Literatura científica selecionada sobre o tema "Femmes critiques noires américaines"

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Artigos de revistas sobre o assunto "Femmes critiques noires américaines"

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Corbeil, Christine, e Isabelle Marchand1. "Penser l’intervention féministe à l’aune de l’approche intersectionnelle". Le dossier : Les pratiques pour contrer la violence : entre l’intervention, la prévention et la répression 19, n.º 1 (5 de abril de 2007): 40–57. http://dx.doi.org/10.7202/014784ar.

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Depuis la fin des années 1980, l’efficacité théorique et mobilisatrice de la pensée féministe, fréquemment dépeinte comme « blanche » et occidentale, a été remise en cause notamment par des féministes afro-américaines, hispano-américaines et indiennes. À l’intérieur même des études féministes et du mouvement des femmes émerge donc un questionnement sur la capacité du féminisme à prendre en compte l’hétérogénéité des statuts sociaux et des expériences des femmes. En d’autres termes, le féminisme est remis en question quant à sa capacité à élaborer une analyse de l’oppression des femmes qui reconnaît les effets conjugués du sexisme, du racisme, du « classisme » ou encore de l’homophobie. Dans le présent article, nous exposons dans un premier temps les principales critiques émises par des féministes noires et d’autres issues de groupes minoritaires à l’endroit du mouvement des femmes. Dans un deuxième temps, nous mettons en perspective le point de vue de chercheures et de thérapeutes féministes américaines ayant renouvelé leur vision et leurs pratiques d’intervention à la lumière de ces critiques. Dans un troisième temps sera précisée la signification du concept d’intersectionnalité, tel qu’il émerge dans la littérature féministe et, dans un quatrième temps, nous examinons l’apport de ce nouveau paradigme à l’intervention féministe appliquée auprès des femmes victimes de violence conjugale. En conclusion, nous signalerons quelques-uns des enjeux et des défis que pose l’intégration de l’approche intersectionnelle à l’intervention féministe.
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Cohen, Leah. "Women as Elders: Images, Visions, and Issues. Marilyn J. Bell (Ed.) New York: The Haworth Press, 1986, pp. 90. US$19.95." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 8, n.º 3 (1989): 298–99. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800008928.

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RÉSUMÉCe recueil de compositions américaines choisies sur les femmes d'âge mûr se limite à l'obscur, l'isolé et l'élite—les inquiétudes concernant la retraite qui troublent un groupe de femmes d'affaires privilégiées, les problèmes domestiques envisagés par des religieuses d'âge mûr, et le schéma d'une communauté séparatiste financée par des particuliers. Le livre contient cependant deux excellentes compositions sur des sujets très différents: la première examine les femmes noires d'âge mûr en Amérique interprétant le rôle de modèles respectés et révérés. La deuxième examine attentivement le système de soins a la santé américain, les failles et les faiblesses qui l'empêchent de subvenir aux besoins des femmes âgées, les rendant ainsi très vulnérables. Ces deux compositions s'avèrent instructives, perspicaces et elles abordent de sérieux problèmes contemporains. Malheureusement cet ouvrage nous incite à conclure que les femmes âgées en Amérique ne peuvent être intéressantes que si elles sont uniques et qu'elles sont capables de solutionner les problèmes rattachés au vieillissement en passant par des groupes d'entraide et en multipliant les efforts personnels.
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Bannon, Lynn. "Défier et rénover les codes du portrait historique : le pari de Kehinde Wiley". Cygne noir, n.º 10 (20 de junho de 2023): 87–106. http://dx.doi.org/10.7202/1100683ar.

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Connu pour converser durablement avec les canons artistiques traditionnels européens, l’artiste Kehinde Wiley s’approprie des oeuvres du passé qu’il réintroduit dans son univers créatif contemporain majoritairement dominé par la portraiture de jeunes Afro-Américains issus de la culture hip-hop. Examiné sous l’éclairage de l’histoire de l’art, le portrait conventionnel représente des individus antérieurement célébrés pour leur statut social et leur parcours biographique édifiants. Il sous-tend du reste des schèmes relatifs au pouvoir et au privilège, dignité dont sont dépourvues les personnes de couleur largement absentes des murs des musées. Cette invisibilité est d’ailleurs l’épicentre de la production de Wiley, qui s’évertue depuis deux décennies à réhabiliter les hommes et les femmes noirs dans le récit artistique. Ce modus operandi singularise sa pratique, qui consiste à figurer élégamment les visages des Afro-Américains, à honorer ces personnes méconnues, à les débarrasser des préjugés prohibitifs dont elles sont chargées, pour ainsi les transformer en êtres extraordinaires. Et c’est là toute la ruse de cet artiste qui, grâce à son travail artistique, pose un regard neuf sur l’art précédent, non pas pour le corriger, mais pour le revisiter de manière critique.
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Mazouz, Sarah. "Intersectionnalité". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.111.

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Notion aujourd’hui incontournable tant se sont multipliés les travaux scientifiques qui s’y réfèrent et les politiques publiques ou les recommandations internationales qui s’en réclament, l’intersectionnalité est d’abord l’héritière des débats portés dans un contexte militant par les féministes nord-américaines – plus particulièrement les féministes africaines-américaines et le courant black feminist. Dans sa prise de position de 1977, le Combahee River Collective critique en effet le « biais blanc de classe moyenne » du féminisme. Il introduit alors la question de la représentation politique de celles pour lesquelles la domination subie articule plusieurs rapports de pouvoir. Il pointe par conséquent le fait que les femmes blanches qui sont alors leaders dans les groupes féministes occupent en fait une position de domination. De même, la critique black feminist va mettre en lumière comment les hommes noirs sont également en position de dominants dans les mouvements antiracistes. En d’autres termes, être femme et noire induit une domination subie autre que celle éprouvée par les femmes blanches ou par les hommes noirs. C’est dans cette perspective de complexification de l’analyse des rapports de pouvoir que Kimberlé W. Crenshaw (1989) forge, en juriste, la notion d’intersectionnalité. L’enjeu est alors de rompre avec une lecture strictement arithmétique de la domination qui la conçoit comme l’addition systématique des facteurs d’oppression. Crenshaw suit en cela également ce que les New Slavery Studies ont pu montrer pour les sociétés plantocratiques : l’articulation de la race, du genre et de la classe ou du statut produisent une reconfiguration de la domination qui ne s’appréhende pas seulement comme une addition de handicaps pour les femmes ou comme un renforcement du patriarcat en faveur des hommes (Davis 1981, Carby 1982, Fox-Genovese 1988). La démarche de Crenshaw va donc consister à interroger la non-représentation de celles qui sont soumises à des formes plurielles et croisées de domination dans les catégories de l’action publique. Par exemple, en utilisant la catégorie générique de « femme », les politiques de lutte contre les violences domestiques occultent la situation spécifique des femmes racialisées. Elle montre ainsi comment ces catégories participent à la reproduction des rapports de pouvoir en favorisant les membres des groupes dominants mais aussi, et peut-être surtout, en contribuant à l’occultation des expériences d’oppression situées à l’intersection de plusieurs principes de hiérarchisation. D’ailleurs, ce que Crenshaw met en lumière à partir d’une analyse des catégories de l’action publique relève de phénomènes similaires à ce que la tradition francophone matérialiste a thématisé sous les concepts de consubstantialité ou d’imbrication – c’est-à-dire que le genre, la race, la classe ou encore l’âge et la catégorie de sexualité se déploient de manière liée en se renforçant ou en s’euphémisant (Kergoat 1978, 2001 et 2012 ; Galerand et Kergoat 2014). Deux textes sont ici fondateurs pour saisir la notion d’intersectionnalité. Le premier paraît en 1989 et s’intitule « Demarginalizing the Intersection of Race and Sex. A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Politics ». Inscrit explicitement dans l’héritage des théoriciennes du Black feminism comme Gloria T. Hull, Barbara Smith ou Bell Hooks, il en revendique la démarche radicalement contre-hégémonique en l’appliquant au raisonnement juridique. Son argument est le suivant : « les femmes noires sont parfois exclues de la théorie féministe et du discours antiraciste parce que l’une comme l’autre sont élaborés sur un ensemble d’expériences séparées qui ne reflète pas de manière précise les interactions qui existent entre la race et le genre » (1989 : 140 ; nous traduisons). Les discours et les pratiques militantes ou politiques qui ont pour but l’émancipation sont donc aussi en bonne partie aveugles aux rapports de pouvoir qu’ils (re)produisent en ne prenant pas en compte celles qui font une expérience de la domination à l’intersection de ces deux catégories. Le second, « Mapping the Margins : Intersectionality, Identity Politics, and Violence Against Women of Color » paraît deux ans plus tard, en 1991. Crenshaw y développe son analyse des mouvements sociaux et de la manière dont ils affirment des identités univoques et dominantes. Mais elle fonde ici sa critique en pointant l’essentialisme des catégories de l’action publique sur lesquelles s’appuient les politiques de l’identité promues par ces mouvements. En prenant le cas des violences conjugales que subissent les Africaines-Américaine, elle montre qu’elles se trouvent au croisement du racisme et du sexisme et que, dans la majorité des cas, elles ne sont pas prises en compte par les politiques de l’identité – c’est-à-dire les discours et les programmes qui visent à lutter soit contre le racisme soit contre le sexisme. Ce n’est donc pas tant l’incapacité de ces « Identity politics » à dépasser la différence qui pose problème, comme on aime habituellement à le souligner, mais c’est au contraire précisément parce qu’elles éludent les différences qui traversent le groupe des femmes qu’elles sont problématiques et critiquables. L’auteure pointe ainsi la principale conséquence de cette réification des identités car elle rend impossible la prise en compte de l’intérêt des personnes qui font partie de catégories nullement pensées comme sécantes. Ce texte a joué un rôle crucial dans la réappropriation universitaire de la notion d’intersectionnalité. En reprenant les formes de conceptualisation de l’intersectionnalité propres au Black feminism et plus largement aux mouvements sociaux, il a rendu possible leur traduction théorique et épistémologique suivant trois lignes de réflexion. D’abord, il affirme que l’étude des situations intersectionnelles relève d’une épistémologie du point de vue qui reconnaît le rôle des expériences individuelles – en l’occurrence celles des femmes noires mais plus largement celles d’autres groupes minorisés – comme instrument de production du savoir. On retrouve cette idée dans plusieurs travaux revendiquant une démarche intersectionnelle, comme ceux par exemple de Patricia Hill Collins (2000). Dans The Social construction of Black Feminist Thought, Hill Collins cite la parole de femmes conscientes de ce que leur condition permet de faire et de voir. Elle insiste sur le fait que cette situation est définie par la classe, le genre et la race et qu’elle complexifie par exemple le rapport patronne/aide-ménagère en l’articulant à la division des femmes entre blanches et noires. L’exigence d’un savoir situé en appelle également à une responsabilité de la chercheuse ou du chercheur dont Crenshaw donne une traduction pratique dans les initiatives d’« intersectionnalité en actes » (Intersectionnality in Action) mises en œuvre par les campagnes de l’African American Policy Forum comme #BlackGirlsMatter, #HerDreamDeferred, #SayHerName, #WhyWeCantWait ou #BreakingTheSilence. Ensuite, dès « Mapping the Margins », Crenshaw (1991) insiste sur l’importance de contextualiser l’intersectionnalité et d’en user comme un outil d’analyse dynamique – et non comme « une grande théorie ». Contrairement à certaines critiques qui lui ont été faites sur le caractère abstrait et statique du concept d’intersectionnalité, elle rappelle la nécessité de rapporter l’analyse intersectionnelle au contexte socio-politique et au cadre juridique et légal. Cet effort de contextualisation appelle d’ailleurs à faire preuve de réflexivité sur les usages qui sont faits de la notion d’intersectionnalité tout en prévenant l’effacement possible de l’une de ses dimensions par l’effet de son importation dans un autre contexte national que celui des États-Unis ou plus largement de l’Amérique du Nord (Crenshaw 2016). Ainsi, l’acclimatation de l’intersectionnalité au contexte européen et plus précisément la traduction de cette notion dans des travaux français et francophones ne doivent pas donner lieu à un oubli de la dimension raciale au motif que ce point serait spécifique au contexte états-unien. Il s’agit plutôt de réfléchir à la manière dont race, genre, classe et autres principes de hiérarchisation s’articulent dans des contextes qui ont connu des formes de structuration raciale des rapports sociaux autres que l’esclavage et la ségrégation (Rocca i Escoda, Fassa et Lépinard 2016). Enfin, sans se départir d’une approche juridique, Crenshaw revendique dès son texte de 1991 la plasticité disciplinaire de l’approche intersectionnelle qui s’inscrit d’ailleurs dans la lignée des Women Studies. Parmi les nombreux travaux qui enrichissent l’analyse intersectionnelle sur le plan méthodologique et conceptuel, on peut citer ceux de Candace West et Sarah Fenstermaeker (1995). Ceux-ci s’appuient en effet sur une démarche ethnométhodologique pour saisir à un niveau microsociologique et de manière dynamique l’actualisation des assignations de race, de genre et de classe. Dans cette veine, Julie Bettie (2000) montre pour sa part comment, dans le contexte états-unien, la renégociation de l’identité de classe passe pour des jeunes filles mexicaines par un jeu qui renforce les codes genrés et racialisés. En articulant arguments théoriques et enquêtes empiriques, l’anthropologue colombienne Mara Viveros Vigoya (2017) s’appuie sur le Black Feminism et les épistémologies décoloniales pour interroger la construction des masculinités au croisement de formes plurielles de domination (sociale, raciale et sexuelle). D’autres travaux proposent une complexification de l’approche intersectionnelle opérant un déplacement dans la manière même d’appréhender la notion d’intersectionnalité, qui devient un objet de recherche davantage qu’une méthode (Mazouz 2015). D’autres encore proposent une démarche plus théorique, comme l’atteste par exemple l’ouvrage de Floya Anthias et Nira Yuval-Davis (1992), ou encore celui de Chela Sandoval (2000). Enfin, certaines recherches adoptent une approche réflexive sur les usages de l’approche intersectionnelle, contribuant ainsi à enrichir son épistémologie. C’est le cas par exemple de Sébastien Chauvin et Alexandre Jaunait (2015). Les deux auteurs se demandent tout d’abord si l’intersectionnalité est vouée à faire partie du problème qu’elle décrit. Ils interrogent ensuite le sens épistémologique et politique d’un programme normatif intersectionnel constitué en impératif universel de prise en compte constante de toutes les formes de domination. En ce sens, l’intersectionnalité ne constitue pas tant une théorie unifiée qu’un champ de recherche transnational (Cho, Crenshaw et McCall 2013 ; Roca i Escoda, Fassa et Lépinard 2016 : 11). En témoignent d’ailleurs les débats et les désaccords qui persistent au sein des études féministes sur la manière de rendre opératoire le potentiel heuristique de cette notion. Si son succès lui fait courir le risque de ne servir qu’une fonction d’affichage, le principal défi lancé aux chercheur.e.s est « d’élaborer des méthodes à la fois rebelles et susceptibles d’être reconnues au sein des différentes disciplines » (Crenshaw 2016 : 47) seules à même de conserver la dimension « insurgée » du concept (Cho, Crenshaw et McCall 2013).
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Safar, Jihan. "Écrire l’esclavage au féminin : une étude du roman contemporain omanais". Esclavages & Post-esclavages 9 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11o9q.

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Cet article traite de l’esclavage et du genre dans la fiction contemporaine omanaise écrite par des femmes. Face au vide historiographique et anthropologique sur l’esclavage légal dans la péninsule Arabique, la littérature nourrie par la mémoire permet d’aborder cette question. Elle rend visible des subjectivités d’esclavisé·es ou de leurs descendant·es absentes des récits dominants. Dépassant les polémiques sur l’usage de la production littéraire dans les sciences sociales, l’article considère la littérature comme un point d’entrée anthropologique, politique et économique apte à éclairer les situations concrètes de l’esclavage et du post-esclavage dans la société contemporaine omanaise. Il souligne tout particulièrement les tensions entre l’écriture mémorielle de l’esclavage et les positions de pouvoir et de genre des écrivaines. Il analyse ainsi une double subjectivité : celle des protagonistes femmes dans le roman et celle des romancières. Deux principaux romans omanais examinent l’esclavage dans la sphère intime et privée de la famille, du mariage et de la sexualité : Sayyidāt al Qamar (Les Corps célestes) de Jokha Alharthi et Al ashyā’ layssat fi amākiniha (Things are not in their place) de Huda Hamed (Al Jahouri). Le premier roman aborde frontalement l’esclavage et la traite omanaise qui s’étendait des côtes d’Afrique orientale jusqu’au Baloutchistan ; la concubine Zarifa étant l’un des principaux personnages. Le second roman raconte l’évitement matrimonial entre Amal, une baysara (métissée) et Mohsin, un « Arabe » issu d’une tribu « noble » et « pure ». Dans les deux romans, la question de la race, du genre et de l’origine généalogique s’inscrit au cœur des pratiques matrimoniales, sexuelles et familiales.L’article s’appuie sur une enquête de terrain menée au sultanat d’Oman en février 2023. Des entretiens en langue arabe ont été conduits avec les deux romancières Jokha Alharthi et Huda Hamed, afin de recueillir leurs discours et leurs perceptions sur le passé colonial, sur l’esclavage et son héritage, sur le rôle de la littérature, sur la réception de leur œuvre par le public local et international ainsi que sur les sources utilisées dans leur production littéraire. D’autres entretiens ont été menés avec des personnalités littéraires, académiques, et des représentants officiels.Dans la première partie de cet article, le roman contemporain est traité comme un matériau permettant de saisir les transformations sociétales dans le sultanat d’Oman en contexte d’esclavage et de post-esclavage, dans une perspective intersectionnelle. En premier lieu, cette partie met en lumière les multiples formes de domination au sein de l’institution du concubinage, soulignant la notion de propriété légale de l’esclave (milk) dans la loi musulmane. Elle montre le cycle de violences sexuelles exercées sur le corps de l’esclave-femme ainsi que les relations complexes entre maître et concubine où se mêlent abus, affection et domination. Elle témoigne aussi des relations prohibées entre la maîtresse et son esclave. Cette première partie indique également comment le roman permet d’évoquer les expériences de genre différenciées parmi les esclaves eux-mêmes, entre les esclaves né·es dans la maison du maître et les esclaves capturé·es qui se remémorent le « voyage ». Une telle distinction informe sur le sentiment d’appartenance à la nation : la loyauté nationale semble plus forte parmi les esclaves né·es dans la maison du maître, notamment les femmes, qu’au sein de la génération capturée, surtout masculine, bien plus rebelle. Le roman contemporain omanais donne l’opportunité, en troisième lieu, de décrire les pratiques post-esclavagistes au sein du mariage, un lieu de reproduction des hiérarchies sociales et raciales. Il évoque le thème des évitements matrimoniaux qui exprime des subjectivités féminines où s’entrecroisent race, genre et lignée. Prenant le cas des bayāsir (métissé.es), le roman omanais révèle que la discrimination ne relève pas de la couleur de peau mais de la généalogie. Si ces romans rendent visibles des trajectoires et des expériences d’esclavisé·es, le positionnement des romancières peut sembler paternaliste, les femmes noires étant souvent associées aux stéréotypes liés à la prostitution et à l’impossibilité pour elles de former une famille stable.La deuxième partie de l’article aborde les modes de narration, les positionnements des romancières omanaises, et la réception controversée de l’œuvre littéraire évoquant l’esclavage. Elle traite des subjectivités et des sources utilisées par les romancières. La place attribuée à l’histoire orale et aux archives dans la construction romanesque est centrale dans l’écriture féminine et mémorielle sur l’esclavage. Des subjectivités racialisées sont également évoquées. À l’inverse des black feminists afro-américaines qui ont écrit des neo-slave narratives, les romancières omanaises ne sont pas issues de communautés afro-arabes descendantes d’esclaves ; elles appartiennent à la classe dominante et « blanche ». Si ces romancières sont accusées de faire le jeu du colonialisme, on leur reproche également d’être son relais. Des attaques féroces ont fusé après l’attribution de prix littéraires (comme celui du Man Booker International Prize 2019 pour Sayyidāt al Qamar de Jokha Alharthi) et la traduction de leur œuvre. Pour les « conservateurs », ces romans montraient les Omanais sous l’angle des colonisateurs ou des esclavagistes. Ainsi, la traduction de ces œuvres a produit des discours locaux autour de l’esclavage et a soulevé de nombreuses polémiques à propos de la mémoire coloniale. Cette fictionnalité vient combler un silence institutionnel, les autorités évitant d’engager un débat national sur l’esclavage qui pourrait nuire à l’image internationale du pays. Au-delà d’un récit national homogène, la fiction contemporaine, essentiellement écrite par des femmes, permet donc de rendre visible l’esclavage dans la péninsule Arabique. Dépassant des visions sur l’esclavage oriental « doux » et « bienveillant », cet article cherche à inscrire celui-ci dans les études sur les histoires globales de l’esclavage.
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Canals, Roger. "Culte à María Lionza". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.005.

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Le terme « culte à María Lionza » renvoie à un ensemble de pratiques rituelles consacrées à la déesse María Lionza et à d’autres esprits de son panthéon. Il est présent sur une grande partie du territoire vénézuélien, notamment dans la région de Yaracuy, au centre ouest du pays, sur la côte caribéenne et dans les grandes villes comme Caracas. La Montagne de Sorte, dans la région de Yaracuy, est le principal centre de pèlerinage des croyants. Bien qu’il soit originaire du Venezuela, le culte à María Lionza est également visible, avec quelques variantes, dans plusieurs autres pays de la région caribéenne et de l’Amérique du Sud, voire aux États-Unis et en Europe. L’origine de ce culte remonte à la conquête espagnole du Venezuela. Au fil des ans, les pratiques sacrées indiennes, les religions africaines apportées par les esclaves noirs ainsi que le catholicisme auraient fusionné donnant lieu à des manifestations religieuses nouvelles (Mintz et Price 1992 ; Andrews 2004). Dès la fin du XIXe siècle se seraient ajoutées à ces trois sources principales d’autres influences culturelles comme le spiritisme kardeciste et l’occultisme, entre autres (Pollack-Eltz 1972 ; Clarac de Briceño 1996 ; Barreto 1990). Cependant, et à la différence de cultes afro-américains comme la Santería Cubaine, le Candomblé ou le Voudou haïtien, le culte à María Lionza n’est pas, dès son origine, connecté aux communautés d’esclaves africains. Jusqu’au XXe siècle, ce culte contenait essentiellement des éléments d’origine catholique et indienne, notamment des images religieuses de saints ou des pratiques d’adoration d’éléments naturels comme des cascades ou des fleuves. A cette période-là, le culte était majoritairement répandu parmi la population métisse et rurale, et l’apport africain n’était que peu présent –la possession spirituelle ou l’usage de percussions, par exemple, étaient rares lors des cérémonies. Dans les années quarante, le culte devint urbain du fait de la migration massive de la population rurale vers les grandes villes suite au boom pétrolier (Coronil 1997). C’est dans ce nouveau contexte, et essentiellement sous l’influence de la santería cubaine, que le culte commence à subir un processus d’afroaméricanisation avec plus de recours aux possessions spirituelles, aux percussions et à une multiplication des entités surnaturelles. Aujourd’hui, le culte à María Lionza entretient de multiples connexions avec d’autres cultes afro-américains comme le Palo Mayombe, l’Umbanda et le spiritisme dominicain. L’incessant partage d’éléments entre ces pratiques oblige à les considérer toutes en termes de continuité et à adopter à leur égard une perspective d’analyse comparatiste. Enfin, quant aux liens du culte avec d’autres religions, force est de constater que l’immense majorité des Maríalionzeros (les pratiquants du culte) s’affirme catholique, paradoxalement à l’opposition historique de l’Église catholique à la pratique de ce culte. Les églises évangélistes, dont le nombre au Venezuela ne cesse de s’accroître, critiquent elles aussi le culte avec véhémence, l’accusant souvent d’être une œuvre du diable. Le culte à María Lionza englobe des rituels de guérison, divination, purification et initiation, dans lesquels les épisodes de possession sont fréquents. La transe est plus ou moins violente selon l’esprit qui « descend » et la façon de « travailler » de chaque médium ou materia (matière). Parfois la possession pousse le médium jusqu’à la blessure ou l’automutilation (Ferrándiz 2004). Cela dit, nombre de croyants rendent hommage aux divinités de manière très calme et discrète, sans inclure des épisodes de transe. A part María Lionza, ce culte compte des centaines d’esprits, nommés aussi entidades (entités) ou hermanos (frères). Ceux-ci correspondent aussi bien à des divinités n’ayant jamais eu une existence terrestre qu’à des personnages célèbres ou aux âmes de défunts. Ces esprits sont regroupés en différentes cortes (cours) ou ensembles de divinités présentant une affinité ethnique, sociale ou professionnelle. On retrouve ainsi la Corte Africana (Cour Africaine), la Corte Malandra (Cour des Délinquants) ou la Corte Militar (Cour Militaire), parmi bien d’autres. Les cortes, quant à elles, sont ordonnées suivant une logique pyramidale : celles ayant moins de pureté sont placées en bas du panthéon tandis que les plus pures ou dites « avec le plus de lumière » sont placées en haut, aux côtés de María Lionza et du Christ. S’ils réalisent de bonnes actions, les esprits en position basse peuvent gravir l’échelle du panthéon. Ce vaste panthéon spirituel peut être interprété comme un dispositif de réappropriation voire de subversion de l’histoire. Il est par exemple fréquent que les esprits d’anciens chefs indiens ayant lutté contre les Espagnols pendant la Conquête (les célèbres caciques) descendent dans le corps des médiums et racontent, en témoins directs, les faits survenus il y a 500 ans, donnant leur avis sur la situation politique actuelle et offrant des conseils à l’assistance. Le culte relie ainsi passé, présent et futur, vie et mort, mémoire collective et expérience individuelle. Le culte à María Lionza ne constitue une pratique ni unifiée ni cohérente. Chaque groupe de culte, nommé centro (centre), organise les rituels à sa manière et donne sa propre version de l’origine de la déesse. Les rivalités entre les centros sont fréquentes et parfois violentes. Non seulement pluriel, le culte à María Lionza est aussi dynamique et changeant. En effet, les pratiquants le transforment incessamment en y incorporant de nouvelles divinités (tel que l’ex-président Chávez) et de nouvelles techniques rituelles à travers notamment les technologies de communication. María Lionza, quant à elle, est une déesse imaginée et représentée de façons très différentes, voire apparemment contradictoires : on peut la voir indienne, blanche, métisse ou, plus rarement, noire, selon les mythes, légendes ainsi que les études à caractère historique retraçant son origine. Cela dit, deux versions iconographiques et littéraires de María Lionza sont particulièrement répandues : d’une part, celle où elle apparaît comme une femme indienne nue chevauchant un tapir et, d’autre part, celle où elle est représentée comme une femme métisse ou blanche, habillée comme une femme du XVIIe ou XVIIIe siècle, portant une couronne sur la tête et tenant une rose sur la poitrine (Canals 2010). María Lionza apparaît souvent accompagnée de Felipe le Noir (El Negro Felipe) et de l’Indien Guacaipuro (El Indio Gucaipuro). L’ensemble de ces trois figures, nommées les Trois Puissances (las Tres Potencias), a, pour les croyants, un double sens : d’un côté, il est l’expression divine du métissage de la population vénézuélienne à travers les représentants de ce que les Vénézuéliens appellent « les trois races » (las tres razas, c’est-à-dire indien, blanc et noir) qui ont constitué le réseau ethnique du pays, et, d’un autre côté, il représente le paradigme d’entente et de réconciliation historique entre ces trois sources culturelles. Bref, les Trois Puissances sont, en même temps et pour les croyants, le reflet de ce qu’est le Venezuela et l’exemple de ce qu’il devrait être. Les images religieuses ont une grande importance dans le culte (Canals 2011) et donnent lieu à une industrie ésotérique qui a acquis une échelle planétaire. Lors des cérémonies, les croyants se réunissent autour de l’autel, nommé aussi portal (portail) où se trouvent surtout des statuettes de divinités. Hormis ces icônes, le culte serait inconcevable sans un grand nombre d’objets ou produits à forte composante sensitive et symbolique. Parmi ceux-là, il faut distinguer les substances « naturelles » (tabac, rhum, miel) de celles composées dans les perfumerías ou boutiques ésotériques. Dans ces boutiques s’amoncellent des savons, flacons de parfum, crèmes, encens et nombre d’autres éléments fabriqués à des fins très précises liés à la vie quotidienne et arborant des noms suggestifs: Amarra Hombres (lotion de séduction « attrape-hommes » adressée aux femmes) ou Tumba Negocios (produit pour faire échouer les affaires de ses concurrents commerciaux). Cette industrie ésotérique joue un rôle économique important au Venezuela et ailleurs. En fait, le culte à María Lionza est, pour nombre de croyants, un moyen de survie. Les rituels de guérison, divination ou initiation sont souvent payants, sans arriver pour autant aux prix exorbitants pratiqués dans d’autres religions comme la Santería. Par ailleurs, le culte à María Lionza est très présent sur le net, aussi bien sur des sites ésotériques que sur des réseaux sociaux. Cette présence sur Internet joue un rôle décisif dans l’expansion et la réinvention du culte. Récemment, certains groupes de culte ont initié des démarches pour intégrer le culte au Patrimoine Immatériel de l’UNESCO. Cette volonté de reconnaissance institutionnelle constitue un changement par rapport à la dynamique historique du culte qui a maintenu vis-à-vis du pouvoir et de l’officialisme une position majoritairement d’opposition, bien que nombre de représentants politiques et de militaires aient été, depuis les années 1950, pratiquants du culte en secret (Taussig 1997)
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Teses / dissertações sobre o assunto "Femmes critiques noires américaines"

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Rosca, Florentina Cornelia. "Espace et temps dans Lucy de Jamaica Kincaid, The chosen Place, The Timeless People de Paule Marshall et Mama Day de Gloria Naylor". Versailles-St Quentin en Yvelines, 2009. http://www.theses.fr/2009VERS004S.

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Cette thèse se propose d’explorer les géographies narratives dans les romans de trois écrivains africains-américains contemporains: Jamaica Kincaid, Paule Marshall et Gloria Naylor. Cette étude interdisciplinaire porte sur les représentations littéraires de l’espace et du temps tout en postulant que les trois textes font partie de l’espace diasporique et de l’Atlantique noir. La quête des origines de nos protagonistes ainsi que leurs routes définissent les principaux espaces narratifs : l’île natale en tant que trope central, les lieux de transition et, reléguée à la périphérie – la ville d’exil. Chaque espace narratif apparaît comme une géographie ontologique sur laquelle s’articulent le temps, le mouvement, l’exil et la mémoire. Cette étude suit la relation dichotomique entre île etmétropole, ainsi que les tensions entre leurs temporalités respectives: d’une part, la perception cyclique du temps, de l’autre, le temps linéaire. L île apparaît dans les trois romans comme lieu primordial alors que l’écriture devient un moyen de s’emparer du temps passé
This doctoral dissertation explores the fictional geographies in the novels of three contemporary African American writers: Jamaica Kincaid, Paule Marshall and Gloria Naylor. This interdisciplinary study focuses on the fictional representations of space, place and time and their interrelations. I start from the premise that the three texts share the diasporic and rhizomatic map of the Black Atlantic. On this map, the protagonists’ roots and routes are inscribed through three narrative settings: the native island—as central trope, a cluster of intermediary sites and the (peripheral) city of exile. Each setting is a complex ontological geography upon which time, movement, exile, and memory are articulated and re-articulated in a palimpsest-like manner. I examine the dichotomic relationship between home-island and city of exile, as well as the tensions between their associated temporalities: cyclical versus linear perceptions of time. The island emerges from our study as the fundamental locale in the characters’ peregrinations. Ultimately, reasserting space means re-mapping the past
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Kekeh-Dika, Andrée-Anne. "Lieux et stratégies de résistance dans les discours romanesques de Gayl Jones, Paule Marshall, Toni Morrison, Alice Walker et Sherley Anne Williams". Paris 7, 1991. http://www.theses.fr/1991PA070067.

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Cette these est une etude comparative des oeuvres de cinq romancieres afro-americainnes : gayl jones, paule marshall, toni morrison, alice walker et sherley anne williams, elle tende de mettre en evidence a travers la problematique de la resistance les correspondances, l'intertextualite qui unissent les imaginaires de cinq romancieres qui ont en commun une meme identite culturelle et sexuelle. Elle comporte deux parties : une partie theorique ou les conditions de production et d'interpretation de la litterature afro-americaine sont analysees. La deuxieme partie est une lecture textuelle des oeuvres qui se fonde sur la notion de resistance definie sur un mode historique, ideologique et feministe. A travers l'etude de differents themes (la memoire, l'histoire, le corps feminin, la fete, le reve, la danse) la these tente de voir comment la problematique de la resistance s'inscrit en filigrane dans les textes.
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MOUSSOUNGA, MEDINE. "Une vie nouvelle devant nous : expériences sociales et économiques des femmes noires américaines de 1880 à 1910". Paris 7, 1993. http://www.theses.fr/1993PA070087.

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La societe americaine, a la fin du dix-neuvieme siecle et au debut du vingtieme siecle, etait caracterisee par la politique "jim crow" ; une segregation raciale dirigee contre les noirs. Prives de leurs droits cifiques depuis la fin de la "reconstruction" ils etaient soumis aux emplois serviles, au lynchage et a une representation politique quasiment inexistante. Les femmes noires ont notamment subi une double discrimination : raciale et sexuelle. Elles ont reagi contre cette segregation par des actes simples et symboliques, entre autres, les greves, le sabotage des outils de travail. Pour faire face a la politique "jim crow", elles ont tente de redefinir et de remodeler les categories traditionnelles telles que la famille, l'eglise et la communaute. Elles ont egalement pris une part active a l'education des afroamericains, apportant leur contribution au debat qui opposait w. E. B. Dubois a booker to. Washington sur l'enseignement des noirs. De meme, a travers leurs clubs, elles ont lutte contre la segregation raciale en organisant des activites educatives et recreatives au sein de la communaute noire et en engageant des pourparlers avec les autorites locales et ou nationales en faveur de l'integration des afro-americains et de l'abolition des lois "jim crow"
By the end of the nineteenth century and the beginning of the twentieth century, the american society was characterized by the "jim crow" phenomeon ; that is racial segregation against afro-americans. The latters, disfranchised since the end of the "reconstruction" period, were subjected to menial jobs, lynching and political subordination. Black women were particularly victimized by a double discrimination due to their race and sex. They tried to resist racial discrimination on their working places, in spite of their fragility, using simple and symbolic actions, among others, the sabotage of tools and strikes. To cope with the "jim crow" policy, they endeavored to reshape and redefine traditional categories like the family, the church and the community. They also took an active part in the education of the afro-americans, bringing their contribution to the booker t. Washington versus w. E. B. Dubois's debate on black's instruction. Black women also made a stand against racial segregation through their clubs. They organized entertainging and educational activities in the black community and they entered on negociations with local and or national authorities in favor of the afro-american's integration and the abrogation of "jim crow" laws
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Barroso-Fontanel, Marlène. "Toni Morrison et l'écriture de l'indicible : minorations, fragmentations et lignes de fuite". Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2019. http://www.theses.fr/2019CLFAL003.

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Par l’écriture, Toni Morrison cherche à rendre leurs voix à ceux qui ont été interdits de mots. Auteure engagée, elle veut redonner à la minorité noire sa place centrale dans l’Histoire des États-Unis. Elle propose ainsi une ré-écriture de l’Histoire au travers de sa trilogie historique, composée de Beloved, Jazz et Paradise, ré-écriture déjà en germe dans son second roman, Sula. À travers l’étude de ces quatre romans, cette thèse se propose de mettre au jour la généalogie de l’indicible dans l’œuvre de Toni Morrison, mais aussi d’analyser le lien dynamique entre minoration et écriture chez cette auteure qui revendique son statut de romancière noire américaine. Les femmes occupent une place centrale dans notre corpus car, à la minoration raciale qui relègue déjà les Africains-Américains en marge de la société américaine, s’ajoute pour les femmes noires la minoration sexuelle qui les réduit à un corps-objet. Mais chez Toni Morrison, cette double minoration, et la fragmentation qu’elle entraîne, deviennent des lignes de fuite, au sens deleuzien du terme, qui (dé-)structurent son écriture. La minoration ne s’entend alors plus comme soustraction, mais comme création. Toni Morrison trace ainsi dans ses textes des lignes de fuite créatrices qui s’échappent du cadre de la page vers un en-dehors du langage où se dit le désir de résister et de survivre du mineur
Toni Morrison’s writing aims at giving their voices back to those who were deprived of words. As a committed writer, Toni Morrison wants to highlight the central role of the black minority in the History of the United States. She then offers a new version of History as she rewrites it through her historical trilogy comprising her novels Beloved, Jazz and Paradise, to which can be added her second novel, Sula, where the seeds of the rewriting of History can already be found. Through the analysis of these four novels, the objective of this doctoral thesis is to excavate the genealogy of the unspeakable in Toni Morrison’s work, and to analyze the dynamic relationship between minoration and writing for an author who’s « insisted – insisted ! – upon being called a black woman novelist. » Women play a central part in the four novels we are studying because, to the racial minoration that already marginalizes African-Americans in the American society must be added for black women the sexual minoration which turns them into a mere body-object. But this double minoration, and the fragmentation it leads to, become in Toni Morrison’s work “lines of flight”, according to Gilles Deleuze’s terminology, which (de-)construct her writing. Minoration is therefore no longer to be understood as subtraction but as creation. Thus, Toni Morrison draws in her texts the lines of flight of creation which leak out of the page towards the outside of language where one can hear the desire for resistance and survival of the minor
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Grenon, Carole. "L'économie du principe féminin dans l'oeuvre d'Ernest J. Gaines". Thesis, Paris 3, 2011. http://www.theses.fr/2011PA030009.

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Ce travail propose une réflexion sur le principe féminin dans l’œuvre romanesque d’Ernest J. Gaines : Catherine Carmier, Of Love and Dust, A Gathering of Old Men, In My Father’s House, A Lesson Before Dying, The Autobiography of Miss Jane Pittman. Il tente de définir le sujet féminin et d’identifier ses principes moraux [par opposition aux principes masculins]. Il s’articule autour de trois parties et dévoile une évolution du principe féminin dans l’œuvre gainesienne. De Catherine Carmier à The Autobiography of Miss Jane Pittman, le principe féminin se fortifie. Dans les premiers romans, le féminin agit conformément au devoir [et par devoir], il prône un idéal de vertu, une sagesse qui l’empêche de créer. Le féminin s’affirme alors progressivement par le biais du langage dans un face à face avec le masculin et déconstruit l’idéologie blanche. Ce travail explore la violence de la construction anormale du sujet noir et les stratégies de déconstruction du mythe de la suprématie blanche. L’analyse de la libération identitaire révèle une déstabilisation des frontières du genre. Face au masculin dévirilisé, le féminin se virilise et relève la féminité du masculin. Enfin, dans le roman The Autobiography of Miss Jane Pittman, le féminin devient militantisme et activisme. La mère de la communauté noire, s’identifiant à la loi Divine de la famille, parvient à créer, à s’imposer, à transmettre des principes moraux à des hommes en devenir. Les destins du féminin et le masculin sont alors en miroir : ils travaillent pour obtenir la reconnaissance de l’homme blanc, se perfectionnent. Ce travail révèle l’idée de la mort digne, idée d’une liberté qui s’affirme dans la négativité
This thesis studies the principles of the feminine in Ernest J. Gaines’ six novels: Catherine Carmier, Of Love and Dust, A Gathering of Old Men, In My Father’s House, A Lesson Before Dying and The Autobiography of Miss Jane Pittman. It defines the feminine subject and identifies its moral principles. There is a gradual evolution of the feminine in the works of Ernest J. Gaines. From Catherine Carmier to The Autobiography of Miss Jane Pittman, the feminine strengthens itself. In the first novels, the feminine acts out of duty, advocates wisdom, which prevents it from creating things. The feminine gradually reaffirms itself through language and faces the masculine. This work explores the violence of the abnormal construction of the Black self and the strategies of deconstruction of the myth of white supremacy. The analysis of the reconstruction of the self shows a redefinition of genres. The feminine is virilized and feminizes the masculine. Finally, in The Autobiography of Miss Jane Pittman, the feminine becomes militant and activist. The mother of the black community, identifying herself with the female Divine Law of the family, embodies female agency; she raises her sons and teaches them moral principles. The feminine and the masculine function as mirror images of each other; they work to get the recognition of the White man, and they seek to improve themselves. This study highlights the idea of dignity in death, of freedom which asserts itself in negativity
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Aurore, Agnès. "Hégémonie des stéréotypes racistes et stratégies de résistance dans trois séries télévisées américaines créées, écrites et produites par des femmes noires". Thesis, Antilles, 2020. http://www.theses.fr/2020ANTI0512.

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Les femmes Afro-Américaines ont généralement été stigmatisées dans leurs représentations cinématographiques et télévisuelles (Hollywood). Cette stigmatisation témoigne d’une idéologie hégémonique et d’une violence symbolique (Bourdieu) qui sont à l’origine de ces représentations et avancent de manière invisible. Les rôles des femmes noires à la télévision se sont multipliés et diversifiés, notamment après l’arrivée de la série Scandal (Shonda Rhimes, 2012). Cette série a pour personnage principal une femme noire. Le rôle qu’elle tient, se distingue des rôles traditionnellement stéréotypés et peut être considéré comme une avancée dans les représentations des femmes noires à l’écran. Ces représentations ont été créées, écrites et produites par une Afro-Américaine, Shonda Rhimes. D’autres séries similaires ont suivi : Being Mary Jane (Mara Brock Akil), 2013) et Insecure (Issa Rae, 2016). Elles ont toutes en commun d’avoir été créées, écrites et produites par des femmes noires. Elles utilisent la même stratégie de déconstruction des stéréotypes associés à la Blackness, se faisant elles en proposent une reconstruction, que l’on peut comprendre comme une négociation de la citoyenneté des Noirs aux États-Unis, pour sortir de l’invisibilité
African-American women have generally been stigmatized in their film and television performances. This stigma testifies their film and television performances. This stigma can be understood through the concepts of hegemomic ideology and violence symbolique (Bourdieu) that are at the origins of these representations. The roles of Black women on television have increased and varies, especially after the arrival of the series Scandal (Shonda Rhimes, 2012). This series has a Black woman as the main character. Her role is different from the traditional strereotypical roles and can be seen as a breakthrough in the depictions of Black women on screen. This series was created, written and produced by an African-American woman, Shonda Rhimes. Other similar series followed: being Mary Jane (Mara Brock Akil, 2013) and Insecure (Issa rae, 2016). They all have in common that they been created, written and produced by Black women. They use the same strategy of deconstruction od the stereotypes associated to Blackness, doing so they propose a reconstruction of the term. In all these series, there is a negociation of the American citizenship by the Black community in order to get out of the invisibility
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Vallier, Elise. "Pour la défense des femmes : étude d’écrits d’Africaines-Américaines, de 1860 jusqu’au début des années 1920»". Thesis, Paris Est, 2017. http://www.theses.fr/2017PESC0090/document.

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Au XIXème siècle et jusqu’au début du XXème siècle, les Africaines Américaines étaient exclues des codes de féminité américains, qui posaient en modèle la « femme victorienne ». Souvent jugées « immorales », elles étaient la cible de nombreuses critiques, notamment dans la presse. Au tournant du siècle, lorsque le modèle victorien laissa peu à peu la place à celui de la « nouvelle femme », les Africaines Américaines continuèrent à revendiquer leur statut de femmes et redéfinirent ce que signifiait être une femme noire aux États-Unis.Nous avons voulu étudier la façon dont certaines activistes, membres de clubs de femmes et intellectuelles appartenant à la classe moyenne et supérieure, envisageaient leur identité de femmes entre le début des années 1860 et le début des années 1920. Cette étude s’appuie sur leurs récits de vie, tels que leurs autobiographies, journaux intimes, correspondance, ainsi que sur leurs discours, essais, et articles parus dans la presse.Le but de cette thèse est d’analyser les attitudes et les stratégies adoptées par ces femmes pour défendre l’image de la femme noire aux États-Unis, à une période charnière de l’histoire américaine. Cette biographie collective examine tout particulièrement la vie et la pensée de quatre activistes majeures de cette période: Fannie Barrier Williams (1855-1944), Ida B. Wells-Barnett (1862-1931), dont la voix s’éleva contre le lynchage, Mary Church Terrell (1863-1954), et Anna Julia Cooper (1858-1964), qui fut l’une des premières féministes noires américaines
In the nineteenth century, African American women’s womanhood was denied and constantly under attack. After emancipation (1865), they crafted their own definition of what it meant to be a woman of color in the United States. At the turn of the century, as Victorianism was gradually yielding ground, the model of the modern, “new woman” emerged. In this context, African American women went on redefining the meaning of black womanhood. This dissertation examines how some African American women activists, clubwomen and intellectuals belonging to the middle and upper-classes reflected upon being a woman and asserted their womanhood between the 1860s and the early 1920s.This study analyzes the attitudes and strategies they adopted, in their life writings, – such as their autobiographies, diaries and letters – their articles, essays and speeches and in their club work, to defend the image of women of color in the rapidly changing society of the late nineteenth and early twentieth centuries. This dissertation also explores the importance of the notions of region and nation in the definition of womanhood. This interpretive collective biography particularly examines the lives and thoughts of four major activists of the time period: Fannie Barrier Williams (1855-1944), Ida B. Wells-Barnett (1862-1931), the famous crusader against lynching, Mary Church Terrell (1863-1954), and Anna Julia Cooper (1858-1964), one of the first black feminists in America
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Sutra, Christian. "Ecrire la femme afro-américaine : identité et lyrisme dans les oeuvres de fiction de Gayl Jones et de Toni Morrison". Bordeaux 3, 1993. http://www.theses.fr/1993BOR30027.

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Gayl jones et toni morrison nous donnent une autre representation dans la fiction des femmes noires. Elles questionnent les stereotypes en relisant l'histoire americaine dans le mouvement de la memoire ; elles exposent vie publique et vies privees en creant d'autres heroines, des origines a nos jours : leurs heroines sont les femmes noires "arretees", "immobilisees" ou "emergentes". Si gayl jones montre la douleur des femmes noires, toni morrison suggere la possibilite pour ces femmes, dans le risque du saut depenser autrement et de reconstruire un nouveau narcissisme pour la femme afro-americaine. C'est dans l'ambition d'une autre ecriture de la fiction qu'elles ecrivent et chantent la femme noire, tout a la fois heritieres de la culture orale afro-americaine et novatrices. Dans le lyrisme des blues, leur concentration et leur poesie, les heroines de gayl jones se racontent et se creent. Toni morrison, elle, transcrit la vie afro-americaine dans le roman polyvocal post-moderne. Son choix sera celui de l'ecriture metaphorique et du realisme magique. Mais comme celles de gayl jones, ses histoires et fables adressees a un lecteur auditeur nous fascinent en nous instruisant
Gayl jones and toni morrison convey a completely different representation of afro-american women in american letters. The long-accepted american stereotypes related to sex and gender are challenged by them through their revisionary treatment of american history in the public and private lives of their heroines. (re) membering for them is at once a necessary and complex process of getting at the truth concerning african-american women. These writers present portraits of "arrested" or "emerging" black women beginning with the period of the "peculiar institution" through to presentday america. Gayl jones insists on the psychological and physical damage suffered by black women whereas toni morrison suggests in her narratives the potential for building a new jubjectivity which involves risk but offers the means to explore the redemptive possibilities of female coalescence. Both authors have inaugurated new forms of writing which incorporate their black oral tradition. Taking their inspiration from the blues -their lyricism, sheer strength, concentration and poetic qualities- gayl jones' heroines sing who they are and where they come from. Toni morrison writes her fiction using a highly metaphorical prose which comes close to the magic realism of garcia marquez
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Powell, Carrie. "Les organisations communautaires de femmes afro-américaines à Chicago : enjeux et stratégies de l’éducation et de l’ascension sociale". Thesis, Paris 10, 2017. http://www.theses.fr/2017PA100151.

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En puisant d’une part dans une tradition propre à la communauté africaine-américaine d’entretenir et d’étendre les liens familiaux et communautaires et d’autre part dans la tradition de l’ « activist mothering », les femmes africaines américaines se sont organisées au sein de leur communauté pour faire face aux problèmes qu’elles rencontrent en société. S’étant fédérées autour des deux combats abolitionniste et suffragiste au cours du 19e siècle et dans les réseaux préexistants des églises afro-américaines, cette solidarité donnera naissance au tournant du XXème siècle à un réseau de clubs de femmes noires activistes. En effet, le mouvement de clubs de femmes noires reposa sur une tradition de self-help, issue de l’idéologie de l’ « uplift ». Cette étude traverse donc le vingtième siècle, jusqu’à nos jours, et décrit les stratégies des réformatrices noires contemporaines, tout particulièrement au sein du West Side Chapter du National Council of Negro Women à Chicago, qui, tout en s’adaptant aux besoins évolutifs de la communauté, illustre des éléments d’héritage et une survivance de leur activisme. Les femmes afro-américaines organisent leur communauté à travers un processus d’empowerment et se placent dans un double mouvement de changement de conscience des individus et de transformation sociale des institutions. C’est donc un activisme empreint de pragmatisme mais dont la visée est politique. Il doit se comprendre dans la situation d’oppression constante dont sont historiquement victimes les Afro-Américains au sein de la Nation américaine. C’est donc des stratégies de résistance qui sont décrites dans ce travail, qui soulignent la résilience et les ressources des femmes noires en milieu défavorisé.L’importance de la famille dans les démarches de cette association va illustrer une continuité avec les préoccupations premières des clubs du début du XXème siècle. La forme de famille encouragée par l’association Sankofa Safe Child Initiative met en effet en lumière une circulation facilitée des enfants au sein des familles afro-américaines à l’étude et ce depuis plusieurs générations. Cette « tradition » qui se perpétue sera mise en lien avec les phénomènes de fosterage, courant en Afrique et de par le monde, bien qu’ici en seront spécifiés le mode ainsi que la fonction c’est-à-dire un usage stratégique de la famille au sein de cette communauté pour faire face aux défis qui se posent à elle, particulièrement en milieu hostile
Spawning from a tradition of maintaining and extending kinship and community ties, and secondly from a tradition of activist mothering, African American women have organized within their community to solve the predicaments they face in society. From their organizing experience in the abolitionist movement as well as the early women’s movement of the 19th century and relying on the networks they established through their church work, an African American club movement formed at the turn of the 20th century. Indeed, the Black women’s club movement built upon a tradition of self-help, defined by the uplift ideology. As this thesis spans the twentieth century till today, this essay describes the strategies employed by contemporary African American women reformers, specifically the West Side chapter of the National Council of Negro Women in Chicago, who constantly adapt to the evolving needs of their community but still inherited from this legacy.Through an empowerment process, African American women seek to change the people’s consciousness and transform social institutions. It is an activism with a pragmatic edge but a political goal. Acknowledging the oppression weighing on the African American community, the strategies described in this study are strategies of resistance, with a particular interest in the resilience and the resources of Black women in the underserved communities.The focus on family issues in these associations’ approach shows a continuity with the primary preoccupations of the clubs at the turn of the century. The form of the family promoted by the association Sankofa Safe Child Initiative sheds light on a facilitated circulation of children among the African American families under study, through several generations. This “tradition” will be linked to the fosterage phenomenon, current in Africa and other parts of the world, of which the mode as well as the function will be specified, notably a strategic use of the family within the underserved African American community to face challenges in a hostile environment
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Martin, Florence. "La chanteuse de blues et le roman féminin noir américain contemporain". Paris 3, 1987. http://www.theses.fr/1987PA030109.

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L'enregistrement du blues classique transcrit l'expression d'une tradition orale selon les schemas de l'ecrit. Cette tradition fait apparaitre une continuite formelle: le chant, depuis l'epopee ou l'histoire chantees de la tribu africaine jusqu'au chant de travail, a l'incantation religieuse et au morceau recreatif des esclaves dans les plantations americaines, s'execute selon une structure musicale, une harmonique et une rythmique precises qui laissent place a l'improvisation de la soliste et a la participation des auditeurs. L'artiste des annees vingt, promue vedette du monde du spectacle noir, utilise dans son chant les procedes oratoires traditionnels de son groupe ( l'usage de la reiteration et du double sens) et delivre un message code que seuls les inities, les familiers sont a meme de comprendre. L'essor de la culture de masse signe l'arret de mort du blues classique au contenu trop specigique, trop intime pour l'auditoire nord-americain aux origines culturelles diverses. Les chanteuses quittent donc la scene a l'oree des annees trente. Toutefois ne disparaissent ni la tradition ancestrale de la transmission orale feminine noire americaine ni celle du transcodage inherent a l'elaboration et a l'execution du chant. Aujourd'hui la romanciere noire americaine s'inspire de * la femme porte-chant ou porte-parole de sa communaute. Elle ressuscite la chanteuse au sein de l'oeuvre fictive et ecrit selon un systeme de codes dont elle livre les clefs d'acces aux seuls lecteurs attentifs. (* l'artiste pour devenir a son tour)
Classic blues recordings transcribe the expression of an oral tradition with the means of a written one. This tradition shows a continuity in form: from the african tribal epics or narratives to the work-songs, religious hymns or entertainment songs on american plantations, its songs have always been performed according to a precise musical structure and specific harmonic and rhythmic patterns allowing the soloist to improvise and the audience to participate in the performance. The artist of the twenties, promoted black show-business star, would use the traditionnal oratory devices of her group in her songs (e. G. Reiteration and double-entendre) and deliver a coded message only the initiated could understand. The development of mass culture killed the classic blues; its contents and language were too intimate, too specific for the multi-ethnic audience of the united states. The classic blues singer was no longer heard at the beginning of the thirties. Yet neither the ancestral tradition of black american women's oral transmission, nor the process of encoding -- inherent to the composition and performance of every song -- disappeared. Today, the black american woman novelist draws her inspiration from the classic blues singer and becomes in turn, the present-day incarnation of the spokeswoman or singing woman of her community. The stars of the twenties are revived in her works of fiction while she writes according to a system of codes, giving the access keys only to her attentive readers
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Livros sobre o assunto "Femmes critiques noires américaines"

1

Allen, Shockley Ann, ed. Afro-American women writers, 1746-1933: An anthology and critical guide. Boston, Mass: G.K. Hall, 1988.

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2

Willis, Susan. Specifying: Black women writing the American experience. Madison, Wis: University of Wisconsin Press, 1987.

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3

P, Marsh-Lockett Carol, ed. Black women playwrights: Visions on the American stage. New York: Garland Pub., 1999.

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4

Braxton, Joanne M. Wild women in the whirlwind: Afra-American culture and the contemporary literary renaissance. New Brunswick, NJ: Rutgers Univ. Pr., 1990.

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5

Peterson, Elizabeth A. African American women: A study of will and success. Jefferson, N.C: McFarland, 1992.

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6

Foster, Frances Smith. Written by herself: Literary production by African American women, 1746-1892. Bloomington: Indiana University Press, 1993.

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7

Braxton, Joanne M. Black women writing autobiography: A tradition within a tradition. Philadelphia: Temple University Press, 1989.

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8

Louis, Gates Henry, e Appiah Anthony, eds. Gloria Naylor: Critical perspectives past and present. New York: Amistad, 1993.

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9

Awkward, Michael. Amerika kokujin josei shōsetsu: Koōsuru tamashii = Inspiriting influences : tradition, revision, and Afro-American women's novels. Tōkyō: Sairyūsha, 1993.

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10

Awkward, Michael. Inspiriting influences: Tradition, revision, and Afro-American women's novels. New York: Columbia University Press, 1989.

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Capítulos de livros sobre o assunto "Femmes critiques noires américaines"

1

Rolland-Diamond, Caroline. "L’engagement des femmes noires américaines dans le combat pour l’égalité et la justice dans les longues années 1960". In Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ?, 17–29. Presses universitaires de Rennes, 2017. http://dx.doi.org/10.3917/pur.banti.2017.01.0017.

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