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Chagny, Odile, Jacky Fayolle, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet e Hervé Péléraux. "Un horizon conjoncturel dégagé". Revue de l'OFCE 51, n.º 4 (1 de novembro de 1994): 5–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.51n1.0005.

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Résumé Les économies occidentales connaissent pour la plupart des rythmes de croissance soutenus, mais les écarts de conjoncture sont très accusés. L'optimisme réel s'accompagne d'une grande confusion financière : les changes sont perturbés par les déséquilibres commerciaux ; les taux d'intérêt à long terme ont partout monté fortement, d'abord par crainte de l'inflation aux Etats-Unis, puis par révision des perspectives de croissance en Europe. Le niveau actuel des taux longs reflète la difficulté des appareils de production existants à financer des projets d'investissement mondialement plus nombreux. Cependant les taux réels s'avèrent moins élevés que lors de la reprise précédente, et les capacités financières actuelles des firmes européennes les rendent peu sensibles au coût du capital à l'horizon de la fin 1995. Les interrogations portent donc sur la maîtrise des endettements publics, et sur la capacité des sociétés européennes à supporter les ponctions exercées sur les revenus du travail du fait des taux d'intérêt élevés. Aux Etats-Unis, l'activité est à présent renforcée par la demande étrangère, ce qui implique un nouveau durcissement de la politique monétaire en vue d'interrompre la dérive inflationniste. Un ralentissement est attendu au cours de 1995, initié par la consommation. Le Japon est en reprise, tiré à présent par la consommation. Il tend à renforcer la croissance mondiale. Au Royaume-Uni, investissement et exportations ont accéléré la production et réduit le chômage ; la consommation a surtout bénéficié d'une moindre propension à épargner. Les risques inflationnistes vont continuer à durcir la politique économique, et la croissance se modérera l'an prochain. L'Allemagne se redresse à l'Ouest, grâce aux exportations et au restockage. Le logement et la consommation résistent en dépit des prélèvements fiscaux. Les capacités de production manufacturières retrouveront un niveau normal d'utilisation dès la fin 1994, ce qui stimule l'investissement et fait craindre l'inflation. Cependant le chômage reste élevé et les prix au détail devraient rester calmes. A l'Est, la croissance s'annonce vigoureuse. Les capitaux ont délaissé l'Europe pour privilégier le Japon puis les pays émergents. Les investisseurs japonais reviennent sporadiquement et seraient plus présents en 1995, cependant que les besoins de financement américains se modéreront. Le commerce mondial est entré dans une phase de forte croissance qui se poursuivra l'an prochain. Les pays d'Europe continentale regagneront des parts de marché au détriment du Japon. En France, la reprise de l'activité a été significative au premier semestre 1994. L'optimisme se confirme dans les enquêtes de conjoncture. La reprise est d'autant plus nette qu'elle découle de l'interruption de comportements privés très dépressifs. La croissance du PIB serait de 2,2 % en 1994, le ralentissement puis l'arrêt du déstockage y contribuant pour près d'un point. La reprise de la demande intérieure finale, qui s'opère depuis le deuxième trimestre, s'amplifierait. La consommation des ménages continuerait de progresser. Mais la hausse de l'investissement des entreprises serait encore faible en moyenne annuelle, car surtout marquée au second semestre. La croissance des importations dépasserait celle des exportations, à cause d'un début d'année nettement divergent. En 1995 la croissance atteindrait 3,5 % ; cette consolidation de la reprise est usuelle, mais avec une ampleur plus faible que lors du cycle précédent: les objectifs de désendettement n'ont pas disparu, d'autant que les taux d'intérêt à court terme ont cessé de baisser et que les taux d'intérêt à long terme s'élèvent. Ces mouvements ne sont pas de nature à interrompre la reprise en cours, mais vont en limiter l'accélération. L'investissement des entreprises croîtrait aussi fortement qu'il avait reculé en 1993 ; ce ne sera qu'un rattrapage partiel après trois années de recul. Du fait de l'amélioration rapide de leur situation patrimoniale, les entreprises peuvent à présent satisfaire des besoins d'investissement longtemps différés ; la remontée récente des taux d'utilisation des capacités de production constitue une forte incitation à investir. La consommation des ménages s'amplifierait, portée par davantage de revenus et par une baisse du taux d'épargne. Un restockage interviendrait progressivement, supportant la croissance. Importations et exportations iraient de pair, signe d'une évolution plus synchrone des demandes intérieure et extérieure. En 1994 et 1995, les soldes extérieurs se tasseraient un peu à cause des mouvements de prix, mais l'excédent resterait confortable. Le chômage serait un peu réduit et l'inflation ne s'accélérerait guère. Le déficit public pourra être contenu sans coupe importante dans les dépenses grâce aux recettes de privatisation, mais les déficits sociaux ne pourront l'être sans prélèvements supplémentaires.
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Chevassus, Emmanuelle, e Raúl Green. "Les investissements croisés France-États-Unis dans l'agro-alimentaire". Économies et Sociétés. Série Progrès en agriculture 21, n.º 719 (1987): 57–90. http://dx.doi.org/10.3406/esag.1987.1653.

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La crise, réalité omniprésente depuis une quinzaine d'années , a transformé, sous ses multiples facettes, l'environnement économique international Pour constater les changements produits, l'analyse des mouvements de capitaux au niveau mondial a été privilégiée. C'est autour de l'axe France-Etats-Unis, tous secteurs confondus, puis plus précisément au niveau du secteur agro-alimentaire, que le déclin de l'hégémonie américaine et l'émergence d'un système multipolaire sont mis en évidence.
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Zhihong, Han. "La législation chinoise sur les investissements étrangers et son évolution". Les Cahiers de droit 37, n.º 3 (12 de abril de 2005): 799–811. http://dx.doi.org/10.7202/043409ar.

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Ce texte fait le point sur l’état de la législation économique applicable aux entreprises à participation étrangère exploitées sur le territoire chinois. Il expose d'abord les différentes modalités que peut revêtir l'investissement étranger en Chine : coentreprises à capitaux chinois et étrangers, entreprises coopératives, entreprises à capitaux étrangers, exploitation pétrolière coopérative, actions de sociétés chinoises émises sur les marchés internationnaux, conventions build, operate and transfer, commerce de compensation. L'auteure décrit ensuite le contenu essentiel des textes du droit chinois conditionnant le choix d'un domaine d'investissement, l'approbation administrative des projets et le choix d'une structure juridique. Tous les domaines d'investissement ne sont pas ouverts au même degré aux participations étrangères. Quant aux processus d'examen administratif des projets, au niveau local et central, il tend à se différencier selon les domaines d'investissement et les types de structure juridique, mais sa lenteur représente encore un problème sérieux. Enfin, en ce qui concerne les structures juridiques, la société par actions s'offre maintenant comme canal d'investissement, à côté de la société à responsabilité limitée. Le texte donne enfin un aperçu du régime douanier et fiscal applicable aux entreprises à participation étrangère, ainsi que des règles de contrôle des exportations et des changes.
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Gero, Abraham Amoussouga, Aklesso Y. G. Egbendewe e Boris O. K. Lokonon. "Migration et sécurité alimentaire des ménages agricoles au Bénin". Économie rurale 390 (2024): 77–95. http://dx.doi.org/10.4000/12nss.

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Cet article évalue la relation entre la migration et la sécurité alimentaire des ménages agricoles au Bénin en utilisant la méthode des variables instrumentales et la régression quantile avec les données de l’analyse globale de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire. Les résultats montrent que la migration détériore la sécurité alimentaire, mais réduit la sévérité des stratégies de survie adoptées lors des crises alimentaires. L’analyse de l’hétérogénéité montre que la relation négative est plus importante dans les ménages ayant des niveaux élevés d’insécurité alimentaire. Pour améliorer l’efficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, les investissements doivent être dirigés vers les ménages migrants les plus vulnérables afin de renforcer leur résilience.
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Accolas, Sophie, Abraham Amoussouga Gero e Boris Odilon Kounagbè Lokonon. "Migration et sécurité alimentaire des ménages agricoles au Bénin". Économie rurale 390, n.º 4 (23 de outubro de 2024): 77–95. https://doi.org/10.3917/ecru.390.0077.

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Cet article évalue la relation entre la migration et la sécurité alimentaire des ménages agricoles au Bénin en utilisant la méthode des variables instrumentales et la régression quantile avec les données de l’analyse globale de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire. Les résultats montrent que la migration détériore la sécurité alimentaire, mais réduit la sévérité des stratégies de survie adoptées lors des crises alimentaires. L’analyse de l’hétérogénéité montre que la relation négative est plus importante dans les ménages ayant des niveaux élevés d’insécurité alimentaire. Pour améliorer l’efficacité des politiques de lutte contre l’insécurité alimentaire, les investissements doivent être dirigés vers les ménages migrants les plus vulnérables afin de renforcer leur résilience.
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Chris, SANGA MULOPWE, e BANZA MEDA KANDA. "L’incidence développementale des investissements chinois en RDC : cadre juridique actuel pour investissements". KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 10, n.º 2 (2023): 221–45. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2023-2-221.

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La course au « développement économique utilisé comme un des critères de l’investissement et le développement durable visant à intégrer les préoccupations environnementales dans le droit international de l’investissement », ne laisse aucun État indifférent aujourd’hui. Assurément pour l’État congolais, le développement s’inscrit comme un objectif à atteindre mais aussi comme un moyen lui permettant d’amplifier sa croissance économique par le biais d’investissements internationaux. C’est dans ce contexte que le Gouvernement congolais a conclu le 17 Septembre 2007 et le 22 Avril 2008 respectivement un Protocole d’accord et une Convention de collaboration avec un groupe d’entreprises chinoises dans l’objectif de réaliser des projets d’exploitation minière et d’infrastructures. Aborder la question de l’incidence développementale des investissements chinois en République Démocratique du Congo, c’est poser la problématique de la rencontre entre des capitaux étrangers et le développement de cet Etat. Le but de cet article est de proposer, après avoir procéder à l’analyse de ces deux actes juridiques, des solutions idoines en vue de traduire ces contrats en un véritable instrument au service du développement économique de la RDC, tout en assurant à la partie chinoise un gain commercial rational.
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Clatworthy, Stewart. "Besoins en logement des collectivités des Premières nations du Québec". Cahiers québécois de démographie 38, n.º 2 (1 de novembro de 2010): 375–401. http://dx.doi.org/10.7202/044820ar.

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Cette étude offre un aperçu des besoins en logement des ménages autochtones vivant dans les collectivités des Premières nations du Québec en 2001. Plus du tiers des ménages autochtones vivant dans ces collectivités ont mentionné que leur logement n’était pas adéquat. L’estimation des besoins et de la demande future de logements dans les réserves pour la période de 25 ans allant de 2002 à 2026 tient compte des conditions actuelles d’habitation, de la mise aux normes canadiennes, du vieillissement du parc, de la structure des familles et des perspectives démographiques. Les investissements nécessaires supplémentaires par rapport aux sommes déjà prévues se chiffrent à plus de 2 milliards de dollars.
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Ayari, Chedly. "Les investissements de capitaux privés arabes au Maghreb et au Machreq". Revue du monde musulman et de la Méditerranée 62, n.º 1 (1991): 136–40. http://dx.doi.org/10.3406/remmm.1991.1478.

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Perraudin, Anna. "La maison des devises, un capital transnational". Emulations - Revue de sciences sociales, n.º 34 (29 de setembro de 2020): 115–30. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.034.06.

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À partir du cas de l’Espagne, remarquable en raison du mouvement des retours au pays chez les immigrés autour de 2010, attribués à la crise économique, l’article discute l’influence des maisons achetées dans les lieux d’origine sur les trajectoires de retour. L’analyse s’appuie sur une enquête qualitative réalisée entre 2015 et 2018 à Quito et Madrid (entretiens, observations auprès de seize ménages). L’ancrage de l’observation dans les villes donne à voir une autre dimension des maisons de retour que celle qui domine dans la littérature classique : fondues dans le tissu urbain, elles composent un patrimoine économique, générant une rente locative. Centrales dans les projets migratoires de nombreux migrants aux revenus modestes, les « maisons des devises » seront considérées comme des capitaux investis, qui peuvent circuler ou être convertis en d’autres ressources, selon l’éclairage de la théorie de l’accumulation des capitaux. Ces biens immobiliers opèrent donc comme des capitaux transnationaux, fruits de stratégies familiales : ils peuvent permettre une réinstallation dans le pays d’origine, mais aussi paradoxalement prolonger le séjour en Espagne.
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Abdelmalki, Lahsen. "Investissements directs étrangers: déterminants stratégiques et effets structurants sur le système de l'économie mondiale". Études internationales 29, n.º 2 (12 de abril de 2005): 331–48. http://dx.doi.org/10.7202/703879ar.

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Longtemps sous-estimes au profit des flux de marchandises, les Investissements Directs Étrangers (IDE) finissent par imposer leur poids en cette fin du XXe siècle et apparaissent déjà au rang des facteurs qui vont peser le plus sur les transformations structurelles du jeu de l'économie mondiale au cours du XXIe siècle. L'analyse économique propose des grilles d'analyse qui permettent de comprendre en partie les stimuli à l'origine des flux et les déterminants de leur localisation. En revanche, le repérage statistique de ces flux et l'identification des rapports entre les formes anciennes et les formes nouvelles d'investissement (accords de technologie, d'assistance, de sous-traitance, de gestion, etc.) restent encore insatisfaisants. Les prospectives sur les effets de la croissance des IDE au cours des deux prochaines décennies apparaissent très contradictoires entre celles qui prédisent l'accroissement de l'instabilité du système financier international du fait d'une privatisation grâce à l'apport des capitaux aux zones les moins développées et celles, enfin, en apparence plus saugrenues, qui prédisent une raréfaction des capitaux dont les principales victimes seraient les régions en développement.
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Moreau, Jean-Louis. "Heureux comme un entrepreneur belge en France ? Les investissements de quelques groupes belges dans l’Hexagone à travers leurs archives". La Gazette des archives 260, n.º 4 (2020): 49–65. http://dx.doi.org/10.3406/gazar.2020.6018.

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Dès le XIXe siècle, les relations financières et industrielles entre la Belgique et la France ont été denses et diversifiées. Rien d’étonnant à ce que l’on retrouve dans les archives des entreprises belges, nombre de fonds et dossiers relatifs à des entreprises françaises. Sans prétendre aucunement faire l’histoire des investissements belges dans l’Hexagone, l’auteur présente quelques pistes archivistiques tirées des fonds traités depuis trente-cinq ans par l’Association pour la valorisation des archives d’entreprises (AVAE) qui pourraient intéresser le chercheur français. Les exemples évoqués devraient permettre d’aborder sur la longue durée l’étude des investissements belges en France, à travers des questions comme la résistance française aux immixtions d’entreprises belges dans le paysage économique hexagonal, la politique d’alliance locales que les groupes belges ont développée pour pallier cette résistance ou le transfert nord-sud de technologies nouvelles et de capitaux.
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ADJAGBONI, Hervé J. S., Arlette L. M. HOUNSOU, Bola A. MALOMON e Sylvain A. VISSOH. "Mobilisation Du Foncier Au Profit Des Investissements Immobiliers Publics Dans La Commune D’Abomey-Calavi". International Journal of Progressive Sciences and Technologies 40, n.º 2 (30 de setembro de 2023): 270. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v40.2.5627.

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Pour faire face à l’évolution démographique et à l’augmentation de la demande de logement dans la ville d’Abomey-Calavi, l’Etat Béninois a initié de nombreux projets de construction de logements économiques au profit des ménages. La présente recherche vise à analyser les stratégies de mobilisation du foncier au profit de ces investissements. La méthodologie de recherche s’est basée sur les recherches documentaires, la collecte de données auprès de 113 personnes par entretien et questionnaire, le traitement de ces données et l’analyse des résultats par le biais du modèle SWOT ou FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces).Les résultats obtenus montrent que deux principales stratégies sont utilisées par les autorités pour mobiliser le foncier pour la construction de logements sociaux. Il s’agit de la constitution de réserves administratives à l’issue des opérations de lotissement et de l’expropriation foncière pour cause d’utilité publique. Au total, 539 réserves administratives ont été constituées dans la Commune d’Abomey-Calavi et environ 3 457 ha de domaines ont été expropriés au profit des programmes immobiliers. Trente-deux (32) logements de type F2, soixante-quinze (75) logements de type F3 et quarante-cinq (45) logements de type F4 ont été construits sur le site de la Zopah à Abomey-Calavi en 2008. De même, il est prévu la construction de 200 logements de type F2, 500 logements de type F3 et 300 logements de type F4 sur un premier site dans l’Arrondissement de Ouèdo. Sur un second site du même arrondissement, 8900 logements sont en cours de construction dont 3035 sont pratiquement achevés. Malgré ces efforts en termes d’investissements, les ménages font évoquent des insuffisances qui ne facilitent pas un accès équitable et juste auxdits logements. . Pour 75% des personnes interrogées, ces logements seraient trop chers ; 20% trouvent que ces logements sont exigus, et 5% trouvent que leurs plans architecturaux ne conviennent pas aux besoins des ménages. Il paraît donc important que les autorités publiques travaillent davantage à l’ancrage socio-économique de ces logements pour faciliter leur acquisition et leur occupation par les ménages.
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Regalsky, Andrés. "Exportation des capitaux et groupes investisseurs : les investissements français en Argentine, 1880-1914". Histoire, économie et société 20, n.º 4 (2001): 499–524. http://dx.doi.org/10.3406/hes.2001.2244.

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Rahmani youcef zakaria, Rahmani youcef zakaria. "L’ère de la PME en Algérie". Finance and Business Economies Review 1, n.º 1 (31 de março de 2017): 241–49. http://dx.doi.org/10.58205/fber.v1i1.1525.

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Soumise à de terrifiantes pressions aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur , la carapace del’Algérie se brisa et le pays dut faire comme les joueurs d’échec , un gambit , c’est – à – dire sacrifier unepièce mineure pour sauver une pièce majeure ou la partie . le pays abandonna l’option socialiste a la faveurde la constitution de 1989 et fit un demi-tour complet pour s’engager dans la transition vers l’économie demarché . on promulgua une loi sur la monnaie et le crédit en 1990 et un nouveau code des investissementsen 1993 , en vue de libérer l’initiative privée nationale et d’attirer les capitaux étrangers , en dépit de leurcaractère avant-gardiste , pour l’époque , ces deux importantes lois n’ont pu se départir de nombreusesscories de l’ancien système qui ménage une importante marge de manœuvre à l’interventionnisme de l’état. les firmes étrangères ne se sont pas laissées prendre , mais le capital algérien y trouve une belleopportunité d’exister ; avec un certain succès , il faut dire , puisqu’aujourd’hui , le secteur privé , fournit les2/3 de la production industrielle du pays . le résultat est d’autant plus remarquable que , contrairement ausecteur public , le secteur privé a privilégié la petite et moyenne entreprise
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Marguerat, Philippe. "Patronat et capitaux français face a la seconde industrialisation: l'exemple du pétrole". Annales. Histoire, Sciences Sociales 46, n.º 1 (fevereiro de 1991): 205–18. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1991.278938.

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Sur la nature et sur les performances du patronat français dans la seconde moitié du xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle, deux courants d'opinion s'affrontent. Le premier, que je serais tenté d'appeler le courant pessimiste, inspiré par les thèses de l'historien américain D. Landes, insiste sur le « retard économique français, retard dont serait responsable le manque d'esprit d'entreprise de ce patronat. A la source de ce manque, les représentants de ce courant dénoncent la structure familiale des entreprises, avec ce qu'ils estiment être ses deux corollaires : le recours quasi exclusif à l'autofinancement destiné à maintenir le contrôle de l'entreprise au sein du groupe familial et la recherche, de la part de l'entrepreneur, de son enrichissement personnel plus que de l'expansion de l'entreprise. D'où nécessairement des ambitions limitées et une grand prudence dans les investissements, s'accompagnant d'un retard certain face à l'innovation technique.
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Mariko, Ousmane, e Mahamadou Beïdaly Sangare. "Analyse des impacts de la migration et des ransferts de fonds sur les communautés d'origine des migrants au Mali : cas du cercle de Yélémané". La Revue Internationale des Économistes de Langue Française 2, n.º 1 (30 de junho de 2017): 75–94. http://dx.doi.org/10.18559/rielf.2017.1.4.

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La présente étude cherche à examiner l'impact de la migration et des transferts de fonds sur les communautés d'origine des migrants. Cela à partir d'un modèle d'équations simultanées inspiré de la théorie de la nouvelle économie de la migration du travail (NEMT), en utilisant les données d'une enquête ménage réalisée en 2014 sur 160 ménages dans 9 villages du cercle de Yélémané qui est une des principales zones de départ des migrants maliens. L'étude a montré que le nombre de migrants et la production agricole sont négativement corrélés. Par contre les transferts de fonds ont un impact positif sur la production agricole et non agricole. Outre leurs eff ets positifs sur les investissements productifs et sur la capacité d'adoption des technologies à forte intensité de capital, les transferts de fonds agissent positivement et signifi cativement sur les dépenses alimentaires, de santé et d'éducation des ménages qui en bénéfi cient. Ces résultats montrent que les transferts de fonds issus de la migration contribuent fortement à l'amélioration des conditions de vie des familles d'origine des migrants dans cette zone.
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AHO, Edouard. "Les déterminants des investissements directs étrangers dans la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)". Revue d’Economie Théorique et Appliquée 3, n.º 2 (30 de dezembro de 2013): 159–78. https://doi.org/10.62519/reta.v3n2a3.

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Résumé : Cet article analyse les déterminants des investissements directs étrangers dans la CEDEAO afin de contribuer à l’amélioration de l’attractivité de la zone. En effet, malgré une augmentation progressive des flux d’IDE depuis l’an 2000 dans la CEDEAO, on y observe une inégale répartition de ces capitaux. Les résultats obtenus à partir d’un panel comportant les 15 pays de la CEDEAO sur la période 1980-2010, suggèrent que le développement financier et l’indice de gouvernance sont de loin les déterminants principaux des IDE dans la CEDEAO, suivis de la taille du marché (population). Mots – clés : Investissements directs étrangers – Firmes multinationales – Données de panel – CEDEAO The determinants of foreign direct investments in the West African States (ECOWAS) Abstract: This paper analyzes the determinants of foreign direct investment in ECOWAS to help improve the attractiveness of the area. Indeed, despite a gradual increase in FDI flows since 2000 in the ECOWAS, one can observe an unequal distribution of these funds. The results obtained from a panel comprising the 15 ECOWAS countries over the period 1980-2010, suggest that financial development and governance index are by far the main determinants of FDI in ECOWAS, followed by size market (population). Keywords: Foreign Direct Investments – Multinational Firms – Panel data – ECOWAS JEL Classification : F21 – F23 – F31 – C23
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Drèze, Jacques H., e Edmond Malinvaud. "Croissance et emploi : l'ambition d'une initiative européenne". Revue de l'OFCE 49, n.º 2 (1 de junho de 1994): 247–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0247.

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Résumé Depuis bientôt vingt ans, le chômage européen est un problème social majeur et le signe d'une importante sous-utilisation des ressources à une époque où existent bien des besoins insatisfaits. Alors que l'emploi a crû de près de 6 % entre 1987 et 1990 dans la Communauté Européenne des douze, le taux de chômage dépasse à nouveau 10 % et s'élève. Même selon des prévisions raisonnablement optimistes (un taux de croissance de 2,5 à 3 %) le taux de chômage dépassera 10 % durant au moins quatre ou cinq ans. Cette note prend position sur les politiques de court, moyen et long terme que nous considérons comme les mieux aptes à promouvoir la croissance et l'emploi en Europe Occidentale. Nous prétendons qu'actuellement une politique budgétaire active ne paraît pas constituer un instrument adéquat pour la stabilisation économique à court terme. L'attention devrait plutôt se concentrer sur la consolidation structurelle à moyen terme des budgets, un objectif négligé durant l'expansion de la fin des années 80. Mais nous plaidons pour une stimulation monétaire, à obtenir par une forte réduction des taux d'intérêt nominaux à court terme ; nous proposons le niveau de référence zéro pour les taux d'intérêt réels à court terme, pour aussi longtemps que l'on n'observe pas clairement que la reprise est engagée. S' agissant des politiques de moyen terme, nous recommandons deux ensembles de mesures relatifs respectivement aux coûts du travail et à l'investissement. Nous notons que le chômage élevé se concentre fortement sur les travailleurs non qualifiés. De plus nous trouvons la preuve d'un désaccord croissant entre les structures par qualifications de l'offre et la demande de travail, la composition de celle-ci se modifiant vite au détriment des travailleurs non qualifiés. Cette observation justifie que l'on investisse dans l'enseignement et la formation. Nous considérons qu'elle justifie aussi des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié par rapport aux coûts du travail qualifié et du capital. Un élément important du coût du travail est constitué par des impôts et contributions sociales, qui entraînent un écart, particulièrement substantiel pour le travail non qualifié, entre le coût pour les employeurs et le coût d'opportunité pour la société — de 30 % à 50 % dans les pays de la Communauté. Nous prétendons que le moment est venu de réduire cet écart et nous proposons d'exempter le salaire minimum des contributions sociales à la charge des employeurs. Cela peut se faire soit en percevant de telles contributions, pour tout salaire, sur la part excédant le salaire minimum, soit en introduisant une exonération dégressive s'élevant à 100 % au niveau du salaire minimum et décroissant linéairement jusqu'à zéro au niveau double. La première modalité implique une réforme substantielle des systèmes fiscaux, car son coût direct s'élève à environ 3,2 % du PIB en moyenne dans la Communauté, avec des différences importantes suivant les pays. En revanche, le coût de la seconde modalité est plutôt de l'ordre de 1,2 % du PIB. Dans les deux cas, des ressources de remplacement doivent être trouvées pour la sécurité sociale. Une source naturelle serait l'impôt sur les émissions de CO2 qui est actuellement examiné par les pays de la Communauté (avec un rendement estimé de l'ordre de 1 à 1,3 % du PIB). Une autre source résiderait dans un relèvement des taux de la TVA. Pour la définition exacte, la mise en œuvre et le financement de cette mesure, il y a évidemment place à des mesures spécifiques aux divers pays. Les simulations économétriques faites en France et en Belgique concernant les exonérations de taxes sur le travail, doivent être considérées comme imprécises. En termes généraux elles confirment nos idées selon lesquelles il ne faut certes pas espérer un miracle, mais des gains appréciables en emploi peuvent être attendus à moyen terme, sans coût budgétaire, si notre proposition est appliquée sans timidité. A propos de l'investissement, nous reconnaissons que des capacités inutilisées limitent les perspectives immédiates d'équipe- ment des entreprises. Mais nous prétendons que des ressources inemployées peuvent être mobilisées pour des investissements riches en travail, qui auraient des rendements sociaux adéquats et contribueraient de plus à soutenir la demande globale. C'est aussi la logique de l'initiative d'Edimbourg, où les réseaux trans-euro- péens ont reçu la priorité, ainsi que les petites entreprises. Nous prétendons cependant que l'ensemble convenu à Edimbourg est insuffisant. Un programme d'investissement dont le montant correspondrait aux efforts à venir pour la consolidation structurelle des budgets ne créerait pas de tension sur les marchés du capital, tout en compensant le retard pris par les investissements publics dans la décennie passée. Nous avançons le chiffre de 250 milliards d'Ecus (soit grosso modo huit fois l'objectif d'Edimbourg) comme un but réaliste à moyen terme. Nous proposons de privilégier aussi des domaines tels que le logement pour les ménages à bas revenus, la rénovation urbaine et les transports urbains. Afin de stimuler les investissements ainsi visés, nous suggérons que l'on s'en remettre surtout aux subventions à l'emploi, en proportion du contenu en travail des projets retenus. Une telle disposition renforcerait, voire anticiperait, sur notre proposition précédente destinée à réduire les coûts du travail ; elle aurait surtout pour effet d'élargir l'ensemble des projets attractifs pour des investisseurs privés et des autorités locales. De plus un meilleur accès au marché du capital devrait être recherché grâce à la collaboration d'intermédiaires institutionnels, à l'accroissement des missions de la Banque Européenne d'Investissement, à l'extension ou à la duplication du Fonds Européen d'Investissement. Notre discussion des problèmes structurels se concentre sur les principes de base. Nous insistons d'abord sur les effets défavorables des incertitudes actuelles qui touchent non seulement certains taux d'inflation, d'intérêt et de change, mais aussi les évolutions institutionnelles dans le domaine monétaire, y compris la tentation récurrente de dévaluations compétitives. Nous ne choisissons pas un programme politique spécifique. Mais nous proclamons que réduire les incertitudes institutionnelles à propos des monnaies constitue un objectif important en lui-même. Il devrait être poursuivi activement, afin d'engager l'Europe monétaire sur une voie plus prometteuse pour l'emploi qu'un retour à des taux de change flottants libres entre les monnaies d'économies relativement petites et intégrées entre elles par d'étroits liens commerciaux. Nous examinons ensuite les finances publiques et l'Etat-provi- dence, en reconnaissant que plusieurs pays ont besoin d'une consolidation structurelle de leurs budgets et qu'il existe des éléments de déception quant aux effets des régimes sociaux. Etudiant la logique économique de l' Etat-providence, nous concluons que les réformes à réaliser devraient viser à le rendre plus svelte et plus efficace, non à le démanteler. Pour cela il faut revoir à fond l'efficacité opérationnelle et distributive des programmes existants, afin d'atteindre deux objectifs difficilement compatibles : réduire dans la plupart des pays la part des transferts sociaux dans le PIB, renforcer la protection des plus mal dotés. Les économistes devraient intensifier leur participation aux recherches destinées à relever cet important défi. Enfin, nous tirons les conséquences salariales d'une Initiative Européenne de Croissance visant à une période d'expansion soutenue, donnant la priorité à l'emploi par rapport aux salaires réels. Nous estimons qu'un schéma réaliste associe une croissance de la production de plus de 3 % l'an à une augmentation de l'emploi de plus de 1 % l'an. Cela laisse une marge d'au plus 2 % pour les salaires réels. Etant donné la présence du glissement salarial, le calcul semble conduire à des accords négociés avec des taux réels à peu près constants. Ce schéma est-il réaliste ? Nous soulevons alors la question controversée du rôle que peuvent jouer sur les salaires les poids comparés des impôts sur le capital et le travail. Nous reconnaissons que la baisse de la part des salaires au cours des années 80 a été accompagnée d'une augmentation de la part des revenus d'intérêt, qui dans de nombreux cas sont peu taxés, notamment en raison de la mobilité des capitaux et d'une concurrence fiscale entre pays. A défaut de déclarations systématiques, un prélèvement à la source uniforme au niveau européen, est le seul moyen de corriger ce déséquilibre en faveur des revenus d'intérêt. La question de savoir si un tel prélèvement est ou non désirable en lui-même de façon permanente est débattue entre spécialistes de la fiscalité. Le débat devrait être élargi pour tenir compte de ce que l'équité dans le traitement fiscal du capital et du travail pourrait contribuer de façon significative à la modération salariale, bien qu'il soit prématuré de considérer les preuves empiriques comme concluantes à cet égard. Nous espérons avoir identifié un ensemble de mesures formant un tout cohérent et avoir défini une initiative ayant la taille du problème qui nous confronte. Ces mesures ont des implications budgétaires conduisant à réallouer quelques pour cent du PIB, donc davantage qu'on l'envisage habituellement. Et elles relèvent de la responsabilité d'un vaste ensemble d'institutions qui ne sont pas engagées dans une coordination systématique de leurs politiques. De sérieux problèmes devraient ainsi être résolus pour une mise en œuvre. Nous en appelons aux responsables politiques pour qu'ils fassent preuve d'audace et de détermination en affrontant ces problèmes. Et nous en appelons aux économistes des milieux académiques pour qu'ils participent activement à la définition et à la promotion d'une initiative européenne ambitieuse.
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Chalençon, Ludivine, e Alain Marion. "La consolidation dans un secteur atomisé : un contexte propice aux financements par capitaux propres". Revue d'économie financière N° 150, n.º 2 (17 de julho de 2023): 113–29. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.150.0113.

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La croissance externe est l’une des stratégies permettant d’atteindre rapidement la taille critique. Nous étudions 108 PME françaises du secteur des laboratoires de biologie médicale ayant réalisé des investissements de croissance externe. Nous montrons que l’atteinte d’une taille critique, facilitée par la croissance externe, génère des économies d’échelle qui améliorent le taux de marge d’exploitation. Puis, nous observons que la croissance externe nécessite de recourir aux financements par capitaux propres sachant que, dans un secteur en consolidation, le paiement en actions occupe une place significative en complément des levées de fonds. Classification JEL : G32 .
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Lemey, Marie. "Les enjeux de sécurité nationale". Civitas Europa 53, n.º 2 (30 de janeiro de 2025): 213–26. https://doi.org/10.3917/civit.053.0213.

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Notion aux contours mouvants, la sécurité nationale est invoquée de manière croissante dans le domaine des relations économiques internationales. Elle sert alors à justifier des restrictions à la circulation des biens, des services et des capitaux. En matière de commerce international, malgré les tentatives des groupes spéciaux de l’OMC d’assurer un contrôle objectif, les États-Unis ont systématiquement défendu la libre invocation de l’argument de sécurité nationale. Du reste, l’invocation de la sécurité nationale n’est limitée ni aux États-Unis, ni au droit du commerce international. La généralisation des mécanismes de filtrage des investissements directs étrangers, et l’extension progressive de leur champ d’application à des secteurs de plus en plus nombreux, en sont la preuve. Les raisons de ce nouvel « interventionnisme sécuritaire » sont à rechercher dans le contexte géopolitique actuel qui rend mal aisé la distinction entre intérêt sécuritaire légitime et politique économique protectionniste.
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Barjot, Dominique. "La France et les investissements directs américains en France (1945–1973)". French Historical Studies 45, n.º 3 (1 de agosto de 2022): 511–42. http://dx.doi.org/10.1215/00161071-9746629.

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Précis Les années 1945 à 1973 ont été caractérisées, en France comme dans toute l'Europe occidentale, par une croissance économique exceptionnellement rapide, mais aussi par une intense américanisation. Celle-ci s'est traduite, notamment de 1958 à 1973, par un afflux massif de capitaux privés américains. Mesurer l'ampleur du phénomène suppose de croiser les approches macro- et micro-économiques. De la première, il ressort que les investissements directs américains bénéficièrent de facteurs favorables tant du côté de la demande que de celui de l'offre, d'où des résultats impressionnants. La seconde montre que les multinationales américaines s'intéressaient au marché français, mais que, confrontées à une forte opposition, elles ont dû adapter leurs stratégies, avec un inégal succès. Néanmoins ces investissements directs américains ont eu un effet plutôt positif sur la croissance française, qui explique en partie leur poids toujours important pour l’économie française d'aujourd'hui. The years 1945 to 1973 were characterized, in France as in all of Western Europe, both by exceptionally rapid economic growth and by intense Americanization. This resulted, particularly from 1958 to 1973, in a massive influx of American private capital. Measuring the extent of the phenomenon demands both macro- and microeconomic approaches. Macroeconomic analysis demonstrates that US direct investment benefited from favorable conditions on both the demand and supply sides that produced impressive results. Microeconomic analysis reveals that American multinationals were interested in the French market but that, faced with strong opposition, they adapted their strategies with uneven success. Nevertheless, these American direct investments had a generally positive effect on French growth, which partly explains why they remain significant in the French economy today.
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Klein, Juan Luis, e Orland Pena. "Le Nicaragua à l’heure du développement régional non capitaliste". Cahiers de géographie du Québec 27, n.º 72 (12 de abril de 2005): 425–51. http://dx.doi.org/10.7202/021621ar.

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L'article analyse les antécédents et les modalités du processus actuel de régionalisation au Nicaragua. Le Nicaragua est divisé en deux grands systèmes spatiaux: la côte atlantique et le centre-ouest. Dans le premier espace, les forces structurantes du système s'articulent, d'abord, autour de l'implantation des capitaux étrangers et de l'exploitation des ressources naturelles, ensuite autour des composantes ethnico-culturelles d'une population majoritairement indigène. Dans le second, la désintégration territoriale résulte de l'action d'autres facteurs socio-économiques, telles la formation et la croissance d'une bourgeoisie nationale importatrice et exportatrice et la prolétarisation d'une grande partie de la paysannerie et de la main-d'oeuvre urbaine. Le nouveau gouvernement s'attend à ce que la régionalisation apporte, entre autres, le développement d'une économie agro-industrielle, l'amélioration de l'infrastructure territoriale, la réduction du poids démographique relatif de Managua, la solution des difficultés de l'agriculture migratoire et la décentralisation des investissements; tout cela par le biais d'un effort collectif auquel participeraient le Front sandiniste, le Gouvernement de reconstruction nationale et, surtout, les ouvriers et les paysans.
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Saab, Nahed. "Comment lever les barrières à l’extension de la finance durable et transformationnelle". Revue d'économie financière 156, n.º 4 (30 de janeiro de 2025): 119–29. https://doi.org/10.3917/ecofi.156.0119.

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La blended finance est une forme de financement mixte où les fonds publics sont utilisés pour mobiliser les capitaux privés dans la recherche d’impacts liés à la poursuite des Objectifs de développement durable (ODD). Les structurations en blended finance innovantes se sont multipliées, ces dernières années. Derrière ces structurations, l’enjeu pour les autorités publiques est d’ancrer une stratégie d’investissement des financements privés dans une planification publique globale. De plus, en co-investissant avec le secteur privé, le secteur public développe une bonne compréhension et un pricing adéquat des risques que le privé est prêt à porter, et peut ainsi mieux calibrer le besoin en fonds concessionnels ou en subventions. Cet article met en lumière la façon dont notre approche de la blended finance peut contribuer à lever certaines barrières en termes non seulement de bancabilité, mais aussi de coordination entre politiques publiques et investissements privés, et de standardisation des mesures d’impacts, afin de faire émerger, in fine , une nouvelle classe d’actifs et des nouveaux modèles économiques durables. Classification JEL : F63, F65, G20, O16, O19
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Niangaly, H., M. Audibert, I. Sagara, A. Djimdé e O. Doumbo. "Réduction du choc de santé, épargne des ménages et investissements dans l’éducation – Cas du paludisme au Mali". Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 69 (junho de 2021): S63. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2021.04.107.

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Fouet, Monique. "Le Yen et les échanges extérieurs du Japon". Revue de l'OFCE 33, n.º 4 (1 de setembro de 1990): 57–104. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.33n1.0057.

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Résumé L'excédent courant du Japon exprimé en dollars s'est amenuisé en 1989. Le renversement de tendance est en fait plus ancien ; mesuré en Yen, il remonte à 1987. Cette évolution est imputable à celle de l'excédent commercial, qui s'est réduit vis-à-vis de toutes les zones partenaires. Les prix des produits primaires exprimés en Yen ont évolué favorablement durant ces années là, tandis que les termes de l'échange en produits manufacturés demeuraient quasiment stables en dépit des fortes variations du taux de change. En définitive, la réduction de l'excédent courant est imputable aux mouvements des volumes de produits manufacturés : forte décélération des exportations, accélération des importations. Les variations du taux de change yen-dollar sont un élément explicatif essentiel de la détérioration des échanges en volume de produits manufacturés depuis 1985, en dépit d'un comportement de marge très actif de la part des exportateurs nippons. Ce comportement est particulièrement marqué dans les biens d'équipement, et transparait encore dans les secteurs soumis à quotas d'importation par les pays occidentaux. Les échanges de produits manufacturés sont marqués par une polarisation rapide, les exportations montant en gamme tandis que les importations concernent des produits banaux. Cette polarisation va de pair avec l'appréciation tendancielle du Yen et est renforcée par les investissements directs effectués à l'étranger par le Japon. Les investissements directs ne constituent qu'une faible fraction des sorties de capitaux. L'ensemble de ces sorties est très supérieur à l'excédent de la balance courante, ce qui explique en partie la dépréciation du Yen de 1988-1989. L'excédent de la balance courante va sans doute s'accroître modérément au cours des prochains trimestres en dépit de la hausse du prix du pétrole. Il s'orientera ensuite durablement à la baisse sous l'effet principalement du commerce de produits manufacturés tandis que le Yen recommencera à s'apprécier lentement.
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NIOSI, Jorge. "Le Péronisme comme alliance des classes". Sociologie et sociétés 6, n.º 2 (30 de setembro de 2002): 145–66. http://dx.doi.org/10.7202/001533ar.

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Résumé L'article décrit la formation et l'organisation du mouvement péroniste en tant qu'alliance de classes à partir de 1943. Les moyens pour aboutir à cette alliance ont été la gestation d'une CGT unifiée en 1944, la structuration de la CGE (une centrale patronale dirigée par les capitalistes nationaux) et la mise sur pied d'une politique économique qui favorisait à la fois la classe ouvrière industrielle et les entrepreneurs nationaux. Cette politique de redistribution de revenus ne put être appliquée que dans les conditions favorables de l'immédiat après-guerre. À partir de 1950 elle devint génératrice d'inflation et provoqua l'arrêt des investissements dans l'agriculture et l'élevage, principaux fournisseurs de devises. À compter du coup d'État de septembre 1955, le péronisme fut mis hors la loi et la grande bourgeoisie foncière et étrangère reprit le contrôle de l'État. L'échec de sa politique d'attrait des capitaux privés de l'extérieur et de repression au moyen de gouvernements militaires permit le retour du péronisme. La composition de classe du péronisme en 1973 était la même qu'en 1945 mais la conjoncture interne et mondiale avaient changé. L'article explique finalement les conditions de l'éclatement actuel du mouvement justicialiste.
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Chauvin, Valérie, Gaël Dupont, Éric Heyer e Xavier Timbeau. "L'État pare-chocs. Perspectives 2000-2001 pour l'économie française". Revue de l'OFCE 75, n.º 4 (1 de dezembro de 2000): 105–50. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p2000.75n1.0105.

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Résumé La prévision de croissance de l'OFCE est de 3,4 % pour l'année 2000 et de 3,7 % pour l'année 2001. La dynamique vertueuse de croissance enclenchée en France et en Europe depuis 1997 se poursuit. La hausse des produits pétroliers opère une ponction d'environ 0,5 point de PIB en 2000. En diminuant la fiscalité indirecte, l'État amortit l'impact inflationniste de ce choc, d'autant que l'inflation anticipée reste faible. L'alourdissement de la facture pétrolière n'enraye pas les moteurs de la croissance que sont la consommation et l'investissement. L'emploi reste dynamique du fait de l'activité et de la diffusion des 35 heures. Il garantit la progression du pouvoir d'achat des ménages et donc de la consommation. Par ailleurs, la modération salariale a permis que la hausse du prix des produits importés n'entame pas les marges des entreprises au niveau global. Celles-ci poursuivraient leurs investissements, ce qui stabiliserait les tensions sur l'appareil productif. Les administrations publiques utilisent les marges dégagées par la croissance pour réduire les impôts : le taux des prélèvements obligatoires baisserait pour la première fois depuis 1992.
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Rifflart, Christine. "Cycle immobilier et politique du logement : comparaison internationale et étude du cas britannique". Revue de l'OFCE 52, n.º 1 (1 de janeiro de 1995): 105–35. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.52n1.0105.

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Résumé Un grand nombre de pays développés ont connu, au cours des dix dernières années, un cycle immobilier particulièrement dynamique. En baisse tendancielle depuis le milieu des années soixante-dix, l'investissement logement s'est stabilisé (France, Royaume-Uni) ou a ralenti son déclin (Europe du Nord) sur l'ensemble du dernier cycle. Cette inflexion s'explique essentiellement par deux facteurs. Les politiques du logement ont davantage favorisé le statut d'accédant à la propriété pour stimuler l'investissement privé et compenser le désengagement de l'Etat. Simultanément, la déréglementation financière a permis de financer ces investissements par un recours accru au crédit. Le cas britannique illustre parfaitement ces changements. Dès 1979 la politique du logement s'est orientée radicalement vers le « droit à l'achat » pour tous tandis que se libéralisaient les marchés financiers. De fait, la reprise de l'investissement logement a été liée exclusivement à l'émergence d'une demande solvable d'accession à la propriété jusque là non exprimée. En contrepartie, le taux d'endettement des ménages a rapidement augmenté, dépassant les autres pays. Durant la période de flambée des prix, la montée des risques a été masquée par un effet d'illusion patrimoniale, les investisseurs s'endettant pour acheter un bien dont la valeur augmentait très rapidement. Les déséquilibres sont apparus avec le resserrement de la politique conjoncturelle. La hausse des taux d'intérêt s'est répercutée presque instantanément sur les charges financières de la dette hypothécaire, les contrats étant à taux variable. Le retournement a été brutal. Le secteur de l'immobilier est entré alors dans une crise profonde dont il sort à peine. Que peut-on dire des perspectives à moyen terme du secteur immobilier britannique ? La reprise de l'investissement logement permise par l'arrivée des primo-accédants ayant un accès plus facile au crédit, a probablement atteint ses limites. Les déboires récents devraient inciter à limiter dans l'avenir les risques d'insolvabilité associés à la dynamique de l'endettement. De plus, les facteurs socio-démographiques, qui ont soutenu la demande, devraient s'affaiblir. Cependant, étant donné l'ancienneté du parc de l'immobilier résidentiel au Royaume-Uni, de nouveaux investissements seront nécessaire à moyen terme pour renouveler une partie des logements, tandis qu'une nouvelle voie en faveur de l'investissement locatif pourrait s'ouvrir.
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Fayolle, Jacky, e Françoise Milewski. "Un compromis monétaire favorable à l'Europe". Revue de l'OFCE 61, n.º 2 (1 de junho de 1997): 5–92. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.61n1.0005.

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Résumé Une fenêtre s'ouvre aujourd'hui pour que les pays européens puissent s'échapper de la « prison » de la déflation, si leurs politiques économiques s'avèrent suffisamment accommodantes. L'appréciation récente du dollar n'est pas une simple bulle destinée à se dégonfler à brève échéance. Elle traduit fondamentalement la prise en compte par les opérateurs internationaux de la continuité des performances de croissance américaines et leur confiance accrue dans le caractère soutenable de la position extérieure américaine. Si les politiques monétaires, en Europe et au Japon, maintiennent suffisamment longtemps de bas taux d'intérêt à court terme, la correction des changes pourrait être menée à terme et le dollar se stabiliser, fin 1997, au voisinage de 1,9 DM et 130 yens. Avec la normalisation des changes intra-européens, c'est un changement d'environnement significatif pour les entreprises européennes. Dans les dernières années, en effet, la contrainte de monnaie forte a constitué, pour nombre d'entre elles, un vecteur privilégié des influences déflationnistes, en poussant à la guerre des prix et à l'abaissement prioritaire des charges d'exploitation et d'investissement. Il résultera de ce changement des gains de parts de marché substantiels pour les entreprises européennes, mais aussi et surtout des signaux de prix plus favorables, qui devraient lever l'inhibition à produire et investir. Les politiques budgétaires européennes auront aussi leur rôle à jouer jians la consolidation de cet environnement, en évitant un durcissement exagéré au voisinage des prochaines échéances institutionnelles. La croissance internationale, qui bénéficiera en 1997 et 1998 d'une accélération du commerce international, pourrait être ainsi mieux partagée au sein de l'OCDE. La croissance américaine, toujours forte, bénéficie des effets du fort courant d'investissements sur le potentiel productif, si bien que les tensions inflationnistes sur les marchés de biens restent limitées. Les autorités monétaires ont les moyens de maîtriser la vitesse de l'expansion, sans avoir à verser dans un durcissement d'une sévérité telle qu'il s'avérerait déstabilisant. Les conditions de liquidité de l'économie américaine se sont en effet progressivement resserrées depuis 1994 et rendent efficace une nouvelle action marginale de la Réserve fédérale. La croissance américaine, encore vive en 1997 (2,8 %), ralentirait sans drame en 1998 (2 %). Le Japon bénéficie désormais de la décrue du yen mais s'apprête à subir un assainissement budgétaire qui amputera lourdement les ressources des ménages et fragilisera davantage une demande privée déjà versatile. C'est donc le maintien d'une politique monétaire accommodante, qui, à travers son impact sur le taux de change, aura la charge principale de placer le Japon sur un sentier d'expansion honorable. La contribution du commerce extérieur jouera un rôle essentiel pour permettre au Japon d'atteindre une croissance supérieure à 3 % en 1998. Le regain d'exportations n'a encore eu jusqu'à présent qu'un effet d'entraînement limité sur l'économie allemande. La consommation des ménages allemands pâtit de l'ajustement des emplois et des restructurations en cours. Ces restructurations améliorent progressivement la rentabilité des entreprises mais la confirmation de la détente concurrentielle est décisive pour que leur incitation à investir soit enfin libérée. En 1997, le programme d'économies sociales exercera une ponction contraignante sur les ressources des ménages. Mais si l'effort actuel parvient à ramener le déficit public au voisinage du critère de Maastricht, la politique budgétaire pourrait relâcher la pression sur les ménages en 1998 et devenir modérément expansionniste : ce serait bénéfique à l'expansion sans constituer un danger pour la maîtrise acquise du déficit. Une impulsion pourrait ainsi être donnée à la consommation des ménages et la demande interne relaierait enfin la reprise des exportations. C'est dans ces conditions que L'Allemagne pourrait renouer, après une année 1997 encore modeste (2,2 %), avec une expansion significative en 1998 (3,5 %). La croissance décrite pour la France (2,5 % cette année, 3,1 % l'an prochain) s'appuie sur l'hypothèse d'un changement de configuration monétaire et financière : la montée du dollar, passée et prévue, permettrait de conforter le regain des exportations, grâce au redressement du commerce mondial et aux gains de parts de marché. En même temps, les profits à l'exportation pourraient se redresser ; leur compression passée, pour limiter les pertes de compétitivité, pesait sur les salaires, les emplois, les investissements etc. Le rééquilibrage anticipé dans cette prévision modifierait les comportements. D'autant que la montée du dollar s'accompagne d'un rééquilibrage à l'intérieur même du SME. La détente des taux d'intérêt se maintiendrait et permettrait aussi que le contexte d'incertitudes soit en partie levé. La dynamique d'une reprise par l'extérieur pourrait ainsi se concrétiser : la fin des comportements restrictifs de dépenses des entreprises impliquerait l'arrêt du déstockage, la stabilisation des effectifs puis la reprise des embauches et enfin le redémarrage de l'investissement. Ainsi, la demande intérieure s'accélérerait : demande intérieure totale dès 1997 (du fait des stocks), demande intérieure finale en 1998 grâce à l'investissement. La politique économique reste contrainte par la satisfaction des critères de Maastricht : investissement et consommation des administrations sont limités et le seront d'autant plus si des risques de creusement du déficit apparaissent. L'investissement productif sera l'élément dynamique de la demande intérieure, tout particulièrement en 1998. Mais la consommation a peu de chance de s'intensifier car elle a été dopée en 1996 par les mesures de soutien à l'automobile : la baisse du taux d'épargne a déjà eu lieu. La croissance sera compatible avec un nouveau ralentissement de l'inflation (malgré la hausse du prix de l'énergie importée), une nouvelle extension de l'excédent commercial (grâce à l'industrie) et elle permettrait une inflexion à la baisse du chômage. Les créations d'emplois s'accentueraient progressivement et atteindraient en 1998 un rythme proche de celui de 1988-89, bien que la croissance du PIB soit plus faible : le ralentissement des gains de productivité, avec le développement du temps partiel, et le contrecoup des faibles créations d'emplois de 1994 dans l'industrie permettraient une reprise franche à court terme. Le revenu des ménages en sera peu affecté ; mais le chômage pourrait cesser de croître et même diminuer en 1998, sous l'hypothèse d'une neutralité de la politique de l'emploi. Enfin, les critères de Maastricht seraient respectés, les dépenses étant modérées (et, au besoin, gelées) et les recettes accrues si nécessaire.
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Adda, Jacques, e Philippe Sigogne. "Eléments pour une approche endogène des retournements conjoncturels". Revue de l'OFCE 45, n.º 3 (1 de junho de 1993): 95–158. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0095.

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Résumé Aujourd'hui l'hypothèse fréquemment retenue est que les cycles sont le résultat de la propagation dans le système économique de chocs de nature exogène. L 'hypothèse alternative retenue ici est que les cycles sont avant tout le produit de l'instabilité naturelle des économies de marché. N'étant pas à l'origine des fluctuations cycliques, les chocs exogènes auraient plutôt tendance à altérer leur régularité. L 'objet de ce travail est de cerner les mécanismes à l'œuvre dans les phases de retournement conjoncturel : entrée en récession et reprise d'activité. L'étude est menée en deux temps. D'abord les principales variables non exogènes sont situées par rapport aux cycles de référence des deux économies analysées sur la période 1972-1991 : les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Ensuite on propose une interprétation de la dynamique endogène du cycle conjoncturel centrée sur l'articulation entre tensions physiques, conflit de répartition et tensions financières. Il ressort de la phase d'analyse que, si l'investissement productif est bien le principal vecteur de l'ampleur des fluctuations, il n 'est pas pour autant le déclencheur habituel des retournements conjoncturels. Les agents économiques se comportent sans connaître a priori le meilleur sentier de croissance, lequel est donc testé par tâtonnements successifs. Les projets d'accumulation revêtent un aspect auto- entretenu tant que les pénuries ne sont pas vivement ressenties. Le blocage intervient lorsque certains acteurs ne peuvent plus surenchérir pour s'approprier les rares facteurs de production physiques ou financiers, encore disponibles. De même la chute d'activité s'amortit en resolvabilisant les acheteurs les uns après les autres. Les retournements macro-économiques se construisent ainsi sur les disparités de situations micro-économiques. Le comportement d'épargne des ménages apparaît essentiel pour initier ces retournements. La montée de l'épargne en valeur dans la période de blocage prérécessionniste s'accompagne d'une baisse de volume de l'investissement logement, ce qui souligne le rôle joué par les distorsions de prix relatifs entre capital et travail aux extrémités du cycle. Plus généralement l'excès de valeur immobilisée dans les biens capitaux en haut du cycle précipite le retournement. Symétriquement la dévalorisation des actifs peu reproductibles est la condition de reprise de l'activité courante.
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Keppler, Jan Horst. "Financement du nouveau nucléaire et gestion des risques dans des économies sous contrainte carbone". Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 113, n.º 1 (23 de janeiro de 2024): 20–26. http://dx.doi.org/10.3917/re1.113.0020.

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L’énergie nucléaire, seule technologie de production électrique à faibles émissions de carbone pouvant être dimensionnée à volonté, est appelée à jouer un rôle important pour atteindre les objectifs de zéro émission nette auxquels un nombre croissant de pays de l’OCDE se sont engagés. Toutefois, pour parvenir au niveau de puissance nucléaire installée nécessaire au cours des prochaines années et décennies, il faudra pouvoir mobiliser des quantités considérables de capitaux à des taux concurrentiels. À cette fin, l’AEN présente un nouveau cadre d’analyse des risques financiers liés à la construction de nouvelles centrales nucléaires. La minimisation du coût du capital dépend de l’optimisation de la gestion des risques financiers. Le cadre proposé ici permet de tirer deux conclusions clés. D’abord, dans un monde contraint par les émissions de carbone, les coûts en capital réels de l’énergie nucléaire et d’autres sources de production à faibles émissions de carbone sont inférieurs à ce qui est généralement supposé en raison de leur capacité à compenser le risque financier systémique. L’incorporation d’investissements dans la production d’énergie à faibles émissions de carbone peut donc réduire les risques globaux du portefeuille. Ensuite, il existe des politiques et des mesures efficaces pour réduire de manière radicale les coûts économiques et financiers d’autres composantes du risque, tels que les risques liés à la construction, les risques liés aux prix et les risques politiques. Ces conclusions s’appliquent de la même manière aux investissements privés et publics. Cependant, les gouvernements ont eux aussi un rôle important à jouer. Tout d’abord, ils doivent garantir des engagements crédibles et efficaces en faveur de l’objectif de zéro émission nette de carbone d’ici 2050. Ils doivent également mettre en œuvre les mesures nécessaires pour éliminer ou réduire les coûts économiques liés aux risques de construction, aux risques de prix et aux risques politiques. Enfin, les gouvernements peuvent intervenir en tant que promoteurs directs de projets en cas de défaillance du marché lorsque les acteurs privés ne reconnaissent pas la vraie valeur économique d’un projet nucléaire. Au-delà de la réduction des risques financiers, les gouvernements ont alors un rôle à jouer dans la mise en place de structures de gestion de projet efficaces pour les projets complexes et de grande envergure tels que la construction de nouvelles centrales nucléaires, ainsi que dans la stabilité macroéconomique. Si les mesures indiquées ci-dessous sont pleinement mises en œuvre et que les projets de nouvelles centrales nucléaires sont entièrement sans risques, les investisseurs privés et publics rivaliseront pour bénéficier des avantages d’une électricité pilotable à faibles émissions de carbone, en réduisant le rendement exigé sur le capital à des taux nettement inférieurs à ceux d’aujourd’hui.
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Fouet, Monique, e Françoise Milewski. "Vents contraires". Revue de l'OFCE 38, n.º 4 (1 de novembro de 1991): 5–64. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.38n1.0005.

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Résumé En dépit de causes similaires, les retournements à la baisse de l'activité dans les pays industrialisés n'ont pas été simultanés. Ces pays suivent des cheminements cycliques et la plupart d'entre eux s'étaient engagés dans la phase descendante bien avant l'invasion du Koweït. Le petit choc d'offre constitué par la guerre du Golfe a un peu amplifié la baisse de l'activité par les comportements attentistes qu'il a engendrés, mais à l'inverse le choc de demande issu de la réunification allemande a amoindri ou retardé cette baisse dans bon nombre de pays européens. Aux Etats-Unis, la récession aura été brève et de faible ampleur. Les déséquilibres qui l'avaient suscitée n'ont pas été pleinement apurés. Une rechute comparable à celle de 1981 est peu vraisemblable car la politique monétaire peut demeurer accommodante. Mais la reprise sera lente parce que la restauration de la situation financière des agents économiques privés sera longue et que les finances publiques sont dans l'incapacité de soutenir davantage l'activité. Les importations recommenceront à augmenter et le déficit courant à se creuser. Au Japon aussi la croissance sera lente jusqu'à l'été 1992, mais parce que ce pays sera engagé dans la phase descendante du cycle. L'infléchissement conjoncturel, voulu par les autorités monétaires pour dégonfler les bulles spéculatives et désamorcer les tensions inflationnistes, risque d'être d'autant plus prononcé que les investissements récents vont prochainement s'avérer excessifs. L'excédent courant augmentera. Comme les marchés des pays en voie de développement et d'Europe de l'Est manqueront de dynamisme, les débouchés extra-européens ne vont au total s'accélérer que modestement. Cela sera par ailleurs compensé par le freinage brutal des importations de l'Allemagne. Au cours des prochains mois, comme depuis la mi-1991, la croissance de l'Allemagne va fortement décélérer alors même que les taux d'intérêt demeureront élevés. Il est à craindre que cette situation perdure jusqu'au printemps 1992. Il faudra sans doute attendre cette échéance pour que la Bundesbank, au vu de l'élévation du chômage en Allemagne et surtout de la modération des tensions inflationnistes (ce second point étant à ses yeux plus important que le premier) commence à abaisser les taux courts. Pour les autres pays européens, les chances de reprise se concrétiseront d'autant mieux à partir du 2e trimestre 1992 que le verrou constitué par les taux d'intérêt allemands aura partiellement sauté. Ces chances se joueront sur la rapidité de l'assainissement interne, sur la reconstitution de liquidités disponibles pour accroître à nouveau les dépenses. Il semble qu'une certaine croissance puisse être retrouvée dès l'hiver au Royaume-Uni, mais qu'elle ne se produira guère avant le printemps dans les pays très dépendants de l'Allemagne (Pays-Bas, Belgique) ainsi qu'en Italie et en Espagne. Cela signifie pour la France, jusqu'au milieu de l'année prochaine, une augmentation de ses débouchés extérieurs aussi lente qu'au premier semestre 1991 dans un contexte de taux d'intérêt allemands aussi élevés qu'à l'été 1991. En France la rentrée 1991 est pour le moins morose. Le nombre de chômeurs s'est fortement accru ; le climat des affaires est plutôt pessimiste : les carnets de commandes ne se sont pas redressés ; tout au plus ont-ils cessé de se dégrader. Les perspectives de production se sont améliorées dans l'industrie, mais trop peu pour inverser les anticipations de réductions d'effectifs. Le pessimisme actuel des prévisions reflète l'attentisme présent des entreprises (la reprise tant annoncée aux lendemains de la guerre du Golfe n'est guère venue) et la faible crédibilité d'une accélération de la croissance européenne en raison du ralentissement Outre-Rhin. La croissance tirée uniquement par l'extérieur n'est effectivement pas la plus probable; des ressorts internes sont nécessaires afin que survienne la reprise. Pour que les dépenses d'investissement augmentent à nouveau, il faudra d'abord que les entreprises perçoivent clairement un rebond de la demande finale et que s'améliorent les conditions de financement. Le redémarrage de l'économie française ne devrait ainsi se produire que vers le milieu de l'année 1992. Pour redresser leurs profits, les entreprises peuvent difficilement élever leurs prix de vente ; reste la restriction des salaires individuels — mais les marges de manœuvre sont réduites en ce domaine — et le repli des effectifs. Celui que nous avons anticipé joue un rôle-clé dans la présente prévision. Il assure le redressement des comptes des entreprises, préalable à la reprise des dépenses d'équipement, alors que les taux d'intérêt français restent contraints par une politique monétaire allemande restrictive jusqu'au milieu de 1992. En contrepartie, le repli des effectifs implique la poursuite de la montée du chômage et limite la croissance de la masse salariale, donc celle du revenu disponible des ménages. La reprise de l'activité sera fondée sur celle des exportations grâce au regain de la demande extérieure, de la consommation des ménages grâce à la baisse du taux d'épargne, de l'investissement des entreprises grâce à la phase d'accumulation préalable d'actifs financiers. Mais la consommation des administrations sera nettement ralentie, l'investissement public et l'investissement en logements des ménages régresseront. Même si la formation de stocks s'intensifie dans la phase de reprise, la progression de la demande intérieure restera modérée. Exportations et importations s'élevant de pair, la croissance du produit intérieur brut serait de 2,4 % seulement, après 1,3 % en 1991.
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Fayolle, Jacky, Gérard Cornilleau e Françoise Milewski. "La concurrence, frein et moteur de l'investissement". Revue de l'OFCE 63, n.º 4 (1 de novembro de 1997): 5–82. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.63n1.0005.

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Résumé L'activité économique européenne s'est sensiblement redressée depuis un an. Le meilleur environnement monétaire, dont elle bénéficie, en raison de la hausse du dollar et de la détente des politiques monétaires, a d'ores et déjà un effet réel marqué. Les parts de marché à l'exportation des pays européens auparavant affectés par la force de leur monnaie, l'Allemagne en tout premier lieu, remontent enfin, si bien qu'au premier semestre 1997 la reprise de leur activité bénéficie pleinement d'un commerce mondial dynamique, qui a retrouvé un rythme de l'ordre de 8 % l'an. La solidité du redressement européen n'est cependant pas complètement acquise. Les projets d'investissement des entreprises européennes sont positivement orientés et révisés en hausse au cours de 1997, mais de grands pays, comme l'Allemagne, la France et l'Italie, sont à la traîne dans ce mouvement. La progression de la consommation privée est irrégulière et vulnérable aux résurgences de comportements de précaution. Afin de lever ces hésitations, il revient aux banques centrales d'user de leur pouvoir d'influence pour stabiliser les taux de change au voisinage de cours désormais jugés collectivement satisfaisants. La croissance américaine est toujours entraînée par l'ensemble des composantes de la demande. Une correction transitoire du fort stockage devrait intervenir dans la seconde partie de l'année, sans qu'il annonce un retournement de la demande finale. Les entreprises américaines participent à l'auto-entretien de la croissance par des investissements qui améliorent leur efficacité productive et permettent de concilier la hausse des profits et les créations d'emplois. L'accélération de la croissance en 1997 est facilitée par le caractère assez accommodant de l'émission de liquidités. La Réserve fédérale devrait cependant réaffirmer une attitude préventive, se traduisant par un resserrement monétaire limité d'ici la fin 1997. Le ralentissement de la croissance en 1998 (2,6 % après 3,8 % en 1997) recouvre une certaine harmonie entre l'adaptation des agents privés au réglage monétaire et la crédibilité de ce dernier. Ces perspectives sont compatibles avec une stabilisation du dollar à un cours permissif pour la consolidation de la croissance européenne (1,9 DM en 1998). Une fois passés les achats d'anticipation suscités par la hausse de la TVA en avril, l'activité japonaise a lourdement rechuté au printemps. Elle s'avère très vulnérable au sevrage budgétaire que lui impose la cure d'austérité décrétée par le gouvernement. La détente monétaire n'est pas suffisamment incitative pour dissuader les agents privés de leur préférence pour l'épargne et compenser l'impact dépressif de la politique budgétaire. Le comportement de précaution des ménages fait d'autant plus sentir ses effets en 1997 qu'ils subissent une hausse de prélèvements fiscaux et sociaux équivalente à 2,5 % de leur consommation sur l'ensemble de l'année fiscale. Le principal soutien de l'activité reste la dépréciation du yen. Les exportateurs ont cessé de perdre des parts de marché depuis l'an dernier. L'impact de la crise monétaire asiatique resterait localisé et ne serait pas suffisant pour remettre en cause la contribution positive du commerce extérieur à la croissance japonaise pour 1998. La croissance britannique s'est accélérée depuis la fin 1996 pour évoluer à un rythme de l'ordre de 4 % l'an. La demande interne en est le principal soutien. La consommation des ménages bénéficie des gains de pouvoir d'achat et de l'optimisme des salariés. Après une phase d'attentisme en 1996, l'orientation positive de l'investissement se confirme. Mais les effets restrictifs de la forte appréciation de la livre vont à l'encontre de cette accélération. La perte de compétitivité, jointe à un policy-mix soucieux de contenir toute résurgence inflationniste, remettra la croissance dans la moyenne européenne. La progression du PIB, après 3,5 % en 1997, reviendra à 3 % en 1998. L'activité est bien orientée en Allemagne au premier semestre 1997, sous l'influence expansive des débouchés extérieurs et grâce à une compétitivité améliorée. En contrepartie, la consommation des ménages continue à pâtir du recul de l'emploi tandis que l'investissement des entreprises est encore freiné par la modération de la demande interne. La situation de l'emploi devrait cependant s'améliorer au second semestre 1997 et la consommation en bénéficierait progressivement. La politique monétaire ne devrait pas freiner ce redressement de la demande intérieure, si les facteurs ponctuels qui expliquent une accélération transitoire de l'inflation ne sont pas indûment extrapolés. Grâce au relais pris par la demande intérieure et sous l'hypothèse d'une politique budgétaire modérant son caractère restrictif, la croissance allemande pourrait atteindre 2,5 %, puis 3,3 % en 1998. En France, l'activité redémarre lentement, principalement grâce à la contribution du commerce extérieur. La demande intérieure reste bridée par la poursuite du déstockage, l'atonie de la consommation et le repli de l'investissement. Le point bas de l'activité est cependant derrière nous. La croissance du PIB marchand serait de 2,1 en 1997 et de 3,3% en 1998. Les échanges extérieurs constituent cette année encore l'élément le plus dynamique de croissance du PIB. Les exportations profitent à la fois d'une demande extérieure dynamique et de l'évolution favorable des taux de change. L'excédent de la balance commerciale continuerait donc de s' am- plifier et la capacité de financement de la Nation serait excédentaire de plus de 2 points de PIB cette année et de près de 3 points l'an prochain. Le ralentissement de l'activité a freiné l'investissement d'extension des capacités de production et les entreprises ont différé le renouvellement de leurs équipements. Les entreprises ne connaissent pas de blocage d'ordre financier, mais affectent leurs ressources à un autre usage que les dépenses en capital. La permanence de taux d'intérêt réels longs élevés constitue un frein à la reprise de l'endettement. Elle entame également la profitabilité du capital physique mis en œuvre et, par là, s'oppose à l'engagement de dépenses nouvelles. Mais, en 1998 l'investissement des entreprises pourrait redémarrer. La baisse des prix de production dans l'industrie manufacturière s'interromprait, ce qui permettrait une nette décrue des taux réels et le redressement des dépenses d'investissement, à un niveau modeste toutefois au regard du repli passé. Après une année 1996 médiocre, le pouvoir d'achat du revenu des ménages accélérerait en 1997 puis en 1998. Le poids des prélèvements obligatoires dans le revenu se stabiliserait à 23 % en 1997 et s'élèverait de 0,4 point en 1998. Les revenus d'activité s'accéléreraient, portés surtout par la reprise de l'emploi en 1998 pour la masse salariale et le regain d'activité des entrepreneurs individuels. En revanche, la croissance des prestations sociales resterait faible. La consommation se redresserait, grâce au revenu et au regain de confiance des ménages. Le taux d'endettement des ménages resterait relativement modéré. Aussi ne seraient-ils pas amenés à épargner davantage pour réduire leur endettement. Le ralentissement des prix cesserait à l'horizon de la prévision. La remontée des cours des matières premières et celle du dollar met un terme à la baisse des prix de production dans l'industrie. Mais les coûts salariaux restant faibles, la hausse des prix à la consommation des produits manufacturés serait encore très modérée. L'amélioration déjà constatée de l'emploi salarié devrait se confirmer à la faveur de la consolidation de la reprise, notamment dans l'industrie. En ce qui concerne le chômage, les perspectives semblent meilleures. La croissance du chômage devrait ralentir d'ici à la fin de l'année, pour s'interrompre au premier semestre de Vannée prochaine. Sur l'ensemble de 1998, une baisse du nombre de chômeurs est possible. Mais, au regard du volume des créations d'emplois, elle serait modeste, la population active augmentant toujours vivement durant les phases de réanimation du marché du travail. Avec le changement de gouvernement, la politique budgétaire a connu deux infléchissements. Le premier, relatif à l'équilibre global du budget, a consisté à ralentir le rythme de réduction du déficit, celui-ci n'atteignant que 3,1% du PIB en 1997. Le projet de budget pour 1998 s'appuie, quant à lui, pour l'essentiel, sur l'augmentation spontanée des recettes et sur la croissance, pour assurer la stabilisation du déficit autour de 3 % du PIB. Les dépenses sont stabilisées en volume. Le second concerne les baisses d'impôts programmées par le gouvernement Juppé qui sont annulées.
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Milewski, Françoise. "Les enjeux de l'ouverture à l'Est pour l'économie mondiale". Revue de l'OFCE 34, n.º 5 (1 de novembro de 1990): 157–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.34n1.0157.

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Résumé L'intégration de l'Europe de l'Est au commerce mondial dépend à la fois de l'évolution des économies de l'Est et des comportements des pays de l'Ouest. A l'Est, l'espoir d'améliorer à terme les niveaux de vie des populations repose sur la transformation de systèmes économiques qui ont révélé leur inefficacité. L'introduction du marché, censé résoudre au mieux l'équilibre entre l'offre et la demande, est à l'origine d'un débat important. La forme de la propriété, privée ou publique, ne suffit pas à elle seule à définir l'économie socialiste ou capitaliste. Le mode de régulation qui est associé la définit tout autant, sans être mécaniquement lié à la forme de propriété. Pour passer du socialisme au capitalisme, les dirigeants des économies d'Europe orientale ont dû trancher un débat sous-jacent sur la transition, même si ce débat perdure par ailleurs. Dans tous les pays les mêmes mesures sont prônées ou d'ores et déjà adoptées : développement d'un secteur privé, suppression de la planification imperative, libération des prix, transformation du système bancaire, convertibilité des monnaies. Si le fondement des réformes est unique — instaurer à terme des marchés où s'échangent les biens et services, les actifs financiers et la main-d'œuvre — deux conceptions s'opposent quant à la séquence des réformes : l'approche gradualiste et la thérapie de choc. L'une vise à créer d'emblée la rupture avec le système antérieur, l'autre à introduire l'économie de marché progressivement, dans la crainte d'une désorganisation trop brutale de la production et d'un coût social trop élevé. A court terme, l'impact des réformes est récessif : la production est désorganisée faute de centres de décisions clairement définis ou en l'attente de privatisations potentielles. Les niveaux de vie reculent en raison de la libération des prix et du développement rapide du chômage. Le risque d'hyperinflation, l'incertitude sur l'utilisation des surliquidités existantes et la gravité de la dette extérieure dans certains pays limitent les marges de manœuvre de la politique économique. A moyen terme, on espère l'intégration aux échanges mondiaux, la remontée des niveaux de vie et l'accroissement de la producti- vité du capital, une fois que seront opérants les mécanismes de la nouvelle régulation. Mais la réussite de ce processus de développement dépend autant de la politique des réformes à l'Est que des réactions de l'Ouest. Ceci nécessite d'abord d'amplifier les aides financières de l'Ouest afin de développer les infrastructures et de solvabiliser la demande. Les transferts de technologie liés aux investissements étrangers pourraient alors jouer un rôle clé de confrontation pour les industries désuètes et d'entraînement pour l'ensemble de l'économie. Mais l'incertitude sur l'ampleur et la destination, tant géographique que sectorielle, des transferts de capitaux demeure importante. Le choc de demande que les pays de l'Ouest espèrent de l'ouverture d'un marché de plus de 400 millions d'habitants ne peut être massif à court terme ; la demande potentielle est certes considérable mais la progression des débouchés ne sera pas linéaire. L'éclatement du COMECON devrait précipiter l'intégration au commerce mondial, mais il accélérera aussi la différenciation des pays. La facturation en devises, et non plus en roubles, de l'énergie soviétique aggrave en effet la contrainte extérieure des six pays de l'Est. La crise du Golfe accroît les divergences d'intérêt entre l'URSS, premier producteur mondial de pétrole, et les autres pays d'Europe orientale, dont les ressources pour importer des biens industriels seront amputées par renchérissement de leurs factures énergétiques. Deux conclusions ressortent de l'analyse : la première est que n'apparaissent ni un bloc Est ni un bloc Ouest. A l'Est, les différences entre pays s'accentuent. La mise en œuvre des réformes dépend de la reconnaissance et de l'autorité acquises par les gouvernements actuels des différents pays ; elles ne sont pas homogènes. La croissance économique que l'on peut escompter à moyen terme, une fois surmontée la désorganisation due aux bouleversements des modes de propriété et de régulation, sera plus aisément financée en RDA que dans les autres pays, et parmi ceux-ci, là où l'endettement extérieur est encore modéré. A l'Ouest, la RFA sera le premier bénéficiaire de l'ouverture de l'Est parce qu'elle est déjà le pays le plus engagé dans l'ensemble de la zone. La seconde conclusion porte sur les délais. L'Est fait l'expérience, prévue dans son principe sinon dans son ampleur, d'une réduction drastique du niveau de vie de la population et l'expérience, imprévue, de la réticence des investisseurs privés de l'Ouest à s'engager à l'Est à bref délai et de l'étalement dans le temps des capitaux publics. Or les risques de ruptures sont importants si, rapidement, des signes de redressement économique ne sont pas perçus. Ceux-ci sont la condition nécessaire pour que certains gouvernements conservent leur crédibilité. Le danger de crise sociale est d'autant plus grand dans la présente période où se forgent des comportements individuels et collectifs nouveaux.
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Fayolle, Jacky, e Françoise Milewski. "L'offre devance la demande". Revue de l'OFCE 55, n.º 4 (1 de novembro de 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Baude, John, Frédéric Busson, Bruno Coquet, Hervé Le e Frédéric Lerais. "Quand les marchés triomphent : une projection de l'économie mondiale à l'horizon 2002". Revue de l'OFCE 55, n.º 4 (1 de novembro de 1995): 95–150. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0095.

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Résumé Les années récentes ont été marquées par le triomphe des marchés et la mondialisation croissante des échanges de marchandises et des flux de capitaux. Mais les marchés sont versatiles : leur mimétisme les conduit à des phases d'engouement excessif suivies de replis brutaux. Les gouvernements sont de moins en moins armés devant une instabilité grandissante. Imposant des politiques économiques vertueuses, le triomphe des marchés ne se fera-t-il pas au détriment de la croissance et de l'emploi ? Après la récession des années 1991-93, la plupart des pays de l'OCDE ont retrouvé en 1994-96 une croissance à un rythme de 2,8 à 3%. Toutefois, le déficit de croissancce n'a généralement pas été récupéré. Une croissance plus vigoureuse nécessiterait une forte coordination internationale des politiques budgétaires, monétaires et salariales : celle-ci étant impossible, la plupart des pays doivent se résigner à une croissance trop faible, mais vertueuse. La plupart des pays se trouvent confrontés à un dilemme : accélérer la croissance pour résorber le supplément de chômage ou réduire leur déficit public. Surveillés par les marchés, ils sont vite contraints de choisir des politiques budgétaires restrictives. Les craintes de résurgence de l'inflation, celles des marchés ou celles des Banques centrales, bloquent rapidement toute flambée de croissance. Selon notre projection, la croissance de l'ensemble des pays de l'OCDE serait de l'ordre de 2,8% de 1994 à 1996 ; elle fléchirait à 2,0% en 1997 et 1,2 en 1998, puis remonterait à 2,1 % en 1999 et 2,6 en 2000-2002. Ces fluctuations correspondent à la dynamique de l'investissement productif. Une fois que le taux d'investissement atteindrait un niveau satisfaisant, le rythme de la croissance demeurerait médiocre, en l'absence d'éléments moteurs : les politiques budgétaires resteraient relativement restrictives, le niveau des taux d'intérêt réels à long terme resterait élevé, la consommation des ménages serait bridée par la faiblesse des hausses de salaires; enfin, les importations des zones hors OCDE (Asie peuplée, PECO, CEI, Amérique latine) augmenteraient fortement, mais ces zones exporteraient aussi beaucoup, concurrenceraient les pays développés et n'accumuleraient guère de déficits extérieurs massifs. La croissance des Etats-Unis (2,2 % l'an en moyenne de 1994 à 2002) serait proche de sa croissance potentielle ; le Japon rentrerait dans le rang (2,4 % de croissance annuelle). En Europe, les pays du Sud connaîtraient une croissance plus vigoureuse et plus inflationniste (3,4 % l'an) ; l'Allemagne bénéficierait de l'essor de sa partie orientale (2,9 % de croissance ; 2,3% pour l'Ouest) ; la France, le Royaume-Uni et l'Italie connaîtraient des croissances modérées (2, 1 %). Le taux de chômage européen resterait important, même si sa hausse serait enrayée. Les taux d'inflation restent compris entre 2 et 3% pour la plupart des grands pays de l'OCDE. Les risques d'une forte résurgence de l'inflation dans les grands pays sont très limités, car la croissance est relativement modérée; les pays qui se rapprocheraient du plein-emploi (Etats-Unis, Allemagne) ont des autorités monétaires peu disposées à laisser l'inflation augmenter. L'UEM se ferait en 1999, mais ne regrouperait qu'un noyau dur de pays européens. La plupart des PECO, après avoir connu une chute de production dramatique et touché le fond en 1992 ou 1993, sont en train de remonter la pente à un rythme relativement rapide, et leur taux de croissance devrait atteindre 5 % dans les années à venir. La remontée n'est toutefois pas encore assurée pour la Russie. Au cours des prochaines années, l'essor du commerce international profiterait aux pays du Sud, permettant un rééquilibrage de la croissance à l'échelle mondiale. Mais celle-ci serait encore inégalement répartie entre les différentes régions : l'Asie du sud- est se développerait vivement, tandis que l'Afrique ne parviendrait pas à s'extraire de ses difficultés.
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Fayolle, Jacky, e Françoise Milewski. "L'Europe crée et exporte sa monnaie". Revue de l'OFCE 59, n.º 4 (1 de novembro de 1996): 5–100. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.59n1.0005.

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Résumé Au tournant des années 1995-1996, le repli conjoncturel s'est diffusé, via les interdépendances commerciales, à l'ensemble des pays européens. Les révisions à la baisse de la croissance prévue affectent notamment les pays du Nord et du Sud européens qui avaient impulsé la reprise continentale de 1994 en profitant des dépréciations de leurs monnaies. Ce repli européen a-t-il atteint, au cours de 1996, son point bas ? Des signes de redémarrage, encore ténus, apparaissent dans certains pays, surtout en Allemagne et dans les pays adjacents. Après un mauvais début d'année 1996, les signaux de reprise se multiplient en Allemagne depuis le printemps. La consommation a bénéficié des exonérations fiscales et les commandes à l'exportation se sont redressées. Mais le retournement positif de certains postes de demande n'a pas encore pleinement convaincu les producteurs de sa durabilité. L'intensité de la reprise restera limitée par les contraintes durables affectant l'économie allemande, même si elle est soutenue par une attitude accommodante des autorités monétaires. La croissance allemande retrouverait une performance moyenne en 1997 (2,2 % après 1,3% en 1996). La reprise se diffusera en Europe dans les mois à venir si, dans les pays auparavant contraints par la restriction monétaire, le relâchement est assez incitatif pour libérer un comportement de stockage plus offensif et contrer l'impact des ajustements budgétaires en cours. La dépression européenne a laissé libre, pour s'investir à l'extérieur du continent, un excédent d'épargne nourri par le désendettement des agents privés. De pair avec une politique japonaise active de placement à l'étranger, cet apport a amorti les tensions que pouvait engendrer la croissance rapide d'autres régions du monde. La reprise qui se dessine en Europe ne serait pas d'une intensité telle qu'elle modifie radicalement cette situation. Elle reste compatible avec une détente progressive des taux d'intérêt à long terme, même si celle-ci est freinée, courant 1997, par la vigilance des marchés face aux risques inflationnistes américains. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la croissance est de nouveau au rendez-vous, après le ralentissement de 1995. Dans les deux cas, la demande intérieure y contribue fortement. Les limites à la croissance paraissent cependant plus rapprochées dans le cas américain que dans le cas britannique. La croissance de l'économie américaine, encore élevée en moyenne annuelle (2,6 % en 1997 après 2,4 % en 1996), reviendrait à hauteur de 2% l'an sur la seconde partie de 1997. Le Royaume-Uni devrait réaliser en 1997 l'une des meilleures performances européennes de croissance (2,7 % après 1,8 % en 1996). Au Japon, les hésitations de la consommation des ménages et le reflux de la demande publique font douter de la solidité de la reprise. Elevée en 1996 (3 %), la croissance resterait médiocre en 1997 (+ 1,6 %), même si son rythme tendanciel est plutôt de l'ordre de 2% l'an. Les corrections intervenues dans nombre de pays émergents consolident les perspectives de croissance dans ces pays, qui se traduiront cependant par des rythmes plus soutenables de progression de leurs importations. Au total, le commerce mondial, qui aura considérablement ralenti de la mi- 1995 à la mi- 1996, retrouverait un rythme honorable à partir du second semestre 1996, approchant les 7 % l'an. La progression modérée du dollar attendue sur cette même période favorisera aussi une meilleure répartition de la croissance mondiale. En France, les informations conjoncturelles restent contradictoires. Les carnets de commandes dans l'industrie sont toujours très dégradés, notamment dans les biens intermédiaires, mais un redressement s'est opéré à partir de l'été. Les stocks sont encore jugés excessifs, mais davantage au stade de la production qu'à celui de la distribution. Les perspectives personnelles de production, habituellement en avance sur le cycle, sont désormais plutôt orientées à la hausse. Toutefois, l'attentisme des entreprises traduit une défiance vis-à-vis de la reprise, en contrepartie de l'optimisme excessif formulé à la charnière de 1994 et de 1995. La conséquence de ces désillusions demeure un comportement de dépense restrictif : réduction des effectifs dans l'industrie, faibles hausses des salaires individuels, révision en baisse des investissements. Les enchaînements prévisionnels reposent d'abord sur l'arrêt du déstockage, qui a été important au premier semestre pour les produits manufacturés. Mais le prolongement de cette reprise technique en une phase ascendante du cycle, dépendra crucialement de la demande finale hors stocks. La consommation des ménages aura connu une forte croissance en 1996, sans rapport avec la progression du revenu. Elle croîtrait moins vite que ce dernier en 1997, et le taux d'épargne augmenterait par rapport à son bas niveau de 1996. La reprise de l'investissement en 1994 s'est rapidement interrompue. Depuis lors, l'effort de renouvellement des matériels issus de la vague d'accumulation initiée il y a dix ans, a été stoppé. Mais les besoins de remplacement subsistent et leur satisfaction devrait fonder la reprise des achats ; elle serait favorisée, dans un premier temps, par les dispositions relatives à l'amortissement des biens nouvellement acquis et par la poursuite de la détente monétaire. L'investissement total, quant à lui, pâtirait du recul des dépenses des administrations. La demande intérieure finale (hors stocks) freinerait légèrement, passant de 1,8% en 1996à 1,5 % en 1997. Grâce à une contribution modérée du commerce extérieur et à une forte impulsion des stocks, la croissance du Pib serait de 2,1 % l'an prochain, après 1,2 % cette année, si la rigueur budgétaire ne s'intensifie pas outre mesure. L'inflation ralentira à nouveau et l'excédent extérieur progressera encore. Mais le chômage poursuivra sa hausse.
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Rajamarison, Docteur Lazanoe. "Essai de Détermination d’une Fonction d’Epargne Nationale pour Madagascar, Approche Econométrique". International Journal of Progressive Sciences and Technologies 39, n.º 1 (30 de junho de 2023): 386. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v39.1.5434.

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Dans le contexte actuel ou l’economie du marche domine presque la majorit´e de l’activite de production, le passage de chaque pays par le syst`eme lib´eral est incontournable. Ainsi, la mise en place d’un marche financier devient une pr´eoccupation de nombreuse ´economie dont Madagascar figure parmi les pays qui ; (depuis l’ann´ee 2009), devrait ´eriger ce systeme.Parler de marche financier suscite l’idee d’un lieu de rencontre entre Offre d’epargne et de Demande de capitaux, longtemps precise par les theoriciens ´economiques d’un endroit ou le liberalisme economique et financier retrouve son ultime apogee. Il doit y avoir, par voie de consequence, une certaine potentialite au niveau des acteurs du marche, mais ce qui nous pr´eoccupe en ce qui concerne ce concept, c’est la capacite que repr´esente l’Offre › d’epargne sur le marche. Pour ce qui est de la Demande cela est d´eja effectue il y a des annees par des experts et faisait l’objet d’une ´etude sp´ecifique sur le projet ayant les mˆemes objectifs que la philosophie d’une ´edification d’un march´e financier. Certes, le march´e peut ˆetre mis en place, mais est-ce qu’il peut g´erer, voire drainer, la ca- pacit´e d’´epargne du pays ? C’est cette question qui - dans le pass´e - est d´ej`a trait´ee par une autre ´etude, induit un nouveau probl´ematique relatif au potentiel d´eterminants de l’´epargne nationale; objet mˆeme de l’existence du-dit march´e. D’apr`es la th´eorie orthodoxe, l’´epargne est le solde entre le revenu et la consommation glo- bale, et n’est expliqu´ee, par ailleurs, que par le niveau de l’investissement ; or on sait que dans la r´ealit´e, le comportement d’un agent ´economique dans l’utilisation de son revenu est dict´e par plusieurs param`etres. Il est alors n´ecessaire de pr´eciser que l’approche th´eorique relative a` l’´epargne est insuffisant si on ne se r´ef`ere qu’au structure ´economique des pays en voie de d´eveloppement dont Madagascar fait partie. Il faut dire que la relation I=S, fr´equemment uti- lis´e par les ´economistes th´eoriciens occidentaux, demeure trop simpliste et doit ˆetre compl´et´ee par d’autres facteurs, ´etant donn´e que pour financer ces investissements, les pays en voie de d´eveloppements font imp´erativement recours a` d’autres types de financements. Ainsi d´emontr´e, Il nous appartient, dans cet article, de chercher les diff´erentes variables qui d´eterminent le niveau de l’´epargne nationale malagasy, et de concevoir en cons´equence, une fonction d’´epargne nationale conform´ement a` l’exigence de notre ´economie. Une corr´elation doit ˆetre, a` cet effet, ´etablie entre la part de l’´epargne nationale par rapport au PIB, et les diff´erentes variables exog`enes y aff´erentes. En ce qui concerne les exp´eriences d’autres pays pour ce qui est de la formation d’une fonction d’´epargne, quelques auteurs comme Kavatri et Diaw ont pour leur part essay´e de mener des ´etudes sur les ´economies du S´en´egal et du Rwanda, et ont r´eussi a` d´egager une fonction d’´epargne nationale pour ces pays respectifs. Bien que ces pays, aient a` peu pr`es la mˆeme structure ´economique que Madagascar quinze ans auparavant, on pense que les variables obtenue dans ces pays pourront nous aider a` indiquer une piste pour celui de Madagascar. En proc´edant a` des techniques ´econom´etriques et a` l’estimation de la fonction d’´epargne malagasy, on a observ´e qu’elle est influenc´ee par le FBCF, le taux de change effectif r´eel, le service de la dette, le PNB par habitant et enfin le taux d’int´erˆet r´eel. Ces variables influences a` long terme le niveau de l’´epargne nationale a` Madagascar.Dans le court terme, par contre, l’´epargne nationale malagasy est expliqu´ee par le FBCF priv´e et public, les recettes fiscales, le taux d’inflation, le service de la dette et enfin le taux de crois- sance ´economique. Une autre relation nous a permis ´egalement de d´egager que la propension marginale a` ´epargner s’´el`eve a` un taux de 43% a` Madagascar. Enfin, par rapport a` ces r´esultats, nous avons ´emis dans cet article un certain nombre de recommandations afin de bien mener une politique de croissance sans pour autant se perdre dans le processus de l’´evolution de notre capacit´e d’´epargne nationale.
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Pérez-Houis, Corten. "Cadre législatif et production de briques rouges à Khartoum (Soudan) : entre protection de l’environnement et stratégies d’aménagement des espaces urbains centraux". Knowing Nature 4 (2022): 197–240. http://dx.doi.org/10.4000/11taq.

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Dans un contexte de croissance démographique de la capitale soudanaise et d’explosion du secteur de la construction au début des années 2000, le nombre de briqueteries artisanales a rapidement augmenté dans l’agglomération de Khartoum, en passant de 1 750 ateliers en 1995 à 3 450 en 2005, dont 2 000 à Khartoum. Malgré la production massive de ce matériau et son utilisation répandue dans toute la capitale, divers acteurs se sont retrouvés sur la critique des conséquences environnementales de cette activité économique (pollution de l’air et du sol, déforestation causée par l’usage de bois comme combustible, utilisation de terres fertiles sur les berges du Nil…).Du Haut Conseil pour l’environnement à UN Habitat, en passant par des instituts de recherche de l’Université de Khartoum et par le gouvernement de l’État de Khartoum, un consensus apparaît autour de la nécessité d’une fermeture des briqueteries. Ce consensus repose sur des analyses techniques et sanitaires démontrant la nocivité de cette activité sur son environnement, mais aussi sur des textes législatifs.L’article revient d’abord sur les conditions de la production de ces briques rouges (localisation des ateliers, différentes étapes de l’extraction de la ressource naturelle à la commercialisation du matériau…), ainsi que sur les différentes formes de pollution qui y sont associées par de nombreux acteurs universitaires et institutionnels. Ces dommages environnementaux comprennent à la fois l’émission de CO2, la dégradation de terres fertiles sur les berges du Nil et la réduction de la couverture forestière liée à l’utilisation du bois comme combustible. Toutefois, il s’agit dans cet article de proposer une lecture critique de ces analyses scientifiques et de les remettre en perspective par rapport à d’autres sources.Je m’appuie pour cela sur deux enquêtes de terrain, effectuées entre février et avril 2020 et en avril 2021, mais aussi sur l’analyse détaillée de deux types de documents législatifs : la « Loi de protection et d’amélioration de l’environnement dans l’État de Khartoum » (2008) et onze décrets promulgués par l’État de Khartoum à propos de la fermeture des briqueteries (2010-2018). La première est disponible en ligne (http://www.envkh.gov.sd/pdf/law.pdf), tandis que les décrets ont été recueillis directement au siège de l’État de Khartoum, sans avoir pu les photocopier ni les photographier.Ces deux textes montrent avant tout que la question des briqueteries est considérée comme un enjeu environnemental et sanitaire. Si la loi de 2008 ne fait que préciser les taxes auxquelles sont soumis les propriétaires, les différents décrets appellent à la fermeture complète de ces ateliers et à leur relocalisation en dehors des espaces urbains. Ils justifient cela par la nécessité de préserver le milieu naturel de ces « nuisances et phénomènes négatifs » (التشوهات والمظاهر السلبية) et de protéger la population face aux « dommages sanitaires causés par l’industrie de la brique » (الأضرار الصحية الناجمة من صناعة الطوب). Ce cadre législatif est ensuite confronté avec d’autres types de sources (articles de presse, mémoires universitaires, rapports divers), ce qui permet de montrer la construction d’une parole institutionnelle consensuelle.De nombreux mémoires universitaires cherchent à démontrer les conséquences négatives de la production de briques rouges sur l’environnement, tandis que plusieurs rapports d’institutions internationales telles qu’UN Habitat et l’Agence britannique pour l’aide au développement s’alignent également sur cette critique des briqueteries. Une même vision circule ainsi entre les multiples acteurs impliqués, une parole institutionnelle unique émerge de ces différentes sources.Pourtant, il s’agit de remettre en perspective l’émergence de ces critiques, qui s’appuient, certes, sur un savoir environnemental technique, mais aussi sur une certaine conception des espaces urbains. Cet accent mis sur la nécessaire protection de l’environnement est en effet au cœur d’objectifs de durabilité définis par des institutions internationales et réappropriés par les acteurs soudanais. La production artisanale de briques rouges, perçue comme étant archaïque et polluante, ne correspond pas à l’idéal d’une ville moderne et respectueuse de l’environnement.Cet argument environnemental apparaît toutefois comme étant un trompe-l’œil. Il semble mobilisé pour justifier des politiques d’aménagement, telles que la construction de la corniche du Nil ou du pont Manshiya. Les campagnes d’évacuation des briqueteries menées dans les années 2010, suite à la publication des différents décrets, sont à replacer dans le contexte plus large des restructurations urbaines en cours au même moment à Khartoum. Elles répondent à des convoitises foncières croissantes pour les berges du Nil, où se situent les briqueteries. La fermeture des briqueteries entre ainsi dans une stratégie de mise en avant d’espaces verts préservés, d’embellissement de la ville et d’attraction des capitaux étrangers. L’afflux de ces investissements conduit à une concentration de services, d’activités à haute valeur ajoutée et de fonctions récréatives au cœur de l’agglomération du Grand Khartoum.L’ensemble de l’article, en partant de l’étude de cas des briqueteries à Khartoum, s’appuie donc sur une méthodologie de croisement des sources : textes législatifs, mémoires universitaires, rapports institutionnels, entretiens et observations de terrain. Cette confrontation apparaît nécessaire pour interroger une critique consensuelle, qui se fonde principalement sur des arguments environnementaux et sanitaires. Elle permet de rappeler l’importance socio-économique de cette activité productive sur laquelle reposent des milliers de personnes, mais aussi de montrer que des enjeux d’aménagement sont au cœur des politiques de fermeture des briqueteries. Leur localisation sur les berges du Nil en fait une cible pour les investisseurs qui souhaiteraient profiter du potentiel touristique et résidentiel de cet espace, comme c’est déjà le cas sur les rives des quartiers de Burri et Manshiya.
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"La mondialisation : triomphe et périls". Revue de l'OFCE 65, n.º 2 (1 de junho de 1998): 125–95. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.65n1.0125.

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Résumé Au tournant de l'an 2000, la mondialisation triomphe. C'est la capacité s'intégrer dans l'économie mondiale qui différencie la réussite des économies. En même temps, la mondialisation a ses périls : pression sur les salaires et les emplois, instabilité des mouvements de capitaux, des Bourses et des taux de change, fracture des solidarités nationales. Notre projection de l'évolution de l'économie mondiale à l'horizon 2005, réalisée à l'aide du modèle multinational MIMOSA, est relativement optimiste. La crise asiatique déclenchée l'été dernier ne serait que transitoire ; au delà de 2000 les Dragons et les pays Asie retrouveraient un rythme de croissance dynamique (6%). L'Amérique latine, l'Afrique et les pays de ancien bloc socialiste connaîtraient des croissances de ordre de 4,5%. Les prix du pétrole croîtraient de façon modérée. Dans les grands pays industriels, l'inflation et les soldes budgétaires resteraient maîtrisés. À l'échelle mondiale, les taux d'intérêt réels resteraient relativement bas. Aux États-Unis, la croissance, qui ne serait plus soutenue comme dans la période récente par une consommation des ménages et un investissement des entreprises exceptionnellement dynamiques, ralentirait (2,2% en moyenne de 2000 à 2005), le taux de chômage serait proche du taux équilibre (5,7% en 2005). Victime d'une crise durable de rentabilité, le Japon connaîtrait une croissance faible (1,9%) et tirée par l'extérieur ; il continuerait à accumuler des excédents courants. En Europe, l'UEM serait un succès : la croissance de 2,5% en moyenne, serait suffisamment vigoureuse pour que le Pacte de stabilité n'ait pas à jouer ; les finances publiques s'amélioreraient grâce la croissance, à la baisse des taux intérêt et à des politiques budgétaires modérément restrictives : le taux de chômage diminuerait lentement mais sensiblement (de 10,4% en 1997 à 8,4% en 2005). Malgré une conjoncture spécifique et une inflation moins basse, le Royaume-Uni devrait rejoindre les pays participant euro en 2002. L'article présente d'abord les hypothèses de taux d'intérêt et de taux de change de la projection. Sont ensuite développées les perspectives du commerce international, puis les évolutions des grands pays industriels, l'accent étant mis sur la situation des finances publiques et des marchés du travail, enfin celles des zones en développement.
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Haid, Zahia, e Amine Moukhfi. "Ajustement du cadre réglementaire en matière de politique de promotion et d'attraction des investissements directs étrangers en Algérie". Finance and Business Economies Review 1, n.º 3 (30 de setembro de 2017). http://dx.doi.org/10.58205/fber.v6i4.235.

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L'investissement direct étranger (IDE) est au centre de la problématique de développement. Il occupe désormais une place de choix dans la plupart des pays du monde du fait de la convergence de deux préoccupations: celle des entreprises cherchant à s'internationaliser et celle des gouvernements qui cherchent à attirer de plus en plus de capitaux. Notre problématique est consacrée à connaitre quel politique de promotion des IDE l’Algérie a semblé guerre les investisseurs et proposer une contribution à l'identification des atouts d’Algérie dans la concurrence internationale pour attirer des IDE L’objet de cette recherche est de mettre en lumière des critères objectifs d'évaluation de l'attractivité de l’Algérie dans un contexte ou elle n’arrive pas à profiter des avantages offerts ni par sa proximité géographique avec l’Europe ni par ses réserves énergétiques pour attirer davantage de capitaux étrangers, A part le secteur des hydrocarbures et celui des télécommunications,
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Issoufou Dogo, Abdoul Rachid. "Impact de l'intégration financière régionale sur le commerce intra régional des produits manufacturés dans la zone CEDEAO". African Development Review, 27 de março de 2024. http://dx.doi.org/10.1111/1467-8268.12746.

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RésuméCet article évalue l'impact de l'intégration financière régionale sur le commerce intra régional des produits manufacturés dans les pays de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en utilisant un modèle de gravité augmenté sur la période 2005–2019. En utilisant une mesure de régionalisation financière basée sur l'intégration des marchés de crédits et la différence des taux d'intérêts, les résultats empiriques indiquent que l'intégration financière régionale a un impact positif et significatif sur le commerce intra régional des produits manufacturés aussi bien dans les pays exportateurs que dans les pays importateurs dans la zone CEDEAO. Les résultats des différents tests de robustesse effectués corroborent cette conclusion et confirment la consistance de nos résultats. L'étude suggère aux décideurs politiques d'encourager les reformes politiques visant à renforcer davantage le processus de régionalisation financière afin de faciliter l'accès aux capitaux et de réduire les contraintes des financements pour booster les investissements et le commerce dans le secteur manufacturier au niveau régional.
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Radilofe, Randianina. "Perspectives africaines des droits de l’homme en droit international des investissements". African Human Rights Yearbook / Annuaire Africain des Droits de l’Homme 4 (3 de março de 2022). http://dx.doi.org/10.29053/2523-1367/2020/v4a13.

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RÉSUMÉ: Pendant longtemps, le droit international des investissements ne s’est intéressé qu’à la promotion et à la protection des investissements étrangers sur le territoire d’un État. Or, la globalisation de l’économie a pu conduire à des dérives, et notamment des violations graves des droits de l’homme et du droit de l’environnement notamment la pollution massive des eaux, déplacements de population, travail des enfants et esclavage moderne. Si le droit international des investissements contribue à la croissance économique en attirant les capitaux étrangers, il ne doit pas couvrir les violations graves des droits fondamentaux des populations vulnérables. Cette contribution analyse les perspectives africaines de protection des droits de l’homme à la lumière du droit international des investissements. En effet, l’étude des traités d’investissements récemment conclus par les États permettra de démontrer qu’il existe une évolution dans la prise en compte de ces considérations. Outre les aspects substantiels, les aspects procéduraux ont également permis une meilleure appréhension des problèmes relatifs aux droits de l’homme et droit de l’environnement par le juge de l’investissement qu’est l’arbitre. Enfin, l’État d’origine de l’investisseur s’est progressivement saisi de la question en règlementant les activités de ses opérateurs économiques à l’étranger. La mise en œuvre de leur responsabilité fait encore aujourd’hui face à des difficultés. Malgré les difficultés de l’entreprise, ce travail de recherche met ainsi en perspective l’évolution des droits de l’homme dans la pratique africaine du droit international des investissements: la pratique des États au niveau régional et continental, la pratique des organisations non-gouvernementales, la pratique des juridictions régionales africaines qui peuvent avoir une influence indirecte sur la pratique des juridictions arbitrales impliquant les États africains. TITLE AND ABSTRACT IN ENGLISH: African perspectives on human rights in international investment law Abstract: For years, international investment law was merely interested in the promotion and protection of foreign investment in a state’s territory. However, globalisation of the economy have caused abuses, particularly serious violations of human rights and environmental law: massive water pollution, displacement of population, child labour, modern slavery, etc. Although international investment law contributes to economic growth by attracting foreign capital, it should not be an excuse for serious violation of the rights of vulnerable populations. This article therefore analyses African perspectives on human rights under international investment law. Indeed, the study of recently concluded investment treaties will show that there is an evolution in the way these considerations are addressed. In addition to the treaties, procedural aspects have led to a better understanding of the human rights and environmental law issues by the arbitrator. Finally, the investor’s home state has gradually taken up the issue by regulating the activities of its economic operators abroad. The implementation of their responsibility still faces difficulties nowadays. Despite the difficulties, this research puts into perspective the evolution of human rights in the African practice of international investment law: the practice of states at the regional and continental level, the practice of NGOs and associations, the practice of African regional courts which may have an indirect influence on the practice of arbitration courts involving African states.
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Marques, Rosa Maria, e Paulo Nakatani. "CRISE, CAPITAL FICTÍCIO E AFLUXO DE CAPITAIS ESTRANGEIROS NO BRASIL". Caderno CRH 26, n.º 67 (18 de outubro de 2013). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v26i67.19490.

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Este estudo tem como objetivo analisar o impacto sobre a economia brasileira do movimento de entrada de capitais ocorrido nos últimos anos, à luz do crescimento descomunal do capital fictício e do desenvolvimento da crise econômica mundial. Além de chamar atenção para o volume de recursos envolvidos e seu impacto sobre o nível das reservas e a taxa de câmbio, salienta a importância daqueles registrados na conta capital e financeira do balanço de pagamentos como investimento em carteira e derivativos, o que configura um grau elevado de exposição da economia aos movimentos bruscos do capital internacional, principalmente na hipótese de um recrudescimento da crise. O artigo traz, ainda, elementos sobre a origem e o destino dos investimentos diretos realizados no país com capital estrangeiro, bem como sua importância nos processos de privatização, fusão e aquisição. PALAVRAS-CHAVE: Crise. Capital fictício. Capital estrangeiro. Desnacionalização. Brasil. CRISIS, FICTITIOUS CAPITAL AND THE FLOW OF FOREIGN CAPITAL INTO BRAZIL Rosa Maria Marques Paulo Nakatani This study aims to analyze the impact of recent years capital inflows in the Brazilian economy in the light of the uncommon growth of international fictitious capital and the world economic crisis developpement. Besides highlighting the amount of money involved and its impact on the level of reserves and the exchange rate, it stresses the importance of those figures that fall within the capital and financial accounts in the balance of payments as portfolio investment and derivatives, which sets a high exposure degree of the economy to sudden movements of international capital, especially in the event of a worsening in the crisis. The paper also provides elements about the origins and destination of foreign direct investments made in the country, as well as its importance in privatization, mergers and acquisitions processes. KEY WORDS: Crisis. Fictitious capital. Foreign capital. De-nationalization. Brazil. CRISE, CAPITAL FICTIF ET AFFLUENCE DE CAPITAUX ÉTRANGERS AU BRÉSIL Rosa Maria Marques Paulo Nakatani L’objectif de cette étude est d’analyser, à la lumière de l’énorme croissance du capital fictif et du développement de la crise économique mondiale, l’impact qu’a eu sur l’économie brésilienne l’entrée de capitaux au cours des dernières années. Non seulement cette analyse attire l’attention sur le volume des ressources engagées et de leur impact sur le niveau des réserves et des taux de change, mais elle souligne aussi l’importance des ressources comptabilisées dans le compte capital et finance de la balance des paiements en tant qu’investissements de portefeuille et dérivés. Ceci configure un degré d’exposition élevé de l’économie aux mouvements brusques du capital international surtout en cas d’aggravation de la crise. L’article parle également d’éléments concernant l’origine et la destination des investissements directs effectués dans le pays avec des capitaux étrangers ainsi que de leur importance dans les processus de privatisation, de fusion et d’acquisition. MOTS-CLÉS: Crise. Capital fictif. Capitaux étrangers. Dénationalisation. Brésil. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Crozet, Yves. "Presentation". Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 40 | 2001 (30 de novembro de 2001). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11993.

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Le développement de la circulation routière est, en Europe, une caractéristique majeure du secteur des transports depuis la fin de la seconde guerre mondiale. L’accroissement du niveau de vie moyen et du taux d’équipement des ménages a permis au plus grand nombre d’accéder au déplacement en voiture particulière. Comme, dans le même temps, le trafic routier de marchandises a connu une progression tout aussi vive, nous avons assisté à une course de vitesse entre la croissance des trafics routiers et les progrès quantitatifs et qualitatifs de la voirie. Ce mouvement a pris des formes diverses. Certains pays, qui connaissaient un retard sensible en matière de réseau routier, notamment au sud de l’Europe, ont opté pour la mise en place de péages dont l’intérêt principal était de réduire le poids pour les finances publiques des investissements routiers. D’autres pays ont développé, plus ou moins selon les cas, leur réseau routier par le seul recours aux dépenses publiques. Au-delà de ces différences nationales, chacun se trouve confronté aux mêmes interrogations : faut-il encore développer le réseau routier ? Et, quelle que soit la réponse, comment sensibiliser l’usager de la voirie aux coûts qu’il engendre pour la collectivité ? La question de la tarification de l’usage des infrastructures routières se trouve ainsi clairement posée.
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Zentelin, Jean-Louis. "The single transport passe in and around Paris: a sustainable solution?" Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 64 | 2013 (30 de novembro de 2013). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12131.

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Île-de-France constitutes a single perimeter of urban transport and the question of the bond between financing and tariffing is there all the more crucial, which makes tariffing a major stake, as well tariff as zonal. The article concentrates on the relevance to apply to commercial tariffing (the Navigo Step) a single tariff. During one time of delay in investments and budgetary scarcity, the Step with single tariff benefits only to 14% from the subscribers TC (Paris-Large crown), it causes a shortfall equivalent to the fifth of the receipts of ticketing, of about size of the investments in extensions of networks, its implementation being conditioned by the acquisition of new receipts. However, the current situation comprises already strong decreasing scales with the number of zones, and called upon territorial solidarity is prone to guarantee: the most modest households are located mainly east of the metropolis, in the rural sectors and in the urbanized sectors close to the heart of urban area, it is in the central zones that one finds the strongest percentages of households below the poverty line, the majority of the inhabitants of perish-urban wish to live into perish-urban, all the subscribers whose displacements are limited to two zones strongly see their tariffs increasing. The social solidarity is already exemplary. The Navigo Step and the Transilien logo contribute already to the regional identity. One cannot exclude an incentive with the urban sprawl. Especially the protagonists of the public transport from the Île -de-France work on alternatives (units of transport, not of proximity, reductions for displacements of off-peak hours, flow ceiling for the tickets…) license by progress of telematics, which could contribute to the marginalisation of a measurement neither effective, neither interdependent, nor social. L'Île-de-France constitue un périmètre unique de transport urbain et la question du lien entre financement et tarification y est d'autant plus cruciale, ce qui fait de la tarification un enjeu majeur, tant tarifaire que zonal. L'article se concentre sur la pertinence d'appliquer à la tarification commerciale (le Passe Navigo) un tarif unique. Dans une période de retard en investissements et de rareté budgétaire, le Passe à tarif unique ne profite qu'à 14 % des abonnés TC (Paris-Grande couronne), il provoque un manque à gagner équivalent au cinquième des recettes de billetterie, de l'ordre de grandeur des investissements en extensions de réseaux, sa mise en œuvre étant conditionnée par l'acquisition de nouvelles recettes. Or, la situation actuelle comporte déjà de fortes dégressivités avec le nombre de zones, et la solidarité territoriale invoquée est sujette à caution : les ménages les plus modestes se situent majoritairement à l’est de la métropole, dans les secteurs ruraux et dans les secteurs urbanisés proches du cœur d’agglomération ; c'est dans les zones centrales qu'on trouve les plus forts pourcentages de ménages en-dessous du seuil de pauvreté, la majorité des habitants du péri-urbain souhaitent habiter en péri-urbain ; tous les abonnés dont les déplacements se limitent à deux zones voient leurs tarifs fortement augmenter. La solidarité sociale est déjà exemplaire. Le Passe Navigo et le logo Transilien contribuent déjà à l'identité régionale. On ne peut pas exclure une incitation à l'étalement urbain. Surtout les protagonistes du transport public francilien travaillent sur des alternatives (unités de transport, passes de proximité, réductions pour les déplacements d'heures creuses, débit plafond pour les tickets voire tarification proportionnelle aux revenus...) permis par les progrès de la télématique, qui pourraient contribuer à marginaliser dans l'avenir une mesure ni efficace, ni solidaire, ni sociale.
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Sylla, El Hadji Malick, Bruno Barbier, Sidy Mohamed Seck, Patrick Van Damme, Souleymane Niang e Cheikh Ahmed Tidiane Faye. "Is small beautiful ? L’irrigation dans le delta du fleuve Sénégal, une question de taille". BASE, 2023, 96–108. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.20362.

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Description du sujet. Le débat sur la relation entre la taille des exploitations agricoles et les résultats de production est ancien, mais il n’est pas encore tranché. Au Sénégal, ce débat est alimenté par le fait que les gouvernements récents tendent à favoriser des exploitations irriguées de grande taille, alors que les premiers périmètres distribués étaient de très petites parcelles. Objectifs. Cet article contribue à identifier, dans une zone où il y a des grandes et des petites exploitations, le type d’exploitation qui produit le plus et qui a les meilleurs rendements. Méthode. Une enquête a été réalisée auprès de 326 ménages de riziculteurs dans les communes de Diama et de Ross Béthio, sises dans le delta du fleuve Sénégal. Résultats. Les petites exploitations obtiennent de meilleurs rendements mais leurs revenus globaux sont trop faibles. Les plus grandes exploitations rizicoles réalisent des rendements moins importants mais permettent à leurs exploitants d’obtenir des revenus suffisants pour vivre et faire fonctionner l’exploitation. Selon nos enquêtes, les couts de production sont les principaux facteurs explicatifs des rendements parmi les riziculteurs enquêtés. Les petits producteurs ont des couts de production relativement élevés pour maximiser leur profit là où les grands exploitants limitent les couts de production pour obtenir des rendements qui restent acceptables pour un revenu d’exploitation décent. Conclusions. Pour mieux lutter contre la pauvreté et atteindre l’autosuffisance en riz, les politiques agricoles devraient permettre aux petits cultivateurs de capter de nouveaux investissements et encourager les grands producteurs à investir plus dans la riziculture afin d’augmenter leurs rendements et leurs profits.
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"Reprise en France". Revue de l'OFCE 65, n.º 2 (1 de junho de 1998): 83–113. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.65n1.0083.

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Résumé La situation conjoncturelle de l'économie française s'est améliorée au cours du dernier trimestre et la demande intérieure s'est nettement redressée pour constituer le moteur des évolutions prévisibles en 1998 La croissance devrait se poursuivre, sans à-coup important, au cours des deux ans à venir. Depuis la récession de 1993, la France a connu une année de reprise brutalement stoppée en 1995 par les perturbations monétaires, les augmentations impôts et les réductions de dépenses publiques. Concernant à la fois la France et l'ensemble de l'Europe continentale, ces réductions rapides des déficits publics visent assurer la crédibilité de adoption de euro en 1998. Il fallait attendre la fin des efforts d'ajuste ment budgétaire pour que la demande intérieure sorte de atonie. L'objectif de déficit ayant finalement été atteint, l'année 1998 devrait être celle de inversion entre la demande intérieure et la stimulation extérieure. L'impulsion, fournie en 1997 par la demande externe, devrait être suffisante pour modifier durablement la trajectoire de croissance de la demande des ménages. Les fortes créations emplois de la fin de 1997 et la hausse du revenu réel par tête devraient soutenir la consommation puis la reprise des dépenses investissement dans le logement. La désinflation devrait bénéficier de la baisse du prix du pétrole, massive au cours du premier trimestre de 1998, et renforcer la reprise de la croissance de la demande des ménages. En allégeant les coûts de production, la baisse des prix du pétrole contribuerait aussi à limiter la hausse des prix sur l'ensemble de l'année 1998. Celle-ci serait en moyenne inférieure à 1%. Tous les ingrédients nécessaires à l'enclenchement d'une spirale de croissance vertueuse paraissent réunis. Avec un taux d'inflation très faible, un excédent extérieur important et des entreprises dont les ressources financières continuent excéder leurs besoins de financement, la France est dans une situation idéale pour engager dans la voie d'une croissance rapide. La reprise des investissements maintenant inscrite dans les prévisions des entreprises, devrait rapidement confirmer cette évolution. Toutes les composantes de la demande intérieure devraient donc aller dans le sens de la croissance au cours du premier semestre de 1998. L'ampleur de la reprise devrait être telle que la réduction de la demande extérieure serait largement compensée par le dynamisme de la demande interne. En moyenne annuelle, la croissance serait de 3% en 1998 et de 2,7 en 1999. Ceci permet d'envisager la poursuite du fort mouvement de créations emplois engagé depuis la fin de année 1997. Sur l'ensemble de la période 1998-1999, elles pourraient atteindre 600 000 (370 000 en 1998 et 230 000 en 1999).
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Sola, Phosiso, Jolien Schure, Richard Eba’a Atyi, Davison Gumbo e Irene Okeyo. "Politiques et pratiques en matière de bois-énergie dans certains pays d’Afrique subsaharienne – un examen critique". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 340 (15 de maio de 2019). http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.340.a31690.

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L'Afrique subsaharienne reste très dépendante des biocombustibles, qui couvrent 60 % de sa demande énergétique totale. Bien que le bois-énergie soit une source d'énergie importante pour des millions de personnes en Afrique subsaharienne, il est rarement suffisamment reconnu dans les politiques énergétiques. Depuis des décennies, les politiques gouvernementales ont supposé que la croissance économique et l'augmentation des revenus des ménages qui en résulterait entraînerait un passage à des carburants plus "modernes". Cependant, avec des niveaux de pauvreté toujours élevés et le manque d'accès à des sources d'énergie alternatives abordables, cette transition est loin de devenir une réalité. Cet article conceptualise la gouvernance du bois-énergie et analyse les politiques et les mécanismes institutionnels pertinents pour le sous-secteur du bois-énergie dans certains pays : Cameroun, République démocratique du Congo, Kenya et Zambie. Sur la base d'un examen structuré de la littérature, il évalue les politiques et les mécanismes juridiques existants et leur mise en œuvre, dans le contexte des pratiques actuelles le long des chaînes de valeur du bois-énergie dans ces mêmes pays. La principale conclusion est que, bien que le bois-énergie soit de plus en plus reconnu comme une source d'énergie majeure dans la plupart des pays, il est souvent associé à des résultats environnementaux négatifs et à des résultats socio-économiques positifs. Récemment, les gouvernements de plusieurs pays ont élaboré des politiques et des cadres législatifs pour guider, gérer, soutenir et réglementer la production et le commerce du bois-énergie. En dépit des dispositions légales, l'industrie du bois de feu fonctionne en grande partie dans le secteur informel et n'est pas réglementée et/ou réprimée dans certains endroits. La gouvernance des chaînes de valeur du bois-énergie est confrontée à des défis majeurs liés au manque de clarté des arrangements institutionnels et des mécanismes d'application, aux capacités limitées et aux comportements corrompus, ainsi qu'à l'insuffisance des investissements et du financement. Par conséquent, une gouvernance plus intégrée et mieux adaptée est nécessaire pour que les chaînes de valeur durables du bois-énergie deviennent une réalité.
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"Croissance : le secret perdu ?" Revue de l'OFCE 46, n.º 4 (1 de setembro de 1993): 99–173. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.46n1.0099.

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Résumé Depuis 1990, la croissance des pays industrialisés est redevenue insuffisante pour contenir la montée du chômage. La reprise annoncée pour 1992 ne s'est guère produite, sauf aux Etats-Unis. Faut-il la prévoir pour 1993 et 1994 ? La remontée du dollar, induite par la diminution du différentiel des taux d'intérêt américain et allemand, devrait freiner l'activité américaine, mais favoriserait la croissance en Europe ; le Japon mène une politique budgétaire et monétaire stimulante ; les taux d'intérêt baissent en Europe tandis que le Royaume-Uni et l'Italie devraient bénéficier du coup de fouet que leur forte dépréciation donnerait à leur commerce extérieur. L'inflation reste contenue tandis que les prix du pétrole et des matières premières sont stables ou diminuent. En sens inverse, une forte reprise de l'investissement est difficile à envisager en raison d'importantes marges de capacités disponibles. La baisse des taux d'intérêts nominaux laisse des taux réels élevés. La consommation des ménages est peu vigoureuse. De nombreux pays mettent en œuvre des politiques budgétaires restrictives. A moyen terme (1994-2000), la croissance moyenne des pays de l'OCDE serait de 2,4 % ; les Etats-Unis, entravés par leurs problèmes budgétaires et une faible productivité, connaîtraient une croissance de 2,2 % ; le Japon ne sortirait que lentement de ses difficultés actuelles (3,3 % de croissance en moyenne). En Europe, l'Allemagne de l'Ouest retrouverait une croissance proche de sa croissance potentielle (2,4 %) ; la croissance de l'Allemagne réunifiée serait alors de 3 % ; le Royaume- Uni bénéficierait d'une certaine reprise après une récession profonde (2,2 % de croissance) ; la croissance française serait de 2,2 %, tandis que l'Italie, freinée par une politique budgétaire rigoureuse, aurait une croissancède 1,9 ?/dpa croissance díTřeste dé la CE sëraifde 2,1 %. Après une baisse de 0,3 % en 1991 et une hausse de 0,3 % en 1992, le PIB mondial augmenterait de 1,6 % en 1993 puis de 3,3 % de 1994 à 2000, ceci reflétant l'essor des NPI et de l'Asie peuplée (Inde et Chine). La croissance des pays de l'Est serait soutenue, mais leur production serait en 2000 inférieure de près de 15 % à son niveau de 1989. La croissance de l'OCDE reste relativement médiocre. La politique économique hésite entre le souci de soutenir la croissance et celui de rétablir les grands équilibres. Après avoir toléré le creusement des défi- cits budgétaires de 1991 à 1993, de nombreux pays mettent en œuvre des politiques de freinage des dépenses publiques et de hausses d'impôts qui brident la croissance. Les taux d'intérêt nominaux sont bas car la croissance et l'inflation sont modérées, mais les taux d'intérêt réels restent élevés comparés au taux de croissance. La consommation des ménages est bridée par la modération salariale et le chômage. Les entreprises se heurtent à la faible croissance de la demande. Les pays européens qui pâtissent d'un fort chômage hésitent pour la plupart à s'engager dans des politiques de dévaluation et de blocage des salaires qui pourraient rétablir leur compétitivité, mais porteraient un rude coup à la construction européenne. Les mesures qui pourraient relancer l'économie mondiale (forte baisse des taux d'intérêt, apports massifs de capitaux au Sud et à l'Est, impulsion budgétaire concertée) ne font pas l'unanimité, ni parmi les gouvernements, ni parmi les économistes. Le secret de la croissance semble perdu.
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