The liberalism of the Third Republic was particularly ambiguous. Greater public freedom was acknowledged by the Republic. But considering the monarchist, socialist and anarchistic perils, the opportunist republicans occasionally did not hesitate to vote in further laws, so as to defend and strengthen the regime. Consequently, the 1852-1914 period was marked by the decline of a liberal justice
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Gobert, Jean-Marie. "L'itinéraire intellectuel et politique de "La Revue des deux mondes", 1848-1893". Paris, Institut d'études politiques, 1985. http://www.theses.fr/1985IEPP0012.

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Escarpit, David. "L'écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914)". Thesis, Bordeaux 3, 2016. http://www.theses.fr/2016BOR30003/document.

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L’écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914) Le projet de thèse consiste en une analyse des usages non-littéraires de l’occitan en Gironde entre 1868 et 1914, essentiellement dans et autour de la presse. Le projet est servi par l’existence d’un imposant corpus déjà dépouillé, référencé et listé, d’articles, billets, chansons et poèmes en langue d’oc, parus au cours de cette période au sein de divers organes de presse girondins. Il s’agit d’un occitan dit de connivence utilisé à des fins politiques : il s’agit de toucher les masses d’électeurs issus des milieux ruraux, qui ne maîtrisent pas encore, pour la majorité, le français. Cette étude a permis de mettre en lumière un pan quasiment inexploré du monde de l’édition bordelaise du XIXe siècle : l’écrit politique en langue d’oc. Soit sous la forme de pamphlets imprimés, sans utilisant le nouveau vecteur de diffusion de l’information et de l’opinion qu’est la presse, cet écrit a donné lieu à de véritables productions d’envergure. S’intégrant à des pratiques langagières occitanes antérieures propres à Bordeaux, il a su se renouveler jusqu’à rejoindre les marges du mouvement renaissantiste occitan, par ailleurs quasi-inexistant en Bordelais à cette époque. Dévoilant l’intérêt pour les milieux politiques d’utiliser l’idiome minoritaire jusque dans l’agglomération bordelaise, cet écrit nous permet de toucher du doigt une réalité sociolinguistique encore mal connue, dans laquelle la conscientisation des masses dans le projet républicain (ou pour s’y opposer) passe par la langue d’oc
Occitan and political paper in Gironde ( 1860-1914 ) The project of thesis consists of an analysis of the non-literary practices of the Occitan in Gironde between 1860 and 1914, essentially in and around the press. The project is served by the existence of an impressive already skinned, referenced and listed corpus, articles, bills, songs and poems in langue d'oc, appeared during this period within diverse Girondist organs of press. We are talking about an Occitan of complicity used for political purposes: it is a question of touching the masses of voters stemming from rural circles, which do not still master, for the majority, French. This study allowed to highlight an almost unexplored piece of the publishing of Bordeaux world of the XIXth century : the political paper in Occitan. Or under the shape of printed pamphlets, without using the new vector of distribution of the information and the opinion that is the press, this paper gave rise to real large-scale productions. Becoming integrated into previous Occitan linguistic practices peculiar to Bordeaux, it knew how to be renewed until join the margins of the Occitan rebirth movement, besides quasi-non-existent in the country at that time. Revealing the interest for the political circles to use the minority idiom to the urban area of Bordeaux and around, this paper allows us of touch of the finger a still badly known sociolinguistic reality, in which one conscientizacion of the masses in the republican project (or to oppose it) needs the occitan language
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Darriulat, Philippe. "Albert Laponneraye : journaliste et militant socialiste du premier XIXe siècle". Paris 10, 1989. http://www.theses.fr/1989PA100112.

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Albert Laponneraye 1808-1849, fils d'émigre abandonne par ses parents à l'hospice des orphelins de tours et reconnu par eux a l’âge de 8 ans, a été à deux reprises un innovateur au sein de la gauche républicaine du début de la monarchie de juillet. -innovateur en publiant la première histoire ouvertement robespierriste de la révolution française, qui était en fait les leçons imprimées du cours public d'histoire qu'il ouvre le 6 novembre 1831. Les liens qu'il tisse avec charlotte Robespierre, sœur cadette de Maximilien, la publication qu'il réalise pour la première fois des œuvres complètes de ce dernier, font de lui le principal porte-parole de la pensée du chef jacobin au sein d'un parti républicain qui trouve de plus en plus dans l'exemple de la montagne un modèle. -innovateur aussi en publiant, avec l'intelligence (1837-1840), le premier journal ayant connu une parution ininterrompue et considère comme communiste ou du moins préfigurant le mouvement communiste d'après 1840. Enfant du siècle, et pleinement représentatif de cette jeune génération de républicains radicaux, Laponneraye sera condamne a 5 ans d'emprisonnement pour ses écrits entre 1832 et 1837. Il partagera son temps de détention entre la prison de sainte-Pélagie et la maison de santé ou il était régulièrement transfère pour sa maladie cardiaque; après l'échec de l'intelligence, il deviendra un collaborateur de Cabet mais rompra très vite avec ce dernier. Se retirant alors de l'action politique il se consacre a la rédaction d'ouvrages historiques. On la retrouve en 1848 a la tête du quotidien montagnard marseillais la voix du peuple
Albert Laponneraye, (1808-1849), whose father was an emigrant, was, as a new-born infant, abandoned at the orphans' hospital in tours by his parents who recognised him eight years later ; he twice proved himself an innovator within the republican left at the beginning of the "monarchie de juillet", first by publishing the first openly robespierrist history of the french revolution, in his printed lessons for the public history classes which he started on november 6th 1831. Thanks to his relationship with Robespierre’s younger sister charlotte and with his publication (the first ever made) of the complete works of the leader of the jacobins, he become the major spokesman of Robespierre’s thoughts, within a republican panty which had found a model in the "montagne". He then innovated when he published "l'intelligence" (1837-1840) the first newspaper whose publication did not stop and which was considered to be communist or at least to prefigurate the communist movement which developed after 1840. He was a typical representative of the young generation of radical republicans born in the first years of the century, and he was sentenced to five years imprisonment for his writings from 1832 to 1837 and spent half of that time in the prison of sainte-pelagie, the other half in hospital for heart treatment. After the failure of his newspaper "l'intelligence" he became one of cabet's collaborators but their relationship soon came to an end. .
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Mollier, Jean-Yves. "Histoire politique et histoire culturelle au coeur du XIXe siècle français". Paris 1, 1986. http://www.theses.fr/1986PA010656.

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Sous le titre "Histoire politique et histoire culturelle au cœur du XIXe siècle français, quatre ensembles de travaux ont été regroupes : notre thèse de 3eme cycle de lettres : Noël parfait (1813-1896) : biographie littéraire et historique (paris III, février 1978, 2 vol. Dactylographies, 479 pages) ; Dans les bagnes de Napoléon III mémoires de Charles Ferdinand Gambon (centre de correspondances du XIXe siècle Paris IV-Puf, 1983, 296 pages) et deux études d'histoire carcérale sur Belle-ile-en-mer prison politique, de 1848 à 1858 puis de 1871 à 1880 (à paraitre dans les actes de la société d'histoire de la révolution de 1848 sur le maintien de l'ordre public en Europe au XIXe siècle et sur les victimes des répressions politiques en Europe au XIXe siècle, éditions cdu-sedes) - Michel et Calmann Levy ou la naissance de l’édition moderne (1836- 1891) (Calmann-Levy, 1984, 549 pages) et deux études parallèles, la première sur "Charles Peguy professeur de philosophie" publiée par l'amitié Charles Peguy, juillet- septembre 1984, no 27, la seconde sur "Michel Levy et Pierre-Jules Hetzel : deux destins d'éditeurs" (à paraitre dans les actes du colloque organisé par l'université de Nantes en mai 1986 sur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886). L'écrivain, l'éditeur, l'homme politique). - lettres inédites d'Ernest Renan a ses éditeurs Michel et Calmann Levy, Calmann-Levy, 1986, 343 pages. L'unité de la problématique mise en œuvre dans ces travaux réside dans la volonté de cerner le XIXe siècle français à partir de deux observatoires distincts : les militants politiques et les hommes de lettres ou ceux qui entretiennent des rapports avec eux, tels les éditeurs. Histoire politique, histoire littéraire et histoire de l'édition française en sont les axes principaux.
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Boumbé, Ndirimian. "La politique dans "La Revue blanche" : analyse des contenus". Orléans, 2000. http://www.theses.fr/2000ORLE1037.

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Fondée en 1889 à Spa en Belgique, la Revue blanche a disparu à Paris en 1903. Elle est dédiée à la littérature, à l'art et à la science. Mais chemin faisant, elle a publié des articles engagés. C'est ainsi qu'elle a sympathisé avec des mouvements libertaires et s'est prononcée sur les évènements qui ont marqué son temps : l'Affaire Dreyfus, l'oppression des peuples, l'expansion coloniale, etc. Dans ce travail, nous nous sommes attaché à montrer comment la Revue blanche a dévié de son manifeste, et à comparer ses prises de positions à celles de quelques autres revues de l'époque.
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Primi, Alice. ""Être fille de son siècle" : l’engagement politique des femmes dans l’espace public en France et en Allemagne de 1848 à 1870". Paris 8, 2006. http://octaviana.fr/document/117812757#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Resumo:
La période qui s’ouvre avec le « printemps des peuples » de 1848 et se clôt avec la guerre franco-allemande de 1870 est un temps de profondes transformations pour les sociétés française et allemande. Une part croissante de la population entend contribuer directement à la définition du Progrès et à son avènement, que ce soit par la révolution, par le vote, par l’association… Malgré les obstacles de différente nature qui s’opposent, en principe, à leur participation, des femmes interviennent publiquement dans ces débats. Elles veulent affirmer leur modernité, c’est-à-dire leur capacité d’agir de façon libre et autonome, dans le sens du Progrès, pour le bien commun. Elles sont alors en contradiction avec l’identité « féminine » qui leur est assignée et qui est indispensable à leur reconnaissance sociale. Les Allemandes qui veulent participer à la construction de la Nation doivent, de plus, afficher une identité nationale genrée qui aggrave les contraintes pesant sur elles. Cette situation conflictuelle amène ces femmes engagées à critiquer les conceptions de leurs contemporains – libéraux, démocrates, socialistes – qui entendent continuer de bâtir le Progrès sans elles. Les rapports de pouvoir ainsi mis en évidence révèlent les limites des projets de refondation sociale et politique élaborés avec le souci de ne pas affaiblir un ordre social fondé sur la famille patriarcale
The period which begins with the « Spring of Nations » and ends with the Franco-Prussian war of 1870 is characterized by a number of profound transformations within French and German society. An increasing proportion of the population intends to contribute directly to the definition of “progress” and takes action to effect social change through revolution, representational voting, associations… Despite the diverse obstacles facing them, some women do participate in public debates. They wish to assert their modernity and their ability to act in a free and autonomous manner for the common good and in the sense of “progress”. They are thus in contradiction with the “feminine” identity which is assigned to them, and which is mandatory to their social recognition. Furthermore German women who want to contribute to the building of their nation must affect a gendered national identity, which adds to the heavy constraints already imposed on them. This confrontational situation brings these politicised women to criticise ideas of their contemporaries – liberals, democrats, socialists – who intend to continue along the route of “progress” without them. The relations of power brought to light by the interaction of these women with their male counterparts emphasise the limitations of the social and political restructuring projects whose unspoken objective is not to weaken the social order based on the patriarchal family
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Hallade, Sébastien. "« A la recherche de la meilleure des républiques ». Les romanciers-feuilletonistes engagés sous la Deuxième République française. Littérature, presse, politique et morales". Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2024. https://accesdistant.sorbonne-universite.fr/login?url=https://theses-intra.sorbonne-universite.fr/2024SORUL036.pdf.

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Resumo:
Le titre de ma thèse reprend en partie le titre d'un roman satirique de Louis Reybaud, romancier, chroniqueur et représentant du peuple, élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1850 : Jérôme Paturot à la recherche de la meilleure des Républiques, offert en feuilletons, par extraits, au printemps et à l'été 1848. A partir du 1er août 1850, en vertu de l'article 14 de la loi sur la presse votée le 16 juillet 1850, tout roman-feuilleton est taxé - jusqu'à l'abrogation de cet article par l'article 36 du décret organique sur la presse du 17 février 1852, qui prend effet le 1er mars 1852. Pourquoi la majorité de l'Assemblée nationale législative décide-t-elle à l'été 1850, environ 29 mois après la naissance de la Deuxième République, de taxer le roman-feuilleton ? Cette thèse s'appuie sur le recensement de 155 auteurs de romans-feuilletons engagés et des 952 romans-feuilletons publiés dans la presse politique des départements de la Seine et de Seine-et-Oise - particulièrement visée par le timbre Riancey (du nom du représentant du peuple à l'origine de l'article 14) -, et sur une démarche prosopographique, afin de retracer le parcours littéraire et politique et la réception des auteurs de romans-feuilletons étudiés. Au carrefour d'une histoire politique, littéraire et religieuse, cette thèse entend surtout interroger l'objet roman-feuilleton et la figure du romancier-journaliste quarante-huitard à la lumière de la question morale sous la Deuxième République ainsi que la pertinence de la césure de 1850 comme rupture littéraire, esthétique et éthique
The title of my thesis partly takes up the title of a satirical novel written by Louis Reybaud, a novelist, columnist and representative of the people, elected to the Academy of Moral and Political Sciences in 1850: Jérôme Paturot à la recherche de la meilleure des Républiques, offered in serials, by extracts, in the spring and summer of 1848. From August 1, 1850, under article 14 of the law on the press passed on July 16, 1850, any serial novel was taxed - until the repeal of this article, after 19 months of existence, by article 36 of the organic decree on the press of February 17, 1852, which took effect on March 1, 1852. Why did the majority of the National Legislative Assembly decide in the summer of 1850, about 29 months after the birth of the Second Republic, to tax serial novels? This PhD is based on the census of 155 authors of committed serial novels and of 952 serial novels published in the press of the departments of the Seine and of the Seine-et-Oise - particularly targeted by the Riancey stamp (after the name of the representative of the people who was behind article 14) - and on a prosopographic approach, in order to retrace the literary and political career and the reception of the authors of serial novels studied. At the crossroads of a political, literary, and religious history, this thesis intends, above all, to question the object of the serial novel and the figure of the 1848 novelist-journalist in light of the moral question under the Second Republic as well as the relevance of the caesura of 1850 as a literary, aesthetic and ethical break
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Baudouin, Patricia. "Balzac, journaliste et penseur du politique, 1830-1850". Paris 8, 2006. http://octaviana.fr/document/117570958#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Resumo:
Homme de lettres, journaliste, penseur du politique : les trois activités s’avèrent indissociables chez Balzac de 1830 à 1848. Son œuvre et sa vie révèlent un auteur habité par le politique, dont il a une conception unitaire, englobant à la fois le social, le religieux et l’économique. A l’heure de la division post-révolutionnaire, Balzac cherche, avec ses contemporains, à conjurer l’éclatement et à retrouver les fondements d’un ordre stable en repensant le politique, c'est-à-dire non seulement le pouvoir, ses formes, ses moyens et ses enjeux, mais aussi la société qui en constitue le terrain d’exercice. L’auteur exerce sous la monarchie de Juillet un rôle majeur dans la cité, celui d’acteur et de témoin critique de son temps, en décalage voire en dissidence avec la pensée dominante. Ainsi exprime-t-il par ses textes et ses engagements l’affirmation et les paradoxes de l’espace public sous la monarchie de Juillet. Homme et écrivain de l’inconfort, Balzac écrit tout à la fois sur son siècle et contre son siècle. Refusant l’enfermement dans un parti, le ralliement aux hommes et aux idées du siècle, l’auteur a cherché à synthétiser les différents courants de pensée du présent et du passé ; il en a fait un système qui échappe aux classifications et maintient une tension permanente entre les contraires. La vision balzacienne du politique s’avère un questionnement sur le politique, qui n’impose pas de réponse, suspend les certitudes et conserve toute son actualité
Writer, journalist and political thinker : those three activities are closely linked in Balzac’s life between 1830 and 1848. His work and his life show an author led by politics, in a unitary way that includes social, religious and economical questions. In a time of post-revolutionary discord, Balzac, beside his contemporaries, tries to avert the bursting and to rebuild a lasting order by rethinking politics, which means not only the power – its forms, means and stakes – but also the society where politics exercise. During the July Monarchy, Balzac plays a major role in the city, as an actor and as a critical witness of his time; he was in shift, or even in dissidence with regard to the dominant way of thinking. His texts and commitments express the affirmation and paradoxes of the public space during the July Monarchy. As a man and a writer of discomfort, Balzac writes both about and against his century. His refusal to accept the restraints of a party or to rally men and ideas of his century brings him to try a synthesis from the various trends of thinking, the present ones as the past ones. In this way, he proposes a system that defies classifications and maintains the opposites in a permanent tension. The balzacian vision of politics asks questions about politics but do not impose any answer. It suspends certitudes and keeps its actuality
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Livros sobre o assunto "Presse et politique – France – 18e siècle"

1

Jean-François, Jacouty, ed. Mélanges en l'honneur du président Roland Andréani: Presse, politique, culture et société du XVIIIe au XXe siècle (France-Languedoc). Montpellier: Presses universitaires de la Méditerranée, 2007.

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2

G, Kammen Michael, e Rawlings Elizabeth, eds. Democracy in America by Alexis de Tocqueville ; translated by Elizabeth Trapnell Rawlings ; abridged with an introduction by. Boston: Bedford/St. Martin's, 2008.

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3

Eduardo, Nolla, ed. De la démocratie en Amérique. Paris: J. Vrin, 1990.

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4

Tocqueville, Alexis de. Demokratia Amerikaši: Democracy in America = De la démocratie en Amérique. Tʻbilisi: Grigol Robakʻiżis saxelobis universitetis gamomcʻemloba, 2011.

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5

Tocqueville, Alexis de. La democracia en América, 2. Buenos Aires: Alianza Editorial, 2005.

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6

Tocqueville, Alexis de. Alexis de Tocqueville: Over de democratie in Amerika. Leuven: Acco, 1993.

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7

Tocqueville, Alexis de. De la démocratie en Amérique. Paris: Gallimard, 1991.

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8

The Notables and the Nation: The Political Schooling of the French, 17871788 (Harvard Historical Studies). Harvard University Press, 2008.

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9

Gruder, Vivian R. Notables and the Nation: The Political Schooling of the French, 1787-1788. Harvard University Press, 2008.

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10

Entre scatologie et fantasmes sexuels, le cul et son imaginaire. Paris: A. Colin, 2010.

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