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Artigos de revistas sobre o tema "Élèves du secondaire – Réseaux sociaux"

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Dobrica-Tudor, Viorica, e Alexandra Coutlée. "Le développement professionnel autonome chez les enseignants dans le contexte de la pandémie". Revue internationale du CRIRES : innover dans la tradition de Vygotsky 5, n.º 2 (28 de janeiro de 2022): 95–111. http://dx.doi.org/10.51657/ric.v5i2.51378.

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Lors de cette recherche, menée au printemps 2021, nous avons exploré si les médiations d’ordre cognitif, social et technique, développées entre certains acteurs de l’éducation dans le contexte particulier de la pandémie de COVID-19 ont débouché sur le développement professionnel chez les enseignants travaillant dans des écoles primaires et secondaires québécoises. Forcés d’enseigner à distance ou en mode hybride par une longue période de confinement, les enseignants ont dû garder le contact avec les élèves et assurer la continuité des apprentissages de ceux-ci. Ce contexte a amené les enseignants à se tourner vers différentes ressources de médiation, notamment vers les réseaux sociaux et les conseillers pédagogiques. Opérationnalisé par des changements de pratiques dans le contexte d’une crise sanitaire sans précédent, le développement professionnel des 29 enseignants participants a été étudié par l’intermédiaire de la méthodologie Q. Les classements des énoncés élaborés à cette fin font ressortir trois profils d’enseignants : ceux dont le développement professionnel a reposé en majorité sur les interactions avec des collègues connus, les enseignants qui se sont plutôt fiés à leurs réflexions et aux conseillers pédagogiques qu’aux autres ressources investiguées dans l’étude et ceux qui se sont inspirés des échanges professionnels sur les réseaux sociaux pour développer leur pratique. Rapportés à l’enseignement dans des contextes particuliers et concernés par la façon dont les enseignants ont fait appel aux différentes ressources, nos résultats pourraient servir aux conseillers pédagogiques pour mieux soutenir le développement de compétences professionnelles permettant l’adaptation des pratiques enseignantes à des situations hors du commun. Mots-clés : développement professionnel, pandémie, profil des enseignants, réseaux sociaux, conseiller pédagogique
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Lessard, Claude. "Égalité des chances et stratification dans le champ scolaire : quid de l’équité du système d’éducation ?" Éthique en éducation et en formation, n.º 6 (29 de abril de 2019): 41–61. http://dx.doi.org/10.7202/1059242ar.

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Le système d’éducation québécois, comme la société qui l’entoure, se fragmente : d’abord, en fonction des facteurs sociaux traditionnels — notamment, le revenu et l’éducation des parents —, ensuite, en fonction de la multiplication de modèles socioculturels. Dans le champ de l’enseignement primaire et secondaire, la première fragmentation s’exprime par la montée de l’enseignement privé, notamment dans les centres urbains; la seconde fragmentation se manifeste, au sein du réseau public, par la multiplication et la variété des projets particuliers, conçus pour retenir des élèves de milieux favorisés, mais aussi pour permettre à des groupes sociaux de transmettre à leurs enfants une éducation distinctive. Ce texte analyse la manifestation de cette double fragmentation dans le champ éducatif et la contextualise dans le cadre de grands changements sociétaux. Nous soutenons qu’ainsi mis sur les rails de la concurrence, le système scolaire québécois est de plus en plus stratifié ou qu’il a plusieurs vitesses. Nous explorons quelques politiques publiques qui permettraient la sortie d’une situation difficile à dépasser.
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BERNARD, Paul. "Stratification sociométrique et réseaux sociaux". Sociologie et sociétés 5, n.º 1 (30 de setembro de 2002): 127–50. http://dx.doi.org/10.7202/001048ar.

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Résumé L'auteur utilise des données sociométriques sur des étudiants du secondaire pour montrer que l'on ne peut étudier adéquatement les relations sociales d'un groupe au moyen de modèles par catégories, et qu'il faut au contraire utiliser des modèles de réseaux sociaux. Prenant comme exemple la notion d'inégalité sociale, il montre que les distributions de popularité sont trompeuses, et qu'il faut, pour définir une réelle hiérarchie des relations sociales, considérer en détails comment ces dernières s'enclenchent les unes dans les autres et forment des chaînes. Il montre enfin comment de telles chaînes rendent partiellement compte de la perception que les individus ont de la stratification au sein de leur propre système social.
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Mc Andrew, Marie, Jacques Ledent, Jake Murdoch, Rachid Ait-Said e Alhassane Balde. "Le profil et le cheminement scolaire des jeunes québécois issus de l’immigration au secondaire : un portrait statistique". Articles 42, n.º 1 (10 de julho de 2013): 31–55. http://dx.doi.org/10.7202/1017097ar.

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Cet article présente un portrait du cheminement scolaire des élèves québécois issus de l’immigration qui ont commencé leur secondaire dans le secteur francophone en 1998 ou 1999. Les résultats de ce groupe-cible, constitué des élèves nés à l’étranger ou dont au moins un parent est né à l’étranger, sont comparés à ceux d’un groupe-contrôle d’élèves dont les deux parents sont nés au Canada. Dans un premier temps, nous dressons un profil du groupe-cible, de ses sous-groupes ainsi que du groupe-contrôle à partir de 11 variables regroupées en trois grandes catégories : les données sociodémographiques, les variables liées au processus de scolarisation et les caractéristiques des écoles fréquentées. Dans un second temps, le cheminement scolaire est analysé grâce à 5 indicateurs : le retard scolaire accumulé deux ans après l’entrée en secondaire, le taux d’obtention d’un diplôme secondaire selon divers horizons temporels, le taux cumulatif d’obtention d’un diplôme secondaire dans les réseaux public et privé, le secteur d’obtention du diplôme et l’estimation des taux de décrochage net.
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Chouinard, Roch, Caroline Plouffe e Normand Roy. "Caractéristiques motivationnelles des garçons du secondaire en difficulté d’apprentissage ou en trouble de la conduite". Articles 30, n.º 1 (30 de novembro de 2005): 143–62. http://dx.doi.org/10.7202/011774ar.

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Résumé À partir d’une approche cognitive de la motivation à apprendre, cette recherche examine les caractéristiques motivationnelles des garçons du secondaire en difficulté d’apprentissage ou en trouble de comportements, en comparant ces derniers à des élèves ordinaires du même sexe. Un questionnaire a servi à évaluer les perceptions des participants concernant l’encouragement des agents sociaux, la conception de l’intelligence, les attentes de succès ainsi que la valeur accordée aux matières scolaires en français ou en mathématiques. Les résultats montrent que la motivation à apprendre est moins enviable chez les élèves présentant des troubles, comparativement aux cas d’élèves ordinaires. Ces résultats soulignent aussi que la motivation des élèves en difficulté d’apprentissage s’avère encore plus préoccupante.
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Atangana, Guy Christian Basile, e Cyrille Ader Kouam Kamwa. "Identification des coûts cachés dans l’enseignement secondaire technique au Cameroun". Recherches en Sciences de Gestion N° 160, n.º 1 (18 de julho de 2024): 145–70. http://dx.doi.org/10.3917/resg.160.0145.

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Depuis 2005, le gouvernement camerounais s’est engagé dans l’approche par compétence de son système éducatif. La professionnalité exige que les élèves soient capables d’analyser leurs pratiques, de résoudre des problèmes, de mobiliser des stratégies afin d’assurer leur employabilité (Altet, 1996, 2002 ; Lenoir, 2007 ; Perrenoud, 1993). Or, l’insertion professionnelle demeure une préoccupation du gouvernement. En recherchant les processus de réussite scolaire, il serait intéressant à priori d’analyser les facteurs d’échecs. Une introspection de l’identification des coûts cachés permet de relever que des dysfonctionnements liés aux comportements humains, aux institutions et aux changements sociaux sont inhibiteurs de performance scolaire.
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Tétreault, Sylvain, Hubert Gascon, Pascale Marier-Deschênes, Andrew Freeman, Pauline Beaupré, Monique Carrière e Ève-Marie D’Aragon. "Pour de meilleures pratiques de collaboration entre les réseaux : analyse de la mise en oeuvre de l’Entente de complémentarité des services". Développement Humain, Handicap et Changement Social 20, n.º 1 (28 de fevereiro de 2022): 65–70. http://dx.doi.org/10.7202/1086770ar.

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De nombreux élèves québécois ayant des incapacités et des difficultés d’apprentissage ont besoin de soutien pour maximiser leur participation scolaire. C’est ainsi que le Québec s’est doté de services d’adaptation scolaire et de différents mécanismes correspondant à la condition de chaque enfant. Or, pour les accompagner de façon optimale, une collaboration interréseaux doit exister afin de répondre adéquatement et au moment opportun à leurs besoins qui sont parfois complexes. Pour cela, les intervenants du réseau de l’éducation doivent établir des partenariats avec ceux de la santé et des services sociaux. Dans le but de consolider les actions à poser conjointement, un partenariat renouvelé a été établi en 2003, soit l’Entente de complémentarité des services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de l’éducation (MELS, 2003). Cette entente unique vise, entre autres, l’atteinte d’une vision commune des besoins des élèves ayant des besoins particuliers et de leur famille et l’engagement de différentes instances pour favoriser la réussite scolaire (MELS, 2003). Ce texte présentera une recherche portant sur l’analyse de la mise en oeuvre et des retombées de cette Entente. En effet, plus de deux cent cinquante intervenants, gestionnaires et partenaires des deux réseaux ont été interrogés afin d’en explorer les différentes facettes. Les défis liés à l’Entente seront présentés, tout comme les pistes de solutions pour consolider la collaboration entre les deux réseaux.
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Raux, Hélène, e Eleonora Acerra. "Prix des lycéens : quel effet sur la scolarisation de la littérature contemporaine ?" Le français aujourd'hui N° 224, n.º 1 (6 de março de 2024): 85–100. http://dx.doi.org/10.3917/lfa.224.0085.

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L’article interroge l’incidence des prix littéraires décernés par des jurys d’élèves sur la scolarisation de la littérature contemporaine au lycée. Un éventuel effet est examiné à deux niveaux : i) les trajectoires des romans primés pour évaluer la légitimité doublement conférée par un prix prestigieux attribué par des élèves du secondaire et leur intégration dans les corpus scolaires ; ii) les modalités de lecture des œuvres auréolées de ces prix afin d’y déceler d’éventuelles spécificités liées à l’approche d’un corpus issu de la production la plus contemporaine. On observe ainsi un déploiement d’activités tournées vers la réception des élèves ou d’une réflexion sur le champ littéraire et les enjeux de la création littéraire au présent. Ces deux questions sont traitées à l’appui du corpus des ressources didactiques publiées sur les œuvres primées par différents acteurs, allant des éditeurs aux réseaux socionumériques de partage entre enseignants. La comparaison des contextes français et québécois fait apparaitre des différences révélatrices d’orientations partiellement contrastées de l’enseignement de la littérature au niveau le plus avancé du secondaire, ainsi que des proximités saillantes, notamment dans l’absence de formes de didactisation des œuvres qui seraient propres à la lecture de romans contemporains, plébiscités par un lectorat adolescent.
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Sarr, Ibrahima. "L’ ÉDUCATION AUX MÉDIAS AU SÉNÉGAL :EXPÉRIENCES ET ENJEUX". Liens, revue internationale des sciences et technologies de l'éducation 1, n.º 2 (25 de julho de 2022): 132–53. http://dx.doi.org/10.61585/pud-liens-v1n207.

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L’usage critique des médias - de plus en plus présents dans la vie des élèves - et la formation à la citoyenneté confrontent plus que jamais l’école sénégalaise à l’éducation aux médias. Cet article fait le point sur les acquis théoriques relatifs à l’éducation aux médias. En outre, il présente deux expériences sénégalaises menées à Dakar et à Diawar, à la frontière sénégalo-mauritanienne, et soulève la question des enjeux attachés aux mutations de l’écosystème des médias, aux effets des réseaux sociaux numériques, et aux influences de la « néo-télévision » internationale et des plateformes numériques au Sénégal.
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Bouchard, Pierrette, Jean-Claude St-Amant e Jacques Tondreau. "Socialisation sexuée, soumission et résistance chez les garçons et les filles de troisième secondaire au Québec". Hors thème 9, n.º 1 (12 de abril de 2005): 105–32. http://dx.doi.org/10.7202/057870ar.

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Au moyen d'entrevues de groupe auprès d'élèves de troisième secondaire de la région de Québec, nous avons voulu vérifier, d'une part, comment se manifestent dans l'expérience scolaire des élèves les rapports sociaux de classe et de sexe et, d'autre part, quelle dynamique sous-tend la production et la reproduction de ces rapports sociaux. Nous avons regardé à la fois du côté des représentations sociales que se font les filles et les garçons de leur identité de sexe et du côté de leurs interactions au sein de l'école. Peu importe le milieu ou le niveau de rendement scolaire, les filles interrogées témoignent d'une conscience des inégalités entre les hommes et les femmes. Chez les garçons, la représentation de l'identité de sexe montre une soumission aux valeurs de la masculinité, notamment une compréhension des relations hommes - femmes à travers le prisme de la sexualité et une difficulté à penser la masculinité en dehors de l'hétérosexualité. Peu importe le milieu ou le niveau de rendement scolaire, ces garçons partagent des stéréotypes sexuels, sexistes et hétérosexistes.
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Molgat, Marc, e Mircea Vultur. "L’insertion professionnelle des jeunes québécois diplômés et non diplômés de l’école secondaire. Quel rôle joue la famille ?" Recherche 50, n.º 1 (2 de junho de 2009): 41–66. http://dx.doi.org/10.7202/029968ar.

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Cet article présente une analyse du rôle de la famille dans le processus d’insertion professionnelle de jeunes Québécois diplômés (n = 32) et non diplômés (n = 35) de l’école secondaire. L’analyse d’entretiens semi-dirigés réalisés de quatre à cinq ans après leur départ de l’école s’appuie sur les théories des réseaux sociaux et des formes de capital humain, social et économique. Elle montre que les jeunes non diplômés profitent davantage de la « faiblesse des liens forts » pour éviter l’exclusion du marché du travail alors que les jeunes diplômés ont avantageusement recours aux « liens faibles » et à l’aide financière de leurs parents pour construire leur insertion professionnelle.
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Lopez Puyol, Emily, e Alice Pavie. "Mentor·es des dispositifs d’égalité des chances : des prestataires éducatifs critiques de l’École ?" Sciences & Actions Sociales N° 20, n.º 2 (1 de fevereiro de 2024): 34–53. http://dx.doi.org/10.3917/sas.020.0005.

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Les mentor·es des dispositifs de promotion de l’« égalité des chances » forment un groupe hétérogène mal connu, jusqu’alors étudié uniquement par le prisme des Grandes écoles. Ils et elles accompagnent bénévolement des élèves de l’éducation prioritaire, dans le cadre de contrats de prestation établis entre établissements du secondaire et associations. À partir d’entretiens et de questionnaires menés auprès de mentor·es de quatre associations, aux profils sociaux contrastés, l’article revient sur leur position dans la division du travail éducatif, au sein des structures et vis-à-vis des personnels éducatifs. Quatre modes d’appropriation du mentorat sont identifiés, renvoyant chacun à un rapport critique spécifique à l’institution scolaire : faire avec l’École, faire différemment , faire mieux et faire en dehors.
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Stassin, Bérengère. "Le cyberharcèlement à l’école : état des lieux et perspectives éducatives". Médiations et médiatisations, n.º 2 (15 de novembro de 2019): 218–26. http://dx.doi.org/10.52358/mm.vi2.73.

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Avec l’arrivée des smartphones et des réseaux sociaux au milieu des années 2000, une nouvelle forme de violence et de harcèlement scolaires a fait son apparition : la cyberviolence et le cyberharcèlement. Depuis la loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l’école de la République, la lutte contre « toutes les formes de harcèlement » est devenue une priorité. Cet article présente les différentes formes de cyberviolences exercées entre élèves, les caractéristiques du cyberharcèlement à l’école et les principales actions de prévention mises en place, en France, depuis le début des années 2010. L’article propose ensuite de montrer en quoi l’éducation aux médias et à l’information, l’éducation à l’esprit critique, l’éducation à l’empathie et le développement des compétences émotionnelles sont des armes efficaces pour lutter contre le phénomène.
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Robichaud, Arianne. "Le développement moral de l’individu : penser Habermas contre Habermas pour l’éducation éthique au primaire et au secondaire". Éducation et francophonie 45, n.º 1 (2 de agosto de 2017): 28–41. http://dx.doi.org/10.7202/1040719ar.

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Jürgen Habermas est, sans conteste, l’un des plus importants théoriciens de l’éthique au XXe siècle : ses ouvrages jouissent d’une réputation bien établie en morale, en droit ou en bioéthique, et le concept de rationalité développé en 1981 dans sa Théorie de l’agir communicationnel s’avère particulièrement riche pour caractériser les différents types de discussion prenant place entre les acteurs sociaux. Toutefois, la pensée habermassienne est toujours peu mobilisée dans la recherche francophone et québécoise en sciences de l’éducation, notamment au regard de ce qu’elle peut offrir pour une exploration des fondements des cours d’éthique et de culture religieuse obligatoire pour les élèves du primaire et du secondaire au Québec. Dès lors, que nous dévoile-t-elle sur le développement moral et éthique des enfants et quel est l’état actuel de la recherche concernant les principales idées défendues par Habermas dans le cadre de sa théorie développementale? Quelles critiques pouvons-nous formuler à l’endroit de ce modèle et des différentes recherches qui le convoquent en éducation? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre ce texte, qui vise une réactualisation de la pensée habermassienne pour l’éducation éthique au primaire et au secondaire.
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Liu, Yiqi. "Pedagogy of multiliteracies in CLIL: Innovating with the social systems, genre and multimodalities framework". OLBI Journal 11 (15 de março de 2022): 31–56. http://dx.doi.org/10.18192/olbij.v11i1.6173.

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Plus de deux décennies après la conceptualisation de la pédagogie des multilittératies (PdM) par le New London Group (1996), le monde a été témoin de nombreuses innovations pédagogiques et avancées technologiques. Cependant, peu d’études ont révélé comment pratiquer réellement la PdM dans des contextes non occidentaux. Pour combler cette lacune, cet article propose le cadre théorique systèmes sociaux, genre et multimodalités pour pratiquer la PdM dans des contextes où l’anglais est une langue additionnelle. À cette fin, le processus d’apprentissage de 240 élèves du secondaire de Hong Kong inscrits à un petit cours privé d’anglais en ligne conçu avec la PdM a été étudié. Les résultats montrent que la PdM aide les étudiants à construire de nouvelles identités d’apprenants et facilite le développement de leur apprentissage de contenu, ainsi que leurs compétences linguistiques. Mon étude suggère que la PdM peut être enrichie en offrant aux étudiants des outils analytiques pratiques et un environnement d’apprentissage multimodal autonome.
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Verneuil, Yves. "Concurrence des réseaux et tensions catégorielles : les professeurs des « enseignements intermédiaires » entre les deux guerres". Revue historique 707, n.º 3 (20 de novembro de 2023): 411–34. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.233.0411.

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L’enseignement primaire supérieur, constitué des écoles primaires supérieures et des cours complémentaires, et l’enseignement technique moyen, constitué notamment des écoles pratiques de commerce et d’industrie et des écoles nationales professionnelles, relèvent de ce que Jean-Michel Chapoulie a appelé les « enseignements intermédiaires », qui recrutent dans les mêmes milieux, les bons élèves des écoles primaires élémentaires, issus souvent des classes populaires ou moyennes inférieures. Ce secteur est constitué comme un marché, dans lequel se joue une double concurrence : entre primaire supérieur et enseignement technique d’une part, au sein même de ces filières, et notamment au sein du primaire supérieur d’autre part. Entre les deux guerres, la rivalité institutionnelle entre l’enseignement technique et l’enseignement primaire supérieur se prolonge au niveau des enseignants eux-mêmes et suscite une série de tensions entre les organisations corporatives respectives de ces enseignants. Cependant, l’enseignement primaire supérieur est lui-même affecté par des rivalités catégorielles. Celles-ci témoignent d’un souci de distinction qui n’est donc pas propre à l’enseignement secondaire. Ces analyses permettre de mieux comprendre la difficulté de mettre en place l’École unique, par-delà le conflit bien connu opposant les « primaires » aux « secondaires ».
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Caille, Jean-Paul. "Parcours et aspirations scolaires des enfants d'immigrés". Diversité 154, n.º 1 (2008): 87–94. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2008.2957.

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Les familles immigrées appartiennent massivement aux milieux sociaux les plus défavorisés et, dans un système éducatif encore marqué par de fortes inégalités de réussite, leurs enfants constituent l’une des catégories d’élèves les plus vulnérables face à l’échec scolaire. Mais les familles immigrées se distinguent des autres parents de milieu défavorisé par des aspirations scolaires beaucoup plus ambitieuses, qui se manifestent notamment au travers des voeux d’orientation de fin de troisième : à notes égales, les enfants d’immigrés expriment plus fréquemment un voeu d’orientation en seconde générale ou technologique. C’est pourquoi, toutes choses égales par ailleurs en matière de situation familiale et sociale, ils deviennent plus fréquemment bachelier général ou technologique que les autres élèves. Cette situation est d’autant plus marquée que l’on n’observe pas, dans l’enseignement secondaire, de comportement discriminatoire à l’égard des enfants d’immigrés en matière d’orientation ou de notation. Ces aspirations scolaires plus élevées des parents traduisent une volonté de mobilité sociale ascendante qui est largement prise en compte dans les projets universitaires et professionnels de leurs enfants.
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Wawrzyniak, M. "Harcèlement entre pairs en milieu scolaire". European Psychiatry 29, S3 (novembro de 2014): 605. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.211.

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Pour Peter Smith, un enfant ou une jeune personne est victime de bullying (harcèlement) « lorsqu’un autre enfant ou jeune ou groupe de jeunes se moquent de lui ou l’insultent, lorsqu’il est menacé, battu, bousculé, enfermé dans une pièce, lorsqu’il reçoit des messages injurieux ou méchants. Ces situations peuvent durer et il est difficile pour l’enfant ou la jeune personne en question de se défendre ». Le nombre de victimes de harcèlement verbal ou symbolique peut être estimé à environ 14 % des élèves. Le phénomène est désormais bien identifié et les travaux sur ce thème se multiplient à travers le monde et en France. La SFPEADA (Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées) a souhaité proposer une session thématique consacrée au harcèlement entre pairs en milieu scolaire. Nicole Catheline (Poitiers) présentera un état des lieux de ce phénomène et ce que l’on sait aujourd’hui de son impact psychologique et psychopathologique. Elle nous fera part de l’avancée des actions menées en France et interrogera notamment la question de l’échec de la dynamique des groupes. Jean-Philippe Raynaud (Toulouse) abordera la question des adolescents avec trouble du spectre autistique : s’ils bénéficient de plus en plus souvent d’une scolarisation en milieu ordinaire, ils sont particulièrement exposés aux brimades. Un programme d’entraînement aux habiletés sociales, intégrant des stratégies pour aider ces jeunes à reconnaître le harcèlement et à mieux y faire face sera présenté. Enfin, Mathilde Arsène (Aubervilliers) présentera un état des connaissances sur les nouvelles formes de harcèlement, que l’on regroupe sous l’appellation « cyber harcèlement » et qui s’appuient sur les nouvelles technologies : smartphones, réseaux sociaux, photos et vidéos numériques… La session sera présidée par Michel Wawrzyniak, professeur de psychologie à Amiens et président de la SFPEADA.
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Ben Khajjou, Ibrahim. "REPENSER LA COMMUNICATION SOCIO-PÉDAGOGIQUE DANS L'ÈRE POST-COVID". Conhecimento & Diversidade 15, n.º 39 (6 de novembro de 2023): 118–45. http://dx.doi.org/10.18316/rcd.v15i39.11136.

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En raison du contexte imposé par la pandémie de COVID-19, les établissements scolaires ont dû revoir leurs méthodes d'enseignement. Cette étude se penche sur une approche novatrice pour l'enseignement du français auprès des élèves du secondaire en utilisant les ressources d'Internet. L'objectif principal de cette recherche était d'évaluer l'efficacité d'une méthode particulière d'enseignement du français. Pour ce faire, des expérimentations ont été menées au moyen d'une plateforme en ligne, permettant aux utilisateurs d'interagir en français. Ces interactions impliquaient des locuteurs natifs de la langue française et des apprenants du français en tant que langue étrangère. Au cœur de cette démarche, les participants étaient libres de choisir les sujets de leurs conversations. L'étude s'est penchée sur les thèmes abordés ainsi que sur les perceptions des participants concernant ces interactions. Les résultats de cette étude ont révélé des différences significatives entre les approches et les comportements des deux groupes, à savoir les locuteurs natifs et les apprenants du français. Les locuteurs natifs ont démontré une propension à interagir de manière spontanée et détendue, échangeant leurs idées sans être excessivement préoccupés par la précision linguistique. Dans leurs interactions, l'accent était davantage mis sur l'établissement de relations sociales et sur l'exploration des aspects interculturels et sociaux de la communication. L'utilisation fréquente d'emojis et d'abréviations soulignait le caractère informel de ces échanges, avec une moindre préoccupation pour les normes linguistiques formelles. En contraste, les apprenants du français adoptaient une approche plus formelle dans leurs interactions. Ils percevaient souvent l'exercice comme une évaluation académique et interagissaient en conséquence, s'adressant préférentiellement à l'enseignant plutôt qu'aux autres participants. Cette dynamique reflétait une vision de l'apprentissage des langues comme une compétence académique centrée sur la communication avec un enseignant plutôt qu'une compétence pratique pour interagir dans la société. Ces constats soulignent l'importance de prendre en compte les perceptions et les attitudes des apprenants lors de la conception des approches pédagogiques. Ils mettent en évidence un écart potentiel entre les intentions sous-jacentes à l'approche socio-interactionnelle et son interprétation par les usagers. En conséquence, il apparaît essentiel de repenser la présentation des activités en ligne et de favoriser une vision élargie de l'apprentissage des langues. Cette vision doit soutenir à la fois l'acquisition de compétences communicatives pratiques et l'interaction authentique avec des locuteurs natifs. En conclusion, l'approche socio-interactionnelle offre un cadre pédagogique novateur qui transcende les approches traditionnelles, en mettant l'accent sur le développement de compétences pratiques et communicatives essentielles pour une utilisation effective de la langue dans divers contextes.
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Hymers, Lesley Anne, Bill Steer e Janice Williams. "The Teachers’ Mining Tour in Ontario - A Professional Development Program for Educators". Geoscience Canada 42, n.º 4 (7 de dezembro de 2015): 487. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2015.42.083.

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The Teachers’ Mining Tour is a professional development program for educators hosted at the Canadian Ecology Centre (CEC) located near Mattawa, Ontario. Each year in late summer for three years (2010–2012) approximately thirty Ontario teachers participated in a five day program that included presentations by mineral industry professionals, site visits to mines and mine manufacturing operations, and educational resource workshops. In 2013, to meet demand, the Tour program was expanded to include two tours, annually. The goal of the Tour is to provide teachers with the information and resources that they need to become more proficient Earth Science teachers and to educate their students about the mining industry and, through this increased knowledge and experience, to encourage their students to pursue post-secondary education and careers in Earth Sciences and mining-related disciplines. Additional objectives are to create and cultivate a network of teachers using mining as a theme in their classrooms, and to promote informed opinions amongst participants with regard to the economic, social and environmental aspects of mining. The Tour content focuses on modern mining techniques and technology, environmental responsibility, workplace safety, and mining careers. Tours consistently receive favourable reviews from teachers, industry participants and representatives from sponsor organizations. In addition to the feedback sought through evaluation forms at the conclusion of each Tour program, additional feedback is sought from participants in the following spring of each academic year. A formal survey is circulated, providing teachers with the opportunity to report back about how their Tour experience is influencing their teaching. Respondents report that they are satisfied with the information and resources that they received during the Tour, that the program is directly applicable to the subjects that they are teaching, and that their perceptions about mining changed because of their experience. RÉSUMÉLe Teachers’ Mining Tour est un programme de formation pour enseignants qui se tient au Centre écologique du Canada (CEC) situé à Mattawa, Ontario. Chaque année à la fin de l'été depuis trois ans (2010–2012) une trentaine d’enseignants d'Ontario ont participé à ce programme de cinq jours de présentations par des professionnels de l'industrie minérale, de visites de sites miniers et d’usines de transformation, et d’ateliers sur les moyens éducatifs. En 2013, pour répondre à la demande, le programme du Tour a été porté à deux sessions par année. L’objectif de ce Tour est de fournir aux enseignants les informations et les moyens éducatifs requis pour devenir des enseignants en sciences de la Terre mieux qualifiés pour instruire leurs élèves sur la réalité de l'industrie minière et, par là, d’encourager leurs élèves à poursuivre une formation postsecondaire et opter pour des carrières en sciences de Terre ou dans les disciplines de l’industrie minière. Ce programme vise aussi d’autres objectifs dont ceux de créer et promouvoir un réseau d'enseignants qui utilisent le thème minier dans leur enseignement, et faire en sorte que les participants en ressortent avec des opinions mieux éclairés sur les aspects économiques, sociaux et environnementaux de l'exploitation minière. Le contenu du Tour porte surtout sur les processus et la technologie de l’exploitation minière moderne, l’éco-responsabilité, la sécurité du milieu de travail et les opportunités de carrière dans l’industrie minière. Ce programme d’activités est systématiquement louangé par les enseignants, les participants d'industrie et les représentants des organismes de parrainage. Le niveau de satisfaction est établi par l’administration de formulaires d’évaluation à la fin de chaque session du programme d’activités, et par les réactions colligées auprès des participants au printemps suivant l’année scolaire. Un sondage formel est soumis aux enseignants dans le but d’évaluer l’impact des activités du Tour sur leur enseignement. Les répondants se disent satisfaits des informations reçues et des moyens éducatifs enseignés pendant le Tour, confirment que le programme d’activités est directement applicable aux sujets qu'ils enseignent, et que leurs perceptions de l'exploitation minière en ont été changées.
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Barcellos, Zanei Ramos, Rodrigo Gonzatto e Gabriel Bozza. "Jornalismo em segunda tela. Webjornal produzido com dispositivos móveis em redação virtual". Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 3, n.º 2 (15 de dezembro de 2014): 84–99. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v3.n2.2014.185.

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Este artigo inicialmente aborda o uso de dispositivos móveis pessoais, portáteis, interativos e multimídias nas várias etapas da produção, distribuição e consumo de produtos e conteúdos jornalísticos. Discute a possibilidade de o trabalho jornalístico ser feito totalmente no ciberespaço de forma remota. Também propõe o uso dos termos “redação virtual” e “jornalismo em segunda tela” amparado pela narrativa transmidiática. Num segundo momento, o trabalho relata a experiência de produção, formatação e distribuição de conteúdos jornalísticos multimídia em segunda tela, usando dispositivos móveis e em redação virtual. O objetivo é produzir matérias direcionada a mídias que sejam mais adequadas à cada notícia, tendo um telejornal de grande audiência como primeira tela. A transmissão paralela ao Jornal Nacional, da Rede Globo de Televisão, levantou antecipadamente suas pautas e produziu matérias sobre os mesmos temas, mas com foco local. Esse jornal, o #Tela2, foi produzido por alunos do curso de Jornalismo da Pontifícia Universidade Católica do Paraná (PUCPR). O artigo expõe também o processo de criação e de planejamento, e detalha todas as etapas da produção realizada pelos alunos, acompanhadas de avaliações críticas. As turmas mesclaram-se e dividiram-se em equipes para desempenhar diferentes tarefas: conselho editorial, rádio-escuta, redes sociais, reportagem de televisão, reportagem de rádio, reportagem de jornal (texto e foto), reportagem com texto coletivo em tempo real. Também foram designadas equipes para a realização de três entradas ao vivo: câmera fixa para televisão, matéria de televisão ao vivo (câmara viva) e entrevista de rádio. Os resultados apontam que a experimentação foi satisfatória ao demonstrar ser possível realizar jornalismo integralmente em redações virtuais, usando apenas dispositivos móveis comuns na atualidade em todas as etapas do fazer jornalístico: planejamento da edição, produção de matérias, edição, revisão, veiculação, distribuição e interação com os receptores. Esta dinâmica resultou também em processo de transmidiatização. The first topic addressed in this submission is the use of personal, portable, interactive and multimedia-capable mobile devices at the various stages of production, distribution and consumption of journalistic production and content. We strive to determine if journalistic work can be entirely performed remotely from cyberspace. We also propose employing concepts of “virtual newsroom” and “second screen journalism,” as evidenced in transmedia narration. Secondly, this submission analyzes an experiment in the production, publishing and distribution of multimedia second screen journalistic content, made possible using mobile devices and virtual writing. The goal of this experiment was to offer more targeted content to media having as a first screen a television newscast with a large audience. The newscast resulting from this experiment, #Tela2, was designed by the students of journalism at the Pontifical Catholic University of Paraná (PUCPR). The program, broadcast in parallel with Globo de Televisão’s Jornal Nacional Rede, was created in two steps. The first produced a list of summary titles from the Jornal Nacional, while the second consisted of content creation by the #Tela2 newscast team based on the same themes covered in the Globo newscast, but with local flavor. Also described are the planning and creative processes, and the details of every step of the production process by students, along with critical evaluations. The classes were mixed and divided into different groups to perform several tasks: editorial board, radio monitoring, social networks, television coverage, radio coverage, newspaper reporting (texts and photos), and real-time reporting of collective contributions. Teams were also assembled to create three live broadcasts: fixed camera for television, live television (hand-held camera) and radio interviews. The experiment demonstrated that it is possible to produce journalistic content entirely from a virtual newsroom employing only common mobile devices at each stage of journalistic work: edition planning, content production, editing, revision, vehiculation, distribution and interaction with receivers. This dynamic also gave rise to a process of transmediatization. Cet submission aborde, en premier lieu, l’utilisation de dispositifs mobiles personnels, portables, interactifs et multimédias lors des différentes étapes de la production, distribution et consommation de produits et contenus journalistiques. Au cours de cette première étape, nous cherchons à savoir si le travail journalistique peut être totalement réalisé à distance, depuis le cyberespace. Nous suggérons également l’utilisation des termes de « rédaction virtuelle » et de « journalisme de second écran», soutenus par la narration transmédiatique. Dans un deuxième temps, cet submission expose l’expérience de production, édition et distribution de contenus journalistiques multimédia de second écran, en ayant recours pour cela à l’utilisation de dispositifs mobiles et de rédaction virtuelle. L’objectif de cette expérience est de proposer des contenus destinés à des médias qui seraient plus en adéquation avec chaque information avec, comme premier écran, un journal télévisé de grande audience. Le journal fruit de cette expérience, intitulé #Tela2, a été conçu par les élèves du cursus de journalisme de l’Université pontificale catholique du Paraná (PUCPR). Sa transmission, en parallèle au Jornal Nacional de Rede Globo de Televisão, a été réalisée en deux étapes. La première s’est traduite par un relevé des titres au sommaire du Jornal Nacional. La deuxième, quant à elle, a consisté en la création de contenus par l’équipe du journal #Tela2 à partir des mêmes thèmes abordés dans le journal de Globo, mais avec un accent local. Cet submission expose également le processus de création ainsi que de planification, et détaille toutes les étapes de la production réalisée par les élèves, accompagnées d’évaluations critiques. Les classes ont été mélangées puis divisées en différents groupes afin de réaliser plusieurs tâches : conseil éditorial, radio écoute, réseaux sociaux, reportage de télévision, reportage radio, reportage de journal (texte et photo), et reportage de texte collectif en temps réel. Des équipes pour la réalisation de trois directs ont également été créées : caméra fixe pour la télévision, sujet de télévision en direct (caméra vivante) et interview radio. Les résultats indiquent que l’expérience a été satisfaisante en démontrant qu’il était possible de réaliser un travail de journalisme intégralement à partir de rédactions virtuelles, en ayant pour seul recours des dispositifs mobiles communs lors de chaque étape du travail journalistique : planification de l’édition, production de contenus, édition, révision, véhiculation, distribution et interaction avec les récepteurs. Cette dynamique a également donné lieu à un processus de transmédiatisation.
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Régnier, Gwenaël. "La démocratisation de l’accès aux images satellite : un enjeu de citoyenneté ?" L’Espace Politique 51-52 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/12ddz.

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Ces dernières années, la diffusion massive d’images satellite pour documenter des catastrophes (incendies dévastateurs au Canada, tremblement de terre en Turquie) ou des conflits (guerre en Ukraine) sur les réseaux sociaux et dans les médias, montre un tournant dans l’utilisation d’une source d’information longtemps circonscrite au renseignement ou à un usage professionnel spécifique en raison de son intérêt stratégique ou de son coût. Depuis le milieu des années 2000, la « révolution numérique » et avec elle Google Earth puis l’open data ont changé la donne. Cet article cherche à montrer comment cette démocratisation de l’accès aux images satellite peut contribuer à une meilleure prise de conscience des enjeux environnementaux mais aussi à une forme d’empowerment citoyen, compris ici comme la capacité donnée aux individus de pouvoir mieux s’informer en faveur d’une plus grande transparence, dans un monde bousculé par l’urgence climatique et la désinformation croissante. Il défend l’idée que l’image satellite peut être identifiée à un « outil-citoyen » et il s’appuie sur une recherche-action pour proposer une méthode visant à favoriser une éducation à l’imagerie spatiale dans l’enseignement secondaire, préalable à une appropriation citoyenne de l’outil. Après avoir rappelé les grandes étapes qui ont mené à la démocratisation de l’accès aux images satellites, il s’agira d’expliquer en quoi l’image satellite est un outil-citoyen qui permet d’appréhender les grands enjeux sociétaux d’aujourd’hui puis de voir comment une « éducation à l’imagerie spatiale » peut être mise en œuvre de manière pratique dans la classe de géographie en France. Alors que les pistes pédagogiques proposées à la lumière d’une recherche-action tendent à montrer que l’image satellite permet d’engager favorablement les élèves à développer des compétences aussi bien géographiques que transversales, l’article appelle à réfléchir à la place de l’image satellite dans l’enseignement secondaire en France dans une perspective citoyenne qui prolonge le cadre disciplinaire sur lequel il s’appuie (ici la géographie).
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Tremblay-Gagnon, Delphine. "L'offre de cours relatifs à l'adolescence dans les programmes de formation à l'enseignement au secondaire et en ÉPS au Québec". Sens public, 3 de outubro de 2017. http://dx.doi.org/10.7202/1048832ar.

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Lorsque les élèves entrent au secondaire, ils doivent non seulement assurer leur réussite académique, mais expérimentent aussi de nombreux changements biologiques, sociaux et psychologiques qui affectent intimement leur expérience scolaire. Les enseignants, dans leurs façons d’interagir et d’enseigner, influencent directement cette expérience et la vie de leurs élèves: ils doivent enseigner la matière, gérer leur classe, atteindre les objectifs du Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) du Québec, tout en composant avec des élèves en pleine maturation. De plus, comme dans toute profession, une base de savoir pour enseigner est nécessaire: nous pensons donc que la connaissance des élèves adolescents est primordiale dans la pratique enseignante, puisque l'élève est au coeur de l'enseignement. Ainsi, considérant l'importance de cette période de la vie et des savoirs aux fondements de la formation en enseignement, nous nous demandons: comment les connaissances relatives à l'adolescence et à l'élève adolescent sont-elles intégrées dans les programmes québécois de formation à l'enseignement au secondaire?
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Alessandrini, Sabrina. "Enseignants de FLE et enseignants de soutien pédagogique dans le système scolaire italien". Didactique du FLES, n.º 3:1 (10 de julho de 2024). http://dx.doi.org/10.57086/dfles.981.

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Cette contribution vise à analyser les dynamiques de collaboration entre l’enseignant de FLE et l’enseignant de soutien pédagogique dans le système scolaire italien, ainsi que les approches collaboratives adoptées comme vecteur d’inclusion des élèves à besoins particuliers. Le système scolaire italien est orienté vers une éducation inclusive qui prévoit l’accès et la participation aux cours de la quasi-totalité des élèves en situation de handicap, tout comme des élèves avec des troubles spécifiques d’apprentissage (dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, dyscalculie) ainsi que des élèves avec des besoins éducatifs particuliers (en raison de désavantages économiques, linguistiques, culturels et sociaux). Dans ce système, l’enseignant de soutien pédagogique, formellement assigné à l’élève en situation de handicap, est également enseignant à part entière de l’ensemble du groupe d’apprenants et présent au sein de la salle de classe en coprésence avec l’enseignant de FLE. Lorsqu’il s’agit de collaborer dans une telle hétérogénéité ethnosociolinguistique, culturelle et personnelle, il arrive souvent que, entre ces deux figures professionnelles, des situations d’asymétrie apparaissent en raison de la diversité des rôles, des formations, des compétences et des approches. En partant d’une description des contextes d’intervention, la présente contribution se propose d’examiner les fonctions des deux agents en question et les actions didactiques de collaboration mises en œuvre dans les processus d’enseignement/apprentissage. L’étude se base sur une enquête qualitative (questionnaires semi-structurés et observation participative) menée en janvier 2024 et encore en cours. L’échantillon est composé de 22 enseignants de FLE opérant auprès d’instituts d’enseignement secondaire de premier et de second degré en Italie.
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Touhami, Souad. "Les pratiques quotidiennes des RSN en contexte universitaire : De l’invisibilité à la lumière Cas des élèves-ingénieurs de l’ENSAM". Revue Internationale de Management, d'Entrepreneuriat et de Communication, 5 de março de 2021. http://dx.doi.org/10.59285/rimec.351.

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Les réseaux sociaux numériques, sont devenus de nos jours, des outils d’information et de communication incontournables. Cette ascension fulgurante de ces dispositifs sociotechniques suscite l’intérêt de plus en plus d’étudiants/apprenants et bien évidemment d’autres acteurs provenant des différentes sphères (publique, privée, politique,…). De l’invisibilité à la lumière, les RSN, de par leur facilité d’utilisation et de mise en œuvre, se sont imposés dans le quotidien des étudiants. Ces derniers les trouvent à leur goût : favoriser les échanges, le partage de fichiers (documents, photos, vidéos, liens), l’interaction et la diffusion d’informations de tout genre. Notre objectif, dans ce travail de recherche, est de nous focaliser sur les usages quotidiens des RSN chez nos élèves-ingénieurs de l’ENSAM de Meknès. Comment et pourquoi les utilisent-ils ? A travers une étude de terrain, nous tenterons de comprendre les modes d’appropriation de ces outils et l’impact qu’ils suscitent chez nos étudiants en situation d’enseignement/apprentissage. D’ailleurs, l’analyse des données recueillies dans une démarche empirique/descriptive et une approche transdisciplinaire, permet de comprendre d’une part les effets des RSN, leur usage et réception, les pratiques et les comportements des acteurs ; et d’autre part, l’attribution de nouveaux rôles qui entourent ces RSN qui peuvent devenir de « réel dispositifs de formation ».
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Hindriks, Jean, e Marijn Verschelde. "Numéro 77 - février 2010". Regards économiques, 12 de outubro de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15403.

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L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.
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Hindriks, Jean, e Marijn Verschelde. "Numéro 77 - février 2010". Regards économiques, 12 de outubro de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.02.01.

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L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.
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Ogilvie, Greg, e David Fuller. "Restorative Justice Pedagogy in the ESL Classroom: Creating a Caring Environment to Support Refugee Students". TESL Canada Journal, 20 de fevereiro de 2017, 86–96. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v33i0.1247.

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For many years the Canadian government has been committed to resettling refugees. Recently, this commitment has been expanded, as more than 25,000 Syrian refugees have been admitted into Canada. As refugee students struggle to adapt to a new environment, English as a second language (ESL) educators are called upon to play a significant role in the resettlement process. A ending to the social as well as academic needs of students requires educators to alter the pedagogical approach adopted. Restorative justice pedagogy provides a framework for a ending to these needs by transforming ESL classrooms into safe and caring environments. This article will trace the origins of the restorative movement to the criminal justice system and outline how restorative principles have been applied to school discipline. It will then articulate how these principles could be applied to the ESL classroom to identify student needs and begin the process of healing and community building. Finally, the article will conclude with an example of how restorative justice pedagogy has been applied in a Canadian high school with refugee students. Le gouvernement canadien est engagé à la réinstallation de réfugiés depuis plusieurs années. Cet engagement a récemment été élargi et 25 000 réfugiés syriens ont été admis au Canada. Les élèves réfugiés se lu ent pour s’adapter à leur nouvel environnement et les enseignants d’anglais langue seconde sont appelés à jouer un rôle important dans le processus de réinstallation. Répondre aux besoins sociaux et académiques des élèves exige que les enseignants modi ent leur approche pédagogique. La pédagogie de la justice réparatrice o re un cadre pour adresser ses besoins en transformant les classes d’ALS en milieux surs et accueillants. Cet article retrace les origines du mouvement de la justice réparatrice dans le système de justice pénale et décrit l’application de ces principes à la discipline scolaire. Par la suite, l’article explique dans quelle mesure les principes peuvent être mis en œuvre dans les cours d’ALS pour identifier les besoins des élèves et amorcer le processus de guérison et de développement communautaire. Finalement, un exemple de l’application de la pédagogie de la justice réparatrice auprès d’élèves réfugiés dans une école secondaire au Canada vient conclure l’article.
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"Ahmed Shaban Helmy Lashine: Utilisation des réseaux sociaux pour évaluer les compétences de l'expression écrite en français chez les étudiants du cycle secondaire." مجلة التربية في القرن 21 للدراسات التربوية والنفسية 5, n.º 32 (1 de outubro de 2023): 1111–43. http://dx.doi.org/10.21608/jsep.2023.345506.

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Villeneuve, Stéphane, e Jérémie Bisaillon. "Cyberharcèlement envers le personnel enseignant du primaire et du secondaire : prévalence, et effets du genre des victimes et de leurs habiletés sur les réseaux sociaux". Éducation et francophonie 49, n.º 2 (2021). http://dx.doi.org/10.7202/1085305ar.

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Nippard, Eric, e Elizabeth Murphy. "Social Presence in the Web-based Synchronous Secondary Classroom". Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 33, n.º 1 (15 de fevereiro de 2007). http://dx.doi.org/10.21432/t27s37.

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he purpose of the study reported on in this paper was to explore how teachers and students manifest social presence in the web-based synchronous secondary classroom (WBSSC). Data were collected using structured and unstructured observations of twelve online recordings of web-based synchronous classes in the province of Newfoundland and Labrador, Canada. Structured observations were guided by an instrument developed by Rourke, Anderson, Garrison and Archer (2001) for identifying and measuring social presence in an online context. Findings revealed that teachers and students relied on different tools when providing affective, interactive and cohesive responses related to social presence. Manifestations of social presence by the teachers occurred through use of two-way audio whereas students relied on text-based Direct Messaging. Expressions of social presence by the students and teachers occurred most often in a context of digressions that drew attention away from the delivery of content. In addition, students demonstrated social presence using discourse conventions transferred from informal social contexts of instant messaging such as ICQ and MSN. Résumé : L’objet de la présente étude consistait à examiner de quelle façon les enseignants et les étudiants font preuve de présence sociale dans les salles de classe synchrones en ligne du secondaire. Des données ont été recueillies au moyen d’observations structurées et non structurées provenant de douze enregistrements en ligne de classes synchrones accessibles par Internet dans la province de Terre-Neuve et Labrador, Canada. Les observations structurées ont été dirigées au moyen d’un instrument développé par Rourke, Anderson, Garrison, et Archer (2001) afin d’identifier et de mesurer la présence sociale en ligne. Les résultats démontrent que les enseignants et les élèves utilisent des outils différents pour offrir des réponses affectives, interactives et homogènes liées à leur présence sociale. Les manifestations de présence sociale par les enseignants se sont produites au moyen de l’utilisation d’un système de transmission audio bilatéral où les étudiants comptaient sur la messagerie texte directe. Les expressions de présence sociale des étudiants et des enseignants se produisent la plupart du temps dans un contexte de digressions qui fait en sorte qu’on s’éloigne du contenu. De plus, les étudiants ont fait preuve de présence sociale au moyen de conventions sur le discours provenant de contextes sociaux informels de messagerie instantanée comme ICQ et MSN.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 de outubro de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Resumo:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 de outubro de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Resumo:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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