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Fronty, Juliette, e Anna Glaser. "Réflexivité et dissonance au sein des organisations". Revue Française de Gestion 49, n.º 313 (novembro de 2023): 85–100. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.313.85-100.

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Dans cet article, les autrices étudient l’articulation entre la réflexivité individuelle et l’organisation dans le contexte de transition écologique. Basée sur une approche qualitative, leurs résultats montrent que la réflexivité écologique initie un engagement dans la transition écologique à différents niveaux. Cependant, ce processus réflexif introduit également des dissonances au sein des organisations étudiées. Les autrices discutent de ces résultats dans l’optique d’illustrer de manière dynamique le lien entre la réflexivité et la mise en mouvement qu’elle engendre, et l’impact de cette dynamique au sein des organisations.
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Bidet, Alexandra, e Solène Sarnowski. "“Y’a toujours à penser, à trouver mieux”. Moments effondristes et activisme du quotidien face à la catastrophe écologique". Sociedade e Estado 36, n.º 2 (agosto de 2021): 545–62. http://dx.doi.org/10.1590/s0102-6992-202136020008.

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Résumé Face à la catastrophe écologique, de nouvelles formes d’engagement apparaissent, qui font la part belle à l’enquête. A partir d’entretiens menés avec des personnes engagées dans la sensibilisation aux enjeux écologiques, nous mettons ainsi en évidence un activisme du quotidien, dont les protagonistes soumettent à une enquête permanente leurs habitudes de vie, mais aussi le crible même de leurs enquêtes: ce qu’écologique veut dire. Un tel engagement contrarie la dissociation commune entre éthique et politique. Les enquêtes de ces activistes, portées par une passion plus pratique que cognitive, sont en effet aussi habitées par l’horizon d’un monde commun et de la production d’irréversibilités au sein de nos formes de vie.
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3

Carton, Guillaume, e Bertrand Valiorgue. "Préparer l’enseignement supérieur de gestion aux défis énergétiques et écologiques de l’Anthropocène". Revue Française de Gestion 49, n.º 313 (novembro de 2023): 101–26. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.313.101-126.

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Le Shift Project a récemment interpellé les différentes structures de l’enseignement supérieur de gestion afin qu’elles accroissent leur engagement en matière de transition écologique et énergétique. Afin de déterminer si cet appel à la réforme peut aboutir, nous évaluons les propositions du Shift Project à l’aune de celles mises en œuvre par la fondation Ford aux États-Unis dans les années 1950/1960. Ce détour historique et analytique permet de dégager trois principes d’action susceptibles de conduire à une meilleure intégration des enjeux écologiques et énergétiques. Elle permet également de comprendre que la Fnege est susceptible de jouer un rôle pivot dans cette dynamique de transition.
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Mayol, Philippe, e Benoît Hervieu-Léger. "« L’écologie est une rupture »". Revue Projet N° 400, n.º 3 (7 de maio de 2024): 54–56. http://dx.doi.org/10.3917/pro.400.0054.

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Par ses origines associatives, la Fondation Terre Solidaire ne craint pas de revendiquer une certaine radicalité dans son engagement en faveur de la transition écologique et d’un nouveau modèle de société. Entretien avec son directeur général.
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Bonnifet, Fabrice, Danielle Cerland-Kamelgarn e François Granier. "Engagement professionnel pour le développement durable et la transition écologique". Sociologies pratiques N° 44, n.º 1 (13 de maio de 2022): 13–19. http://dx.doi.org/10.3917/sopr.044.0013.

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Delerce, Christophe. "Balade autour des plantes sauvages urbaines". Nouvelle revue de psychosociologie N° 37, n.º 1 (7 de maio de 2024): 91–101. http://dx.doi.org/10.3917/nrp.037.0091.

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Cet article explore comment une balade autour des plantes sauvages urbaines permet de nous sensibiliser à la crise écologique. La crise du vivant étant aussi une crise de notre sensibilité au vivant, cette promenade propose de se reconnecter sensoriellement avec des plantes sauvages. Par une interaction sensorielle, ces promenades interrogent notre héritage culturel traditionnel à travers, notamment, les notions de « nature », « mauvaises herbes », « individu » dont l’utilisation joue le rôle d’obstacle dans le développement de notre culture du vivant. Les plantes urbaines résilientes mettent en avant leur adaptabilité face aux défis environnementaux. En utilisant des processus créatifs (musique improvisée) qui miment le processus d’individuation des plantes, la musique permet de charger d’affects la rencontre avec une plante. Cet article offre une perspective holistique sur les plantes, alliant savoir scientifique, engagement écologique, réflexion philosophique et expression artistique.
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7

Toumi, Sofiane. "Approche écologique et engagement environnemental des PME en Tunisie : cas des industries chimiques". Mondes en développement 159, n.º 3 (2012): 117. http://dx.doi.org/10.3917/med.159.0117.

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Juan, Maïté, Elisabetta Bucolo e Léa Billen. "Requalifier l'engagement écologique". L'Homme & la Société N° 218, n.º 1 (29 de novembro de 2023): 243–74. http://dx.doi.org/10.3917/lhs.218.0243.

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L’urgence écologique transforme les modes de militantisme, de gouvernement et d’intermédiation de l’agir écologique. À partir d’une enquête au sein de l’association Astérya, cet article entend apporter une contribution, d’une part, à la compréhension des verrous empêchant la concrétisation et la pérennisation des engagements écologiques et, d’autre part, à l’analyse des démarches d’accompagnement associatif susceptibles de déverrouiller ces blocages pluriels à différentes échelles : individuelle, organisationnelle et territoriale. Nous avançons que l’accompagnement opère comme un vecteur de requalification des engagements écologiques, suscitant des recompositions dans la manière dont les acteurs, individuels et collectifs, interprètent, négocient et (re)construisent leur militantisme écologique. Toutefois, nous soulignons la dimension partielle et en « demi-teinte » de ces processus de requalification, renvoyant aux limites des démarches d’accompagnement, qui restent pourtant déterminantes pour ancrer dans la durée les dynamiques de transition écologique citoyenne.
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Matagne, Patrick. "Le concept de communauté et le projet écologique d’Eugen Warming (1841-1924)". Revue d'histoire des sciences Tome 77, n.º 1 (29 de maio de 2024): 41–60. http://dx.doi.org/10.3917/rhs.771.0041.

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Le botaniste danois Eugen Warming (1841-1924) est l’auteur du premier traité d’écologie, fondé sur une longue tradition de la géographie botanique qui traverse le xix e siècle. Son programme de recherche des causes de la distribution des espèces donne une place centrale à leurs modalités de groupements. Il construit et enrichit le concept de communauté en référence à Alexander von Humboldt et par des emprunts au commensalisme défini par le zoologiste belge Van Beneden. Les options théoriques de Warming, notamment en référence au lamarckisme et au darwinisme, ainsi que ses convictions politiques et religieuses, font du concept de communauté de vie un instrument au service de son engagement dans le projet écologique du Danemark.
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Couture, Jérôme, Sandra Breux e Laurence Bherer. "Analyse écologique des déterminants de la participation électorale municipale au Québec". Canadian Journal of Political Science 47, n.º 4 (dezembro de 2014): 787–812. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423914001152.

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RésuméAu Canada, la participation électorale à l’échelle municipale est plus faible qu'aux autres échelles de gouvernement et les raisons susceptibles d'expliquer ce moindre engagement sont encore mal connues. À partir des taux de participation à la mairie aux élections de 2005 et de 2009 dans l'ensemble des municipalités du Québec (n = 949), la recherche teste 15 hypothèses explicatives de la participation électorale municipale. Les résultats montrent que quatre facteurs expliquent en grande partie la participation électorale municipale et ses variations. Il s'agit de la taille de l’électorat, de la présence d'un électorat âgé, de la marge victorieuse et du nombre de candidats en lice. Ces résultats permettent de mieux cerner le coût du vote à l’échelle municipale, tout en soulignant la nécessité de réaliser davantage d'enquêtes monographiques sur cet objet au Canada, notamment dans les plus grandes municipalités où la participation électorale y est plus faible.
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Lahatte, Agenor, e Frédérique Sachwald. "Dynamique des publications scientifiques : le cas de la France". Futuribles N° 458, n.º 1 (12 de dezembro de 2023): 53–71. http://dx.doi.org/10.3917/futur.458.0053.

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Alors que les attentes à l’égard de l’innovation vont croissant dans le contexte des transitions numérique et écologique, et que le regain de tensions à l’échelle internationale ravive la concurrence en matière de recherche, où en est la France ? Forte de son héritage et longtemps placée sur le devant de la scène scientifique mondiale, sa production de connaissances apparaît désormais moins dynamique dans un contexte international très exigeant. Au niveau national, les chercheurs expriment des difficultés, que ce soit du fait d’un manque de moyens ou face aux complexités du système de recherche. Agénor Lahatte et Frédérique Sachwald, s’appuyant sur les tout derniers chiffres de l’Observatoire des sciences et techniques (OST), proposent un coup de projecteur sur la dynamique comparée des publications scientifiques du pays depuis 2010. Après avoir rappelé comment sont effectuées ces comparaisons internationales, ils analysent différents indicateurs au niveau agrégé et par discipline. Si les chiffres globaux ne sont pas alarmants en soi (avec des publications en croissance), la dynamique observée mérite attention. Le pays apparaît modérément engagé dans des domaines en forte croissance à l’échelle mondiale (comme l’informatique dont l’intelligence artificielle) ou les plus importants en nombre de publications (chimie). Symétriquement, son engagement reste marqué dans des disciplines relativement peu dynamiques (physique, mathématiques, sciences humaines). Ces évolutions combinées pourraient se traduire par un éloignement de domaines stratégiques. Les tendances observées dans cet article devront être précisées par des analyses complémentaires, mais elles permettent déjà de mieux appréhender la trajectoire du système de recherche de la France et de contribuer aux réflexions sur son évolution. S.D.
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Briand Herio, Nolwenn. "La planification écologique en Pays de la Loire : une méthode globale pour identifier les actions adaptées enjeux et aux besoins des territoires". Administration N° 282, n.º 2 (10 de julho de 2024): 99–100. http://dx.doi.org/10.3917/admi.282.0099.

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La planification écologique est la coordination de l’ensemble des acteurs économiques, collectivités et parties prenantes pour atteindre les objectifs de réduction d’émission de CO2 et de préservation des ressources naturelles qui découlent des engagements nationaux et européens fixés (Pacte Vert Européen notamment). Elle se décline en région Pays de la Loire au travers d’une Conférence des Parties (COP). Lancée le 15 mars 2024 par le Ministre Christophe Béchu et la présidente du conseil régional, la démarche doit permettre la construction collective de la feuille de route régionale de la transition écologique et sa finalisation en septembre 2024. Le suivi de la mise en oeuvre de ce chantier territorial est assuré par la secrétaire générale de la COP, Nolwenn Briand Hério.
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Jacquiot, Pierre. "Mémoire collective du nazisme et engagement écologiste en ex-rfa". Nouvelle revue de psychosociologie 5, n.º 1 (2008): 169. http://dx.doi.org/10.3917/nrp.005.0169.

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Brunet, Lucas. "Face à l’angoisse écologique : stratégies émotionnelles et engagements épistémiques en sciences de l’environnement". Tracés, n.º 38 (30 de junho de 2020): 103–22. http://dx.doi.org/10.4000/traces.11342.

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Begon, Hélène. "Numérique et transition écologique : deux transitions récentes et massives". Administration N° 282, n.º 2 (10 de julho de 2024): 61–65. http://dx.doi.org/10.3917/admi.282.0061.

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L’analyse des scénarios tendanciels à 2030 et 2050 pour la France montre que le secteur du numérique ne s’inscrit pas dans une dynamique de décarbonation et de réduction de ses impacts environnementaux, en opposition aux engagements pris par la France. La même tendance est observable au niveau mondial, et renforcée par des innovations et usages qui ont tendance à alourdir cet impact environnemental : course à l’intelligence artificielle et à l’intelligence artificielle générative (de textes, images, vidéos…) ; agrandissement des écrans ; multiplication des objets connectés (montres, capteurs, électroménager…) ; usages en transit (streaming), etc. Les différentes études disponibles convergent pour estimer que le numérique représente actuellement de 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % au niveau français, et qu’il pourrait au moins tripler entre 2020 et 2050, malgré l’utilisation de technologies leur assurant une meilleure efficacité énergétique ou les réglementations promouvant notamment l’allongement des durées d’usage des appareils. Ces scénarios ne doivent pas faire oublier les impacts favorables du numérique sur la transition écologique, grâce aux potentiels de mesure et d’optimisation qu’il recèle.
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Quenault, Béatrice. "Protocole de Kyoto et gouvernance écologique mondiale : enjeux et perspectives des engagements post-2012". Mondes en développement 136, n.º 4 (2006): 29. http://dx.doi.org/10.3917/med.136.0029.

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Bricas, Nicolas. "Une écologie de l’alimentation est-elle possible ?" Les Cahiers du Développement Social Urbain N° 79, n.º 1 (2 de julho de 2024): 11–13. http://dx.doi.org/10.3917/cdsu.079.0011.

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Pour présenter les enjeux actuels du système agro-alimentaire, qui d’autre que Nicolas Bricas, socio-économiste de l’alimentation et titulaire de la chaire Unesco Alimentations du monde ? Le chercheur retrace dans cet article l’avènement et les évolutions du modèle industriel agro-alimentaire et présente les questionnements qu’il suscite. Nicolas Bricas suggère de considérer l’alimentation comme une écologie – c’est-à-dire à la fois une science des relations et un engagement politique – pour qu’enfin la question du devenir de l’alimentation s’impose dans le débat public.
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Akpegnon, Amékaéli Casimir. "Flore et écologie de la partie centrale du Bassin de Zio dans un contexte de pression foncière au Togo". Revue Ecosystèmes et Paysages 3, n.º 2 (30 de dezembro de 2023): 1–19. http://dx.doi.org/10.59384/recopays.tg3203.

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La création d’un nouveau jardin botanique universitaire à Kovié (commune Zio 2-Togo) fait partie des engagements des autorités universitaires à contribuer à l’atteinte des ODD. Ainsi, cette recherche vise à contribuer à une meilleure gestion et planification des potentialités écologiques du périmètre affecté à cet effet. Des in-ventaires floristiques, forestiers, régénération et écologiques ont été réalisés sur trente-six (36) placettes de 1000 m2. L’analyse rapide de l’occupation du sol révèle que le nouveau site du jardin est constitué de forêt (2,80 %), savane boisée (35,97 %), savane arbustive/arborée (14,36 %), et savane herbeuse (3,13 %). Un total de 120 espèces réparties en 112 genres et 51 familles ont été recensées. Mitragyna inermis (30,56 %), Lonchocarpus sericeus (30,56 %), Lannea acida (30,56%), et Terminalia avicennioides (19,44 %) sont les espèces les plus fréquentes. Les espèces hémicryptophytes (15,13%), mésophanérophytes (15,13%), les espèces afrotropi-cales (13,09%) et soudano-zambezienne (13,09%) sont les plus abondantes. Quatre groupements phytosociologiques ont été discriminés : Mitragyna inermis et Lon-chocarpus sericeus, Pseudocedrela kotschyi et Sarcocephalus latifolius, Vitellaria paradoxa et Terminalia avicennioides et le groupement à Sporobolus pyramidalis et Hexalobus monopetalus. Le potentiel de régénération naturelle est estimé à 78,70%. Ces informations peuvent guider les décideurs et les acteurs sur le terrain dans la mise en place de mesures de conservation et d'exploitation durable. L'objec-tif est d'améliorer le niveau de vie et les revenus de la population.
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Djelloul, Ghaliya. "Engagements des femmes dans l’écologie". Emulations - Revue de sciences sociales, n.º 14 (17 de julho de 2015): 69–79. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.014.006.

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Cette contribution est le fruit d’un travail collectif mené par une soixantaine d’étudiants de baccalauréat en sciences sociales à l’Université catholique de Louvain sous ma supervision. Dans le cadre d’un séminaire de méthodologie en sciences sociales (récolte et analyse de données qualitatives[1]) dont le thème portait sur les pratiques écologistes, je les ai invités à exercer leurs talents de chercheur-se-s en sciences sociales, le temps de deux mois de « terrain » ethnologique (Beau et Weber 2003). Il leur fallait choisir un collectif dans le sillage du mouvement écologiste et mener des observations participantes et des entretiens auprès des personnes qui s’y engageaient. Quinze groupes de 3-4 étudiants se sont constitués et ont mené des enquêtes exploratoires, la moitié d’entre eux ayant reçu pour consigne d’adopter une grille d’analyse portant sur les rapports sociaux de sexe, tandis que l’autre moitié était libre de s’inspirer des théories souhaitées. Enfin, l’ensemble des travaux a fait l’objet d’une présentation dans le cadre d’un mini-colloque à la fin du quadrimestre (décembre 2012). Cela a permis de faire dialoguer des groupes ayant travaillé sur des collectifs similaires, partageant parfois le même un terrain, mais dans une perspective différente. Dans un premier temps, Je rendrai compte ici des travaux de ces étudiants en présentant les problématiques qui ont été élaborées au terme de leurs analyses exploratoires. Je proposerai ensuite une lecture transversale des données récoltées qui décline les dynamiques de genre (Jaunait et al. 2008) visiblement à l’œuvre dans ces collectifs. Ce concept qui induit la relation sociale entre les groupes sociaux de sexe, permettra de voir comment l’écologie, comme répertoire social de discours et d’actions, est mobilisée par les acteurs-trices sociaux dans leur production du genre, et comment le genre, de ce fait, affecte les formes des pratiques écologistes. [1] Séminaire dans le cadre du cours dispensé en 2ème baccalauréat en sciences humaines et sociales, socio-anthropologie et sciences politiques.
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Koveneva, Olga. "Les communautés politiques en France et en Russie: Regards croisés sur quelques modalités du «vivre ensemble»". Annales. Histoire, Sciences Sociales 66, n.º 3 (setembro de 2011): 785–817. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900011112.

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RésuméL’article présente un regard comparatif sur les modalités d’agrandissement de la cause environnementale en France et en Russie depuis des usages locaux. En suivant de près la formation progressive des collectifs écologiques, nous mettons en lumière les exigences qui pèsent sur la transformation de l’environnement de proximité, mais aussi sur celle des personnes en êtres publics. Nous appréhendons les tensions qui accompagnent ce mouvement, les vacillements et basculements entre les attachements locaux et engagements publics, ainsi que les tentatives politiques de laisser place, voire de mettre en valeur au sein-même du format public, les relations personnelles et attaches familières. Cette démarche nous permet de porter un regard symétrique et nuancé sur les cas étudiés et de rendre compte des difficultés et obstacles qui jalonnent le chemin de l’apprentissage de l’exercice démocratique.
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Andriamahefazafy, Fano, Albert Rakotonirina e Georges Serpantié. "Paiement pour services environnementaux (PSE) et motivations des usagers des terres d’un bassin versant. Cas de l’hydroélectricité à Tolongoina, Madagascar". Cahiers Agricultures 29 (2020): 36. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020034.

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Un dispositif de paiement pour services environnementaux (PSE) s’appuie sur l’incitation économique directe pour influencer les comportements pro-environnementaux. Nous nous intéressons dans cet article aux facteurs explicatifs des attitudes des usagers des sols impliqués dans un PSE de bassin versant lié à l’hydro-électrification rurale à Madagascar. En effet, malgré des compensations prévisionnelles et effectives largement inférieures aux coûts d’opportunité induits par des restrictions de pratiques agricoles, ainsi que des dysfonctionnements institutionnels en leur défaveur, ces usagers des sols ont signé un contrat PSE de trois ans en 2013 et respecté leurs engagements écologiques et agricoles durant cette période. À travers une approche qualitative, nous montrons que l’interaction entre motivations intrinsèque et extrinsèque liées à l’espérance de meilleures opportunités à venir, aux bénéfices non monétaires et à des considérations sociales et foncières, a comblé la faiblesse de l’incitation économique directe.
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Adams, John Luther, e Nicolas Donin. "Faire de la musique dans l’Anthropocène : comment composer avec les temps de crise ?1". Circuit 32, n.º 2 (31 de agosto de 2022): 22–27. http://dx.doi.org/10.7202/1091899ar.

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Dans ce bref essai initialement paru en 2015 dans Slate, l’auteur s’interroge sur la relation entre l’activité de création artistique et la conscience des désastres liés à l’Anthropocène : peut-on et faut-il encore se concentrer sur des oeuvres d’art en se détachant du monde ? Évoquant son engagement de jeunesse en tant qu’activiste écologiste en Alaska, Adams se rappelle avoir choisi d’être compositeur parce qu’il était, dans ce rôle, irremplaçable. Pour lui, s’engager pleinement dans l’activité créatrice, sans s’assigner d’objectif politique ni même de thématique à évoquer, est précisément ce qui rend possible une expressivité authentique de sa musique, libre de charrier d’éventuelles significations sociales et capable d’inspirer un renouveau de la conscience chez ses auditeur·trice·s. La responsabilité de l’artiste porte sur son art, qui en retour contribue à transformer la manière d’être au monde de notre espèce.
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Laffaille, Franck. "Le juge, l'humain et l'Amazonie. Le constitutionnalisme écocentrique de la Cour Suprême de Colombie (5 avril 2018)". Revue Juridique de l'Environnement 43, n.º 3 (2018): 549–63. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.2018.7347.

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La Cour suprême de Justice colombienne garantit les droits fondamentaux et des générations présentes (sur le fondement de la accion de tutela) et des générations futures (sur le fondement d’une solidarité intergénérationnelle). Salutaire injonction est adressée à l’État – carentiel en ses omissions passées en matière de lutte contre la déforestation et la préservation de l’environnement – d’adopter les mesures idoines pour protéger les droits des requérants : droits à la vie, à la santé, à l’eau, à un environnement sain... Un tel impératif échoit à l’État au nom du double ordre public écologique au sein duquel il se meut : mondial (via les engagements internationaux par lui assumés) et national (en qualité d’État de droit environnemental). Héraut d’une autre société juridique, le juge appelle – au-delà de la présente espèce – à un changement de paradigmes, juridiques et civilisationnels. Cela signifie asseoir notre civilisation sur les droits bioculturels en raison de l’inéluctable interdépendance entre Humain et Nature (l’Amazonie, sujet de droit(s)). Cela signifie encore asseoir notre civilisation sur les «droits-devoirs » (cf. Jonas en sa responsabilité), et passer de la logique libérale-ploutocratique (de l’anthropocène) à une logique écocentrique (de la communauté).
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Cayre, Patrice, Cyrille Rigolot e Pauline Herbemont. "Les fermes des établissements de formation agricole publics, un lieu pour apprendre à naviguer dans le trouble et transiter vers l’agroécologie". Norois 271 (2024): 95–109. http://dx.doi.org/10.4000/11w0z.

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Au cœur du dispositif d’enseignement agricole, les fermes des établissements sont aujourd’hui un avant-poste face aux crises écologiques. Ces fermes sont le lieu d’importantes frictions, entre des injonctions institutionnelles parfois contradictoires, et les intérêts variés de leurs travailleurs et partenaires. À partir d’un protocole d’enquêtes pragmatiques original, basé sur des entretiens approfondis de travailleurs et de partenaires de six fermes d’établissements, cet article propose de mettre à jour ces frictions mais également les diplomaties qui peuvent apparaître entre les êtres humains et non-humains qui peuplent ces fermes. Plutôt que viser une restitution exhaustive, les résultats sont présentés sous forme de trois récits, de façon à rendre compte finement des cheminements personnels, des émotions et tensions vécues sur les exploitations. Le premier récit, sur la ferme du lycée agricole d’Aurillac (15), montre comment une réalité moderne fondée sur un rationalisme « naturaliste » vient percuter le projet agroécologique dans les interactions de la directrice d’exploitation avec ses partenaires ; le second récit à Merval (76) illustre une agroécologie qui passe par le renoncement, la frugalité et la convivialité, impliquant un engagement du corps et des sens et une recomposition du monde économique de l’exploitation ; de retour à Aurillac, le troisième récit ouvre de nouvelles perspectives pour la transition vers un monde où les êtres humains et non humains s’entremêlent et communiquent entre eux. Ensemble, ces trois récits donnent à voir un pluralisme ontologique dessinant une réalité à « géométrie variable » (Latour 2015). Pour éprouver le travail de diplomatie au cœur de ce pluralisme ontologique, les fermes des établissements pourraient être redéfinies comme des lieux d’expérimentation pour et avec les publics en formation, la communauté éducative et les partenaires agricoles et non-agricoles (« territoire écoles »). L’apprentissage par l’expérience permis par ces fermes est d’autant plus central qu’il se fait en situation de troubles, où il faut apprendre à naviguer avec les crises écologiques et ses aléas.
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Launay, Jean. "L’eau et le changement climatique – la concertation entre les acteurs". Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 112, n.º 4 (25 de outubro de 2023): 33–36. http://dx.doi.org/10.3917/re1.112.0033.

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La concertation fait partie des fondamentaux de la gestion de l’eau en France et les lois sur l’eau de 1964 et 1992 sont les piliers de cette organisation décentralisée, déconcentrée, porteuse de fiscalité écologique et de démocratie participative. Des engagements d’élu local puis de parlementaire qui amènent naturellement à la recherche de solutions, lesquelles passent par le préalable de l’écoute des acteurs. Le Comité national de l’eau « Parlement de l’eau » comme lieu privilégié de la concertation. Même si nous devons nous y attacher, les conditions de l’accès à l’eau, les conditions de son partage et de sa qualité ne seront jamais définitivement stabilisées. L’eau est le marqueur du dérèglement climatique par ses manques mais aussi ses excès. Les révisions, au plan national et dans les bassins, des plans d’adaptation au changement climatique impacteront les modalités du dialogue à venir. L’eau a été portée en haut de l’agenda politique ! Des assises de l’eau au Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, les sujets des économies d’eau, du partage de l’eau entre les différents usages, de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques et enfin de la biodiversité ont été posés. De la difficulté de se parler. Malgré la mission du préfet Pierre-Étienne Bisch et les recherches de méthode pour l’élaboration des projets de territoire pour la gestion de l’eau, les dissensus persistent. La question se pose de savoir comment retrouver demain les voies de la concertation. L’apport de la science est indispensable. La responsabilité politique et publique impose de retrouver les voies et moyens d’un dialogue renoué entre tous les acteurs.
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de Zotti, Alain, e André Bourdais. "Airbus pionnier d’une aviation durable, pour un monde ouvert et respectueux de l’environnement". Annales des Mines - Réalités industrielles Mai 2024, n.º 2 (14 de junho de 2024): 76–81. http://dx.doi.org/10.3917/rindu1.242.0076.

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Être une source d’inspiration est profondément ancré dans l’ADN d’Airbus, et aujourd’hui notre objectif est d’être le pionnier de l’aérospatiale durable, pour un monde sûr et solidaire. Depuis plus de cinquante ans, nous valorisons l’innovation pour réduire l’empreinte environnementale de nos produits et de nos activités. Un effort considérable a été fait pour promouvoir le renouvellement des flottes au sein des compagnies aériennes vers des avions de nouvelle génération plus performants, économes en carburant et respectueux de l’environnement. Nous nous attachons à développer et porter à maturité les technologies nécessaires à la décarbonation, notamment avec des évolutions en matière thermopropulsive des moteurs, ou plus révolutionnaire comme l’utilisation de l’hydrogène ; des essais en vol seront bientôt effectués sur l’un de nos avions d’essai. Un autre levier important est l’utilisation grandissante des carburants d’aviation durables pour atteindre les objectifs de réduction des émissions carbone du transport aérien d’ici à 2030. Un partenariat stratégique a d’ailleurs été récemment signé entre Airbus et TotalEnergies afin d’accélérer leur déploiement ; ce carburant fourni par TotalEnergies devrait permettre de réduire jusqu’à 90 % les émissions de CO 2 sur l’ensemble du cycle de vie, en comparaison de leur équivalent fossile. Enfin, « être pionnier dans l’aéronautique durable » signifie, pour nous, assumer notre responsabilité en tant que leader reconnu de notre industrie, pour créer une valeur à long terme pour nos parties prenantes et pour la société. Notre ambition comprend des engagements forts pour réduire nos impacts environnementaux et notre empreinte écologique, en adoptant une perspective de cycle de vie. Cette responsabilité environnementale commence dès la phase de conception, se poursuit durant le processus de fabrication et après la livraison, ainsi que dans le quotidien de chaque salarié, dans nos opérations industrielles et celle de notre chaîne d’approvisionnement. Toutes ces évolutions technologiques majeures et cette transformation de notre entreprise font d’Airbus un acteur majeur dans la société, avec des défis passionnants et stimulants à relever.
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Bacon, Marie-Hélène, Louise Vandelac e Sébastien Petrie. "Pesticides: Le Talon d’Achille des politiques alimentaires canadiennes et québécoises". Canadian Food Studies / La Revue canadienne des études sur l'alimentation 5, n.º 3 (30 de setembro de 2018): 153–81. http://dx.doi.org/10.15353/cfs-rcea.v5i3.274.

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Comment expliquer que le projet de politique alimentaire du Canada ignore le dossier des pesticides alors que la récente politique bioalimentaire du Québec évoque vaguement la question, mais sans engagements significatifs? Pourquoi évacuer ainsi l’analyse des enjeux et des effets sanitaires et environnementaux préoccupants des pesticides et notamment du glyphosate, premier pesticide au monde, en croissance exponentielle, qui, déclaré cancérogène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (IARC, 2015), constitue au Canada 56 pour cent des pesticides agricoles et 44 pour cent de ceux du Québec (Santé Canada, 2017a; MDDELCC, 2017)? Presqu’omniprésent dans les champs, les cours d’eau agricoles et dans 30 pour cent des aliments au Canada, le glyphosate est l’objet de vives controverses scientifiques et citoyennes dans le monde entier (Robin, 2008, 2018). En Europe, sa ré-autorisation, suite à deux ans de vives controverses a été limitée à 5 ans. Aux États-Unis, 3,500 victimes d’un lymphome non-hodgkinien attribué au Roundup, premier herbicide à base de glyphosate (HBG) en importance au monde, poursuivent en justice son principal fabricant Monsanto (Gonzague & Michel, 2017) alors qu’en France et en Argentine, des poursuites pour malformations congénitales s’amorcent également contre Monsanto (Foucart, 2018). Cet article examine, dans une approche interdisciplinaire et intersectorielle, les facteurs de la montée en puissance des HBG, leurs principaux effets sur l’environnement et la santé, et les lacunes d’évaluation et d’encadrement des pesticides, contribuant à leur diffusion massive et à leurs effets. Il met aussi en évidence que les projets et politiques alimentaires canadiennes et québécoises, centrés sur le développement de modèles agro-industriels intensifs et technicisés d’exportation soumis à une conception de croissance économique, sont peu compatibles avec les exigences de protection de la biodiversité, de la santé et de la sécurité alimentaire. Or, dans un contexte de globalisation des marchés et d’accords de libre-échange avec l’Europe, plus soucieuse du Principe de Précaution et de droits des consommateurs, la négligence de ces enjeux écologiques et sanitaires risque d’en constituer le talon d’Achille.
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CANDELIER, Kévin, Jean-François TRÉBUCHON e Clarisse VAUTRIN. "Bois et Forêts des Tropiques une revue pour la promotion des sciences forestières appliquées et les partenariats Sud-Nord et Sud-Sud". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 354 (1 de dezembro de 2022): 3–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.354.a37109.

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Resumo:
La revue Bois et Forêts des Tropiques est éditée en continu depuis 1947 par le CTFT (Centre technique forestier tropical) puis par le Cirad (l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes), en France. Cette revue publie des articles originaux de recherche appliquée ancrée territorialement ainsi que des documents techniques sur les sciences de la foresterie et les bois en régions chaudes. Des résumés de thèse de doctorat, des descriptifs techniques et des rapports de séminaires sont occasionnellement publiés. Tous les articles sont soumis à l’examen d’au moins deux membres du comité de rédaction afin d’en estimer les potentiels rédactionnels et éditoriaux ainsi que le fond scientifique, et ensuite à une évaluation selon un système en double aveugle menée par des examinateurs externes, intervenant bénévolement et suivant leurs disponibilités et domaines d’expertise. Un comité éditorial, renouvelé tous les trois ans et qui rassemble une trentaine de chercheurs du Nord et du Sud pour la période 2020-2022 (figure 1), selon une parité du genre et un équilibre Nord-Sud et générationnel, veille à la qualité du contenu de la revue, en lien avec les évolutions thématiques des recherches sur l’environnement de la forêt, de l’arbre et du bois. Une attention particulière à la faible représentation des régions de l’Asie et de l’Océanie (figure 1) au sein de ce comité éditorial sera portée lors du prochain renouvellement de l’équipe en 2023. Ce processus d’évaluation nécessite du temps, mais constitue un outil incontournable permettant de s’assurer de la qualité scientifique et de l’impact des articles publiés dans la revue. La durée du traitement d’un article, entre la soumission du manuscrit par les auteurs et l’acceptation définitive pour publication, est de 6 mois en moyenne. À cela s’ajoute le temps d’édition pour publier l’article qui est de l’ordre de 4 mois (figure 2). La durée de chacune de ces étapes est relativement stable sur les cinq dernières années (figure 2B). La compression de ces délais est assujettie à la qualité des travaux présentés, à l’aspect novateur des contenus et à la réactivité des différents acteurs intervenant dans le processus éditorial (auteurs, relecteurs, rédacteurs scientifiques, rédacteur en chef, équipe d’édition). Des thématiques multiples sur des sujets d’actualité À l’interface entre la recherche et le développement, la revue est entièrement consacrée aux sciences et techniques de la filière Forêts-Bois en régions chaudes, foresterie au sens large (gestion multifonctionnelle des espaces ruraux et forestiers, et approches environnementales qui en découlent), incluant les sciences et technologies du bois et de ses matériaux dérivés. La représentation visuelle de l’analyse des mots-clés les plus cités dans les articles publiés sur la période 2018-2022 (figure 3, Photo 1) reflète fidèlement le panorama des thématiques et des sites géographiques les plus traités dans Bois et Forêts des Tropiques durant la période écoulée. Un soutien pour les pays du Sud, un modèle éditorial « Diamant », et une notoriété en constante augmentation Tous les articles publiés sont entièrement et immédiatement accessibles aux lecteurs et utilisateurs du monde entier, sans embargo, sous les formats de fichier PDF (Portable Document Format), ainsi que le préconise le modèle éditorial Diamant, gratuit pour les lecteurs et les auteurs. Les auteurs sont libres d’archiver et de diffuser leurs articles comme ils le souhaitent, en conservant tous les droits (licence CC-BY). La revue reste gratuite, en accès libre et soutenue financièrement par le Cirad. Conformément au mandat de partenariat porté par cet organisme de recherche, la revue est au service de la publication de travaux de recherche appliquée dans le domaine des sciences forestières, en soutien et en coopération avec la recherche au Sud. Publiée en français ou en anglais (et en espagnol pour des articles anciens), la revue a choisi d’accompagner les jeunes chercheurs et les chercheurs ou enseignants-chercheurs expérimentés oeuvrant dans l’univers de la recherche forestière appliquée. Ces cinq dernières années (2018-2022), un peu moins de la moitié (43 %) des articles publiés ont été rédigés en anglais (figure 4). La part des manuscrits rédigés en anglais fluctue chaque année, mais reste comprise entre 38 % en 2018 et 50 % en 2022 (figure 4B). Dans la continuité de cette démarche bilingue, Bois et Forêts des Tropiques assure les traductions des titres, des résumés et des légendes des figures de chaque article (français, anglais et espagnol pour les résumés ; français et anglais pour les titres et légendes des figures). Ce modèle éditorial permet aujourd’hui à la revue de maintenir un large impact des articles publiés. Cela reste un des engagements du comité de rédaction au cours de ces dernières années et restera la motivation centrale de l’équipe éditoriale dans la vie future de Bois et Forêts des Tropiques. Cette identification par le lectorat s’illustre par l’évolution constante des indices de notoriété des bases de données internationales attribués à la revue, qui étaient pour l’année 2021 à la valeur de 11 pour l’indice H (6 en 2018), 1,1 pour l’indice CiteScore (0,5 en 2018) et 0,94 pour le facteur d’impact (FI-3 ans Web of Science) (0,35 en 2018) (figure 5). Aujourd’hui, la revue est également répertoriée dans les catégories « CiteScore », « Écologie » (Q3, quartile 3), « Écologie, évolution, comportement et systématique » (Q3, quartile 3), « Foresterie » (Q3, quartile 3). Des sciences forestières en partenariat avec et vers les pays du Sud La revue Bois et Forêts des Tropiques porte à la connaissance des résultats de recherche appliquée sur les forêts des régions intertropicales et méditerranéennes, dans plus de soixante pays, privilégiant une recherche coopérative appliquée associant le Sud et le Nord. Toutefois, la réalité est plus nuancée et illustre un changement de paradigme. Les articles publiés au cours de ces cinq dernières années reflètent bien l’esprit de partenariat entre les pays et entre les instituts, avec en première portion un ensemble Nord-Sud (31 %) et Sud-Sud (16 %) menant des projets de recherche et de développement conjoints (figure 6 et figure 7A), conduits dans des zones intertropicales et méditerranéennes (figure 7B). La deuxième portion des articles publiés concerne les études menées par un seul pays du Sud (35 %) avec des partenariats entre les instituts nationaux. Une troisième portion concerne l’ensemble des articles publiés issus de partenariats Nord-Nord et intra-Pays Nord, dans lesquels les terrains d’étude concernés sont situés en zones tropicale ou méditerranéenne (figure 7B). La part des partenariats impliquant uniquement des pays du Sud représente la moitié des travaux publiés dans Bois et Forêts des Tropiques (partenariats Intra-Pays Sud et Sud-Sud, cf. ligne rouge figure 6). Enfin, la revue est destinée résolument à l’attention des pays du Sud (82 %) en favorisant les partenariats à l’intérieur des pays du Sud, Nord-Sud et Sud-Sud. Place du Cirad au sein de la revue et dans les partenariats Depuis 75 ans, le CTFT, puis le Cirad s’engagent dans une stratégie institutionnelle pour la science ouverte, la valorisation et la libre diffusion des connaissances tout en contribuant à répondre aux enjeux de développement de leurs partenaires dans le monde. Outre l’investissement du comité de rédaction de la revue Bois et Forêts des Tropiques, les chercheurs du Cirad s’impliquent dans des projets de recherche et de développement menés en étroits partenariats avec les institutions du Sud. Ils représentent un quart des articles publiés dans la revue au cours de ces cinq dernières années (figure 8). Ce niveau d’implication fluctue autour du seuil de 20 %, année après année. La part des manuscrits émanant uniquement du Cirad avec ou sans l’implication de ses partenaires des pays du Nord ne représente qu’une faible proportion, soit 4 % et 3 %, respectivement. La dernière portion (73 %) représente donc les articles publiés dans lesquels le Cirad n’est pas partenaire et ne joue aucun rôle dans les études correspondantes. Les chercheurs du Cirad interviennent dans la revue, en appui aux pays et aux institutions du Sud, et non pas pour s’octroyer une niche éditoriale, respectant en cela le mandat de la revue. Leurs contributions se matérialisent également dans l’évaluation en double aveugle des manuscrits en tant que relecteurs, dans l’équipe éditoriale et dans le comité éditorial. Bois et Forêts des Tropiques persiste à appuyer collectivement les pays du Sud en s’épaulant d’instituts de recherche et/ou de développement internationaux, et compte aussi sur leurs engagements pour continuer à faire évoluer et progresser la revue pour le bénéfice du Sud et du Nord.
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CANDELIER, Kévin, e Jean-François TRÉBUCHON. "Bois et Forêts des Tropiques contribue à la médiation scientifique pour accompagner les changements indispensables de la société". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 349 (11 de outubro de 2021): 2–3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.349.a36797.

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Resumo:
Bois et Forêts des Tropiques contribue à la médiation scientifique pour accompagner les changements indispensables de la société Les connaissances et les savoirs sont essentiels pour faire évoluer les sociétés. Ils constituent un élément-clé pour mieux cerner le monde qui nous entoure et mieux comprendre les changements et les défis auxquels nous devons faire face. Le métier de chercheur consiste à exploiter ce gisement intarissable représenté par l’inconnu. Les chercheurs apportent au grand public cette ressource en la modelant de façon à la rendre accessible aux diverses strates de la société. Malgré la multitude de formes imaginées pour interagir, il s’avère que ces dialogues peinent encore à tisser les liens solidaires indispensables entre les différentes parties prenantes pour transformer ensemble le monde. Les citoyens se sentent bien souvent exclus et les scientifiques ont le sentiment de ne pas toujours être bien entendus. La communication ou médiation scientifique, notamment celle liée aux sciences du bois, sciences forestières et sciences de l’environnement, doit aujourd’hui amener à considérer tout public en tant qu’acteur essentiel, en l’invitant à participer aux réflexions scientifiques. Cette ouverture vers le grand public aidera à mieux le préparer aux évolutions de son environnement scientifique tout en développant une pensée critique et rationnelle. Cela amènera tous les citoyens à participer de manière responsable aux grands enjeux sociétaux et environnementaux. C’est donc en introduisant la science dans la société, et vice versa, que les évolutions scientifiques et sociétales seront mieux acceptées. Le travail des chercheurs ne se résume pas uniquement à la publication de leurs expériences et de leurs résultats dans des articles ou tout autre support destiné et réservé uniquement aux univers académique et scientifique. Ce travail de partage de connaissances et savoirs attire le chercheur bien au-delà de cette sphère d’évaluation et de publication nécessaire à la profession. Les chercheurs trouvent des occasions et des solutions pour familiariser le grand public à la démarche scientifique. C’est dans cette perspective que Bois et Forêt des Tropiques s’associe à cette démarche de médiation scientifique et de diffusion des savoirs au sein de la société et vers le grand public. Cette action se traduit par la mise en avant de quelques exemples d’implications de chercheurs des sciences du bois et des sciences forestières. Il est essentiel que le grand public prenne connaissance du fonctionnement des forêts, de leur utilité pour l’environnement, ainsi que des multiples services qu’elles rendent à l’humanité. Pour mieux comprendre tous ces phénomènes observés et les méthodes scientifiques employées, le citoyen a besoin de pratiquer par une mise en situation. Il s’impliquera ainsi plus facilement dans des réflexions collectives relatives aux grands enjeux planétaires et locaux, pour lesquels chacun d’entre nous joue un rôle, qu’il s’agisse de la conservation de la biodiversité, de la protection et de la valorisation des forêts, ou de l’atténuation du changement climatique. Cet engagement sociétal se manifeste par exemple lorsqu’un chercheur intervient auprès d’un jeune public, en accompagnant des enfants à découvrir la démarche scientifique et les postures adoptées dans son travail. C’est ce que nous rapporte l’expérience menée par Candelier et al., en partenariat avec le dispositif « Savanturiers – École de la Recherche », publié ici dans ce numéro de Bois et Forêts des Tropiques. À cette occasion, les auteurs nous décrivent la fraîcheur du candide face à l’inconnu et les nouveaux savoirs qu’ils tentent de faire émerger et d’intégrer avec méthode et rigueur, encadrés par le chercheur. Ce qu’ils nous disent, c’est que cet échange entre la sphère scientifique et la société doit s’adosser aux principes d’une éducation aux sciences et à la démarche scientifique, à un accès équitable à la connaissance, mais aussi, et surtout, à l’incontournable entrelacement collaboratif des différents acteurs en quête de savoirs. Dans ce cas, le chercheur et l’enseignant inscrivent l’élève dans une démarche de pédagogie collaborative tout en le rendant acteur de son auto-apprentissage. Elle déclenche chez l’apprenant les mécanismes pour observer, expérimenter, exposer son jugement et le discuter à travers des jeux, des mises en scène, des ateliers, et via des expériences sensorielles, sociologiques, écologiques. Les possibilités de transmission de savoirs vers la société sont sans limites et parfois même imperceptibles. Elles peuvent apparaître dans des festivals, des expositions, des ateliers pédagogiques, des randonnées nature, dans la presse quotidienne, dans des films, des livres, les bandes dessinées, etc. Les chercheurs sont libres de faire jouer leur imagination et d’utiliser à loisir les médias afin de mieux se connecter avec le citoyen. Cette médiation peut prendre la forme d’une exposition itinérante sur la manière de préserver et de valoriser les forêts d’Afrique centrale, telle qu’organisée par Rossi et Lescuyer (2021), ou un livre adressé au grand public sur les pistes possibles de préservation et de valorisation des forêts tropicales, tel Vivre avec les forêts tropicales rédigé et illustré par le collectif de recherche Forêts et Sociétés (Sist et al., 2021), ou encore un jeu de rôle comme Foster forest (Fouqueray, 2019 et 2020) pour adapter les pratiques professionnelles de la foresterie afin de faire face aux changements climatiques, produit émergeant du parcours d’un doctorant encadré par une équipe de chercheurs. L’énumération serait longue tant elle est foisonnante. Les scientifiques encouragent les différentes strates de la société à s’approprier les savoirs et les connaissances qui les amèneront à prendre des décisions individuelles et collectives éclairées. Par le canal médiatique de Bois et Forêts des Tropiques, ils promeuvent les produits de la recherche autrement que les articles qui y sont publiés traditionnellement. C’est pourquoi paraissent dans les pages de cette revue scientifique et technique des résumés de thèse et des descriptifs techniques. Dans l’avenir, les chercheurs pourront occasionnellement s’y exprimer sous d’autres formes encore, comme l’ont proposé Candelier et al. (2021). Ces efforts de médiation aident à réagir face aux petits et grands défis qui tapissent les paysages de l’environnement dans lesquels nous évoluons tous, tels que les grands changements sociétaux liés à la démographie, le partage des ressources et savoirs, les changements des climats, pour ne citer que ceux-là. L’exposé de ces quelques exemples d’entrelacement sociétal témoignent donc de l’implication quotidienne de la recherche dans la société, et vice versa. Kévin Candelier, Jacques Tassin, Jean-François TrÉbuchon Membres de l’équipe éditoriale de la revue Bois et Forêts des Tropiques
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Bounoua, Samy, Lucia della Fontana e Blaise de Saint Phalle. "« On n’a jamais été des êtres dans une tour d’ivoire ». Entretien avec Frédérique Aït-Touati et Soraya Boudia". Mosaïque, n.º 20 (5 de fevereiro de 2024). http://dx.doi.org/10.54563/mosaique.2470.

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Même si leurs parcours se distinguent, Soraya Boudia et Frédérique Aït-Touati ont toutes deux été formées « dans le même chaudron », celui des Sciences and Technologies Studies (STS). C’est pourquoi, lorsqu’il est question d’interdisciplinarité et de mise en récit de l’Anthropocène par les humanités environnementales, l’une des notions qui ressort est celle de matérialité, trop souvent mise de côté par les sciences humaines et sociales. Dans cet entretien, les deux chercheuses abordent la nécessité pour les humanités environnementales de rouvrir un dialogue avec toutes les sciences, mais aussi de formuler à leur manière les questions liées à la crise sociale et écologique. Elles nous donnent des pistes pour penser les questions qui émergent dans un monde rendu toxique par les pollutions industrielles, et les nouvelles échelles qu’il convient de prendre en considération. Dans ce contexte, leur engagement en tant que chercheuses est un engagement « entier », qui ne permet plus de séparation étanche entre la production de savoirs et les questions politiques.
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ROQUINARC’H, Océane, Aurélie LACOEUILHE, Philippe GOURDAIN, Thomas CHARRIER e Catherine FOURNIL. "Le golf : activité sportive contre-nature ou opportunité écologique ?Golf: nature-incompatible activity or ecological opportunity?" Naturae, n.º 8 (1 de outubro de 2019). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2019a8.

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Souvent considéré comme impactant pour les ressources en eau et la biodiversité, le golf implique des activités d’entretien des gazons récurrentes et des surfaces de jeu souvent importantes. Plus de 30 000 hectares sur le territoire métropolitain sont ainsi dédiés à des terrains de golf. Le tableau est-il si noir pour l’environnement ? La question des impacts environnementaux des structures golfiques, comme d’autres activités humaines, doit être posée dans un contexte global d’érosion de la biodiversité. Dans la mesure où une activité répond à une demande sociale et économique voire sociétale forte, l’idée n’est pas de se positionner « pour » ou « contre » mais bien de l’accompagner pour qu’elle soit la moins impactante pour l’environnement. La réduction des incidences environnementales est une nécessité pour la filière golfique. Les éléments décrits dans cet article démontrent que dans bien des cas, les golfs peuvent être supports de connaissances scientifiques, jusque-là très parcellaires sur ces sites, voire de restauration ou de conservation de la nature. Fort d’un engagement sur plusieurs années, la Fédération française de golf, avec l’appui scientifique et technique du Muséum national d’Histoire naturelle, a lancé récemment le « Programme golf pour la biodiversité », s’inscrivant dans cette dynamique. Ce programme vise à favoriser les partenariats entre structures golfiques et naturalistes pour mieux connaître et préserver la biodiversité dans les espaces golfiques. Il ne répondra pas à lui seul à l’ensemble des défis actuels de la filière golfique, mais participe à l’adhésion généralisée à cette transition écologique, nécessaire à l’avenir de ce sport « de nature ».
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Atilade, Kayode. "La tradition orale africaine comme outil de plaidoyer : l’écocritique dans Ijala d’Ogundare Foyanmu". Mouvances Francophones 7, n.º 1 (11 de janeiro de 2022). http://dx.doi.org/10.5206/mf.v7i1.14589.

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Les poètes africains continuent à démontrer leur engagement social de diverses manières en créant des œuvres qui conscientisent les gens dans leur société. Bien que l'écocritique soit une théorie relativement nouvelle, ces poètes ont été préoccupés de divers problèmes qui affectent l’environnement afin de le protéger et préserver. Ijala, en tant que poésie orale popularisée par les chasseurs locaux chez les Yorubas de l’ouest du Nigeria, a été étudié par différents chercheurs de diverses perspectives. Cependant, sa pertinence écologique n'a pas bien été étudiée, aussi et plus important, ce genre n’a pas figuré dans le domaine d’études francophones. C'est dans cette optique que cet article aborde une lecture écocritique d’Ijala d’Ogundare Foyanmu. L’article vise à établir la conscience environnementale dans l’œuvre de ce poète d’origine yoruba. En s’appuyant sur le chant intitulé Omiyale, l’article révèle comment Foyanmu conseille le peuple à s'abstenir de sous-estimer avec mépris l'effet du danger de l'eau. L’article établit qu’Ijala, en tant que poème oral chez le Yoruba, ne se limite pas à la chasse ou à la vie des chasseurs. Il est également un moyen de plaidoyer et est utilisé pour traiter d’autres questions socio-politiques et économiques.
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Sanz, Teo. "Une Lecture Écocritique de Marguerite Yourcenar". Ecozon@: European Journal of Literature, Culture and Environment 1, n.º 1 (17 de abril de 2010). http://dx.doi.org/10.37536/ecozona.2010.1.1.335.

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Key words: Marguerite Yourcenar, engagement écologique littéraire, Agrippa d'Aubigné, sensibilité vis-à-vis de la nature, dissolution dans la nature, fragilité des forêts, éthique se l'environnement non anthropocentrée The Belgian-French novelist Marguerite Yourcenar is a rare example of an established literary figure whose writing in French cries out for ecocritical attention. Discovering environmental pollution and destruction as an issue in the late 1950s, when she went to live in the USA, Yourcenar became an active supporter of conservationist and animal rights initiatives, and began to express her commitment to reconciliation between humans, non-human life and the inanimate environment in her fiction and critical essays on French literature. A fascination with pristine wilderness speaks from her last novel, published in 1982, whose protagonist relinquishes human individuality to become one with sublime nature. Palabras clave: Marguerite Yourcenar, compromiso ecológico literario, Agrippa d'Aubigné, sensibilidad con la naturaleza, disolución en la naturaleza, fragilidad de los bosques, ética del medioambiente no antropocéntrico. La novelista franco belga Marguerite Yourcenar es un raro ejemplo de figura literaria de reconocido prestigio cuyos escritos en francés claman atención ecocrítica. Cuando emigró a Estados Unidos a finales de los años 1950 descubrió el problema de la contaminación y destrucción medioambiental y se convirtió en colaboradora activa en iniciativas conservacionistas y pro derechos de los animales. Comenzó a expresar su compromiso con la reconciliación entre los seres humanos, los seres vivos no humanos y el medioambiente inanimado en su literatura y en ensayos críticos sobre literatura francesa. De su última novela, publicada en 1982, en la que la protagonista abandona la individualidad humana para fundirse con la naturaleza sublime emana una fascinación con la prístina naturaleza salvaje.
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"L’Atelier d’écologie politique toulousain (Atécopol) : pour un engagement scientifique". Natures Sciences Sociétés 29, n.º 3 (julho de 2021): 326–33. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2021061.

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L’Atelier d’écologie politique (Atécopol) regroupe, depuis sa création en octobre 2018, des scientifiques de la région toulousaine de disciplines et de statuts variés. Pointant la responsabilité du secteur de la recherche autant dans l’état des bouleversements écologiques actuels que dans les récits qu’il en propose, l’Atécopol vise à transformer les organisations académiques et sociales. Les actions entreprises couvrent la circulation des connaissances, l’interpellation publique et la remise en cause des politiques de recherche. La formule expérimentée par l’Atécopol rencontre un succès croissant et est riche de questionnements et d’enseignements quant aux dimensions démocratiques, civiques et, plus fondamentalement, politiques et morales de la recherche.
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Robillard, Chantal, Sylvia Kairouz e Eva Monson. "Win or Lose: Negotiating meaning of time and money within three gambling settings". Journal of Gambling Issues, n.º 36 (2 de agosto de 2017). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2017.36.8.

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The rational management of expenditures has received much attention in the evaluation of problem gambling, overlooking however the contribution of the sociocultural context in which gambling occurs. This paper examines how moderate-risk and problem gamblers develop specific semantic frames within three settings—private, casino, and online—to structure time and money management to cope with all the contingencies associated with games of chance. Data were drawn from a qualitative component of a large survey of gambling practices conducted in 2008 among a random representative sample of Canadian undergraduate students. Focus groups were held with non-problem/low-risk gamblers (n = 15) and 90-minute semi-structured interviews were conducted with the moderate-risk/problem gamblers (n = 12). Analysis was carried out by applying a theory-driven coding template derived from a syncretic theoretical model combining an adapted version of an ecological model of gambling with game studies approaches. The exploration of three gambling settings demonstrates how each setting structures meaning and management of time and money. Negotiations between players of such structuro-semantic frames are central to maintaining each participant’s ease and engagement with the game. This intersubjectivity needs to be addressed when understanding risk and should be included in future health promotion efforts.La gestion rationnelle des dépenses a suscité beaucoup d’attention dans l’évaluation du jeu problématique, mais on a négligé l’influence du contexte socioculturel dans lequel se pratique le jeu. Cet article examine comment les joueurs à risque modéré et compulsifs développent des trames sémantiques spécifiques dans trois contextes (privé, casino, en ligne) pour organiser la gestion du temps et de l’argent afin de faire face à toutes les contingences associées aux jeux de hasard. Les données ont été tirées d’une composante qualitative d’un grand sondage sur les pratiques de jeu mené en 2008 auprès d’un échantillon représentatif aléatoire d’étudiants canadiens de premier cycle. Des groupes de discussion ont été organisés avec des joueurs sans problème/à faible risque (n = 15) et des entretiens semi-structurés de 90 minutes ont été réalisés avec des joueurs à risque modéré ou compulsifs (n = 12). L’analyse a été réalisée en appliquant un modèle de codage théorique dérivé d’un modèle syncrétique combinant une version adaptée d’un modèle écologique de jeu à des approches d’études de jeu. L’exploration de trois contextes de jeu démontre comment chaque contexte structure le sens et la gestion du temps et de l’argent. Les négociations entre les éléments de ces cadres structuro-sémantiques sont essentielles pour maintenir l’aisance et l’engagement du joueur avec le jeu. Cette intersubjectivité doit être abordée pour la compréhension du risque et incluse dans les futurs efforts de promotion de la santé.
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Robillard, Chantal, Sylvia Kairouz e Eva Monson. "Win or Lose: Negotiating meaning of time and money within three gambling settings". Journal of Gambling Issues, n.º 36 (2 de agosto de 2017). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.v0i36.3980.

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The rational management of expenditures has received much attention in the evaluation of problem gambling, overlooking however the contribution of the sociocultural context in which gambling occurs. This paper examines how moderate-risk and problem gamblers develop specific semantic frames within three settings—private, casino, and online—to structure time and money management to cope with all the contingencies associated with games of chance. Data were drawn from a qualitative component of a large survey of gambling practices conducted in 2008 among a random representative sample of Canadian undergraduate students. Focus groups were held with non-problem/low-risk gamblers (n = 15) and 90-minute semi-structured interviews were conducted with the moderate-risk/problem gamblers (n = 12). Analysis was carried out by applying a theory-driven coding template derived from a syncretic theoretical model combining an adapted version of an ecological model of gambling with game studies approaches. The exploration of three gambling settings demonstrates how each setting structures meaning and management of time and money. Negotiations between players of such structuro-semantic frames are central to maintaining each participant’s ease and engagement with the game. This intersubjectivity needs to be addressed when understanding risk and should be included in future health promotion efforts.La gestion rationnelle des dépenses a suscité beaucoup d’attention dans l’évaluation du jeu problématique, mais on a négligé l’influence du contexte socioculturel dans lequel se pratique le jeu. Cet article examine comment les joueurs à risque modéré et compulsifs développent des trames sémantiques spécifiques dans trois contextes (privé, casino, en ligne) pour organiser la gestion du temps et de l’argent afin de faire face à toutes les contingences associées aux jeux de hasard. Les données ont été tirées d’une composante qualitative d’un grand sondage sur les pratiques de jeu mené en 2008 auprès d’un échantillon représentatif aléatoire d’étudiants canadiens de premier cycle. Des groupes de discussion ont été organisés avec des joueurs sans problème/à faible risque (n = 15) et des entretiens semi-structurés de 90 minutes ont été réalisés avec des joueurs à risque modéré ou compulsifs (n = 12). L’analyse a été réalisée en appliquant un modèle de codage théorique dérivé d’un modèle syncrétique combinant une version adaptée d’un modèle écologique de jeu à des approches d’études de jeu. L’exploration de trois contextes de jeu démontre comment chaque contexte structure le sens et la gestion du temps et de l’argent. Les négociations entre les éléments de ces cadres structuro-sémantiques sont essentielles pour maintenir l’aisance et l’engagement du joueur avec le jeu. Cette intersubjectivité doit être abordée pour la compréhension du risque et incluse dans les futurs efforts de promotion de la santé.
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Larrère, Catherine. "« Femmes, écologie et engagements politiques du Sud au Nord » : actualité de l’écoféminisme". Natures Sciences Sociétés, 2023. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2023009.

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Que nous apprennent les luttes écologiques dans lesquelles s’engagent les femmes, du Sud au Nord ? Tel était le thème du colloque organisé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne [ISJPS]) et l’Université de Chicago à Paris, les 4 et 5 juin 2021. Le fil conducteur fut celui de la lutte contre l’extractivisme (extraction minière, forages pétroliers et gaziers, mais aussi déforestation, plantations arbustives ou agricoles destinées à l’exportation et pêcheries industrielles), dans un débat qui a abordé les questions de spiritualité, puis en est venu à la justice environnementale, avant de parler du care, en un retour réflexif sur les questions soulevées par ces luttes qui ne se réclament pas toujours de l’écoféminisme, mais permettent d’en éclairer les enjeux : ceux de la domination croisée des femmes et de la nature. Si ce type de mouvement s’expose à l’accusation d’essentialisation ou de naturalisation, les discussions ont fait ressortir la pluralité des références à la nature ainsi que celle des formes d’émancipation.
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Grisoni, Anahita, e Rosa Sierra. "Écologie ou Umwelt ? Une revue historiographique des engagements écologistes et environnementalistes en France et en Allemagne". Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, n.º 5 (1 de dezembro de 2013). http://dx.doi.org/10.4000/ifha.7403.

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"Site du Mont-Blanc. Classement ayant pour objet la préservation du paysage et l'équilibre écologique du milieu. Travaux d'extension du domaine skiable. Autorisation de modification de site n'équivalant pas à un déclassement. Compétence du ministre de l'Environnement. Précautions en vue de limiter l'atteinte au site. Prise en compte de l'intérêt du développement touristique. Conditions de l'autorisation. Engagement d'une procédure de classement sur un autre site. Légalité. Engagement de révision du P.O. S. de Chamonix. Légalité. Conseil d'État, 27 novembre 1985 Commune de Chamonix - Mont-Blanc c/ Association de sauvegarde de la haute vallée de l'Arve et de la vallée de l'Arveyron (Req. n° 62-210)". Revue Juridique de l'Environnement 11, n.º 4 (1986): 463–65. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.1986.2173.

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Harde, Roxanne. "Team-based Learning in the Humanities Classroom: “Women’s Environmental Writing” as a Case Study". Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 6, n.º 3 (11 de dezembro de 2015). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2015.3.11.

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This essay presents the adaptation of Team-Based Learning (TBL) for a course that uses ecofeminist approaches to environmental literature. Developed originally for use in professional programs, TBL’s cornerstones are permanent learning teams, preparation, application, and timely assessment (Michaelsen, Knight, & Fink, 2002). I wanted my students to examine literature about nature and sustainability in a way that would inform their ecological practice in the future. In this essay, I discuss the practice of using TBL in the environmental literature classroom, a strategy that has produced noticeable positive engagement from my students, engendering intellectual engagement with literature, the environment, and ecofeminist theory and criticism. I outline how TBL has proved an effective teaching strategy in the environmental literature classroom, showing the model’s value in a Humanities setting. I begin by detailing the goals of a course on women’s environmental literature and ecofeminist theory. Second, I explain how I applied TBL strategies of student and teacher accountability to the course by using Readiness Assessment Tests (RATs) and assigning permanent teams of five to eight students for regular discussion and peer evaluation. Third, I discuss ways in which a TBL approach to teaching women’s environmental literature encourages collaborative learning among students, and reflects the communal attitude that should be a part of ecofeminist learning and application. I also present students’ assessments of their experiences in the TBL classroom, along with my own evaluation, concluding that although the TBL method is initially labour intensive for both students and teachers, it is an ideal teaching method as it encourages accountability, regular feedback, and practical application of course material. Cet article présente l’adaptation de l’apprentissage fondé sur l’esprit d’équipe (AFEÉ) pour un cours qui utilise des approches éco-féministes à la documentation environnementale. L’AFEÉ a été initialement développé pour être utilisé dans les programmes professionnels et ses principes fondamentaux sont des équipes d’apprentissage permanentes, la préparation, l’application et l’évaluation ponctuelle (Michaelsen, Knight & Fink, 2002). Je souhaitais que mes étudiants examinent la documentation publiée sur la nature et la durabilité d’une manière qui puisse influencer à l’avenir leurs pratiques écologiques. Dans cet article, je discute la pratique qui consiste à utiliser l’AFEÉ dans une salle de classe où l’on examine la documentation environnementale, une stratégie qui a eu pour résultat un engagement positif notoire parmi mes étudiants et a engendré un engagement intellectuel avec la documentation publiée, l’environnement et la théorie de l’éco-féminisme et de la critique. Je souligne comment l’AFEÉ s’est avéré être une stratégie d’enseignement efficace dans la salle de classe de documentation environnementale et je montre la valeur du modèle dans un cadre d’enseignement des humanités. Je commence par détailler les objectifs du cours sur la documentation environnementale féministe et sur la théorie de l’éco-féminisme. Ensuite, j’explique comment j’ai appliqué au cours les stratégies d’AFEÉ de responsabilité des étudiants et des professeurs en utilisant des tests d’évaluation de la préparation (Readiness Assessment Tests - RAT) et en divisant les étudiants en équipes permanentes de cinq à huit étudiants pour les discussions régulières et l’évaluation par les pairs. Puis je discute des manières dont l’approche de l’AFEÉ pour l’enseignement de la documentation environnementale féministe encourage l’apprentissage collaboratif parmi les étudiants et reflète l’attitude communale qui devrait faire partie de l’apprentissage et de l’application de l’éco-féminisme. Je présente également des évaluations où les étudiants expliquent leur expérience dans la salle de classe où l’on a pratiqué l’AFEÉ, ainsi que ma propre évaluation, et en conclusion, je montre que la méthode d’AFEÉ exige beaucoup de travail au début à la fois pour les étudiants et pour les enseignants, mais qu’il s’agit d’une méthode d’enseignement idéale car elle encourage la responsabilité, la rétroaction régulière et l’application pratique de la matière du cours.
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Gagné, Karine. "Climat". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.110.

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Comment les cultures attribuent-elles sens et valeur à leurs interprétations du temps atmosphérique et du climat? Comment les gens s'adaptent-ils au climat local, à la température, aux inondations et aux précipitations – ou à leur absence? Comment les changements climatiques contemporains affectent-ils les communautés? Comment le savoir sur les changements climatiques est-il construit? Comment l’anthropologie peut-elle contribuer à l’élaboration de politiques liées au climat? L’archéologie a une longue tradition d'investigation sur les dynamiques culturelles liées au climat – en particulier, les changements concomitants entre sociétés humaines et environnement naturel, que ce soit sur le plan de la résilience ou du déclin de civilisations des suites d’événements climatiques (Weiss and Bradley 2001 ; McGovern. 1994 ; Rosen 2007). Cependant, il s’agit pour l’anthropologie culturelle d’un objet d’étude relativement récent. Bien que les études émergeant du matérialisme culturel et de l’écologie culturelle se soient penchées sur les interrelations entre culture et écologie, incluant les dimensions du climat, comme le note Susan Crate (2011 : 178) dans sa recension sur le climat et la culture, ces dernières fournissaient des explications déterministes et laissent peu de place au réseau mondial de connexions que le changement climatique contemporain invoque. Depuis le tournant du 21e siècle, l’anthropologie culturelle multiplie ses enquêtes sur les dimensions sociales et culturelles du climat et la question des changements climatiques occupe une place importante dans ces travaux. Cet intérêt a donné lieu à la publication d’importantes monographies et collections éditées (Cruikshank 2005 ; Crate and Nuttall 2009 ; Dove 2014 ; Hsu and Low 2008 ; Marino 2015 ; Strauss and Orlove 2003). Les ethnographies sur le climat se distinguent bien souvent par leur approche multisite. Elle se penchent à la fois sur les diverses dimensions locales de phénomènes climatiques globaux et la manière dont ceux-ci sont vécus et perçus, non seulement au sein de communautés locales (Crate 2008 ; Brugger et al. 2012) mais aussi en lieux non traditionnels comme les institutions tel le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (O’Reilly 2012) ou dans le cadre de congrès internationaux visant à définir des questions et mettre en place des initiatives politiques liées aux changements climatiques (Doolittle 2010 ; Skrydstrup 2009). Ces études s’appuient sur une variété de méthodes, que ce soit l’enquête ethnographique ou l’histoire orale (Cruikshank 2001). Les anthropologues qui s’intéressent au climat se démarquent souvent par l’adoption d’une approche collaborative alors qu’ils œuvrent au sein d’équipes pluridisciplinaires (Bauer and Bhan 2018 ; Orlove, Wiegandt, et Luckman 2008 ; Ribot, Magalhães, et Panagides 1995). Comme l’invoquent par ailleurs Castree et ses collègues (2014), la question du changement climatique doit devenir une arène pour l’intégration des sciences naturelles, humaines et sociales. L’anthropologie s’intéresse aux perceptions, connaissances, évaluations et réponses liées au climat et à son changement. Elle apporte un éclairage sur les dimensions locales de processus globaux et sur comment ceux-ci sont articulés par le biais de systèmes de connaissances locaux. Les questions examinées sont multiples. En lien avec l’intérêt de l’anthropologie pour les savoirs locaux et les modèles culturels de cognition, l'ethnoclimatologie a fourni, dans de premiers efforts, des études émergeant de l’Inde sur la prévision de la sécheresse (Bharara 1982) et sur les multiples dimensions de la mousson (Zimmermann 1987). Plus récemment, des anthropologues se sont penchés sur les modèles locaux de prévisions météorologiques en Papouasie-Nouvelle-Guinée (Sillitoe 1994), dans les Andes (Orlove, Chiang et Cane 2002) et au Burkina Faso (Roncoli, Ingram and Kirshen 2002). Les modèles de connaissances liés aux perturbations climatiques sont également examinés par les anthropologues et chercheurs qui adoptent une approche ethnographique (Schneider 1957 ; Carey 2008). L’anthropologie se penche également sur les catastrophes climatiques et leurs conséquences. Dans une étude précurseuse, James Spillius (1957) examine la réponse aux ouragans chez les habitants de l’île de Tikopia et revendique une plus grande inclusion par les administrateurs locaux des connaissances qui découlent d’études anthropologiques. Solway (1994) montre comment les sécheresses dans la région du Kalahari au Botswana catalysent des changements sociaux. Shaw (1992) et Scheper-Hughes (2005) considèrent les dimensions de genre et les questions raciales liées aux désastres. Les conséquences des désastres climatiques, notamment les déplacements de populations et les mouvements migratoires, sont également examinées (Olivier-Smith 2009 ; Oliver-Smith and Shen 2009). La reconnaissance de la réalité locale du changement climatique amène les anthropologues à examiner la résilience et l’adaptation des populations. L’anthropologie fournit ainsi des analyses ethnographiques sur les questions de risque et de vulnérabilité chez les communautés littorales et insulaires (Lazrus 2012), chez les populations montagnardes (Rasmussen 2015) et en milieu arctique (Crate 2008 ; Nuttal 2010). Par ailleurs, les anthropologues jettent un regard critique sur le caractère universalisant des concepts liés aux changements climatiques, tel celui de l’adaptation (Finan and Nelson 2001 ; Orlove 2009). La connaissance, la science et la compréhension du changement climatique sont en soi des phénomènes sociaux et les anthropologues s’interrogent sur la manière dont les variables sociales, culturelles, économiques et politiques affectent l’interprétation et l’expérience des événements climatiques extrêmes et des changements climatiques. Ils étudient ainsi la question des communications, se penchant sur la réception et la traduction locale (Rudiak-Gould 2012), l’attention du public (Broad and Orlove 2007), ainsi que sur le scepticisme public (Diemberger et al. 2012). Les chercheurs portent également un regard critique sur la construction scientifique des scénarios liés aux changements climatiques (Lahsen 2005 ; Hastrup and Skrydstrup 2013). La recherche anthropologique sur le climat se fait également activiste. Ainsi, de nombreux anthropologues plaident pour un plus grand engagement de l’anthropologie dans l’élaboration de politiques liées au climat, mettant de l’avant le rôle clé que peut jouer leur discipline dans la quête de solutions au changement climatique et à ses effets (Barnes et al. 2013 ; Batterbury 2008 ; Fiske 2009 ; Rayner & Malone 1998).
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Gandsman Ari, Vanthune Karine. "Génocide". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.098.

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Si le but premier de l'anthropologie est de faire de notre monde un endroit sans danger pour les différences humaines, tel que l’affirma Ruth Benedict, le génocide, qui a pour but ultime l'élimination systématique de la différence, pose un problème urgent pour la discipline. Au cours des dernières décennies, le rôle et les responsabilités éthiques de l'anthropologue vis-à-vis des groupes auprès desquels il mène ses recherches ont fait l’objet de nombreux débats –dont entre autres ceux conduits par Scheper-Hughes (1995), qui plaide pour un engagement militant des chercheurs au nom d’une responsabilité morale, et d’Andrade (1995), qui argue pour leur neutralité afin de préserver leur objectivité. Toutefois, dans le contexte du génocide, de tels débats n’ont pas leur place, l'anthropologue ne pouvant en être un observateur détaché. L’anthropologie du génocide n’est apparue que vers la fin des années 1990, avec la publication d’Annihilating Difference (2002) de Laban Hinton. Plus généralement, les anthropologues ne s'intéressèrent pas à la violence étatique avant leur intérêt croissant pour le discours et la défense des droits humains, à partir des années 1980. Dès lors, ils s’éloignèrent de l'étude à petite échelle de communautés relativement stables, pour se concentrer sur des objets de plus grande échelle comme l’État, les institutions ou les mouvements transnationaux. Ce changement d’approche eut pour effet de dé-essentialiser le concept de culture, complexifiant du même coup l’analyse des différences humaines et de leur construction et leur réification pour fins d’annihilation. Les approches anthropologiques du génocide en historicisent et contextualisent le concept, en en faisant remonter les origines aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent décrites par Winston Churchill comme « crime sans nom ». Raphael Lemkin, un juriste polonais-juif, inventa le néologisme en combinant genos, le préfixe grec pour « gens », avec cide, le suffixe latin pour « meurtre » (Power 2002). Il fut adopté par le droit international en 1948, via la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide, qui le définit comme une série d'actes « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Bien que les anthropologues n’abordassent pas directement le génocide nazi, beaucoup furent impliqués dans ce dernier. L’anthropologue Germaine Tillion, qui fut internée dans le camp de concentration de Ravensbrück après avoir été capturée comme membre de la résistance française, en publia même une étude ([1945] 2015). Le mouvement d’autocritique de la discipline a amené nombre d’anthropologues à relire, au travers du prisme du génocide, la complicité de leurs prédécesseurs avec les projets coloniaux de l’époque. L'« ethnologie de sauvetage », par exemple, a été dénoncée comme ayant problématiquement eu pour prémisse la disparition inévitable et rapide des peuples autochtones. Nancy Scheper-Hughes (2001) a à ce titre analysé la relation ambivalente qu’eut Alfred L. Kroeber avec Ishi, alors présumé dernier survivant d’un peuple décimé. L'anthropologie biologique et physique a pour sa part été accusée d’avoir accordé une crédibilité scientifique à des idéologies racistes ayant légitimé des génocides, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. Plus insidieux est le fait que des théories anthropologiques aient pu être appropriées par des promoteurs de discours de différenciation et d’haine raciale, comme par exemple les théories hamitiques, inspirées des études linguistiques et mythologiques de l’indo-européen, qui furent plus tard mobilisées pour justifier le génocide rwandais. La plupart des études anthropologiques contemporaines sur le génocide en examinent l’après. Les anthropologues se concentrent notamment sur la manière dont les génocides sont remémorés et commémorés, en particulier en termes de construction de « la vérité » dans le contexte de projets dits de « justice transitionnelle », ou en relation avec le legs à plus long terme de cette violence, qui peut toucher plusieurs générations. Ce type d’études se centre généralement sur l’expérience des victimes. Quelques travaux, néanmoins, étudient les origines des génocides, et portent alors leur regard sur leurs auteurs –comme ceux de Taylor (1999) sur le Rwanda, ou de Schirmer (1998) sur le Guatemala– et se penchent sur la question du passage à l’acte et de la responsabilité individuelle (Terestchenko 2005 ; Kilani 2014). Ce type d’études prend ce faisant très au sérieux le problème éthique de la représentation du génocide, tel que le décria Adorno, quand il qualifia de barbare l’écriture de poésie après Auschwitz. Si représenter le génocide se présente comme une injonction morale, demeure le danger de le mystifier ou de le normaliser. C’est pourquoi la plupart des anthropologues qui analysent ce phénomène essaient d’être fidèles à l’appel de Taussig (1984) d’« écrire contre le terrorisme ». Ils reconnaissent toutefois les limites de toute approche compréhensive de ce phénomène, le témoin idéal du génocide, comme l’ont souligné Levi (1989) et Agamben (1999), étant celui qui ne peut plus parler. La définition du génocide continue de faire l’objet de débats importants parmi ses spécialistes, dont les anthropologues. Si les cibles d’un génocide sont généralement perçues comme constituant un groupe ethnique ou religieux aux yeux de ses protagonistes, Lemkin avait initialement prévu d'y inclure les groupes politiques. Or ces derniers furent exclus de la définition de la Convention en raison d'objections soulevées notamment par l'Union soviétique, à l'époque engagée dans l’élimination des présumés opposants politiques au régime stalinien. De nombreux chercheurs continuent de plaider pour que la définition du génocide ne fasse référence qu’à la seule intention d'éliminer des personnes sur la base de leur présumée différence raciale. D'autres, cependant, s’opposent à cette restriction de la définition, suggérant au contraire de l’élargir afin d'y inclure les catastrophes écologiques, par exemple, ou la destruction systématique d'identités culturelles, telle que le projetât le système des pensionnats indiens au Canada (Woolford 2009). Si élargir le sens du génocide risque de diluer sa spécificité au point de le banaliser, reste qu’une définition trop stricte du phénomène peut faciliter la contestation d’allégations de génocide pour quantité de meurtres de masse –et dès lors entraver sa prévention ou punition. C’est pourquoi Scheper-Hughes (2002), par exemple, plaide plutôt pour la reconnaissance de « continuums génocidaires ». Selon elle, démontrer le potentiel génocidaire des formes de violence quotidienne et symbolique par le biais desquelles les vies de certains groupes en viennent à être dévaluées, peut contribuer à la prévention de ce type de violence de masse. Un autre sujet de controverse concerne le particularisme de l'Holocauste, tantôt conçu comme un événement historique singulier qui défie toute comparaison, ou comme un phénomène d’extermination de masse parmi d’autres ayant eu pour précurseurs des génocides antérieurs, comme le génocide arménien. Une autre question est de savoir si un génocide ne peut se produire que dans un contexte où ses victimes sont sans défense, ce qui rendrait dès lors l’utilisation de ce concept inadmissible dans des situations où les victimes ont eu recours à la violence pour se défendre. De nombreux travaux anthropologiques ont d’ailleurs remis en cause la nature exclusive des catégories de victime, d’auteur ou de spectateur dans des situations de violence extrême, et ce étant donnée la « zone grise » identifiée par Levi (1989) et discutée par Agamben (1999) –soit ce matériau réfractaire, dans des situations de violence de masse, à tout établissement d'une responsabilité morale ou légale, l’opprimé pouvant devenir l’oppresseur, et le bourreau, une victime. Ce faisant, la plupart rejettent une conceptualisation purement relativiste du génocide, et dénoncent la mobilisation de ce concept pour justifier des programmes politiques racistes ou anti-immigration – comme c’est aujourd’hui le cas en Amérique du Nord et en Europe, où certains groupes fascistes d’extrême droite revendiquent être les victimes d’un « génocide blanc » pour légitimer des politiques xénophobes. La question de qui a l’autorité de qualifier des actes de violence comme constituant un génocide, et au nom de qui, demeure –tel que le démontre Mamdani (2009) dans sa critique du mouvement « Sauver le Darfour ». Qualifier tout phénomène de violence de masse de « génocide » n'est pas qu’un acte de description. Il constitue d’abord et avant tout une action politique qui implique un jugement éthique.
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