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Artigos de revistas sobre o tema "Nombres de Fermat"

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Kraus, Alain. "Équation de Fermat et nombres premiers inertes". International Journal of Number Theory 11, n.º 08 (5 de novembro de 2015): 2341–51. http://dx.doi.org/10.1142/s1793042115501079.

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Soient K un corps de nombres et p un nombre premier ≥ 5. Notons μp le groupe des racines p-ièmes de l'unité. On définit p comme étant K-régulier si p ne divise pas le nombre de classes du corps K(μp). Sous l'hypothèse que p est K-régulier et inerte dans K, on établit le second cas du théorème de Fermat sur K pour l'exposant p. On utilise pour cela des arguments classiques, ainsi que le théorème de Faltings selon lequel une courbe de genre au moins deux sur K n'a qu'un nombre fini de points K-rationnels. De plus, si K est un corps quadratique imaginaire, distinct de [Formula: see text], on en déduit un énoncé permettant souvent en pratique de démontrer le théorème de Fermat sur K pour un exposant K-régulier donné. Mots-clés: Théorème de Fermat; corps de nombres. Let K be a number field and p a prime number ≥5. Let us denote by μp the group of the pth roots of unity. We define p to be K-regular if p does not divide the class number of the field K(μp). Under the assumption that p is K-regular and inert in K, we establish the second case of Fermat's Last Theorem over K for the exponent p. We use in the proof classical arguments, as well as Faltings' theorem stating that a curve of genus at least two over K has a finite number of K-rational points. Moreover, if K is an imaginary quadratic field, other than [Formula: see text], we deduce a statement which allows often in practice to prove Fermat's Last Theorem over K for a given K-regular exponent.
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Gauthier, Yvon. "La descente infinie, l’induction transfinie et le tiers exclu". Dialogue 48, n.º 1 (março de 2009): 1–17. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217309090015.

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RÉSUMÉ : Cet article propose que l’équivalence postulée entre la descente infinie et l’induction transfinie dans les fondements de l’arithmétique fait intervenir le principe du tiers exclu par la double négation sur l’ensemble infini des nombres naturels et ne saurait donc être admissible du point de vue de la logique et des mathématiques intuitionnistes. Si, par ailleurs, on adopte le point de vue de la logique classique, les principes de l’induction complète, de l’induction transfinie, du plus petit nombre et de la descente infinie sont tous équivalents; pourtant, la descente infinie en jeu dans l’arithmétique ensembliste de Dedekind-Peano ne correspond pas à la descente infinie de Fermat en théorie des nombres et en arithmétique classique de Gauss jusqu’à nos jours. C’est là le point d’ancrage d’une critique fondationnelle qui cherche à mieux définir les options philosophiques dans les fondements de la logique et des mathématiques.
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Billerey, Nicolas. "Équations de Fermat de type (5, 5,p)". Bulletin of the Australian Mathematical Society 76, n.º 2 (outubro de 2007): 161–94. http://dx.doi.org/10.1017/s0004972700039575.

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Soient p un nombre premier ≥ 7 et d un entier naturel sans puissances cinquièmes. Nous mettons en œuvre les différentes méthodes modulaires connues pour l'étude de l'équation diophantienne x5+y5 = dzp. Nous montrons en particulier qu'elle n'admet aucune solution propre et non triviale pour p ≥ 7 ou pour une infinité de nombres premiers, dans certains cas où d est de la forme 2α.3β.5γ. Pour d = 3, on énonce un critère permettant de vérifier, notamment, que tel est le cas lorsque p est ≤ 106.Let p be a prime number ≥ 7 and d be a positive integer fifth power free. We use the known modular methods for the study of the diophantine equation x5+y5 = dzp. We prove that this equation has no non trivial proper solution for p ≥ 7 or for infinitely many prime numbers, in some cases where d is of the form 2α.3β.5γ. For d = 3, we give a criterion which allows us to verify that this holds if p is less than 106.
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Kraus, Alain. "Le théorème de Fermat sur certains corps de nombres totalement réels". Algebra & Number Theory 13, n.º 2 (2 de março de 2019): 301–32. http://dx.doi.org/10.2140/ant.2019.13.301.

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Lévy, Tony. "L'histoire des nombres amiables: le témoignage des textes hébreux médiévaux". Arabic Sciences and Philosophy 6, n.º 1 (março de 1996): 63–87. http://dx.doi.org/10.1017/s0957423900002125.

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This article analyzes new material on the history of the amicable numbers. It discusses Hebrew texts which throw new light on the diffusion in Medieval Europe of Ṯābit ibn Qurra's (9th century) work. We find Ṯābit's theorem on amicable numbers in a Hebrew translation, made in Saragossa in 1395, of an arithmetical commentary written by Abū al-Ṣalt al-Andalusī (ca. 1068–1134), and also in an original Hebrew text probably written by the Jewish Provençal scholar Qalonymos ben Qalonymos (1287 – after 1329). These texts lend strong support to the surmise that the Arabic tradition concerning amicable numbers could not have remained unknown to European mathematicians before the work of Descartes and Fermat in the 17th century.
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Bernardi, D., E. Halberstadt e A. Kraus. "Remarques sur les points rationnels des variétés de Fermat". Canadian Mathematical Bulletin 46, n.º 1 (1 de março de 2003): 26–38. http://dx.doi.org/10.4153/cmb-2003-003-5.

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RésuméSoit K un corps de nombres de degré sur inférieur ou égal à 2. On se propose dans ce travail de faire quelques remarques sur la question de l'existence de deux éléments non nuls a et b de K, et d'un entier n ≥ 4, tels que l'équation axn + byn = 1 possède au moins trois points distincts non triviaux. Cette étude se ramène à la recherche de points rationnels sur K d'une variété projective dans de dimension 3, ou d'une surface de .
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Kraus, Alain. "Remarques sur le premier cas du théorème de Fermat sur les corps de nombres". Acta Arithmetica 167, n.º 2 (2015): 133–41. http://dx.doi.org/10.4064/aa167-2-3.

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Gras, Georges. "Les θ-régulateurs locaux d'un nombre algébrique : Conjectures p-adiques". Canadian Journal of Mathematics 68, n.º 3 (1 de junho de 2016): 571–624. http://dx.doi.org/10.4153/cjm-2015-026-3.

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AbstractLet K/ℚ be Galois and let η K ×be such that Reg∞(η)=0 .We define the local θ–regulator for the ℚp–irreducible characters θ of G = Gal(Kℚ). Let Vθ be the θ-irreducible representation. A linear representation is associated with whose nullity is equivalent to δ≥1. Each yields Regθp modulo p in the factorization of (normalized p–adic regulator). From Prob f ≥ 1 is a residue degree) and the Borel–Cantelli heuristic, we conjecture that for p large enough, RegGp(η) is a p–adic unit (a single with f = δ=1); this obstruction may be led assuming the existence of a binomial probability law confirmed through numerical studies (groups C3, C5, D6) is conjecture would imply that for all p large enough, Fermat quotients, normalized p–adic regulators are p–adic units and that number fields are p-rational.We recall some deep cohomological results that may strengthen such conjectures.
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Kraus, Alain. "Majorations Effectives Pour L’ Équation de Fermat Généralisée". Canadian Journal of Mathematics 49, n.º 6 (1 de dezembro de 1997): 1139–61. http://dx.doi.org/10.4153/cjm-1997-056-2.

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RésuméSoient A, B et C trois entiers non nuls premiers entre eux deux à deux, et p un nombre premier. Comme conséquence des travaux de A. Wiles et F. Diamond sur la conjecture de Taniyama-Weil, on explicite une constante f(A, B, C) telle que, sous certaines conditions portant sur A, B et C, l’équation Axp+ Byp+ Czp= 0 n’a aucune solution non triviale dans ℤ, si p est > f(A, B, C). On démontre par ailleurs, sans condition supplémentaire portant sur A, B et C, que cette équation n’a aucune solution non triviale dans ℤ, si p divise xyz, et si p est > f(A, B,C).
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Candel, Danielle. "Dynamiques de la prescription". Histoire Epistémologie Langage 41, n.º 2 (2019): 111–20. http://dx.doi.org/10.1051/hel/2019018.

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Différents modes de prescription sont décelables dans les listes de termes recommandés dans le cadre du circuit de terminologie officielle en France, tel qu’il fonctionne depuis plus de vingt ans (suite au décret Juppé en 1996). Diverses dynamiques sont observées dans ces listes officielles, où sont proposées de précieuses remarques. Nombre de marques d’usage complètent les propositions. On évoque les sources possibles de ces modulations, les nuances induites par divers types de catégorisations et les applications possibles de ces changements avec leurs effets. On tente de considérer ces éléments de prescription officielle comme on le ferait dans le cadre d’une analyse combinée métalexicographique et terminologique.
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Bonnet, Stéphane. "Foucault, la loi, les Juifs". La Pensée N° 416, n.º 4 (31 de dezembro de 2023): 85–96. http://dx.doi.org/10.3917/lp.416.0085.

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Michel Foucault parle rarement du judaïsme d’une manière directe, mais on peut dire qu’il en parle beaucoup par la médiation de la psychanalyse, dès lors que l’on a reconnu et réuni un certain nombre de notations par lesquelles il souligne ce que la psychanalyse doit à la tradition juive. S’il s’agit de relancer l’histoire de l’émancipation, se dessinent alors deux stratégies : l’une, proprement foucaldienne, consiste, là où se réordonnent sans cesse des systèmes de pouvoir qui assujettissent et subjectivisent, à trouver de nouvelles voies d’échappement vers la désubjectivisation ; l’autre ferait fond sur ce que nous pourrions appeler un savoir juif assujetti, dont Foucault nous permet de repérer les coordonnées, quoique, pour sa part, il n’en fasse pas une ressource pour l’avenir.
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Bonenfant, Luc. "Se préfacer, dans l’oubli de soi-même". Dossier 38, n.º 2 (18 de abril de 2013): 33–47. http://dx.doi.org/10.7202/1015163ar.

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Louis Dantin est-il l’auteur des vers de Nelligan ? En répondant provisoirement oui à cette question, posée par Valdombre en 1938 et depuis reprise par de nombreux critiques, cet article s’intéresse au problème de l’allonymie chez Dantin. L’étude comparée de textes poétiques et narratifs « signés » par Nelligan, Silvio et Eugène Seers permet en effet de dégager une allégorèse de type biographique où l’écrivain se ferait le fossoyeur de lui-même et de ses masques. Les allonymes et autres noms propres qui désignent provisoirement l’écrivain participent ainsi d’une axiologie euphorique où, en s’absorbant tous dans celui de Louis Dantin, ils signent en définitive la naissance possible et efficace de Dantin lui-même, ce nom devenant d’office la marque persistante de l’homme, c’est-à-dire celle sous laquelle l’histoire le retiendra tout autant comme poète que comme critique.
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Tolavi Soruco, Iván. "VARIABLES RELACIONADAS CON INNOVACIÓN EN FERIAS INTERNACIONALES EN BOLIVIA". Investigación & Negocios 13, n.º 21 (1 de maio de 2020): 86. http://dx.doi.org/10.38147/invneg.v13i21.85.

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Las ferias comerciales son acontecimientos que se realizan periódicamente alrededor del mundo, en distintos lugares y generalmente en forma anual.La innovación es un aspecto de suma importancia en las empresas que deseen detentar ventajas competitivas sustentables, en sus distintas formas, como ser empresarial, tecnológica, de marketing y aspectos socioculturales.En Bolivia existen algunas ferias internacionales, en las cuales se ofertan productos/servicios de empresas locales, regionales e internacionales.En la presente investigación se aborda las ferias internacionales y se nombra las que se llevan a cabo en Bolivia, de manera que se analizan las ferias y su función como fuente se innovación empresarial.El autor cree que la principal función de una feria es presentar innovaciones, es decir, nuevas formas de satisfacer las mismas necesidades.Palabras Claves: Ferias comerciales internacionales, innovación. Abstract International trade fairs are events that take place periodically around the world, in different places and generally on an annual basis.Innovation is an aspect of utmost importance in companies wishing to hold sustainable competitive advantages in their different forms, such as business, technology, marketing and socio-cultural aspects.In Bolivia there are some international fairs, in which products / services of local, regional and international companies are offered.In the present investigation the international fairs are discussed and the ones that are carried out in Bolivia are named, so that the fairs and their function as a source of business innovation are analyzed.The author believes that the main function of a fair is to present innovations, that is, new ways of satisfying the same needs.Keywords: International trade fairs, innovation.
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Editorial team of Babylonia. "Editorial". Babylonia Journal of Language Education 3 (20 de dezembro de 2021): 6–7. http://dx.doi.org/10.55393/babylonia.v3i.187.

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2021 a marqué pour Babylonia une première année en tant que revue cent pourcent en ligne et en accès-libre. Le bilan de cette expérience est pour le moins positif: Nous avons vu les lectures et téléchargements d’articles sur notre nouveau site Internet évoluer de moins de 600 en janvier à plus de 1400 en novembre, et reçu de nombreux commentaires positifs sur notre nouvelle plateforme. 2021 a aussi marqué le lancement de notre nouvelle rubrique tri-annuelle, les amuse-bouche didactiques, qui ont rencontré un franc succès avec plus de 4500 lectures et téléchargements. Pour 2022, nous avons le plaisir d’annoncer un partenariat avec le CeDiLE qui permettra de varier les formats d’information sur nos thématiques communes, ainsi que le transfert des 30 ans d’archives de Babylonia sur notre nouveau site pour un accès universel à cette mine de connaissances et savoir-faire engrangée sur trois décennies. En cette fin d’année, nous tenons à remercier l’Office Fédéral de la Culture, l’Institut de plurilinguisme, ainsi que la Fondation Oertli pour leur soutien financier et administratif, mais surtout vous, chères lectrices et auteures, sans qui notre travail ne ferait aucun sens. Nous vous souhaitons une bonne année 2022 ainsi qu’une bonne lecture de ce numéro qui, nous l’espérons, vous donnera de nouvelles pistes de réflexions sur la représentation de chacun.e.s d’entre nous dans la langue et la société!
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Waters, Chris. "“All Sorts and Any Quantity of Outlandish Recreations”: History, Sociology, and the Study of Leisure in England, 1820 to 1870". Historical Papers 16, n.º 1 (26 de abril de 2006): 8–33. http://dx.doi.org/10.7202/030866ar.

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Résumé L'étude des loisirs populaires en Angleterre durant la période victorienne jouit présentement d'une grande faveur. Cependant, de nombreux problèmes se posent au chercheur qui s'y adonne. En effet, le sujet est non seulement complexe en lui-même mais il est aussi perçu différemment par les uns ou les autres. Par exemple, certains historiens abordent le problème comme s'il se rattachait aux traditions populaires plus anciennes, d'autres y voient plutôt l'émergence du phénomène de la « culture de masse » alors que d'aucuns l'approchent d'une façon tout à fait élitiste en concentrant leurs efforts sur l'étude de la réforme des loisirs tout en ignorant les réactions populaires aux mesures de réforme. En fait, la question est d'autant plus compliquée qu'on lui associe habituellement le concept de contrôle social. L'auteur suggère ici des approches différentes qui auraient avantage à être utilisées. Ainsi, il fait valoir tout le profit que l'on pourrait tirer de l'examen des modes d'invention et de diffusion des activités de loisir, de l'étude du contenu spécifique de ces activités et de la préparation d'études de communautés particulières où l'on ferait une large place aux rapports qui s'établissent entre l'occupation, les aspirations et les choix individuels qui se font, compte tenu de la gamme des activités récréatives qui sont offertes dans un temps et un espace donnés.
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Brun, G., B. K. Azorbly, T. Della e M. Celhay. "Prise en charge de personnes âgées dans les services d’urgences psychiatriques, critères d’hospitalisation et motifs de consultation : état des lieux au SAAU de Pau". European Psychiatry 29, S3 (novembro de 2014): 621. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.108.

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Le nombre de personnes âgées (PA) est en constante augmentation en France comme dans les pays développés. Les PA de plus de 75 ans représentaient 8 % de la population métropolitaine en 2002. Elles seront selon l’INSEE 9,6 % en 2020 et 16,1 % en 2040. Parallèlement de plus en plus de patients relevant de prise en charge gérontopsychiatrique se présentent dans les services d’urgences notamment psychiatriques.Au CHS de Pau il existe un service d’urgence psychiatrique (SAAU) pour les admissions et un service de 20 lits d’hospitalisation de gérontopsychiatrie pour les patients de plus de 75 ans souffrant de pathologie psychiatrique.La décision d’hospitalisation en psychiatrie est une décision médicale. Elle ne se conçoit que pour les personnes âgées dont le pronostic vital n’est pas engagé et présentant de troubles psychiatriques aiguës ou chroniques avec signes de décompensation aiguë sans comorbidités neurologiques ou démentielles décompensées. Toute situation ne nécessitant pas d’hospitalisation en psychiatrie ferait objet d’un suivi par l’équipe mobile de gérontopsychiatrie et permettrait de garantir un retour à la structure d’origine (domicile ou autre) avec l’assurance d’un suivi et d’une continuité des soins. Cependant, il apparaît que les décisions de prise en charge ne sont pas en adéquation avec ses principes en particulier en ce qui concerne les motifs principaux d’hospitalisation.Afin de faire le point sur les indications d’hospitalisation en gérontopsychiatrie nous avons réalisé une étude rétrospective concernant les patients de plus de 75 ans s’étant présenté au SAAU de Pau au cours du 1er trimestre 2014.Nous nous sommes intéressés à recueillir via les dossiers informatisés des patients les motifs de consultations, les antécédents ainsi que le devenir de ceux-ci.
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Costentin, Jean. "Depuis l’Hôtel Matignon retentissent des trompettes qui tentent d’effondrer les murailles lézardées protégeant encore du cannabis". Revue française de criminologie et de droit pénal N° 13, n.º 2 (1 de outubro de 2019): 53–64. http://dx.doi.org/10.3917/rfcdp.013.0053.

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Un « conseil d’analyse économique » placé sous l’autorité du Premier Ministre, vient de prôner (d’une façon qui pourrait être hiérarchiquement incontrôlée) la légalisation du cannabis. Il justifie sa proposition à partir de considérations essentiellement économiques. L’organisation étatique de la culture et de la vente du cannabis rapporterait au budget près de 3 milliards d’euros. On sait désormais que tabac et alcool, loin d’être bénéficiaires pour le budget, l’obèrent grandement en raison de leurs coûts sanitaires et sociaux énormes. La légalisation du cannabis ferait exploser le nombre, déjà considérable, de ses consommateurs et développerait les multiples méfaits, pour le corps et pour le cerveau, provoqués par l’oxyde de carbone, les goudrons cancérigènes et le tétrahydrocannabinol (THC) ; à savoir : une toxicité cardio-vasculaire (artérites, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux) ; une toxicité pour la sphère O.R.L. et bronchopulmonaire(parinflammationetcancers); une toxicitépourlafemmeenceinte et l’enfant qui en naîtra (prématurité, mort subite inexpliquée, hyperactivité avec déficit de l’attention, trouble du développement psychomoteur, grande appétence pour les drogues à l’adolescence). Le THC est responsable d’accidents routiers et professionnels. Ses effets désinhibiteurs rendent le consommateur dangereux pour lui-même et pour autrui. Le THC persiste pendant plusieurs semaines dans le corps et dans le cerveau. Il induit une ivresse, il diminue l’éveil, l’attention, la mémoire ; il crée une démotivation, avec de grandes perturbations cognitives. Il induit une anxiété, des troubles dépressifs avec leurs risques suicidaires ; sa responsabilité dans la survenue, la décompensation ou l’aggravation de la schizophrénie est chaque jour mieux précisée. Il incite à la consommation d’autres drogues (escalade et poly toxicomanie). Un autre argument avancé par ce rapport est celui de la création d’emploi ; il prétend que c’est dans l’agriculture, alors que ce serait plutôt dans les hôpitaux psychiatriques. Il prétend aussi que cette légalisation libérerait la police de la chasse aux dealers (ils seraient plus de 200.000) ; comme si ces derniers allaient disparaître et non pas adapter leurs offres. La gestion pitoyable du tabac (avec ses 75.000 morts annuels) et de l’alcool (avec ses 49.000 morts) joints à l’énormité des coûts qu’ils engendrent, ne manquerait pas d’être au rendez-vous de la légalisation du cannabis. Très au-dessus des fallacieux bénéfices qu’ils font miroiter, rappelons à ces apprentis sorciers « qu’il n’est de richesse que d’Hommes ».
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Vialou, Denis. "L’art des grottes en Ariège magdalénienne". Gallia préhistoire. Suppléments 22, n.º 1 (1986): 5–28. http://dx.doi.org/10.3406/galip.1986.2542.

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La région des Pyrénées ariégeoises est une des zones d'art pariétal importantes du Magdalénien IV dans la classification classique d'H. Breuil. Aux sites prestigieux comme Niaux, Le Portel est venue s'adjoindre Fontanet, découverte en 1972. Dans cette grotte, dont l'entrée se ferma naturellement après la fréquentation des Magdaléniens, tout est resté intact : sols avec des centaines d'empreintes humaines (mains et pieds) et animales, des foyers (datés), des ossements d'animaux chassés et des outils lithiques ; impressions dans l'argile, gravures et peintures y forment parallèlement un ensemble pariétal de premier ordre. Au total, cette région montagneuse rassemble 11 sites pariétaux : Marsoulas, à l'ouest et en lisière du département de l'Ariège, Les Trois-Frères, Le Tue d'Audoubert, Le Mas d'Azil et Le Portel dans le Plantaurel, piémont calcaire de la grande chaîne près de laquelle se situe Massat (massif de l'Arize). La grotte du Cheval à Foix, Bédeilhac, Niaux, Les Églises d'Ussat et Fontanet près de Tarascon-sur-Ariège sont situées sur l'axe sud-nord de la vallée de l'Ariège. Cette rivière forma la limite orientale du territoire conquis par les Magdaléniens après la libération progressive des hautes vallées, au sud, prises par les glaciers (Dryas ancien). La limite occidentale est celle de la Garonne, descendant des Hautes-Pyrénées centrales ; la limite nord enfin est celle de la plaine, biotope bien différent. L'unité chrono-culturelle de ce territoire magdalénien paraît correctement définissable dans la mesure où, hormis une éventuelle présence de Magdalénien III à l'ouest (Marsoulas) et des occupations du Magdalénien final à l'est sans rapport direct avec les dispositifs pariétaux, l'ensemble des données archéologiques est à référer au Magdalénien IV. L'espace naturel de chaque grotte a été considéré comme le cadre architectural construit par les Paléolithiques selon ses caractères topomorphologiques propres. L'espace magdalénien est donc le résultat de cette élaboration culturelle reposant sur un dispositif pariétal original dans chaque cavité. Dans les dispositifs pariétaux ariégeois magdaléniens on trouve les trois catégories de thèmes, habituellement rencontrés dans les grottes paléolithiques : les signes (c'est-à-dire des représentations abstraites), des humains et des animaux (c'est-à-dire des représentations figuratives), des tracés indéterminés (c'est-à-dire des représentations inidentifiables du fait des données graphiques elles-mêmes). Le choix des thèmes d'une part, leur fréquence d'autre part varient de façon considérable d'un site à l'autre, mais ils expriment aussi des orientations régionales. A cette échelle on constate que la cinquantaine de thèmes humains (9 des 11 grottes) et la particularité de certains d'entre eux — comme les Sorciers des Trois-Frères — donnent au Magdalénien pariétal ariégeois une orientation symbolique particulière. Il est plus banal de constater que près de 360 bisons et 180 chevaux forment l'essentiel des 860 représentations animales (de proportions très variables d'une grotte à l'autre). Dans la catégorie des signes (environ 1 500), trois familles ont été distinguées à partir de leurs données morphologiques. La famille des signes ponctués (273 unités) : points simples, points alignés, en nappe, etc. La famille des signes linéaires élémentaires (652) : traits, barres simples, parallèles, etc. ; enfin la famille des signes complexes (472) tels les barbelés, les claviformes ou encore des signes attestés en exemplaire unique. A l'inverse des signes ponctués et linéaires assez courants, soit disséminés dans les galeries, soit insérés dans des panneaux, les signes élaborés ou complexes marquent électivement certains dispositifs et permettent donc de les distinguer nettement. En ce sens, les choix thématiques témoignent d'un degré premier d'originalisation de chaque site pariétal. Un degré second est atteint en envisageant non plus seulement les thèmes, mais leurs liaisons spatiales strictes, par superposition ou juxtaposition. Les liaisons thématiques sont les fondements des constructions pariétales dans la mesure où elles mettent en rapport symbolique des thèmes variés selon des formulations originales toujours différentes d'un site à un autre. Au sein d'un même ensemble homogène, comme le Salon noir de Niaux ou le Sanctuaire des Trois-Frères, les liaisons thématiques organisent des séquences symboliques donnant parfois à un même thème (ou plusieurs) des importances distinctes : emplacement central ou périphérique, isolement ou groupement, choix des couleurs ou des techniques de gravures, dimensions, nombres d'individus, etc. Par exemple, le Sanctuaire des Trois-Frères montre, de son accès à son conduit final aboutissant au Dieu cornu, une diminution du nombre des bisons, une augmentation de celui des chevaux, une quasi-disparition des caprinés compensés par une forte concentration de rennes, un changement des thèmes abstraits avec un jeu d'apparition et de disparition de certains types. Analysée dans sa totalité la grotte apparaît comme une construction symbolique rassemblant des matériaux divers (thèmes) selon des agencements propres (liaisons thématiques) éminemment variables au sein même de dispositifs pariétaux indubitablement homogènes (quant à leurs origines ou leurs fondements culturels). L'analyse comparée finale des constructions symboliques montre que plus elles sont élaborées, complexes, moins on trouve d'éléments communs ou étroitement comparables entre elles au niveau des liaisons symboliques. En définitive, l'analyse conduit à identifier et définir une diversification irréductible des constructions symboliques, témoignant de l'affirmation culturelle de groupes ethniques sédentarisés autour de leur sanctuaire souterrain, dans une ambiance régionale ayant possédé une bonne cohésion culturelle pendant une durée relativement brève (un à deux millénaires) au regard de la création pariétale paléolithique.
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Hanegraaff, Wouter J. "Forbidden Knowledge: Anti-Esoteric Polemics and Academic Research La connaissance interdite: Polémiques anti-ésotériques et recherche académique." Aries 5, n.º 2 (2005): 225–54. http://dx.doi.org/10.1163/1570059054761703.

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Abstract L'objet de cet article est de montrer que l'“Esotérisme occidental”, entendu comme champ de recherche spécifique, est le résultat d'un discours polémique qui s'est développé dans la culture occidentale au cours de nombreux siècles. La culture occidentale définit sa propre identité par le moyen d'un Grand Récit Polémique qui exclut certains types de religion, de vision du monde, ou de pratique, lesquels ressortiraient au domaine de “l'Autre”. C'est ainsi que le monothéisme définit son identité en rejetant le “paganisme” et l'“idolâtrie”; les premiers théologiens chrétiens, en rejetant l'hérésie du “gnosticisme”; le christianisme ancien et médiéval en rejetant la magie comme inspirée par des démons; le Protestantisme, en rejetant le Catholicisme Romain comme idolâtrie crypto-païenne; et les Lumières, en rejetant toute une série de croyances et de pratiques comme liées à l'hermétisme et à “l'occulte”. Par suite de ce processus cumulatif, l'“espace” occupé dans l'imaginaire collectif par l'“Autre” païen s'est peu à peu empli de contenus toujours nouveaux au fur et à mesure que le temps passait, et a continué à se développer, à s'étendre, jusqu'à finir, dans la recherche et le discours académiques dominants, par devenir une sorte de corbeille à papier de “savoir rejeté”. Récemment, des chercheurs ont commencé à se rendre compte que ce terrain, maintenant désigné généralement sous l'appellation de “Esotérisme occidental”, nécessite une étude sérieuse et impartiale. D'un point de vue historique, la Grand Récit Polémique, qui est à la base de notre identité culturelle commune, consiste en une longue série de simplifications successives fondées sur des programmes idéologiques et normatifs. Or, une tâche importante dévolue à la recherche historique et critique consiste à apporter un correctif aux faits historiques ainsi dénaturés, et à développer une compréhension plus complexe, plus nuancée, et plus neutre, de la culture occidentale. Voir les choses selon cette perspective nouvelle ne saurait perpétuer le programme polémique de base qui voit dans les idées et les développements de l'“ésotérique” quelque chose qui ferait partie d'une contre-culture des “autres”, dirigée contre le discours dominant. Il s'agit, en revanche, de les analyser en tant que dimension négligée de la culture et de la société en général. Une telle approche n'est pas seulement susceptible de nous aider à mieux saisir le sens de la réalité historique; elle est également, et nécessairement, appelée à connaître des implications radicales quant à la manière dont “nous” percevons notre propre identité.
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González Zymla, Herbert. "Redondo Parés, Iban: «Unas letras como de marca de fardo, que decían que decía mi nombre». Las marcas de mercader en Castilla y Europa (ss. XV-XVI). Valladolid: Fundación Museo de las Ferias, 2020, 127 pp., 174 ilus. [ISBN: 978-84-09-24095-1]". Archivo Español de Arte 96, n.º 381 (29 de março de 2023): 111–12. http://dx.doi.org/10.3989/aearte.2023.09.

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Woehrling, José. "Les enjeux de la réforme du Sénat canadien". Revue générale de droit 23, n.º 1 (13 de março de 2019): 81–107. http://dx.doi.org/10.7202/1057477ar.

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Les provinces de l’Ouest et Terre-Neuve défendent un projet de réforme du Sénat canadien basé sur le modèle « Triple E », c’est-à-dire un Sénat « élu, égal et efficace » (elected, equal and effective), où chaque province serait représentée par le même nombre de sénateurs, ces derniers étant élus au suffrage universel direct. En outre, ce nouveau Sénat, ainsi revêtu d’une légitimité démocratique semblable à celle de la Chambre des communes, devrait exercer des pouvoirs comparables à ceux de cette dernière. L’auteur examine cette proposition à la lumière du droit comparé américain, australien et allemand. Il aboutit à la conclusion qu’elle doit être rejetée, dans la mesure où elle entraînerait des effets négatifs, non seulement pour le Québec, mais également pour l’ensemble du Canada. En effet, l’égale représentation de toutes les provinces au Sénat serait inacceptable sur un plan démocratique, puisque les six plus petites provinces détiendraient ensemble 60 % des voix au Sénat, alors qu’elles ne représentent que 17 % de la population canadienne. Si l’on écarte l’égalité de représentation, une autre solution pourrait consister à augmenter la proportion des sièges attribués aux provinces de l’Ouest. Cependant, cela supposerait forcément une diminution de la proportion des sièges du Québec, que celui-ci ne saurait accepter. En outre, bien qu’éminemment démocratique, l’élection des sénateurs entraînerait de graves inconvénients dans le contexte d’un système parlementaire de type britannique, caractérisé par le principe de la responsabilité ministérielle, le bipartisme et la discipline de parti. En effet, si le gouvernement est majoritaire dans les deux Chambres, la discipline de parti fera en sorte que le Sénat se contentera d’entériner les décisions adoptées par la Chambre des communes. Dans cette hypothèse, l’existence du Sénat se trouvera donc dépourvue d’utilité. Au contraire, si le parti politique qui est majoritaire à la Chambre des communes — et qui forme le gouvernement — est en minorité au Sénat, les deux Chambres s’opposeront et se neutraliseront mutuellement. Autrement dit, si les sénateurs sont élus, la discipline de parti les amènera à voter en s’alignant sur la politique partisane plutôt que sur la défense des intérêts des provinces ou des régions. Enfin, dans la mesure où le Sénat et la Chambre des communes seraient l’un et l’autre élus, il serait difficile de ne pas leur reconnaître les mêmes pouvoirs. Or, dans un système parlementaire, les deux Chambres ne sauraient véritablement avoir des pouvoirs égaux. Un tel système exige au contraire que la Chambre basse ait des pouvoirs supérieurs à ceux de la Chambre haute, car c’est de la première qu’émane le gouvernement et, par conséquent, c’est devant elle seule qu’il est responsable. À la longue, l’élection des sénateurs ferait probablement dériver le système parlementaire canadien en direction du modèle présidentiel américain. En effet, pour éviter l’affrontement entre les deux Chambres et la paralysie du processus décisionnel, le système devrait évoluer vers un assouplissement considérable de la discipline de parti et des règles de la responsabilité ministérielle. Quant au Québec, il ne saurait accepter une réforme du Sénat selon la formule « Triple E », dans la mesure où sa représentation à la Chambre haute diminuerait considérablement en valeur relative, en même temps que celle-ci se trouverait investie d’une légitimité démocratique lui permettant d’exercer des pouvoirs accrus.
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Garon, Jean-Denis, e Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ". Articles 93, n.º 3 (29 de março de 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Morisset, Thomas. "Nature de la lecture et matérialité des livres dans les jeux vidéo". Articles 5, n.º 2 (25 de abril de 2014). http://dx.doi.org/10.7202/1024776ar.

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Le présent article se propose d’examiner le rôle de la lecture et du livre au sein des jeux vidéo. Son premier objectif est de dresser un inventaire des formes sous lesquelles le livre apparaît dans les productions vidéoludiques. Ces formes sont au nombre de trois : le livre sans texte, le livre extérieur à la diégèse et le livre intradiégétique. À partir de ce dernier, il est légitime de se demander si l’acte de lecture peut être simulé de manière aussi convaincante que l’est, par exemple, l’action de sauter. La réponse négative à cette question amène alors à différencier phénoménologiquement la lecture d’un livre de toute autre action diégétique accomplie au sein d’un jeu vidéo. Cette différenciation théorique débouche sur une double proposition esthétique qui ferait des jeux vidéo, d’une part, un lieu de conservation et, d’autre part, un auxiliaire pour l’attention propre que requiert l’acte de lecture.
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Uitzil Colli, Michael Oswaldo. "Ferias del Hongo para la difusión de la micología en las zonas tropicales de México". Revista de Biología Tropical, 7 de janeiro de 2019, Blog. http://dx.doi.org/10.15517/rbt.v0i2.35823.

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La micología es la ciencia que se dedica al estudio de los hongos. Es un área extensa y diversificada, cuyos aportes van desde la generación de conocimiento hasta el desarrollo tecnológico de productos. Pero ¿qué tanto se conoce fuera de la comunidad científica del reino Fungi? En México, desde tiempos prehispánicos se tiene la tradición del consumo de hongos silvestres comestibles, entre los diversos grupos originarios que se distribuyen a lo largo del territorio mexicano. El consumo de hongos como una tradición, se encuentra ubicado en gran parte, hacia el centro del país. No obstante, también es posible encontrar esta tradición en algunas regiones del sureste mexicano. Elementos como el clima y la vegetación contribuyen a la prosperidad de los hongos en el ecosistema y figuran como un recurso muy apreciado por las comunidades indígenas, ya que inclusive estas poseen nombres vernáculos que les permiten diferenciar un hongo de otro, es decir, aún conservan un enorme repositorio de conocimiento empírico. Sin embargo, para aquella porción de la sociedad que no forma parte de estos grupos étnicos, o que no posee conocimientos especializados o empíricos en torno a las ciencias biológicas, el consumo de hongos se encuentra restringido de manera general a aquellos encontrados en el supermercado. Y ¿cuál es la labor que se ha hecho y se está realizando en divulgación micológica en México? Leer más
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Gerwing, Travis G., Joshua A. Rash, Alyssa M. Allen Gerwing, Bev Bramble e Jeff Landine. "Perceptions and Incidence of Test Anxiety". Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 6, n.º 3 (11 de dezembro de 2015). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2015.3.3.

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Test anxiety (TA) can lower student GPA and increase dropout rates in populations of university students. Despite numerous treatment options, many students still suffer from TA. The stigma attached to this type of anxiety and the incidence rates and perceptions of TA were quantified through surveys distributed to 1,099 students at a Canadian university. Results of this study indicated that 38.5% of students (30.0 % of males, 46.3 % of females) suffered from self-reported TA at some point over the course of their university career. The prevalence of TA varied by faculty, with the highest incidence among those students enrolled concurrently in Arts and Science, and Nursing students. While student perceptions varied by age, sex, and experience with TA, one third of students expressed negative and inaccurate views about TA. These negative perceptions may explain why 11.3% of surveyed students indicated they would not seek help for their TA as, for many, to do so would make them seem weak in the eyes of their colleagues. Further, 20.5% of students surveyed reported that they believe professors would be unable or unwilling to help. It may be the case that this negative perception towards TA makes it difficult for faculty and helping professionals to identify and intervene effectively. Faculty specific educational campaigns designed to educate students about TA, in particular about its prevalence and severity, are suggested as a method to circumvent the negative stigma surrounding this condition. Implementation of such educational policies will likely improve the educational experience and performance of students with TA, as well as improve student retention. L’anxiété due aux examens peut faire baisser la moyenne cumulative des étudiants et augmenter le nombre de décrocheurs parmi les étudiants universitaires. Malgré les nombreuses options qui existent pour remédier à cela, un grand nombre d’étudiants souffrent de cette anxiété. La stigmatisation de ce type d’anxiété, ainsi que le taux d’incidence et les perceptions de l’anxiété due aux examens ont été quantifiés grâce à des sondages distribués à 1.099 étudiants dans une université canadienne. Les résultats de cette étude indiquent que 38,5 % d’étudiants (30,0 % d’hommes et 46,3 % de femmes) ont déclaré avoir souffert d’anxiété due aux examens à un moment ou à un autre au cours de leurs études universitaires. La prévalence de cette anxiété variait selon les facultés et la plus haute incidence se trouvait parmi les étudiants inscrits simultanément en lettres et sciences et en soins infirmiers. Les perceptions des étudiants variaient selon l’âge, le sexe et l’expérience préalable d’avoir souffert d’anxiété, toutefois un tiers des étudiants ont exprimé des opinions négatives et inexactes à propos de l’anxiété due aux examens. Ces perceptions négatives pourraient peut-être expliquer pourquoi 11,3 % des étudiants qui ont participé au sondage ont indiqué qu’ils n’allaient pas chercher à se faire aider pour réduire leur anxiété car, s’ils le faisaient, cela les ferait paraître encore plus faibles aux yeux de leurs collègues. De plus, 20,5 % des étudiants interrogés ont rapporté qu’ils pensaient que leurs professeurs seraient incapables de les aider ou peu disposés à le faire. Il est possible que cette perception négative à l’égard de l’anxiété due aux examens explique pourquoi il est difficile pour les professeurs et les autres professionnels aidants d’identifier le problème et d’intervenir efficacement. Les campagnes éducatives qui s’adressent spécifiquement aux professeurs et qui sont conçues pour éduquer les étudiants sur l’anxiété due aux examens, en particulier sur la prévalence et la gravité de cette anxiété, ont été suggérées comme moyen de circonvenir les stigmates négatifs qui entourent cette condition. La mise en oeuvre de telles politiques éducatives pourrait probablement améliorer l’expérience éducative et la réussite des étudiants qui souffrent d’anxiété due aux examen, elle pourrait également améliorer la rétention des étudiants.
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Thisse, Jacques-François, e Isabelle Thomas. "Numéro 80 - juin 2010". Regards économiques, 12 de outubro de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15343.

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La Belgique est souvent déclinée en deux voire trois chiffres : Flandres – (Bruxelles) – Wallonie et devient ainsi une réalité tridimensionnelle largement répandue par les média ou le politique. Ce numéro de Regards économiques vise à montrer que l’opposition Nord-Sud n’est pas aussi simple et immédiate : chaque région possède un territoire au sein duquel se déploient les activités qui y sont entreprises, qu’elles soient de nature sociale, économique ou culturelle. En analysant plus finement les disparités à l’intérieur de chaque territoire, on aboutit à une lecture plus subtile du territoire belge. En mobilisant différentes cartes, la première partie de cet article offre une image simple, mais suggestive, de la structure géographique de l’économie belge. La deuxième partie a pour objectif de présenter les éléments théoriques pouvant expliquer l’image qui se dégage de nos cartes. Dans la dernière partie, nous quittons le terrain purement scientifique pour proposer quelques pistes de réflexion portant sur le futur de la Belgique. Bien que très liminaire, notre analyse suffit pour mettre en lumière quelques faits qui diffèrent sensiblement du cliché Nord/Sud auquel on nous a habitué. Dans une large mesure, l’économie belge peut être décrite comme une structure spatiale monocentrique dont Bruxelles est le centre, mais dont les arrondissements voisins sont probablement les premiers bénéficiaires. Dès lors, il ne semble pas exagérer de dire que Flandre et Wallonie retirent de nombreux avantages de l’existence de Bruxelles, et ce quelle que soit la définition spatiale que l’on donne de cette dernière. Cette simple constatation n’est pas anodine car les forces d’agglomération discutées dans la seconde section sont souvent les mêmes qui sont à la source de la croissance économique. En revanche, elle va à l’encontre d’un sentiment largement partagé des deux côtés de la frontière linguistique, qui veut que Bruxelles soit un poids pour le reste du pays. Ce sentiment surprend toujours les observateurs étrangers tant la chose leur paraît banale que Bruxelles est un atout pour le pays. Cela dit, il devrait quand même être possible de convaincre les uns et les autres qu’une meilleure gouvernance du Grand Bruxelles va dans l’intérêt de tous. Une fragmentation politique et économique plus poussée nous ferait rentrer dans un jeu à somme négative dans lequel il n’y aurait que des perdants, quand bien même certains perdraient peut être moins que d’autres. L’enjeu est important, mais il faut reconnaître que la solution ne va pas de soi. Identifier de nouvelles formes de coopération entre entités fédérées permettant de relancer la croissance économique est indispensable pour le futur de l’économie la plus globalisée du monde qu’est la Belgique.
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Thisse, Jacques-François, e Isabelle Thomas. "Numéro 80 - juin 2010". Regards économiques, 12 de outubro de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.06.01.

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La Belgique est souvent déclinée en deux voire trois chiffres : Flandres – (Bruxelles) – Wallonie et devient ainsi une réalité tridimensionnelle largement répandue par les média ou le politique. Ce numéro de Regards économiques vise à montrer que l’opposition Nord-Sud n’est pas aussi simple et immédiate : chaque région possède un territoire au sein duquel se déploient les activités qui y sont entreprises, qu’elles soient de nature sociale, économique ou culturelle. En analysant plus finement les disparités à l’intérieur de chaque territoire, on aboutit à une lecture plus subtile du territoire belge. En mobilisant différentes cartes, la première partie de cet article offre une image simple, mais suggestive, de la structure géographique de l’économie belge. La deuxième partie a pour objectif de présenter les éléments théoriques pouvant expliquer l’image qui se dégage de nos cartes. Dans la dernière partie, nous quittons le terrain purement scientifique pour proposer quelques pistes de réflexion portant sur le futur de la Belgique. Bien que très liminaire, notre analyse suffit pour mettre en lumière quelques faits qui diffèrent sensiblement du cliché Nord/Sud auquel on nous a habitué. Dans une large mesure, l’économie belge peut être décrite comme une structure spatiale monocentrique dont Bruxelles est le centre, mais dont les arrondissements voisins sont probablement les premiers bénéficiaires. Dès lors, il ne semble pas exagérer de dire que Flandre et Wallonie retirent de nombreux avantages de l’existence de Bruxelles, et ce quelle que soit la définition spatiale que l’on donne de cette dernière. Cette simple constatation n’est pas anodine car les forces d’agglomération discutées dans la seconde section sont souvent les mêmes qui sont à la source de la croissance économique. En revanche, elle va à l’encontre d’un sentiment largement partagé des deux côtés de la frontière linguistique, qui veut que Bruxelles soit un poids pour le reste du pays. Ce sentiment surprend toujours les observateurs étrangers tant la chose leur paraît banale que Bruxelles est un atout pour le pays. Cela dit, il devrait quand même être possible de convaincre les uns et les autres qu’une meilleure gouvernance du Grand Bruxelles va dans l’intérêt de tous. Une fragmentation politique et économique plus poussée nous ferait rentrer dans un jeu à somme négative dans lequel il n’y aurait que des perdants, quand bien même certains perdraient peut être moins que d’autres. L’enjeu est important, mais il faut reconnaître que la solution ne va pas de soi. Identifier de nouvelles formes de coopération entre entités fédérées permettant de relancer la croissance économique est indispensable pour le futur de l’économie la plus globalisée du monde qu’est la Belgique.
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Dubost, Jean-pierre. "Orient désorienté". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.022.

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« Les Orients désorientés » (Dubost Gasquet 2013) est un enjeu de méthode exprimé par un jeu de langage dont le but est de laisser entendre une démarche choisie pour aborder et repenser l’opposition Orient/Occident. Si le premier terme – l’Orient - est contre toute habitude au pluriel, et si ce à quoi on s’attend qu’il s’oppose - l’Occident - est occulté par ce qui engendre à la fois un pluriel et un négatif, c’est qu’il ne s’agit pas d’un couple de notions, ni même d’un couple d’oppositions. En se glissant dans les interstices de l’« antithèse durcie » (A. Memmi) Orient/occident, la formule annonce que la relation qu’il s’agit de rechercher n’est ni donnée ni héritée. En revanche, la démarche reste redevable de cette sorte de grand écart qui habite l’œuvre riche et contradictoire d’Edward Said dans Orientalism (1978). Si la thèse essentielle est que le développement de l’orientalisme européen a été indissociablement lié au processus de la colonisation dont il n’a été que l’expression littéraire ou artistique, Said exprime clairement à la fin de sa vie la nécessité de penser, non pas contre mais au-delà de la thèse critique qui animait son ouvrage fondateur, cette question en terme de relation, au sens qu’Edouard Glissant (1990) donne au terme. L’écrivain écrit dans la préface de la réédition française de L’Orientalisme (Said 2003 : p. IX) que « loin du choix des civilisations, nous devons nous concentrer sur un long travail en commun de cultures qui se chevauchent, empruntent les unes aux autres et cohabitent de manière bien plus profonde que ne le laissent penser des modes de compréhension réducteurs et inauthentiques » et que « cette forme de perception plus large exige du temps, des recherches patientes et toujours critiques, alimentées par la foi et une communauté intellectuelle difficile à conserver dans un monde fondé sur l’immédiateté de l’action et de la réaction ». Opérer un retour réflexif sur cette question clairement exposée comme un programme encore à réaliser conduit à déconstruire les concepts à partir desquels la relation Orient/Occident a été historiquement pensée et à demander en quoi et comment elle est pensable une fois reconnue l’urgente nécessité d’une dés-essentialisation des deux termes de l’opposition. Ce questionnement coïncide avec un retour du questionnement de la relation Orient/Occident dans la communauté scientifique (Courbage, Kropp 2004 ; Combe, Lançon, Moussa et Murat 2008-2012 ; F. Pouillon, J.C. Vatin 2012 ; A. Gasquet 2010 ; Ette, Kennewick 2006 etc.) exprimant le besoin d’une relecture de la relation Orient/occident non seulement dans sa configuration d’aujourd’hui (pour laquelle la désorientation de l’Orient est indissociable du processus de mondialisation et de redistribution généralisée de toutes les instances et figures d’identification et de référence) mais aussi au cœur même de la relation orientale en tant que moment du processus colonial, avec ses nombreuses ambivalences et lignes de fuites internes. Si l’Orient n’est plus aujourd’hui une notion pertinente (pas plus qu’il n’est simple et facile de définir « l’essence » de l’Occident) et s’il est acquis que supposer une altérité orientale absolue ne ferait que perpétuer une idéologie née dans le contexte de la conquête coloniale du monde (de la fin du XVe siècle au milieu du XXe), c’est qu’il est lui-même, comme nous le montre à l’évidence la situation d’aujourd’hui, dés-orienté. Et si l’opposition Orient/Occident est devenue caduque dans le monde actuel, c’est que les relations transculturelles ne peuvent plus être comprises comme des oppositions identitaires d’ordre binaire, mais comme autant de structures paradoxales de relation. Les outils de compréhension à partir desquels ils peuvent et doivent être pensés sont nombreux : les avancées les plus récentes de l’anthropologie critique et de son interrogation des conditions méthodologique d’une pensée hégémonique (Saillant, Kilani, Graezer Bideau 2011), l’apparition de modèles paradoxaux d’universalité issus de cultures périphériques, les expérimentations de devenirs personnels à la charnière de l’Orient et de l’Occident et autres phénomènes. Analyser dans le processus de mondialisation des figures de relation transculturelle éclairant la dés-essentialisation de la relation Orient/Occident suppose que l’on accepte l’idée qu’une opacité irréductible détermine le rapport des cultures mondialement emmêlées et que celle-ci surplombe les représentations mutuelles que les protagonistes de cette relation peuvent s’en faire. Cette opacité n’est pas un frein mais un moteur de rencontre. Il s’agit donc de décrypter le processus de ‘mondialisation’ à la recherche de traces oubliées ou impensées, faute d’outils d’analyse comparative. Les événements politiques les plus récents comme le ‘printemps arabe’, le processus inéluctable de ré-Orientation de l’Orient depuis la Nahdha arabe au XIXe, les inévitables « dé-exotisations » modernes japonaise ou chinoise, la ‘perlaboration’ par laquelle les élites du sous-continent indien se positionnent au-delà des méandres idéologiques de l’héritage postcolonial en sont autant d’expressions. Mais cette approche implique aussi la nécessité de problématiser l’impensé de la relation Orient/Occident dans le passé et d’approfondir par l’analyse les tentatives déjà faites en ce sens, notamment par Jack Goody (1999, 2004, 2006). L'enjeu de recherche « Orients désorientés » conduit à générer autant de multiples que la dés-essentialisation des deux termes permet de dégager et se donne pour but de laisser apparaître tout ce que cette essentialisation occulte. On peut alors décliner la relation libérée de son statut d’opposition stérile en autant de figures de relations orientalo-occidentales, de configurations engendrées par l’attitude plus ou moins hospitalière d’un regard porté sur son être-différent, son « otherness ». Par exemple : un « Orient pour soi » qui serait préservé de rencontres et de contaminations, objet historiquement rarissime si ce n’est introuvable ; un « Orient pour nous » comme construction imaginaire occidentale ; un « Orient pour nous » comme part refoulée de l’histoire de l’Occident (origines religieuses sémites, origine philosophique, rationaliste et métaphysique gréco-arabe de l’Occident médiéval puis renaissant) ; un « Orient pour nous » comme expérience de pensée, d’imagination et d’écriture maintenant en elle-même consciemment le moment de la rencontre et de l’ouverture comme ingrédient de l’identification orientale (Novalis, Goethe, Schelling, Schopenhauer etc.) ; un Orient assimilé et approprié, mais dont l’altérité résiste au cœur de la relation dominante comme singularité – au cœur même parfois de ces orientalismes dont la définition ne peut pas se limiter à la seule perspective critique de type saïdienne ; un Orient distancié de l’intérieur par de nouvelles différenciations (« Orients de l’Orient », comme c’est le cas du soufisme dans l’aire arabo-islamique) ; un Orient rencontré comme autre autrement que par un Occident européen et perçu comme objet d’altérité différent (c’est le cas des orientalismes sud-américains) ; un Orient rencontré dans le cadre d’un processus colonial, dont la différence est perçue et vécue au cœur même d’une situation de domination, bien que cette perception ne concorde pas avec le « style occidental de domination, de restructuration et d’autorité sur l’Orient » – celle-là même que Said analyse et dénonce à la fois, et dont la figuration surgit comme ligne de fuite interne à ce même processus comme ce fut le cas chez Victor Segalen envers la Chine, mais chez d’autres encore, et ainsi de suite à l’infini.
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