Artigos de revistas sobre o tema "Changements climatiques – Sahel"

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Gbohoui, Yetchékpo Patrick, Jean-Emmanuel Paturel, Tazen Fowe, Harouna Karambiri e Hamma Yacouba. "Impacts des changements climatique et environnemental sur la réponse hydrologique du bassin du Nakanbé à Wayen (Burkina Faso) à travers le cadre de budyko". Proceedings of the International Association of Hydrological Sciences 384 (16 de novembro de 2021): 269–73. http://dx.doi.org/10.5194/piahs-384-269-2021.

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Abstract. Les changements climatique et environnemental ont entraîné l'augmentation exacerbée des coefficients d'écoulement dans certains hydrosystèmes du Sahel ouest africain. Ce «paradoxe hydrologique sahélien» a fait l'objet de plusieurs études, mais très peu d'entre elles ont abordé les contributions de chacun des changements climatique et environnemental. L'objectif de cette étude est de quantifier les contributions de chacun des facteurs (climat et environnement) au changement des écoulements dans la partie sahélienne du bassin du Nakanbé sur la période 1965–1994. Les tests statistiques de stationnarité ont permis de découper la période d'étude en sous-périodes de base et d'impact. La quantification des impacts a été effectuée à travers l'application des techniques d'élasticité et de décomposition aux modèles Budyko de Fu et de Choudhury. L'analyse des chroniques de données hydro-climatiques du bassin a confirmé le paradoxe hydrologique avec une rupture dans les écoulements en 1977 (test de Pettitt, p value = 0,021). Ainsi, la période 1978–1994 comparativement à 1965–1977 a été caractérisée par une diminution des précipitations de 8,2 %, une augmentation de l'évapotranspiration potentielle de 1,3 % et une augmentation des écoulements de 91,5 %. Il ressort de cette étude que les contributions à l'augmentation des écoulements de 91,5 % ont été de -29±2 % pour le changement climatique, +90±1 % pour la dégradation environnementale et +33 % pour les interactions couplées climat-environnement. Ces résultats montrent que l'impact de l'environnement est plus prépondérant et représente environ 3 fois celui du climat en intensité. L'adoption de meilleures pratiques de gestion de la dynamique environnementale pourrait donc permettre de réguler les changements dans les écoulements du bassin. Abstract. Climate and environmental changes have caused the increasing runoff coefficients of some sahelian catchments in West Africa. Many previous studies have focused on this “sahelian hydrological paradox”, but few have addressed the individual contribution of climate and the environment. This study aims to quantify the contributions of each factor (climate and environment) to the change of runoff in the sahelian part of the Nakanbé catchment over the period : 1965–1994. Based on time-series stationarity statistical tests, the study period was divided into baseline and impacted periods. The quantification of impacts was carried out by applying elasticity and decomposition techniques to the Budyko type models of Fu and Choudhury. Statistical analysis of the annual hydro-climatic data detected 1977 as the year of break in the runoff (Pettitt test, p value = 0.021) and confirmed the sahelian hydrological paradox. Thus, the period 1978–1994 compared to 1965–1977 was characterized by a decrease of 8.2 % in precipitation while increases of 1.3 % and 91.5 % have been observed respectively for potential evapotranspiration and annual runoff. The results indicated that the contributions to the runoff increase of 91.5 % were -29±2 % for climate change, +90±1 % for environmental degradation and +33 % for interactions. It appears that, environmental change is the main cause of the increase in the runoff coefficient in the sahelian catchment of Nakanbé and the intensity of its impact is approximately 3 times more than the one induced by climate change. Therefore, good management of environmental dynamics at the catchment scale could help to regulate runoff changes.
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Ouedraogo, Jean, Idriss Serme, Mathias Bouinzemwendé Pouya, Sogo Bassirou Sanon, Korodjouma Ouattara e François Lompo. "Improvement of sorghum productivity through introducing integrated soil fertility management options in the Northern Sudanian zone of Burkina Faso". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 9 (25 de março de 2021): 3262–74. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i9.23.

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Agricultural intensification is a necessity to ensure food security in the Sahel countries. This study aimed at assessing the effects of technological packages of integrated soil fertility management on sorghum productivity. An experiment was set up in dispersed blocks design where each producer constituted a repetition. Fertilizers were applied using the microdose technique. The results showed that the best grain yields of sorghum are obtained with the technology combining stone bunds + zaï + NPK + urea with respectively 1428.70 kg / ha in 2018 and 1158.40 kg / ha in 2019. The grain yield gaps between the current farmers’ practice under stone bunds and ISFM packages varied from 5.66% to 44.45% in 2018 and from 25.15% to 53.80% in 2019. In the context of climate variability and climate change, these results show that water harvesting techniques such as stone bunds and the zaï, associated with microdose are viable and sustainable alternative for improving agricultural productivity. L’intensification agricole est une nécessité pour assurer la sécurité alimentaire dans les pays du sahel. Cette étude avait pour objectif d’évaluer les effets de paquets technologiques de gestion intégrée de la fertilité des sols sur la productivité du sorgho. Pour ce faire, un dispositif en blocs dispersés a été mis en place en milieu paysan où chaque producteur constituait une répétition. Les paquets technologiques se composent des formules de fumures et/ou des techniques de conservation des eaux et des sols (CES). Les engrais ont été apportés selon la technique de la microdose. Les résultats ont montré que les meilleurs rendements grains du sorgho ont été obtenus avec la technologie cordons pierreux + zaï + NPK + urée avec respectivement 1428,70 kg/ha en 2018 et 1158,40 kg/ha en 2019. Les gaps de rendement grains entre la pratique actuelle des producteurs sous cordons pierreux et les paquets technologiques ont varié de 5,66% à 44,45% en 2018 et de 25,15% à 53,80% en 2019. Dans le contexte de la variabilité et des changements climatiques, ces résultats montrent que la collecte et la valorisation de l’eau à la parcelle à travers les cordons pierreux et le zaï, associée à la microdose est une alternative viable et durable d’amélioration de la productivité agricole.
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Ladi Tchoho, Mahamadou Dan, Agali Alhassane, Seydou Traoré e Agossou Gadedjissou Tossou. "Impacts Potentiels du Changement Climatique sur les Rendements du Mil et du Sorgho Cultivés dans les Communes Rurales au Niger". European Scientific Journal, ESJ 19, n.º 36 (31 de dezembro de 2023): 95. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n36p95.

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Resumo:
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. Les données climatiques, utilisées sur la période de référence 1990-2020, proviennent de la Météorologie Nationale du Niger et de l’AGRHYMET Centre Climatique Régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Le modèle SARRA-H (V33) a été utilisé pour simuler les rendements des différentes variétés sur la période de référence et les périodes futures (2010-2039 et 2040-2069), sur la base des RCP4.5 et 8.5. Pour chaque Commune, les données des scénarios futurs de changement climatique ont été générées par 05 modèles globaux choisis parmi les 29 testés dans le cadre du projet AgMIP, en tenant compte de 05 conditions climatiques : Fraiche et Humide, Fraiche et Sèche, Moyenne, Chaude et Humide, Chaude et Sèche. Trois dates de semis (Dates précoce, moyenne et tardive), deux types de sols (sableux et sablo-argileux) et deux niveaux de fertilité du sol (Fertile et Non-Fertile) ont été considérés dans le modèle SARRA-H, pour chaque Commune. Les rendements simulés pour les variétés de mil et de sorgho sur la période 1990-2020 ont été plus élevés dans la Commune de Magaria et plus faibles dans celles de Balleyara et Illéla, en particulier pour un semis tardif fait sur un sol non-fertile. Les impacts des scénarios climatiques futurs se sont traduits par des baisses de rendements des variétés testées, allant de -5% à -70% selon les RCP, les horizons, les Communes, les types de sol et les dates de semis. La variété de mil photopériodique SOMNO a été la moins sensible aux scénarios climatiques testés et la variété de sorgho Caudatum la plus sensible. Ces résultats montrent que le choix des variétés et des dates de semis les plus adaptées aux conditions pédoclimatiques locales peut atténuer l’impact du changement climatique sur les rendements agricoles au Niger, notamment avec l’apport de fertilisants et le déploiement de mesures de réduction des impacts négatifs des déficits pluviométriques. Climate change is a major threat to the populations of West Africa in general, and the Sahel in particular. Niger is fully concerned by this situation, which has resulted in high rainfall variability and recurrent droughts since the 1970s. This study analyzes the impact of climate change on millet and sorghum yields in the rural Communes of Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria and Mokko, Niger. Two millet varieties (HKP and SOMNO) and one sorghum variety (Caudatum) were tested. Climatic data for the reference period 1990-2020 were obtained from the Niger National Meteorology Service and the AGRHYMET Regional Climate Center for West Africa and the Sahel. The SARRA-H (V33) model was used to simulate yields of different varieties over the reference and future periods (2010-2039 and 2040-2069), based on RCP4.5 and 8.5. For each Commune, data for future climate change scenarios were generated by 05 global models chosen from the 29 tested as part of the AgMIP project, considering 05 climatic conditions: Cool and Humid, Cool and Dry, Medium, Hot and Humid, Hot and Dry. Three sowing dates (early, medium, and late), two soil types (sandy and sandy-clay) and two soil fertility levels (Fertile and Non-Fertile) were considered in the SARRA-H model, for each Commune. Simulated yields for millet and sorghum varieties over the period 1990-2020 were higher in the Commune of Magaria and lower in those of Balleyara and Illéla, particularly for late sowing on non-fertile soil. The impacts of future climate scenarios translated into yield reductions for the varieties tested, ranging from -5% to -70% depending on the RCP, horizons, Communes, soil types and sowing dates. The photoperiodic millet variety SOMNO was the least sensitive to the climatic scenarios tested, and the sorghum variety Caudatum the most sensitive. These results show that the choice of varieties and sowing dates best suited to local soil and climate conditions can mitigate the impact of climate change on agricultural yields in Niger, notably through the use of fertilizers and the deployment of measures to reduce the negative impacts of rainfall deficits.
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Bamba Cissé, Ahmadou, e Massamba Souleymane Seck. "Migration de la population paysanne : une stratégie d’adaptation àl’évolution climatique sur l’agriculture à Louga au Sénégal". African Journal of Agricultural and Resource Economics 18, n.º 2 (30 de junho de 2023): 116–26. http://dx.doi.org/10.53936/afjare.2023.18(2).7.

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Au Sahel, le changement climatique se caractérise manifestement par la récurrence des phénomènes extrêmes. Les séries de sécheresse des années 1970 à 1980 en constituent une illustration. Louga, notre zone d’étude, subit les contrecoups du changement climatique. Les précipitations sont marquées par une forte variabilité interannuelle et les températures sont en hausse. L’agriculture, la principale activité de la population, est affectée du fait qu’elle est quasiment pluviale. Dès lors, les récoltes sont compromises et les populations cherchent assurément des réponses pour survivre. Si certains paysans misent sur la modification des pratiques culturales, d’autres jugent judicieux de migrer vers d’autres lieux à la recherche de meilleures conditions d’existence. Ainsi, l’objectif de ce travail est d’analyser la relation entre l’évolution récente du climat à travers la pluviométrie et de la production agricole et de voir dans quelle mesure la migration constitue une stratégie d’adaptation paysanne face au changement climatique.
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Boubacar, Moussa Mamoudou, Douma Soumana, Abdourahamane Illiassou Salamatou, Issiakou Bakari Nassirou e Mahamane Ali. "Occupation du sol, phytodiversité de la forêt classée de Gorou Bassounga (Niger) et perception paysanne sur le changement climatique". International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, n.º 1 (8 de junho de 2022): 145–58. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i1.13.

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Au sahel, le déséquilibre entre les besoins des populations et la capacité de production des écosystèmes entrainent un amenuisement des ressources forestières consécutif à une baisse du niveau de vie des populations. Toutefois, la connaissance du niveau de résilience des communautés et des écosystèmes comme les aires protégées permettra d’atténuer les impacts. Cette étude vise à évaluer la phytodiversité des unités d’occupations de la forêt classée de Gorou Bassounga et à apprécier la perception paysanne du changement climatique. Une cartographie de la forêt a été réalisée avec des images sentinel suivis d’un inventaire floristique dans 59 relevés issus d’un échantillonnage stratifié aléatoire et des enquêtes auprès des groupes ethnolinguistiques. La carte d’occupation a fait ressortir six unités à savoir savane arbustive, forêt galerie, sol nu, champ-jachère, formation contractée et affleurement rocheux. Trois groupements végétaux ont été identifiés avec une flore constituée de 95 espèces et une diversité de Shannon élevée. Cependant, la qualité des parcours pastoraux est menacée par l’abondance de Hyptis suaveolens. Par ailleurs, les paysans perçoivent le changement climatique à travers la baisse des pluies, la perte de la biodiversité et l’exode des populations. Ces résultats sont des outils qui serviront pour une meilleure gestion de la forêt.
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Oyeniyi, F. G., e E. O. Ewuola. "A review of strategies aimed at adapting livestock to volatile climatic conditions in Nigeria". Nigerian Journal of Animal Production 48, n.º 4 (8 de março de 2021): 79–93. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.3018.

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Despite their crucial importance, limited information exists about how livestock are affected by climate change in Nigeria. Changing climatic patterns are manifested through occurrences like abrupt temperature increase, dwindling rainfall pattern, rise in spells of drought and flood. These conditions exert different effects across the geographical landscape of the country, which can broadly be classed as Semiarid, Sahel and Derived Savannah, respectively as well as Forest and Montane. Livestock provide humans with the full complement of amino acids, which are the only known natural suppliers of Vitamin B12 and equally supply iron, calcium, iodine and zinc. In addition, livestock accounts for 40% of Agricultural Gross Domestic Product and significantly contributes to enhancing rural livelihood. Stress conditions are induced in livestock by harsh weather conditions that reduce the feed available to them as well as impede growth rate and reproduction efficiency and disease incidence which may eventually result in death. In the light of the livestock benefits to humanity, it is necessary to devise means of making their climate resilient. Some of the proven strategies include animal genetic improvement for stress tolerance, growing disease resistant, early maturing and drought tolerant crops, selecting for and rearing climate tolerant animal species and breeds. Malgré leur importance cruciale, il existe peu d'informations sur la manière dont le bétail est affecté par le changement climatique au Nigéria. Le changement des modèles climatiques se manifeste par des événements tels que l'augmentation brutale de la température, la diminution des précipitations, l'augmentation des périodes de sécheresse et d'inondation. Ces conditions exercent des effets différents sur le paysage géographique du pays, qui peuvent être globalement classés comme semi-aride, sahélien et savane dérivée, respectivement, ainsi que forêt et montagne. Le bétail fournit aux humains le complément complet d'acides aminés, qui sont les seuls fournisseurs naturels connus de vitamine B12 et fournissent également du fer, du calcium, de l'iode et du zinc. En outre, l'élevage représente 40% du produit intérieur brut agricole et contribue de manière significative à l'amélioration des moyens d'existence ruraux. Les conditions de stress sont induites chez le bétail par des conditions météorologiques difficiles qui réduisent les aliments disponibles pour eux et entravent le taux de croissance, l'efficacité de la reproduction et l'incidence des maladies qui peuvent éventuellement entraîner la mort. À la lumière des avantages de l'élevage pour l'humanité, il est nécessaire de concevoir des moyens de rendre leur résilient climatique. Certaines des stratégies éprouvées comprennent l'amélioration génétique animale pour la tolérance au stress, la culture de cultures résistantes aux maladies, à maturation précoce et à la sécheresse, la sélection et l'élevage d'espèces et de races animales tolérantes au climat.
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José-Maria, Francis, e René Jam. "Partage de l’eau et des savoirs au barrage de la Verne". E3S Web of Conferences 346 (2022): 01001. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234601001.

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Le barrage de la Verne a vu le jour en 1991 après avoir été approuvé lors d’un référendum organisé suite au drame de Malpasset, toujours présent dans la mémoire des habitants de la région. Pendant les deux ans qui ont précédé sa réalisation, le maître d’ouvrage (1) s’est engagé dans une démarche de concertation avec la population et le public scolaire. Le barrage de la Verne est devenu la principale source d’alimentation en eau potable des communes du golfe de Saint-Tropez au sein d’un dispositif de diversification des ressources qui a permis de faire face aux sécheresses successives et permettra d’affronter les aléas liés au réchauffement climatique pendant les prochaines décennies. Il est aussi devenu le coeur du projet d’éducation et de coopération l’Eau Partagée qui a permis à près de 20 000 élèves de découvrir les réalités vivantes du bassin versant des Maures, depuis les sources jusqu’à la mer, et de participer aux échanges de coopération avec les villageois du Sahel Burkinabé. Un partage de l’eau et des savoirs au service d’une véritable éducation au changement climatique. (1) Syndicat Intercommunal de Distribution d’Eau de la Corniche des Maures.
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Assouma, Mohamed Habibou, Philippe Lecomte, Christian Corniaux, Pierre Hiernaux, Alexandre Ickowicz e Jonathan Vayssières. "Territoires d'élevage pastoral au Sahel : un bilan carbone avec un potentiel inattendu d'atténuation du changement climatique". Perspective, n.º 52 (2019): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/agritrop/00082.

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Ramon, Serge. "Le bocage sahélien ou comment utiliser la pluviosité saisonnière au Sahel subsaharien". La Houille Blanche, n.º 4 (agosto de 2020): 65–71. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020041.

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La désertification du Sahel au Burkina Faso est la conséquence du changement climatique et de la déforestation. Le bois est la seule source d'énergie accessible à une population en fort accroissement. La disparition des arbres laisse sans protection la végétation sensible à la sécheresse et la chaleur. La savane laisse place au sol nu parsemé de buissons. Sur ces sols durcis par huit mois de saison sèche, les épisodes pluvieux de mi-mai à mi-septembre génèrent d'importants ruissellements. Pour s'adapter à ces conditions, on valorise la pluie en la retenant sur le lieu où elle tombe. Les sites bocagers développés par l'ONG Terre-Verte associent pratiques locales, agronomie bioécologique et adaptation du sol. En périphérie de site, une haie mixte de grillage et de buissons adaptés à la longue saison sèche protège des animaux et retient l'eau. À l'intérieur, une centaine de parcelles de 0,8 ha comporte des arbres, une diguette plantée sur les côtés bas et un bassin d'infiltration. L'aspect général est celui d'un bocage. Le champ est travaillé en zaï : chaque plant est déposé dans un trou dont les déblais retiennent l'écoulement. Ce sol rugueux ralentit l'eau en l'infiltrant. On pratique la rotation céréales–légumineuses–jachère pâturée (en relation avec les pasteurs Peuls). La création d'un site de 100 ha coûte environ 80 000 € et il faut encadrer les paysans. La condition primordiale est le consensus de la population sur la maîtrise foncière et le choix des familles bénéficiaires. La production est deux à trois fois plus élevée qu'antérieurement, ce qui suscite des demandes de création par les populations voisines.
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Garba, Issa, Sanoussi Abdou Amadou, Boubacar Barry e Souleymane Ouedraogo. "Suivi des feux de brousse en Afrique de l’Ouest et au Sahel, un outil d’aide à la décision". International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, n.º 6 (23 de fevereiro de 2022): 2636–51. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i6.30.

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Les feux de brousse sont courants en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Ils contribuent à modifier sans cesse le paysage. Cette étude a été réalisée en Afrique de l’Ouest et en Mauritanie. Elle visait l’élaboration de plaidoyer pour la gestion des feux de brousse. Il s’agit plus spécifiquement, de contribuer à l’amélioration des connaissances sur la distribution spatiale et temporelle des feux de brousse. Pour cela, les données de MODIS (Moderate-Resolution Imaging Spectroradiometer) allant de 2014 à 2020 ont été utilisées. La répartition des feux actifs durant la saison 2019/2020 a été analysée et comparée à la moyenne des 5 dernières années précédant la période d’étude. De façon générale, la saison des feux démarre entre octobre à novembre et se termine en avril, avec des pics qui se manifestent à partir de décembre. Il ressort que 70% des occurrences des feux apparaissent entre décembre et février ce qui a permis de classer les pays en 7 groupes. Cette étude a également montré que le taux de détection des feux dépend du type d’occupation de sol. Enfin, elle montre l’importance des informations produites pour une meilleure gestion des ressources naturelles disponibles dans un contexte de changement climatique. English title: Wildfires monitoring in West Africa and the Sahel, a decision support tool Wildfires are common in West Africa and the Sahel and contributes to shape the landscape. The study was carried out in West Africa and Mauritania. The main goal of this study is a plea for monitoring wildfires in West Africa. The specific goal was to improve knowledge on the spatial and temporal distribution of wildfires in West Africa. Data from (2014-2020) of Moderate-Resolution Imaging Spectroradiometer (MODIS) have been utilized and processed using descriptive statistics. Repartition of active fire detection during 2019/2020 has been studied and compared with the mean of the previous five years (2014-2018). In general, fire season begins from October to November and ends in April with peaks starting in December. Our study revealed that 70% of wildfires are observed from December to February and this helps to classify the countries of the study area into 7 groups. Moreover, it has been showed that fire detection rate depends on the type of soil occupation. Finally, his study shows that data from remote sensing can be used to provide information to help decision-making for monitoring the available natural resources under a climate change context.
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Kebyei, Noé, Fidèle Tonalta Ngaryo, Betoubam Mbaï-Asbe, Antoine Doudjindingao e Aouadalkarim Moussa Chahad. "Apports socioéconomiques des ligneux exploités au Sahel : cas du bassin d’approvisionnement en bois-énergie de N’Djaména au Tchad". International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, n.º 4 (1 de novembro de 2022): 1691–704. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i4.26.

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La majorité de la population tchadienne continue par s’approvisionner en bois-énergie. Le présent travail vise à identifier les ligneux appréciés par les populations et leurs modes d’utilisations dans les Départements de Baguirmi et de Chari. L’inventaire floristique a été effectué dans 80 placettes. Les enquêtes ont porté sur un échantillon de 300 personnes. Les résultats ont montré que sur le plan botanique 55 ligneuses sont reparties en 19 familles et 34 genres dominées par les Mimosaceae, les Combretaceae et les Fabaceae (16,36% chacune). En ethnobotanique, 16 ligneux sont utilisés dans l’alimentation dont 72,3% dans le Baguirmi et 27,7% dans le Chari. L’artisanat totalise 13 ligneux contre 16 pour le fourrage et 10 pour la construction. Le bois-énergie compte 22 ligneux contre 30 en pharmacopée traditionnelle. L’inventaire floristique totalise 1.285 individus dans le Département de Baguirmi contre 674 individus dans le Chari. Les galeries forestières sont les plus exploitées. Ces différents apports socioéconomiques ajoutés au changement climatique entravent la capacité de résilience des ligneux locaux. Pour faire face à l’action anthropique, l’implication du pouvoir public et ses partenaires, la sensibilisation des populations et la valorisation des résultats de la recherche scientifique sont indispensables pour une gestion rationnelle et durable de ces ressources naturelles. The majority of the Chadian population continues to stock up on fuelwood. This work aims to identify the woody species appreciated by the populations and their modes of use in the Departments of Baguirmi and Chari. The floristic inventory was carried out in 80 plots. The surveys covered a sample of 300 people. The results showed that botanically 55 woody plants are divided into 19 families and 34 genera dominated by Mimosaceae, Combretaceae and Fabaceae (16.36% each). In ethnobotany, 16 woody are used in food, including 72.3% in Baguirmi and 27.7% in Chari. Handicraft totals 13 woody against 16 for fodder and 10 for construction. Fuelwood has 22 woody species against 30 in traditional pharmacopoeia. The floristic inventory totals 1,285 individuals in the Department of Baguirmi against 674 individuals in Chari. The gallery forests are the most exploited. These various socio-economic contributions added to climate change hinder the resilience capacity of local woody species. To deal with anthropogenic action, the involvement of public authorities and their partners, raising public awareness and promoting the results of scientific research are essential for rational and sustainable management of these natural resources.
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Booghs, Sarah. "changements climatiques comme enjeu de sécurité". Flux: International Relations Review 14, n.º 1 (28 de novembro de 2023). http://dx.doi.org/10.26443/firr.v14i1.149.

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Au coeur des enjeux socio-politiques et des conflits régionaux, le Sahel est aujourd’hui confronté aux conséquences du changement climatique. Cet article explore l’intersection entre le changement climatique et deux types de conflits régionaux : les tensions agro-pastorales et les activités des organisations terroristes. En s’appuyant sur diverses études et rapports, l’analyse met en lumière le rôle exacerbant des facteurs climatiques dans les conflits préexistants, sans les considérer comme leur unique origine. Néanmoins, il souligne l’influence significative du changement climatique en tant que facteur aggravant, suggérant un impact important sur l’évolution future du Sahel.
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BA, CHEIKH, e DEMBA GAYE. "Présentation. Penser le Sahel dans le contexte des changements climatiques". NAAJ, 2019, 16–24. http://dx.doi.org/10.46711/naaj.2019.1.1.1.

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Il est temps de changer de paradigme pour proposer des solutions pour l’Afrique, construites par des Africains. Pour cela, il faut d’abord rapprocher le groupe de négociateurs africains et la communauté scientifique africaine qui prend part aux rapports internationaux sur le climat, sur la biodiversité, sur la dégradation des sols et sur la désertification. Tous devraient travailler en synergie pour mieux prendre en compte les nouveaux résultats de recherche, rendre visibles les préoccupations africaines et évaluer des solutions contextualisées.
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GAYE, DEMBA. "Poussières désertiques et types de temps indicateurs du changement climatique". NAAJ, 2019, 73–96. http://dx.doi.org/10.46711/naaj.2019.1.1.5.

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Les poussières désertiques constituent depuis plusieurs décennies de véritables types de temps caractéristiques des régions arides et semi-arides. Le nord du Sahel sénégalais en a connu au courant du dernier demi-siècle (1965-2014) une fréquence importante avec des épisodes dégradant fortement la qualité de l’air. L’analyse des valeurs de concentrations en particules fines (PM10), obtenues aux différentes stations de la région, révèle que, comparativement aux normes définies par l’OMS et à la norme sénégalaise sur la qualité de l’air, plus de 80% et 60 à 70% d’épisodes de poussière y dégradent fortement la qualité de l’air. Les résultats de cette étude montrent que ces événements de pollutions lithométéoriques affectent véritablement la visibilité horizontale dans cette partie sahélienne du Sénégal. L’application du test de Pearson aux données de concentration en PM10 et de visibilité minimale lors des événements de poussières désertiques indique une très forte corrélation (r égale à 0.9 pour la station de Saint-Louis, à 0.93 pour la station de Podor et à 0.92 pour la station de Matam) entre les deux paramètres. L’enquête de vulnérabilité révèle que le secteur du transport routier et les activités de commerce sont à leur tour fréquemment affectés lors des jours à mauvaise visibilité horizontale induite par la présence de lithométéores. Ce qui a, dès lors, de véritables conséquences socio-économiques pour cette partie du Sahel sénégalais.
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Monika, Salzbrunn. "Migration". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Resumo:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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