Teses / dissertações sobre o tema "Holocauste, 1939-1945, à la télévision"

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Maeck, Julie. "Voir et entendre la destruction des Juifs d'Europe: histoire parallèle des représentations documentaires à la télévision allemande et française, 1960-2000". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2007. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210722.

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Resumo:
Voir et entendre la destruction des Juifs d’Europe analyse l’aporie sur laquelle butent les documentaires à la télévision française et allemande, de 1960 à 2000. De Nuit et Brouillard du Français Alain Resnais aux séries de l’Allemand Guido Knopp, en passant par le Mein Kampf de Erwin Leiser, par Les Dossiers de l’écran consacrés à la diffusion d’Holocaust à la télévision française, par Shoah de Claude Lanzmann et d’autres films majeurs, tous s’affrontent à l’impossibilité de représenter, via l’image d’archives et le témoignage, de donner à « voir » et à « entendre » l’extermination de plus de cinq millions de personnes. L’examen minutieux de l’usage du témoignage et de l’image d’archives permet de dégager les stratégies mises en place, au fil du temps, par les réalisateurs pour contourner cette aporie. Les métamorphoses du statut et de la fonction des traces sonores et visuelles au sein du récit documentaire jettent également un éclairage sur la définition fluctuante de l’événement historique, sur les déplacements de regards et de sens portés sur le matériel iconographique et les souvenirs des acteurs de l’époque qui bousculent immanquablement la perception de l’histoire des Juifs sous le nazisme.

Parallèlement à cette analyse interne, proposant un savoir non plus livresque du film, mais, au contraire un savoir qui intègre ses qualités propres, que sont l’audio et le visuel, la focale s’élargit au contexte mémoriel de la réalisation et de la diffusion du film afin d’évaluer le degré de singularité du discours élaboré par son auteur. Le documentaire est-il créateur de débats et d’événements, de sources de représentations et de croyances ?Donne-t-il, au contraire, au débat l’occasion de s’exprimer, limitant alors son rôle à un effet de miroir – fidèle ou non – des mémoires collectives ?Au regard de la connexité des sources (orales, visuelles et scripturales) entre l’historien et le réalisateur de documentaires, se superpose une interrogation relative à la nature du discours énoncé par le film :est-il d’ordre historique ou métahistorique ?Est-il du domaine de la connaissance ou, au contraire, s’inscrit-il dans la perspective d’un discours sur l’histoire utilisant les données historiques pour servir des enjeux du temps présent qui imposent ce dont il faut se souvenir ?

Cette approche, replaçant les représentations documentaires dans leur propre contexte mémoriel et historiographique s’enrichit d’une perspective comparatiste entre les représentations documentaires allemandes et françaises qui a l’avantage de sortir des débats et enjeux nationaux relatifs au film documentaire.

Voir et entendre la destruction des Juifs d’Europe présente ainsi une histoire culturelle et critique de la mémoire télévisuelle de l’événement juif de la Seconde guerre mondiale


Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire
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Guertin, Émilie. "Images, art et Holocauste : réception et statut des images clandestines réalisées en milieux concentrationnaires 1945-2003". Thesis, Université Laval, 2006. http://www.theses.ulaval.ca/2006/24022/24022.pdf.

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Iancu, Michaël. "Vichy et les Juifs : l'exemple de l'Hérault /". Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, 2007. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41244805p.

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Racine, Asselin Marie-Dominique. "Écrire et réécrire l'histoire: analyse historiographique concernant les relations entre les Juifs et les Polonais sous l'Occupation allemande (1939-1945)". Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2014. http://hdl.handle.net/10393/31575.

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Resumo:
De 1939 à 1945, la Pologne fut le cimetière des Juifs exterminés par l’Allemagne nazie. Sur les six millions de Juifs tués durant l’Occupation allemande, la moitié étaient Polonais. Dans le dessein nazi, ce génocide avait pour but d’anéantir le peuple d’Israël, mais aussi de l’évincer de l’histoire contemporaine par la destruction massive de ses biens, puis par l’élimination des preuves. Heureusement, plusieurs Juifs réussirent à conserver les traces de cette époque en tenant des journaux qui ont, pour la plupart, miraculeusement survécu au National-socialisme. Grâce à ces journaux, nous pouvons aujourd’hui comprendre l’ampleur des persécutions juives qui menèrent à leur extermination. Ces écrits mettent aussi en lumière tout un pan de l’histoire que nous ignorions ; à savoir les relations et les perceptions que les Juifs avaient des autres témoins, dans le cadre de cette recherche, des Polonais catholiques. Pendant les six années que dura l’occupation allemande en Pologne, les Juifs durent transiger avec ces gens qui, d’une façon ou d’une autre, regardaient le massacre se préparer. Lorsque nous lisons les œuvres historiques sur l’Holocauste en Pologne, nous nous heurtons à des analyses différentes et à plusieurs perceptions des événements. En effet, les historiens juifs et les historiens polonais ne s’entendent pas tous sur la nature des relations entre les Juifs et les Polonais ni sur les conséquences de ces dernières. Alors que certains soulignent la participation des Polonais catholiques dans l’aide offerte aux Juifs (de façon individuelle ou dans des groupes officiels tels Zegota), d’autres historiens voient plutôt les Polonais comme des collaborateurs du régime nazi (des maîtres chanteurs ou simplement des profiteurs). Ces positions divergentes ont créé, au fil des années, une querelle au sein du milieu historique divisant les spécialistes en deux camps. Les premiers attestent que les Polonais ont contribué, d’une manière ou d’une autre, au massacre en masse des Juifs de Pologne, alors que les seconds soutiennent que les Polonais, aussi victimes du nazisme, ont fait de leur mieux pour apporter leur aide aux Juifs. Il n’y a évidemment pas qu’une seule interprétation possible en ce qui à trait aux relations entre les Juifs et les Polonais durant l’Occupation allemande et la vérité se trouve probablement dans une zone grise. Cependant, ce conflit historiographique soulève d’autres questions concernant l’écriture de l’histoire en elle-même. Comment, en effet, peut-on obtenir des résultats différents en travaillant à partir des mêmes données ? Qu’est ce qui influence les historiens vers de telles conclusions ? Afin de répondre à ces questions, nous nous pencherons sur le cas précis des historiens juifs travaillant sur les relations entre les Juifs et les Polonais de 1939 à 1945. Il s’agit de comprendre comment les historiens juifs, de Pologne ou d’ailleurs, travaillent cette histoire dont ils sont si proches. En utilisant, comme matériau premier, des sources provenant de témoins (journaux, mémoires, etc.), les historiens ont décrit les persécutions des Juifs, mais aussi les relations qu’ils avaient avec les Polonais catholiques. Nous analyserons ainsi quatre œuvres traitant des relations entre les Juifs et les Polonais sous l’Occupation allemande. Chacune de ces œuvres a été écrite durant une période historique différente témoignant ainsi de l’importance du lieu et de l’époque de rédaction dans l’analyse historique. Nous verrons donc successivement l’œuvre d’Emanuel Ringelblum (Polish-Jewish Relations During the Second World War) écrite en 1943 et 1944, celle de Raul Hilberg (La destruction des Juifs d’Europe) écrite en 1955, mais publiée pour la première fois en 1961 puis en 1985, l’œuvre de Yisrael Gutman (Unequal Victims Poles and Jews During World War II) écrite en 1986 et finalement celle de Gunnar S. Paulsson (Secret City The Hidden Jews of Warsaw 1940-1945) écrite en 2002. Ces quatre historiens, qui travaillent souvent avec les mêmes sources, arrivent pourtant à des conclusions différentes. Cette thèse cherche donc à mettre en lumières les facteurs qui influencent l’écriture historique : les sources, le lieu de rédaction et la posture idéologique choisie par l’historien
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Rivière, de La Souchère Muriel. "De Dunkerque à Nuremberg : le rôle des Anglo-Américains dans la libération de l’Europe au miroir de la télévision française (1949-2009)". Paris, Institut d'études politiques, 2010. http://www.theses.fr/2010IEPP0010.

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Resumo:
Cette thèse s’intéresse à l’évolution de la représentation du rôle des Anglo-Américains dans la libération de l’Europe sur l’écran de la télévision française entre 1949 à 2009. Y décelant trois temps, 1949-1963, 1964-mai 1981, mai 1981-2009, elle démontre comment, au cours de ces années, divers facteurs – propres ou extérieurs à ce média- influencent notablement la façon dont les différents documents télévisuels retracent cette histoire. L’analyse met en lumière l’enjeu de mémoire que représente la représentation du rôle des Anglo-Américains dans la Seconde Guerre mondiale : la part changeante qui leur est dévolue peut être perçue comme un révélateur de l’évolution du rapport entretenu par les Français avec cette page de leur histoire. Ce travail pose la question de la perméabilité de la télévision aux influences extérieures dans la mise en forme de son discours ainsi que celle de son rôle comme vecteur d’histoire et de mémoire
This thesis focuses on the representation of the part of the Anglo-Americans in the liberation of Europe on French television between 1949 and 2009. Cut out in three periods, 1949-1963, 1964-May 1981, May 1981-2009, this work shows the influence, throughout the years, of different factors on the account of this moment in history. The analysis sheds a light on the fact that the representation of the part played by the Anglo-Americans in World War Two does represent a memorial stake within the French society: the moving importance given to the Anglo-American role in the liberation of Europe is significant to the links bound by the French with this moment of their history. In this thesis also lays the question of the impact of external influences on the shaping of the television discourse and of the role of this media as a vector of history and memory
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Lacroix, Yannick. "L'horreur et le quotidien : l'Holocauste dans les œuvres de Theodor W. Adorno et Hannah Arendt". Master's thesis, Université Laval, 2003. http://proquest.umi.com/pqdweb?did=766571601&sid=34&Fmt=2&clientId=9268&RQT=309&VName=PQD.

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Sapiega, Jacques. "Regard(s) documentaire(s) à la télévision et dans le cinéma français et stratégies du souvenir : la matrice des années 1939-1945". Aix-Marseille 1, 2000. http://www.theses.fr/2000AIX10008.

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Cette these etudie les consequences du traumatisme de la seconde guerre mondiale sur l'ecriture des films documentaires en france. Le travail est divise en deux grandes parties. Le premier chapitre de la premiere partie degage les differentes periodes de la production documen♭ taire par rapport aux etapes de la construction de la memoire de la seconde guerre mondiale en france, de 1944 a 1995, etmet en evidence la question de la transmission du souvenir du <>, (organisation resistante clandestine communiste de la main d'oeuvre immigree) et de son <>. Dans le second chapitre de la premiere partie, le traitement des consequences de la guerre par le cine♭ ma de propagande du parti communiste francais est aborde. L'analyse des series documentaires de la television, consacrees a partir des annees 80 a <> montre leurs consequences sur l'ima♭ ge du pcf et son historiographie. En conclusion de la premiere partie, apres une evaluation generale des transformations de l'ecriture du cinema documentaire face aux differentes strategies du souvenir de la guerre, la centralite d'un auteur, armand gatti, est mise en evidence. La deuxieme partie de la these est consacree a l'emergence d'une creation a l'interieur de l'oeuvre d'armand gatti, et a son analyse. Cette creation nee de la guerre aboutit en 1978 a une serie video, la premiere lettre, dediee a un jeune resistant fusille du <>. Cette serie remet en cause les processus traditionnels de representation du reel et de l'histoire au cinema.
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Mamillon, Charlene. "Le rôle de la télévision française dans la transmission de la mémoire collective de la Seconde Guerre mondiale au travers de documentaires". Thesis, Paris 8, 2018. http://www.theses.fr/2018PA080019/document.

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La mémoire collective correspond aux souvenirs que partage un groupe ou une société. Elle peut se transmettre. Elle marque donc l’identité des groupes. Il existe une multitude de mémoires collectives puisque chaque groupe social à la sienne. D’ailleurs, un individu peut appartenir à plusieurs groupes et donc détenir plusieurs mémoires collectives. La télévision participe à créer une mémoire collective de la Seconde Guerre mondiale à force de répétition. En effet, chaque année, elle diffuse et rediffuse de nombreux documentaires qui en parlent qui utilisent toujours les mêmes images d'archives. La plupart des documentaires ont recours aux témoins et jouent sur l’émotion de ceux-ci pour que les téléspectateurs s’imprègnent de leurs récits durablement. La transmission de la mémoire collective se fait aussi grâce au commentaire explicatif qui permet de lier les images entre elles et de leur donner du sens. Les images utilisées sont souvent les mêmes et permet aux téléspectateurs de ne pas les oublier. Pour tenter de se démarquer des autres réalisateurs, certains colorisent les archives pour les rendre plus vivantes, plus attrayantes. Selon les historiens, la colorisation pose plusieurs problèmes dont celui du travestissement des images d’origine. Cependant, il existe une autre façon de faire des documentaires. Shoah de Claude Lanzmann n’utilise aucune image d’archives. Le réalisateur choisit de les remplacer par des images qu’il a filmées des lieux d’extermination et par des témoignages. La différence de ce film lui a permis de devenir un point de référence
The collective memory corresponds to the souvenirs shared by a group of people or by society. It can be transmitted from people to people. So it testifies of the group’s identity. There are a multitude of collective memories since every social group gets one. One person can be a part of several groups and then, get various collective memories.Television creates a collective memory of the Second World War through repetitions. Indeed, each year, it broadcasts a lot of documentaries which always use the same archive images.Most documentaries resort to the testimony of witness and play with their emotions so that the audience retains their stories for long. The collective memory is also transmitted thanks to the illustrative comment that gives sense to the images. The images in documentaries are often the same and the audience can recognize them, remember them and never forget them.Sometimes, the archive images are in colour in order to make them more attractive. The colour images do not represent reality more than the black and white images. They are a lie for the audience.However, there is another way of making documentaries. Shoah, Claude Lanzmann’s movie, do not use archive images. The director used the pictures of extermination camps that he filmed and the testimonies of the survivants.This documentary became a benchmark thanks to its singularity
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Pirlot, Barbara. "De l'appartenance générique à la dynamique de l'échange: une analyse linguistique de témoignages recueillis par la Fondation Auschwitz". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2007. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210727.

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Resumo:
Notre propos consiste à décrire et à analyser certains témoignages recueillis par la Fondation Auschwitz en nous inspirant des recherches menées, notamment, en sociolinguistique, en ethnographie de la communication, en pragmatique, en Analyse des Conversations et en Analyse du Discours. Il s’agit, en d’autres termes, d’évaluer l’incidence que revêt, au niveau linguistique, l’inscription de la parole des témoins dans des matrices socio-discursives et interactionnelles particulières (discours oral, témoignage, entretien filmé, récit de l’expérience concentrationnaire). Pour cette étude, nous avons donc privilégié une approche transversale des données qui consiste à observer de manière circonstanciée, et à recenser statistiquement, un ensemble bien cerné de phénomènes microdiscursifs de surface :certains mots du discours (connecteurs et autres marqueurs discursifs) et certaines séquences discursives spécifiques (interventions des interviewers, gloses, séquences justificatives, etc.). Bien qu’elle se veuille principalement inductive et descriptive, notre démarche consistera à pratiquer un va-et-vient incessant entre une observation micro-analytique et une mise en perspective macro-analytique. En somme, partant de phénomènes très fins, nous aimerions décrire ce qui fait, globalement, la particularité de nos données, caractériser le comportement interactionnel et discursif de nos témoins et, ainsi, mettre en évidence certaines des régularités qui relient entre eux les divers objets de notre corpus. En d’autres mots, nous aimerions montrer comment l’examen des phénomènes microlinguistiques permet d’appréhender des mécanismes plus généraux. Les niveaux d’analyse micro- et macro-discursifs, loin de fonctionner de manière dichotomique comme c’est habituellement le cas, seront donc envisagés de manière interdépendante.

Notre dissertation s’articule en cinq grandes parties, qui abordent toutes, peu ou prou, la notion de genre. Nous commençons (partie I) par envisager cette question de manière frontale, en essayant de définir le concept de genre en termes théoriques. Il s’agit d’expliquer clairement en quoi la problématique de l’appartenance générique peut s’avérer pertinente pour l’appréhension et la description de nos données. Dans la deuxième partie de ce travail, nous offrons une caractérisation très générale et succincte des récits sur la Shoah. Nous soulignons, notamment, les particularités nées du contexte politique et socioculturel où ces textes ont été produits. Ces précisions nous permettent de présenter plus en détail nos propres données, et de les comparer aux autres témoignages relatifs au phénomène concentrationnaire. Entrant ensuite dans le vif du sujet, nous consacrons notre troisième partie à la dimension testimoniale des données. Dans un premier temps, nous essayons de définir la notion même de témoignage, en cernant le plus précisément possible les contraintes définitoires propres à l’énonciation testimoniale et les questions épistémologiques qu’elles peuvent engendrer. Dans un second temps, et en accord avec notre projet méthodologique, nous relevons et analysons un certain nombre d’indices linguistiques qui nous paraissent spécifiques du discours testimonial. Dans la quatrième partie, qui se veut plus personnelle, nous nous attardons sur la dimension interactionnelle de notre corpus. Nous commençons par décrire les aspects liés à l’organisation structuro-séquentielle des interactions, en présentant deux modèles d’analyse élaborés à cet effet :le système de prise de tour et le modèle des paires adjacentes. Nous décrivons ensuite, dans ce cadre, les traits caractéristiques propres au format de l’interview. Enfin, grâce à l’analyse – qualitative et quantitative – à la fois des interventions produites par les interviewers et de certains marqueurs microdiscursifs utilisés par les interviewés, nous nous efforçons non seulement de cerner les phénomènes microdiscursifs propres au mode interactionnel de l’entretien, mais aussi de souligner, de façon peut-être paradoxale, les transgressions qui s’observent par rapport à ce format prédéterminé. Ce faisant, nous rejoignons nos réflexions antérieures sur l’instabilité inhérente à la notion de genre. Pour boucler la boucle, nous revenons sur cette question dans notre cinquième partie, où nous illustrons les réussites et les échecs discursifs de nos témoins par l’analyse détaillée de trois extraits qui mettent en évidence les défis rhétoriques liés à la complexité générique des discours envisagés.
Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique
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Weisers, Marie-Anne. "Juger les crimes contre les Juifs: des Allemands devant les tribunaux belges, 1941-1951". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2014. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209269.

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Resumo:
La thèse porte sur le travail effectué par la justice belge, après la Seconde guerre mondiale, face aux crimes commis par les Allemands contre les Juifs. L'étude porte d'abord sur la mise en place du cadre juridique international et national. Ensuite, elle tente de montrer à travers une étude de cas comment, malgré un cadre juridique trop étroit, les juridictions militaires belges ont tenté de poursuivre et condamner les responsables allemands des persécutions raciales.
Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Côté, Julie. "Transmission, énonciation et littérarité dans «Au cœur de l’enfer» de Zalmen Gradowski". Master's thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26213.

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Resumo:
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016
La Seconde Guerre mondiale laisse dans son sillage de nombreux témoignages de l’enfer des camps de concentration et d’extermination. Bien que la grande majorité de ces témoignages furent écrits après les événements, certains récits furent, quant à eux, rédigés au moment même des faits, alors que des milliers de victimes périssaient dans ces camps nazis. C’est le cas d’un homme en particulier, Zalmen Gradowski. En effet, dans son manuscrit, Au cœur de l’enfer, il expose aux lecteurs éventuels l’horreur de son travail de Sonderkommando. Tout comme huit autres membres du Sonderkommandos, Gradowski a rédigé, dans deux manuscrits, le récit de son expérience concentrationnaire. Récit à forte teneur historique de toute évidence, le témoignage de Gradowski comporte également une importante charge littéraire. Les théories de l’énonciation ainsi que les différentes configurations littéraires définies par Philipe Mesnard, dans Témoignage en résistance, nous permettent d’analyser en profondeur la littérarité de ce manuscrit.
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Wallenborn, Hélène. "L'historien, la parole des gens et l'écriture de l'histoire: l'exemple d'un fonds de témoignages audiovisuels de survivants des camps nazis". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2004. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/211141.

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Resumo:
Cette étude analyse le contexte d’élaboration et le contenu d’un corpus de témoignages de rescapés des camps nazis composé de récits de résistants et de Juifs enregistrés dans les années 1990 par la Fondation Auschwitz de Bruxelles, dont un des buts est de prévenir la résurgence de toute forme de fascisme.

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Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Pleshoyano, Alexandra. "Etty Hillesum l'amour comme "seule solution" ; une herméneutique théologique au coeur du mal". Berlin Münster Lit, 2007. http://deposit.d-nb.de/cgi-bin/dokserv?id=3012731&prov=M&dok_var=1&dok_ext=htm.

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Giguère, Jean-François. "Des Allemands ordinaire-- dans une Allemagne peu ordinaire : analyse méthodologique et historiographique de Hitler's willing executioners de Daniel Jonah Goldhagen et des débats qui l'entourent". Master's thesis, Université Laval, 1998. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28473.

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Cotroneo, Maria. "Entre fiction et témoignage : les enjeux théoriques de la pratique testimoniale et la présence du doute dans les récits de la Shoah d'Elie Wiesel et d'Imre Kertész". Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/30103/30103.pdf.

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Resumo:
La présente thèse vise à revisiter la question de l’indicible et à explorer davantage le lien assez problématique entre fiction et témoignage dans la littérature de la Shoah. À travers l’analyse principale des œuvres d’Elie Wiesel, La nuit et Le crépuscule, au loin, et l’analyse des œuvres d’Imre Kertész, Être sans destin et Le chercheur de traces, nous tenterons d’arriver à une définition renouvelée du témoignage littéraire et de l’attestation testimoniale qui comprend le factuel ainsi que le fictionnel. D’ailleurs, notre propos dans cette thèse est de montrer, contrairement à l’idée commune de l’indicible, la manière dont l’expérience de la Shoah se dit à travers la littérature. Ces écrivains ne communiquent pas l’événement de la manière la plus transparente et directe possible, mais se servent de différentes stratégies narratives afin de transmettre l’expérience de la Shoah. Les œuvres de Wiesel et de Kertész font preuve d’un discours hésitant et incertain qui illustre un doute dans la perception du réel de la Shoah décrite par le narrateur. Ce travail a donc pour but d’explorer les modalités de fragilisation du rapport véridictoire du témoignage et d’offrir, à travers l’analyse des œuvres à l’étude, des exemples particuliers de cette distance du témoignage par rapport à la vérité historique. Le doute sera l’exemple le plus avancé de la question de la vérité dans le témoignage qui se déplace de la vérité historique vers une vérité testimoniale. Nous verrons avec l’analyse du doute que les textes à l’étude de Wiesel et de Kertész constituent moins un témoignage de la réalité vécue qu’un témoignage du doute de la réalité perçue.
This thesis revisits the debates concerning the unspeakable and explores the problematic relation between fiction and testimony in Holocaust Literature. The literary analysis of the works written by Elie Wiesel, La nuit and Le crépuscule, au loin, and by Imre Kertész, Être sans destin and Le chercheur de traces, brings to light a renewed definition of literary testimony and of bearing witness which includes factual and fictional elements. Furthermore, the main purpose of this thesis is to demonstrate that the horrific experiences of the Holocaust can in fact be effectively transmitted and brought to life through literature, contrary to common notion of the unspeakable. These writers do not speak of the Holocaust in the most transparent and direct way, rather different narrative strategies to represent the Holocaust are put to use. The narrative works of Wiesel and Kertész reveal a hesitation and an uncertainty that illustrates the presence of doubt related to the perceived reality of the Holocaust. The objective of this study is to explore the different ways in which the rapport between testimony and truth are weakened and to provide specific examples to demonstrate the distance of testimony from truth. Doubt is seen as the most prominent example in revealing how the obligation of truth in testimony is fading. This analysis of doubt will illustrate how these narratives are much less testimonies of the lived reality rather testimonies expressing doubt of the perceived reality.
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Fournier, Patrick. "La délation des Juifs à Paris pendant l’Occupation, 1940-1944". Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2016. http://hdl.handle.net/10393/35316.

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Resumo:
Cette thèse de doctorat vise à étendre l’étude de la délation antisémite à Paris pendant l’Occupation allemande en explorant plus en détail les contextes institutionnels et sociaux du phénomène de la délation afin de mieux mesurer leur importance dans le Paris occupé. Dans un premier temps, elle explore les différents mécanismes institutionnels qui contribuèrent, d’une part, à l’introduction d’une réglementation antisémite d’origine allemande et française, et d’autre part à entretenir un climat propice au développement de la délation dans le cadre de cette réglementation, notamment à travers la propagande et la menée d’opérations visant à réprimer les « ennemis » du régime de Vichy et de l’occupant nazi, tout en fournissant aux délateurs divers relais où ceux-ci pouvaient adresser leurs reproches à l’endroit des Juifs. Ensuite, puisque la délation est avant tout un phénomène populaire, c’est-à-dire qui émana des individus, la thèse ausculte les différentes caractéristiques du contexte de l’Occupation et leurs conséquences au niveau populaire afin d’identifier les éléments qui furent mis à profit par les auteurs des délations dans leurs accusations contre les Juifs et les mobiles qui incitèrent les délateurs à les dénoncer aux autorités. Elle analyse aussi les nombreuses stratégies rhétoriques employées par les délateurs dans leurs tentatives de convaincre les autorités du bien fondé de leurs démarches. Enfin, elle propose un portrait général des caractéristiques « sociales » des victimes à travers une étude quantitative du phénomène.
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Schram, Laurence. "La caserne Dossin à Malines, 1942-1944: histoire d'un lieu". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2015. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209094.

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Resumo:
Le 27 juillet 1942, la Sipo-SD de Bruxelles ouvre le camp de rassemblement pour Juifs, établi dans la caserne Dossin à Malines. La fonction de ce camp est génocidaire :elle consiste à rassembler en ce lieu les victimes des persécutions raciales en vue de leur « évacuation » à l’Est, c’est-à-dire leur déportation à Auschwitz-Birkenau.

Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 25.000 déportés juifs et 350 Tsiganes de Belgique et du nord de la France sont déportés à Auschwitz-Birkenau, qui est à la fois un centre de mise à mort et un complexe concentrationnaire. En 1945, seuls 1.252 de ces déportés raciaux ont survécu. Avec Drancy et Westerbork, la caserne Dossin constitue l’un des rouages essentiels de la mise en œuvre de la « Solution finale de la Question juive » (en Allemand, Endlösung der Judenfrage), le programme nazi d’élimination systématique et totale des Juifs d’Europe.

Bien que ce lieu ait été l’antichambre de la mort, son histoire est très mal connue. Pour la première fois, elle est étudiée dans sa globalité.

Après avoir donné un aperçu des persécutions raciales sous l’occupation allemande en Belgique et dans le nord de la France, l’auteur examine comment et dans quel contexte le camp de Malines est organisé par la Sipo-SD.

Le camp nécessite un personnel SS très restreint :une dizaine d’Allemands et quelque 80 auxiliaires flamands suffisent. Les rôles et les parcours individuels de plusieurs d’entre eux sont abordés plus en détail, afin d’en dégager des profils particuliers. Pour faire fonctionner le camp, les SS utilisent des travailleurs juifs détenus. Leurs tâches vont de l’entretien quotidien du camp à l’administration de la déportation, l’enregistrement sur les listes de transports et la spoliation. L’implication forcée des détenus dans la destruction de leur propre communauté est analysée. Le fonctionnement du SS-Sammellager est comparable à celui du système concentrationnaire. À la caserne Dossin, des détenus juifs endossent des fonctions privilégiées, similaires à celles des Kapos dans les camps de concentration, mais évidemment à des degrés de violence très éloignés.

Les SS, maîtres absolus, règnent par la terreur que les internés subissent dans tous les aspects de leurs conditions de détention :le règlement intérieur, les horaires, l’hygiène déplorable, la promiscuité dans les chambrées, l’insuffisance du ravitaillement, l’exploitation de leur travail.

L’arbitraire, renforcé par l’impunité dont jouissent les SS, débouche sur de nombreux mauvais traitements, exactions, et sévices. Certains épisodes, plus violents que d’autres, qui ont marqué l’histoire du camp, sont analysés en profondeur. Le nombre extrêmement restreint de décès survenus au camp doit cependant être souligné.

Devant tant de violences, confrontés à l’inacceptable, les internés adaptent leurs comportements aux circonstances, jouant sur un vaste registre allant de la collaboration avec leurs persécuteurs jusqu’à la résistance. Cette résistance, multiforme et diffuse, se développe à l’intérieur du camp, tout en n’aboutissant jamais à la mise sur pied d’un réseau organisé.

Mais au sein des détenus, une catégorie particulière n’aura jamais l’occasion de résister, pas plus que celle de se mêler aux internés juifs. Dès leur enfermement dans la caserne Dossin, les Tsiganes sont encore plus mal lotis que les Juifs. Leur sort, tout à fait exceptionnel et ne se confondant pas avec celui des Juifs, est présenté dans un chapitre qui leur est exclusivement consacré.

Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1944, le SS-Sammellager est abandonné par les SS, en pleine débâcle. La plupart des Juifs qui s’y trouvent encore sont livrés à eux-mêmes. Leur « libération » ne suscite pas de grand intérêt. Pour leur part, la liesse s’éteint rapidement devant le constat de leur monde ravagé par la Shoah. Presque aucune famille n’est sortie indemne de ces deux années de déportation.

Vingt-sept transports juifs et un transport tsiganes ont été dirigés à Auschwitz-Birkenau. Trois convois exceptionnels partent aussi pour Buchenwald, Ravensbrück et Bergen-Belsen et deux petits groupes d’internés sont envoyés de Malines à Vittel.

L’histoire de chacun de ces transports permet de relater la façon dont leur effectif a été rassemblé, de suivre le sort des déportés, des évadés, des assassinés dès la descente du train, des forçats ainsi que des rares survivants.

Aussi l’auteur replace-t-il la caserne Dossin dans son contexte européen en mettant l’accent sur sa fonction génocidaire.

La mise en œuvre de la Shoah en Belgique, en France et aux Pays-Bas est présentée et une comparaison entre les camps de rassemblement de ces pays, Dossin, Drancy et Westerbork est réalisée.

Tout au long de son développement, cette thèse met l’accent sur la mission génocidaire du camp, maillon entre les SS l’Office central de Sécurité du Reich de Berlin et Auschwitz-Birkenau, le lieu de l’extermination des Juifs de l’Ouest. Le SS-Sammellager für Juden est replacé dans le contexte de la Shoah en Europe, en particulier à l’Ouest, dans le triangle formé par Westerbork, Drancy et Dossin.


Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Cocea, Eliza. "Comunitatea evreiască din Iași după pogromul din 29 iunie 1941". Thesis, Montpellier 3, 2013. http://www.theses.fr/2013MON30035.

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Resumo:
L’un des plus importants thèmes traités par l’historiographie contemporaine a un lien avec la discrimination raciale. Les problèmes liés aux conséquences de la discrimination raciale, qui ont atteint l’apogée pendant l’Holocauste ont été inclus par l’historiographie contemporaine dans l’histoire des régimes totalitaires, étant traités surtout de la perspective des élites politiques. Les thèmes concernant la discrimination, le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme représentent des sujets importants de l’historiographie grâce à l’impact immense qu’ils ont eu dans la société du XXème siècle. C’est un siècle dans lequel les plus désastreuses conflagrations mondiales connues ont eu lieu, un siècle dans lequel les régimes totalitaires ont influencé l’aspect politique, économique et social, culturel, bref, le mode de vie de tous ceux qui ont été impliqués volontairement et involontairement dans la société de ces régimes totalitaires. Le plus connu cas d’extermination d’une minorité dans le XXème siècle est l’Holocauste. [etc.]
One of the most important topics in contemporary historiography is related to racial discrimination. Issues related to the impact of racial discrimination during the Holocaust were included by contemporary historiography in the history of totalitarian regimes are treated especially from the perspective of political elites. The themes of discrimination, racism, xenophobia and anti-Semitism are important topics of historiography of XXth century. In this century the most disastrous world wars known took place, a century in which totalitarian regimes have influenced the political, economic, cultural and social aspects, in genarally the lifestyle of all those who were involved voluntarily and involuntarily in the totalitarian regimes. The best known case of extermination of a minority in the twentieth century is the Holocaust. [etc.]
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Poetini, Christian. "Weiterüberleben, Jean Améry und Imre Kertész". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209520.

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Resumo:
Synopsis :

La thèse démontre la force du discours de la survivance à travers tant l’essai que le roman, respectivement chez deux auteurs représentatifs et exemplaires. Jean Améry est l’initiateur d’un discours où l’accent est mis sur l’expérience de la privation totale de liberté et sur le suicide comme paroxysme de l’acte libre voulu par le survivant des camps de concentration. Imre Kertész fonde, lui, une écriture synonyme de stratégie de survie. Le suicide y constitue le moyen fictionnel, pour l’être survivant, de regagner sa liberté et son propre « destin ».

Résumé :

La thèse se propose d´analyser l´articulation littéraire du thème de la survivance, thème étudié à travers un corpus déterminé. « Articulation littéraire » est à entendre ici au sens de vecteur d’écriture dans l’acception la plus riche, à savoir depuis la représentation, les procédés littéraires jusqu’au processus lui-même. Le titre original du texte s’articule autour du vocable « Weiterüberleben », lequel opère une synthèse entre les deux facettes « survivre » et « continuer à vivre ».

A cet égard, le choix du terme « survivance » en français semblait très approprié. Celui-ci s’oppose dans un premier temps au mot usuel de « survie » par l’accent qu’il met sur l’action, la durée, la continuité ainsi que l’irréversibilité de cette expérience.

Dans un deuxième temps, dire « survivance » signifie introduire d’emblée un impact philosophique intentionnel qui place le phénomène étudié dans le sillage conceptuel de Derrida – différance, restance, absence, démeurance. A ce titre, la survivance peut être considérée comme trace et hantise au même moment.

Dès lors, le mouvement exprimé dans le titre sert de matrice ;dans le « discours sur la survivance », la survie n’est plus la condition d’écriture mais le véritable objet et, si l’on veut, l’objectif de cette écriture. Ce discours articule a) une reconquête de la dignité et liberté qui contient la possibilité du suicide, b) le vœu de continuer à faire vivre la mémoire à la Shoah et aux survivants et c) l’écriture comme stratégie de survie et résistance contre l’oubli.

Le centre de gravité de ce travail est l’étude du rapport entre l´expérience des survivants des camps de concentration et l’écriture de celle-ci. Il s´agit dès lors de se pencher sur les formes d´écriture qui traitent de cette problématique. Le témoignage, d´abord :quel est son rôle en tant que mise en parole d’une expérience ?A côté du témoignage, on observe l´émergence du traitement fictionnel de la thématique.

Une interrogation sur les modes d´émergence littéraire de ce sujet nécessite le passage par une historiographie parcourant les principales tentatives antérieures de représentation. Le témoignage a d´ores et déjà offert des possibilités intéressantes en tant que vecteur de représentation mais a également révélé ses limites. La fiction a montré quelle portée elle peut avoir ;si elle permet entre autres une ouverture du discours, elle se heurte aussi à des obstacles tels que les problèmes de la factualité, de la vérité, de l´authenticité.

Tout en puisant chez bon nombre d´autres écrivains, la thèse se base sur un corpus de deux auteurs emblématiques pour ce qu´ils ont apporté dans le domaine concerné :Jean Améry et Imre Kertész.

Le choix de Jean Améry se justifie notamment par le fait qu’il est l’initiateur d´un discours de la survivance où l´accent est mis sur l´expérience de la privation totale de liberté et sur le suicide comme paroxysme de l´acte libre voulu par le survivant. Kertesz, prix Nobel 2002, apparaît comme l’héritier d´Améry mais, dans une sorte de retournement, transforme le discours négatif de celui-ci en un discours positif par une analyse en termes de dialogicité et d´intertextualité.

Notre point de départ dans l’œuvre d’Améry est son essai sur la torture (« Par-delà le crime et le châtiment », 1966). C’est là qu’il insiste sur l’irréversibilité du moment subjectif qu’est la torture (« Celui qui a été torturé reste torturé ») ;Améry construit à cet endroit le fondement de la « perspective de la victime » et pose, dans le voisinage immédiat, la question de savoir comment surmonter l’insurmontable.

Avec le concept de « contre-violence », Améry explore le paradoxe de la libération – ou la « réversibilité de l’irréversible » – à travers les crises existentielles de son protagoniste (et alter ego) Lefeu (artiste-survivant); son roman-essai « Lefeu ou la démolition » donne lieu à l’analyse de ce phénomène paradoxal, cher à l’auteur.

L´exposé des quatre concepts fondamentaux d´Améry, également fondateurs de tout discours sur l´Holocauste – la perte de la confiance existentielle, le ressentiment, l´exil et la judéité – prépare la voie à une analyse détaillée du discours sur le suicide déployé dans « Porter la main sur soi ». En franchissant les frontières de la psychologie et les limites de la langue, Améry procède à une phénoménologie du suicide qui souligne la liberté individuelle mais qui écarte en même temps l´individu de la société.

Imre Kertész, dont l´œuvre marque le passage vers la fiction par sa trilogie « Etre sans destin », « Le refus », « Kaddish pour l´enfant qui ne naîtra pas », place l´individu dans toute sa fragilité face à l´Histoire nazie et communiste en faisant de celui-ci un survivant « sans destin », c´est-à-dire sans existence personnelle. Regagner son propre destin devient la modalité de la survivance.

Une analyse détaillée de son essai « L’Holocauste comme culture » inscrit d’emblée Imre Kertész dans la filiation de Jean Améry. Cet essai peut être lu comme un manifeste éthico-esthétique ;il insiste sur la nécessité de transposer l’expérience vécue dans l’espace littéraire. A cette condition seulement, le survivant réussit à survivre grâce et à travers les œuvres qu’il crée. Il y réussit en effet à figurer la « catharsis » ou à transfigurer la matière brute du vécu pour pouvoir continuer à survivre.

Tout en refusant catégoriquement le suicide pour des raisons éthiques, Kertész met paradoxalement en scène au cœur de Liquidation le suicide d´un écrivain né à Auschwitz. Il pose ainsi la question de « ce qui reste » de l’expérience de la survie après la disparition des survivants et, donc, au-delà de la possibilité d’en témoigner.

L’analyse monographique de ces deux auteurs permet, d’une part, de démontrer la relation référentielle qui lie Kertész à Améry, d’autre part, d’étudier la problématique à travers deux générations, deux appartenances historiques et deux univers culturels différents. Elle débouche ainsi sur une histoire interculturelle et transgénérationelle de la survivance à l’époque des totalitarismes.


Doctorat en Langues et lettres
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Bozzini, Arnaud. "Engagement politique et reconstruction identitaire: les Juifs communistes à Bruxelles au lendemain de la Seconde guerre mondiale, 1944-1963". Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2012. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209730.

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Resumo:
Alors que le silence s’était fait grand au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le judéocide a été depuis trois décennies investi par la recherche historique. Le constat est toutefois bien différent pour la période de la reconstruction des collectivités juives après 1945 qui demeure en grande partie absente de l’historiographie contemporaine. Or, le séisme que constitue le judéocide incite à analyser les divers processus qui se mettent en place et qui visent à terme à la reconstruction de la collectivité juive de Belgique. Cette thèse doctorale cherche donc à éclairer ce processus de retour à la normale. L’objectif est plus spécifiquement d’interroger la période de la reconstruction sous l'angle de l'engagement politique. C’est une histoire socio-politique et une histoire culturelle du politique de la reconstruction de la collectivité juive à Bruxelles que cette analyse propose. L'approche ainsi adoptée identifie tant les enjeux majeurs auxquels la collectivité juive fait face après la Libération que les réponses spécifiques qu'apporte l'activisme politique durant une décennie-charnière dans l'histoire des Juifs de Belgique. Dans cette réflexion sur l'investissement politique comme moteur de reconstruction, l’analyse se porte plus spécifiquement sur la participation à ce processus du milieu juif progressiste et communiste bruxellois. En appréhendant la présence et l’action spécifique des Juifs communiste dans la reconstruction à Bruxelles, cette recherche met en lumière la manière dont l'engagement politique dans ses applications concrètes peut être un facteur de revalorisation et de reconstruction de soi et de sa collectivité. A cette fin, cette étude s’articule principalement autour des archives du mouvement des Juifs communistes bruxellois, Solidarité Juive (documents administratifs et presse yiddish), de celles ses animateurs ainsi que des archives d'un certains nombres d'instances du PCB. Ces sources ainsi revisitées situent cette recherche au confluent de quatre pôles historiographiques que cette étude aliment :l’histoire des Juifs en Belgique et le judéocide, le parcours des militants juifs communistes en Belgique, l’histoire du communisme en Belgique et enfin celui des processus mémoriels.

Après une introduction et un aperçu chronologique, cette thèse s’articule autour de six chapitres. Le premier, intitulé "Une collectivité en reconstruction", esquisse une typologie socio-politique qui cerne les débats qui animent la "rue juive" au lendemain de la Seconde Guerre. Ce chapitre offre donc un tableau circonstancié des lignes de force du processus de réinsertion qui constituent le fil rouge de notre propos. Les chapitres suivants étudient plus en détail l'engagement social, mémoriel, culturel et politique des Juifs communistes à Bruxelles et leur impact effectif sur le processus de reconstruction. Le deuxième chapitre, "L'ancrage social de la mouvance judéo-communiste", illustre et analyse l'action sociale et l’implication des militants juifs communistes au sein du maillage institutionnel juif bruxellois. L'intérêt pour le devenir de la jeunesse juive est central dans ce processus. "Entre nécessité et enjeu politique :l’avenir de l’enfance juive", le chapitre 3 s'intéresse autant à la politique menée et ses applications concrètes qu'à la pédagogie qui sous-tend de manière éclairante cette démarche. L’'inscription de ces militants dans la reconstruction à travers son implication dans la promotion d'une culture yiddish populaire et sécularisée d'une part et la valorisation de la mémoire de la Résistance juive et du combat antifasciste d'autre part, deux objets (et agents) implicites mais fondamentaux de la reconstruction constituent les chapitres 4 et 5. A travers ces deux volets, cette recherche met également en lumière le processus de constitution d'une image de soi à revaloriser après les années de persécution. Le chapitre 6, "L'idéologie à l'épreuve de la reconstruction", analyse l'évolution des rapports et des tensions entre les militants juifs et le PCB. Ce portrait collectif du militantisme juif communiste à Bruxelles après 1945 met en évidence la nature même de cet engagement. Ce chapitre s'attache à décrire l'impact de cette relation et de sa détérioration sur le processus de reconstruction. Le propos illustre la tentative des militants juifs de réaliser la synthèse entre une allégeance indéfectible à une utopie politique et aux structures qui l’incarnent, et un attachement revendiqué à une identité spécifique.

Enfin, avant de conclure, cette recherche s’intéresse à l'investissement de ce militantisme juif et communiste dans une phase avancée du processus de reconstruction et de redéploiement de la collectivité juive bruxelloise autour des centres communautaires. A travers la redéfinition du paysage juif à la fin des années 1950, l'épilogue propose une réflexion sur la nature de l'identité juive et communiste d'après-guerre. Ce groupe élabore une réponse évolutive qui tente la conciliation entre des aspirations diverses. Cette dynamique centrale de la réintégration sociétale met en exergue l’impact d’un engagement politique radical, égalitaire, universaliste. Agissant comme un révélateur des tensions socio-politiques de la Belgique d'après-guerre, cet engagement politique – ce qui est propre à tout groupe minoritaire – s'avère un vecteur de reconstruction mais également d'émancipation. Il crée les conditions d'une certaine audace et offre un marchepied idéal au processus d'intégration. Créant les conditions de l'émancipation, il engendre l'explosion des possibles. Le paradoxe est néanmoins que, ce faisant, le PCB favorise la dissonance entre un cadre politique rigidement inadapté aux utopies et aux rêves qu'il avait pu susciter, et le processus d'émancipation qu’il alimente et qui libère, enfin, les "enfants du ghetto".


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Monette, Josianne. "Évocation de la Shoah dans la production artistique de Christian Boltanski". Mémoire, 2007. http://www.archipel.uqam.ca/4768/1/M9784.pdf.

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Resumo:
Christian Boltanski est un artiste dont le travail est associé à la mémoire et plus précisément à celle de la Shoah. Ses œuvres, empruntant la forme du monument, nous rappellent l'horreur de la Seconde Guerre et la déportation de nombreuses familles juives vers les camps de la mort. Le premier chapitre s'intéressera au débat sur l'irreprésentabilité de la Shoah qui révèle de nombreuses préoccupations éthiques qui ont une influence sur la façon de représenter cet événement et qui ont une répercussion sur la transmission de cette mémoire. À l'aide de la pensée de Pierre Nora, nous différencierons la notion de mémoire de celle de l'histoire, car bien qu'aujourd'hui ces termes soient assimilés l'un à l'autre, ils comportent, en fait, des distinctions. L'histoire récite les faits et les événements passés dans un ordre chronologique et elle les fige dans le temps. Alors que la mémoire s'actualise toujours, car elle est en constant développement. Effectivement, la mémoire est souvent menacée par l'oubli. Les souvenirs avec le temps se transforment, s'altèrent et deviennent plus flous, télescopants et décousus. À la lumière du débat sur l'irreprésentabilité de la Shoah, nous observerons dans le deuxième chapitre comment le travail de Christian Boltanski s'inscrit dans la pensée de l'irreprésentable. Nous constaterons que sa production se situe davantage du côté de la mémoire que de l'histoire. En effet, bien que les œuvres de Boltanski imitent le travail de l'histoire, elles ne sont pas une représentation historique de la Shoah. En empruntant le mode de présentation de l'archivistique, Boltanski questionne le traitement des souvenirs et il soulève ses lacunes. De plus, Boltanski n'a pas vécu la Shoah, il est né après le génocide. Il fait partie de ce que Marianne Hirsch appelle la postmémoire. Ainsi, l'artiste, pour activer sa mémoire, a recours à l'imagination et à la création puisqu' il n'a pas de souvenirs personnels de l'événement. Nous analyserons certaines œuvres de sa production telles que Réserve : Canada, Réserve : Les Suisses morts, Archive : Détective, Diese Kinder Suchen ihre Eltern et La Maison Manquante qui nous montreront comment son travail, contrairement à d'autres monuments, vitalise les mémoires. Le troisième chapitre se consacrera entièrement à l'œuvre Sans Souci qui soulève, pour sa part, une discussion, qui n'est pas étrangère au débat sur l'irreprésentabilité de la Shoah, sur l'idée de « l'échange de place » entre les spectateurs et les bourreaux nazis. L'ensemble des œuvres de Christian Boltanski utilise des matériaux qui nous sont familiers et qui nous font vivre l'expérience de la mort et de l'absence. Complexes et métaphoriques, les œuvres de Boltanski portent essentiellement sur les souvenirs liés à la Shoah plutôt que sur la représentation historique de l'événement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Christian Boltanski, Shoah, Mémoire, Histoire
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Gauthier, Marc. "Les fantaisies militaires de Max Auesberger : une représentation théâtrale du mal entre fragments littéraires et vidéo". Mémoire, 2010. http://www.archipel.uqam.ca/3154/1/M11485.pdf.

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Ce mémoire-création propose une représentation du mal au théâtre par le biais de fragments littéraires adaptés du roman Les Bienveillantes de Jonathan Littell et d'images vidéo créées de toutes pièces. Tant pour des peintres et graveurs qui, tels Jérôme Bosch, Pieter Bruegel l'Ancien ou Albrecht Dürer, ont voulu représenter le démoniaque au début de la Renaissance, que pour des metteurs en scène contemporains comme Guy Cassiers, Jacques Delcuvellerie ou Claude Régy, qui se sont emparés de la folie génocidaire dans Wolfskers, Rwanda 94 et Holocauste: fragments, les artistes ont cherché à donner au mal une forme visuelle à partir de définitions fluctuant selon le contexte sociohistorique. Au fil du temps, ces variations dans l'acception du concept et, par conséquent, dans ses représentations artistiques, portent à croire que le problème n'est pas tant de savoir si le mal peut prendre une forme visuelle que de déterminer si les représentations qui en sont proposées correspondent au fait qu'il est, par définition, sans véritable nature -autrement dit, qu'il est une disposition qui ne peut être fixée, un état en perpétuelle transformation. Ainsi, l'enjeu de notre essai scénique Les fantaisies militaires de Max Auesberger était de faire apparaître ce mouvement infini de métamorphoses du mal et ce, à partir de la prémisse que seule la projection vidéo, au théâtre, peut en rendre compte. C'est en fonction de cette hypothèse que s'articulent les trois chapitres du présent mémoire. En effet, le premier est consacré à l'analyse de trois cas emblématiques de représentations de génocides au théâtre, soit Mefisto for ever de Cassiers, Rwanda 94 de Delcuvellerie et Holocauste: fragments de Régy. Le deuxième chapitre traite des supports de projection vidéo en tant que matériaux visibles permettant de rendre compte de la vie psychique du personnage de Max Auesberger. Enfin, le troisième chapitre s'articule autour de l'utilisation de l'image vidéo comme outil servant à représenter d'incessantes variations de la notion du mal -et ce, tout en évitant le piège de la monstration et de la tautologie visuelles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bourreau, Seconde Guerre mondiale, Mal, Roman, Shoah, Théâtre, Vidéo.
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De, Mers Marie-Olivier. "Calel Perechodnik, Suis-je un meurtrier?, et Jaroslaw Marek Rymkiewicz, La dernière gare, Umschlagplatz : la réparation par l'écriture". Mémoire, 2012. http://www.archipel.uqam.ca/5001/1/M12502.pdf.

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Resumo:
Un travail sur la Shoah s'inscrit automatiquement dans un corpus littéraire bien garni. Cependant, plusieurs choses restent à découvrir. Certains auteurs n'écrivent qu'un livre sur le sujet et n'y reviennent plus. C'est le cas de Jaroslaw Marek Rymkiewicz, avec Umschlagplatz, La dernière gare, et de Calel Perechodnik, avec Suis-je un meurtrier? Après un bref résumé de ces deux textes et de leur contexte d'énonciation, les tentatives de légitimation du témoignage sont étudiées. Dans un premier temps, la culpabilité est un profond motivateur de leur volonté de témoigner, et l'écriture, un puissant vecteur de transmission de ce sentiment, même si les auteurs abordent cette relation de façons différentes : écriture contre, écriture réparatrice, écriture-procès... L'écriture découle d'une responsabilité morale, individuelle ou collective, responsabilité qui rend nécessaire le devoir de mémoire. Dans un deuxième temps, les deux auteurs ont cessé leurs dires parce que le processus d'écriture s'inscrit dans une démarche de réparation qui répond à l'ensemble de leurs questionnements individuels, quitte à porter des jugements de valeur parfois questionnables. Chez Jaroslaw Rymkiewicz, l'écriture permet la mise en place d'un lieu sacré à travers la fiction et la description historique, lieu qui est ensuite le point d'origine d'une transmission de la mémoire collective juive et polonaise à travers un itinéraire spatial de cette mémoire. Chez Calel Perechodnik, l'écriture sert plutôt à la sacralisation des faits et à la déshumanisation du sujet écrivant, c'est-à-dire à la déconstruction et à la reconstruction des déterminants de sa personnalité. Dans les deux cas, leurs questions trouvent réponses, et les auteurs peuvent ensuite aller plus de l'avant. L'écriture est donc à l'occasion réparatrice lorsqu'elle permet, de manière consciente ou non, l'évolution du sujet écrivant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Shoah, Écriture, Culpabilité, Réparation, Mémoire, Rymkiewicz, Perechodnik
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