Artigos de revistas sobre o tema "Capitalisme néolibéral"

Siga este link para ver outros tipos de publicações sobre o tema: Capitalisme néolibéral.

Crie uma referência precisa em APA, MLA, Chicago, Harvard, e outros estilos

Selecione um tipo de fonte:

Veja os 38 melhores artigos de revistas para estudos sobre o assunto "Capitalisme néolibéral".

Ao lado de cada fonte na lista de referências, há um botão "Adicionar à bibliografia". Clique e geraremos automaticamente a citação bibliográfica do trabalho escolhido no estilo de citação de que você precisa: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

Você também pode baixar o texto completo da publicação científica em formato .pdf e ler o resumo do trabalho online se estiver presente nos metadados.

Veja os artigos de revistas das mais diversas áreas científicas e compile uma bibliografia correta.

1

Kim, Jaecheol. "Korean Financial Thrillers: Neo-liberal Governmentality in Default and Black Money". Canadian Journal of Film Studies 31, n.º 1 (1 de abril de 2022): 1–22. http://dx.doi.org/10.3138/cjfs-2020-0011.

Texto completo da fonte
Resumo:
Cet essai vise à étudier les thrillers financiers coréens produits à la fin des années 2010, en particulier Default (Kook-hee Choi, 2018) et Black Money (Ji-yeong Jeong, 2019). Ces deux films ont dévoilé le visage sombre du capitalisme financier — non seulement en démystifiant les difficultés existantes et les défis causés par la crise du crédit, mais aussi en analysant l’ordre social du monde néolibéral actuel. En Corée, le néolibéralisme s’est développé après la crise financière asiatique de 1997 et il a été justifié par le fonds de sauvetage du FMI reçu par le gouvernement coréen pour échapper au défaut souverain. Les thrillers financiers coréens examinent le capitalisme mondial d’un point de vue nationaliste, et ils developpent un récit anticolonial pour representer la formation sociale néolibérale comme un type de régime colonial. Néanmoins, leurs points de vue ne se limitent pas à une portée nationaliste ; ils dêfinissent la logique d’exploitation actuelle comme une logique distinctive qui s’écarte de celle des anciennes relations coloniales. Ils comprennent l’économie néolibérale comme une gouvernementalité qui peut déplacer la souveraineté nationale, et ils imaginent des contre-conduites potentielles contre elle.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
2

Piat, Alexis. "Deux manières d’en finir avec l’homme : transhumanisme et écologie". Le Philosophoire 60, n.º 2 (8 de dezembro de 2023): 43–67. http://dx.doi.org/10.3917/phoir.060.0043.

Texto completo da fonte
Resumo:
Le transhumanisme passe pour ouvrir d’innombrables possibles à l’humanité. Pourtant, il apparaît d’abord comme l’expression idéologique de l’approfondissement des dynamiques de domination qui traversent le capitalisme néolibéral. Ce constat pourrait conduire à une réaffirmation de l’humanisme comme à la promotion d’un transhumanisme libéré du capital. Ces deux perspectives apparaissent néanmoins vaines : la première parce qu’elle défend un cadre idéologique que la dynamique du capitalisme ne cesse de saper, la seconde parce qu’elle n’aperçoit pas que le transhumanisme est indissociable des tendances destructrices du capitalisme. La réponse au défi transhumaniste doit donc être cherchée du côté d’une radicalisation de l’anti-humanisme, dans l’écologie politique.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
3

de Carvalho, Anithe. "Quand l’art vaut de l’or : Le programme La culture en entreprise de l’organisme Culture pour tous et l’artiste en tant que médiateur-manageur". Recherche 54, n.º 1 (25 de abril de 2013): 127–47. http://dx.doi.org/10.7202/1015211ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Ce texte propose d’analyser le programme La culture en entreprise de l’organisme québécois Culture pour tous. L’objectif premier consiste à montrer que ce programme repose sur un ensemble de valeurs économiques relevant du modèle néolibéral propre à la phase actuelle de l’organisation managériale du capitalisme. Les buts du programme concordent avec les objectifs à saveur néolibérale et du néomanagement des années 1990, défendus par Giovanni Schiuma. Bon nombre d’éléments idéologiques sont inscrits dans le programme La culture en entreprise, parmi lesquels l’instrumentalisation de l’art, résultat du processus de sophistication de l’aliénation de l’individu au travail, par l’intermédiaire de la notion de l’artiste en tant que médiateur-manageur. La perspective de l’intervention culturelle est celle d’augmenter la productivité des entreprises. Nous avançons l’idée à l’effet qu’une intervention culturelle en milieu de travail ne peut pas réenchanter cet univers d’aliénation.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
4

Gaudreau, Louis. "L’action locale à l’ère de la « glocalisation »". Nouvelles pratiques sociales 26, n.º 1 (8 de maio de 2014): 165–81. http://dx.doi.org/10.7202/1024986ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Cet article présente une réflexion sur l’essor du développement territorial intégré dans le champ de l’organisation communautaire. Il souligne les limites de cette pratique qui tiennent à sa conception réductrice du territoire se résumant à en faire le seul produit de l’interaction entre ses principaux groupes d’intérêt. La critique s’inspire de la tradition inaugurée par Henri Lefebvre dans le champ des études spatiales pour montrer que l’évolution d’un territoire est indissociable de celle que connaît la société dans son ensemble et donc, aujourd’hui, du développement du capitalisme sous sa forme néolibérale. Elle montre que l’émergence du développement territorial intégré participe, à certains égards, d’un processus de réarticulation entre le global et le local qui joue un rôle central dans la mise en place du projet néolibéral et qui limite l’organisation communautaire dans ses aspirations démocratiques au changement social. L’article se conclut par la brève présentation de deux principes alternatifs dont cette pratique pourrait s’inspirer.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
5

Chedaleux, Delphine. "Angela McRobbie". Cahiers du Genre 75, n.º 2 (17 de janeiro de 2024): 207–26. http://dx.doi.org/10.3917/cdge.075.0207.

Texto completo da fonte
Resumo:
Cet article revient sur l’œuvre d’Angela McRobbie, sociologue britannique et figure de proue des Cultural Studies féministes. Depuis les années 1970, ses réflexions imbriquent l’analyse du capitalisme néolibéral, de la production matérielle et idéologique de la féminité ainsi que de ses dimensions subjectives. L’article fait le choix de se concentrer sur la partie la plus empirique de son travail et s’articule autour de trois objets qui lui sont chers : les cultures de la féminité chez les adolescentes de la classe ouvrière, le post-féminisme et la mode.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
6

Massicotte, Marie-Josée. "Forces d’émancipation et démocratie participative dans les Amériques : un regard sur l’Alliance sociale continentale". Articles 23, n.º 2-3 (7 de junho de 2005): 11–43. http://dx.doi.org/10.7202/010883ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Résumé Cet article analyse l’Alliance sociale continentale (ASC) et son opposition au projet de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA). L’ASC est un « réseau transnational d’action » qui regroupe des leaders sociaux représentant des ONG et des mouvements populaires locaux, nationaux, régionaux et sectoriels, issus de tout le continent. Ce réseau d’acteurs de la société civile conteste les accords de commerce et d’investissement qui permettent de consolider les politiques néolibérales. Utilisant un cadre théorique qui s’inspire de l’approche néo-gramscienne et des études culturelles, cet article examine en particulier le discours, les stratégies d’action et les pratiques démocratiques mises de l’avant par l’ASC. L’analyse d’un cas spécifique de construction d’un réseau transnational entre des forces d’émancipation au sein des Amériques cherche à démontrer l’importance politique de tels réseaux en tant que lieux de production et d’échange de connaissances, qui prennent racine dans une diversité de pratiques et de cultures des mouvements sociaux. Ces forces d’émancipation créent de nouveaux espaces au sein desquels les citoyens peuvent faire l’expérience de la démocratie participative et de ses nombreuses difficultés. Ce faisant, cette analyse remet en question l’idée de plus en plus répandue selon laquelle il y aurait consolidation d’une société civile mondiale et progressiste, unifiée autour d’un projet politique commun qui puisse remplacer le capitalisme néolibéral.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
7

Condevaux, Aurélie. "Plateformes touristiques et construction de la personne à l’ère numérique". Matériaux vivants 49 (2024): 245–62. http://dx.doi.org/10.4000/11yyk.

Texto completo da fonte
Resumo:
À partir d’une enquête menée sur des plateformes d’intermédiation touristique, cet article a pour ambition d’éclairer les transformations générées par le digital labor en matière d’identité sociale et de construction de la personne, selon une perspective qui croise les approches sociologiques des processus de subjectivation à l’œuvre dans le capitalisme néolibéral d’une part, et les approches anthropologiques s’interrogeant sur les liens entre transactions économiques et construction de la personne d’autre part. L’article montre que les travaux sur le « dividu » permettent d’éclairer les mécanismes par lesquels les plateformes contribuent à créer des personnes « morcelables », fruits de la porosité toujours plus grande entre sphère personnelle et professionnelle, et d’un dispositif exigeant une forte personnalisation de la relation marchande.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
8

Binet, Sophie, Sébastien Shulz e Karel Yon. "« Ne pas seulement jouer en défense mais aussi en attaque »". Mouvements 117, n.º 2 (22 de julho de 2024): 182–95. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.117.0182.

Texto completo da fonte
Resumo:
Dans cet entretien, Sophie Binet revient sur sa trajectoire personnelle, professionnelle et militante, depuis ses premiers engagements à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et dans les mouvements lycéens et étudiants, jusqu’à son accession au secrétariat général de la Confédération générale du travail (CGT), en mars 2023. De la remise en cause du management néolibéral au combat contre l’extrême droite, en passant par les relations entre syndicats et partis politiques et les conditions de possibilité de mouvements de masse, elle nous livre sa vision du rôle des syndicats dans la lutte contre le capitalisme. L’entretien a été mené avant la dissolution de l’Assemblée nationale. Les propos de Sophie Binet permettent toutefois de comprendre le rôle qu’a su jouer la CGT dans la dynamique du « nouveau front populaire ».
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
9

Houtart*, François, e Michel Beaudin. "Mondialisation néolibérale et positions altermondialistes. Les enjeux « territoriaux » des métamorphoses du sacré". Thème 16, n.º 1 (23 de outubro de 2008): 87–115. http://dx.doi.org/10.7202/019186ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Résumé Cet article fait une relecture, sous l’angle des rapports entre le territoire et le sacré, des analyses plus familières de la logique et de la dynamique du capitalisme néolibéral mondialisé, comme de celles de sa réplique altermondialiste. Trois hypothèses (et leur contrepartie positive) traversent l’examen et l’interprétation de ces deux perspectives, aussi bien au plan théorique qu’à celui de leur mise en oeuvre la plus concrète : 1) une corrélation entre le caractère inégalitaire des structures d’une société et leur sacralisation (Cosmao); 2) le caractère constitutivement ternaire du rapport à l’autre (Dufour) ou du vivre ensemble sur un territoire et sa perversion sous l’égide du marché autorégulateur comme Tiers poussant à des rapports binaires de compétition et même d’exclusion; 3) une corrélation entre le durcissement du Tiers en référence sacrée —- ou idole —- et le sacrifice de l’autre.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
10

Kinas, Fabio. "Performance de la Valeur". Revista Brasileira de Estudos da Presença 8, n.º 1 (março de 2018): 99–116. http://dx.doi.org/10.1590/2237-266072342.

Texto completo da fonte
Resumo:
Résumé: Le texte présente les notions de performance et de valeur comme des catégories qui se sont consolidées dans l’imaginaire social contemporain et qui asservissent la plupart des rapports humains, qu’ils soient artistiques, marchands, amicaux, éthiques ou amoureux. Il questionne comment le processus de valorisation se manifeste à travers la notion de performance en même temps que la performance est devenue une catégorie et un outil de mesure de la valeur. Ainsi, l’article questionne les crises cycliques du capitalisme néolibéral sous les effets de sa démesure, l’hubris grecque, ainsi que la substance et la forme de la valeur qui sont à la fois subordonnées aux références économiques et aux comportements sociaux appuyés par les paradigmes du droit. Finalement le texte se demande si allant au-delà de la forme - afformance ou paraformance - il est possible de déjouer les mécanismes de performance de la valeur.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
11

Benett, Ian Bethell. "Space Unmade: Hurricane Dorian, Autoethnography and Dislocation". Caribbean Studies 51, n.º 1 (março de 2023): 39–75. http://dx.doi.org/10.1353/crb.2023.a905514.

Texto completo da fonte
Resumo:
Abstract: This paper uses an autoethnographic approach to documenting some of the impacts of Hurricane Dorian on Abaco and the fallout. Within this approach, the paper employs concepts such as spatial and climate (in)justice, structural, and slow violence to explore disaster capitalism that results from a neoliberal state and its desire to dispose of those ‘less worthy’. The work builds on other disasters in the region and attempts to draw parallels between Dorian, The Bahamian government’s response, and the similarity it shares with other regional responses, though the groundwork had already been laid for a slow and silent dispossession and green gentrification. Resumen: Este artículo utiliza un enfoque autoetnográfico para documentar algunos de los impactos del huracán Dorian en Ábaco y sus consecuencias. Dentro de este enfoque, el documento emplea conceptos como la (in)justicia espacial y climática, y la violencia estructural y lenta para explorar el capitalismo del desastre que resulta de un estado neoliberal y su deseo de deshacerse de los “menos dignos”. El trabajo se basa en otros desastres en la región e intenta establecer paralelos entre Dorian, la respuesta del gobierno de las Bahamas y la similitud que comparte con otras respuestas regionales, aunque ya se habían sentado las bases para un despojo lento y silencioso y una gentrificación verde. Résumé: Cet article utilise une approche autoethnographique pour documenter certains des impacts de l’ouragan Dorian sur Abaco et les retombées. Dans le cadre de cette approche, l’article utilise des concepts tels que l’(in)justice spatiale et climatique, la violence structurelle et lente pour explorer le capitalisme de catastrophe qui résulte d’un État néolibéral et de son désir de se débarrasser de ceux qui en sont ≪ moins méritants ≫. Le travail s’appuie sur d’autres catastrophes dans la région et tente d’établir des parallèles entre Dorian, la réponse du gouvernement des Bahamas, et la similitude qu’il partage avec d’autres réponses régionales, bien que les bases aient déjà été jetées pour une dépossession lente et silencieuse et une gentrification verte.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
12

Glowczewski, Barbara, e Anne Querrien. "Les esprits de la terre en soulèvements". EcoRev' N° 55, n.º 2 (28 de dezembro de 2023): 105–18. http://dx.doi.org/10.3917/ecorev.055.0105.

Texto completo da fonte
Resumo:
Barbara Glowczewski travaille depuis 1979 sur la richesse politique, artistique et spirituelle des savoirs aborigènes, en particulier avec les Warlpiri du désert central australien et les peuples de la côte nord-ouest. Dans son dernier ouvrage 1 , elle prend appui sur sa longue fréquentation des Aborigènes et sur les nombreuses recherches qu’elle a consacrées à leurs rituels cosmologiques et luttes pour la terre et la justice sociale. À partir de l’expérience de ces modes de vie qui attachent spirituellement les humains aux autres qu’humains, animaux, plantes mais aussi la pluie, les étoiles et des lieux vivants pour les Aborigènes 2 –, l’autrice propose d'encourager des alliances transplanétaires entre communautés autochtones et autres collectifs, sur la base de résonances de leurs cosmoactions respectives dans des luttes locales – menées partout sur la planète face aux expropriations et à l’extractivisme du capitalisme néolibéral. Une notion que Barbara Glowczewski appelle l’ouverture au Multivers, très proche de celle de plurivers théorisée par Arturo Escobar 3 . Un « compagnonnage des peuples en luttes » pourrait contribuer ainsi à propager une vision pluraliste de l’existence qui contribuerait à transformer la planète pour prendre soin des mondes qui y cohabitent. Des thèses ici mises en discussion avec Anne Querrien, amie de longue date de l’autrice.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
13

Fontaine, Laurence Léa. "La détermination de l’employeur véritable après la décision Ville de Pointe-Claire". Les Cahiers de droit 56, n.º 1 (3 de março de 2015): 35–83. http://dx.doi.org/10.7202/1028955ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Divers éléments, tels que l’exacerbation de la concurrence ou encore l’influence des nouvelles technologies, produisent des transformations liées au capitalisme néolibéral, celui-ci offrant une place de choix au marché économique. Concrètement, ces profondes transformations du travail entraînent flexibilité, précarisation et mobilité de la main-d’oeuvre, ce qui conduit à l’émergence du travail atypique sous diverses nouvelles catégories d’emploi, dont celles qui permettent d’externaliser la main-d’oeuvre. Le recours à l’intermédiation, et plus particulièrement au travail temporaire par l’entremise d’agences de location de personnel, s’inscrit dans une logique néolibérale qui ignore l’intensité du rapport de force opposant employeur et travailleuses et travailleurs. Le salarié embauché par une agence de location de personnel est mis au service d’une entreprise cliente : l’emploi temporaire participe alors à l’instauration d’une relation de nature tripartite, non prévue par le Code du travail. Cette dernière peut entraîner dans l’esprit du travailleur une certaine confusion sur la question de savoir qui est son véritable employeur. D’un point de vue juridique, connaître l’identité du véritable employeur est cruciale pour l’application de différentes lois ayant pour objet le bien-être de la main-d’oeuvre. Ensuite, de la loi applicable découle un ensemble de droits et d’obligations s’imposant aux parties. Le texte qui suit concerne précisément les relations collectives de travail et l’accès à la représentation collective par les travailleuses et travailleurs. Le coeur de l’analyse consiste à mettre en lumière les différents critères permettant la détermination de l’identité du véritable employeur du plaignant. Aux termes de l’approche souple et globale mise au point par la Cour suprême du Canada dans la décision Ville de Pointe-Claire, le véritable employeur est celui qui a le plus de contrôle sur tous les aspects du travail du salarié selon la situation factuelle particulière à chaque affaire. Le critère essentiel dans la détermination du véritable employeur réside en fait dans le contrôle fondamental des conditions de travail, ce qui implique l’analyse d’un ensemble de facteurs, aussi appelés « attributs ». La jurisprudence postérieure à la décision Ville de Pointe-Claire est variée et est classée selon différentes tendances : les critères utilisés pour déterminer le véritable employeur sont les mêmes que dans cette décision de la Cour suprême, ou ne le sont pas nécessairement ; des critères apparaissent, tandis que d’autres sont écartés.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
14

Anciaux, Arnaud, Renaud Carbasse, Josianne Millette e Anne-Sophie Gobeil. "Liberté et précarité comme nouvelles valeurs ?" Revue Communication & professionnalisation, n.º 7 (12 de fevereiro de 2019): 98–123. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.v0i7.18313.

Texto completo da fonte
Resumo:
Les transformations contemporaines traversant les sphères professionnelles de la communication, et se construisant notamment autour du numérique, paraissent nombreuses et potentiellement de grande ampleur, bien qu’il demeure difficile d’en délimiter les contours avec certitude. Dans ces métiers, les conditions d’emploi et les conditions de travail changent graduellement, non sans faire écho à des changements touchant l’ensemble des sociétés, et semblent s’accompagner de réactions diverses, parfois équivoques de la part des différentes catégories d’acteurs. Dans cet article, nous interrogeons les métiers de la communication comme résistances, reflets et accélérations de ces transformations qui les dépassent, afin d’aborder trois propositions principales de travail : le transfert de responsabilités – économiques comme éthiques – à la charge des travailleurs et travailleuses ; la construction de la flexibilité comme idéal au sein d’un entrepreneuriat de soi ; la déstabilisation des carrières au profit d’une mise en avant d’une valeur ajoutée à l’offre de travail. Ensemble, ces mutations au sein des sphères de la communication apparaissent comme une traduction, à la fois reprise et interprétation spécifique, des exigences du capitalisme néolibéral. Contemporary transformations of labour in the different professional spheres of communication, which are increasingly taking ground in the digital landscape, appear to be emerging on a potentially large scale, although the precise nature and forms of these transformations remain to be studied more closely. Working conditions and modes of employment are gradually changing, echoing larger societal trends, and are met with different, sometimes equivocal reactions. In this article, we look at communication work as a site where these transformations are reflected, resisted and accelerated. We formulate three research avenues: 1) a transfer of responsibility – both of an economic and ethical nature – from the organisations to the workers; 2) the presentation of flexibility as a new ideal in a movement favouring self-entrepreneurship; 3) a destabilization of careers and employment trajectories that puts forward the need for workers to demonstrate their added value and expertise. We argue that, taken together, these transformations that are taking place in communication spheres of work can be considered as translations – both picking up and offering specific interpretations of – neoliberal capitalism and its pressures.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
15

Corbanezi, Elton Rogerio. "TRANSTORNOS DEPRESSIVOS E CAPITALISMO CONTEMPORÂNEO". Caderno CRH 31, n.º 83 (24 de janeiro de 2019): 335–53. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v31i83.20059.

Texto completo da fonte
Resumo:
O objetivo do artigo é mostrar como a evolução da nosologia psiquiátrica da depressão pode relacionar-se com determinadas demandas do capitalismo contemporâneo. Primeiro, investigamos as concepções de transtornos depressivos desde a terceira edição do Manual Diagnóstico e Estatístico de Transtornos Mentais (DSM), que instaurou o paradigma psiquiátrico vigente até nossos dias, enfocando especialmente as duas últimas versões (DSM-IV-TR e DSM-5). Ao lado da Classificação Internacional de Doenças da OMS, as edições recentes do manual constituem os principais sistemas classificatórios de psiquiatria, orientando a prática clínica e embasando conceitualmente a ideia atual de epidemia depressiva. Em seguida, fazemos ver como a teoria econômica do capital humano, elaborada por economistas neoliberais da Escola de Chicago, se converte em valor social que, aceito e disseminado amplamente, orienta a conduta de vida dos indivíduos tanto em sociedades liberais avançadas quanto nas terceiro-mundistas. Pretendemos sustentar, assim, que a sistemática ramificação e flexibilização dos transtornos depressivos, as quais estabelecem como patológico formas tênues de sofrimento, correspondem à lógica de intensificação do desempenho de determinadas capacidades individuais imprescindíveis ao capitalismo contemporâneo.DEPRESSIVE DISORDERS AND CONTEMPORARY CAPITALISMThis article aims to show how the evolution of psychiatric nosology of depression may to relate to certain requirements of contemporary capitalism. First, we investigate the conceptions of depressive disorders from the third edition of Diagnostic and Statistical Manuals of Mental Disorders (DSM), which established the current psychiatric paradigm, focusing especially on the last two versions (DSM-IV and DSM-5). Along with International Classification of Diseases by WHO, the recent editions of manual are the main classification systems of psychiatry, guiding clinical practice and conceptually basing the current idea of depressive epidemic. Then we show how the economic theory of human capital, developed by neoliberal economists of the Chicago School, becomes a social value that, widely accepted and disseminated, guides the conduct of life of individuals in advanced liberal societies and in Third World societies. Therefore, we affirm that the systematic ramification and flexibility of depressive disorders, which establish as pathological subtle forms of suffering, correspond to logic of intensification of performance of certain individual capacities indispensable to contemporary capitalism. Keywords: Depressive disorders. Contemporary capitalism. Human capital. Conduct of life. Depressive epidemic. TROUBLES DÉPRESSIFS ET CAPITALISME CONTEMPORAINCet article a pour but de montrer comment l’évolution de la nosologie psychiatrique de la dépression peut se rapporter à certaines exigences du capitalisme contemporain. D’abord, nous étudions les conceptions de troubles dépressifs depuis la troisième édition du Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM), qui a établi le paradigme psychiatrique actuel, en nous concentrant surtout sur les deux dernières versions (DSM-IV et DSM-5). À côté de la Classification Internationale des Maladies de l’OMS, les éditions les plus récentes du manuel sont les principaux systèmes de classification de la psychiatrie, en orientant la pratique clinique et en fondant conceptuellement l’idée actuelle de l’épidémie dépressive. Ensuite, nous faisons voir comment la théorie économique du capital humain, développée par des économistes néolibéraux de l’École de Chicago, devient une valeur sociale, qui, acceptée et diffusée largement, guide la conduite de vie des individus dans les sociétés libérales avancées et dans les sociétés tiers-mundistes. Nous soutenons, ainsi, que la ramification et l’assouplissement systématiques des troubles dépressifs, qui établissent comme pathologique des formes subtiles de souffrance, correspondent à la logique d’intensification de la performance des certaines capacités individuelles indispensables au capitalisme contemporain. Mots-clés: Troubles dépressifs. Capitalisme contemporain. Capital humain. Conduite de vie. Epidémie dépressive.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
16

Gadrey, Jean. "Thomas Coutrot, L’entreprise néolibérale, nouvelle utopie capitaliste ?" Sociologie du travail 41, n.º 4 (1 de dezembro de 1999): 496–98. http://dx.doi.org/10.4000/sdt.38911.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
17

Dufour, Frédérick Guillaume, e Michel-Philippe Robitaille. "GLOBALISATION CAPITALISTE, DISCIPLINE NÉOLIBÉRALE ET SOUVERAINETÉ NÉOCONSERVATRICE : RETOUR SUR QUELQUES DISTINCTIONS CONCEPTUELLES". Revue québécoise de droit international 24, n.º 1 (2011): 45. http://dx.doi.org/10.7202/1068295ar.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
18

Druck, Graça, Renata Dutra e Selma Cristina Silva. "A CONTRARREFORMA NEOLIBERAL E A TERCEIRIZAÇÃO: a precarização como regra". Caderno CRH 32, n.º 86 (4 de novembro de 2019): 289. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v32i86.30518.

Texto completo da fonte
Resumo:
<div><p class="trans-title">O objetivo deste artigo é discutir os principais elementos da essência da contrarreforma trabalhista no Brasil, situando-a na atual conjuntura da realidade brasileira, no contexto do capitalismo globalizado e flexível, sob a hegemonia neoliberal. Busca-se responder as seguintes questões: i) Por que foi possível aprovar essa contrarreforma neste momento, depois de mais de 30 anos de tentativas do empresariado de pôr fim à CLT? ii) Qual a essência dessa contrarreforma? iii) Qual a relação entre terceirização e as mudanças na nova legislação? iv) Quais as principais alterações e sobre quais espaços e grupos elas incidem? v) Quais são as resistências e perspectivas manifestadas pelos mais diferentes sujeitos sociais diante da nova legislação?</p><p class="trans-title"> </p><p class="trans-title"><strong>THE LABOR COUNTER-REFORM: outsourcing and precarization as a rule</strong></p><p>The objective of this article is to discuss some of the main elements of the so-called “labor reform” in Brazil, situating it in the current conjuncture of the Brazilian reality in the context of globalized and flexible capitalism under neoliberal hegemony. It seeks to answer the following questions: i) why was it possible to approve this counter-reform at this time, after more than 30 years of attempts by the business community to end CLT? ii) What is the essence of this counter-reform? iii) What is the relationship between outsourcing and the changes in the new legislation? iv) What are the main changes and which spaces and areas do they affect? v) What are the resistances and perspectives manifested by the most different social subjects to the new legislation?</p><p><strong>Key words: </strong>Brazilian labor counter-reform; Outsourcing; Precarization of the work; Act 13; 467; Resistances</p><p class="trans-title"><strong><br /></strong></p></div><div><p class="trans-title"><strong>LA CONTRE-RÉFORME NÉOLIBÉRALE ET LA SOUS-TRAITANCE: la précarisation en règle générale</strong></p><p>Le but de cet article est de discuter des principaux éléments de l’essence de la contre-réforme de la législation du travail au Brésil, en la situant dans la conjoncture actuelle de la réalité brésilienne, dans le contexte d’un capitalisme globalisé et flexible, sous hégémonie néolibérale. On cherche à répondre aux questions suivantes: i) Pourquoi était-il possible d’approuver cette contre-réforme à ce moment-là, après plus de 30 ans de tentatives de la part des entrepreneurs de mettre fin au CLT? ii) Quelle est l’essence de cette contre-réforme? iii) Quelle est la relation entre la sous-traitance et les modifications de la nouvelle législation? iv) Quels sont les principaux changements et quels espaces et groupes sont affectés par ces changements? v) Quelles sont les résistances et les points de vue manifestés par les plus différents sujets sociaux confrontés à la nouvelle législation?</p><p><strong>Key words: </strong>Réforme de la législation du travail au Brésil; Sous-traitance; Précarisation du travail; Loi 13; 467; Résistances</p><p class="trans-title"><strong><br /></strong></p></div>
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
19

Grisold, Andrea. "Imaginer l’universel. Libéralisme et théorie économique du marché". Chroniques allemandes 11, n.º 1 (2006): 55–71. http://dx.doi.org/10.3406/chral.2006.1890.

Texto completo da fonte
Resumo:
La marche victorieuse du libéralisme bourgeois de la Ringstrasse, le triomphe tardif du mode de production capitaliste dans la monarchie habsbourgeoise, a été théorisé par les représentants de l’«Ecole viennoise d’économie politique». Avec leur approche psychologique, ces théoriciens de la valeur d’utilité marginale (Carl Menger, Friedrich von Wieser et Eugen von Böhm-Bawerk) ont conçu une théorie de la valeur subjective, tentant le grand projet d’une métathéorie économique. Ce tournant microéconomique vers le subjectivisme, l’insistance sur l’aspect «consommation» ainsi qu’une problématique hypostasiant des individus agissant rationnellement, a ouvert des perspectives radicalement nouvelles à la théorie économique. Cette théorie a enfanté une nouvelle conception imaginaire de l’universel, qui a marqué plus tard les théories austromarxistes des années 20 du XXe siècle, mais aussi le tournant néolibéral et antikeynésien des années 1980 et 1990.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
20

Méndez, Pablo Martín. "Neoliberalismo como Teología Política. Habermas, Foucault, Dardot, Laval y la historia del capitalismo contemporáneo. José Luis Villacañas". Revista Perspectivas de Políticas Públicas 12, n.º 23 (4 de novembro de 2022): 203–7. http://dx.doi.org/10.18294/rppp.2022.4298.

Texto completo da fonte
Resumo:
“El neoliberalismo ha sido la última teología política intentada hasta la fecha” (pp. 73-74). Tal es el argumento que desarrolla el libro Neoliberalismo como Teología Política, publicado por el filósofo español, José Luis Villacañas, en 2020. La propuesta es tan atractiva como desafiante. En primer lugar, porque Villacañas ofrece una revisión sistemática de las interpretaciones de Pierre Dardot y Christian Laval sobre el neoliberalismo. El punto de partida son los libros La nouvelle raison du monde (2009) [traducido al castellano como La nueva razón del mundo. Ensayo sobre la sociedad neoliberal (Gedisa, 2013)] y Foucault, Bourdieu et la question néolibérale (2019) [Foucault, Bourdieu y la cuestión neoliberal (Gedisa, 2020)].
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
21

Freitag, Michel. "Combien de temps le développement peut-il encore durer ?" Les ateliers de l'éthique 1, n.º 2 (18 de abril de 2018): 114–33. http://dx.doi.org/10.7202/1044685ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
La forme générale qu’a prise le « développement » de l’humanité sous l’égide du capitalisme et des révolutions technologiques comporte elle aussi, d’ores et déjà, des conséquences irréversibles à très long terme, et l’avenir que nous pouvons entrevoir n’est pas tellement incertain qu’inquiétant. Cette inquiétude est évidemment renforcée par la dynamique qui s’impose à travers la globalisation néolibérale dont les conséquences les plus massives sont très prévisibles, à moins d’un renversement radical du mouvement et donc des impulsions qui le produisent. Ainsi, le choix qu’exige le très long terme s’impose-t-il désormais à nous en état d’urgence. Il y a là un paradoxe que ni la pensée spéculative, ni la praxis engagée ne peuvent surmonter sans être saisies par le dilemme de la légèreté cynique ou de l’accablement fataliste : n’est-il pas déjà trop tard pour rêver au bien commun, pour espérer un avenir meilleur plutôt que de seulement s’attendre au pire ?
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
22

Sauret, Marie-Jean. "Aime-t-on encore les enfants ?" Estilos da Clinica 28, n.º 3 (28 de dezembro de 2023): 328–40. http://dx.doi.org/10.11606/issn.1981-1624.v28i3p328-340.

Texto completo da fonte
Resumo:
Le croisement du processus de subjectivation avec la logique ordonnant la forme contemporaine du lien social permet d’extraire les éléments requis par l’enfant pour se réaliser : s’émanciper de l’Autre parental pour que, comme sujet, il soit responsable de sa position et de ses actes, se dote d’une solution qui lui permette de se loger dans le lien social, mette sa vie en récit de façon congruente avec celui collectivement partagé. D’où le repérage de ce qui y contrevient aujourd’hui : l’arasement de la singularité au profit de l’individualité formatée par les idéologies néolibérales et le discours capitaliste. L’enfant a à souffrir des caractéristiques du lien social contemporain et cette urgence anthropologique exige une réponse clinique et politique.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
23

De Oliveira, Valter Lúcio, e Ève Anne Bühler. "TÉCNICA E NATUREZA NO DESENVOLVIMENTO DO “AGRONEGÓCIO”". Caderno CRH 29, n.º 77 (18 de abril de 2017): 261–80. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v29i77.20002.

Texto completo da fonte
Resumo:
Se, em diversos setores da economia, a lógica de acumulação capitalista se efetivou sem enfrentar maiores obstáculos, na agricultura, ao contrário, importantes aspectos relacionados a seu caráter natural lhe impuseram significativas limitações. Até a década de 1970, por exemplo, o cerrado não era considerado apto para a prática da agricultura do tipo que hoje é ali praticada. Da mesma forma, o avanço no campo das biotecnologias já superou e tem prometido a superação de algumas das limitações que ainda persistem. A partir de tais considerações, pretendemos caracterizar a agricultura desenvolvida nos cerrados nordestinos e analisar a relação que ela estabelece com a natureza a partir da técnica e da acumulação capitalista. Percebe-se, nessas regiões, a consolidação de uma agricultura neoliberal em que a comodificação da natureza é uma dimensão saliente no processo de incorporação de novas fronteiras agrícolas. Ela se apoia sobre o discurso e a prática tecnicista dos agentes do setor, que visam a um maior domínio dos processos produtivos. Nessa dinâmica, o desprezo pelos ecossistemas nativos e o controle da natureza a partir da técnica são, ainda, elementos fundamentais no discurso de atração de colonos e investidores no setor. Esses aspectos serão tratados tomando-se como base pesquisa empírica desenvolvida desde 2011 na região conhecida como MATOPIBA (Maranhão, Tocantins, Piauí e Bahia).Palavras-chave: Agronegócio. Cerrados Nordestinos. Commodificação da Natureza. Agricultura Empresarial.TECHNIQUE AND NATURE IN THE DEVELOPMENT OF “AGRIBUSINESS”If, in many economic sectors, the logic of capitalist accumulation has been implemented without facing major obstacles, in agriculture, on the contrary, important aspects related to its natural character have imposed significant limitations. Until the 1970’s, for instance, the cerrado was not considered apt for the agricultural practice that is now practiced there. In the same way, advances of biotechnologies in cultivations have overcome and promise to overcome even more limitations that still persist. Based on these considerations, we intend to characterize the agriculture developed in Northeastern Brazil’s cerrado and to analyze the relation that this region have with nature according to technique and capitalist accumulation. The consolidation of a neoliberal agriculture can be perceived in these regions in which the commoditization of nature is a prominent dimension in the process of incorporating new agricultural frontiers. This is supported by the discourse and the technicist practice of agents of the sector that aim to better control productive processes. In this dynamic, despise for native ecosystems and control of nature relying on technique are still fundamental elements in the discourse for attraction of settlers and investors to the area. These aspects will be discussed based on an empirical research that has been developed since 2011 in the region known as MAPITOBA (acronym of the states of Maranhão, Piauí, Tocantins and Bahia).Key words: Agribusiness; Northeastern Brazil’s cerrado; Business AgricultureTECHNIQUE ET NATURE DANS LE DÉVELOPPEMENT DE “L’AGRIBUSINESS”Si la logique capitaliste d’accumulation a eu lieu dans divers secteurs de l’économie sans être confrontée à de grands obstacles, en revanche dans l’agriculture d’importants aspects liés à son caractère naturel lui ont imposé des limitations importantes. Jusque dans les années 1970, par exemple, le cerrado n’était pas considéré favorable au type d’agriculture qui y est pratiqué aujourd’hui. Il en est de même des progrès de la biotechnologie dans les campagnes qui ont déjà dépassé et promettent d’aller au-delà de certaines limitations qui persistent encore. Partant de telles considérations, notre intention est de caractériser l’agriculture développée dans les cerrados du nord-est et d’analyser la relation établie avec la nature en nous basant sur la technique et l’accumulation capitaliste. Dans ces régions nous pouvons constater une consolidation de l’agriculture néolibérale où la marchandisation de la nature a une dimension évidente dans le processus de constitution de nouvelles frontières agricoles. Elle se base sur le discours et la pratique des agents techniques du secteur qui cherchent à mieux dominer les processus productifs. Dans cette dynamique, le mépris pour les écosystèmes indigènes et le contrôle de la nature à partir de la technique sont encore des éléments fondamentaux dans le discours fait pour attirer les colons et les investisseurs dans le secteur. Ces aspects seront traités sur la base d’une recherche empirique menée depuis 2011 dans une région connue sous la dénomination de MAPITOBA (Maranhao, Piaui, Tocantins et Bahia).Key words: Agribusiness; Cerrados du Nord-est; Affaires Agriculture. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br http://dx.doi.org/10.1590/S0103-49792016000200005
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
24

Pineault, Éric. "Sociétés, monnaie et politique : éléments pour une théorie de l’institution monétaire et une typologie des formes historiques de sa régulation politique". Cahiers de recherche sociologique, n.º 32 (3 de maio de 2011): 47–83. http://dx.doi.org/10.7202/1002399ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Cet article est une contribution au développement d’une théorie institutionnaliste de la monnaie et de la régulation monétaire. Il vise à éclairer le sens des mutations contemporaines des pratiques et politiques monétaires qui sont au coeur du processus de mondialisation du capitalisme, en explorant les racines historiques de la régulation et de l’institution monétaires. Dans une première partie, de nature épistémologique, l’auteur s’emploie, en s’inspirant des travaux de Michel Freitag, à la construction d’une théorie de l’institution monétaire. Cette démarche lui permet de proposer une phénoménologie des pratiques et de la régulation monétaires dans les sociétés traditionnelles et modernes et d’esquisser une typologie des formes de la régulation monétaire. Cette typologie s’inscrit dans la perspective de l’analyse des formes de l’État et de la régulation politique de Bourque et Duchastel. L’article se termine par un examen plus précis de la régulation monétaire néolibérale et laisse entendre que celle-ci participe directement à la légitimation et à la production de l’infrastructure institutionnelle et organisationnelle nécessaire aux mutations actuelles de la monnaie et à l’absorption de l’institution monétaire dans la sphère de la finance privée.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
25

Lee, Hyun. "Le néolibéralisme et la société psychotique L’individu néolibéral et la disparition de l’impossible à travers le discours du capitaliste sur Lacan". Journal of Contemporary Psychoanalysis 25, n.º 2 (31 de agosto de 2023): 159–94. http://dx.doi.org/10.18873/jlcp.2023.08.25.2.159.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
26

Pine, Adrienne. "“Tu eres gallo… pero la de los huevos soy yo”. Producción y género en las maquiladoras de Honduras". Revista Trace, n.º 55 (11 de julho de 2018): 63. http://dx.doi.org/10.22134/trace.55.2009.426.

Texto completo da fonte
Resumo:
Honduras, la industria maquiladora con sus prácticas disciplinarias y modernas, es vista por muchas personas como una fuerza protectora contra la violencia extrema de las maras y de las calles que es el enfoque principal del discurso diario hondureño. Sin embargo, la industria maquiladora, y las políticas militares y neoliberales (implementados por el FMI y el Banco Mundial) de las cuáles se aprovecha directamente, están estrechamente ligados con las prácticas de violencia asociadas al género. Éstas incluyen tanto la práctica del control estricto de las opciones de fertilidad de las operarias como el genocidio invisible de niños y hombres jóvenes quienes se encuentran sin posibilidades de empleo a causa de la flexibilización y la feminización del trabajo en Honduras. Enfocando en la maquiladora como sitio de producción y reproducción, este artículo examina las formas complejas en las cuales nuevos roles de género se negocian dentro de un contexto hondureño de violencia estructural, callejera, laboral y simbólica. Dentro de ese contexto, muchos hondureños opinan que las maquiladoras presentan oportunidades liberadoras. Aquí se toma en serio la idea que el lugar de trabajo puede (re)producir sujetos liberados, ocupando una definición muy amplia del concepto. Aunque el trabajo de maquiladora disciplina el cuerpo capitalista en términos de género, controlando hasta las acciones más íntimas de las obreras y los obreros, les proporciona nuevos contextos en los cuales pueden renegociar sus roles de género –mediante el chisme, enfrentando sus jefes de trabajo y los dueños de sus fábricas y también empleando su nuevo capital financiero y cultural para afirmar su independencia fuera del lugar de trabajo y efectuar la liberación mediante el consumismo moderno.Abstract: In Honduras, the maquiladora industry, with its disciplinary and modern production practices, is seen by many as a bulwark against the gang and “random” violence that pervades Honduran streets and is the central focus of everyday conversation. However, the maquiladora industry, and the military and IMF/World Bank-led neo-liberal policies from which it directly benefits, are intimately tied to gendered practices of violence. These range from the unwelcome control of women workers’ fertility options to the invisible genocide of emasculated young men rendered unemployable as a result of the flexibilization and feminization of labour in Honduras. Focusing on the maquiladora as a site of production and reproduction, this article examines the complex ways in which new gender roles are being negotiated in a Honduran context of structural, street, workplace, and symbolic violence. Within this context, many Hondurans see maquiladoras as presenting liberatory possibilities. The assertion that the workplace can (re)produce liberated subjects (using a broad definition of the concept) is taken seriously here. For even as maquiladora work disciplines the gendered capitalist body by confining and controlling the most minute actions of workers, it provides new contexts for young women and men to actively renegotiate their gender roles –through gossiping with their coworkers, standing up to managers and factory owners, and using their newfound cultural and financial capital to assert independence outside of the workplace and enact liberation through modern forms of consumption.Résumé : Au Honduras, l’industrie maquiladora, avec ses pratiques disciplinaires et modernes de production, est vue par plusieurs comme un rempart contre la violence de gang et gratuite qui imprègne les rues honduriennes et qui constitue le sujet central des conversations quotidiennes. Toutefois, l’industrie maquiladora et les politiques militaires et néolibérales (mises en avant par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale) desquelles elle profite directement, sont intimement liées aux pratiques sexistes de violence. Celles-ci vont du contrôle strict des options de fertilité des travailleuses au génocide invisible des jeunes hommes qui se retrouvent sans possibilité d’emploi en raison de la flexibilisation et la féminisation du travail au Honduras. En mettant l’accent sur la maquiladora comme site de production et de reproduction, cet article examine les façons complexes dont les nouveaux rôles de genre se négocient au sein d’un contexte hondurien de violence structurelle, de rue, de travail et symbolique. Au sein de ce contexte, plusieurs Honduriens estiment que les maquiladoras présentent des opportunités de libération. Cette déclaration selon laquelle le lieu de travail peut (re)produire des sujets libérés (dans le sens large du concept) est prise au sérieux ici. Même si le travail de la maquiladora discipline le corps capitaliste suivant le sexe en confinant les travailleurs et en contrôlant même leurs plus petites actions, il fournit de nouveaux contextes aux jeunes femmes et hommes où renégocier activement leurs rôles de genre –à travers les commérages entre travailleurs, la confrontation avec les gérants et les propriétaires d’usines, et aussi en employant leur nouveau capital culturel et financier– pour affirmer leur indépendance en dehors de leur lieu de travail et jouer leur libération à travers des formes modernes de consommation.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
27

Schmidt, Ingo. "Rosa Luxemburg’s ‘Accumulation of Capital’: New Perspectives on Capitalist Development and American Hegemony". Socialist Studies/Études Socialistes 6, n.º 2 (6 de fevereiro de 2011). http://dx.doi.org/10.18740/s46s3s.

Texto completo da fonte
Resumo:
The article begins with a cri tique of a variety of Marxist theories on capitalist development and the hegemony of the United States. These theories either see capitalism in stagnation and American hegemony in decline since the 1970s or understand neoliberalism as the American way to permanent hegemony. The former fail to explain accumulation during the era of neoliberalism, the latter can’t explain the current crisis of neoliberal capitalism. As an alternative a Luxemburgian approach is suggested, which proceeds in two steps. One, core concepts of Rosa Luxemburg’s Accumulation of Capital are introduced and the Marxist debate about her work reviewed. This is necessary because of the absence of any tradition of Luxemburgian political economy. Second, from a Luxemburgian perspective post-war capitalism developed in two phases, each of which was possible because class-struggles and international conflicts had opened non-capitalist environments for capitalist penetration. The first phase gave rise to consumer capitalism and neo-colonialism; the second was characterized by accumulation by dispossession that rolled back welfare states in the North and developmental states in the South, while also integrating formerly state-socialist countries, notably China, into the capitalist world-system. Cet article commence par une critique de plusieurs théories Marxistes sur le développement capitaliste et l’hégémonie des Etats-Unis. Soit ces théories constatent un capitalisme en stagnation et une hégémonie américaine en déclin depuis les années soixante-dix, soit elles décrivent le néolibéralisme comme la voie américaine vers l’hégémonie permanente. Celles-ci ne peuvent pas expliquer la crise actuelle du capitalisme néolibéral, tandis que celles-là échouent à expliquer le processus d’accumulation du capital pendant l’ère néolibérale. Comme alternative, l’auteur propose une approche inspirée par Luxemburg, en deux temps. Premièrement, il introduit les concepts clés de l’Accumulation du capital de Rosa Luxemburg et résume les débats Marxistes autour de ses œuvres. Ce temps est nécessaire du fait de l’absence d’une tradition d’économie politique à la suite de Luxemburg. Deuxièmement, dans une perspective issue de Luxemburg, le capitalisme d’après-guerre s’est développé en deux phases, dont chacune était possible parce que les luttes de classes et les conflits internationaux ont ouvert des brèches dans des sociétés non-capitalistes pour la pénétration du capitalisme. La première phase a permis l’émergence du capitalisme consumériste et du néo-colonialisme ; la deuxième se caractérise par l’accumulation par dépossession de l’état-providence dans le Nord et des états en développement dans le Sud, ainsi que par l’intégration des nations auparavant socialistes, notamment la Chine, dans le système-monde capitaliste.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
28

Sidi Moussa, Nedjib. "Capitalisme néolibéral et fondamentalisme islamique : une rencontre non programmée ?" SociologieS, 19 de junho de 2018. http://dx.doi.org/10.4000/sociologies.8232.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
29

Cahen-Fourot, Louison, e Cédric Durand. "La transformation de la relation sociale à l’énergie du fordisme au capitalisme néolibéral". Revue de la régulation, n.º 20 (20 de dezembro de 2016). http://dx.doi.org/10.4000/regulation.12015.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
30

Gautier, Adrien. "Faire le procès du capitalisme néolibéral : usages de l’affaire France Télécom dans la littérature contemporaine". Revue critique de fixxion française contemporaine, n.º 26 (15 de junho de 2023). http://dx.doi.org/10.4000/fixxion.10586.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
31

Georges, Isabel, e Ania Tizziani. "La crise de la démocratie et le capitalisme néolibéral à la lumière de la situation brésilienne". Sens public, 2020, 1. http://dx.doi.org/10.7202/1079474ar.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
32

Delorme, Pierre-Alexandre. "Normativité et gouvernementalité néolibérales. Les formes de l’assujettissement par captation de l’agir transgressif". Normes et normativités, n.º 7 (27 de outubro de 2022). http://dx.doi.org/10.57086/strathese.586.

Texto completo da fonte
Resumo:
Qu’entend-on par transgression ? En considérant qu’il s’agit moins d’une manière d’enfreindre la loi, le droit, de contrevenir à la règle, que d’une manière d’agir ou de produire la norme, on s’aperçoit que la normativité du capitalisme néolibéral se donne à voir comme une économie de la transgression, qu’elle tente précisément de capter l’agir transgressif pour se reproduire. Les espaces-temps qu’étaient les fêtes collectives, historiquement affectées à l’agir transgressif, assurent de moins en moins leur fonction critique, leur mise en cause de l’ordre social. Le régime permissif qui les caractérisait se retrouve désormais dans le travail mais directement tourné vers la reproduction. À partir des théories de Giorgio Agamben sur les normes et l’état d’exception, cet article se propose d’interroger la manière dont l’agir transgressif se trouve capturé et produit un être de plus en plus aliéné dans sa condition anthropologique d’homo transgressor.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
33

Jahjah, Marc. "L’utilisation de la « gamification » dans la stratégie des acteurs du livre numérique : le cas Kobo". Articles 5, n.º 2 (25 de abril de 2014). http://dx.doi.org/10.7202/1024774ar.

Texto completo da fonte
Resumo:
Depuis quelques années, les initiatives se sont multipliées pour inscrire la lecture et le livre sur le web dans une logique économétrique et industrielle. Cette logique, propre aux réseaux socionumériques de lecteurs (comme Goodreads, Librarything, Babélio, Readmill, Amazon Highlights, etc.), est nourrie par des injonctions permanentes à la participation, qui poussent les utilisateurs de ces réseaux à produire des traces de leur passage exploitées selon diverses modalités. La « gamification » (« ludification » en français) fait partie de ces techniques d’incitation. Elle s’inspire des mécanismes ludoéducatifs pour favoriser l’appropriation d’un produit marketing. L’entreprise Kobo, spécialisée dans la vente de livres numériques, s’en est emparée, proposant ainsi tout un système de gratifications dans son application iPad. Cet article entend montrer qu’une telle stratégie s’inscrit dans l’idéologie de ce qu’on appelle encore le « web 2.0 », visage renouvelé du capitalisme néolibéral. L’approche sémiotechnique et socioéconomique est d’abord privilégiée, puis secondée par une analyse des trajectoires des dirigeants de Kobo, dans le but de répondre à cette question : comment l’articulation du livre et du jeu vidéo a-t-elle pu être pensée, théorisée et justifiée par les dirigeants de Kobo?
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
34

Piel, Jean. "Le virage néolibéral planétaire depuis 25 ans : la nouveauté proclamée ou le dernier avatar du capitalisme toujours tel qu’en lui-même ?" Nuevo mundo mundos nuevos, 11 de junho de 2007. http://dx.doi.org/10.4000/nuevomundo.6183.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
35

De Redacción, Consejo. "¡Europa!, a pesar de todo. Una estrategia realista". Revista de Fomento Social, 30 de junho de 2017, 139–56. http://dx.doi.org/10.32418/rfs.2017.286.1421.

Texto completo da fonte
Resumo:
L Europe résiste malgré tout. Malgré le fait que dans un passé non lointain deux référendums, qui avaient eu lieu en France ainsi qu aux défis de la nouvelle réalité mondiale et à l hégémonie émergente de certaines grandes puissances. L événement marquant du «brexit» a provoqué une prise de conscience des Européens. Ce qui en reste est l image d une Union Européenne remplie d aspects négatifs: déficit démocratique structurel, bureaucratie hautaine, institutions bloquées, processus complexes de prise de décisions et une vague de populismes de différents bords qui ne cherchent que la destruction du système de l Union Européenne. Pour les critiques et les plus apocalyptiques, L Europe serait, d un point de vue géostratégique, un net perdant de «l hyper mondialisation », puisque l axe franco allemand ne marche plus depuis longtemps. Cela, ajouté à son manque de démocratie et de transparence et à son incapacité à faire face et aux Pays Bas, avaient servi à bloquer le processus de ratification du projet de la Constitution Européenne, celui ci a été postérieurement repris dans le Traité de Lisbonne, dans lequel sont présents les aspects les plus essentiels du projet constitutionnel ayant échoué. Les «apocalyptiques» croient que le «brexit» est le prélude d une très prochaine disparition de l UE, incapable de faire face à la crise économique et à ses conséquences sociales, à la catastrophe humanitaire des réfugiés syriens, pourrait nous faire nous demander si la construction européenne sera capable de s en sortir avec l imagination dont elle a fait preuve après les successives et périodiques crises qu elle a vécues. Après la description de quelques éléments de la crise actuelle de l UE, l éditorial pose la question suivante : les valeurs fondatrices de l Union Européenne ont elles changé ? Notre éditorial s inscrit dans la réflexion de cette revue sur l Europe, commencée il y a quelques années (les titres des éditoriaux se trouvent dans le tableau récapitulatif final). Il y a cinq ans nous sommes prononcés sur la construction européenne, en faveur de la consolidation, le développement et l approfondissement du système constitutionnel européen d Économie sociale de marché.Nous avons alors voulu promouvoir la resocialisation du projet européen avec de nouvelles énergies, avec une nouvelle clarté et une nouvelle passion tournée vers l Europe. Pour sortir de l impasse actuelle, L UE doit se libérer de cet unique modèle de capitalisme néolibéral qui est précisément à l origine de la crise actuelle. Après l introduction, nous abordons les institutions européennes et leurs résultats, ainsi que ceux produits par les politiques agraires et de cohésion régionale, souvent ignorées ou réduites au silence. Bien sûr, nous n oublions pas les aspects les plus problématiques ou négatifs, plus particulièrement la réponse insuffisante de l Europe face à la grave crise humanitaire syrienne, qui nous remet en cause face au monde et face à nous mêmes. Si la capacité de réponse des gouvernements des grandes puissances face aux grandes crises est aussi limitée, comme nous pouvons le remarquer actuellement, l UE n en est pas une exception. Cependant, dans la quatrième partie, nous présentons les défis auxquels l Europe doit faire face, avec quelques références aux politiques espagnoles développées à partir de l acquis ommunautaire.Dans la cinquième partie et dans la conclusion, nous affirmons que l UE est une réalité institutionnelle pleinement consolidée depuis longtemps, un système d économie sociale de marché hautement compétitif et solidaire et qui est capable de s insérer dans un système de gouvernance démocratique dans un monde hyper mondialisé. L Europe peut conjuguer une mondialisation modérée, une démocratie comme système et le maintien des États. Voici notre conviction : L UE est face à une stratégie réaliste possible et doit miser pleinement sur elle. C est pour cela que nous pouvons dire, malgré tout, L Europe!
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
36

Meyer, Vincent. "Wagener Albin. Écoarchie : Manifeste pour la fin des démocraties capitalistes néolibérales". Revue française des sciences de l’information et de la communication, n.º 25 (1 de março de 2022). http://dx.doi.org/10.4000/rfsic.13673.

Texto completo da fonte
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
37

Sliwinski, Alicia. "Globalisation". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

Texto completo da fonte
Resumo:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
38

Pensieroso, Luca, e Michel De Vroey. "Focus 25 - juin 2020". Regards économiques, 16 de julho de 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

Texto completo da fonte
Resumo:
En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
Estilos ABNT, Harvard, Vancouver, APA, etc.
Oferecemos descontos em todos os planos premium para autores cujas obras estão incluídas em seleções literárias temáticas. Contate-nos para obter um código promocional único!

Vá para a bibliografia