Artigos de revistas sobre o tema "Personnes (droit) – Histoire"

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Morange, Jean. "Histoire et liberté d’expression". Les Cahiers de droit 53, n.º 4 (16 de novembro de 2012): 715–37. http://dx.doi.org/10.7202/1013004ar.

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Parmi les enjeux de la liberté d’expression, dans les décennies à venir, on peut, paradoxalement, citer le récit historique. Depuis l’Antiquité, l’histoire a été utilisée à des fins très variées, parfois peu avouables. Elle a été et reste manipulée par les régimes autoritaires. Dans les démocraties libérales contemporaines, les conflits portant sur sa présentation peuvent donner lieu à des recours fondés sur l’atteinte aux droits des personnes, au respect de leur vie privée ou sur l’incitation à la discrimination ou à la haine. Les juridictions saisies doivent concilier la liberté d’expression avec les droits opposés. L’équilibre n’est pas toujours facile à réaliser comme le prouve, par exemple, la confrontation du droit français avec le droit européen des droits de l’homme. Il appartient donc aux pouvoirs publics non pas de proclamer la « vérité historique », même s’ils l’ont parfois tenté, mais plutôt de favoriser les conditions d’une recherche honnête et la diffusion d’une connaissance et d’un débat objectifs, notamment, dans le cadre universitaire.
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Dodier, Nicolas, e Agnès Camus. "L'Admission des Malades. Histoire et Pragmatique de l'accueil à l'hôpital". Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, n.º 4 (agosto de 1997): 733–63. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279597.

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Si l'hôpital est un bon exemple pour saisir, dans leurs rapports complexes, les différentes strates par lesquelles se sont constitués, dans les sociétés contemporaines, les dispositifs les plus institués de la prise en charge du malheur, c'est notamment parce qu'il renvoie, simultanément, à deux caractéristiques importantes de ces sociétés, quoique rarement pensées ensemble. Il s'agit tout d'abord de sociétés biomédicalisées : on y délègue à la médecine le soin d'identifier une part importante des malheurs, de les hiérarchiser, et de les apaiser ; et l'on délègue de surcroît à la recherche biomédicale, lorsque la médecine n'a pas de réponse satisfaisante à proposer, le soin de trouver à terme les remèdes adéquats. En deuxième lieu il s'agit de sociétés dans lesquelles la question sociale a acquis, littéralement, droit de cité, et d'une manière telle qu'elle se pose, sous des formes historiques variées, comme un problème récurrent, au coeur même de la société, l'accessibilité aux soins pour les personnes malades en constituant, depuis longtemps, un aspect important.
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ΝΥΣΤΑΖΟΠΟΥΛΟΥ-ΠΕΛΕΚΙΔΟΥ, ΜΑΡΙΑ. "Η ΣΥΜΜΕΤΟΧΗ ΤΗΣ ΓΥΝΑΙΚΑΣ ΣΤΗΝ ΟΙΚΟΝΟΜΙΑ ΚΑΤΑ ΤΟΝ ΥΣΤΕΡΟ ΜΕΣΑΙΩΝΑ (Ή περίπτωση της Σερβίδας κλώστριας)". Eoa kai Esperia 5 (24 de julho de 2003): 147. http://dx.doi.org/10.12681/eoaesperia.64.

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L'article No 64 du «Zakonik», du Code des Lois d'Etienne Duchan (1349 et1354), stipule «Que la filandrière restée veuve soit libre tout comme le prêtre». Cettedisposition, l'unique du Zakonik concernant une femme et même en rapport avec unmétier, pose des questions d'ordre économique et social, d'autant plus qu'elle émaned'un texte juridique de grande importance (p. 147sq.).L'auteur place le cas de la filandrière dans son contexte socio-économique. LaSerbie a connu à cette époque un grand essor économique, dû essentiellement àl'exploitation des mines; les possibilités commerciales qui en découlent ont attirél'intérêt des villes marchandes étrangères. L'importation des produits miniers dansles marchés européens a été suivie par celle d'autres produits serbes, parmi lesquelsétaient les tissus. Dans ces conditions la disposition sur la finandrière veuve acquiertune importance particulière (p. 149-150). L'étude du statut de la femme, et surtout dela veuve, à Byzance et en Europe occidentale au moyen âge tardif contribuerait àmieux interpréter le cas de la filandrière et à scruter les éventuelles influences qued'autres sociétés et systèmes économiques ont exercé sur ce point en Serbie.À Byzance, au cours de son histoire millénaire, le statut de la femme a évolué, enparticulier depuis la fin du Xle siècle —grand tournant dans l'histoire de Byzance—et à l'époque des Paléologues, en raison de grands changements politiques et denouvelles conditions économiques. Les femmes de l'aristocratie, propriétaires degrands domaines, ont eu une importante activité économique; elles géraientpersonnellement leur fortune et participaient à des entreprises commerciales. Lesfemmes de la classe moyenne et inférieure pouvaient exercer divers métiers, enparticulier ceux concernant la nourriture et l'habillement (p. 150-154, 158-159).Mais le métier le plus fréquent concernait le tissage et les travaux adjacents,occupation traditionnelle des femmes dans toutes les époques et sociétés, laquelleselon les circonstances a évolué en métier — un métier même bien organisé (p. 154-157). La femme pouvait encore devenir médecin (ίατρίνα, ίάτραινα), un métier bienrespecté, qui lui attribuait certains droits exceptionnels (p. 157-158). Quant aux veuves, aristocrates, bourgeoises ou paysannes, elles se voyaient avoir, après la mortde leur mari, des droits et des responsabilités économiques augmentées: la veuvemère de famille, à part ses activités commerciales, avait le droit de gérer sa proprefortune et celle de ses enfants. La paysanne veuve était légalement considéréecomme chef de famille (contrairement à la femme mariée qui ne figurait jamais entête d'un ménage) et avait de droits et d'obligations reconnus par le fisc (p. 159-162). En somme, à Byzance au moyen âge tardif, la femme, malgré les différencesentre classes sociales, entre centre et périphérie, entre ville et campagne, avait lapossibilité d'exercer divers métiers et de prendre part actif à la production et àl'économie de l'Empire. Cependant, elle n'avait pas de perspective de promotionsociale basée sur sa profession et ne pouvait pas assumer une fonction publique nidevenir juge ou banquier (p. 162).En Occident, à partir du Xle-XIIe s., la croissance démographique, les progrèstechniques, le grand développement du commerce et l'essor des villes, ainsi que lesguerres sans répit qui ont réduit l'activité des hommes, ont influencé le statut de lafemme. Dans les villes, les femmes exerçaient divers métiers, faisaient ducommerce, entretenaient des boutiques - ateliers de tissage dans la plupart des cas;les conditions de leur travail étaient bien précisées par les autorités de la ville. Quantaux veuves, elles avaient acquis certains droits qu'elles n'avaient pas du vivant deleur mari; dans certaines villes existaient même des lois déterminant le «droit de laveuve». La participation de la femme, mariée ou veuve, à l'artisanat et au commercelui donnait le droit de «citoyen» (cives). À l'époque en question les habitants desvilles jouissaient d'un statut d'hommes libres, le travail et les activités économiquesaussi bien des hommes que des femmes étaient régis par des règles précises. Carl'essor rapide des sociétés urbaines ont suscité de façon urgente des problèmesd'organisation et ont nécessité la formation des cadres institutionnels et la réglementationdes activités économiques (p. 162-166).En Serbie, à la suite du développement économique du pays et de la présencedes colons et des marchands étrangers, certaines villes se sont évoluées en unitéséconomiques indépendantes de la grande propriété et jouissaient d'un statutprivilégié. Ses habitants (que le Code appelle gratsanin = citoyens), serbes etétrangers, marchands, artisans, ouvriers et paysans, étaient des personnes libres.C'est dans le cadre du statut des villes que l'on doit placer la filandrière veuve. LeZakonik compare sa liberté à celle du prêtre, probablement pour déterminer lesconditions de cette liberté. Les dispositions du même texte juridique sur le prêtrenous amènent à penser que la filandrière, après la mort de son mari, avait le droit deposséder une petite fortune (p. ex. la boutique héritée de son mari), que personne nepouvait la chasser de son travail et que celle-ci ne pouvait pas quitter le lieu où ellevivait et travaillait (p. 166-171).En conclusion, nous constatons que les sociétés médiévales avaient la possibilité d'évoluer en raison des exigences du temps. À cette évolution le Xle s., aussi bien àByzance qu'en Occident, constitue une étape décisive, qui marque le début degrands changements économiques et sociaux. À Byzance, qui avait une longuetradition historique, ces changements se sont effectués à cette époque avec unrythme accéléré mais sans secousse. En Occident, les changements étaient plusprofonds: ils ont transformé la structure des sociétés urbaines et ont créé denouveaux facteurs économiques; ces changements ont entre autres conditionné laplace de la femme. En Serbie, les activités des femmes étaient bien limitées, encomparaison avec celles à Byzance et en Occident; en Serbie on n'atteste ni lagrande variété de métiers que les femmes pouvaient exercer à Byzance nil'organisation institutionnelle des villes occidentales (p. 171 ).
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Gergen, Thomas. "Poudret, Jean-François (unter Mitwirkung von Marie-Ange Valazza Tricarico), Coutumes et coutumiers. Histoire comparative des droits des pays romands du XlIIe à la fin du XVIe siècle. Partie I Les sources et les artisans du droit. Partie II Les personnes". Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte: Germanistische Abteilung 119, n.º 1 (1 de agosto de 2002): 568–69. http://dx.doi.org/10.7767/zrgga.2002.119.1.568.

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Cerutti, Simona, e Maria Novella Borghetti. "Nature des choses et qualité des personnes. Le Consulat de commerce de Turin au XVIIIe siècle". Annales. Histoire, Sciences Sociales 57, n.º 6 (dezembro de 2002): 1491–520. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2002.280122.

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RésuméLe pluralisme juridique est un objet souvent évoqué par les historiens des sociétés d’Ancien Régime, mais hélas rarement étudié. Cet article cherche à comprendre comment, dans une même situation et à un même moment historique (Turin au XVIIIe siècle) ont pu coexister au moins deux systèmes de revendication des droits et d’administration de la justice. La procédure sommaire (en vigueur dans le Consulat de commerce), s’inspirant des idéaux du droit naturel et de la «nature des choses», légitimait les pratiques sociales comme sources du droit; la procédure ordinaire était en revanche sensible à des critères liés à la hiérarchie des statuts. En fait, elle satisfaisait à des demandes sociales différentes, à une conception supra-locale, ou bien locale, du droit. Entre 1720 et 1730, la justice sommaire fut supplantée par la procédure ordinaire. L’analyse du fonctionnement du Consulat et des procès qui s’y tinrent montre qu’elle ne fut pas la victime d’un processus inéluctable de professionnalisation progressive du droit, mais plutôt d’une compétition entre deux façons de concevoir et de revendiquer le «juste ». En fait, l’histoire des rapports entre les deux procédures est celle de l’articulation entre l’action et le statut, ainsi que de la dialectique entre les dimensions locales et supra-locales du droit. Autant de thèmes qui dominent la culture juridique d’Ancien Régime.
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 , Anonymus. "Cure libre : élément de guérison ou droit à la misère". Santé mentale au Québec 6, n.º 2 (13 de junho de 2006): 168–74. http://dx.doi.org/10.7202/030115ar.

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Dans cet article, l’auteure décrit la triste expérience d’un jeune schizophrène qui, après un séjour de 5 ans dans une institution à sécurité maximum, a tenté de se réadapter lui-même. Elle montre les difficultés que la famille a rencontrées en essayant de faire de son mieux pour ce jeune homme. Paradoxalement, son article montre aussi comment le respect pour les droits d’un individu peuvent quelque fois manquer leur but et créer seulement de la misère pour la personne concernée. Cette histoire offre de la matière à penser en plus de tenter d’exposer le tango de la bureaucratie et la vision stéréotypée et irréaliste du personnel de la santé publique et de l’administration qui, dans leur nouvelle approche, font face à la maladie mentale comme si ce n’était juste qu’une autre maladie.
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Blache, Pierre. "LES TRIBUNAUX ET LA PROTECTION DES DROITS DE LA PERSONNE AU CANADA". Droits de la personne 12, n.º 2 (6 de maio de 2019): 311–22. http://dx.doi.org/10.7202/1059403ar.

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Nous cherchons ici à identifier et à évaluer les rôles successivement assignés aux tribunaux judiciaires au Canada en ce qui a trait aux droits fondamentaux, et à rappeler leur performance. Nous tentons aussi, à la lumière de cette esquisse, de juger les propositions récentes visant à leur confier une responsabilité accrue dans la protection des droits de la personne. Dans un premier temps nous rappelons que la société canadienne, qui réservait aux tribunaux judiciaires un rôle mineur dans la protection des droits de la personne, a choisi de leur confier un rôle clé en ce domaine au cours des dernières décennies. Ainsi les a-t-on obligés à ne pas donner effet aux lois contraires aux droits de la personne, et a-t-on opté pour un idéal d’égalité juridique à la réalisation duquel ils sont appelés à contribuer de façon déterminante. À cet appel non équivoque nos tribunaux ont pourtant opposé une résistance marquée qui a abouti à une interprétation restrictive des droits fondamentaux. Celle-ci confine parfois presque à une fin de non recevoir. Peut-on ignorer cette histoire lorsque vient l’heure de juger le projet de constitutionnaliser les droits de la personne ? Nous ne le croyons pas. Ne nous invite-t-elle pas à conclure que cette évolution proposée est le passage requis pour l’émergence des Tribunaux judiciaires hors de la pusillanamité, vers un contrôle judiciaire raisonnable des parlements au nom des valeurs premières de la société.
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Turull Rubinat, Max, e Jaume Ribalta Haro. "«De voluntate Universitatis». La formació i l'expressió de la voluntat del municipi (Tàrrega, 1214-1520)". Anuario de Estudios Medievales 21, n.º 1 (2 de abril de 2020): 143. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1991.v21.1108.

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Dans ce travail nous analysons l’origine d'une commune et essayons de découvrir le processus progressif qui permit à cette dernière de pouvoir maniféster une volonté unique, différente de celle de ses membres. C'est pour cette raison que nous étudions les moyens et les systèmes de décision qui firent qu'une personne juridique -telle que la commune- jouisse de la capacité opérante nécessaire pour affronter les exigences d'une société déterminée. L'objet de la recherche est l’origine et le développement de la commune en premier lieu, et ensuite du conseil de Tàrrega depuis 1214 jusqu’à 1520. Ni les origines historiques de Tàrrega, ni son organisation institutionnelle pendant le bas Moyen Age, ni la compilation des différents systèmes d'élection des charges du gouvernement, ni l'analyse du personnel du Conseil tout au long des années ne nous intéressent donc pour le moment. Nous voulons démontrer que les différents moyens et systèmes de décision et le personnel même du Conseil -tant s'il s'agit d'élire des postes du gouvernement que d'approuver des ordinations-, ne sont absolument pas arbitraires mais répondent plutôt à une logique historico-juridique et ne peuvent être compris que si l'on part d'une base théorique qui tienne compte non seulement de l'évolution socio-économique de la société catalane et europénne en général dès les XI, XII et XIIIemes, mais aussi des conséquences que comporta l'introduction, dans ce domaine-là, du droit commun.
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MacLean, James Forsythe. "Le supplice de Servet : Voltaire historien et les droits de la personne". Man and Nature 10 (1991): 113. http://dx.doi.org/10.7202/1012628ar.

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Rossi, Benedetta. "Périodiser la fin de l'esclavage: Le droit colonial, la Société des Nations et la résistance des esclaves dans le Sahel nigérien, 1920-1930". Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, n.º 4 (dezembro de 2017): 983–1021. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264918000598.

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RésuméQuand, comment et pourquoi l'esclavage a-t-il disparu dans le Sahel nigérien – si tant est qu'il ait complètement disparu ? Quels processus ont favorisé l’émancipation des personnes réduites en esclavage ? Quelles étaient les stratégies des administrateurs coloniaux, des propriétaires d'esclaves, des trafiquants, des esclaves eux-mêmes et de leurs descendants ? Au cours des deux premières décennies de l'occupation française du Sahel central, l'abolition légale n'a pas abouti à l’éradication de l'esclavage car les lois n’étaient pas appliquées. Mais, à partir des années 1920, l'internationalisation de l'abolition qui a suivi la création de la Société des Nations a entraîné la mise en œuvre des lois contre l'esclavage. Cet article entend montrer que l’émancipation a connu une impulsion initiale grâce à la mise en place de mécanismes internationaux de surveillance en mesure de (dé)légitimer le pouvoir colonial à un moment où personne ne cherchait activement à mettre fin à l'esclavage dans cette région. L'article met tout d'abord l'accent sur les ambiguïtés de l'abolitionnisme européen et sur les interconnexions entre la Société des Nations, l’État français et les administrateurs sur le terrain. Il propose ensuite une micro-analyse de la résistance à l'esclavage, en montrant comment des personnes asservies ou victimes de la traite des esclaves, en particulier des jeunes femmes, ont tiré profit des transformations institutionnelles à l’échelle mondiale pour poursuivre leurs propriétaires ou des trafiquants devant les tribunaux. Il examine enfin les souvenirs contemporains d'une femme âgée qui a connu, plus jeune, des situations analogues à celles décrites précédemment dans l'article. Sa perception, ainsi que celle d'autres personnes ayant eu des expériences similaires, s'inscrivent dans un contexte marqué par la tension entre des discours circonscrits en faveur de l'esclavage et la lutte pour l'abolition menée au niveau local.
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Simonard, Pedro. "« Je me présente »". Ethnologies 31, n.º 2 (9 de março de 2010): 99–130. http://dx.doi.org/10.7202/039367ar.

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Les communautés jongueiras sont envahies par une multitude de chercheurs équipés d’appareils visuels. Si les gens de ces communautés perçoivent les chercheurs comme des personnes susceptibles de les aider en diffusant leurs revendications, leurs histoires et leurs quêtes de droits, ils veulent aussi savoir comment les images prises par ceux-ci seront utilisées et quels seront les avantages et les bénéfices qui en résulteront pour leurs communautés. Pour régler ce problème, ces communautés ont commencé à diffuser des produits audiovisuels visant à créer et à contrôler un ensemble d’images qui divulguent leurs luttes, leur culture et leurs traditions. Cet article décrit et analyse quelques stratégies élaborées par des communautés jongueiras dans le but de créer quelques produits audiovisuels montrant leur quotidien. De cette manière, elles divulguent des renseignements importants qui servent à modifier leur quotidien, à diffuser leurs histoires et leurs traditions et à se construire une nouvelle identité.
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Descimon, Robert. "Les fonctions de la métaphore du mariage politique du roi et de la république en France, XVe-XVIIIesiècles". Annales. Histoire, Sciences Sociales 47, n.º 6 (dezembro de 1992): 1127–47. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1992.279100.

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« Épouse et n'épouse pas ta maison »René CharParmi les métaphores qui aident les juristes à penser les rapports entre le roi et le royaume, celle du mariage politique occupe une place privilégiée.L'analogie est le pont aux ânes des scolastiques, ancienne ou nouvelle, et la fiction un procédé familier à la pensée normative. Au sens précis, la fiction consiste à accorder à une personne le statut juridique d'une autre. Mais prêter au roi le statut d'un époux mystique est une opération mentale qui dépasse une simple manipulation à l'intérieur du droit fondateur des statuts. Il s'agit bien plutôt de la création mythique du droit royal lui-même, d'une cosmogonie de la monarchie légitime, en somme.
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Wion, Anaïs. "L’autorité de l’écrit pragmatique dans la société chrétienne éthiopienne (xve-xviiie siècle)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, n.º 3-4 (setembro de 2019): 559–89. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.51.

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RésumésLe pouvoir royal chrétien éthiopien a produit, entre le xie et le milieu du xxe siècle, nombre de documents écrits témoignant de donations de terre et de transferts de privilèges accordés aux institutions religieuses et aux grands du royaume. Bien que seule émettrice d’actes écrits, l’autorité royale a manifesté peu d’intérêt pour le devenir de ces documents : elle ne les a pas conservés, ne les dotait d’aucune marque externe de validation et acceptait relativement facilement qu’ils soient modifiés. Ce paradoxe se résout après une étude approfondie des pratiques qui permirent la production, puis la conservation de cette documentation. Ainsi, le pouvoir royal mettait en place des comités ad hoc qui se déplaçaient dans les provinces afin d’y faire promulguer les actes, ou émettait ceux-ci depuis le camp royal pour les dépêcher ensuite vers les institutions concernées. La mise par écrit et l’archivage étaient délégués aux institutions religieuses, qu’elles soient bénéficiaires directes des actes ou qu’elles fonctionnent comme des centres administratifs régionaux. Il est encore difficile de percevoir des scansions chronologiques dans ces processus. Néanmoins, un changement radical s’opère à partir de la décennie 1720 : les personnes privées s’arrogent le droit de faire écrire en langue vernaculaire leurs transferts de droits. La stabilité de la société gondarienne et la professionnalisation des scribes dans les églises ont permis à ces derniers de devenir les notaires de leurs communautés tout en servant les intérêts de la petite noblesse. La bureaucratie éthiopienne échappe au monopole du pouvoir souverain pour servir la communauté des propriétaires fonciers.
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Frigon, Sylvie, e Louise Viau. "Les femmes condamnées pour homicide et l’ Examen de la légitime défense (Rapport Ratushny) : portée juridique et sociale". Criminologie 33, n.º 1 (2 de outubro de 2002): 97–119. http://dx.doi.org/10.7202/004721ar.

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Résumé Dans cet article, les auteures font une analyse de l'Examen de la légitime défense (ELD) mené par la juge Ratushny relativement aux dossiers de femmes condamnées pour homicide tant avant qu'après Lavallée. Il sera découpé en deux parties. La première sera consacrée à faire un bilan de la situation de l'homicide conjugal et un portrait des femmes coupables d'homicide au Canada de même qu'à exposer brièvement la décision charnière en matière de légitime défense, l'arrêt Lavallée, sans lequel l'ELD n'aurait jamais eu lieu. Cette première partie sera suivie d'une analyse descriptive de l'ELD. Une attention particulière sera accordée aux résultats de l'examen effectué par la juge Ratushny dans une perspective socio-juridique. L'arrêt Lavallée a remis en question l'approche juridique en matière de légitime défense, approche qui dans le passé ne reconnaissait pas la réalité des femmes homicidaires, dont certaines avaient fait l'objet d'abus et de violence antérieures. Dans cet arrêt, la Cour reconnaît la pertinence d'une preuve d'expert sur le syndrome de la femme battue. C'est ce contexte juridique nouveau qui a amené la Société Elizabeth Fry à entreprendre des démarches auprès des autorités et à faire des pressions afin d'obtenir la révision des dossiers des femmes justiciables condamnées pour homicide et qui n'auraient pas bénéficié du contexte plus favorable découlant de l'arrêt Lavallée. Tel était le contexte à l'origine du mandat confié à la juge Ratushny. En octobre 1995, suite à la décision Lavallée (1990) et aux pressions exercées par la Société Elizabeth Fry du Canada afin que l'on réexamine les dossiers de femmes ayant commis un homicide, l'examen des cas des femmes condamnées au Canada pour homicide dans un contexte de violence (L'examen de la légitime défense, ELD) est enclenché. Dans le cadre de son mandat, la juge devait examiner les dispositions législatives concernant la légitime défense, faire des recommandations sur les possibilités de réforme et sur les recours possibles des requérantes. À partir d'une liste fournie par le Service correctionnel du Canada, deux cent trente-six (236) femmes ont été contactées et quatre-vingt-dix-huit (98) femmes ont fait une demande de révision. L'analyse des cas s'est d'abord faite à partir des dossiers des tribunaux et des services correctionnels (transcriptions de procès, histoire sociale de la femme, renseignements sur son passé de victimisation dans certains cas). Des entrevues ont aussi eu lieu avec les femmes rencontrant les critères de révision tels qu'élaborés par la juge Ratushny, avec les avocats de la défense et les procureurs de la couronne. Des archives d'institutions ont aussi été consultées et les personnes suggérées par les requérantes ont été contactées. Il se dégage de l'ELD deux types de recommandations, les premières susceptibles d'avoir un impact direct sur la situation des justiciables ayant soumis leur cas à la juge Ratushny, les secondes susceptibles de modifier à l'avenir la donne en matière de légitime défense si le gouvernement devait donner suite à ses propositions de réforme. L'examen de 98 dossiers n'a amené que sept recommandations. Un nombre aussi restreint de recommandations a-t-il de quoi surprendre? Il est manifeste que l'ELD a suscité des attentes démesurées. Devant un si maigre résultat, devrait-on conclure qu'il fut inutile? L'examen des propositions de réforme contenues dans l'ELD s'impose avant de tenter de répondre à cette question. La juge Ratushny a aussi fait porter ses commentaires et recommandations de réforme non seulement sur la définition de la légi- time défense mais aussi sur les règles de droit et les pratiques de poursuite en matière de meurtre. Malgré les limites de l'ELD et les critiques dont il peut faire l'objet, nous considérons que l'exercice n'aura pas été vain puisqu'il aura permis de corriger certaines injustices dont des femmes étaient victimes. Ce qui est plus troublant cependant, c'est de constater qu'en dépit des changements juridiques amorcés par l'arrêt Lavallée, l'ELD fait ressortir des problèmes systémiques qui persistent encore aujourd'hui. Ne serait-ce que pour avoir soulevé ce problème d'ordre systémique, l'ELD devrait retenir l'attention. La richesse des informations contenues dans les 98 dossiers examinés dans le cadre de l'ELD mériterait également que l'on s'y attarde dans une perspective de recherche universitaire socio-juridique plus large sur le maricide, en le comparant aux autres formes d'homicide commis par des femmes.
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Buono, Alessandro. "Tener persona: Sur l’identité et l’identification dans les sociétés d’Ancien Régime". Annales. Histoire, Sciences Sociales 75, n.º 1 (março de 2020): 75–111. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.115.

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Tener persona: Sur l’identité et l’identification dans les sociétés d’Ancien RégimeCet article vise à éclaircir les logiques qui présidaient aux opérations d’identification et de revendication de l’identité personnelle dans la Monarchie espagnole d’Ancien Régime, en les contextualisant au sein de la culture juridique de leur époque. J’analyserai les sources produites par les Juzgados de bienes de difuntos (« Tribunaux des biens des défunts »), chargés d’adjuger les héritages d’attribution incertaine, en vérifiant l’identité et la parenté des personnes impliquées dans des successions à échelle mondiale. Au lieu d’interpréter la « preuve d’identité » de manière évolutionniste, je chercherai à comprendre sa production en partant de la constatation que, durant l’Ancien Régime, la personnalité juridique se concevait comme une possession, revendiquée activement par son usage, publiquement exercé et reconnu. Il s’agira donc de montrer que l’identité était détenue, comme tout autre droit, à travers des « actes de possession », et non simplement grâce à des titres de propriété, considérés plutôt comme une façon de transcrire les actes de possession d’état. L’article avance donc que, dans les sociétés d’Ancien Régime, il fallait continuellement produire la preuve de sa propre identité, en raison non seulement de l’insuffisance des procédures bureaucratiques et des pratiques d’archivage des données, mais, surtout, d’une manière différente de posséder la « chose identité », c’est-à-dire d’une autre façon de « tenir personne ».
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Potvin, Maryse. "L’éducation antiraciste, inclusive et aux droits dans le développement des compétences professionnelles du personnel scolaire et des capabilités des élèves". Éthique en éducation et en formation, n.º 3 (24 de janeiro de 2018): 97–121. http://dx.doi.org/10.7202/1042939ar.

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Cet article porte un regard sur les différences et convergences qui se dégagent des grands courants théoriques dans le champ de l’éducation à la diversité ethnoculturelle (inter/multiculturel, antiraciste /critique, civique, inclusif) quant aux compétences professionnelles à développer par le personnel scolaire pour atteindre les grandes finalités de l’équité, de l’effectivité des droits, du vivre-ensemble et du développement des capabilités des élèves. L’article s’appuie sur une revue de la littérature nationale et internationale, qui visait à dégager les éléments de compétences (savoirs, savoir-faire, savoir-être essentiels) pour savoir-agir en contexte de diversité, et qui, selon les théoriciens, devraient être développés dans tous les programmes de formation à l’enseignement. Il n’aborde pas ces enjeux sous un angle disciplinaire, lié au curriculum québécois (éthique et culture religieuse, histoire et éducation à la citoyenneté), mais dans une perspective transversale. L’article présente d’abord quelques fondements de ces courants afin de dégager leurs objectifs communs et leur convergence vers une approche globale et inclusive intégrée. Il porte ensuite une attention particulière aux deux finalités centrales qui font consensus parmi les théoriciens et qui sont au coeur des compétences professionnelles du personnel scolaire pour développer les capabilités des élèves : 1) prendre en compte les réalités, besoins et droits des élèves, particulièrement ceux des groupes minoritaires ou vulnérables, pour développer leurs capabilités, et 2) les préparer à vivre ensemble dans une société pluraliste et démocratique. Il dégage aussi les principaux défis liés à la prise en compte et à la mise en oeuvre de ces deux finalités.
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Baillargeon, Denyse. "Où il sera question de dettes à payer et de la manière de faire l’histoire des femmes au Québec". Canadian Historical Review 102, n.º 2 (junho de 2021): 305–26. http://dx.doi.org/10.3138/chr-2020-0012.

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Dans ce texte, Denyse Baillargeon retrace son parcours d’historienne depuis son enfance et son adolescence à Saint-Henri et à Verdun dans les années 1950 et 1960, jusqu’à son départ de l’Université de Montréal où elle a enseigné entre 1992 et 2018. Elle raconte comment elle en est arrivée à privilégier l’histoire, alors qu’elle envisageait de faire son droit, et elle insiste sur l’influence que le marxisme et les théories féministes ont exercée sur sa pensée. Tout en reconnaissant la contribution de plusieurs personnes à sa formation et à son cheminement, elle veut aussi donner des clés pour comprendre ses travaux et sa conception de l’histoire des femmes au Québec.
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Oosterbosch, Michel. "Overheidsbemoeiingen met het Antwerpse notariaat tijdens de XVIde eeuw". Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 63, n.º 1-2 (1995): 83–101. http://dx.doi.org/10.1163/157181995x00059.

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AbstractLa diffusion dans toute l'Europe du notariat public, d'origine italienne, se situe bien avant la fin du 13e siècle. Aux Pays-Bas, pays de droit coutumier, l'introduction de cette "nouvelle" institution est facilitée par la réception des droits savants et, avant tout, par l'organisation de la justice et de l'administration ecclésiastiques. Par la suite, le notariat public y est considéré, essentiellement et à juste titre d'ailleurs, comme une institution ecclésiastique. Vers 1500 cependant, les premiers signes d'un changement apparaissent. Le notariat y subit une laïcisation et une sécularisation graduelles, tant sur le plan personnel que sur celui de la compétence. En même temps, une professionalisation se manifeste: la fonction notariale évolue d'une profession secondaire et annexe à une profession libérale à temps plein. Toutefois, le notariat n'est nullement exempt de défauts: la prolifération du droit de nomination résulte en un nombre de notaires considéré comme trop élévé. Un manque de compétence professionnelle et de sentiment du devoir, des tricheries et avidité sont cités comme les abus les plus répandus. Les autorités centrales et locales se voient dans l'obligation d'intervenir. Pour le pouvoir central, il s'agit de prendre en main le contróle du notariat dans le cadre de l'unification du droit et des institutions; pour le pouvoir local, il s'agit de sauvegarder ses privilèges et de défendre ses compétences par la propagation de ses propres moyens d'authentification. Au 16e siècle, la politique princière n'envisage jamais une réforme globale du notariat. Des réformes partielles se dessinent dans deux édits, pourtant fondamentaux, de Charles Quint. L'ordonnance du 7 octobre 1531 introduit l'obligation pour tous les notaires d'obtenir une admission soit du Conseil Privé soit de l'un des conseils de justice provinciaux, pour l'exercice de l'office. L'édit du 4 octobre 1540 ordonne, entre autres, de tenir registre de tous les actes. La politique du magistrat anversois est à la fois défensive et offensive. Par deux stratégies convergentes, il tente d'atteindre son but: 1) la limitation des activités notariales par une interprétation restrictive de la compétence "canonique" ou médiévale des notaires (testaments, codicilles, contracts de mariage) et 2) par le renforcement de la surveillance urbaine des notaires, de l'exercice de la profession et de la conservation des protocoles. Les archives anversoises contiennent des exemples typiques de favoritisme de la part du magistrat envers les propres bureaux d'écriture. Les secrétaires et leurs clercs, les "stoelklerken", sont exhortés à plusieures reprises de propager la secrétairerie et de s'abstenir autant que possible de l'exercice du notariat. Cette politique trouve son apogée en 1565 dans le projet d'une ordonnance municipale, interdisant aux notaires de rédiger la plupart des contrats commerciaux. Malgré les protestations multiples, tant des notaires résidants auprès de la Bourse anversoise, qui font appel au Conseil de Brabant, que des nations commerciales, qui dirigent une requête fervente au magistrat, l'ordonnance est proclamée le 27 mars 1565 et réitérée le 8 mai 1576. Néanmoins, l'on peut se demander si les notaires et leurs clients se sont vraiment et complètement conformés aux règlements de l'autorité urbaine. Or, l'ordonnance de 1565 prévoit également la registration obligatoire des diplómes de création et d'admission des notaires par les secrétaires de la ville, ainsi que la déposition à la secrétairerie des protocoles des notaires défunts. Après la promulgation renouvelée de 1576, ces mesures sont reprises dans la codification des coutumes anversoises, imprimées une première fois en 1582. Le 24 janvier 1582, le magistrat (calviniste) d'Anvers, ordonne de dresser une liste compréhensive des notaires résidants dans la ville. Entre le 26 janvier et le 8 février, pas moins de 81 notaires sont enregistrés! Le 13 juin 1582, enfin. le magistrat tente d'assujettir complèment le notariat par l'introduction d'un droit municipal d'admission. La liste des notaires comporte finalement 105 noms. Pourtant, il n'est pas encore question d'une épuration ni d'une réduction du nombre. La reconquête d'Anvers par les Espagnols en août 1585 met fin aux aspirations du magistrat. L'autorité urbaine perd sa qualité d'instance de contróle. Elle ne retient ni le droit d'admission ni de présentation; même la registration des notaires semble avoir été abandonnée. C'est gráce à l'initiative du chancelier de Brabant que le nombre des notaires anversois est reduit à des proportions plus modestes: en décembre 1585, la ville ne compte que 39 notaires entre ses murs.
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Ferretti, Maria. "La Mémoire Refoulée La Russie devant le passé stalinien". Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, n.º 6 (dezembro de 1995): 1237–57. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1995.279429.

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Dialogue sur une banquette. — « Qu'est-ce que tu penses, quel futur aurons-nous dans cinq ans ?” — « Je n'en ai aucune idée ! Dans notre pays, on ne sait même pas quel passé nous aurons dans cinq ans ! » (Blague moscovite, été 1991).Maria FerrettiC'est l'hiver de 1949. Dix années se sont écoulées depuis que la grande vague de la Terreur a emporté des centaines de milliers de personnes. Au sanatorium où elle s'est rendue en quête d'apaisement, Nina Sergeevna, écrivain de Leningrad, est harcelée par l'angoisse. Chaque nuit elle se réveille en sursaut, le visage mouillé de larmes. Des cauchemars atroces la persécutent. Elle y voit la mort de son mari, arrêté pendant les purges et condamné à « 10 ans sans droit de correspondance », euphémisme — mais on ne le saura qu'après — inventé par le pouvoir stalinien pour masquer les condamnations à la peine capitale. Depuis le verdict, Nina Sergeevna n'a plus reçu aucune nouvelle. Elle vit dans l'attente de son retour, tourmentée par les rêves nocturnes où elle voit mourir son AleSa pendant les tortures des interrogatoires. Ces interrogatoires, elle peut au moins les imaginer, car une amie lui en a parlé du bout des lèvres. Mais ce qu'elle ne peut même pas imaginer, c'est le camp où il aurait été envoyé. Le camp est, pour elle, sans couleurs, sans odeurs. Un grand vide gris. Inimaginable. Personne n'en parle, puisque ceux qui ont la chance d'en revenir, terrorisés, s'engagent à garder le secret le plus total. C'est justement cet « inconnu » qui, s'ajoutant à la douleur, rend intolérable son angoisse. Elle essaie désespérément d'arracher des bribes d'information à un écrivain rencontré au sanatorium.
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Larouche, Jean-Marc. "Le cosmopolitisme chez Émile Durkheim : une idée morale, un fait social". Sociologie et sociétés 44, n.º 1 (10 de setembro de 2012): 81–102. http://dx.doi.org/10.7202/1012143ar.

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Le cosmopolitisme chez Émile Durkheim n’est pas réductible au cosmopolitisme de sa sociologie, il est aussi un objet. C’est en tant qu’idée morale, qu’idéal moral, que Durkheim aborde le cosmopolitisme et, pour Durkheim, tout idéal moral est un fait social, il trouve sa source et sa fin dans la société. Cette exigence d’universalité, l’individualisme moral, a une histoire, une actualité et un projet que Durkheim rapporte au sein de la société française : « notre cosmopolitisme ». On débutera donc en consolidant l’affirmation du cosmopolitisme comme idée morale et trait de l’esprit français [1] ; on poursuivra en dégageant et explicitant le noyau dur du cosmopolitisme comme idée morale, soit l’individualisme moral [2] ; nous suivrons en présentant les développements issus de la sociologie politique durkheimienne, notamment ceux où Durkheim s’emploie à surmonter une double antinomie : celle relative au développement concomitant des droits de l’individu et de l’État, celle entre le culte de la personne en général, la tendance cosmopolite, et la tendance nationaliste du patriotisme [3] ; enfin, en référence à L’éducation morale, on s’intéressera à la formation du citoyen cosmopolite [4].
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Kränzlein, A. "Joseph Mélèze Modrzejewski, Statut personnel et liens de famille dans les droits de l'Antiquité". Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Romanistische Abteilung 112, n.º 1 (1 de agosto de 1995): 472–83. http://dx.doi.org/10.7767/zrgra.1995.112.1.472.

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Pedersen, Frederik. "The fællig and the family: the understanding of the family in Danish medieval law". Continuity and Change 7, n.º 1 (maio de 1992): 11–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000001430.

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Cet article étudie l'entente de la famille telle qu'elle se traduit par l'institution du fællig dans les codes danois du 13e siècle. Dans les pays avoisinants le fællig est une institution qui règie les relations purement économiques, tandis que dans les codes danois il devient le nom commun d'un groupe de personnes qui peut s'attendre à hériter les biens meubles de l'aîné des membres mâles (et parfois, par accord, de l'aînée) de la famille. Si la famille nucléaire est le noyau du fællig il connait cependant une fluidité remarquable quant à ses membres. he fællig peut compter trois générations et le ‘guardien’ (husbonde) a le droit de racheter les biens des membres qui changent de statut légal, par exemple, lorsqu'ils se marient ou s'ils deviennent hors la loi. Cet article affirme que l'époque à laquelle on peut éliminer un membre par rachat coincide avec celle où ce membre cesse d'être économiquement un avantage pour le fællig ou qu'il ne peut pas plus longtemps participer à ses activités.
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Guillas-Cavan, Kevin, e Frédéric Lerais. "Une entrée dans le droit commun : la mise en place des CSE à la RATP". Entreprises et histoire 113, n.º 4 (14 de fevereiro de 2024): 93–106. http://dx.doi.org/10.3917/eh.113.0093.

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Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), la RATP est dotée d’instances représentatives du personnel propres jusqu’aux ordonnances de 2017 qui marquent une rupture et la font entrer dans le droit commun. Cela n’entraîne toutefois ni une normalisation des instances qui sont structurées différemment du fait d’une dynamique sectorielle particulière ni une normalisation des pratiques de représentation du personnel qui demeurent marquées par la trajectoire historique des organisations syndicales et notamment leur densité. En effet, la transformation de l’EPIC en plusieurs sociétés anonymes dans le cadre de l’ouverture à la concurrence donne à la mise en place des CSE une coloration particulière puisqu’il s’agit d’anticiper une décentralisation des fonctions de direction à rebours de la centralisation généralement observée. En outre, dans un contexte où les organisations syndicales sont relativement développées, l’affaiblissement du pouvoir institutionnel lié à la mise en place du CSE à la RATP que nous constatons entraîne un report des stratégies syndicales sur le pouvoir organisationnel, ce qui se traduit par une certaine désinstitutionnalisation de la conflictualité.
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Signori, Gabriela. "Similitude, égalité et réciprocité". Annales. Histoire, Sciences Sociales 67, n.º 3 (setembro de 2012): 657–78. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900007113.

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RésuméDans les sociétés urbaines cisalpines, contrairement au monde méditerranéen, le mariage comme pratique sociale et comme objet de discours théologique et didactique est régi par des représentations d’égalité et de réciprocité. De ces discours, qui recourent à l’idée du mariage paradisiaque développée dans l’Antiquité tardive, traite la première partie de cet article, tandis qu’une série de contrats de mariage, en particulier ceux conservés dans les archives municipales de Strasbourg (chambre des contrats), est soumis à une analyse détaillée dans la seconde partie. L’analyse des contrats de mariage révèle que pratique sociale et discours didactique sont indissolublement liés l’un à l’autre, voire que les représentations d’égalité et de réciprocité mentionnées ci-dessus sont autant des idées que des pratiques ancrées, en fin de compte, dans un droit successoral qui ne privilégie personne, traitant fils et fille d’une manière égale.
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Palacios Martín, Bonifacio. "Sobre la redacción y difusión de las "Ordinacions" de Pedro IV de Aragón y sus primeros códices". Anuario de Estudios Medievales 25, n.º 2 (2 de abril de 2020): 659. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1995.v25.i2.951.

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Pierre IV le Cérémonieux avait promulgué ses "Ordonnances" pour ordonner sa maison, sa cour, sa personne (un ordre qui devait le légitimer devant la société chrétienne médiévale), et pour assurer le bon fonctionnement administratif qui l’entourait. Ces objectifs expliquent la multiplication de copies qui se trouvent dans un premier moment de sa chancellerie, et plus tard dans d’autres instances. Le travail est centré dans l’identification, qui n’est pas encore réalisée, de plusieurs manuscrits conservés actuellement et avec lesquels on décrit la documentation royale des archives de la Couronne d'Aragon. Trouvé récemment a la Faculté de Droit de Valencia, "le manuscrit en papier" que Pierre IVe emportait dans ses déplacements, nous identifions "le vieux” de ces documents avec le manuscrit 2633 de la Bibliotheque de la Fondation Juan March de Palma de Mallorca; le "nouveau" probablement avec le Esp. 99 de la Bibliotheque Nationale de Paris et, finalement, le manuscrit R 14.425 de la Fondation Lázaro Galdeano de Madrid, avec la version castillane que le roi demanda de faire pour Jean I de Castille.
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Schuler, Robert M. "Holy Dying in Richard II". Renaissance and Reformation 30, n.º 3 (1 de janeiro de 2006): 51–88. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v30i3.9104.

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Dans le Richard II de Shakespeare, 2ième acte, scène 1, le roi Richard assiste à l’agonie de John of Gaunt, considéré—selon les termes de la théorie politique des Tudor—autant comme monarque sacerdotal de droit divin (dans son corps politique) que comme parent (dans son corps naturel). Ces deux fonctions correspondent chacune à une pratique particulière de la sainte agonie: l’agonie canonique, relevant du sacrement administré par les prêtres de l’Ordre pour la Visite des Malades, et l’ars moriendi laïque. La scène en question est construite de manière à montrer que Richard se crée des parodies démoniaques de ces pratiques, renforçant les détails précédant de la pièce le présentant comme rex imago diaboli plutôt que comme rex imago Dei. Toutefois, alors qu’il perd en puissance, Richard reconnaît graduellement la nature démoniaque de ses précédentes représentations de la monarchie, et entreprend un processus d’auto examen qui le prépare à une authentique sainte agonie dans 5.5. Bolingbroke, dans l’intervalle, a ironiquement tenu compte du précédant personnage démoniaque de Richard, lorsqu’il donne des exemples remarquables de la citation prisée des démonologues élisabéthains: « la rébellion est un péché comparable à la sorcellerie » (1 Samuel 15,23). Toutefois, malgré le rattrapage spirituel et personnel de Richard, la pièce de Shakespeare démystifie la royauté en tant qu’incarnation de la monarchie sacerdotale de droit divin, et par la même occasion soulève la question de la possibilité pour tous les humains d’incarner l’idéal du rex imago Dei.
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Burbank, Jane. "A question of dignity: peasant legal culture in late imperial Russia". Continuity and Change 10, n.º 3 (dezembro de 1995): 391–404. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000002861.

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Les tribunaux paysans, instaurés en Russie après l'émancipation de 1861, permirent à la population rurale de se forger des connaissances juridiques. Ces tribunaux volost' siègèrent pendant plus d'un demi-siécle, attentifs à la fois à appliquer la réglementation nationale et à s'assurer la participation locale. La procédure suivie par ces tribunaux, où les affaires étaient évoquées et jugées par des juges paysans, permit de régler, sur des bases à la fois locales et juridiques, des questions de grande importance pour la population rurale: dignité de la personne, petite criminalité, contrôle des droits de propriété et des transactions économiques. Ces tribunaux ruraux furent populaires et ils contribuèrent en partie à créer des liens entre la population rurale et l'Etat.
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Eyraud, Benoît, e Nicolas Henckes. "Entre psychiatrie, travail social et droit civil : les régulations de la protection de la personne au tournant des années 1968". Le Mouvement Social 242, n.º 1 (2013): 61. http://dx.doi.org/10.3917/lms.242.0061.

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Bruna, D. "De l'agréable à l'utile : le bijou emblématique à la fin du Moyen Âge". Revue historique o 123, n.º 1 (1 de janeiro de 1999): 3–22. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.g1999.123n1.0003.

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Résumé Le badge est un emblème qui représente, par un animal, une plante ou un objet, un roi, un prince ou tout autre individu. Il apparaît dans la deuxième moitié du xiv siècle notamment sous forme de broches appelées : enseignes. Le badge sert d'ornement vestimentaire mais aussi de marque d'identité que son propriétaire appose sur ses effets personnels. C'est en ce sens que l'on peut dire que le rôle du badge est à la fois utile et agréable. Son caractère utilitaire s'accroît avec l'apparition d'événements sociaux et politiques : les livrées et les conflits. Lors des livrées, lé badge, essentiellement sous forme d'enseignes de plomb et d'étain, était diffusé par les princes auprès des membres de leur maison. Durant les conflits entre les Armagnacs et les Bourguignons en France, puis ceux entre les York et les Lancastre en Angleterre, les enseignes servaient à la fois de signes de reconnaissance, de ralliement et de passe-droits. Reposant sur des chroniques contemporaines, mais surtout sur l'examen de véritables enseignes découvertes lors de fouilles archéologiques en France et en Angleterre, cette étude montre combien ces petits objets ont joué un rôle important, notamment lors des derniers conflits de la guerre de Cent Ans.
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Jerzy, W. "La résistance Polonaise en débat". Vingtième Siècle. Revue d'histoire 67, n.º 3 (1 de julho de 2000): 33–42. http://dx.doi.org/10.3917/ving.p2000.67n1.0033.

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Résumé La notion de résistance en Europe varie selon les pays. Ainsi, dans de nombreux cas, maquis et résistance ne furent pas synonymes. C'est en Yougoslavie et en Pologne que la résistance fut la plus forte. L'histoire de la lutte des nations yougoslaves contre l'occupant et de la guerre civile yougoslave est relativement bien connue en Europe ; en revanche, la connaissance de l'État clandestin polonais est très limitée en dehors de la Pologne. On confond fréquemment l'insurrection du ghetto de Varsovie (avril 1943) avec celle de toute la ville qui dura du 1er août 1944 jusqu'au début octobre 1944. Les historiens polonais de la dernière décennie éprouvent souvent quelque réserve pour le terme de « résistance », utilisé abusivement à l'époque de la Pologne populaire. Ils lui préfèrent celui d'« État polonais clandestin », notion plus large que la résistance au sens strict et qui englobe la résistance, le maquis, l'administration civile clandestine soumise au gouvernement légal en exil à Londres, le système éducatif clandestin (secondaire et supérieur) qui concernaient des centaines de milliers de personnes même si deux importantes organisations résistantes - l'extrême droite et la gauche communiste - demeurèrent à l'écart. En 1944, un second État clandestin commença à s'édifier en opposition au gouvernement lié aux autorités anglaises. Ce second État, tout d'abord beaucoup plus faible, finit par prendre le pouvoir en 1945, en s'appuyant sur les baïonnettes de l'Armée rouge.
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Bührer-Thierry, Geneviève. "La Nature et le corps du roi". Annales. Histoire, Sciences Sociales 77, n.º 1 (março de 2022): 97–102. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2022.39.

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RésuméDans son livre La Nature et le roi.Environnement, pouvoir et société à l’âge de Charlemagne (740-820), Jean-Pierre Devroey traite en profondeur, à travers plusieurs chapitres, de la personne du roi dans la bonne marche du monde, mettant ainsi en évidence la pluralité des héritages dans la construction idéologique du monde carolingien. Se poser la question de la place du roi au sein de la Nature permet d’appréhender cette médiation si particulière, qui repose en grande partie sur le corps du roi et puise à différentes traditions, largement reformulées dans le cadre d’une pensée chrétienne. Depuis les influences insulaires, notamment irlandaises, jusqu’à la culture de cour de la fin du ixe siècle, on possède des indices montrant que le corps du roi carolingien – mais sans doute aussi celui de la reine – constitue un élément de stabilité au sein du cosmos dont il garantit l’équilibre à condition de rester dans la « voie droite ». Ces conceptions s’estompent largement après le xie siècle dans la mesure où le roi n’est plus reconnu comme médiateur privilégié entre le Nature et la surnature.
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Trichereau, Romain. "Les enjeux du passage au CSE à La Poste : l’action sociale dans une entreprise en transition (1991-2024)". Entreprises et histoire 113, n.º 4 (14 de fevereiro de 2024): 76–92. http://dx.doi.org/10.3917/eh.113.0076.

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L’histoire des activités sociales de l’entreprise La Poste est riche en termes de changements organisationnels et de débats qu’ils ont suscités puisqu’ils posent en creux, dès la réforme de 1990, la question du passage des activités sociales à quelque chose de semblable au comité d’entreprise (CE) et, à compter de 2017, au comité social et économique (CSE). D’entreprise publique, La Poste est devenue une société anonyme en 2010 : si diverses législations l’ont dispensée de créer des CE puis des CSE, il faut préciser que depuis 2019, la loi impose à la direction des ressources humaines de conduire un dialogue avec les organisations syndicales portant sur l’évolution des instances représentatives du personnel de La Poste avant le 1 er janvier 2023. Au vu de la trajectoire publique de La Poste et de l’histoire spécifique de ses activités sociales, cet article permet ainsi de croiser les positionnements des différentes parties prenantes – qu’il s’agisse principalement du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Espace (PTE) puis de la direction générale de l’entreprise, de la direction nationale des activités sociales (DNAS), des organisations syndicales et des associations – depuis 1990 jusqu’à nos jours, sur cette bascule vers le droit commun en germe depuis une trentaine d’années, et de s’interroger sur ses éventuelles conséquences.
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Olarte-Sierra, María Fernanda. "(Un)Doing the Colombian Armed Conflict". Social Anthropology/Anthropologie sociale 30, n.º 3 (1 de setembro de 2022): 19–37. http://dx.doi.org/10.3167/saas.2022.300303.

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English Abstract: In 2005, Colombia enacted the Justice and Peace Law, which was a transitional framework for addressing the legal status of demobilised members of the paramilitary group Autodefensas Unidas de Colombia [United Self-Defence of Colombia] and other armed groups. In exchange for providing intelligence on the whereabouts of the bodies of people these groups had kidnapped and killed, prison sentences could be reduced. Forensic experts from the Attorney General’s Office were in charge of exhuming and identifying the bodies, placing them centre-stage as a source of scientific evidence, testimony and authority based on their presumed objectivity and non-prejudicial approach. However, forensic knowledge, like all knowledge, is situated, partial and performative. Here, I attend to the effects of forensic knowledge on victims’ right to truth, memory practices and the administration of justice under the Justice and Peace Law. I argue that forensic knowledge co-produces conflict by producing victims and perpetrators whose identities and stories can be at odds with other accounts of the violence that occurred.French Abstract: En 2005, la loi sur la justice et la paix a été promulguée en Colombie. Il s’agissait d’un cadre transitoire permettant de régler le statut juridique des membres démobilisés du groupe paramilitaire Autodefensas Unidas de Colombia [Autodéfenses unies de Colombie] et d’autres groupes armés. Cette loi prévoyait la réduction des peines de prison en échange de renseignements sur l’emplacement des corps des personnes que ces groupes avaient enlevées et tuées. Des experts médico-légaux du bureau du procureur étaient chargés d’exhumer et d’identifier les corps. Cela les plaçait au centre de la scène en tant que source de preuves scientifiques, de témoignages et d’autorité, en raison de leur objectivité présumée et de leur approche non préjudiciable. Cependant, la connaissance médico-légale, comme toute connaissance, est située, partielle et performative. Je m’intéresse ici aux effets des connaissances médico-légales sur le droit des victimes à la vérité, les pratiques de mémoire et l’administration de la justice dans le cadre de la loi Justice et Paix en Colombie. Je soutiens que les connaissances médico-légales coproduisent des conflits en produisant des victimes et des auteurs dont les identités et les histoires peuvent être en contradiction avec d’autres récits de la violence qui s’est produite.
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Cosandey, Fanny. "De Lance en Quenouille. La place de la reine dans l'État moderne (14e -17e siècles)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, n.º 4 (agosto de 1997): 799–820. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279602.

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La reine de France existe-t-elle ? Pour saugrenue que paraisse la question, la réponse n'en est pas moins incertaine lorsqu'on se penche sur l'historiographie de ces deux derniers siècles. Les historiens du ou de la politique n'accordent à la reine qu'un regard distrait, la reléguant à une existence domestique à laquelle les nombreuses biographies sur les reines de France n'hésitent pas à la réduire.Le traitement appliqué jusqu'ici à la loi salique n'est pas étranger à cette situation. Si, depuis Paul Viollet, d'excellents travaux ont montré le processus d'élaboration de cette « loi » et les modalités de l'exclusion des femmes du trône en fonction des impératifs politiques provoqués par la guerre de Cent Ans, aucune analyse n'a envisagé la signification de ce texte à l'égard des femmes. Ainsi, les études récentes, très précises, de Colette Beaune et de Jacques Krynen ont porté sur la construction juridique de la loi salique à partir de la réflexion politique des 14e et 15e siècles, afin de montrer la part qu'eut cette loi dans la formation d'un État monarchique qui puise ses formes modernes dans les deux derniers siècles du Moyen Age. En ce sens, c'est la genèse de ce texte plus que son contenu qui fait l'objet de l'analyse et, dans la perspective d'un renforcement du pouvoir royal, la focalisation qui s'exerce alors sur la personne du roi conduit spontanément à la mise à l'écart de celle qui n'a pas droit au trône. Le fait, dominant toute l'historiographie de la loi salique, qu'aucune réflexion sur la nature de l'exclusion des femmes n'ait été envisagée, laisse la voie ouverte aux interprétations les plus restrictives concernant la place de ces dernières dans la politique.
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Platt, Tristan. "Le calendrier économique des Indiens de Lipez en Bolivie au XIXe siècle". Annales. Histoire, Sciences Sociales 42, n.º 3 (junho de 1987): 549–76. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1987.283403.

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L'Indien, s'il n'avait pas à payer le tribut ni la dîme, s'il n'était pas obligé de payer les fêtes et les droits paroissiaux lors des naissances, des décès et des mariages, et s'il n'avait pas créé la nécessité de s'enivrer au cours de toutes les manifestations religieuses… travaillerait certainement beaucoup moins qu'il ne travaille aujourd'hui…, parce que l'Indien n'imagine pas l'accumulation, n'imagine pas la richesse. Il travaille seulement parce que la force et la coutume lui ont imposé ces nécessités.(Pedro Vargas, Potosi, 1864).L'indigène de Lipez est digne de notre admiration… il paie ponctuellement ses tributs; c'est le bras auxiliaire de la mine; son temps est parfaitement distribué et dans une famille personne ne se dispense du travail.(Demetrio Calvimonte, Sucre, 1884)Au milieu du siècle dernier, l'entrepreneur minier du PotosíPedro Vargas donnait de l'Indien tributaire bolivien une image déterminée par l'idéologie libérale : sujet irrationnel du fait de sa réticence face au marché. Dans certaines études consacrées aux sociétés andines actuelles, la notion de résistance indigène au marché n'a toujours pas disparu : elle a même reçu un élan nouveau lorsqu'on constata le développement limité des marchés dans les sociétés sudandines pré-hispaniques qui favorisaient des méthodes redistributives pour assurer la circulation des biens et des services entre les différents milieux écologiques et sociaux.
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Boixareu, Mercedes. "Precedentes y epígonos del personaje de Fígaro". Tropelías: Revista de Teoría de la Literatura y Literatura Comparada, n.º 15-17 (26 de fevereiro de 2011): 222. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_tropelias/tropelias.200415-176.

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El objeto de este estudio se centra en el análisis del personaje de Fígaro, basado en un esbozo de los rasgos literarios más distintivos en la consideración de la “figura criado”, sin olvidar el momento de la historia cultural y político de la historia de la Francia en la que surge (siglo XVIII). Dicho estudio pretende asimismo incidir en los recursos del género cómico, pues la comedia se presta más al sarcasmo y a la burla para fines reivindicativos. Las obras de Beaumarchais, por mediación de personaje de Fígaro, denuncian los abusos de poder contra la clase más desprotegida y el ataque a la dignidad humana que la aristocracia, sociedad establecida sobre unos privilegios de clase, se cree con el derecho de ejercer. Fígaro es el criado subversivo que sustituye al criado arribista. Adquirirá fuerza propia en el contexto sociopolítico de la época, en vísperas de la Revolución Francesa. A pesar de los escándalos que llega a originar y el acoso de la censura, este personaje traspasa inmediatamente las fronteras culturales y logra convertirse en un mito en el que se inspirarán célebres compositores del género operístico que son los que mayormente contribuirán a su divulgación. A lo largo de “su carrera”, Fígaro es objeto de inevitables transformaciones, liberándose de su condición de criado, recuperando su intimidad e independencia, para llegar a convertirse en el portavoz subversivo de unas injusticias denunciadas sin reparos. En la literatura de viajes y partiendo del contexto de ficción en el que Fígaro se crea, o sea en España, este proporciona un material apreciado para el desarrollo de la temática que se inspira de dicho lugar (abuso del clérigo, Inquisición, hipocresía social, etc.). En esta dirección se funda el primer periódico del Fígaro, satírico y antirromántico, en tiempos de la Restauración Francesa. Así pues, el Fígaro de Beaumarchais, heredero de los esclavos servidores de la comedia clásica, seguidamente enmarcado en el género picaresco e inspirado en los distintos personajes de la comedia del Arte, se convierte en un personaje que existe por sí mismo, para ridiculizar a la nobleza decadente y sobre todo intentar devolver al pueblo su dignidad, por lo que dispone a su vez de los recursos de sus predecesores, como fueron la astucia y la sátira social. 1Cette étude a pour objet, l’analyse du personnage de Figaro –aux fonctions de valet– axée sur les traits distinctifs littéraires et représentatifs des personnages précédents, et de même, comme l’indicateur d’un moment déterminé de l’histoire culturelle en France (XVIIIe siècle). Il s’agit d’une réflexion, qui porte également sur les ressources du genre comique pour faire passer plus librement raillerie et sarcasme. Les œuvres de Beaumarchais, à travers le personnage de Figaro, dénoncent les abus de pouvoir à l’égard de la classe moins privilégiée et l’atteinte contre la dignité humaine que l’aristocratie, société établie sur les privilèges de classe, se croit en droit d’exercer. Figaro est le valet subversif qui prend le relais du valet arriviste. il prend de l’essor dans le contexte sociopolitique de l’époque, à la veille de la Révolution française. Malgré les scandales qu’il suscite et la censure qui le harcèle, ce personnage franchit immédiatement les frontières de la culture et se transforme en un mythe dont s’inspirent les compositeurs célèbres d’opéra qui contribuent, pour une bonne part, à propager l’image du héros. Figaro subit une évolution au cours de sa “carrière”, se dégage rapidement de sa condition de domestique et retrouve son indépendance, pour se transformer tour à tour, en un porte-parole subversif de l’injustice dénoncée. Dans la littérature de voyage et à l’appui du contexte fictionnel dans lequel Figaro prend place –l’Espagne– celui-ci fournit un matériau appréciable pour le développement de la thématique inspirée des lieux (l’abus du clergé, l’Inquisition, l’hypocrisie sociale, etc.). C’est dans cette ligne qu’est fondé, à l’époque de la restauration française, le premier journal du Figaro, satirique et antiromantique. Ainsi, le Figaro de Beaumarchais, l’héritier des esclaves serviteurs de la comédie classique, encadré ensuite dans le genre picaresque, et inspiré des différents personnages de la comédie de l’art, devient un personnage à part entière. Il exploite les atouts de ses prédécesseurs, l’astuce et la satire sociale, pour ridiculiser la noblesse, en déclin, mais surtout, pour essayer de restituer au peuple sa dignité.Precedentes y epígonos del personaje de Fígaro
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Renard, Raymond. "français dans la géopolitique méditerranéenne". Langues & Parole 6 (22 de dezembro de 2021): 15–38. http://dx.doi.org/10.5565/rev/languesparole.91.

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Selon la vision écologique contemporaine des langues (L.-J. Calvet), la langue française, qui ne se circonscrit pas à la France, fait partie de la dizaine de langues « supercentrales » existantes. Elle est, avec l’anglais, la seule langue parlée sur les cinq continents, et dans le cadre du Bassin Méditerranéen, l’arabe et le français sont les deux seules langues locales potentiellement internationales. La tendance hégémonique de l’anglais est toutefois évidente, mais, d’une part, cette langue est souvent réduite à une fonctionnalité limitée et, d’autre part, comme toutes les langues, elle véhicule un ordre de pensée. Il s’ensuit que le véritable enjeu n’est pas celui du français contre l’anglais, mais celui du « plurilinguisme contre l’uniformité ». Au demeurant, le plurilinguisme s’inscrit dans le cadre du véritable changement de paradigme linguistique qui, en ce début du XXIe siècle, a substitué à la logique de l’unilinguisme, unilatéraliste, propre au colonialisme, celle du plurilinguisme, émancipatrice, multilatéraliste. Fortes de cette option explicite et délibérée, les Institutions internationales (UNESCO, UE, Conseil de l’Europe…) promeuvent la connaissance des langues étrangères, mais soulignent également l’importance de la langue maternelle. Pour ce qui est du français, la démarche se traduit par une conception renouvelée et du statut de la langue et des fonctions qu’on lui assigne. Le français devient langue en partage et langue médiatrice, pouvant être performatrice de par les valeurs qu’elle véhicule. Ce principe s’avère en effet d’autant plus porteur qu’ainsi conçue, la langue française, non certes de par sa nature mais par son histoire, véhicule des valeurs éthiques (qui souvent, comme en témoigne la création lexicale, ont d’abord été désignées et définies en français) et a des moyens d’expression répondant aux besoins de la res publica. Le libellé de la Constitution française est explicite à cet égard – Le français est la langue de la République (non d’un territoire ou de l’État) –, et fait ainsi « référence à un type précis de rapport » (Klinkenberg) entre langue et conception de société. Dans cette perspective, l’institution de la Francophonie devient un atout majeur pour la langue française (Renard, 2011). Le français constitue, en effet, un lien de communication entre les pays adhérents, mais la langue française s’avère également, et d’abord, un outil efficient pour le développement de la pensée critique, et pour la défense des libertés et des valeurs humanistes. La Francophonie constitue, dès lors, « un témoignage de solidarité face à la logique coloniale […] et dès sa naissance, une idée subversive » (Boutros Boutros-Ghali). Elle porte un projet culturel fondé sur les valeurs universelles d’un humanisme respectueux des droits de la personne et des groupes sociaux. Ce projet draine l’espoir que la diffusion du français favorisera le développement, l’épanouissement des peuples qui l’adoptent.
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Sandy, Nancy. "STSQEY’ULÉCW RE ST'EXELCEMC (ST’EXELEMC LAWS FROM THE LAND)". Windsor Yearbook of Access to Justice 33, n.º 1 (29 de janeiro de 2017): 187. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v33i1.4817.

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This article is a journey to uncover the foundation of the laws that kept children safe at T’exelc – the place where the salmon charge up the river. T’exelc is one village on Secwepemculécw – land of the Secwepemc People. The people who live at T’exelc are known as ST’exelcemc. The ST’exelcemc laws are drawn from the land and unearthed in the stories of the Stet’ex7ém – the Elders reminiscing about how they were raised, the stories they heard and how they lived their lives. The Stet’ex7ém place themselves first on the land to describe the activity they are involved in and with the people who they do their work with. This rich methodology is our legal process to define the laws that still govern our relationships to the land and its resources, with our kinship ties in our community of relations, and those of other surrounding Indigenous nations. As the Stet’ex7ém describe these legal relationships they recognize they only speak about their laws - Stsqey'ulécw re st'exelcemc – St’exelemc Laws From The Land, and each story captures the values and legal principles that form the ctk’wenme7iple7ten – all the laws in every aspect of our lives. Those laws, values and principles are expressed in Secwepemctsín – our language to tell us what is right and what is wrong – the heart of any legal regime. It is important you hear these stories and transmit this knowledge for all of our kw’séltken – all our relatives so others know we like all other Indigenous Peoples had our own government and our own laws since time immemorial. This witnessing is an important journey to reconciliation for the revival of S’texlecemc governance and nation-building. The Stet’ex7ém stories are a healing and living testament to the power of how we utilized our laws to continually maintain our legal order in the face of colonialism. Cet article constitue un voyage exploratoire visant à découvrir le fondement des lois qui ont permis d’assurer la sécurité des enfants à T’exelc – l’endroit où le saumon remonte la rivière. T’exelc est un village situé à Secwepemculécw – soit le territoire des Secwepemc. Les personnes qui vivent à T’exelc sont appelées les ST’exelcemc. Les lois des ST’exelcemc sont tirées des enseignements de la terre et se dégagent des récits des Stet’ex7ém, dans lesquels les Anciens racontent la façon dont ils ont été élevés et ont vécu leurs vies, et les histoires qu’ils ont entendues. Les Stet’ex7ém se placent d’abord sur la terre pour décrire l’activité à laquelle ils se livrent et les personnes avec lesquelles ils travaillent. Cette riche méthodologie représente la base de notre processus juridique servant à définir les lois qui régissent encore nos rapports avec la terre et ses ressources, avec les autres membres de notre collectivité et avec les autres nations autochtones environnantes. Dans leur description de ces liens juridiques, les Stet’ex7ém reconnaissent qu’ils parlent uniquement de leurs lois – Stsqey'ulécw re st'exelcemc – les lois de la terre des St’exelemc, et chaque récit couvre les valeurs et les principes de droit qui forment le ctk’wenme7iple7ten – soit l’ensemble des lois qui gouvernent chaque aspect de nos vies. Ces lois, valeurs et principes sont exprimés en langue Secwepemctsín – la langue dont nous nous servons pour décrire ce qui est bien et ce qui est mal – soit le cœur de tout régime juridique. Il est important que vous entendiez ces récits et que vous transmettiez ce savoir pour tous nos kw’séltken – tous nos parents, afin que les autres sachent que nous avons déjà, à l’instar de tous les autres peuples autochtones, notre propre gouvernement et nos propres lois depuis des temps immémoriaux. Ce témoignage constitue une étape importante du processus de réconciliation à suivre afin de faire revivre la gouvernance des S’texlecemc et de donner un nouveau souffle à leur nation. En racontant dans leurs récits la façon dont nous avons utilisé nos lois pour préserver notre ordre juridique malgré les pressions exercées par le colonialisme, les Anciens des Stet’ex7ém nous lèguent un précieux héritage dont nous pouvons nous servir pour cheminer vers la réconciliation.
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Silva, Vinícius Pedreira Barbosa da, e Leylianne Alves Vieira. "Traços de memórias da ditadura militar". Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 12, n.º 2 (22 de dezembro de 2023): 126–43. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v12.n2.2023.571.

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PT. A memória da ditadura militar no Brasil está em um constante processo de retomada e disputa. Neste artigo, propomos a análise crítica da narrativa (Motta, 2013) do livro 'Notas de um tempo silenciado' (2015), reportagem em quadrinhos de Robson Vilalba que se propõe a abordar ‘o que não foi contado’ acerca da resistência ao golpe. O trabalho, originalmente, foi publicado no jornal Gazeta do Povo (sendo ganhador do Prêmio Vladimir Herzog de Anistia e Direitos Humanos de 2014) e, posteriormente, compilado na versão em livro analisada neste artigo. Discorremos sobre os personagens e alguns dos recursos narrativos empregados na (re)apresentação das disputas pelas memórias evidenciadas na narrativa jornalística em quadrinhos, discutindo a importância de tais escolhas nas lutas pelas memórias da ditadura no país. Para tanto, utilizamos as instâncias do discurso narrativo sugeridas pela análise crítica da narrativa em conjunto. A saber: plano de expressão – diz respeito à linguagem, correspondendo como o enunciado narrativo é construído pelo narrador, com suas intencionalidades e efeitos de sentido para ambientar leitor ao clima da história e contexto histórico; plano da história – aborda o conteúdo e constitui-se pelo universo de significação da intriga, com a sequência das ações, seus encadeamentos e conflitos; plano da metanarrativa – engloba os temas de fundo pré-textuais do enredo, com elementos e contextos culturais que podem evocar imaginários sociais. Nesse sentido, os personagens e histórias (re)apresentadas na narrativa – com base em pesquisa documental e entrevistas – vão ter espaço para suas vozes esquecidas ou silenciadas da maioria das explicações oficiais sobre a ditadura militar. Então, mulheres com influência na resistência ao regime opressivo, o papel dos negros e violações contra os povos originários ganham destaque. Somado a isso, discutimos a importância desses acontecimentos junto com o desempenho da Comissão da Verdade, imprescindível para lançar novos olhares para o regime militar brasileiro. *** EN. The collective memory of Brazil's military dictatorship is subject to a constant process of revisiting and contestation. In this article, we present a critical analysis of the narrative device (Motta, 2013) resorted to in "Notas de um tempo silenciado" [Notes of a Silenced Time] (2015), a graphic novel reportage by Robson Vilalba. Set out to address "what has not been told" about the resistance to the coup d'état, winner of the 2014 Vladimir Herzog Prize for Amnesty and Human Rights, this work was originally published in the newspaper Gazeta do Povo, then compiled into a book version, which the object discussed in this article. Our analysis focuses on the characters and on some of the narrative devices employed in the (re)presentation of the conflicts within collective memory. Exposed in the journalistic narrative and in graphic novel form, we discuss the importance of these choices in relation to the conflicts within the collective memory of the dictatorship in Brazil. To do this, we use the instances of narrative discourse suggested by the critical analysis of the narrative as a whole, namely : the dimension of expression - which relates to language and corresponds to the way in which the narrative statement is constructed by the narrator, with its intentionalities and signifying effects in order to put the reader in the atmosphere of the story and its historical context; the story dimension - which refers to the content and is comprised of the plot's universe of meaning, with the sequence of actions, their unfolding and their contradictions; and the metanarrative dimension - which covers the scenario's pre-textual background themes, with cultural and contextual elements likely to conjure up social imaginaries. In this respect, the characters and stories (re)presented in the story - based on documentary research and interviews - are given space to speak for themselves, hence staging voices that are more often than not forgotten or silenced in official accounts of the military dictatorship. The influence of women in resisting the oppressive regime, the role of black people and the violations committed against indigenous peoples are brought to light. Finally, we discuss the importance of these events in relation to the work of the Truth Commission, essential for taking a fresh look at Brazil's military regime. *** FR. La mémoire de la dictature militaire au Brésil est soumise à un processus constant de reprise et de conflit. Nous présentons dans cet article une analyse critique du dispositif narratif (Motta, 2013) du livre « Notas de um tempo silenciado » [Notes d’un temps passé sous silence] (2015), un reportage en bande dessinée de Robson Vilalba qui se propose d'aborder « ce qui n'a pas été raconté » à propos de la résistance au coup d'État. Son travail (lauréat en 2014 du prix Vladimir Herzog d’amnistie et de droits de l’homme) a été publié à l’origine dans le journal Gazeta do Povo, puis en version compilée dans l’ouvrage qui fait l’objet de cet article. Notre analyse porte sur les personnages et sur certains des procédés narratifs employés dans la (re)présentation des conflits de mémoire exposés dans le récit journalistique en bande dessinée, en discutant de l'importance de ces choix pour les luttes autour de la mémoire de la dictature au Brésil. Pour ce faire, nous utilisons les instances du discours narratif suggérées par l'analyse critique du récit dans son ensemble, à savoir : le plan d’expression – qui a trait au langage et correspond à la manière dont l'énoncé narratif est construit par le narrateur, avec ses intentionnalités et ses effets de sens pour mettre le lecteur dans l'ambiance de l'histoire et du contexte historique ; le plan de l’histoire – qui concerne le contenu et qui est constitué par l'univers de signification de l'intrigue, avec la séquence des actions, leurs enchaînements et leurs conflits ; et le plan de la métanarration – qui recouvre les thèmes de fond pré-textuels du scénario, avec des éléments et des contextes culturels susceptibles d’évoquer des imaginaires sociaux. En ce sens, les personnages et les histoires (re)présentés dans le récit – basé sur des recherches documentaires et des entretiens – vont disposer d'un espace pour faire entendre leurs voix, le plus souvent oubliées ou réduites au silence dans les explications officielles relatives à la dictature militaire. L'influence des femmes dans la résistance au régime oppresseur, le rôle des Noirs et les violations commises à l'encontre des peuples autochtones sont alors mis en exergue. Nous discutons enfin de l'importance de ces événements en lien avec l’action de la Commission de la vérité, essentielle pour porter un regard neuf sur le régime militaire brésilien. *** ES. La memoria de la dictadura militar en Brasil está en un proceso constante de reanudación y disputa. En este artículo, proponemos un análisis crítico de la narrativa (Motta, 2013) del libro Notas de um tempo silenciado [Apuntes de un tiempo silenciado] (2015), un reportaje en cómic de Robson Vilalba que se propone abordar “lo que no se ha contado” sobre la resistencia al golpe. La obra fue publicada originalmente en el periódico Gazeta do Povo (resultando ganadora del Premio Vladimir Herzog de Amnistía y Derechos Humanos 2014) y recopilada posteriormente en la versión en libro que se analiza en este artículo. Debatimos sobre los personajes y algunos de los recursos narrativos utilizados en la (re)presentación de las disputas sobre la memoria evidenciadas en la narrativa periodística en cómic, discutiendo la importancia de tales elecciones en las luchas sobre la memoria de la dictadura en el país. Para ello, utilizamos las instancias del discurso narrativo sugeridas por el análisis crítico de la narrativa en su conjunto. Es decir: plano de la expresión –se refiere al lenguaje, que corresponde a cómo el narrador construye el enunciado narrativo, con sus intenciones y efectos de sentido para situar al lector en el ambiente de la historia y el contexto histórico–, plano del contenido –aborda la historia y está constituido por el universo de sentido de la intriga, con la secuencia de acciones, sus concatenaciones y conflictos–, y plano de la metanarrativa –abarca los temas de fondo pretextuales de la trama, con elementos y contextos culturales que pueden evocar imaginarios sociales–. En este sentido, los personajes e historias (re)presentados en la narración –basándonos en investigación documental y entrevistas– tendrán espacio para sus voces, olvidadas o silenciadas en la mayoría de las explicaciones oficiales sobre la dictadura militar. Se destacan entonces las mujeres que influyeron en la resistencia al régimen opresor, el papel de los negros y las violaciones perpetradas contra los pueblos indígenas. Además, discutimos la importancia de estos hechos junto con la actuación de la Comisión de la Verdad, esencial para generar nuevas perspectivas sobre el régimen militar brasileño. ***
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Matusevich, Maxim. "Journeys of Hope: African Diaspora and the Soviet Society Voyages d'espoir : la diaspora africaine et la société soviétique",. African Diaspora 1, n.º 1-2 (2008): 53–85. http://dx.doi.org/10.1163/187254608x346033.

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Abstract African presence in Russia predated the Bolshevik takeover in 1917. The arrival of the new Communist rule with its attendant vociferous anti-racist and anti-colonial propaganda campaigns enhanced the earlier perceptions of Russia as a society relatively free of racial bias, a place of multiethnic coexistence. As a result dozens of black, mostly Afro-Caribbean and African-American, travellers flocked to the "Red Mecca" during the first two decades of its existence. Some of those arrivals were driven by the ideology; however, the majority of them were simply searching for a place of racial equality, free of Western racism. To an extent their euphoric expectations would be realized as the black visitors to Soviet Russia were usually accorded a warm welcome and granted the opportunities for professional and personal fulfillment that were manifestly absent in their countries of origin. The second wave of black migration to the Soviet Union was quantitatively and qualitatively different from the early pre-war arrivals. It also took place in the context of the new geopolitical reality of the Cold War. After the 1957 Youth Festival in Moscow, the Soviet Union under Khrushchev opened its doors to hundreds, and eventually to thousands, of students from the Third World, many of them from Africa. By extending generous educational scholarships to young Africans, the Soviet Union sought to reaffirm its internationalist credentials and also curry favor with the newly independent African states. The members of this new diasporic community hailed predominantly from the African continent. If the Soviets had hoped for a major propaganda coup, their hopes were not entirely realised. As a propaganda weapon African students tended to jam and even to backfire. Instead of becoming the symbols of Soviet internationalist effort, they came to symbolise Westernization and "foreign influences." La présence africaine en Russie a précédé la prise de pouvoir bolchévique en 1917. L'arrivée du nouveau pouvoir communiste, avec son aille antiraciste active et ses campagnes de propagande anticoloniale, ont mis en valeur les premières perceptions de la Russie comme une société relativement libre de parti pris racial, un lieu de coexistence multiethnique. En conséquence, des douzaines de Noirs, principalement des Afro-Caribéens et des Afro-Américains, se sont rassemblés à la « Mecque Rouge » durant les deux premières décennies de son existence. Quelques-unes de ces arrivées étaient motivées par l'idéologie ; cependant, la majorité d'entre eux étaient simplement à la recherche d'un lieu d'égalité raciale, libéré du racisme occidental. Leurs attentes euphoriques allaient en partie être satisfaites étant donné que les visiteurs noirs en Russie soviétique avaient droit à un accueil chaleureux et se voyaient offrir des opportunités d'épanouissement professionnel et personnel manifestement absentes dans leurs pays d'origine. La deuxième vague de migration noire vers l'Union soviétique était quantitativement et qualitativement différente des premières arrivées d'avant guerre. Elle se produisait aussi dans le contexte de la nouvelle réalité géopolitique de la Guerre froide. Après le Festival de la Jeunesse en 1957 à Moscou, l'Union soviétique sous Khrushchev ouvrit ses portes à des centaines, puis finalement à des milliers, d'étudiants du Tiers-Monde, beaucoup venant d'Afrique. En accordant de généreuses bourses d'études à des jeunes Africains, l'Union soviétique voulait réaffirmer ses références internationalistes et cherchait aussi les faveurs des Etats africains nouvellement indépendants. Les membres de cette nouvelle diaspora venaient principalement du continent africain. Si les Soviétiques avaient espéré un coup de propagande majeur, leurs espoirs ne furent pas totalement réalisés. Les étudiants africains eurent tendance à bloquer et à se retourner contre cette arme de propagande. Au lieu de devenir les symboles de l'effort internationaliste soviétique, ils vinrent symboliser l'occidentalisation et les « influences étrangères ».
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"J.-F. Poudret, avec la collaboration de Marie-Ange Valazza Tricarico, Coutumes et Coutumiers: Histoire Comparative des Droits des Pays Romands du XIIIe à la Fin du XVIe siècle, I: Les Sources et les Artisans du Droit, II: Les Personnes". Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 69, n.º 3 (2001): 392–95. http://dx.doi.org/10.1163/15718190119685215.

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"J.-F. Poudret, avec la collaboration de Marie-Ange Valazza Tricarico, Coutumes et Coutumiers: Histoire Comparative des Droits des Pays Romands du XIIIe à la Fin du XVIe siècle, I: Les Sources et les Artisans du Droit, II: Les Personnes". Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 69, n.º 4 (2001): 392–95. http://dx.doi.org/10.1163/15718190119685530.

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Arruda, Andressa Meneghel, Carlos Heber Oliveira e Luciane Pinho de Almeida. "A história de vida de pessoas em situação de rua na cidade de Campo Grande/MS - Brasil". Conflits en territoires hispanophones, lusophones et francophones, n.º 6 (15 de março de 2015). http://dx.doi.org/10.25965/dire.583.

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Au Brésil, les études portant sur la population sans-abri – en majorité de sexe masculin- sont récentes. Les raisons pour lesquelles ces hommes vivent dans la rue diffèrent en fonction du contexte social. La recherche qui est présentée ici analyse les récits de vie de personnes vivant dans les rues de la ville de Campo Grande - MS. Elle évalue les aspects psychosociaux qui font partie du processus de leur construction identitaire. Dix individus de sexe masculin ont été interviewés et ont raconté leur histoire de vie ; comment, alors qu’ils faisaient partie de la société, ils en ont été exclus. Les principaux résultats montrent que ce sont des situations de conflit qui les ont conduits à l'exclusion progressive et les ont coupé de tout contact avec leur famille et amis, jusqu`à ce qu`ils se retrouvent à la rue. Or la vie dans les rues les expose à des situations constantes de violence physique et psychologique; leurs identités sont ainsi constamment modifiées. Le sans-abri perd alors tous ses droits sociaux et devient une personne invisible pour la société.
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Zambrana Moral, Patricia. "Tzitzis, Stamatios, La personne, l'humanisme, le droit". Revista de estudios histórico-jurídicos, n.º 23 (2001). http://dx.doi.org/10.4067/s0716-54552001002300036.

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Bousquet, Marie-Pierre. "« Repose en paix » : pour le respect des droits des Anicinabek dans leurs rituels funéraires1". Articles 29, n.º 2 (23 de março de 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1044166ar.

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Cet article se penche sur les rites funéraires des Anicinabek (Algonquins) du Québec, en retraçant leur histoire jusqu’aux pratiques contemporaines. Il met l’accent sur les changements ayant contraint les Anicinabek à composer avec des règlements exogènes. De nos jours, si de nombreuses traditions persistent, la nécessité de se conformer à certaines normes fait parfois violence à leurs us et croyances. Nous relevons donc les questions qu’ils se posent face aux problèmes qu’ils rencontrent, ainsi que les adaptations qu’ils ont élaborées. Pour terminer, nous recommandons que les Amérindiens aient davantage accès aux informations concernant leurs droits ancestraux et que les intervenants des domaines entourant la mort soient sensibilisés pour un meilleur respect des personnes amérindiennes.
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Auclair, Isabelle. "Féminismes". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.096.

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« Nous sommes tous féministes » affirmait Chimamanda Ngozi Adichie en 2015. L’argumentaire de cette auteure nigériane met de l’avant l’importance de réfléchir et d’agir collectivement pour enrayer les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes, déboulonnant ainsi l’idée que l’égalité serait atteinte et réaffirmant la pertinence du féminisme. Le féminisme peut être défini comme une «prise de conscience d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire» (Toupin 1998 : 10). La reconnaissance de l’oppression des femmes et des inégalités systémiques qui en découlent est centrale aux théories, aux mouvements et aux luttes féministes. Cependant, la modulation historique et géographique de cette oppression, selon le contexte social et culturel, génère des conceptions diversifiées des causes menant à la subordination des femmes et des mesures à prendre pour atteindre l’égalité. Reconnaissant l’hétérogénéité du féminisme, il est pertinent d’utiliser le pluriel pour aborder de façon plus large «les féminismes». Cette diversité des théorisations et des mouvements féministes rend l’exercice de définition et de catégorisation complexe, voire limité. Il est toutefois possible de poser des balises et des pistes de définition en s’intéressant aux différents courants de pensée. Dans une perspective historique, la pensée féministe est souvent représentée en trois vagues, bien que celles-ci recoupent une multitude de courants. La première vague est associée à la période du début du XXe siècle, qui a vu notamment l’émergence du mouvement des suffragettes pour les droits politiques des femmes. Alors que la deuxième vague est généralement associée aux combats sociaux initiés dans les années 1960 visant notamment les revendications quant aux droits sexuels et reproductifs des femmes et le droit à une vie sans violences, la troisième est associée à la période contemporaine du début du XXIe siècle et à l’éclatement des conceptions et la diversité des points de vue, notamment par les réflexions queer, intersectionnelles et postcoloniales. Bien que cette catégorisation soit aidante parce que simple, elle cache la diversité des courants et leur chevauchement. Aborder la définition des féminismes par ses différents courants permet une meilleure prise en compte de cette diversité mais demeure tout de même réducteur puisque tous les courants ne peuvent être détaillés et chacun est complexe et comporte ses propres nuances et tensions. La conception des causes des inégalités et des façons de les aborder diffèrent entre les courants. Les tenant.e.s du féminisme libéral et égalitaire remettent en question le rôle traditionnel des femmes et les discriminations qu’elles vivent en recherchant l’égalité de droits. Les féministes s’inscrivant dans le courant radical (Mathieu 1991) souhaitent aller à la racine de l’oppression des femmes qu’elles identifient comme étant le système et les structures patriarcales. Selon Christine Delphy (2004 : 155), le patriarcat « (…) désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore, le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasi synonyme de « domination masculine » ou d’oppression des femmes ». Ce système de dévalorisation du féminin, soutenu par les structures inégalitaires et nourri par les manifestations machistes, engendre la subordination des individus associés à ce groupe. Le courant marxiste féministe priorise quant à lui la prise en compte de l’exploitation économique des femmes en raison du système capitaliste. Combinant certains éléments des féminismes radical et marxiste, le féminisme matérialiste critique l’idée que le capitalisme prévaudrait sur le patriarcat. Ce courant s’attarde à l’analyse des conditions matérielles d’existence et à l’oppression des femmes au quotidien entre autres grâce au concept de division sexuelle du travail (Kergoat 2000). D’autres courants féministes émergent pour mettre de l’avant les réalités différenciées et les multiples oppressions que vivent les femmes, que ce soit en raison de leur orientation sexuelle, notamment par le féminisme lesbien qui donnera les bases de la réflexion sur l’hétérosexisme. Le féminisme afro-américain nait de l’invisibilisation des femmes afro-américaines dans les mouvements des droits civiques, en tant que femmes, et dans les revendications féministes, en tant qu’afro-descendantes (hooks, 1981). Ce courant met de l’avant l’importance d’analyser l’imbrication des différents systèmes d’oppression et leurs impacts sur la vie des femmes. Cette prise en compte donnera naissance au féminisme intersectionnel (Crenshaw 1989) lequel permet de reconnaître la co-construction des systèmes inégalitaires, incluant le sexisme, le racisme, la classe sociale, l’hétérosexime et le capacitisme ou validisme (stéréotypes, dévalorisation et discriminations des personnes en situation de handicap), ainsi que les effets imprévisibles de leur articulation. Selon Patricia Hill Collins et Sirma Bilge (2016), l’intersectionnalité s’appuie sur six idées de base : les inégalités sociales, le pouvoir, la relationnalité, le contexte social, la complexité et la justice sociale. Pour certaines féministes postmodernes, notamment celles ayant développé les théories queer, ce sont les catégories sociales binaires du sexe et du genre qui doivent être déconstruites pour éliminer les inégalités. Judith Butler (2004) parlera à cet effet de «défaire le genre». D’autres courants, plus marginaux, tels que le féminisme de la différence ou essentialiste, le féminisme anarchique ou l’écoféminisme, proposent d’autres analyses des causes des inégalités ainsi que des mesures pour les éradiquer. Les diverses perspectives féministes impliquent, entre autres, la priorisation de la prise en compte des besoins, des intérêts, des expériences des femmes et de leur propre analyse de celles-ci. S’appuyant sur leurs réalités et leurs enjeux spécifiques découlant du processus de colonisation qu’elles ont subi (et subissent encore), les femmes autochtones et des Suds ont développé les féminismes autochtones, postcoloniaux et décoloniaux (Verschuur et Destremau 2012). En somme, les féminismes proposent des analyses multiples et variées de la dissymétrie, de la binarisation et de la hiérarchisation des rapports sociaux de sexe et des inégalités qui en découlent. Les féminismes cherchent ainsi à visibiliser et à expliquer les inégalités systémiques que vivent les femmes de tous les horizons et qui se manifestent aux niveaux structurels, normatifs, organisationnels et comportementaux. Dans cette optique, les recherches et les initiatives féministes s’inscrivent dans une démarche de justice sociale visant à transformer en profondeur les rapports sociaux pour mettre en place des sociétés plus égalitaires (Dagenais 1987). Cette démarche multidisciplinaire, à laquelle plusieurs anthropologues ont contribué (notamment, Françoise Héritier (2007) et Nicole-Claude Mathieu dans le contexte européen francophone et Marie France Labrecque (2012) et Huguette Dagenais en contexte québécois), vise des changements sociaux. Pour ce faire, elle se déploie à la fois au niveau conceptuel, par le développement de théories et de méthodologies, que pratique dans les actions et les revendications sociales. Comme le suggère Diane Lamoureux (2016 : 18) « (…) le féminisme est le lieu d’une diversité idéologique qui ne constitue pas un frein, mais plutôt un moyen fécond de réfléchir et de se développer». Le slogan de 2015 de la Marche mondiale des femmes est évocateur de la pertinence des luttes et des réflexions féministes dans un contexte de diversité : «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche! »
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Heuer, Jennifer. "« Afin d'obtenir le droit de citoyen... en tout ce qui peut concerner une personne de son sexe » : devenir ou cesser d'être française à l'époque napoléonienne". Clio, n.º 12 (1 de novembro de 2000). http://dx.doi.org/10.4000/clio.185.

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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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Thür, Gerhard. "Julie Velissaropoulos-Karakostas, Droit grec d’Alexandre à Auguste (323 av. J.-C. – 14 ap. J.-C.). Personnes – Biens – Justice. Vol. 1–2. (Meletēmata, 66.) Athènes/Paris, Centre de recherches de l’antiquité grecque et romaine/De Boccard 2011". Historische Zeitschrift 299, n.º 2 (15 de janeiro de 2014). http://dx.doi.org/10.1515/hzhz-2014-0444.

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