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Artigos de revistas sobre o tema "Élevage bovin allaitant"

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ROCHE, B., B. DEDIEU e S. INGRAND. "Taux de renouvellement et pratiques de réforme et de recrutement en élevage bovin allaitant du Limousin". INRAE Productions Animales 14, n.º 4 (17 de agosto de 2001): 255–63. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.4.3748.

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Les pratiques de renouvellement de la composition du troupeau sont analysées dans 20 élevages bovins allaitants du Limousin pour lesquels le taux de renouvellement annuel varie de 15 à 39 %. Les pratiques de réformes sont étudiées à partir des causes de réformes invoquées, des types de réforme (involontaire, systématique ou optionnelle) et en identifiant différents modes de prélèvement selon la classe d’âge des vaches. Les pratiques de recrutement des génisses sont caractérisées par les périodes de tri et la sévérité de ces tris. Trois types de pratiques de renouvellement de la composition du troupeau sont mises en évidence : 1) réforme et recrutement portent en partie sur les mêmes individus, de jeunes vaches âgées de 3 à 4 ans (taux de renouvellement élevés), 2) réformes essentiellement de type systématique et touchant les vaches âgées (taux de renouvellement les plus faibles), 3) pratiques intermédiaires avec un équilibre entre recrutement assez précoce des jeunes et réformes optionnelles modérées touchant toutes les classes d’âge des vaches (taux de renouvellement très variés). Les notions classiques de réforme (élimination des vaches les plus âgées et impropres à la production) et de renouvellement (choix précoce de génisses issues d’accouplements raisonnés) se révèlent donc insuffisantes pour décrire les pratiques des éleveurs adoptant de forts taux de renouvellement.
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VEYSSET, P., M. LHERM e D. BEBIN. "Évolutions, dispersions et déterminants du revenu en élevage bovin allaitant charolais. Etude sur 15 ans (1989-2003) à partir d’un échantillon constant de 69 exploitations". INRAE Productions Animales 18, n.º 4 (18 de outubro de 2005): 265–75. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.4.3532.

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Malgré une forte restructuration et les réformes successives de la politique agricole commune, le revenu des exploitations professionnelles spécialisées en bovins viande est, en moyenne, toujours l’un des plus faibles de l’ensemble des exploitations françaises. Le suivi d’un groupe constant de 69 exploitations d’élevage bovin allaitant charolais du nord Massif Central sur 15 ans (de 1989 à 2003) montre une forte progression de la taille de ces exploitations et du cheptel à main-d’œuvre constante. Cette augmentation de la productivité du travail, réponse à la baisse constante du prix de la viande seulement en partie compensée par des aides, s’est accompagnée d’une évolution des systèmes de production (régression de l’engraissement des mâles et raccourcissement des cycles de production). La variabilité de notre échantillon s’exprime avant tout au travers de la taille (surface et cheptel), mais également du taux de spécialisation (élevage ou polyculture élevage) et du choix de système de production (engraissement ou non des animaux). Globalement, le revenu moyen par travailleur est resté stable, avec une dépendance accrue de celui-ci vis-à-vis des aides. La moyenne des revenus est quasi-identique quelque soit le système de production, mais la dispersion des revenus intra-système est relativement importante. Le revenu par travailleur reste toujours corrélé à des critères de taille (cheptel et/ou surface) mais avec la distinction suivante : avant la première réforme de la PAC, la taille du cheptel intervenait par les outputs qu’elle générait, après 1992 la taille intervient par les aides qu’elle permet de percevoir.
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Dubrulle, Jonathan, Hubert Cochet e Philippe Chotteau. "Soixante-dix ans d’accroissement de la productivité physique du travail en élevage bovin allaitant : le cas du bassin charolais". Économie rurale, n.º 386 (30 de novembro de 2023): 87–109. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.12111.

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4

GUYOMARD, H., B. COUDURIER e P. HERPIN. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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PERRIN, J. B., C. DUCROT, J. L. VINARD, P. HENDRIKX e D. CALAVAS. "Analyse de la mortalité bovine en France de 2003 à 2009". INRAE Productions Animales 24, n.º 3 (7 de julho de 2011): 235–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.3.3258.

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La mortalité bovine est un problème important, tant au plan économique que du point de vue du bien-être animal. Nous avons analysé les données enregistrées dans la base de données nationale d’identification de 2003 à 2009, décrivant la carrière d’environ 75 millions de bovins, afin de fournir des statistiques fiables de la mortalité bovine en France. Les résultats de cette étude constituent un référentiel pouvant être utilisé pour évaluer des situations observées en élevage. En moyenne sur cette période, le risque de mortalité périnatale des mâles et des femelles atteignait respectivement 7,9% et 6,0% dans le cheptel laitier, et 4,7% et 3,2% dans le cheptel allaitant. Le risque de mortalité annuel moyen des animaux de plus de deux ans était de 3,5% chez les laitiers et de 2,0% chez les allaitants. La mortalité des bovins laitiers était significativement plus élevée que celle des allaitants pour les dix classes d’âge étudiées, sauf celle de un à deux ans. La modélisation des données hebdomadaires a permis de décrire la saisonnalité des taux de mortalité, qui était différente selon le sous-groupe populationnel considéré. Les taux de mortalité des veaux de moins de sept jours présentaient notamment deux pics d’ampleur équivalente (en décembre et juillet), tandis que les autres classes d’âge présentaient un pic principal en hiver, visiblement associé chez les adultes au pic de vêlage. Les résultats de cette modélisation ont par ailleurs révélé une augmentation significative des taux de mortalité de 2003 à 2009, probablement en partie due à l’épizootie de fièvre catarrhale ovine qui s’est propagée en France en 2007-2008. L’augmentation des taux de mortalité bovine a déjà été constatée dans de nombreux pays, suggérant la nécessité de mettre en place des mesures correctrices.
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AGABRIEL, J., e R. BAUMONT. "Avant-propos". INRA Productions Animales 30, n.º 2 (19 de junho de 2018): 91–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.2.2235.

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Resumo:
Il faut remonter loin dans les archives de l’INRA, et plus précisément au numéro spécial du « Bulletin du CRZV de Theix » datant de l’année 1974 pour trouver un ouvrage entièrement dédié aux « vaches allaitantes »1. Quarante-trois ans plus tard, c’est avec plaisir que nous présentons ce nouveau dossier dans la revue INRA Productions Animales qui leur est entièrement consacré. Un tel regroupement d’articles sur cet animal et ce système d’élevage est donc assez rare et nous remercions chaleureusement les animateurs de la revue de l’avoir initié. Le numéro de 1974 constatait le développement soutenu des troupeaux allaitants en France qui accompagnait la tendance à la spécialisation des systèmes de production tant vers le lait que vers la viande. Les travaux de recherches engagés mettaient en avant les spécificités de ce système peu étudié jusque-là : la productivité de la femelle, biologiquement limitée à un veau par an, impose une stratégie générale de réduction des charges et des coûts de production et par là une maximisation de l’utilisation de l’herbe dans le système fourrager. Ils se démarquaient alors des travaux réalisés sur les vaches laitières. Et pour produire efficacement de la viande, disposer d’animaux tardifs de grands formats est un atout important par la capacité qu’ils ont à déposer efficacement de la masse musculaire. Les objectifs de sélection proposés alors ont ciblé le potentiel de croissance des veaux tout en améliorant les facilités de vêlage des vaches et le format des carcasses des vaches de réforme. Ces connaissances, développées par des chercheurs de renommée2, ont porté leurs fruits et accompagné la transformation constante du cheptel Français : le nombre de vaches allaitantes a presque été multiplié par deux (4,2 millions actuellement en France). Il est supérieur à celui des vaches laitières depuis l’année 2005 et la production de viande qui en est issue avoisine désormais 65% de la production nationale. Les vaches ont grandi et grossi (+ 5kg /an en moyenne), mais les troupeaux également. La productivité par travailleur a plus que doublé (Veysset et al 20153) sans que la productivité numérique des vaches n’en pâtisse trop. Mais cette réussite quantitative flagrante marque le pas, et ne suffit plus pour aborder sereinement l’avenir de la production. Au niveau des exploitations de nombreux signaux défavorables se sont allumés. Les revenus des éleveurs stagnent et restent parmi les plus bas des professions agricoles. L’image de l’élevage se dégrade dans notre société urbanisée. Les bovins en général sont aussi interrogés sur leur bilan environnemental qui est sujet à controverses, et désormais c’est la finalité première de production de viande de ces troupeaux allaitants qui est en débat. Ces constats sont maintenant bien connus, et rappelés brièvement dans les introductions des articles de M. Lherm et al, et d’A. Cerles et al. Ils provoquent des inquiétudes grandissantes à tous les niveaux de la filière. Que peuvent apporter aux débats en cours les recherches récentes ciblées vers les vaches allaitantes ? C’estce qui a motivé la réalisation de ce dossier qui vise à rassembler et synthétiser les connaissances récentes acquises, d’une part, à l’échelle de l’animal, et, d’autre part à celle du système de production.Pour introduire ce dossier, l’article de M. Lherm et al met en perspective les évolutions des « élevages allaitants » dans les quatre principaux pays européens producteurs : France, Royaume-Uni, Irlande et Espagne. L’analyse des trajectoires technico-économiques des élevages allaitants au cours des dernières décennies dans ces quatre pays montre que les choix d’investissements, de mécanisation, et d’agrandissement des structures n’ont pas été partout semblables. Ensuite, ce dossier fait le point des avancées dans les disciplines et dans les onnaissances zootechniques de base pour la conduite des élevages bovins allaitants : l’amélioration génétique, la physiologie de lareproduction, les facteurs de variation de la production de lait des mères, la quantification de leurs besoins nutritionnels et de leur efficience alimentaire. L’article de L. Griffon et al discute de ce que l’on peut attendre des nouveaux outils génétique comme la génomique, et comment ils vont s’intégrer dans les nouveaux schémas d’amélioration. Les nouvelles connaissances physiologiques pour la maîtrise de la reproduction, pour la prévision de la courbe de lactation et pour la maîtrise de l’alimentation des vaches allaitantes sont détaillées successivement dans les articles de B. Grimard et al, de B. Sepchat et al et d’A. De La Torre et J. Agabriel. Ils fournissent de nouveaux indicateurs sur les aptitudes des animaux dont l’élevage du futur a besoin : robustesse, autonomie, efficience. Autant de propositions pour de nouvelles mesures de routine qui participeront à la détermination des nouveaux phénotypes. L’article de M. Doreau et al éclaire le débat sur l’empreinte environnementale de l’élevage allaitant en synthétisant les connaissances actuelles permettant d’établir le bilan de ses impacts positifs et négatifs. Les controverses sur le besoin en eau, les rejets de gaz à effet de serre ou d’azote pour produire un kg de boeuf par exemple, sont encore très fortes et nécessitent des apports scientifiques de fond pour les apaiser. Même s’il est acquis qu’élevage allaitant et prairie sont liés, et que ce lien conforterait une image favorable auprès des citoyens comme auprès des consommateurs, les interrogations sociétales demandent des réponses. Les travaux en cours permettent de les affiner. Enfin, l’article d’A. Cerles et al qui clôt ce dossier pose les fondements des futurs possibles pour l’élevage bovin allaitant à partir d’un travail de prospective pour les filières viandes réalisé sur le territoire du Massif central qui analyse les conséquences de cinq scénarios contrastés prenant en compte de puissants déterminants comme le changement climatique, l’évolution de la consommation de viande, les politiques agricoles et environnementales4. La bonne utilisation des surfaces herbagères, la maîtrise complète de la qualité des viandes sont de points incontournables à travailler dans les années à venir, et les acteurs devront faire émerger ensemble les opportunités de projets qui les aideront à avancer. Nous sommes persuadés que ces divers sujets par la manière exhaustive et synthétique dont ils ont été traités dans ce dossier, aideront les lecteurs dans leurs recherches personnelles et à se forger leur propre expertise. Nous remercions encore tous les auteurs, les relecteurs et le secrétariat de la revue pour leurs investissements qui ont permis de mener ce travail à son terme. J. Agabriel, R. BaumontInra, UMR Herbivores------------1 L’exploitation des troupeaux de vaches allaitantes. 6ème journées du Grenier de Theix. Supplément du Bulletin Technique du CRZV Theix. Numéro spécial 1974 : 398pp.2 On peut ainsi citer Claude Béranger, Michel Petit, Gilbert Liénard, François Ménissier et toutes leurs équipes d’alors.3 Veysset P., Lherm M., Roulenc M., Troquier C., Bebin D., 2015. Productivity and technical efficiency of suckler beef production systems: trends for the period 1990 to 2012. Animal 9, 2050-2059.4 Cerles A., Poux X., Lherm M., Agabriel J., 2016. Étude prospective des filières viandes de ruminants du Massif central, horizon 2050. INRA Centre Auvergne-Rhône-Alpes. http://www.ara.inra.fr/Le-centre-Les-recherches/projets-et-actualites/ProspectiveViande
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Mounaix, Béatrice. "La biosécurité vue par les éleveurs de bovins et leurs vétérinaires". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 10, n.º 40 (2018): 34–38. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/40034.

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Pour améliorer la mise en œuvre des principes de biosécurité dans les élevages de bovins, il convient de tenir compte de la diversité des représentations des éleveurs, de leurs freins et motivations. Les enquêtes réalisées auprès de 44 éleveurs de bovins lait et/ou viande et de 127 vétérinaires confirment une perception plutôt négative et un usage rare du mot « biosécurité » en élevage de bovins. La perception des risques sanitaires par les éleveurs est bonne, notamment en matière de biosécurité externe. Ils déclarent être motivés à améliorer la biosécurité en élevage de bovins si cela conduit à réduire les frais vétérinaires. Les freins à la mise en œuvre des pratiques de sécurité sanitaire sont d’ordre surtout organisationnel. La meilleure sensibilisation des éleveurs pour changer leurs perceptions de la biosécurité est un des leviers de progrès important exprimé dans l’enquête, par les éleveurs et par les vétérinaires. Une démarche innovante est en cours de test avec des groupes d’éleveurs de bovins allaitants pour développer des outils pour sensibiliser les éleveurs de bovins à la meilleure maitrise des risques sanitaires, et améliorer leurs pratiques.
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Gary, François, e Mathilde Clauss. "La biosécurité des très grands élevages laitiers dans un environnement sanitaire à risque : retour d’expérience en Afrique et au Moyen-Orient". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 10, n.º 40 (2018): 39–45. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/40039.

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Pour améliorer la mise en œuvre des principes de biosécurité dans les élevages de bovins, il convient de tenir compte de la diversité des représentations des éleveurs, de leurs freins et motivations. Les enquêtes réalisées auprès de 44 éleveurs de bovins lait et/ou viande et de 127 vétérinaires confirment une perception plutôt négative et un usage rare du mot « biosécurité » en élevage de bovins. La perception des risques sanitaires par les éleveurs est bonne, notamment en matière de biosécurité externe. Ils déclarent être motivés à améliorer la biosécurité en élevage de bovins si cela conduit à réduire les frais vétérinaires. Les freins à la mise en œuvre des pratiques de sécurité sanitaire sont d’ordre surtout organisationnel. La meilleure sensibilisation des éleveurs pour changer leurs perceptions de la biosécurité est un des leviers de progrès important exprimé dans l’enquête, par les éleveurs et par les vétérinaires. Une démarche innovante est en cours de test avec des groupes d’éleveurs de bovins allaitants pour développer des outils pour sensibiliser les éleveurs de bovins à la meilleure maitrise des risques sanitaires, et améliorer leurs pratiques.
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VEYSSET, P., F. BECHEREL e D. BEBIN. "Elevage biologique de bovins allaitants dans le Massif Central : résultats technico-économiques et identifications des principaux verrous". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 189–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3345.

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Le Massif Central détient 25% des vaches allaitantes françaises certifiées AB. Afin d’obtenir des références technico-économiques, 22 élevages bovins allaitants AB ont été suivis en 2004, dont 13 en échantillon constant depuis 2001. Ces exploitations herbagères sont toutes situées en zone défavorisée et leurs performances ont été comparées à un groupe de 105 exploitations conventionnelles de la même zone géographique. Le chargement et la production de viande vive/UGB y sont 20% plus faibles que chez les conventionnels. La plus-value sur le prix de la viande n’est que de 7% car, suite aux difficultés de mise en marché, les animaux engraissés ne représentent que 45% des ventes alors que seuls les animaux gras sont valorisés sur le marché bio. Le produit global à l’ha est inférieur de 20% à celui des conventionnels, ce résultat étant compensé par de faibles charges opérationnelles (- 33%), d’où une meilleure efficacité économique. Le revenu par unité de main-d’œuvre est comparable entre AB et conventionnels. La recherche de l’autonomie alimentaire à l’échelle de l’exploitation est un point capital pour l’économie de ces exploitations, mais cette autonomie est plus facilement atteinte dans les fermes de polyculture-élevage où la production de céréales est possible. Vu le prix d’achat des concentrés, les exploitations 100% herbagères ont des difficultés pour engraisser leurs animaux, d’où le moindre taux de certification AB en zone de montagne par rapport aux zones intermédiaires. Mais des dimensions autres que la productivité et l’économie devront, à l’avenir, venir enrichir l’argumentaire pour encourager les conversions.
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Veysset, Patrick, Marie Charleuf e Michel Lherm. "Exploitations de polyculture-élevage bovin viande : plus grandes mais pas plus profitables que les exploitations d’élevage herbagères". Cahiers Agricultures 29 (2020): 17. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020015.

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La polyculture-élevage est souvent citée comme étant un idéal agronomique source d’économies pour l’agriculteur et à moindre impact environnemental négatif. La complémentarité entre les ateliers élevage et culture devrait permettre l’utilisation partagée de facteurs de production, et donc une réduction de l’utilisation d’intrants. Au-delà du concept, cette étude a pour objectif d’observer si, dans un bassin de production, les fermes produisant de la viande bovine et de grandes cultures affichent des performances productives et économiques différentes des fermes herbagères spécialisées bovins viande. À partir des données d’un échantillon d’exploitations de bovins allaitants charolais du centre de la France, nous observons que les exploitations dites de polyculture-élevage sont systématiquement plus grandes que les exploitations herbagères spécialisées. La grande taille des exploitations entraîne une forte augmentation des besoins en équipement et des charges induites. Ces charges ne se partagent pas entre productions animales et végétales. Au final, nous n’observons pas de différence de coût de production du kilogramme de viande produit ou de revenu par travailleur, entre exploitations herbagères spécialisées et exploitations de polyculture-élevage. Le concept vertueux de la polyculture-élevage se heurte à des réalités structurelles et socio-économiques. Afin de pourvoir bénéficier d’avantages économiques potentiels liés à la diversification, il faudrait réfléchir à de nouvelles formes de structure d’exploitations d’élevage françaises.
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Taussat, Sébastien, Clément Fossaert, Gonzalo Cantalapiedra-Hijar, Laurent Griffon, Pauline Martin e Gilles Renand. "Paramètres génétiques de l’efficience alimentaire et faisabilité d’une sélection en population bovine allaitante". INRAE Productions Animales 36, n.º 3 (27 de outubro de 2023): 7330. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2023.36.3.7330.

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La sélection génétique de l’efficience alimentaire est un outil pour améliorer la rentabilité des élevages allaitants. Jusqu’à présent, une évaluation génétique de ce caractère était réalisée en station de contrôle individuel (CI) à partir d’un aliment complet condensé, peu utilisé dans les élevages. L’objectif de cette étude est donc de vérifier si cette sélection est pertinente pour améliorer l’efficience alimentaire dans les élevages, dans un contexte où une même population allaitante doit être à la fois efficiente avec des animaux en croissance alimentés avec des rations fourragères ou des rations concentrées. Pour cela, les populations mâle et femelle du dispositif BEEFALIM 2020 ont été utilisées ainsi que la population de taureaux Charolais passés en stations de CI. Trois critères d’efficience alimentaire ont été utilisés : la consommation moyenne journalière résiduelle (CMJR), le gain moyen quotidien résiduel (GMQR) et le ratio d’efficience alimentaire (EA). Des estimations de paramètres génétiques ont été réalisées pour appréhender les relations génétiques de l’efficience alimentaire entre les populations étudiées. Concernant la voie mâle, une interaction génotype x milieu sur la CMJR existerait, qui pourrait donc entrainer un progrès génétique plus faible concernant la sélection de ce caractère. Il serait donc pertinent de phénotyper à partir de fourrage pour diminuer cette interaction. Concernant les génisses, la précision des estimations est limitée en raison du faible nombre de génisses phénotypées et du fait que celles-ci étaient phénotypées à l’âge de deux ans et avaient donc des croissances moindres et moins comparables aux mâles phénotypés plus jeunes.
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PELLICER-RUBIO, Maria-Teresa, Sandrine FRÉRET, Stéphane FERCHAUD, Sylviane BOULOT, Fabrice BIDAN, Renée DE CRÉMOUX, Diane BARTHÉLÉMY, Léa ROUZEYROL, Catherine EXPERTON e Ghylène GOUDET. "Gestion de la reproduction sans hormones chez les mammifères d’élevage en AB en France". INRAE Productions Animales 37, n.º 2 (13 de setembro de 2024): 7445. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2024.37.2.7445.

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Le cahier des charges en agriculture biologique (AB) interdit les traitements à base d’hormones ou substances analogues en vue de maîtriser la reproduction. En AB, la reproduction des petits ruminants est possible à contre-saison grâce à l’effet mâle. Les traitements lumineux sans mélatonine pour désaisonner la reproduction peuvent aussi être appliqués en bâtiments ouverts et sont compatibles avec le pâturage mais peu utilisés sur le terrain. L’insémination animale (IA) est peu répandue pour les ovins et caprins en AB, elle peut être réalisée sur chaleurs naturelles (saison sexuelle) ou induites et synchronisées par effet mâle (contre-saison). Dans les deux cas, les IA s’étalent sur plusieurs jours et nécessitent une détection des chaleurs préalable. En élevages caprins, la conduite en lactation longue est également une alternative pour désaisonner la production laitière. Dans les élevages porcins en AB, l’effet mâle peut faciliter l’induction de la puberté des cochettes, la stimulation d’œstrus de lactation, et la diminution de l’intervalle sevrage-œstrus ; toutefois il est utilisé principalement pour améliorer l’expression des chaleurs. La stimulation par le transport et le changement social et/ou d’environnement est largement utilisée pour induire et synchroniser les œstrus des cochettes de renouvellement. Chez les bovins, l’interdiction des traitements hormonaux n’est pas pénalisante en AB, car la reproduction est possible toute l’année par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant) ou par IA (majoritaire en élevage laitier) sur chaleurs naturelles. Dans toutes les espèces, le « flushing » alimentaire avant la mise à la reproduction est pratiqué dans le but d’améliorer la fertilité. La mise en œuvre de ces pratiques en AB est le résultat d’un équilibre entre enjeux financier, réglementaire et éthique.
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LHERM, M., D. BÉBIN e G. LIÉNARD. "Elevages allaitants Charolais des zones herbagères face à la réforme de la PAC. Proposition d’une typologie d’adaptations et premiers résultats 1993". INRAE Productions Animales 7, n.º 5 (27 de novembro de 1994): 343–57. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.5.4179.

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La réforme de la PAC concerne les élevages de bovins allaitants dans leurs trois fonctions, de production de viande, de cultures et d’entretien de l’espace. Une typologie de situations par rapport aux modalités de la réforme est proposée à partir d’un suivi d’exploitations diverses. Les premières adaptations réalisées en 1992 et 1993 sont présentées à partir d’un observatoire de 88 exploitations charolaises, par rapport à 1991 et elles sont resituées dans l’évolution à long terme. Les efforts des éleveurs ont d’abord été centrés, en 1992, sur la constitution du quota individuel de primes aux vaches allaitantes, avec augmentation du troupeau. En 1993, l’adaptation de l’utilisation du sol en vue d’obtenir la prime à l’herbe et les primes aux cultures ont été les principales préoccupations. En revanche, les systèmes de production des mâles sont peu changés, mais les génisses (non primées) deviennent le principal élément d’ajustement. Ces tendances risquent d’être encore vraies en 1995. Mais l’élément majeur du développement futur dépendra de la mobilité des références par rapport aux agrandissements possibles.
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INGRAND, S., e B. DEDIEU. "Diversité des formules d’allotement en élevage bovin viande. Le cas d’exploitations du Limousin". INRAE Productions Animales 9, n.º 3 (17 de junho de 1996): 189–99. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.3.4047.

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La gestion des lots de vaches constituant le troupeau reproducteur a été analysée dans trente-deux exploitations de bovins allaitants du Limousin. Cette analyse a été effectuée à l’échelle d’une année sur la base de la valeur de cinq critères : nombre moyen de lots gérés simultanément, nombre total de lots sur la campagne, taille moyenne des lots, nombre de modifications du nombre et/ou de la composition des lots, nombre de lots transitoires (moins de 2 mois). Trois groupes d’exploitations se distinguent nettement sur la base de la valeur de ces indices. Ces différences de complexité des formules d’allotement ne sont pas liées à la taille des troupeaux et sont partiellement expliquées par les contraintes structurelles des exploitations telles que la configuration du parcellaire, le type de bâtiments et la main-d’œuvre disponible. Les choix de gestion par les éleveurs influent fortement sur la diversité des formules d’allotement du troupeau. Aucune différence n’a été détectée en terme de durée de l’intervalle entre vêlages selon le degré de complexité des formules d’allotement.
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INGRAND, S., S. COURNUT, B. DEDIEU e F. ANTHEAUME. "La conduite de la reproduction du troupeau de vaches allaitantes : modélisation des prises de décision". INRAE Productions Animales 16, n.º 4 (11 de agosto de 2003): 263–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.4.3664.

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Ce travail, de type méthodologique, a comme objectif d’analyser les prises de décision pour la conduite du troupeau de vaches dans les élevages bovins allaitants : règles, occurrences, inter-relations, liens avec le projet de production. La conduite du troupeau a été décrite et formalisée à l’issue d’enquêtes (2 passages) réalisées dans 7 élevages de type naisseur et 5 élevages de type naisseur/engraisseur en zone Charolaise (Saône-et-Loire, Allier). Trois catégories d’indicateurs mobilisés par les éleveurs ont été répertoriées : indicateurs de l’état instantané des animaux, indicateurs différés portant sur la carrière antérieure de l’animal et indicateurs exogènes, indépendants des animaux (état de la ressource alimentaire, contexte économique). Selon le projet de production, ces indicateurs sont mobilisés différemment par les éleveurs et 4 prototypes de conduite du troupeau ont été définis. Les informations ainsi répertoriées doivent être utilisées dans le cadre de la construction d’un simulateur informatique du fonctionnement des troupeaux dans ces élevages.
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VEYSSET, P., M. BENOIT, G. LAIGNEL, D. BÉBIN, M. ROULENC e M. LHERM. "Analyse et déterminants de l’évolution des performances d’élevages bovins et ovins allaitants en zones défavorisées de 1990 à 2012". INRAE Productions Animales 27, n.º 1 (2 de abril de 2014): 49–64. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3054.

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Au cours des vingt dernières années, les réformes de la Politique Agricole Commune (PAC) se sont succédées avec, au départ, des aides attribuées en compensation de la baisse des prix garantis. Un soutien a été accordé aux élevages herbagers et/ou extensifs. Malgré cela, les revenus des exploitations d’élevages allaitants, bovins et ovins, sont restés, en moyenne, parmi les plus faibles de l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Une des réponses à la PAC, mais également aux signaux du marché et aux aléas, a été un accroissement constant de la taille de ces exploitations et de la productivité du travail (de + 45 à + 60% en 20 ans selon les régions), accompagnée d’une simplification des pratiques, pour une quasi-stagnation des revenus par travailleur en euros constants. Ces observations réalisées sur le long terme, à partir des réseaux ovins et bovins allaitants de l’INRA de Clermont-Theix, amènent à se poser des questions sur les notions d’économie d’échelle, sur l’efficacité des systèmes de production et sur les évolutions futures des structures de ces exploitations.
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BOUQUET, A., G. RENAND e F. PHOCAS. "Evolution de la diversité génétique des populations françaises de bovins allaitants spécialisés de 1979 à 2008". INRAE Productions Animales 22, n.º 4 (20 de junho de 2009): 317–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.4.3357.

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Cet article présente un bilan de la variabilité génétique des trois principales populations bovines allaitantes françaises en contrôle de performances (CP). Des noyaux de sélection diffusent largement des taureaux de monte naturelle (MN) ou d’insémination animale (IA) utilisés dans le reste des élevages de production au CP. La connaissance des généalogies est bonne dans les trois races mais est hétérogène entre élevages de sélection et de production. Les taux d’accroissement de consanguinité estimés sont faibles à modérés dans les populations Limousine, Charolaise et Blonde d’Aquitaine (environ 0,01, 0,1 et 0,2% par génération, respectivement) et correspondent à des effectifs génétiques relativement élevés (>1000, 601 et 247). Les effectifs génétiques estimés sont plus faibles dans les noyaux de sélection des reproducteurs de MN et d’IA que dans l’ensemble des élevages en CP mais ils restent importants. L’évolution des statistiques dérivées des probabilités d’origine des gènes montre l’existence de goulets d’étranglement anciens dans la population Blonde d’Aquitaine et plus récents dans les populations Charolaise et Limousine. Ces goulets résultent de l’utilisation de l’IA historiquement forte dans la population Blonde d’Aquitaine et plus modérée mais en constante augmentation dans les populations Charolaise et Limousine. Pour préserver la variabilité génétique toujours disponible dans ces populations, il conviendrait de recruter dans les programmes de sélection des taureaux d’IA une proportion suffisante de mâles issus de taureaux de MN et de veiller à équilibrer les contributions des pères à taureaux aux différentes séries de testage.
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ROUEL, J., J. BONY, G. LAIGNEL, G. LIENARD e M. THERIEZ. "Dans une exploitation laitière, un troupeau ovin complémentaire. Mise au point d’un système de production en ferme expérimentale". INRAE Productions Animales 8, n.º 5 (24 de outubro de 1995): 341–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.5.4148.

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L’existence des quotas laitiers dans l’Union Européenne depuis 1984 entraîne une modification des conditions de développement des exploitations laitières. Sans attribution de références supplémentaires, l’augmentation du rendement laitier par vache entraîne une réduction du nombre de vaches qui peut rendre disponible une partie des surfaces fourragères pour d’autres productions. Lorsque les céréales ne sont pas envisageables, les choix d’une production alternative sont réduits et se limitent à l’élevage d’autres herbivores, génisses, mâles engraissés, bovins allaitants, ovins. Dans les zones de montagne où l’élevage ovin est déjà présent, comme dans le Massif Central, les éleveurs laitiers peuvent plus facilement entreprendre cette production. L’article présente les résultats d’une étude en ferme expérimentale sur cinq années (de 1989-90 à 1993-94), dont l’objectif a été la mise au point d’un système de production ovin adapté aux contraintes et exigences d’un élevage laitier intensif, et qui tienne également compte des possibilités de commercialisation des agneaux. L’expérience a été menée dans un domaine INRA situé dans les Monts d’Auvergne à 1 000 mètres d’altitude. Les brebis sont de race rustique (Limousines). La complémentarité économique avec les vaches laitières permet de concevoir un système ovin moins productif qu’en élevage spécialisé, mais il doit être moins exigeant en travail, tout en facilitant l’entretien du territoire : le système finalement adopté repose sur un seul agnelage par brebis et par an ayant lieu en juillet-août, avant le début des premiers vêlages en octobre. Le travail est réparti. Une partie des repousses estivales des prairies peuvent être réservées aux brebis allaitantes. On peut produire à l’herbe des agneaux légers (2 à 2,5 mois) pour les marchés du Sud Européen, avec très peu de concentré (44 kg par brebis et par an en moyenne sur 3 ans). Les résultats techniques et économiques obtenus sont comparés à ceux d’un groupe d’éleveurs spécialisés ovins situés dans les mêmes zones du Massif Central Nord et ayant des brebis de race rustique. Plus que le système mis au point, il faut retenir la démarche et les réflexions générales qui peuvent être dégagées de cette expérimentation.
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COLSON, F., e V. CHATELLIER. "Les exploitations bovines selon leur niveau de chargement : diagnostic et perspectives face à la réforme de la PAC". INRAE Productions Animales 7, n.º 5 (27 de novembro de 1994): 327–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.5.4178.

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L’analyse des exploitations bovines françaises, réparties selon leur niveau de chargement face à la réforme de la PAC, repose sur l’échantillon 1991 du Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA) national regroupant 4 200 exploitations productrices de viande bovine soit un univers extrapolé de 310 600 unités de production. Au travers d’une typologie adaptée, le RICA permet de tenir compte de la diversité des systèmes techniques et de quatre classes de chargement : moins de 1 UGB herbivore par hectare de SFP, de 1 à 1,5, de 1,5 à 2 et de plus de 2. À système technique identique, les exploitations extensives disposent d’une superficie agricole utile et d’une superficie fourragère plus importantes que les exploitations intensives. En revanche, elles détiennent des cheptels de taille plus limitée, c’est pourquoi, elles dégagent, en moyenne, un produit brut total et un revenu nettement inférieur. Bien que leur rentabilité soit peu élevée, elles parviennent à conserver une situation financière assez semblable à celles des exploitations plus intensives. Ceci s’explique surtout par des prélèvements moins élevés. L’étude montre que 75 500 unités de production, soit une exploitation bovine sur quatre, sont susceptibles de bénéficier de la prime à l’herbe prévue dans le cadre du plan d’accompagnement de la réforme. Cette aide concerne trois millions d’hectares soit plus du tiers des superficies en prairies du territoire national. Cette mesure est particulièrement bénéfique pour les exploitations des systèmes Naisseur et Lait-Spécialisés-Herbe, lesquelles sont localisées pour les deux tiers dans les zones agricoles défavorisées et dégagent en moyenne de faibles revenus. Plus des trois quarts des exploitations bovines et des vaches allaitantes sont situées en deçà du seuil de facteur de densité de 1,4, conditionnant l’octroi des primes communautaires à l’extensification. La réforme de la PAC contribue à limiter le processus d’intensification en incitant la plupart de ces exploitations à rester en deçà de ce seuil. En revanche, elle n’encourage pas véritablement à un processus important d’extensification, puisque seulement 10 à 15 % de l’ensemble des exploitations bovines ont intérêt à s’extensifier pour obtenir un surplus d’aides directes. Les simulations des effets de la réforme de la PAC ont été réalisées à partir du programme PéCARI du Bureau de l’évaluation et de la Prospective du Ministère de l’Agriculture. Projetées à horizon 1996, ces simulations sont effectuées à structure et à productivité constantes. Globalement elles laissent prévoir une augmentation moyenne de l’Excédent Brut d’Exploitation de 7 % sur l’ensemble des exploitations bovines. Pour un système technique donné, la réforme est en moyenne plus favorable aux élevages extensifs, spécialisés en production bovine, de petite dimension économique et localisés dans les zones défavorisées. Si la réforme de la PAC permet un léger rééquilibrage en étant plus favorable aux exploitations dégageant les revenus initiaux les plus faibles, la hiérarchie des revenus demeure. Pour les élevages allaitants et notamment ceux pour lesquels le niveau de spécialisation en production bovine est important, les résultats des simulations sont fortement dépendants des évolutions des prix de marché consécutives à l’abaissement des prix d’intervention. Le montant moyen des transferts publics directs par exploitation bovine est de 89 kF (dont 42 % d’aides directes végétales), ce qui représente 44 % de l’EBE et 18 % du produit brut. Les aides directes animales par UGB herbivore diminuent avec l’augmentation du chargement, mais rapportées à l’hectare de SFP, ces aides sont d’autant plus fortes que les exploitations sont intensives.
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LIENARD, G., M. LHERM, M. C. PIZAINE, J. Y. LE MARECHAL, B. BOUSSANGE e J. F. BELARD. "Adaptation des élevages de bovins allaitants. Références sur 10 ans (1989-1999) d’un groupe d’éleveurs du Limousin". INRAE Productions Animales 15, n.º 4 (15 de setembro de 2002): 273–91. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.4.3708.

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L’étude présente l’évolution adaptative d’un échantillon constant d’exploitations d’élevage de bovins allaitants en race Limousine, sur 10 années. Cette période est particulièrement mouvementée, car elle comprend les quatre dernières années précédant la première réforme de la PAC, les trois années de sa mise en place, la première crise de l’ESB et les deux années de rétablissement qui suivirent. Cinq situations sont représentées dans l’échantillon : i/ des élevages Naisseurs vendant leurs veaux en broutards de 7 à 9 mois, et pour certains des reproducteurs mâles et femelles, ceci dans deux régions différant par l’altitude et les potentialités agronomiques, le Plateau de Millevaches (700-800 m) et la Moyenne Corrèze (300-600 m) - ii/ des Naisseurs engraissant la totalité de leurs bovins, mâles, génisses et vaches, dans des zones se prêtant mieux aux cultures et au maïs fourrage. L’étude est réalisée dans une optique de références, pouvant servir de repères pour le futur, déjà engagé par la mise en place de la deuxième réforme de la PAC (Agenda 2000) et l’irruption de la deuxième crise de l’ESB en octobre 2000, qui se prolonge. L’analyse met en évidence l’excellente aptitude à la production de viande de la race, à la fois par sa bonne productivité en veaux et sa capacité à produire des bovins de boucherie d’âges très variés, dès 11 à 12 mois, ce qui permet des adaptations rapides aux changements de marché. L’étude montre aussi la grande diversité des systèmes de conduite possibles permettant la mise en valeur des territoires soit dans une optique d’occupation d’un espace menacé d’abandon - c’est le cas des zones d’altitude - soit dans un objectif de maintien d’un haut niveau d’emploi grâce à une intensification des troupeaux et des sols qui peut être menée avec des charges très contenues, sauvegardant une forte autonomie fourragère tout en restant éloigné des risques de pollution des eaux. La présentation des trajectoires d’évolution de chaque exploitation permet seule de mettre en lumière le rôle prépondérant des aspects humains et familiaux, notamment l’âge de l’éleveur et les perspectives de succession à plus ou moins long terme, pour les décisions de développement, la croissance des troupeaux, leur amélioration génétique, les investissements et l’endettement. L’adaptation au nouveau contexte créé par la deuxième réforme de la PAC et la deuxième crise de l’ESB est discutée, avec le maintien de l’installation des jeunes comme enjeu majeur pour l’avenir.
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CABARET, J., e C. NICOURT. "Les problèmes sanitaires en élevage biologique : réalités, conceptions et pratiques". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 235–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3350.

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Les problèmes sanitaires en élevage biologique (AB) ne doivent pas être étudiés de la même façon que dans les élevages conventionnels. En AB, la maladie est un indicateur de dysfonctionnement et c’est l’ensemble des maladies qui doit être considéré. Les maladies ne sont pas rares en AB et elles varient selon les espèces de rente en cause. Il semble que les maladies infectieuses et parasitaires ne soient pas différentes en AB et en conventionnel, bien que des différences soient notées pour les maladies métaboliques. L’évaluation de l’importance des maladies en AB repose pour beaucoup sur les déclarations (informations qualitatives) des éleveurs et des techniciens de l’élevage. Toutefois des informations objectives et quantitatives sont disponibles. Ainsi les mammites chez les bovins et les parasites internes chez les ovins sont des affections prédominantes, quelle que soit la source d’information. La planification de la santé du troupeau est un des buts de l’agriculture biologique, et reste incomplètement mise en oeuvre, même dans les pays d’Europe du Nord. La planification sanitaire n’est pas seulement technique, il faut aussi inclure la bonne volonté et l’adhésion des éleveurs à ses propositions techniques. Nous manquons d’informations sur les conceptions des éleveurs qui président à la construction de leurs plans de prévention sanitaire. Nous présentons un exemple d’élevages ovins allaitants, qui montre que les valeurs culturelles peuvent prendre une part importante dans les conduites de gestion de la santé. Deux attitudes ont été recensées, l’une fondée sur la construction d’un troupeau de croisière tandis que l’autre, plus orientée sur l’essai thérapeutique, s’appuie sur les ressources médicamenteuses du règne végétal en particulier. L’appréciation des choix culturels des éleveurs apparaît dès lors un préliminaire indispensable à toute construction d’une gestion de la santé en AB.
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BENOIT, M., e A. BRELURUT. "Elevage du cerf (Cervus elaphus) dans l’ouest de la France. Résultats techniques et économiques". INRAE Productions Animales 9, n.º 2 (17 de abril de 1996): 121–31. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.2.4041.

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Les données techniques et économiques de dix élevages de Cerfs de l’Ouest de la France ont été enregistrées de 1991 à 1994. Ces élevages, récents, comptent en moyenne 60 biches, et constituent, à une exception près, une diversification des activités des exploitations. Au cours des quatre années d’enquête, on observe une grande variabilité des résultats entre élevages, et une chute des performances zootechniques moyennes (de 0,81 faon sevré/biche/an en 1992 à 0,68 en 1994) vraisemblablement liée au chargement élevé des enclos qui peut atteindre 14 biches/ha (7 UGB/ha). Les animaux pour la viande, qui représentent 68% des sujets vendus, sont en majorité commercialisés à la ferme. Les prix de vente aux grossistes diminuent fortement durant la période (de 77 à 50 F/kg de carcasse) alors que les ventes de reproducteurs s’essoufflent. La marge brute passe de 2408 F/biche en 1992 à 1394 F en 1994, suite à la baisse des prix de vente et à la dégradation des performances. Une marge équivalente à celle des élevages allaitants bovin ou ovin exigerait une productivité de 0,85 faon sevré/biche/an et un prix de vente de 60 F/kg de carcasse. La réussite technique est conditionnée par une conduite adaptée aux spécificités du Cerf et par un chargement réduit des enclos. Par ailleurs, le faible potentiel de productivité de cette espèce d’origine sauvage et l’absence d’aides financières spécifiques nécessitent un prix de vente élevé des produits qui peut être, en l’absence de filière organisée, obtenu dans le cadre d’activités agrotouristiques basées sur l’élevage du Cerf.
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PETIT, M., J. AGABRIEL, P. D’HOUR e J. P. GAREL. "Quelques caractéristiques des races bovines allaitantes de type rustique". INRAE Productions Animales 7, n.º 4 (27 de setembro de 1994): 235–43. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.4.4171.

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Les bovins des races rustiques allaitantes ont des caractéristiques physiologiques qui leur permettent de s’adapter à des conditions difficiles et d’y maintenir assez bien leurs productions. Là où les ressources alimentaires sont limitées, ils maintiennent mieux leur développement squelettique au-delà du sevrage que ceux de race à viande à fort potentiel de croissance musculaire. De même, les femelles (au moins de certaines races rustiques) soutiennent mieux leur production laitière et leur reproduction lorsqu’elles font appel à leurs réserves corporelles dans les toutes premières années de vie productive. Cela pourrait être attribué à une maturité plus précoce, accompagnée d’une quantité plus importante de tissu adipeux aisément mobilisable et de besoins de croissance devenus moins élevés. L’aptitude à l’allaitement des vaches Aubrac et surtout des vaches Salers est élevée. Elles sont capables de vêler plus tôt au cours de l’hivernage que les vaches des races à viande, ont un intervalle entre le premier et second vêlage plus réduit (anoestrus plus court, durée de gestation plus faible). La capacité d’ingestion de fourrages grossiers est satisfaisante chez les bovins de races rustiques, mais inférieure à celle de types plus laitiers. Les races rustiques présentent aussi d’autre capacités d’adaptations physiologiques et comportementales à l’environnement (climat, pâturages), qu’il conviendrait de préciser.
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LHERM, M., D. BÉBIN e G. LIÉNARD. "Les élevages de bovins allaitants spécialisés sont profondément affectés par la crise bovine. Evolution 1989/90 et à plus long terme d’un groupe d’élevages du Charolais Central. Première analyse sommaire". INRAE Productions Animales 4, n.º 4 (2 de outubro de 1991): 329–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.4.4347.

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Après seulement deux années de répit (1988-1989), la production de viande bovine française et européenne, entre à nouveau, en 1990, dans une nouvelle crise, qui se manifeste par une importante chute des cours (- 7 % entre 1989 et 1990, - 15 % en été 1991). Celle-ci affecte particulièrement les exploitations spécialisées ayant des vaches allaitantes, compromettant leur avenir. L’étude présente l’évolution des résultats technico-économiques d’un groupe de 95 élevages charolais des zones herbagères centrales françaises (Nièvre, Creuse, Saône-et-Loire, Allier) disposant de bonnes structures de production (119 hectares, 63 vaches, 120 UGB). Le revenu chute de 27 % entre 1989 et 1990, malgré les aides, et malgré une augmentation de la productivité du travail, qui atteint en moyenne 18 000 kg de viande vive par travailleur. L’analyse de l’évolution à long terme de ces exploitations montre une forte augmentation de la production de viande par UTH (+ 40 % en Nièvre entre 1978 et 1990, + 32 % en Creuse entre 1981 et 1990) obtenue grâce à une amélioration du chargement des surfaces fourragères et surtout à l’agrandissement continu des exploitations. Ceci n’a pas empêché une baisse des revenus, de l’ordre de 21 % par rapport à 1978 et de 30 % par rapport à 1981. Comment, dans ces conditions, résoudre le problème de la capitalisation nécessaire pour accroître le cheptel et réaliser les équipements indispensables à une bonne efficacité du travail, et pour permettre la transmission des entreprises, sans générer un endettement excessif qui hypothèque l’avenir ? Dans ces régions où domine l’herbe, les solutions de remplacement moins exigeantes en capitaux, rencontrent également des difficultés économiques, que ce soient les ovins dont le prix (en francs constants) a été divisé par 2 en 10 ans, ou les céréales et les oléoprotéagineux dont les rendements sont aléatoires et les prix également en baisse tendancielle. Les mesures d’extensification proposées par la CEE sont également mal adaptées à ces zones déjà peu productives. Des mesures spécifiques seraient nécessaires pour préserver ces exploitations qui représentent un potentiel de viande de qualité et qui constituent la base de l’entretien du territoire et du maintien de la vie sociale de ces zones défavorisées.
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Le Dorze, R., J. L. Roy, M. Frain e F. X. de Montard. "Extensification de la conduite des prairies et entretien de l'environnement dans le parc naturel regional de Brenne par des élevages bovins charolais allaitants". Annales de Zootechnie 47, n.º 5-6 (1998): 511. http://dx.doi.org/10.1051/animres:19980530.

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PELLICER-RUBIO, M. T., S. FERCHAUD, S. FRERET, H. TOURNADRE, A. FATET, S. BOULOT, J. PAVIE, B. LEBOEUF e F. BOCQUIER. "Les méthodes de maîtrise de la reproduction disponibles chez les mammifères d’élevage et leur intérêt en agriculture biologique". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 255–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3352.

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La maîtrise de la reproduction contribue à optimiser la productivité de l’exploitation. La réglementation de la production biologique n’impose pas de conduite de reproduction spécifique, mais limite les pratiques autorisées parmi l’ensemble des stratégies disponibles pour les éleveurs. Les conséquences de ces limitations sont plus ou moins pénalisantes selon l’espèce animale considérée. Ainsi, l’interdiction des traitements hormonaux représente le principal obstacle pour la maîtrise de la reproduction en agriculture biologique (AB) chez les petits ruminants et les porcins. La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un objectif pour la plupart des éleveurs ovins et caprins. Dans ces deux espèces, la reproduction est possible tout au long de l’anoestrus saisonnier grâce à des traitements lumineux sans recours à la mélatonine, mais des difficultés de mise en œuvre font qu’ils sont aujourd’hui peu utilisés en AB. En élevage conventionnel ovin et caprin, l’insémination artificielle (IA) est réalisée à un moment fixe après synchronisation hormonale des ovulations et sans détection d’oestrus. En AB, l’IA est autorisée sur chaleurs naturelles : cela implique la pratique systématique de la détection des chaleurs sur plusieurs jours pour identifier les femelles à inséminer. Pour cette raison, l’IA est très peu pratiquée en AB chez ces deux espèces. La synchronisation des ovulations par effet mâle est une alternative prometteuse pour simplifier les protocoles d’IA, facilitant l’accès des éleveurs AB aux schémas de sélection et donc la généralisation de cette pratique. La conduite de reproduction la plus courante en élevage de porc conventionnel est dite en 7 bandes. La durée du cycle d’une bande est de 21 semaines dont 4 semaines d’allaitement. En AB, le règlement européen impose l’augmentation du temps d’allaitement des porcelets à 40 j minimum. En pratique, le sevrage a lieu à 42 j avec une conduite en 8 bandes, le cycle de reproduction s’étend donc à 23 semaines. En AB comme en conventionnel, le sevrage est la principale méthode utilisée pour la synchronisation de l’oestrus des truies dans leur bande. L’efficacité de la conduite en bandes est toutefois pénalisée en AB par l’interdiction des traitements hormonaux, utilisés fréquemment en conventionnel pour intégrer les cochettes dans les bandes, pour recycler des femelles décalées ou pour prévenir des oestrus de lactation. Cependant, l’interdiction de l’utilisation d’hormones ne pénalise pas la pratique de l’IA car elle est réalisée sur oestrus naturels synchronisés par le sevrage chez la majorité des producteurs en AB et en élevage conventionnel. Chez les bovins, l’insémination est pratiquée de manière générale sur chaleurs naturelles. Lors de la mise à la reproduction, la mise en place de la semence est réalisée par insémination artificielle (majoritaire en élevage laitier) ou par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant). L’interdiction des traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs n’est donc pas pénalisante en AB par rapport à l’élevage conventionnel. La mise à la reproduction est possible toute l’année, avec des contraintes qui diffèrent selon les objectifs de production. Les voies de recherche pour le développement de méthodes naturelles de maîtrise de la reproduction utilisables en AB sont très diverses, multidisciplinaires et souvent communes aux différentes espèces de mammifères d’élevage. L’INRA contribue fortement à l’amélioration des méthodes existantes et à leur adaptation aux contraintes d’élevage. Il s’implique également dans la conception et la validation de nouvelles approches de maîtrise de la reproduction sans hormones. Ce développement ne pourra connaître un véritable essor que dans le cadre d’une relation étroite entre la recherche finalisée et les professionnels.
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DUMONT, B., P. DUPRAZ, J. RYSCHAWY e C. DONNARS. "Avant-propos". INRA Productions Animales 30, n.º 4 (25 de junho de 2018): 271–72. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2256.

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Dix années après la publication du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow », qui fait toujours référence dans les débats sur les impacts de l’élevage et la part des produits animaux dans notre alimentation, quels sont les nouveaux résultats de recherche qui affinent ce panorama mondial ? Pour répondre à cette question, les ministères français en charge de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que l’ADEME ont sollicité l’INRA pour synthétiser les connaissances scientifiques disponibles sur les rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. L’exercice, qui a pris la forme d’une Expertise scientifique collective (ESCo), s’est donc intéressé aux différentes fonctions et conséquences de la production et de la consommation de produits animaux sur l’environnement et le climat, l’utilisation des ressources, les marchés, le travail et l’emploi, et les enjeux sociaux et culturels. L’expertise s’est centrée sur les services et impacts des principaux animaux d’élevage « terrestres », bovins laitiers ou allaitants, petits ruminants, porcs et volailles, et de leurs filières à l’échelle européenne. Le terme « services » renvoie à la fourniture d’un avantage marchand ou non marchand issu des activités d’élevage et/ou de l’usage de produits d’origine animale, soit une acceptation plus large que celle des services écosystémiques fournis par les agroécosystèmes. Nous utilisons l’expression « services et impacts » car les deux termes sont spontanément complémentaires, les services étant en général connotés de manière positive tandis que les impacts le sont négativement. Associer ces deux termes conduit à considérer les différents effets de l’élevage conjointement, et à souligner les complémentarités et antagonismes qui résultent des interactions entre les processus écologiques, biotechniques et économiques mis en jeu. La notion de « bouquets de services » constitue aujourd’hui un front de science dynamique dont nous avons cherché à extraire ce qui est spécifique à l’élevage. L’analyse a mis l’accent sur la variabilité des bouquets de services fournis par l’élevage selon les territoires. Une expertise scientifique consiste en un état des lieux critique des connaissances disponibles à partir d’une analyse exhaustive de la littérature scientifique. L’objectif est de dégager les acquis sur lesquels peut s’appuyer la décision publique, et de pointer les controverses, incertitudes ou lacunes du savoir scientifique. Placée sous la responsabilité scientifique de Bertrand Dumont, zootechnicien et écologue (INRA), et de Pierre Dupraz, économiste (INRA) celle-ci a réuni, pendant deux ans, vingt-six experts1 issus de différentes disciplines et institutions, et travaillant dans différents contextes afin que la diversité des résultats et des arguments scientifiques soit prise en compte. Le collectif d’experts a bénéficié de l’encadrement méthodologique de la Délégation à l’expertise, à la prospective et aux études (Depe) qui a assuré la coordination du projet, l’appui documentaire (avec la contribution des départements Phase et SAE2) et l’analyse cartographique. Le travail a abouti à la rédaction d’un rapport principal de plus de mille pages présenté publiquement en novembre 2016, d’une synthèse de 126 pages et d’un résumé en français et en anglais de huit pages. Le tout est disponible sur le site de l’INRA : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Roles-impacts-et-services-issus-des-elevages-europeens. Ce numéro spécial s’appuie principalement sur les éléments développés dans les chapitres 2, 6 et 7 du rapport. Le regard critique des relecteurs et le travail de réécriture des auteurs y apportent une réelle plus-value. Le premier article, coordonné par Michel Duru, présente le cadre conceptuel que nous avons proposé à partir de la littérature sur les systèmes socio-écologiques, afin de représenter de manière structurée la diversité des services et impacts rendus par les systèmes d’élevage (et de polyculture-élevage) dans les territoires. Le deuxième article coordonné par Jonathan Hercule et Vincent Chatellier établit une typologie des territoires d’élevage européens qui repose sur deux critères simples et disponibles dans les bases de données : la part des prairies permanentes dans la Surface Agricole Utile (SAU) et la densité animale par hectare de SAU. En croisant ces deux variables, nous distinguons six types de territoires que nous avons cartographiés à l’échelle européenne. Dans les cinq articles qui suivent, nous décrivons les bouquets de services rendus par l’élevage dans les territoires où il est bien représenté, le sixième type correspondant aux zones de grandes cultures. Nous analysons la variabilité qui existe autour du bouquet de services propre à chaque type, et la dynamique d’évolution de l’élevage selon les territoires. Nous traitons ainsi des territoires à haute densité animale qui concentrent 29% du cheptel européen sur seulement 10% du territoire (Dourmad et al), des territoires herbagers à haute (Delaby et al), moyenne (Vollet et al) ou faible densité animale (Lemauviel-Lavenant et Sabatier), et des territoires de polyculture-élevage (Ryschawy et al). Les deux articles qui suivent s’attachent à des configurations qui ne sont pas représentées sur la carte européenne, mais sont potentiellement présentes dans chaque catégorie de notre typologie. Nous analysons comment certaines filières s’adaptent à des attentes sociétales accrues en matière d’alimentation (produits de qualité, circuits courts) et de qualité de la vie. Marc Benoit et Bertrand Méda abordent cette question à partir d’une analyse croisée des systèmes ovins en Agriculture Biologique et poulets Label Rouge, Claire Delfosse et al en synthétisant la littérature encore fragmentaire sur l’élevage urbain et périurbain. L’article conclusif, coordonné par Bertrand Dumont, porte au débat les enseignements tirés des cartographies de services, et des modélisations et scénarios prospectifs globaux. Il propose différentes pistes pour mieux valoriser la diversité des services fournis par l’élevage. Les différents articles de ce numéro illustrent ainsi le large panorama des services et impacts de l’élevage européen. Nous espérons qu’ils donnent à voir non seulement le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment l’élevage pourrait mieux répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires. Notre ambition est d’aider à sortir d’un débat qui ne considère trop souvent qu’une partie de ces effets. L’intérêt pédagogique de la grange et de la typologie des territoires d’élevage européens a déjà été largement souligné. Gageons qu’il confère à ce numéro spécial un intérêt particulier pour l’enseignement agronomique et le développement agricole. Bertrand Dumont (Inra Phase), Pierre Dupraz (Inra SAE2), Julie Ryschawy (Inra SAD, INPT) et Catherine Donnars (Inra Depe) -------1 Composition du collectif d’experts : B Dumont et P Dupraz (coord.), J. Aubin (INRA), M. Benoit (INRA), Z. Bouamra-Mechemache (INRA), V. Chatellier (INRA), L. Delaby (INRA), C. Delfosse (Univ. Lyon II), J.-Y. Dourmad (INRA), M. Duru (INRA), M. Friant-Perrot (CNRS, Univ. Nantes), C. Gaigné (INRA), J.-L. Guichet (Univ. Beauvais), P. Havlik (IIASA, Autriche), N. Hostiou (INRA), O. Huguenin-Elie (Agroscope, Suisse), K. Klumpp (INRA), A. Langlais (CNRS, Univ. Rennes), S. Lemauviel-Lavenant (Univ. Caen), O. Lepiller (CNRS, Univ. Toulouse), B. Méda (INRA), J. Ryschawy (INRA, INPT), R. Sabatier (INRA), I. Veissier (INRA), E. Verrier (Agroparistech), D. Vollet (Irstea).
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