Artigos de revistas sobre o tema "Archivistique Historique"

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Poncet, Olivier. "Archives et histoire : dépasser les tournants". Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, n.º 3-4 (setembro de 2019): 713–43. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.50.

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RésumésLes publications et les programmes de recherche qui portent sur l’histoire des archives, de leurs acteurs, de leurs méthodes et de leur signification sociale, politique et culturelle se sont beaucoup multipliés ces dernières années. Ces préoccupations posent à nouveau la question de la pertinence du couple formé par les archives et l’histoire depuis au moins l’époque moderne. Deux mouvements, qualifiés de « tournants » semblent en réalité se développer sans toujours se rencontrer : le « tournant archivistique », qui serait plutôt le fait du monde des archivistes (et des anthropologues), et le « tournant documentaire » des chercheurs historiens qui ne considèrent plus seulement les pièces et les fonds d’archives comme des matériaux, mais comme des objets historiques à part entière, producteurs de sens social, politique ou culturel. L’archivistique, entendue au sens très large, revendique parfois une rupture avec la science historique pour gagner une véritable reconnaissance académique dans le paysage contemporain des sciences sociales, tandis que le « tournant documentaire », essentiellement européen, porte plus volontiers sur les époques médiévales et modernes. L’analyse de la production récente développée dans ces deux directions conduit à souhaiter leur mutuelle hybridation et, plus spécialement pour les historiens, à approfondir une contextualisation et une historicisation des fondements archivistiques sur lesquels repose une partie de nos connaissances historiques.
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Maral, Clément. "La fabrique archivistique des « affaires Dreyfus » : histoire, évolutions, préconisations". Revue historique 706, n.º 2 (13 de junho de 2023): 325–46. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.232.0325.

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Plus de 125 ans après que la Cour de cassation complète l’œuvre de réhabilitation d’Alfred Dreyfus, en prononçant l’arrêt du 12 juillet 1906, le dossier judiciaire de l’affaire du capitaine accusé de haute trahison pose encore des nouvelles questions. Celles qui sont étudiées dans cet article ont trait à la formation et au devenir de cet ensemble archivistique, conservé, exception faite du « dossier secret », aux Archives nationales, au sein de la sous-série BB/19 du ministère de la Justice. L’anticonformisme qui caractérise la mise en archives de ces documents, dès leur premier versement, a opacifié les instruments de recherche associés qui sont de peu d’utilité pour les historiens, difficilement capables de démêler les logiques et procédés de classements qui ont été appliqués aux différents sous-ensembles de ce « fonds ». Du reste, le dossier judiciaire rassemble des pièces relatives à plusieurs affaires, pénales ou civiles, impliquant plusieurs juridictions, notamment militaires. En analysant les rouages du mécanisme de formation de cette documentation historique, il sera question des conditions matérielles hors norme qui ont jalonné l’histoire de ce corpus, depuis l’arrêt de la Cour de cassation jusqu’à aujourd’hui. À la lumière des projets de reconditionnement et de restauration de ces documents mis en œuvre durant les deux dernières décennies, plusieurs recommandations en continuité de celles formulées par Vincent Duclert à la fin des années 1990 permettront aux futurs acteurs de la recherche d’appréhender la singularité de ces documents d’archives, avant d’entreprendre toute démarche historique.
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Da Silva Prado, Daniela. "L’archivistique au Brésil : points de repère". Archives 46, n.º 1 (22 de março de 2016): 5–14. http://dx.doi.org/10.7202/1035719ar.

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Daniela Da Silva Prado nous présente dans son article un historique de l’archivistique brésilienne et nous dresse des parallèles entre cette dernière et les pratiques québécoises en matière d’archives. Elle survole dans un premier temps l’évolution de l’archivistique brésilienne de sa naissance, lors du transfert de la cour portugaise à Rio de Janeiro au début du XIXe siècle, jusqu’à ses derniers développements dans un contexte de dictature militaire au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. Elle nous fait part ensuite des initiatives plus récentes, principalement du point de vue législatif, destinées entre autres à rebâtir la mémoire du pays, à la suite de cette dictature. Elle dresse également le portrait du développement des formations destinées aux archivistes qu’elle compare avec l’expérience québécoise. En effet, l’auteure souligne que l’archivistique actuelle au Brésil a été fortement influencée par l’archivistique québécoise et que les deux pratiques ont connu un développement similaire. Dans la deuxième partie de son article, elle nous présente les zones de convergence, ainsi que les différences entre ces deux jeunes traditions archivistiques. Toutes deux sont teintées par les traditions européennes, principalement françaises, ainsi que par les méthodes américaines. Toutes deux pratiquent une archivistique intégrant ces deux approches.
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Joukovskaia, Anna, e Evgenii Akelev. "L’historien entre aux archives: Comment l’historiographie russe d’avant 1917 a découvert l’État moscovite". Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, n.º 3-4 (setembro de 2019): 591–621. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.53.

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RésumésL’article analyse les biais que l’archivage a introduits dans l’historiographie russe sur l’État de Moscou avant la révolution de 1917. Il commence par présenter les principales étapes de l’organisation des dépôts d’archives historiques depuis l’époque de Pierre le Grand. Pendant longtemps, la politique archivistique de l’État vis-à-vis des dépôts historiques se révèle à la fois passive et défiante : peu d’investissements sont faits dans la conservation et la description des fonds, qui demeurent d’un accès difficile pour les chercheurs. Marquée par les réformes libérales du règne d’Alexandre II, la seconde moitié du xixe siècle voit une nouvelle étape avec la création d’un important dépôt d’archives historiques, les archives du ministère de la Justice à Moscou (Mamju), et la naissance d’une république des lettres russe. C’est alors qu’émergent les hypothèses historiques fondamentales qui continuent, aujourd’hui encore, à façonner l’idée que nous nous faisons de l’État de Moscou des xvie-xviie siècles. Deux études de cas sont présentées : l’utilisation des cadastres anciens (piscovye knigi) en tant que source pour l’histoire économique et sociale, et la théorie des groupes sociaux (soslovija) de Vasilij Ključevskij. Ces exemples montrent comment la segmentation des fonds d’archives, l’état inégal de leur conservation, les ambitions de l’archivistique ainsi que la nature et le rythme de mise à disposition de nouveaux outils d’investigation produits par les archivistes influencent les programmes et les résultats de la recherche historique.
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Visconti, Simone. "évaluation aux Archives cantonales vaudoises". Informationswissenschaft: Theorie, Methode und Praxis 8, n.º 1 (6 de maio de 2024): 61–81. http://dx.doi.org/10.18755/iw.2024.6.

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À travers l’analyse de l’évaluation aux Archives cantonales vaudoises, cet article questionne le lien entre production théorique et pratique. L’évaluation des ACV est d’abord replacée dans un contexte archivistique plus large, théorique, normatif et méthodologique. Des éléments problématiques sont questionnés, tels que la répartition des rôles dans l’évaluation entre archivistes (valeur historique) et représentants de l’administration (valeur juridico-administrative). La deuxième partie de l’article se concentre sur la pratique de l’évaluation aux ACV et souligne un manque de « transparence » malgré les efforts consentis pour rendre le processus décisionnel moins aléatoire. L’article se termine avec la présentation d’outils de travail destinés à améliorer la visibilité et la réflexivité de l’évaluation.
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Morissette, Anny. "« Il connaît le chemin de l’école, il peut y aller s’il veut »". Recherches amérindiennes au Québec 46, n.º 2-3 (3 de julho de 2017): 125–44. http://dx.doi.org/10.7202/1040441ar.

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Au Québec, les études systémiques sur les écoles de jour indiennes de la fin duxixesiècle jusqu’à la première moitié duxxesiècle sont inexistantes. Pourtant, trente et une écoles de jour indiennes ont été en opération dans la province afin d’enseigner aux enfants amérindiens comment être des petits Canadiens. À partir d’une réflexion sur les modus operandi de ces institutions et en s’appuyant sur une recherche archivistique et historique concernant la bande de la Rivière Désert et la vie scolaire dans la région de l’Outaouais, cet article retrace l’origine des premières écoles indiennes à Kitigan Zibi et les jeux de pouvoir entre l’administration des Affaires indiennes et le conseil de bande en matière d’éducation.
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Habit, Brooke. "The Geography of Exchange Between Assia Djebar and the Colonial Archive: Retracing Uncited References in L'Amour, la fantasia". Expressions maghrébines 22, n.º 2 (dezembro de 2023): 163–81. http://dx.doi.org/10.1353/exp.2023.a913761.

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Abstract: Assia Djebar actively participates in the questioning of colonial history, writing L'Amour, la fantasia as a palimpsestic reparative historiography that turns the gaze of the colonial archive in on itself. Identification of the sources of uncited archival references, which Djebar interpolates in her own writing, offers a further glimpse of both her historiographical work, as well as how her authorial voice intervenes within the reappropriation of the archive to illustrate narratives which challenge a singular historical record. By pursuing a map of the uncited archival references that help to compose the novel, this work highlights how Djebar circumvents conventional archival authority and traditional historiographical methods through the literary. Locating the vast network of Djebar's uncited references to the archive by tracing them back to the original publications reveals the geography of exchange between Djebar's historiography and the colonial archive. Abstract: Assia Djebar participe activement au questionnement sur l'histoire coloniale en écrivant L'Amour, la fantasia comme une historiographie palimpsestique réparatrice qui tourne le regard de l'archive coloniale sur elle-même. L'identification des sources de références archivistiques non citées, que Djebar insère dans le texte, offre un aperçu de son travail historiographique, ainsi que la façon dont sa voix d'auteur intervient dans la réappropriation des archives pour illustrer des récits qui remettent en question la composition d'un texte historique singulier. À travers une cartographie des références archivistiques non citées qui contribuent à composer le roman, ce texte met en évidence le contournement de l'autorité archivistique conventionnelle produit par Djebar et les méthodes historiographiques traditionnelles par la littérature. En retrouvant la trace des publications originales, la localisation d'un vaste réseau de références aux archives non explicitement citées par Djebar révèle la géographie d'échange entre l'historiographie de Djebar et les archives coloniales.
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Shank, Vicky. "Gilles Héon : une vie au coeur des archives1". Archives 50, n.º 1 (19 de setembro de 2022): 133–48. http://dx.doi.org/10.7202/1092326ar.

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Le paysage archivistique québécois est marqué par plusieurs figures de proue. Ces archivistes ont permis, et permettent encore aujourd’hui, la valorisation de la profession auprès du grand public ainsi que l’implantation de cadres et de procédés assurant une meilleure gestion des archives. Parmi ces archivistes, Gilles Héon a célébré ses cinquante années d’adhésion et d’implication auprès de l’Association des archivistes du Québec en 2020. À travers plus d’une centaine de textes, de contributions et de communications, Gilles Héon a su faire valoir l’importance de la profession et le rôle primordial des archives dans l’écriture de l’histoire nationale. L’article propose une rétrospective des écrits les plus marquants de Gilles Héon ayant été publiés entre 1971 et 2017. Sont abordées la fonction historique des Archives nationales du Québec et l’importance de l’Inventaire national ; suivis des écrits traitant de la classification et des instruments de recherche, en soulignant le rôle central des plans de classification, dans le traitement et la mise en valeur des documents ; viennent ensuite les archives religieuses, ayant une portée historique indéniable, mais dont, faute de ressources, la conservation est menacée ; puis finalement, les écrits portant sur la gestion des documents personnels.
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Chancerel, Pierre, e Bertrand Fonck. "Le centenaire de la Première Guerre mondiale au Service historique de la Défense". La Gazette des archives 258, n.º 2 (2020): 289–301. http://dx.doi.org/10.3406/gazar.2020.5988.

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Dépositaire de l’énorme production archivistique issue des institutions militaires de la Première Guerre mondiale, le Service historique de la Défense a engagé durant le Centenaire de nombreux projets visant à faciliter l’accès à ces fonds, à encourager leur exploitation historique et à les faire connaître à un public élargi. Le bilan de ces actions fait ressortir la grande diversité des chantiers mis en oeuvre et des manifestations organisées, reflets de l’organisation d’un service installé sur dix sites en France et chargé, outre ses fonctions premières de service d’archives du ministère des Armées, d’une riche bibliothèque, de collections de symbolique de défense et d’une mission d’études et de recherche en histoire militaire. Au-delà des conséquences très positives de ces réalisations en matière d’entrées par voie extraordinaire, de diffusion d’instruments de recherche, de mise en ligne de fonds numérisés ou d’opérations de valorisation, le Centenaire aura permis un renforcement de la coopération entre les différents centres et départements du service impliqués dans des projets transverses, ponctuels ou plus structurants. Vis-à-vis de l’extérieur, il a accru la visibilité du SHD et a suscité de nouveaux partenariats, contribuant au développement pérenne du rayonnement du service et de son action.
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Chambon, Grégory. "Prendre en compte des comptes : Scribes, tablettes cunéiformes et historiens du Proche-Orient ancien". Revue de Synthèse 142, n.º 3-4 (2 de novembro de 2021): 342–85. http://dx.doi.org/10.1163/19552343-14000066.

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Résumé Bien que la documentation cunéiforme du Proche-Orient ancien soit composée essentiellement de textes administratifs, rédigés par les palais, les temples ou des particuliers, les pratiques de comptes en tant que telles ne suscitent en général pas l’intérêt des assyriologues. Ces derniers préfèrent traditionnellement subordonner leur étude à l’histoire quantitative ou bien à l’analyse archivistique. Pourtant, le programme d’histoire concrète de l’abstraction proposé par Jean-Claude Perrot invite à enquêter sur cet objet historique dans la perspective d’une histoire totale, où l’économique pourrait expliquer le social et le politique. Il s’agit de mener de front, d’une part, une démarche réflexive sur la conception de la comptabilité par les historiens mais également par les professionnels des sciences de gestion, et d’autre part, une approche émique qui prendrait en considération les modes d’intellection, le rapport à la matérialité et les motivations d’ordre social et politique des Anciens.
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Hottin, Christian, Françoise Janin e Christelle Ventura. "Le doctorat par le projet en études patrimoniales : une voie nouvelle pour la recherche en archivistique ?" La Gazette des archives 257, n.º 1 (2020): 63–78. http://dx.doi.org/10.3406/gazar.2020.5937.

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En 2018 a été créé au sein de l’École universitaire de recherche humanités, création, patrimoine (PSGS-HCH) un doctorat par le projet qui comporte notamment un domaine en études patrimoniales. Partant d’une mise en perspective de l’histoire de l’archivistique en France, notamment dans ses rapports à la science historique, et après avoir exposé le dispositif du doctorat par le projet, nous nous proposons d’envisager ici les possibles applications de cette nouvelle forme de recherche à la pratique archivistique. Le doctorat par le projet est tout à la fois ancré dans la pratique – professionnelle, en l’occurrence – et centré sur une approche réflexive de cette pratique. Il vise à produire des connaissances grâce à un aller-retour constant entre pratique et réflexion. Depuis 2018, neuf thèses en études patrimoniales ou conservation-restauration du patrimoine ont été engagées, notamment dans les domaines des musées ou de l’archéologie. À partir de différents exemples sont ici explorées les possibilités d’application de cette méthode dans le contexte du métier d’archiviste.
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Lyle, Ellyn, Cecile Badenhorst e Heather McLeod. "Archives, Aesthetic Dimensions, and Academic Identity". Canadian Review of Art Education / Revue canadienne d’éducation artistique 47, n.º 1 (30 de dezembro de 2020): 7–21. http://dx.doi.org/10.26443/crae.v47i1.92.

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Abstract: Three authors offer a methodological bricolage to explore visual, textual, and poetic archives that shape our identities as women academics. We draw on aspects of autoethnography, reflexively engaged, to explore these archives as they lend insight into the construction of personal identity. Understanding both the archives and identity as inseparable from culture, we take up cultural analysis as historical method as we examine, through archival metaphor, the historical struggles of women in academia. We believe that scholarly writing within disciplinary contexts is one way women constitute identity for ourselves and, in so doing, find pathways to write our way into existence. Keywords: Women scholars; academic identity; autoethnography; arts-informed research. Résumé : Trois autrices proposent un bricolage méthodologique pour explorer des archives visuelles, textuelles et poétiques qui ont façonné nos identités en tant que femmes universitaires. Nous nous appuyons sur des aspects d’auto-ethnographie, dans un mode de réflexivité, pour étudier ces archives et la lumière qu’elles jettent sur la construction de l’identité personnelle. Considérant archives et identité indissociables de la culture, nous utilisons l’analyse culturelle comme méthode historique pour étudier, par l’entremise de la métaphore archivistique, les luttes historiques des femmes en milieu universitaire. Nous croyons que les écrits érudits dans un contexte disciplinaire sont un moyen pour les femmes de construire leur identité et, par le fait même, d’identifier des avenues pour trouver leur véritable place dans la vie. Mots-clés : femmes érudites, identité académique, autoethnographie, Recherche fondée sur les arts.
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Villeneuve, Johanne. "La symphonie-histoire d’Alfred Schnittke". Raconter, n.º 2 (9 de agosto de 2011): 11–29. http://dx.doi.org/10.7202/1005454ar.

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Cet article propose, dans un premier temps, une définition de l’intermédialité fondée sur les « qualités médiatiques ». Dans un deuxième temps, il prend pour exemple la Symphonie nº 1 d’Alfred Schnittke, composée à partir d’archives cinématographiques du XXe siècle. La complexité archéologique du travail musical de Schnittke tient à deux effets qui ne sont pas étrangers l’un à l’autre : le sens de l’intrigue qui pénètre ces compositions musicales, et la dimension archivistique qui, de la matérialité des films en tant que « documents de travail », passe dans la musicalité. Ce travail s’organise autour de deux axes narratifs : une impossible histoire de la musique en miroir d’une impossible histoire humaine; une mise en intrigue intermédiatique et souterraine dont le pôle d’attraction est l’indescriptible événementialité de la Seconde Guerre mondiale. Le croisement de la narrativité musicale et de la narrativité cinématographique y fait apparaître des « enchantements » qui tiennent aux « traces de l’oralité », soit aux qualités médiatiques du son et à la performance des corps. La narrativité historique se trouve alors critiquée et renversée par la transfiguration vivante de la technique.
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Fouéré, Marie-Aude. "L’« effet Derrida » en Afrique du Sud: Jacques Derrida, Verne Harris et la notion d’archive(s) dans l’horizon post-apartheid". Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, n.º 3-4 (setembro de 2019): 745–78. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.49.

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RésumésCet article interroge la rencontre entre le monde des archives de l’État sud-africain et la philosophie de Jacques Derrida par l’intermédiaire de l’archiviste Verne Harris. Il apporte plus largement un éclairage original sur la fortune de l’ouvrage Mal d’archive et de la notion derridienne d’« archive », au singulier, au sein du tournant archivistique et dans l’espace intellectuel internationalisé contemporain. Son objectif est d’élucider les conditions de possibilité du transfert et de la réinterprétation de la notion d’« archive », telle qu’exposée dans Mal d’archive, afin d’élaborer un outil épistémologique de refondation des archives sud-africaines. Au-delà, il s’est agi, pour les passeurs d’« archive », de tenter de réinventer la nation sud-africaine au moment historique de la sortie de l’apartheid dans les années 1990. Dans un pays aux prises avec des archives qui documentent avant tout les politiques d’un État raciste, « sinistre boursouflure sur le corps du monde » selon Derrida, l’« archive » paraissait à même de raccorder des champs habituellement dissociés – l’archivistique, la politique et l’éthique. Les liens que Derrida tisse entre archive(s), savoir, pouvoir et mémoire et l’engagement politique précoce du philosophe contre l’apartheid expliquent l’attention portée à Mal d’archive à l’horizon des enjeux de mémoire, de réconciliation et de pardon, mais aussi d’oubli, auxquels l’Afrique du Sud était alors confrontée.
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Δημητρούλια, Τιτίκα. "Ο μεταφραστής Γιώργης Σημηριώτης: στοιχεία κοινωνιογραφίας". Σύγκριση 29 (8 de novembro de 2020): 16–69. http://dx.doi.org/10.12681/comparison.24653.

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Le traducteur Yiorgos Simiriotis: éléments de sociographieNotre recherche se propose de présenter le poète et dramaturge Yiorgos Simiriotis en tant que traducteur prolifique de la littérature française et européenne, dont les traductions continuent à être lues et représentées jusqu’ a nos jours. Etant plus ou moins ignoré par les historiens de la littérature néohellénique, a largement contribué à l’ enracinement de la poésie française du 19e et du début du 20e siècle en Grèce et, par la, à l’enrichissement du champ littéraire néo-hellénique lui-même. Notre approche se situe sans les domaines de l’histoire et de la sociologie de la traduction de tendance bourdieusienne et nous examinons Simiriotis traducteur en tant que sujet historique, surdéfini par son habitus et agissant dans un champ, celui de la littérature, régi par des antagonismes divers.Dans un premier temps, nous allons exposer les résultats de notre recherche archivistique, qui nous a permis de restituer la vie et l’œuvre du traducteur invisible que fut pendant longtemps Simiriotis, malgré la popularité de ses traductions. Puis, nous allons essayer d’expliquer son trajet et aussi la survie de son œuvre, en proposant des données qui puissent servir à la sociographie complète de son itinéraire traduisant dans le futur.
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Bessy, Christian, e Cynthia Colmellere. "La valeur du faux (note critique)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 77, n.º 3 (setembro de 2022): 463–87. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2022.116.

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Cette note critique revient sur l’une des affaires de faux livres anciens les plus retentissantes des années 2000, celle du Sidereus nuncius, à partir de deux parutions récentes : l’ouvrage collectif SNML. Anatomie d’une contrefaçon (2020) et celui de Nick Wilding, Faussaire de Lune. Autopsie d’une imposture, Galilée et ses contrefacteurs (2014). Les études de cas de faux et des parcours et pratiques de faussaires dans le domaine des textes et du livre en particulier ont permis d’examiner les ressorts de ces falsifications, souvent au regard de comportements individuels, motivés par une volonté délibérée de production de faits erronés, de disqualification de faits existants ou par une ambition sociale. Cependant, lorsqu’il s’agit de faux s’échangeant sur le marché du livre ancien et dont la valeur tient tout autant au texte qu’aux caractéristiques matérielles, ce questionnement doit être élargi. La configuration des savoirs en jeu interroge le travail de la preuve aux confins de l’histoire de l’art et de l’histoire des sciences. Elle met aussi au jour la relation entre experts et faussaires, qui s’appuient sur leurs prises et leurs savoir-faire et sur des connaissances réciproques de leurs compétences et appuis respectifs. L’analyse de cette configuration permet enfin de montrer la porosité des frontières entre le marché du livre et le monde de la connaissance historique et archivistique.
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Legois, Jean-Philippe. "Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques". La Gazette des archives 193, n.º 1 (2002): 161–73. http://dx.doi.org/10.3406/gazar.2002.3691.

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Zwarich, Natasha, Dominique Maurel, Pascal Lemelin, Diane Baillargeon, François David e Theresa Rowat. "Les centres et les services d’archives du Québec se font tirer le portrait… statistique. Quelques considérations méthodologiques et résultats d’une préenquête1". Archives 47, n.º 1 (9 de novembro de 2017): 125–52. http://dx.doi.org/10.7202/1041829ar.

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L’étude menée par les auteurs vise à identifier les données à recueillir sur les centres et services d’archives du Québec afin de dresser un portrait statistique de ces institutions lors d’une enquête de grande envergure prévue pour la fin de 2016 et le début de 2017. Cet article présente les étapes réalisées dans le cadre d’une préenquête visant à la préparer. Douze participants ont répondu au questionnaire de préenquête qui portait sur divers aspects de la pratique archivistique, dont l’administration, les ressources, les documents numériques ainsi que la gestion documentaire et la gestion des archives historiques. Les résultats obtenus mettent en lumière les défis méthodologiques posés par la collecte de données statistiques et les efforts de normalisation à entreprendre pour disposer de telles données. Au terme de l’ensemble du projet, les données recueillies constitueront un premier jalon vers une stratégie d’amélioration continue des centres et services d’archives. De plus, elles favoriseront l’étude de l’évolution du milieu professionnel archivistique.
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Kisin, Eugenia. "Archival Predecessors and Indigenous Modernisms: Archives in Contemporary Curatorial Practice on the Northwest Coast". RACAR : Revue d'art canadienne 42, n.º 2 (25 de janeiro de 2018): 72–86. http://dx.doi.org/10.7202/1042947ar.

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Les projets d’expositions archivistiques — et leur documentation — sont des lieux de production de connaissances en histoire de l’art, ainsi que des interventions politiques, qui placent les documents dans un autre contexte afin d’interroger les canons et les façons de voir des colonialistes-colons. À partir de ces relations discursives, visuelles et archivistiques, cet article examine deux rétrospectives solos des oeuvres sculptées et peintes des artistes modernistes kwakwaka’wakws, Doug Cranmer (‘Namgis) et Henry Speck (Tlawit’sis), présentées à Vancouver en 2012. En considérant comment les conservateurs ont fait appel aux archives familiales intimes et à des documents du domaine public, il traite de l’utilité des archives du modernisme pour activer des liens affectifs, ancestraux et familiaux au-delà des modes de compréhension canoniques et historiques des mouvements esthétiques et des contextes de production.
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Robert, Jean-Claude. "Discours du président : Historiens, archives et archivistes : un ménage à trois". Victoria 1990 1, n.º 1 (9 de fevereiro de 2006): 3–15. http://dx.doi.org/10.7202/031008ar.

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Résumé Dans ce discours, le président invite les historiens à s'impliquer davantage dans les activités para-académiques, particulièrement dans les domaines qui touchent au rapport entre la société et la discipline historique. Cette allocution porte sur un objet précis, la conservation des archives judiciaires du Québec, puisque que les activités d'un groupe professionnel, les archivistes, auront de lourdes conséquences sur les recherches futures des historiens. Cette communication s'articule autour de trois points. Elle peut de l'expérience d'un comité interministériel chargé de déterminer le niveau de conservation des pièces archivistiques, elle pose ensuite le problème du rapport entre anniversaire historique et archives, puis offre quelques réflexions sur le rapport entre historiens et archivistes. L'auteur rend hommage à la mémoire de Jacques Ducharme, archiviste et membre important de ce comité interministériel, et dont l'esprit de collaboration a servi de modèle aux deux professions. Cette analyse demande aux historiens de se pencher à nouveau sur le rapport des sources avec la connaissance historique car les archives de demain sont en train de se constituer sous nos yeux.
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Grailles, Bénédicte. "« Plis et déplis » : de l’art et des méthodes de la recherche en archivistique". La Gazette des archives 257, n.º 1 (2020): 33–49. http://dx.doi.org/10.3406/gazar.2020.5935.

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Les méthodes mobilisées par les chercheurs en archivistique – c’est-à-dire les démarches suivies pour objectiver des éléments utiles – doivent répondre à des critères précis partagés par la communauté scientifique et sont une garantie de la scientificité de la démarche. L’archivistique réutilise et adapte des approches historiques. Elle partage également avec l’histoire le recours à la critique des documents mais elle mobilise très largement tous les modes de recueil des données des sciences sociales, recourant à de nombreux emprunts méthodologiques, signe de son autonomisation : analyse de la littérature et des pratiques, enquêtes par voie de questionnaire ou d’entretien, études de cas, recherche-action, observation participante ou non, analyse de contenu, de systèmes (étudiés ici à travers cent soixante-quatorze projets de recherche de master). Pour autant, il existe des originalités. Le chercheur en archivistique est souvent aussi archiviste, ce qui pose la question du désintéressement. Il doit interroger des savoirs construits par le terrain. Il est aussi confronté à des difficultés particulières : l’accès aux archives des archives est difficile, parfois impossible, comme en témoigne la cartographie des mises en ligne. Il faut alors élaborer des stratégies de contournement. Les méthodes sont un garde-fou qui encourage la mise en doute, la critique et le débat indispensable à la recherche.
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Michon, Philippe. "Archivistique, histoire et Web sémantique : une approche interdisciplinaire basée sur l’événementiel". Archives 47, n.º 1 (9 de novembro de 2017): 85–105. http://dx.doi.org/10.7202/1041827ar.

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Le Web sémantique commence à intéresser les chercheurs en sciences historiques au Québec. Son fonctionnement demande par contre une restructuration des méthodologies archivistique et historienne afin d’accroître l’interopérabilité des données produites par chacune de ces disciplines. Les données liées, initiative technique qui sous-tend le Web sémantique, nécessitent l’utilisation de multiples vocabulaires et normes afin de créer des liens entre les contenus dans le but d’inscrire ces derniers dans un nuage de données interrogeable dynamiquement. Ce court article explique succinctement le fonctionnement du Web sémantique dans le but de présenter un modèle ontologique construit autour de la notion d’événement qui s’intituleConceptual Reference Modelélaboré par leComité international pour la documentationde l’International Council of Museums. Cette introduction à une des ontologies susceptibles d’emmagasiner la complexité d’un fait patrimonial, amènera une réflexion autour des compétences communes et à acquérir pour les professionnels de chacune de ces disciplines. La question de l’interdisciplinarité est au coeur de l’argumentaire afin de démontrer que l’implication d’un grand nombre d’acteurs est primordiale pour assurer le développement d’une plateforme sémantique provinciale sur l’histoire québécoise.
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Massicotte, Julien. "Références historiennes : l’historiographie acadienne contemporaine et l’influence québécoise". Francophonies d'Amérique, n.º 30 (22 de setembro de 2011): 153–76. http://dx.doi.org/10.7202/1005885ar.

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Dans cette étude, l’auteur examine la nature des rapports qu’entretiennent les historiens acadiens des dernières décennies avec l’historiographie québécoise, et tente de comprendre l’évolution temporelle de ces rapports. Les rapports entretenus avec l’historiographie québécoise sont examinés à partir de deux cohortes d’historiens, l’une particulièrement active dans les années 1970 et 1980, l’autre dans les années 1980 et 1990. L’auteur tente, dans cet article, d’examiner l’espace que la production historienne et les sources historiques en provenance du Québec occupent au sein des ouvrages des historiens acadiens des dernières décennies, en comparaison avec d’autres sources d’influence possible. Quatorze textes clés issus de l’historiographie acadienne des dernières décennies ont été retenus, afin d’y mesurer le poids et la présence de différentes références savantes, historiennes ou archivistiques.
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Beerli, Monique J., e Nora El Qadim. "Par et pour les archives : vers une sociologie politique des mobilisations archivistiques transnationales". Critique internationale N° 102, n.º 1 (25 de janeiro de 2024): 11–26. http://dx.doi.org/10.3917/crii.102.0011.

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Dans la lignée des débats interdisciplinaires qui ont affirmé la nature politique des archives, nous examinons l’articulation entre archivage et contestation dans ses dimensions transnationales et internationales. Parce qu’elles brouillent les frontières entre archivistes et activistes, les mobilisations archivistiques transnationales assignent à l’archivage de multiples fonctions : mémorielle, testimoniale, probatoire ou judiciaire. Les dynamiques à l’œuvre concernent aussi bien la construction et la conservation que le déplacement, la numérisation ou le partage des archives. Nous observons la façon dont ces mobilisations se saisissent de ces enjeux, et ce, dans des circulations entre le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe. Qu’il s’agisse de commémorations d’acteurs socio-politiques oubliés, de conflits interétatiques sur les « vérités » historiques et la propriété des archives, ou encore d’internationalisation des normes de gestion des documents, notre réflexion contribue aux débats sur les archives et les politiques des archives comme objets d’étude pour l’histoire, l’anthropologie, la sociologie et la science politique.
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Akoka, Karen. "La fabrique des réfugiés dans la Guerre froide". Articles thématiques 38, n.º 1 (26 de março de 2019): 19–48. http://dx.doi.org/10.7202/1058289ar.

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Cet article s’inscrit dans la lignée de travaux de recherche s’intéressant à « l’observation historique du travail administratif ». L’un de leurs postulats est que la méthode ethnographique mérite d’être articulée à la recherche historique puisqu’elle permet de reconstituer des pratiques qui échappent parfois à l’observateur des processus actuels faute d’accès au(x) terrain(s). L’article se propose donc d’étudier l’application du droit d’asile en France entre la création de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) en 1952 et le début des années 1970 en se centrant sur les propriétés sociales, les trajectoires et les pratiques des agents qui ont eu à le mettre en oeuvre, à partir d’une démarche combinant histoire et ethnographie et s’appuyant sur des sources archivistiques et des témoignages. L’article montre que l’application du droit d’asile dépend largement des logiques de recrutement et des considérations diplomatiques et idéologiques du gouvernement français et des agents de l’OFPRA qui tendent à converger. Les propriétés sociales des agents, mais aussi leurs pratiques marquées par une conception du réfugié comme « orphelin du national » et par le poids des nationalités des demandeurs dans l’instruction s’inscrivent dans la continuité des pratiques et des conventions internationales de l’entre-deux-guerres. L’éclairage proposé vient ainsi remettre en cause l’idée communément admise de la création de l’OFPRA et plus encore de la signature de la Convention de Genève comme marquant des tournants majeurs dans le régime international des réfugiés.
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Genest, Bernard. "Le Canot à glace : un patrimoine immatériel unique et exceptionnel". Terrains 8 (17 de janeiro de 2011): 51–68. http://dx.doi.org/10.7202/045254ar.

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La Société québécoise d’ethnologie (Sqe) a récemment réalisé, pour le compte de la Ville de Québec et du ministère de la Culture, des communications et de la condition féminine (Mcccf), une étude sur le phénomène de la traversée du fleuve Saint-Laurent en canot à glace. L’objectif de la recherche était de faire la démonstration de l’importance patrimoniale de cette pratique qui remonte aux origines de la colonie mais qui se renouvelle chaque année, principalement dans le cadre des festivités du Carnaval de Québec. Dans son article, Genest – chargé de projet et à ce titre responsable du dossier – expose la démarche suivie par le consultant, Richard Lavoie, un spécialiste de la question, depuis la recherche préliminaire jusqu’à la préparation d’un rapport synthèse, en passant par la consultation des sources archivistiques et historiques et les enquêtes de terrain. Il fait état des trois grandes parties du rapport et de l’analyse qui en découle sur la base d’une grille de critères établie par l’Unesco pour déterminer la valeur patrimoniale des candidatures présentées dans le cadre du programme de reconnaissance des « chefs-d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité. »
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Girault, Bénédicte. "L’archive et le document: Matériaux pour une histoire des sciences sociales (note critique)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, n.º 3-4 (setembro de 2019): 779–800. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.58.

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RésumésL’ouvrage collectif Le laboratoire des sciences sociales. Histoires d’enquêtes et revisites, coordonné par Gilles Laferté, Paul Pasquali et Nicolas Renahy, prend certaines grandes enquêtes de sciences sociales à la fois comme objets et expériences collectives à historiciser (« histoire d’enquêtes ») et comme matériaux pour de nouvelles recherches (« revisites ») ; il aborde ce faisant de manière empirique et originale, la question des archives produites par les sciences sociales et de leurs usages. À la différence des sources mobilisées par les historiens, qui consistent en des corpus clos, produits de différentes stratégies archivistiques et mémorielles, celles des contributeurs du Laboratoire des sciences sociales ont un statut plus ambigu du fait du raccourcissement temporel entre le moment de la production de l’enquête et celui de son histoire et de sa revisite, dont les effets doivent être analysés. Véritable laboratoire réflexif au carré, l’ouvrage plaide pour une réflexivité historienne comme pratique ordinaire et permet de reconsidérer un certain nombre de problèmes sous un nouveau jour. En s’interrogeant sur la distinction entre documents et archives, sur la nature cumulative du savoir archivé des sciences sociales et sur la différence entre les archives des enquêtes de sciences sociales et celles d’autres formes d’enquête pratiquées au cours du temps, cette note critique invite à la mise à l’épreuve du projet réflexif et historiciste qui se trouve au cœur de la redéfinition de la place des archives dans le travail historique.
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Focquenoy-Simonnet, Christine. "Entre figures littéraires et données archivistiques :L’image mythique du surveillant général, « ancêtre » du conseiller principal d’éducation, à l’épreuve des traces historiques". Recherches & éducations, n.º 11 (1 de junho de 2014): 39–50. http://dx.doi.org/10.4000/rechercheseducations.2086.

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Mesoraca, Giuseppe. "Le contrôle des archives de l’État (Archives d’État) et des organismes publics et des archives privées d’intérêt historique remarquable (Surintendances archivistiques) en Italie". La Gazette des archives 224, n.º 4 (2011): 97–116. http://dx.doi.org/10.3406/gazar.2011.4864.

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Marks, Emily. "Capturing Linking Sites: A Relational Reading of Alice Cherki and Sonia Amazit's Narratives for Memorial Parcours". Expressions maghrébines 22, n.º 2 (dezembro de 2023): 37–55. http://dx.doi.org/10.1353/exp.2023.a913755.

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Abstract: This article draws on Alice Cherki's psychoanalytic concepts to trace impacts of silences surrounding France's colonial past and Algeria's War of Independence on intergenerational memory transmission. It proposes a relational reading of two narrative texts and their configuration of memory dynamics outside linear narratives of History. It brings together a clinical vignette in Cherki's La Frontière invisible: Violences de l'immigration (2006), with the psychologist Sonia Amazit's short story "Ébauche d'une voi(x)e voluptueuse" in the collection Lire Assia Djebar ! (2012). Ultimately, by examining the narratives' shared "symptomologies" of plurality and movement, the article concentrates on three memorial horizons amplified by reading the texts in dialogue and through the lens of Cherki's terminology. Finally, it raises questions about the contours and salience of an "an-archival" network of clinical and narrative texts that trace memory dynamics. It explores their potential to offer narrative representations for a historiography that takes into account diverse sites of remembrance and repair in process ("parcours") across Algeria's generational, linguistic, and memorial borders. Abstract: Cet article, en s'appuyant sur les notions psychanalytiques d'Alice Cherki, permet d'examiner les impacts des silences qui occultent le passé colonial français en Algérie et la guerre d'indépendance algérienne sur la transmission intergénérationnelle de la mémoire. Il propose une lecture relationnelle de deux textes narratifs afin d'observer la configuration des phénomènes de mémoire en dehors des récits linéaires historiques. Il regroupe une vignette clinique racontée par Cherki dans La Frontière invisible : Violences de l'immigration (2006) ainsi qu'un récit de la psychologue clinicienne Sonia Amazit, « Ébauche d'une voi(x)e voluptueuse » dans Lire Assia Djebar ! (2012). En examinant les « symptomatologies » de pluralité et de mouvement partagé par ces deux textes, l'article se focalise sur trois axes mémoriels mis en parallèle avec la terminologie de Cherki. Ainsi, il soulève des questions sur les contours d'un réseau « an-archivistique » des textes narratifs et cliniques. Ces sources pourraient offrir des éclairages narratifs à une historiographie qui s'intéresse aux lieux et aux processus de mémoire ainsi qu'au procédé de réparation à travers les frontières générationnelles, linguistiques et mémorielles de l'Algérie.
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Lock, Etienne. "Le rôle des archives dans la compréhension de l’éviction d’Alioune Diop du Deuxième Festival Mondial des Arts Négro-Africains (FESTAC 77) et ses conséquences". History in Africa, 28 de novembro de 2023, 1–24. http://dx.doi.org/10.1017/hia.2023.10.

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Résumé L’éviction d’Alioune Diop du Deuxième Festival Mondial des Arts Négro-Africains (FESTAC), qui constitue l’un des événements les plus importants ayant marqué ce festival, ne se comprend que si l’on en étend le contexte au-delà du Nigéria. Pour cela, il faut aussi élargir le champ d’investigation de la recherche archivistique. C’est dans cette mesure que se révèle l’importance des archives de l’UNESCO et de Présence Africaine, et qu’il apparaît que cette éviction est d’abord un événement indépendant qui a ses propres conséquences sur le plan historique.
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Raynaud, Frédéric. "Les gardians de Camargue et leurs chevaux, patrimoine archivistique et photographique pour une étude historique". In Situ, n.º 27 (24 de setembro de 2015). http://dx.doi.org/10.4000/insitu.12105.

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Schaeverbeke, Marie. "Memorias y archivos, búsqueda y (re)construcción". Textures, n.º 28 (12 de abril de 2024). http://dx.doi.org/10.35562/textures.943.

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L’histoire récente du Cône sud, étudié ici comme l’ensemble géographique comprenant l’Argentine, le Chili et l’Uruguay, conduit à penser l’archive en relation avec la mémoire. En effet, l’archive, en tant que lieu et ensemble de documents, garde en mémoire des informations. Seront ici étudiés différents moments et acteurs de la constitution des archives, depuis les dictatures aux retours aux démocraties afin d’analyser différentes logiques : archivages, création, destruction d’archives, déclassification, reconnaissance de la valeur des archives, etc. Nous nous proposons ici d’offrir une réflexion sur le lien entre archives et mémoires, en étudiant divers moments et diverses échelles (nationales et internationales) afin de cerner les enjeux du geste archivistique, de l’institution et de la publicisation. Ce travail nous permettra de revenir sur les différentes difficultés mais aussi les différentes initiatives, qu’elles soient sociales, associatives ou institutionnelles, donnant à voir la constellation des acteurs de la mémoire ainsi que des archives. Ces dernières se présentent comme des objets à valeurs multiples, allant de la connaissance historique, à l’accès individuel à l’information et à la réparation symbolique.
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Cardinal-Lamarche, Renaud, Benoit Gaudreault, Catherine Larochelle, Rafael Lavergne e Laura-Marie Thibault. "Enfants, enfance(s) et agentivité : un champ historique en transformation". Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, 5 de novembro de 2021. http://dx.doi.org/10.32316/hse-rhe.v33i2.4929.

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Cet article aborde une des questions centrales ayant animé le champ de l’histoire des enfants dans les dernières années : comment aller au-delà du paradigme de l’agentivité dans l’interprétation des traces laissées par les enfants? Quels schèmes interprétatifs sont proposés pour le remplacer? Avant d’aborder cet enjeu ainsi que les défis archivistiques et méthodologiques qui lui sont inhérents, nous proposons un tour d’horizon du champ de l’histoire des enfants. L’objectif est de proposer à un lectorat francophone non initié un aperçu de certaines des réflexions épistémologiques qui animent cette branche de la discipline historique. Explorant à la fois des thématiques comme le rapport entre voix, expérience, émotion et agentivité, le processus de construction du récit de l’enfance par les archives et les bienfaits de perspectives transnationales, ce texte se veut un plaidoyer pour un renouvellement de l’histoire des enfants dans le monde francophone.
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Levinson, Chad. "Partners in Persuasion: Extra-Governmental Organizations in the Vietnam War". Foreign Policy Analysis 17, n.º 3 (24 de junho de 2021). http://dx.doi.org/10.1093/fpa/orab021.

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Abstract Why do US presidents form collaborative relationships with private organizations in matters of national security? This paper argues that these symbiotic relationships are initiated by ambitious presidents facing public resistance and congressional opposition. They enlist extra-governmental organizations (EGOs) to help mobilize public support to pressure Congress to grant its consent. EGOs are able to launder information because of their ostensible political independence and their freedom of expression, which permits them to circumvent anti-propaganda laws that constrain the executive branch. The paper further argues that the ecosystem of extra-governmental influence reflects a bias in the structure of US national security politics that favors presidential collaboration with interventionist organizations. Original archival research into the politics of the Vietnam War covering three phases of the conflict, Americanization, disenchantment, and Vietnamization, supports the paper's claims. The broader historical context shows that EGO collaborations have shaped the political development of the US national security establishment. ¿Por qué los presidentes estadounidenses establecen relaciones de colaboración con organizaciones privadas en materia de seguridad nacional? En este artículo, se sostiene que estas relaciones simbióticas son iniciadas por presidentes ambiciosos que se enfrentan a la resistencia pública y a la oposición del Congreso. Consiguen que las organizaciones extragubernamentales (Extra-Governmental Organizations, EGO) ayuden a movilizar el apoyo público para presionar al Congreso a fin de que otorgue su consentimiento. Las EGO pueden blanquear información debido a su ostensible independencia política y a su libertad de expresión, lo que les permite eludir las leyes antipropaganda que limitan al poder ejecutivo. El artículo sostiene, además, que el ecosistema de influencia extragubernamental refleja un sesgo en la estructura de la política de seguridad nacional estadounidense que favorece la colaboración presidencial con las organizaciones intervencionistas. Una investigación de archivos originales sobre la política de la guerra de Vietnam que abarca tres fases del conflicto (la americanización, el desencanto y la vietnamización) respalda las afirmaciones del artículo. El contexto histórico más amplio muestra que las colaboraciones de las EGO dieron forma al desarrollo político del establishment de la seguridad nacional estadounidense. Pourquoi les présidents américains établissent-ils des relations de collaboration avec des sociétés privées pour des questions de sécurité nationale? Cet article soutient que ces relations symbiotiques sont initiées par des présidents ambitieux confrontés à une résistance publique et à une opposition du Congrès. Ils font appel à des organisations extra-gouvernementales pour les aider à mobiliser le soutien du public et ainsi faire pression sur le Congrès pour qu'il leur donne son consentement. Ces organisations sont capables de blanchir des informations du fait de leur indépendance politique ostensible et de leur liberté d'expression qui leur permettent de contourner les lois anti-propagande contraignantes pour le pouvoir exécutif. Cet article affirme en outre que l’écosystème de l'influence extra-gouvernementale reflète un biais structurel des politiques de sécurité nationale américaines qui favorise la collaboration présidentielle avec des organisations interventionnistes. Une recherche archivistique originale sur les politiques de la guerre du Viêtnam couvrant trois phases du conflit, l'américanisation, le désenchantement et la vietnamisation, soutient les affirmations de cet article. Le contexte historique plus large montre que les collaborations avec des organisations non gouvernementales ont façonné le développement politique de l'appareil de sécurité nationale américain.
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Debary, Octave. "Restes (anthropologie des)". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.023.

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Le peu, l’altéré, le n’importe quoi, le rien… que contiennent tous ces restes ? Au bord de l’oubli comme de la disparition, les restes sont souvent marqués par la disqualification sociale, par le rejet ou la mise au ban de la société (Douglas 1966). C’est au passage de ces seuils que l’anthropologie tente de comprendre leur valeur. Marcel Mauss (1931) en fera une règle heuristique en invitant les ethnographes à collecter les objets déchus, tous révélateurs de la richesse d’un temps quotidien, ordinaire, en train de passer. On peut regarder une société à partir de ce qu’elle dévalorise et rejette, s’attacher davantage à «une boîte de conserve qu’à son bijou le plus somptueux » ; « en fouillant un tas d’ordures, on peut comprendre toute la vie d’une société » (8-9). L’anthropologie s’est toujours intéressée aux objets, faisant de leur collecte, de leur conservation et de leur exposition un complément à son discours. Elle s’est ainsi exposée à travers les vitrines de ses musées, véritables théâtres d’objets et de mise en scène des cultures. A la fin du XXe siècle, cet intérêt pour la culture matérielle s’est prolongé par le développement des Material Culture Studies, Museum Studies puis par l’anthropologie des sciences et des techniques. Mais l’objet comme reste, objet de l’entre-deux, incertain et instable, n’est pas devenu un thème de prédilection de la discipline. Les penseurs qui l’ont abordé se trouvent à ses marges, comme Pierre Sansot (2009) ou Giorgio Agamben (1999), voire dans l’indiscipline, comme Georges Bataille (1949). Le premier voit dans les petits restes du quotidien (reliefs d’un repas, objets de son enfance ou de vide-greniers…), autant d’inachèvements qui marquent notre finitude et qu’il convient de célébrer. Le second fait du reste une part inaliénable de la condition humaine et de la possibilité d’en témoigner –même après Auschwitz. Quant à Bataille, il fait de la destruction (glorieuse ou catastrophique) des surplus de richesses d’une société (ses restes non consommés, sa part maudite ou sacrée) la condition de son unité. L’anthropologie, elle, se tourne davantage vers l’analyse des différentes formes de requalification des restes. Elle étudie la manière dont un collectif reconduit leur existence en suivant leur trajectoire, leur carrière ou leur biographie. Comment, par différentes opérations de requalification sociale, ils retrouvent une nouvelle valeur, un nouvel avenir, une alternative à leur perte. De la poubelle au musée, ces différents arts d’accommoder les restes ont donné lieu à des recherches consacrées aux déchets (Thompson 1979 ; Rathje, Murphy 1992). Au début des années 1970, l’anthropologue William Rathje développe le Garbage Project à Tucson (Arizona) avant de l’étendre à d’autres villes américaines pendant plus de 20 ans. En s’appuyant sur la valeur biographique et archivistique des déchets, il montre que leur étude permet de comprendre les modes de vie des consommateurs. Dans cette économie du rejet quotidien, les poubelles comme les décharges sont traitées comme des « lieux de mémoire » propices à une archéologie du social. Ces recherches ont été menées en allant recueillir directement les sacs d’ordures chez les gens ou en fouillant des décharges. Leur étude (classement, inventaire) vise à comprendre l’articulation entre ce qui est rejeté et les représentations des pratiques de consommation. On trouve également des études qui portent sur les objets de seconde main (Gregson, Crewe 2003 ; Gabel et al. 2012), l’art, le patrimoine, la mémoire ou les musées (Kirshenblatt-Gimblett 1998). Ces analyses insistent sur la notion de valeur comme sur celle de temps : la valeur des restes vient de leur traversée de l’histoire. Une anthropologie des restes permet ainsi de comprendre comment une société traite de son histoire à travers les usages qu’elle réserve à ce qui résiste à la disparition. Le reste renvoie l’identité à son autre en traçant les frontières de ce qui ne relève pas ou plus d’elle. Il soumet l’identité au traitement de son altération. En dépérissant, il énonce le temps qui passe. La question de la discontinuité historique, des différents « régimes d’historicité » (Hartog 2003), peut être abordée au regard du sort réservé aux restes. Ils engagent différentes formes de retraitement ou de recyclage culturel de l’histoire. Au-delà d’une dimension écologique, l’enjeu de ces requalifications s’ouvre à un projet d’anthropologie générale. A partir de l’usage de ces restes, on cherche à comprendre ce qu’en font les communautés qui les conservent (Godelier 1997), les requalifient ou parfois les détruisent. Restes sacrés (de dieux, de choses ou d’hommes) dont les modalités d’existence et de transmission permettent de témoigner d’une culture. Témoignages d'identités, d'humanités, à travers lesquels une société vient rendre compte de son histoire, lui rendre un compte. Signant et signifiant ses peines, comme ses joies, face à la perte de son propre référent : le temps qui passe.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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