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Artigos de revistas sobre o tema "Apprentissage par instances multiples"

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Fairet, Caroline, e Muriel Grosbois. "Dynamique(s) des espaces et apprentissage de l’anglais". Éducation Permanente N° 237, n.º 4 (29 de dezembro de 2023): 79–92. http://dx.doi.org/10.3917/edpe.237.0079.

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Cette étude explore comment la dynamique, interactionnelle éclaire la dynamique des espaces à l’œuvre dans la construction d’environnements individuels d’apprentissage des langues par des adultes engagés dans un dispositif hybride qui articule un environnement institutionnel d’apprentissage et le wild . Elle interroge ainsi la conception de formations dans l’apprentissage des langues tout au long et au large de la vie dans des espaces multiples et évolutifs.
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GABARA, Abdulnasser. "Intelligences multiples dans l’enseignement des langues étrangères aux universités yéménites". مجلة العلوم التربوية و الدراسات الإنسانية 1, n.º 6 (17 de novembro de 2019): 1–18. http://dx.doi.org/10.55074/hesj.v1i6.63.

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S'il est possible traditionnellement de mésurer l'intelligence de l'individu par le QI (quotient intellectuel), le test des intelligences multiples peut y déterminer les différentes formes d'intelligences. Il y a donc huit intelligences qui caractérisent l'individu. C'est pourquoi cette étude met en lumière les différentes formes des intelligences multiples des apprenants des langues étrangères aux universités yéménites. Elle met l'accent sur les avantages de l'utilisation de cette théorie dans l'enseignement/apprentissage des langues étrangères. Elle a prouvé, en se servant de l'instrument de l'enquête qui est le questionnaire (test des intelligences multiples de Howard Gardner), que les apprenants yéménites ont presque toutes les intelligences. Elle a aussi montré que l'intelligence intrapersonnelle est la plus dominante et l'intelligence musicale est la moins fréquente
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Duroisin, Natacha, e Nancy Goyette. "Le défi des enseignants belges francophones dans l’élaboration de leurs séquences d’enseignement-apprentissage : prise en compte des théories sur l’autodétermination et le bien-être au travail". Phronesis 7, n.º 4 (19 de fevereiro de 2019): 91–105. http://dx.doi.org/10.7202/1056322ar.

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En Belgique francophone, le système éducatif est rendu particulier et complexe par la présence de plusieurs réseaux d’enseignement. Cette complexité structurelle débouche notamment sur la mise à disposition de multiples programmes d’études qui servent aux enseignants lors de la préparation des séquences d’enseignement-apprentissage. À partir des données issues de plusieurs études menées sur l’analyse d’une partie du curriculum prescrit et implanté, les auteurs mettent en évidence la complexité de la tâche des enseignants qui doivent prendre en compte cette pluralité des programmes d’études. Il est ici montré que cette situation est loin d’être génératrice de bien-être et d’autodétermination en ce qui concerne le développement professionnel des enseignants.
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De la Broise, Patrice. "La lutte pour la reconnaissance ?" Revue Communication & professionnalisation, n.º 1 (5 de maio de 2013): 33–50. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.vi1.233.

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À travers un dispositif textuel à caractère déontique, cette communication interroge l’agentivité de codes professionnels, chartes et autres manifestes dans leur contribution performative à la professionnalisation des communicateurs. L’appareillage déontique qui sert une professionnalisation aux prises avec la multiplicité de métiers relevant de secteurs, champs et fonctions multiples, sert également la reconnaissance des associations, syndicats et autres représentants qui revendiquent leur légitimité de porte-parole. Par-delà un corpus documentaire restreint, cette communication interroge la manière dont des regroupements professionnels contribuent à une régulation interne et externe de leurs métiers et fonctions de référence. Ce faisant, l’analyse ouvre sur la lecture dynamique d’une structuration « par défaut » (législatif et réglementaire) où la segmentation n’opère pas seulement sur le mode de la différenciation de territoires à géométrie variable et la revendication de leur souveraineté, mais aussi par un travail d’accompagnement et d’encadrement des professionnels en exercice. Cette contribution constitue donc une invitation à poursuivre, dans l’espace francophone, l’analyse dynamique d’une professionnalisation disputée par de multiples instances représentatives, sur différents modes rhétoriques (juridique, déontologique, militant, casuistique…) et services (édition, événements, formation, conseil…) aux professionnels.
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Breithaupt, Sandrine, e Anne Clerc Georgy. "Que révèlent les situations d’évaluation de la posture en formation des futurs enseignants ?" Mesure et évaluation en éducation 40, n.º 2 (23 de fevereiro de 2018): 57–90. http://dx.doi.org/10.7202/1043568ar.

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En fin de première année de formation à l’enseignement primaire, les étudiants du canton de Vaud en Suisse sont certifiés par des examens de différentes natures. Pour cette recherche à caractère exploratoire, nous avons retenu deux certifications particulières. La première concerne un module intitulé Savoirs mathématiques et enseignement, qui est certifié par un questionnaire à choix multiples (QCM) et qui exige des étudiants non seulement qu’ils répondent aux questions, mais également qu’ils indiquent leurs degrés de certitude des réponses données. Ce faisant, ils s’autoévaluent et cette estimation est prise en compte dans la réussite à l’examen. La seconde concerne un module intitulé Enseignement et apprentissage. L’examen se structure par des questions ouvertes testant les capacités d’analyse de tâches distribuées aux élèves des classes de la région. L’article présente les résultats d’une recherche visant à comprendre les liens entre des expériences évaluatives et des postures en formation de quatre étudiantes, puis à définir d’éventuelles logiques de formation. Nous avons relevé quatre postures qui remettent en question le rapport aux savoirs de la profession.
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Labbé, Grégoire. "Sur quelles bases enseigner l’intercompréhension entre les langues slaves de l’ouest et du sud-ouest?" Journal for Foreign Languages 9, n.º 1 (28 de dezembro de 2017): 191–200. http://dx.doi.org/10.4312/vestnik.9.191-200.

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Notre étude ne cherche pas à démontrer qu’un enseignement de l’intercompréhension entre les langues slaves est possible et potentiellement accessible à tous. En effet, nous partons du principe que cela est déjà démontré, ne serait-ce que par la multitude de méthodes efficaces consacrées à la pédagogie de l’intercompréhension entre les langues romanes et par les multiples travaux réalisés en matière de slavistique. Notre but est au contraire de profiter de l’expérience romane de l’enseignement de l’intercompréhension afin de proposer une approche parmi de nombreuses autres possibles adaptées aux langues slaves. Nous sommes convaincu de la grande utilité de telles approches, d’autant plus que les langues de l’Union Européenne sont, dans leur grande majorité, issues de trois grandes familles particulièrement propices à l’intercompréhension (les langues romanes, slaves et germaniques). Un tel apprentissage n’est pas forcément long ou compliqué à mettre en place et peut constituer un plus non négligeable à l’apprentissage des langues classiquement enseignées telles que l’anglais.
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González-Posada Flores, Fernando. "Une approche simplifiée de l´apprentissage par projet dans le master sciences et numérique pour la santé". J3eA 21 (2022): 2041. http://dx.doi.org/10.1051/j3ea/20222041.

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L'Université de Montpellier propose un master en Sciences et Numérique de la Santé. Les étudiants qui candidatent et s’y inscrivent sont issus de parcours très hétérogènes : licences de biologie, ingénierie, électronique, physique, médecine, odontologie, pharmacie. L’objectif de cette communication est de vous présenter la version simplifiée de l’apprentissage par projet que nous avons adoptée comme méthodologie de travail avec nos étudiants. Cette méthodologie est utilisée par une partie de l’équipe pédagogique de l’unité d'enseignement (UE) intitulée : « Acquisition et traitement des signaux pour le biomédical ». Le recours à des situations comportant des problèmes à résoudre (PROSITs) constitue le pilier de l´apprentissage par projet. Force est de constater que la diversité du premier cycle de formation des étudiants enrichit leurs interactions et leur approche, individuelle au sein du groupe, mais aussi collective. La chronologie temporale d´un PROSIT est d’une semaine. Le caractère d’urgence simulé par les mises en scène a une incidence claire et directe sur la motivation et l’implication des étudiants. Ils mobilisent leurs compétences : les savoirs, savoir-faire et savoir-être, de manière globale, grâce au travail en groupe ; par ailleurs, les objectifs en termes de connaissances sont référencés dans la maquette pédagogique de l´UE : ce savoir est dispensé sous un format plus standard, des cours magistraux (CM) avec travaux dirigés (TD). Dans le contexte d´un master avec une population ayant des parcours universitaires multiples et variés cette approche pédagogique peut être utilisée ou adaptée sans difficulté. Une co-évaluation du dispositif est formalisée ; elle intègre les avis des étudiants des cinq dernières promotions (2015 à 2020), qui sont recueillis au sein d’un débat-forum.
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Ngomayé, Esther Solange. "La ronde des poètes ou la lutte de la multitude pour l’autonomie du champ littéraire camerounais". Démo vs Cratie : la question du pouvoir de la multitude 33, n.º 1-2-spécial (17 de janeiro de 2018): 37–56. http://dx.doi.org/10.7202/1042874ar.

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Depuis les travaux en sociologie de la littérature de Pierre Bourdieu, un intérêt accru s’observe dans l’étude des littératures marginalisées comme celles de l’Afrique subsaharienne, où les instances institutionnelles ont tout à envier à celles des grandes villes européennes. Pourtant, ces littératures travaillent à leur autonomie, comme en témoignent par exemple les voies tracées par les multiples regroupements d’agents de la littérature. Ainsi, le groupe de La ronde des poètes du Cameroun, audacieux face aux écrivains reconnus et aux institutions européennes, a adopté, depuis vingt ans maintenant, des stratégies lui ayant permis de redonner à la littérature camerounaise une certaine forme de reconnaissance.
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Francis, Véronique. "Premiers pas, premières pages – Sur quelques objets à lire et à écrire au cours de la petite enfance". Diversité 170, n.º 1 (2012): 106–11. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2012.3643.

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L’objectif de cet article est d’examiner les usages, par les instances éducatives, des objets à lire et des objets à écrire, cahiers et carnets fabriqués à la maison, à l’école ou dans les espaces d’avant l’école, qui ont tendance à être occultés malgré leur importance dans la vie de l’enfant et de sa famille. Ce texte montre que les pratiques lettrées fortement valorisées par les institutions de la petite enfance ne doivent pas occulter la diversité des situations qui offrent les possibilités d’une lecture du monde et des leviers multiples pour des entrées diverses en littératie.
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Le Tellier, Julien. "Regards croisés sur les politiques d’habitat social au Maghreb : Algérie, Maroc, Tunisie". I Politiques urbaines et du logement, n.º 63 (22 de julho de 2010): 55–65. http://dx.doi.org/10.7202/044149ar.

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Au Maghreb, les évolutions récentes des politiques d’habitat social sont marquées par l’émergence de l’approche participative du développement et par l’introduction de dispositifs multi-acteurs d’ingénierie sociale. À travers des regards croisés sur les programmes de logement en Algérie, au Maroc et en Tunisie, l’objectif de cet article est d’apporter une lecture critique des modalités de participation de la société civile dans les projets d’habitat social au sud de la Méditerranée. Alors que les instances internationales recommandent un processus plus inclusif, plus équitable et plus efficace que les interventions stato-centrées habituelles, la résorption de l’habitat insalubre se heurte en pratique à de multiples défis socioéconomiques, organisationnels et politiques.
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Menjot, Denis. "‪Introduction‪". Mélanges de la Casa de Velázquez Tome 44, n.º 2 (12 de dezembro de 2014): 281–85. http://dx.doi.org/10.3917/mcv.442.0281.

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Parmi les multiples évaluations auxquelles de nos jours la monde de l’enseignement supérieur et de la recherche se trouve soumis, celle des publications scientifiques est essentielle par son impact sur la recherche individuelle et collective que l’on cherche à mesurer par des indicateurs. Toutes les agences et instances d’évaluation s’en préoccupent mais les modalités de l’évaluation diffèrent plus ou moins profondément entre les pays, aussi bien en ce qui concerne les évaluateurs, les procédures que les critères utilisés. Elles peuvent varier également en fonction des disciplines. Elles ont toutes des avantages et des inconvénients et sont l’objet de controverses. L’objectif de ce dossier consiste à expliciter les pratiques en vigueur dans un ensemble de pays européens : Angleterre, France, Allemagne, Espagne, Italie, Portugal et en contrepoint aux USA et de débattre de leurs intérêts respectifs. Les contributeurs, professeurs dans des universités de leur pays ont tous exercé d’importantes responsabilités dans des instances d’évaluation et comme peer reviewer .
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HUET, L., Y. BARNIER e H. DONNADIEU-RIGOLE. "Chemsex : risques ressentis et stratégies d'adaptation". EXERCER 35, n.º 201 (1 de março de 2024): 119–25. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.201.119.

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Introduction. Il existe depuis une dizaine d’années une augmentation des signaux sanitaires en France liés au chemsex chez les hommes ayant des rapports avec des hommes (HSH). Objectif. Identifier les risques ressentis par les HSH pratiquant le chemsex et leurs stratégies d’adaptation. Méthode. Étude qualitative basée sur 11 entretiens individuels semi-dirigés et un focus group de 4 chemsexeurs. Échantillonnage raisonné des participants recrutés sur la base du volontariat et par réseau. Enregistrement audio des entretiens puis retranscription mot à mot. Analyse phénoménologique des données puis production de catégories par comparaison constante entre les données et les construits de l’analyse. Résultats. Le risque majeur ressenti était le risque addictif. Le risque infectieux était la dangerosité des produits, sur lesquels se concentraient la prévention et la réduction des risques et des dommages (RdRD), le risque socioprofessionnel, l’impact sur la qualité de la vie sexuelle et la santé mentale, la notion de consentement. Il existait une multiplicité de techniques de contrôle et de réduction des risques par les usagers, mises en place de façon autonome. Ces techniques résultaient d’un apprentissage lié aux expériences personnelles, d’informations transmises par les pairs, le milieu associatif et médical. Discussion. Il est crucial de promouvoir l’accès à des programmes de prévention et de RdRD pour garantir la connaissance des risques associés au chemsex et ainsi une meilleure adaptation des comportements. Pour atteindre cet objectif, il est important de diversifier les stratégies de prévention et de RdRD afin de sensibiliser les chemsexeurs à ces multiples problématiques.
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Leroy, Ghislain. "L’enfant-montessorien : une nouvelle définition sociale de l’enfant ?" Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle Vol. 55, n.º 1 (15 de abril de 2024): 19–38. http://dx.doi.org/10.3917/lsdle.551.0019.

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La figure d’un enfant « montessorien » a le vent en poupe dans de multiples instances de socialisation : écoles publiques, écoles privées, mais aussi dans certaines familles de milieux moyen et supérieur. Par une étude des discours adultes enseignants et familiaux qui valorisent cette nouvelle figure de l’enfant, nous en étudions les caractéristiques idéal-typiques. L’enfant montessorien est un enfant responsable et autonome ; il n’a pas besoin d’injonction adulte pour aller vers les activités d’apprentissage légitimes et les mener à bien. Plus qu’obéissant, il est (doit être) sincèrement intéressé par ces activités, ce qui s’explique notamment par un travail socialisateur familial préalable, qui s’avère continué dans les sphères scolaires. Sous ses formes actuelles, le montessorisme est une pédagogie de la socialisation à l’autonomie enfantine (l’adulte attend que l’enfant fasse de lui-même). Les enfants doivent précocement avoir fait leurs ces attendus sociaux, ce qui pose la question d’attentes disciplinaires aujourd’hui plus fortes envers eux, et d’une moindre tolérance vis-à-vis des comportements alternatifs.
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VERRET, C., J. TRICHEREAU e R. MIGLIANI. "La guerre du Golfe". Médecine et Armées Vol. 39 No. 4, Volume 39, Numéro 4 (1 de outubro de 2011): 339–46. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6569.

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Après la fin de la première guerre du Golfe, les vétérans américains ont rapportés des symptômes variés plus souvent que les militaires non déployés. De nombreuses études ont été réalisées pour explorer les conséquences de ce conflit sur la santé des vétérans, soumis à de multiples expositions sur le terrain. La survenue de troubles psychiques, de troubles fonctionnels et les décès accidentels dans les premières années après le conflit sont retenus comme reliés à la guerre du Golfe. Les symptômes multiples présentés par les vétérans ont eu différentes terminologies, dont les causes restent inconnues et la prise en charge difficile. Les principales instances américaines faisant une synthèse des travaux réalisés dans ce domaine ont recommandé de mettre en place des cohortes de vétérans et de mieux identifier ces maladies multi symptomatiques. Une seule étude a été réalisée auprès des vétérans français, ne montrant que peu de différences avec les phénomènes décrits outre-Atlantique. Cette étude a surtout souligné l’importance du recueil des expositions sur le terrain durant la mission et la conservation des listes des personnels ayant participé à ces opérations.
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BOUCHET, N., L. FRENILLOT, M. DELAHAYE, M. GAILLARD, P. MESTHE, E. ESCOURROU e L. GIMENEZ. "GESTION DES EMOTIONS VECUES PAR LES ETUDIANTS EN 3E CYCLE DE MEDECINE GENERALE DE TOULOUSE AU COURS DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS : ETUDE QUALITATIVE". EXERCER 34, n.º 192 (1 de abril de 2023): 184–90. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2023.192.184.

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Contexte. La profession de médecin confronte à des émotions intenses. Leur place dans la prise en soin est peu enseignée, relevant davantage d’un « curriculum caché ». L’objectif principal de ce travail était d’explorer les différents moyens utilisés par les étudiants en 3e cycle de médecine générale de Toulouse pour gérer, par eux-mêmes ou accompagnés, le vécu de leurs émotions lors de la prise en soin des patients au cours de leurs stages. Méthode. Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés réalisés par deux chercheuses auprès d’étudiants en 3e cycle de médecine générale de la subdivision de Toulouse. Analyse intégrale selon une méthode inspirée de la théorisation ancrée et modélisation par un schéma intégratif. Résultats. Treize entretiens ont été réalisés entre octobre 2020 et juillet 2021. Le statut d’étudiant en 3e cycle générait de l’anxiété et de la frustration liées aux conditions d’exercice, à l’incertitude et à la confrontation aux limites des compétences. Pour gérer leurs émotions, les participants recouraient essentiellement à la verbalisation et à la posture réflexive. Ils identifiaient des personnes-ressources dans leur entourage personnel pour trouver soutien et réconfort et dans leur entourage professionnel pour trouver réassurance et légitimité. Ils avaient aussi recours à des stratégies personnelles : activités sportives, sociales, culturelles et de loisir. Ils formulaient des attentes : un enrichissement de la formation initiale par une valorisation des compétences humaines ; des mises en situation par l’intermédiaire de jeux de rôle et d’ateliers de simulation ; un apprentissage aux méthodes de relaxation ; un renforcement de l’accompagnement en stage ; une amélioration du dépistage en santé mentale des étudiants et un développement des mesures préventives proposées. Conclusion. La gestion des émotions faisait appel à des stratégies multiples, personnelles et professionnelles. Des études plus approfondies sur les mécanismes psychologiques et sociologiques de gestion des émotions pourraient être menées auprès des étudiants en 3e cycle ainsi que des études auprès des MSU et tuteurs permettant de préciser leurs attentes en matière de formation à l’accompagnement.
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BESNIER, Jean-Baptiste, Frédéric CHERQUI, Gilles CHUZEVILLE e Aurélie LAPLANCHE. "Amélioration de la connaissance patrimoniale des réseaux d’assainissement de la métropole de Lyon". TSM 12 2023, TSM 12 2023 (20 de dezembro de 2023): 169–77. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202312169.

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La métropole de Lyon s’est fixé pour objectif de reconstituer l’ensemble des dates de pose et des matériaux des conduites d’assainissement de son patrimoine. Cette communication présente les résultats de plusieurs années de travail soutenues par l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. Pour la reconstitution, deux axes de recherches sont privilégiés, ils sont inspirés des résultats du projet de recherche Hireau. Le premier axe porte sur l’implémentation de méthodes statistiques (apprentissage machine) pour reconstituer les informations manquantes à partir de données connues sur le patrimoine. L’approche a été adaptée au jeu de données lyonnais et fournit des estimations des dates de pose et des matériaux des réseaux d’assainissement. Un travail d’optimisation a ensuite permis d’améliorer la prédiction grâce à une augmentation de la précision et du rappel (proportion d’éléments correctement retournés parmi ceux qui existent) pour le matériau, et une réduction de la plage d’estimation pour la date de pose. Le deuxième axe porte sur l’utilisation de connaissances provenant de sources multiples. L’exploitation des données supplémentaires, comme les rapports d’inspections télévisées, permet d’obtenir directement le matériau de la conduite. La création de scripts de propagation d’information sous contrainte par parcours de graphes a également permis de renseigner des années de poses manquantes. Nous proposons dans cette communication de rendre compte des démarches mises en œuvre, et des résultats obtenus. L’objectif étant d’inciter d’autres collectivités à obtenir ces informations essentielles pour la gestion de leur patrimoine.
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Frempong, George, Raavee Kadam, Joyline Makani, Michelle McPherson, Nyasha Mandeya e Timi Idris. "Online Learning Experiences of Canadian Black Nova Scotians during Covid-19: Adopting an Intersectionality Framework". Alberta Journal of Educational Research 69, n.º 1 (17 de março de 2023): 86–102. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v69i1.74846.

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Though school closures due to the COVID-19 pandemic affected all students globally, the effect was significantly more for students from marginalized and vulnerable communities. In Nova Scotia, Canada, the concern was the racial achievement gap that the education system is addressing through an inclusive education policy. The worry, especially for Black Nova Scotian students, was the online learning demands and the associated challenges. Through an analysis of a household survey and intersectionality framework, we explored these challenges. We argue that students have multiple and simultaneously acting identities that lead to differential learning experiences and outcomes, and an intersectionality approach should be considered to inform education improvement decisions. Keywords: online learning, Black Canadians, intersectionality, household survey, structural equation modelling Bien que les fermetures d'écoles dues à la pandémie de COVID-19 aient touché tous les élèves du monde, l'effet a été nettement plus marqué pour les élèves issus de communautés marginalisées et vulnérables. En Nouvelle-Écosse, au Canada, l'inquiétude portait sur l'écart de réussite raciale que le système d’éducation s'efforce de combler par une politique d'éducation inclusive. L'inquiétude, en particulier pour les élèves noirs de Nouvelle-Écosse, portait sur les exigences de l'apprentissage en ligne et les défis qui y sont associés. Par l'analyse d'une enquête auprès des ménages et d'un cadre d'intersectionnalité, nous avons exploré ces défis. Nous soutenons que les élèves ont des identités multiples qui agissent simultanément et mènent à des expériences et des résultats d'apprentissage différents, et qu'une approche d'intersectionnalité devrait être considérée pour informer les décisions portant sur l’amélioration de l'éducation. Mots clés : apprentissage en ligne, Canadiens noirs, intersectionnalité, enquête auprès des ménages, modélisation par équations structurelles.
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Estay Stange, Verónica. "L’identité narrative en question : les zones paradoxales de l’expérience". Estudos Semióticos 18, n.º 3 (15 de dezembro de 2022): 15–29. http://dx.doi.org/10.11606/issn.1980-4016.esse.2022.203776.

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Afin de remettre en cause le problème de l’identité collective, le présent essai prend pour objet les discours de la mémoire post-dictature au Chili et en Argentine, dont il souligne les contradictions et les points de fracture. On voudrait montrer ici comment “l’ancrage ontologique” des “rôles thématiques” (héros, militant de la résistance, tyran, tortionnaire), essentiel pour l’engendrement des récits historique et judiciaire, se voit questionné par les micro-récits dévoilant la complexité immanente aux individus qui leur prêtent une concrétude corporelle. Entre collaboration contrainte, dissidence, Syndrome de Stockholm et “honte du survivant”, cet article passe en revue les multiples “instances énonçantes” qui, en amont des acteurs collectifs, nous font problématiser le concept même d’une “identité”, tout en dissociant ses différents domaines de manifestation (historique, juridique, politique, intersubjectif, intime...).
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Renaud, Johanne, Jean-Chrysostome Zanga, Theodora Mikedis e Didier Blondin-Lavoie. "Dépression et toxicomanie à l’adolescence : intervenir ensemble pour prévenir le suicide". Drogues, santé et société 14, n.º 1 (8 de março de 2016): 196–212. http://dx.doi.org/10.7202/1035555ar.

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Les multiples défis que pose l’adolescence sont évidents pour tous : place dans la famille, socialisation avec les pairs, apprentissage tant intellectuel, que sportif ou artistique. Qu’en est-il lorsqu’en chemin l’adolescent développe un problème de dépression, une utilisation répétée de substances et un risque suicidaire accru ? La course à obstacles ne fait que commencer pour les proches et les intervenants impliqués, qui peuvent rapidement se sentir submergés par la situation. Comment intervenir efficacement auprès de ces jeunes et de leurs familles ? Cette problématique comporte des enjeux cliniques, psychosociaux et de confidentialité auxquels les différents intervenants sont confrontés. Cet article de réflexion porte sur les pratiques cliniques entourant le traitement des adolescents aux prises avec une dépression, une problématique suicidaire et une utilisation de substances. Celle-ci s’appuie sur notre pratique clinique à l’Institut Douglas dans un programme spécialisé en 2e et 3e lignes dans la prise en charge des adolescents aux prises avec la dépression. L’examen de la littérature scientifique permet d’étoffer cette réflexion. Il nous faut chercher des pistes de solution concertées quant à ces défis de taille, qui peuvent souvent conduire les intervenants en marge de leurs pratiques usuelles. Nous présenterons d’une part les articulations entre la dépression et la toxicomanie à l’adolescence, et réfléchirons d’autre part sur l’amélioration du cadre d’évaluation et d’intervention en lien avec le phénomène du suicide pendant cette phase du développement.
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Jurkova, Sinela, e Shibao Guo. "Connecting Transculturalism with Transformative Learning: Toward a New Horizon of Adult Education". Alberta Journal of Educational Research 64, n.º 2 (22 de junho de 2018): 173–87. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v64i2.56383.

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The impact of transnational migration with activities across transnational borders has reconfigured multiple social and public identities calling for shifting to transculturalism as a theoretical framework in understanding the changing nature of adult education. Transculturalism becomes a mode of being and learning where humans interact with each other in a culturally diverse environment. Integrating different identities and connecting the global with the local, transculturalism is a learning commitment that facilitates socio-cultural adaptation and interaction in a dynamic society recognizing different worldviews. This paper offers a theoretical approach toward transculturalism as transformative learning with a focus on discussions of cultural concepts and connections with perspective transformation. The common ground between transculturalism and transformative learning is the idea of continuum, and interconnection of knowledge, skills and attitudes as an ongoing process of inquiry, thinking, reflecting, and acting. Connecting theories of transculturalism and transformative learning with our new reality of transnational mobility across the world opens new horizons for policies and practices in immigration and adult education. L’impact de la migration transnationale et les activités transfrontalières qui en découlent a reconfiguré de multiples identités sociales et publiques, provoquant ainsi une demande d’adopter le transculturalisme comme cadre théorique pour comprendre l’évolution de l’éducation des adultes. Le transculturalisme devient un mode d’être et d’apprentissage où les humains interagissent dans un milieu culturellement diversifié. Intégrant différentes identités et liant le mondial au local, le transculturalisme est un engagement à l’apprentissage qui facilite l’adaptation et l’interaction socioculturelles dans une société dynamique qui reconnait la pluralité des visions du monde. Cet article offre une approche théorique qui considère le transculturalisme comme un apprentissage transformationnel axé sur les discussions de concepts et de liens culturels visant une transformation des perspectives. Le terrain commun entre le transculturalisme et l’apprentissage transformationnel est l’idée de continuum et l’interconnexion des connaissances, habiletés et attitudes comme processus continu d’enquête, de réflexion et d’actions. Le fait de lier les théories du transculturalisme et de l’apprentissage transformationnel à notre nouvelle réalité de mobilité transnationale de par le monde ouvre de nouveaux horizons aux politiques et aux pratiques touchant l’immigration et l’éducation des adultes. Mots clés : transnationalisme, transculturalisme, apprentissage transculturel, transformation des perspectives
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Champagne-Gilbert, Maurice. "Comment peut-on devenir une personne au Québec?" Articles 8, n.º 2 (6 de janeiro de 2009): 71–82. http://dx.doi.org/10.7202/600791ar.

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RÉSUMÉ En deçà et au delà de toutes les questions sociales, politiques, économiques, le développement de la personne au Québec, à partir même des conditions de procréation, de natalité et de formation de la personne dans la famille, appelle une véritable révolution, aussi intérieure que sociologique et politique. C’est la croissance de la personne qui constitue la raison d’être de la famille. Cette « cellule fondamentale de la société » se définit dans ce cadre comme étant une unité de vie, intime et privée, pour un ou des adultes unis à des enfants, dans une expérience quotidienne voulue comme durable et la plus permanente possible, en vue en particulier de partager leur croissance individuelle comme personnes, de faire l ’apprentissage des relations interpersonnelles et de contribuer au développement de l »humanité dans une société donnée, auprès de laquelle toute famille se trouve responsable. Or, la croissance matérielle, technologique et bureaucratique est totalement survalorisée actuellement au détriment de la croissance de la personne. Une société plus proche de la personne et plus consciente de ses besoins est à réinventer. Sinon nous risquons de vivre dans une certaine illusion de progrès social et humain, en ne nous engageant pas davantage sur des voies de croissance qui passent directement par le développement de la personne. Pensons aux besoins et aux droits des personnes âgées, à ceux des jeunes, à ceux des femmes, et des hommes en fonction de leurs responsabilités de parents et des multiples exigences des relations hommes-femmes et de la vie du couple. Il est aussi vain d ’édifier une société sans fondement personnaliste que de concevoir le développement d’une personne hors de l’appartenance sociale. Ceux qui s’intéressent à la famille doivent tenir compte des rapports personne-société puisque la famille est une charnière entre la personne et la société. Il en est de même des relations hommes-femmes.
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Greciano, Gertrud. "Pour un glossaire des collocations riscologiques". Meta 53, n.º 2 (4 de agosto de 2008): 420–33. http://dx.doi.org/10.7202/018527ar.

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Résumé La concordance interlinguale de termes polylexicaux et syntagmatiques, communément appelés expressions, linguistiquement nommés collocations, phrasèmes terminologiques, termes phraséologiques ou encore phraséotermes, reste un problème crucial et bien connu de la traduction en langue de spécialité. Les sciences du risque se révèlent être un point de rencontre interdisciplinaire, de sorte que de hautes instances nationales (ministères) et des institutions internationales (l’Union européenne, le Conseil de l’Europe) s’investissent dans l’information, la formation et les interventions dans ce domaine. WIN (Wide Information Network for Risk Management) est l’un des trois projets intégrés soutenus par la Commission européenne (2004-2007), le multilinguisme restant sa priorité. La proposition linguistique ici présentée concerne un glossaire multilingue, dont l’architecture combine termino- et lexicographie : macrostructure onomasiologique, microstructure sémasiologique, médiostructure grammaticale et sémantique, ainsi que des définitions multiples de termes clés avec leurs collocations semi-automatiquement extraites d’un important corpus textuel, scientifique, administratif et journalistique. La législation de l’Europe et du globe privilégiant l’harmonisation terminologique, la découverte et la création de concordances interlinguales deviennent l’objectif majeur pour garantir la sécurité des vies, des biens et de l’environnement dans le monde. Pour cette raison, une extension à d’autres langues, d’autres pays et d’autres continents devient une nécessité afin de promouvoir autant la diffusion du savoir que les spécificités culturelles.
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Grammond, Sébastien. "La gouvernance territoriale au Québec entre régionalisation et participation des peuples autochtones". Canadian Journal of Political Science 42, n.º 4 (dezembro de 2009): 939–56. http://dx.doi.org/10.1017/s000842390999045x.

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Résumé. Les théories de la gouvernance à paliers multiples ont tendance à minimiser le rôle du droit dans la structuration des systèmes de gouvernance. Or, la juxtaposition de deux évolutions récentes en matière de gouvernance territoriale au Québec, la gouvernance partagée avec les Autochtones et le projet de régionalisation du gouvernement du Québec, remet ce postulat en question. En effet, la protection constitutionnelle dont bénéficient les clauses de gestion territoriale de traités comme la Convention de la Baie James et du Nord québécois et, plus récemment, l'obligation de consulter découlant de l'arrêt Nation haïda, assurent aux Autochtones un pouvoir plus important que celui qui est offert aux acteurs régionaux par le gouvernement du Québec.Abstract. Multi-level governance theories have a tendency to minimize the role of law in shaping governance systems. The study of two instances of territorial governance in Quebec, shared governance with the aboriginal peoples and the Quebec government's regionalization initiative, puts this premise in question. The constitutional protection afforded to the land management provisions of the James Bay and Northern Quebec Agreement and, more recently, to the duty to consult flowing from the Haida Nation case give the aboriginal peoples more power than that recognized to regional actors under the Quebec government's initiative.
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Berger-Douce, Sandrine. "La fabrique d’une stratégie collective entrepreneuriale orientée environnement". Revue internationale P.M.E. 23, n.º 3-4 (28 de setembro de 2012): 123–54. http://dx.doi.org/10.7202/1012496ar.

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Sous l’effet conjugué de multiples pressions, les organisations sont désormais incitées à s’engager dans le développement durable, notamment en matière de respect de l’environnement naturel. Pour autant, les petites et moyennes entreprises (PME) demeurent confrontées à des obstacles souvent perçus comme insurmontables. Parallèlement, les instances nationales et internationales mettent en avant le fait que les nouvelles technologies, notamment celles de l’information et de la communication (TIC), ouvrent la voie à des modèles de société plus durables. L’objet de cet article est donc de mieux comprendre la fabrique d’une stratégie collective orientée environnement des PME d’un secteur d’activité important pour l’appropriation du développement durable, en l’occurrence celui du numérique. Ce travail s’inscrit dans la continuité des travaux menés sur les stratégies collectives entrepreneuriales (SCE) (Loup, 2003 ; Leyronas et Loup, 2008) dans une approche de la stratégie à l’aune de l’école de la fabrique (Golsorkhi, 2006). La méthodologie de recherche est exploratoire et qualitative. Une présence durable sur le terrain a été privilégiée par le recours à l’observation participante (Wacheux, 1996) associée à des entretiens semi-directifs avec des entrepreneurs d’un club local. Notre étude propose une analyse de la fabrique d’une SCE orientée environnement selon ses trois étapes : le lancement, la dispersion et le recentrage. Nos résultats mettent l’accent sur la prédominance d’enjeux humains et de pouvoir qui ont pour conséquence l’oscillation de la stratégie entre délibéré et émergent au gré des événements, signe de la complexité inhérente à toute action collective.
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Paradelle, Muriel, e Hélène Dumont. "L’emprunt à la culture, un atout dans le jugement du crime de génocide ?*". Criminologie 39, n.º 2 (15 de janeiro de 2007): 97–135. http://dx.doi.org/10.7202/014430ar.

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Résumé Les auteures s’intéressent aux juridictions traditionnelles gacaca telles que réformées par le législateur rwandais afin de pouvoir être saisies de poursuites criminelles liées au génocide. Elles examinent les raisons qui ont amené les autorités gouvernementales à parier sur ce mode coutumier de justice dans une optique de réconciliation nationale et à réinvestir ce type de justice de proximité. Elles analysent ensuite les altérations profondes apportées au fonctionnement originel de ces instances qui empruntent tout à la fois à la palabre africaine et au droit pénal de facture occidentale et elles se demandent si les gacaca dans leur « version génocidaire » peuvent encore réaliser les finalités traditionnelles de cette justice participative et restaurative lorsque la tradition et la culture ont été à ce point réinventées. Enfin, les auteures réfléchissent aux difficultés multiples que pose le génocide, d’être un crime que l’on ne peut punir, ni pardonner, encore moins réparer, et qui sidère tout système de justice. Tout en identifiant quelques éléments positifs de cette justice de proximité fort imparfaite et en grande partie inadaptée pour juger du génocide, à leur avis, il reste encore difficile d’incarner et de traduire dans un système de justice, fut-il traditionnel ou moderne, une volonté de mettre fin à l’impunité et d’assurer une finalité de prévention générale. En guise de conclusion, les auteures suggèrent que les juridictions gacaca qui empruntent à la culture de la société rwandaise doivent, en tout état de cause, garantir la liberté de parole, la franchise et l’expression d’une vérité commune sur ce génocide pour que criminels et victimes rescapées puissent réapprendre à vivre ensemble.
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Ziegler, Nicole, Kara Moranski, George Smith e Huy Phung. "Metacognitive Instruction and Interactional Feedback in a Computer-Mediated Environment". TESL Canada Journal 37, n.º 2 (2 de dezembro de 2020): 210–33. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v37i2.1337.

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Multiple theoretical frameworks support the notion of interactional feedback as facilitative of second language (L2) development. However, research demonstrates that learners often avoid providing feedback during peer collaborative work, thus failing to take advantage of key opportunities for language learning and development. Recent studies have examined how metacognitive instruction (MI) may be used to explicitly train learners in the provision of interactional feedback, with results showing increased instances of feedback (Fujii et al., 2016) and improved L2 outcomes (e.g., Sato & Loewen, 2018; Sippel, 2019). Building on this work, this exploratory study investigated the effects of MI on intermediate L2 English learners’ (n = 26) provision of interactional features in synchronous computer-mediated communication. Using a pretest-treatment-posttest design, all learners completed three decision-consensus tasks, with learners in the treatment group receiving direct instruction on the benefits of interaction via an instructional video, a practice task, and subsequent whole-class debriefing. The control group completed the tasks without MI. Results demonstrate that learners’ provision of interactional feedback and language-related episodes increased following MI, with qualitative measures indicating learners had positive perceptions of the training and improved awareness of the potential benefits of interactional feedback in computer-mediated communication. De multiples approches théoriques soutiennent la notion de rétroaction interactionnelle comme facilitateur du développement d’une langue seconde (L2). Cependant, les recherches démontrent que les apprenants évitent souvent de présenter une rétroaction pendant le travail collaboratif entre pairs, ne profitan ainsi pas des principales possibilités d’apprentissage et de développement des langues. Des études récentes ont examiné comment l’enseignement métacognitif (EM) peut être utilisé pour former explicitement les apprenants à la rétroaction interactionnelle, les résultats montrant une augmentation des cas de rétroaction (Fujii et al., 2016) et une amélioration des résultats en L2 (par exemple, Sato & Loewen, 2018; Sippel, 2019). S’appuyant sur ces travaux, cette étude exploratoire a examiné les effets de l’EM sur l’offre de fonctions interactionnelles dans la communication synchrone par ordinateur aux apprenants d’anglais de niveau intermédiaire L2 (n = 26). En utilisant un modèle de pré-traitement-post-test, tous les apprenants ont accompli trois tâches de consensus décisionnel, les apprenants du groupe de traitement recevant des consignes directes sur les avantages de l’interaction via une vidéo pédagogique, une tâche de pratique et un compte rendu ultérieur pour toute la classe. Le groupe de contrôle a effectué les tâches sans EM. Les résultats montrent que l’apport d’une rétroaction interactionnelle et d’épisodes liés à la langue par les apprenants a augmenté après l’EM, avec des mesures qualitatives indiquant que les apprenants avaient des perceptions positives de la formation et une meilleure sensibilisation aux avantages potentiels de la rétroaction interactionnelle dans la communication par ordinateur.
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Hernández-Huerta, Arturo, Octavio Pérez-Maqueo e Miguel Equihua Zamora. "¿Puede el desarrollo ser sostenible, integral y coherente?" Regions and Cohesion 8, n.º 3 (1 de dezembro de 2018): 1–14. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2018.080302.

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*Full article is in SpanishEnglish Abstract:At the RISC 2017 International Congress, we reflected on the possibility of achieving a “sustainable, integral and coherent development.” We primarily report here on the panel of Mexican experts who shared their experiences on issues such as the impact of the international agenda on the local policy priorities, the relevance of the participation of local stakeholders and the occurrence of inconsistencies throughout the process of design and implementation of development policies. In addition, other experiences were presented on these issues, some of which are included in this special issue. The general conclusion was that not only is it possible to articulate a sustainable, integral and coherent development but also that approaches and tools are already emerging that favor it through an evidence-based policy management and the use of the growing “environmental big data” that already exists.Spanish Abstract: En el Congreso internacional RISC 2017 se reflexionó sobre la posibilidad de lograr un “desarrollo sostenible, integral y coherente”. En este artículo nos referimos principalmente al panel de expertos mexicanos que compartieron sus experiencias con nosotros sobre asuntos como el impacto de la agenda internacional sobre la local, la relevancia de la participación de los actores locales y la ocurrencia de incoherencias a lo largo del proceso de diseño y aplicación de las políticas para el desarrollo. Además, se expusieron otras experiencias sobre estos asuntos, que han sido recogidas en este número especial. La conclusión general es que se estima que no sólo es posible articular un desarrollo sostenible, integral y coherente, sino que están emergiendo enfoques y herramientas que favorecen propiciarlo a través de la gestión basada en evidencia y el aprovechamiento del creciente “big data ambiental” que ya está existe.French Abstract:Lors du congrès international Consortium pour la Recherche comparative sur l’intégration régionale et la cohésion sociale (RISC) 2017, organisé en coopération avec le programme d’innovation pour l’intégrité dans la gestion de l’environnement pour le développement et soutenu par des données massives (big data) et un apprentissage automatisé (i-Gamma), nous avons réfléchi à la possibilité de parvenir à un “développement durable, intégral et cohérent”. L’événement a ouvert de multiples opportunités de discussions sur le sujet, mais cette introduction est basée sur le panel d’experts mexicains qui ont partagé leurs expériences avec nous sur des questions telles que l’impact de l’agenda international à l’échelle locale, la pertinence de la participation des acteurs locaux et le surgissement d’incohérences tout au long du processus de conception et de mise en oeuvre des politiques de développement. Nous ferons également référence à d’autres expériences présentées autour de ces questions, en mettant l’accent sur les contributions de ce numéro spécial. En conclusion générale, nous pensons qu’il n’est pas seulement possible d’articuler un développement de manière durable, intégrale et cohérente, mais que des approches et des outils sont déjà en train d’émerger et favorisent une gestion fondée sur des données probantes et l’utilisation des « données environnementales à grande échelle » déjà existantes.
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CANDELIER, Kévin, e Jean-François TRÉBUCHON. "Bois et Forêts des Tropiques contribue à la médiation scientifique pour accompagner les changements indispensables de la société". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 349 (11 de outubro de 2021): 2–3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.349.a36797.

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Bois et Forêts des Tropiques contribue à la médiation scientifique pour accompagner les changements indispensables de la société Les connaissances et les savoirs sont essentiels pour faire évoluer les sociétés. Ils constituent un élément-clé pour mieux cerner le monde qui nous entoure et mieux comprendre les changements et les défis auxquels nous devons faire face. Le métier de chercheur consiste à exploiter ce gisement intarissable représenté par l’inconnu. Les chercheurs apportent au grand public cette ressource en la modelant de façon à la rendre accessible aux diverses strates de la société. Malgré la multitude de formes imaginées pour interagir, il s’avère que ces dialogues peinent encore à tisser les liens solidaires indispensables entre les différentes parties prenantes pour transformer ensemble le monde. Les citoyens se sentent bien souvent exclus et les scientifiques ont le sentiment de ne pas toujours être bien entendus. La communication ou médiation scientifique, notamment celle liée aux sciences du bois, sciences forestières et sciences de l’environnement, doit aujourd’hui amener à considérer tout public en tant qu’acteur essentiel, en l’invitant à participer aux réflexions scientifiques. Cette ouverture vers le grand public aidera à mieux le préparer aux évolutions de son environnement scientifique tout en développant une pensée critique et rationnelle. Cela amènera tous les citoyens à participer de manière responsable aux grands enjeux sociétaux et environnementaux. C’est donc en introduisant la science dans la société, et vice versa, que les évolutions scientifiques et sociétales seront mieux acceptées. Le travail des chercheurs ne se résume pas uniquement à la publication de leurs expériences et de leurs résultats dans des articles ou tout autre support destiné et réservé uniquement aux univers académique et scientifique. Ce travail de partage de connaissances et savoirs attire le chercheur bien au-delà de cette sphère d’évaluation et de publication nécessaire à la profession. Les chercheurs trouvent des occasions et des solutions pour familiariser le grand public à la démarche scientifique. C’est dans cette perspective que Bois et Forêt des Tropiques s’associe à cette démarche de médiation scientifique et de diffusion des savoirs au sein de la société et vers le grand public. Cette action se traduit par la mise en avant de quelques exemples d’implications de chercheurs des sciences du bois et des sciences forestières. Il est essentiel que le grand public prenne connaissance du fonctionnement des forêts, de leur utilité pour l’environnement, ainsi que des multiples services qu’elles rendent à l’humanité. Pour mieux comprendre tous ces phénomènes observés et les méthodes scientifiques employées, le citoyen a besoin de pratiquer par une mise en situation. Il s’impliquera ainsi plus facilement dans des réflexions collectives relatives aux grands enjeux planétaires et locaux, pour lesquels chacun d’entre nous joue un rôle, qu’il s’agisse de la conservation de la biodiversité, de la protection et de la valorisation des forêts, ou de l’atténuation du changement climatique. Cet engagement sociétal se manifeste par exemple lorsqu’un chercheur intervient auprès d’un jeune public, en accompagnant des enfants à découvrir la démarche scientifique et les postures adoptées dans son travail. C’est ce que nous rapporte l’expérience menée par Candelier et al., en partenariat avec le dispositif « Savanturiers – École de la Recherche », publié ici dans ce numéro de Bois et Forêts des Tropiques. À cette occasion, les auteurs nous décrivent la fraîcheur du candide face à l’inconnu et les nouveaux savoirs qu’ils tentent de faire émerger et d’intégrer avec méthode et rigueur, encadrés par le chercheur. Ce qu’ils nous disent, c’est que cet échange entre la sphère scientifique et la société doit s’adosser aux principes d’une éducation aux sciences et à la démarche scientifique, à un accès équitable à la connaissance, mais aussi, et surtout, à l’incontournable entrelacement collaboratif des différents acteurs en quête de savoirs. Dans ce cas, le chercheur et l’enseignant inscrivent l’élève dans une démarche de pédagogie collaborative tout en le rendant acteur de son auto-apprentissage. Elle déclenche chez l’apprenant les mécanismes pour observer, expérimenter, exposer son jugement et le discuter à travers des jeux, des mises en scène, des ateliers, et via des expériences sensorielles, sociologiques, écologiques. Les possibilités de transmission de savoirs vers la société sont sans limites et parfois même imperceptibles. Elles peuvent apparaître dans des festivals, des expositions, des ateliers pédagogiques, des randonnées nature, dans la presse quotidienne, dans des films, des livres, les bandes dessinées, etc. Les chercheurs sont libres de faire jouer leur imagination et d’utiliser à loisir les médias afin de mieux se connecter avec le citoyen. Cette médiation peut prendre la forme d’une exposition itinérante sur la manière de préserver et de valoriser les forêts d’Afrique centrale, telle qu’organisée par Rossi et Lescuyer (2021), ou un livre adressé au grand public sur les pistes possibles de préservation et de valorisation des forêts tropicales, tel Vivre avec les forêts tropicales rédigé et illustré par le collectif de recherche Forêts et Sociétés (Sist et al., 2021), ou encore un jeu de rôle comme Foster forest (Fouqueray, 2019 et 2020) pour adapter les pratiques professionnelles de la foresterie afin de faire face aux changements climatiques, produit émergeant du parcours d’un doctorant encadré par une équipe de chercheurs. L’énumération serait longue tant elle est foisonnante. Les scientifiques encouragent les différentes strates de la société à s’approprier les savoirs et les connaissances qui les amèneront à prendre des décisions individuelles et collectives éclairées. Par le canal médiatique de Bois et Forêts des Tropiques, ils promeuvent les produits de la recherche autrement que les articles qui y sont publiés traditionnellement. C’est pourquoi paraissent dans les pages de cette revue scientifique et technique des résumés de thèse et des descriptifs techniques. Dans l’avenir, les chercheurs pourront occasionnellement s’y exprimer sous d’autres formes encore, comme l’ont proposé Candelier et al. (2021). Ces efforts de médiation aident à réagir face aux petits et grands défis qui tapissent les paysages de l’environnement dans lesquels nous évoluons tous, tels que les grands changements sociétaux liés à la démographie, le partage des ressources et savoirs, les changements des climats, pour ne citer que ceux-là. L’exposé de ces quelques exemples d’entrelacement sociétal témoignent donc de l’implication quotidienne de la recherche dans la société, et vice versa. Kévin Candelier, Jacques Tassin, Jean-François TrÉbuchon Membres de l’équipe éditoriale de la revue Bois et Forêts des Tropiques
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Citis Ley Flórez López. "La motivación: Eje fundamental de la enseñanza y aprendizaje en el aula de básica primaria". GACETA DE PEDAGOGÍA, n.º 46 (23 de julho de 2023): 143–55. http://dx.doi.org/10.56219/rgp.vi46.2073.

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La motivación se encarga de mantener a los estudiantes en acción para que estos logren los procesos necesarios y así obtener un buen rendimiento académico. Por lo tanto, el presente artículo tiene como objetivo dar a conocer el papel fundamental que cumple en el proceso de enseñanza y aprendizaje de los estudiantes. Para ello, se tomaron 17 fuentes teóricas referidas a la motivación, la enseñanza, aprendizaje, estrategias didácticas y las causas de la desmotivación presentes en los estudiantes de básica primaria. Desde el punto de vista metodológico fundamenta en el diseño documental y se aplicó una revisión de contenidos, lo que permitió obtener como resultados múltiples perspectivas tales como: la motivación que el docente le debe transmitir a los estudiantes mediante el uso de estrategias que les permita a los alumnos desenvolverse de forma activa y de esta manera lograr desarrollar individualmente sus capacidades. Además, se concluyó que existe una estrecha relación entre el rendimiento académico, el aprendizaje y motivación, como eje fundamental para la enseñanza y aprendizaje en el aula de básica primaria. ABSTRACT Motivation is responsible for keeping students in action so that they achieve the necessary processes and thus obtain good academic performance. Therefore, this article aims to make known the fundamental role that motivation plays in the teaching and learning process of students. For this, 17 theoretical sources referring to motivation, teaching, learning, didactic strategies and the causes of demotivation present in primary school students were taken. From the methodological point of view, the article is based on the documentary design and a content review was applied, which allowed obtaining multiple perspectives as results such as: the motivation that the teacher must transmit to the students through the use of strategies that allows students to develop activities and in this way achieve individual development of their abilities. In addition, it was concluded that there is a close relationship between academic performance, learning and motivation, as a fundamental axis for teaching and learning in the primary school classroom. Key words: Motivation, Teaching and learning, Basic education, Didactic strategies RESUMO A motivação é responsável por manter os alunos em ação para que eles alcancem os processos necessários e assim obtenham um bom desempenho acadêmico. Assim, este artigo pretende dar a conhecer o papel fundamental que a motivação desempenha no processo de ensino e aprendizagem dos alunos. Para isso, foram retiradas 17 fontes teóricas referentes à motivação, ensino, aprendizagem, estratégias didáticas e as causas da desmotivação presentes nos alunos do ensino fundamental. Do ponto de vista metodológico, o artigo é baseado no design documental e foi aplicada uma revisão de conteúdo, que permitiu obter múltiplas perspectivas como resultados, tais como: a motivação que o professor deve transmitir aos alunos através do uso de estratégias que permitem aos alunos desenvolver-se ativamente e assim alcançar o desenvolvimento individual de suas habilidades. Além disso, concluiu-se que existe uma estreita relação entre desempenho acadêmico, aprendizagem e motivação, como eixo fundamental para o ensino e aprendizagem na sala de aula do ensino fundamental. Palavras-chave: Motivação, Ensino e aprendizagem, Educação básica, Estratégias didáticas RÉSUMÉ La motivation est chargée de maintenir les étudiants en action afin qu'ils accomplissent les processus nécessaires et obtiennent ainsi de bons résultats scolaires. Cet article vise donc à montrer le rôle fondamental qu'elle joue dans le processus d'enseignement et d'apprentissage des étudiants. Pour ce faire, 17 sources théoriques ont été utilisées, se référant à la motivation, à l'enseignement, à l'apprentissage, aux stratégies didactiques et aux causes de démotivation présentes chez les élèves de l'école primaire. Du point de vue méthodologique, il est basé sur la conception documentaire et une révision des contenus a été appliquée, ce qui a permis d'obtenir comme résultats des perspectives multiples telles que : la motivation que l'enseignant doit transmettre aux étudiants par le biais de l'utilisation de stratégies qui permettent aux étudiants de se développer de manière active et de cette façon d'atteindre le développement individuel de leurs capacités. En outre, il a été conclu qu'il existe une relation étroite entre les résultats scolaires, l'apprentissage et la motivation, en tant qu'axe fondamental de l'enseignement et de l'apprentissage dans la salle de classe de l'école primaire. Mots clés: Motivation, Enseignement et apprentissage, École primaire, Stratégies d'enseignement
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Martel, Virginie, Céline Sala, Jean-François Boutin e Éric Villagordo. "DÉVELOPPER DES COMPÉTENCES EN LITTÉRATIE VISUELLE ET MULTIMODALE PAR LE CROISEMENT DES DISCIPLINES HISTOIRE/FRANÇAIS/ARTS : L’ENQUÊTE CULTURELLE". L’image à l’école primaire 7 (13 de junho de 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1048357ar.

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La recherche dont il est question dans cet article rassemble des chercheurs qui, dans chacun de leur champ d’expertise (didactique de l’histoire, du français ou des arts), réfléchissent à la littératie et notamment à l’éducation à l’image considérée comme une condition de construction et d’accès à un savoir critique et réfléchi. À partir d’ensembles multimodaux (Domingo, Jewitt et Kress, 2015), organisés sous forme d’enquêtes culturelles (Sala, Villagordo et Halimi, 2015), l’étude réalisée met en lumière les savoirs et surtout les pratiques que des enseignants (n = 10), québécois et français, et leurs élèves mettent en oeuvre lorsqu’il leur est demandé de s’investir dans des situations d’enseignement/apprentissage qui exigent de traiter des documents variés ayant une thématique historique partagée. Plus spécifiquement, les données descriptives obtenues par cette étude de cas multiples permettent d’éclairer la sélection par les enseignants et l’appréciation par les élèves des documents, surtout visuels, retenus dans un contexte d’enquête culturelle, l’accompagnement pédagogique (fort modeste) de la lecture des images et l’apport de l’enquête culturelle comme dispositif d’éducation à l’image.
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Biet, Christian, e Christophe Triau. "La comparution théâtrale. Pour une définition esthétique et politique de la séance". N.º 88 (21 de abril de 2009): 29–43. http://dx.doi.org/10.7202/029751ar.

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Résumé Objet formellement et socialement hétéronome, le théâtre est marqué par le champ de forces que déterminent ses instances ; dans le présent éphémère de l’expérience théâtrale se joue une relation fondamentalement caractérisée par la contradiction, la tension, l’hétérogénéité, la multiplicité des points de vue, où s’effectuent une mise en place et une mise en jeu du commun, et un jeu de l’individuel par rapport à ce commun. Ce jeu et ce commun, le théâtre contemporain ne cesse d’ailleurs de les revendiquer, au risque parfois de l’autoréférentialité tautologique, ainsi que d’une conception de la communauté théâtrale qui ne renverrait qu’à un seul « partage » du même (la théâtralité). Le phénomène qui s’élabore dans la séance théâtrale nous semble plutôt relever d’une opération esthético-politique de l’ordre de la comparution : une comparution immédiate (parce que faite dans l’instant) et médiate (parce qu’il y a art) ; un champ de comparutions multiples, qui figurent et induisent des jugements multiples, mettant à nu dans le lieu théâtral la nécessité du lien social en même temps que la nécessité, en en prenant conscience, de le perturber ou de le questionner.
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Noulawe Tchamanbe, Landry Steve, e Paulin MELATAGIA YONTA. "Algorithms to get out of Boring Area Trap in Reinforcement Learning". Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 34 - 2020 - Special... (2 de julho de 2021). http://dx.doi.org/10.46298/arima.6748.

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International audience Reinforcement learning algorithms have succeeded over the years in achieving impressive results in a variety of fields. However, these algorithms suffer from certain weaknesses highlighted by Refael Vivanti and al. that may explain the regression of even well-trained agents in certain environments : the difference in variance on rewards between areas of the environment. This difference in variance leads to two problems : Boring Area Trap and Manipulative consultant. We note that the Adaptive Symmetric Reward Noising (ASRN) algorithm proposed by Refael Vivanti and al. has limitations for environments with the following characteristics : long game times and multiple boring area environments. To overcome these problems, we propose three algorithms derived from the ASRN algorithm called Rebooted Adaptive Symmetric Reward Noising (RASRN) : Continuous ε decay RASRN, Full RASRN and Stepwise α decay RASRN. Thanks to two series of experiments carried out on the k-armed bandit problem, we show that our algorithms can better correct the Boring Area Trap problem. Les algorithmes d'apprentissage par renforcement ont réussi au fil des années à obtenir des résultats impressionnants dans divers domaines. Cependant, ces algorithmes souffrent de certaines faiblesses mises en évidence par Refael Vivanti et al. qui peuvent expliquer la régression des agents même bien entraînés dans certains environnements : la différence de variance sur les récompenses entre les zones de l'environnement. Cette différence de variance conduit à deux problèmes : le Piège de la Zone Ennuyeuse (Boring Area Trap) et le Consultant Manipulateur. Nous observons que l'algorithme Adaptive Symmetric Reward Noising (ASRN) proposé par Refael Vivanti et al. présente des limites pour des environnements ayant les caractéristiques suivantes : longues durées de jeu et environnement à zones ennuyeuses multiples. Pour pallier ces problèmes, nous proposons trois algorithmes dérivés de l'algorithme ASRN nommés Rebooted Adaptive Symmetric Reward Noi-sing (RASRN) : Continuous ε decay RASRN, Full RASRN et Stepwise α decay RASRN. Grâce à deux séries d'expérimentations menées sur le problème du bandit à k bras, nous montrons que ces algorithmes permettent de mieux corriger le problème du piège de la zone ennuyeuse.
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Chen, Victoria. "From Distraction to Contribution: A Preliminary Study on How Peers Outside the Group Can Contribute to Students’ Learning". Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 6, n.º 3 (11 de dezembro de 2015). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2015.3.8.

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Active Learning Classrooms are new learning spaces that allow collaborative learning activities to take place easily over the traditional classroom. However, some features of these rooms could be viewed as “distracting” to students’ learning such as the multiple interactive screens. The purpose of this paper is to begin the conversation on how subtle roles in the learning environment could impact learning. Using a case study approach, an activity from one course was chosen that exemplified how peers outside students’ immediate group can influence their learning. Based on the preliminary findings, it is suggested that being aware of these subtle roles peers outside the group can have on students and making them explicit in the pedagogical design of the course can lead to maximizing the usage of the space to potentially foster greater learning. Les salles de classe où l’on pratique l’apprentissage actif sont de nouveaux espaces d’apprentissage qui permettent d’organiser des activités d’apprentissage collaboratif plutôt que de pratiquer l’enseignement traditionnel. Toutefois, certains aspects de ces salles de classe peuvent être considérés comme « gênants » pour l’apprentissage des étudiants, par exemple les multiples écrans interactifs. L’objectif de cette communication est d’ouvrir le débat sur la manière dont les rôles subtils de l’environnement d’apprentissage peuvent avoir des effets sur l’apprentissage. En utilisant l’approche qui consiste à faire une étude de cas, une activité d’un cours donné a été choisie pour exemplifier comment les pairs qui se trouvent à l’extérieur du groupe immédiat des étudiants peuvent influencer leur apprentissage. Selon les résultats préliminaires, il semblerait que le fait d’être conscient de ces rôles subtils que les pairs qui se trouvent à l’extérieur du groupe peuvent avoir sur les étudiants et le fait de les rendre explicites dans la conception pédagogique du cours peuvent mener à maximiser l’usage de l’espace en vue de favoriser un meilleur apprentissage.
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Vibert, Stephane. "Individualisme". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.083.

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Le concept d’individualisme ne se présente pas comme une notion traditionnelle en anthropologie, ainsi que le montre son absence de la plupart des dictionnaires de la discipline. Popularisée dans l’œuvre de Louis Dumont (1966) par son opposition au holisme caractéristique des sociétés « traditionnelles » (dont l’Inde des castes constitue l’exemple paradigmatique), la notion s’avère souvent mal comprise, puisqu’elle semble suggérer une dichotomie binaire là où il est avant tout question de contraste comparatif et d’accentuation entre des variantes socioculturelles de l’humanité. Parfois accusée de reconduire les grands dualismes ethnocentriques propres à la socio-anthropologie classique (tradition/ modernité, communauté/ société, solidarité mécanique/ solidarité organique) qui ne verraient hors de l’Occident que des univers de conformisme, de tribalisme ou de despotisme (Lozerand 2014), l’étude de l’individualisme se présente pourtant, avant tout, comme « une archéologie de la conception occidentale de l’individu » (Flahault dans Lozerand 2014 : 547). En effet, selon Dumont, la conception moderne du monde se caractérise par une « idéologie individualiste », c’est-à-dire un ensemble de représentations et d’idées-valeurs qui s’articule autour de la figure prééminente de l’individu commeprincipe, à distinguer radicalement du « sujet empirique », échantillon indivisible de l’espèce humaine, parlant, pensant et agissant, tel qu’on le rencontre danstoutesles sociétés sous diverses formes. Figure centrale de l’idéal politique et éthique de l’Occident depuis les Lumières, l’individu (considéré comme antérieur à son existence sociale par les doctrines du droit naturel moderne) n’en reste pas moins pour la discipline anthropologique une « institution » (Mauss 1967 : 150), au sens où il doit nécessairement s’ancrer dans un monde social et culturel qui lui donne signification et consistance. En définissant la modernité comme individualiste là où « l’individu est érigé envaleursuprême », Dumont n’utilise pas le terme dans un sens péjoratif (égoïsme) ou laudatif (autonomie) mais, dans le sillage de Tocqueville, comme l’affirmationsocialed’une valeur. Ce sont les sociétés qui sont individualistes, et non d’abord les individus eux-mêmes. Dans sa prétention à fonder la société à partir d’une juxtaposition d’individus rationnels et originellement déliés, la configuration individualiste propre à la modernité néglige, ou tout du moins subordonne, le trait consubstantiel à toute existence sociale, trait défini comme « holisme » ou « aperception sociologique » : la « présence du social dans l’esprit de chaque homme », qui emporte comme corollaire que « la perception de nous-même comme individu n’est pas innée mais apprise, […]elle nous est prescrite, imposée par la société où nous vivons », laquelle « nous fait une obligation d’être libres » (Dumont 1966 : 21). Ainsi la prééminence de l’individu dans la société moderne appelle-t-elle un certain de nombre de valeurs corrélatives (dont l’égalité de droit, mais aussi la liberté morale ou encore la nation comme « société des individus »), tout en se combinant au sein de chaque culture particulière avec des éléments holistes locaux, ce qui donne une appréciation différenciée de la modernité (sous la figure notamment de variantes nationales). Ainsi que le rappelle Dumont, « l’individualisme est incapable de remplacer complètement le holisme et de régner sur toute la société... de plus, il n’a jamais été capable de fonctionner sans que le holisme contribue à sa vie de façon inaperçue et en quelque sorte clandestine » (Dumont 1991 : 21). C’est que la valeur individualiste, si elle est bien devenue essentielle dans nos sociétés par l’élévation des droits de l’Homme au statut de principe universel, ne peut effectivement s’incarner qu’au sein d’une société particulière, qui en traduit politiquement les attendus de façon toujours contingente et déterminée. L’analyse ne suppose donc pas unretourà des principes holistes, comme s’ils avaient disparu en même temps que les communautés traditionnelles et cohésives, mais plutôt une conscience plus lucide du rôle que jouent les principes holistes dans toute vie humaine pour autant qu’elle est toujours vie en société. L’idéologie de l’individu indépendant se heurte implicitement d’une part à la conservation nécessaire de « totalités partielles » comme lieux verticaux de transmission de la langue, de la culture et du sens (famille, école, associations, communautés), et d’autre part à la réintroduction de principes dits « collectifs » contre « l’utopie libérale », à doses variables selon les pays, comme l’État-providence, l’appartenance nationale, les systèmes d’assurance sociale, les diverses régulations du marché, les principes de solidarité et de redistribution, etc. Il convient également de ne pas confondre l’individualisme compris comme représentation sociale avec deux processus distincts portant sur la confection concrète de la personne et son potentiel de singularité, à savoir l’individuation et l’individualisation. Au XXesiècle, l’anthropologie s’est surtout intéressée auxformes d’individuationpropres aux diverses sociétés, ces pratiques de « constitution de la personne » par inclusion dans un ordre symbolique qui suppose des représentations partagées et des dispositifs rituels. Elle a pu ainsi constater l’extrême hétérogénéité des systèmes de pensée et d’agir visant à conférer une « identité » à l’être humain, preuve d’une large palette culturelle quant aux manières d’appréhender les relations de soi à soi, aux autres et au monde. Marcel Mauss a ainsi montré comment l’être humain ne pouvait apparaître qu’à la suite de multiples processus de subjectivation, ainsi que l’expriment les diverses « techniques du corps », l’expression des émotions ou l’intériorisation de l’idée de mort (Mauss 1950). Car toutes ces caractéristiquesa prioriéminemment « personnelles » varient en fait largement selon les contextes sociaux et culturels où elles prennent signification. La tradition anthropologique a énormément insisté sur la naturerelationnellede l’individuation, ouvrant sur la perception d’un Soi tissé de rapports avec l’environnement social et mythique (Leenhardt, 1947), jusque dans ses composantes mêmes, qu’elles soient matérielles (os, sang, chair, sperme, etc.) ou non (esprit ancestral, souffle, ombre, etc.) (Héritier 1977), parfois même au-delà des « humains » strictement définis (Descola 2005). De même, bon nombre d’auteurs ont souligné l’existence de divers processus historiques et culturels d’individualisationnon réductibles à la prééminence de l’individualisme comme valeur englobante. Le Bart (dans Lozerand 2014 : 89), après Foucault (1984) et Vernant (1989) distingue trois formes d’individualisation qui ne se recoupent jamais parfaitement : l’autonomie sociopolitique, l’existence d’une « vie privée » et le rapport réflexif à soi constituent autant de critères marquant un dépassement de la logique « holiste » d’individuation (définissant un nom, une place, un rôle, un statut) vers une « quête de soi » différenciée, invoquant comme idéal de vie une singularité, un salut ou un « épanouissement » posés théoriquement comme échappant aux injonctions normatives et symboliques de la société. S’articulant plus ou moins à l’individualisme comme valeur, cette visée d’authenticité désormais généralisée dans les sociétés occidentales en illustre également les limites, dès lors qu’en sont précisées les difficultés et les défaillances dans l’existence concrète des acteurs sociaux (déshumanisation du travail, conformisme consommatoire, maladies exprimant la « fatigue d’être soi » comme la dépression, influence des médias de masse et des réseaux sociaux, sentimentalisme et moralisme excessifs, solitude et vide affectif, etc.). Depuis une trentaine d’années et la mise en évidence d’une globalisation aux contours multiples se pose enfin la question de l’extension descriptive et normative de l’individualisme aux diverses cultures et civilisations du monde, que cela soit par le biais de catégories politiques (le citoyen rationnel), économiques (le marchand, le salarié et le consommateur propres au monde capitaliste), juridiques (le sujet de droit), morales (l’agent responsable) ou esthétiques (le dessein d’expressivité originale), etc. Si, selon Dumont, le christianisme et sa valorisation d’un « individu en relation directe avec Dieu » jouent un rôle primordial dans l’émergence de l’individualisme, ce sont bien les catégories humanistes et séculières qui, depuis la colonisation, légitiment les dynamiques d’extension actuelles, notamment du fait de la promotion par les instances internationales des droits humains comme fondement universel de justice sociale. L’anthropologie elle-même, dans un contexte de mise en relation généralisée des sociétés, s’évertue à saisir la place que des cultures différentes accordent à la valeur de « l’individu » (Morris 1994 ; Carrithers, Collins et Lukes 1985), que ce soit dans les grandes religions ou philosophies historiques (islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme, confucianisme, etc.) ou dans les communautés contemporaines, irréversiblement marquées par l’hégémonie occidentale et l’extension d’une économie mondialisée, mais également par des mouvements fondamentalistes ou « revivalistes » de repli identitaire. La valorisation du métissage et de l’hybridité impliquerait en ce sens de réinsérer « l’individu » dans les « paysages » culturels multiples et enchevêtrés qui établissent le lien entre global et local, entre contraintes systémiques et réappropriation communautaire (Appadurai 1996). Dans la dynamique contemporaine de globalisation, l’extension de l’individualisme comme valeur se retrouve dans une position paradoxale, d’une part liée à l’hégémonie d’un système-monde capitaliste et donc accusée de favoriser une « occidentalisation » fatale pour la diversité culturelle, d’autre part identifiée comme porteuse d’émancipation à l’égard de structures et normes contraignantes pour des acteurs (femmes, minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, personnes handicapées) privés des droits élémentaires aux plans politique, juridique et socioéconomique.
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Gagnon, Éric. "Care". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.031.

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Les années 1980 ont vu l'émergence, en philosophie, d’une éthique du care, qui n’a cessé de se développer et de gagner en importance. En rupture avec les conceptions kantiennes et rationalistes de la vie morale, cette éthique féministe met au centre de l’expérience morale la dépendance et le souci de l’autre, plutôt que la liberté et le détachement. Loin d’être des entités séparées, les individus dépendent des autres pour la satisfaction de besoins vitaux, et ce tout au long de leur vie, même s’ils le sont davantage à certains moments (naissance, maladie). Par delà leurs différences, les théoriciennes du care mettent au centre des discussions sur la justice et l’éthique la responsabilité à l’égard des personnes dépendantes et vulnérables, ainsi que le fait de prendre soin des autres (Paperman et Laugier, 2011). Le care désigne l’ensemble des gestes et des paroles essentielles visant le maintien de la vie et de la dignité des personnes, bien au-delà des seuls soins de santé. Il renvoie autant à la disposition des individus – la sollicitude, l’attention à autrui – qu’aux activités de soin – laver, panser, réconforter, etc. –, en prenant en compte à la fois la personne qui aide et celle qui reçoit cette aide, ainsi que le contexte social et économique dans lequel se noue cette relation. L’émergence de ce courant philosophique coïncide avec trois grands phénomènes sociaux et intellectuels. D’abord, l’accès grandissant des femmes au marché du travail, et la remise en cause de la division sexuelle du travail, qui conduisent les historiens et les anthropologues à s’intéresser aux tâches et aux métiers traditionnellement féminins (Loux, 1983), dont le travail domestique de soin ou les professions soignantes (infirmières, auxiliaires de soin). L’essor des recherches et des théories du care est ensuite lié au vieillissement de la population dans les sociétés occidentales, et aux préoccupations grandissantes touchant l’aide et les soins aux personnes âgées et dépendantes, plus nombreuses et vivant plus longtemps (Buch, 2015). Enfin, ces recherches et théories sont nourries par les débats sur l’assistance publique, la capacité de l’État-providence à prendre en charge les personnes vulnérables et à en décharger les familles (France, Canada), la situation de dépendance, négativement perçue, dans laquelle se trouvent ceux qui donnent et ceux qui reçoivent l’assistance (États-Unis). Les travaux sur le care mettent en évidence le fait que la responsabilité du soin aux autres revient davantage à certaines catégories sociales (les femmes, les groupes les plus démunis ou subordonnés comme les immigrants ou les pauvres). Un souci traverse et anime l’éthique du care : revaloriser les activités de soins, dont l’importance est ignorée et les savoirs déniés, du fait de leur association à des groupes d’un bas statut social ; dénoncer du même coup la manière dont les plus riches s’en déchargent sur les plus pauvres et les plus vulnérables, tout en ignorant ou oubliant leur dépendance à leur égard (Kittey et Feder, 2003). L’éthique du care ne peut manquer d’intéresser les anthropologues, qui peuvent y retrouver plusieurs de leurs interrogations et préoccupations. Premièrement, cette éthique remet en question un certain idéal du sujet, dominant en Occident, conçu comme un individu indépendant, délié de toute attache lorsqu’il fait ses choix. Les théories du care mettent en évidence sa profonde et naturelle dépendance aux autres pour la satisfaction de ses besoins primordiaux. Dans ces théories, comme en anthropologie, le sujet est le produit des rapports sociaux, il n’est compréhensible que replacé dans ces rapports généralement asymétriques. L’incomplétude de l’individu est posée dès le départ : se croire indépendant, c’est ne pas voir ses dépendances. S’il est possible de réduire sa dépendance, ce n’est qu’au bout d’un apprentissage, à l’intérieur de certains rapports sociaux et, paradoxalement, avec le soutien des autres. Deuxièmement, dans l’éthique du care, le jugement moral n’exige pas de s’abstraire de sa situation, de se libérer de toute passion et sentiment, mais plutôt, à partir de son expérience, de sa propre histoire et de la relation que l’on entretient avec l’autre, de chercher à comprendre son point de vue et sa situation. On se trouve là très proche de la démarche et de la compréhension ethnographique, fondée sur la relation que l’ethnologue entretient avec ceux qu’il étudie et dont il cherche à saisir le point de vue. Troisièmement, l’éthique du care attire l’attention sur des réalités négligées, oubliées ou dévalorisées ; elle conduit à une réévaluation de ce qui est précieux (Tronto, 1993). Comme l’anthropologie très souvent, elle s’intéresse à ce qui passe inaperçu ou demeure méconnu, mais aussi aux activités quotidiennes, en apparence banales, à ce qui s’exprime moins par des mots que par des gestes, dans les corps et les interactions, dont elle dévoile la richesse, la complexité, la signification et l’importance. Comme l’anthropologie, elle fait entendre des voix différentes, elle permet d’élargir le point de vue, de dépasser une vision dominante ou coutumière des choses. Quatrièmement, les recherches et les théories du care supportent une critique des inégalités et des rapports de domination, jusque dans la sphère privée. Elles s’interrogent sur le pouvoir qui s’exerce au sein de la relation d’aide et du lien affectif. Elles dénoncent les conditions de vie et la situation d’indignité dans laquelle se trouvent certaines personnes dépendantes (handicapées, âgées, seules, démunies), mais également les conditions de travail de celles et ceux qui apportent l’aide et les soins, et l’exploitation dont elles sont l’objet (travailleuses immigrantes, domestiques et femmes de ménage). Elles replacent ces rapports de domination au sein des rapports sociaux de sexe et des relations raciales, mais aussi dans les rapports entre les pays riches et les pays pauvres, comme le font les anthropologues. Enfin, cinquièmement, l’éthique du care conduit à une critique de la naturalisation de certaines dispositions et attitudes attribuées aux femmes : compassion, souci de l’autre, dévouement, oubli de soi. Ces dispositions et attitudes ne sont pas propres aux femmes, mais socialement et culturellement distribuées. Elles ne doivent pas être valorisées en les extrayant du contexte matériel et politique dans lequel elles s’expriment, au risque de renforcer les hiérarchies sociales et les injustices. Pareille critique est également menée par l’anthropologie, en montrant la relativité culturelle des dispositions et attitudes. Si l’anthropologie peut apprendre beaucoup de l’éthique du care, elle peut aussi apporter sa contribution aux débats sur le prendre soin, à partir de sa propre perspective et de ses méthodes : en décrivant et analysant les pratiques, les savoir-faire, l’organisation domestique, les institutions qui fournissent des services ; en prêtant attention aux gestes et aux rituels, aux expérience sensorielles, où la raison et les émotions, le sensible et l’intelligible ne se séparent pas (Buch, 2013); en comparant les pratiques et les situations entre différents pays et différentes époques, différents milieux socioéconomiques et différentes cultures, afin de montrer les constantes et les différences (Kaufman et Morgan, 2005); en sortant du monde occidental et en élargissant la perspective (l’éthique du care demeurant encore très marquée par la culture et les valeurs nord-américaines) ; en inscrivant le care et les pratiques de soins, non seulement dans les rapports sociaux et économiques, mais dans l’ensemble des systèmes symboliques, qui relient les individus entre eux, et qui tissent des correspondances entre les différentes dimensions de leur expérience, entre les âges de la vie, le passé et le présent, les gestes et les croyances, le corps et l’imaginaire (Verdier, 1979). L’anthropologie sera attentive au travail de la culture, au processus par lequel des expériences sont inscrites dans la culture par le biais de symboles, à la poétique des gestes et des paroles, à ce qui cherche à se dire et à s’exprimer, ainsi qu’aux résistances et à la distance que le soignant ou le soigné prend avec le groupe, ses valeurs et ses normes, à sa capacité de faire entendre autre chose, de faire voir d’autres dimensions de l’expérience (Saillant, 2000). Le care et le prendre soin ne forment pas un domaine spécifique de recherche, une anthropologie spécialisée à côté de l’anthropologie de la maladie, l’anthropologie de la famille et l’anthropologie du genre. Ce sont moins des «objets» d’étude, qu’une manière d’examiner des réalités multiples et variées. Faire de l’anthropologie du care et du prendre soin, c’est opérer un déplacement d’attention de la médecine vers les activités domestiques et quotidiennes, des savoirs scientifiques et techniques vers les arts de faire plus discrets, mais nécessitant tout autant un apprentissage, de l’intelligence et de la créativité, et reposant sur des savoirs. C’est également un moyen d’ouvrir l’anthropologie à des débats sociaux contemporains. Mais c’est aussi revenir par un autre chemin à la question anthropologique de l’articulation du biologique et du culturel, la manière dont le corps est culturellement investi, traversé de significations, façonné et transformé par les sociétés, la manière dont les faits naturels de la naissance, de la maladie et de la mort sont transformés en expériences humaines, inscrits dans un monde social spécifique et une conjoncture historique particulière (Saillant et Gagnon, 1999). Faire de l’anthropologie des soins, c’est ainsi reprendre à de nouveaux frais la question générale de l’articulation entre reproduction biologique et reproduction sociale.
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Biache, Marie-Joseph, e Géraldine Rix-lièvre. "Sport (pratiques sportives)". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.027.

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Le sport, envisagé sous l’angle des pratiques sportives, s’inscrit dans un ensemble plus vaste de comportements : celui des pratiques corporelles. Ces dernières peuvent constituer l’objet de travaux anthropologiques (Bromberger, Hayot, Mariottini 1995; Darbon 2002; Garnotel 2009 ; Sizorn 2007). Le sport, en tant que phénomène social complexe, se prête à l’analyse sociologique, car il semble attaché, à la fois comme résultante et comme cause d’autres phénomènes, au faisceau de déterminismes sociaux, économiques et institutionnels. Il est avant tout une institution, autant dans son mode de constitution -il n’y a de sport à proprement parler qu’inscrit dans et produit par des instances sportives internationales, nationales et locales- que dans son expression. Le sport renvoie à un système autonome, structuré, réglementé. La sociologie souligne l’importance de la création et du développement institutionnel du sport comme phénomène social, et des différents sports comme expressions propres de ce phénomène, à la fois sociologiquement définies et socialement distinctes (Darbon 2008). La perspective d’analyse institutionnelle du sport -développement et dynamique des structures institutionnelles et politiques- trouve son complément dans des recherches sociologiques plus centrées sur des aspects spécifiques du phénomène global. Les processus de distinction de communautés ou de groupes de pratiques focalisent le regard de certains pans de la recherche : la question centrale du genre y prend toute sa place (Menesson, Clément, 2009). L’intérêt porté aux trajectoires sociales et professionnelles des sportifs est une autre manière d’aborder le phénomène « sport » (Sobry 2010). Ce dernier n’est cependant pas envisageable sans le regard public qui s’y porte, car le sport est aussi un spectacle. La description des publics comme l’étude du supportérisme font partie intégrante de l’analyse du phénomène ainsi que l’examen de ses modalités de construction médiatique et économique : la vision devient sociétale (Ohl 2010). Cependant, les pratiques sportives, manifestations premières du phénomène, sont aussi l’objet d’investigations relevant de l’histoire sociale de leur évolution. L’histoire institutionnelle trouve une inspiration et un complément dans la description des rapports entre changement des pratiques sportives et évolution de la sphère technologique. Le sport est envisagé comme analyseur des mentalités, mais aussi comme hypostase des avancées de la connaissance du corps. L’évolution des préparations à la compétition, le recours à des moyens artificiels de maximisation des performances physiques sont la traduction des changements dans le rapport au corps, à la fois sociaux et culturels et instrumentaux. Mais les pratiques sportives peuvent également être l’objet d’une histoire des techniques, non seulement celle des artéfacts, mais aussi celle des formes de mouvement, marquées par des types sociaux et des structures opératoires (Vigarello 1988). Le retour vers une centration sur les pratiques proprement dites introduit à une perspective plus anthropologique que sociologique -sans que toutefois la frontière soit délimitée avec évidence. Une ethnologie des groupes et communautés de pratiquants peut dans ce cas être entreprise, l’accent étant porté sur la description et l’analyse des comportements qui font unité, cohérence et signification, autant pour les pratiquants que pour les spectateurs, les chercheurs étant alors en mesure de circonscrire des cultures sportives (Darbon 2002; Fournier, Raveneau 2010). Parallèlement, les pratiques sportives détiennent un sens pour leurs acteurs et traduisent simultanément le versant idiosyncrasique de la communauté ou du groupe. Elles sont un support d’identité et d’appartenance, mais aussi l’expression de connaissances particulières et d’une forme de morale incarnée. Elles appartiennent au domaine plus vaste des techniques du corps et une étude historique peut en être produite comme peut en être constituée une ethnologie, laquelle accorde aux usages du corps une place principale. Garnotel (2009) montre par exemple que devenir un cycliste professionnel suppose de construire progressivement les techniques corporelles du métier liées tant à l'entraînement qu'au soin du corps ou l’absorption de produits « dopants » et s’inscrit dans une morale incarnée liée à l’optimisation de la performance, même si celle-ci s’oppose à l’éthique absolue du sport. Les pratiques sportives, à l’instar de toutes les pratiques corporelles, supposent un apprentissage technique et une conformation du corps acquise par le sujet. Elles sont simultanément actes et connaissances, ces dernières présentes sur deux registres. Le premier est celui des théories locales ou indigènes de l’action des sujets, largement saturées de concepts pragmatiques (Rolland et Cizeron 2011) ; le second est celui des connaissances implicites et tacites modulées par des normes d’action et des valeurs d’actes. Sizorn (2007) dévoile par exemple, que l'expérience des trapézistes est marquée par la légèreté et l'aisance tout autant que par la douleur et la peur, registres qui construisent la corporéité et l'identité des pratiquants. Ainsi envisagées, les pratiques sportives redeviennent celles d’un groupe ou d’une communauté, caractérisées par une dialectique entre technique singulière et connaissances collectives, ces dernières relevant essentiellement de représentations et de convictions. Elles n’échappent pas aux modalités de sexuation présentes dans les groupes humains lesquelles participent à l’attribution, implicite ou explicite, de normes et de valeurs aux actions. La relation en quelque sorte organique entre comportements et connaissances permet d’inscrire les pratiques sportives, comme techniques du corps, dans le régime de la tèchné grecque : le savoir-faire est en rapport étroit avec un savoir portant sur le sens du monde. Ces pratiques appartiennent à une expérience constituée, à la fois collective et individuelle. Une telle optique cognitive peut trouver un complément dans une analyse symboliste. Les pratiques sportives expriment et supportent un sens constitutif de la communauté : le sport devient un espace projectif dont la signification est cachée ; il peut être dans ce cas la représentation d’une transcendance et/ou une pratique ritualisée. Les pratiques sportives sont alors envisagées de manière étendue, non limitée à la perspective technique, le versant psychologique qui les marque spécifiant le processus à l’œuvre. Il est ainsi plus difficile de développer l’idée d’une anthropologie du sport que l'idée d'une anthropologie des pratiques corporelles. En tant que phénomène général, le sport est principalement l’objet d’une sociologie, même s'il peut être celui d'une anthropologie qui reste alors philosophique, soutenant l'universalisme du phénomène et promouvant un idéal sportif. Le phénomène sportif y est envisagé de façon a-culturelle; l'anthropologue considère dans ce cas les pratiques de manière transcendante et reconstruit intellectuellement leur unité phénoménologique. En revanche, l’intérêt premier accordé aux sujets des pratiques sportives, à leurs actes et aux connaissances qu’ils formulent à propos de ceux-ci, doit mener à une anthropologie des pratiques corporelles. Si une ethnologie distingue des styles de pratiques sportives, une anthropologie suppose d'emprunter des propositions théoriques qui établissent la nature des connaissances incorporées qui sous-tendent les pratiques. Ainsi, l'arbitrage en rugby peut être étudié comme une pratique particulière au cours de laquelle l'arbitre montre et impose aux joueurs ce qui est possible relativement aux modalités cognitives selon lesquelles il appréhende spontanément l'activité des joueurs (Rix 2007). En ce sens, seule une anthropologie cognitive des pratiques sportives pourrait, à partir des travaux de terrain, mettre à jour les modes généraux -voire universels- de connaissance sous-jacents à l’inscription des activités corporelles humaines dans un cadre socialement normé.
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Dubost, Jean-pierre. "Orient désorienté". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.022.

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« Les Orients désorientés » (Dubost Gasquet 2013) est un enjeu de méthode exprimé par un jeu de langage dont le but est de laisser entendre une démarche choisie pour aborder et repenser l’opposition Orient/Occident. Si le premier terme – l’Orient - est contre toute habitude au pluriel, et si ce à quoi on s’attend qu’il s’oppose - l’Occident - est occulté par ce qui engendre à la fois un pluriel et un négatif, c’est qu’il ne s’agit pas d’un couple de notions, ni même d’un couple d’oppositions. En se glissant dans les interstices de l’« antithèse durcie » (A. Memmi) Orient/occident, la formule annonce que la relation qu’il s’agit de rechercher n’est ni donnée ni héritée. En revanche, la démarche reste redevable de cette sorte de grand écart qui habite l’œuvre riche et contradictoire d’Edward Said dans Orientalism (1978). Si la thèse essentielle est que le développement de l’orientalisme européen a été indissociablement lié au processus de la colonisation dont il n’a été que l’expression littéraire ou artistique, Said exprime clairement à la fin de sa vie la nécessité de penser, non pas contre mais au-delà de la thèse critique qui animait son ouvrage fondateur, cette question en terme de relation, au sens qu’Edouard Glissant (1990) donne au terme. L’écrivain écrit dans la préface de la réédition française de L’Orientalisme (Said 2003 : p. IX) que « loin du choix des civilisations, nous devons nous concentrer sur un long travail en commun de cultures qui se chevauchent, empruntent les unes aux autres et cohabitent de manière bien plus profonde que ne le laissent penser des modes de compréhension réducteurs et inauthentiques » et que « cette forme de perception plus large exige du temps, des recherches patientes et toujours critiques, alimentées par la foi et une communauté intellectuelle difficile à conserver dans un monde fondé sur l’immédiateté de l’action et de la réaction ». Opérer un retour réflexif sur cette question clairement exposée comme un programme encore à réaliser conduit à déconstruire les concepts à partir desquels la relation Orient/Occident a été historiquement pensée et à demander en quoi et comment elle est pensable une fois reconnue l’urgente nécessité d’une dés-essentialisation des deux termes de l’opposition. Ce questionnement coïncide avec un retour du questionnement de la relation Orient/Occident dans la communauté scientifique (Courbage, Kropp 2004 ; Combe, Lançon, Moussa et Murat 2008-2012 ; F. Pouillon, J.C. Vatin 2012 ; A. Gasquet 2010 ; Ette, Kennewick 2006 etc.) exprimant le besoin d’une relecture de la relation Orient/occident non seulement dans sa configuration d’aujourd’hui (pour laquelle la désorientation de l’Orient est indissociable du processus de mondialisation et de redistribution généralisée de toutes les instances et figures d’identification et de référence) mais aussi au cœur même de la relation orientale en tant que moment du processus colonial, avec ses nombreuses ambivalences et lignes de fuites internes. Si l’Orient n’est plus aujourd’hui une notion pertinente (pas plus qu’il n’est simple et facile de définir « l’essence » de l’Occident) et s’il est acquis que supposer une altérité orientale absolue ne ferait que perpétuer une idéologie née dans le contexte de la conquête coloniale du monde (de la fin du XVe siècle au milieu du XXe), c’est qu’il est lui-même, comme nous le montre à l’évidence la situation d’aujourd’hui, dés-orienté. Et si l’opposition Orient/Occident est devenue caduque dans le monde actuel, c’est que les relations transculturelles ne peuvent plus être comprises comme des oppositions identitaires d’ordre binaire, mais comme autant de structures paradoxales de relation. Les outils de compréhension à partir desquels ils peuvent et doivent être pensés sont nombreux : les avancées les plus récentes de l’anthropologie critique et de son interrogation des conditions méthodologique d’une pensée hégémonique (Saillant, Kilani, Graezer Bideau 2011), l’apparition de modèles paradoxaux d’universalité issus de cultures périphériques, les expérimentations de devenirs personnels à la charnière de l’Orient et de l’Occident et autres phénomènes. Analyser dans le processus de mondialisation des figures de relation transculturelle éclairant la dés-essentialisation de la relation Orient/Occident suppose que l’on accepte l’idée qu’une opacité irréductible détermine le rapport des cultures mondialement emmêlées et que celle-ci surplombe les représentations mutuelles que les protagonistes de cette relation peuvent s’en faire. Cette opacité n’est pas un frein mais un moteur de rencontre. Il s’agit donc de décrypter le processus de ‘mondialisation’ à la recherche de traces oubliées ou impensées, faute d’outils d’analyse comparative. Les événements politiques les plus récents comme le ‘printemps arabe’, le processus inéluctable de ré-Orientation de l’Orient depuis la Nahdha arabe au XIXe, les inévitables « dé-exotisations » modernes japonaise ou chinoise, la ‘perlaboration’ par laquelle les élites du sous-continent indien se positionnent au-delà des méandres idéologiques de l’héritage postcolonial en sont autant d’expressions. Mais cette approche implique aussi la nécessité de problématiser l’impensé de la relation Orient/Occident dans le passé et d’approfondir par l’analyse les tentatives déjà faites en ce sens, notamment par Jack Goody (1999, 2004, 2006). L'enjeu de recherche « Orients désorientés » conduit à générer autant de multiples que la dés-essentialisation des deux termes permet de dégager et se donne pour but de laisser apparaître tout ce que cette essentialisation occulte. On peut alors décliner la relation libérée de son statut d’opposition stérile en autant de figures de relations orientalo-occidentales, de configurations engendrées par l’attitude plus ou moins hospitalière d’un regard porté sur son être-différent, son « otherness ». Par exemple : un « Orient pour soi » qui serait préservé de rencontres et de contaminations, objet historiquement rarissime si ce n’est introuvable ; un « Orient pour nous » comme construction imaginaire occidentale ; un « Orient pour nous » comme part refoulée de l’histoire de l’Occident (origines religieuses sémites, origine philosophique, rationaliste et métaphysique gréco-arabe de l’Occident médiéval puis renaissant) ; un « Orient pour nous » comme expérience de pensée, d’imagination et d’écriture maintenant en elle-même consciemment le moment de la rencontre et de l’ouverture comme ingrédient de l’identification orientale (Novalis, Goethe, Schelling, Schopenhauer etc.) ; un Orient assimilé et approprié, mais dont l’altérité résiste au cœur de la relation dominante comme singularité – au cœur même parfois de ces orientalismes dont la définition ne peut pas se limiter à la seule perspective critique de type saïdienne ; un Orient distancié de l’intérieur par de nouvelles différenciations (« Orients de l’Orient », comme c’est le cas du soufisme dans l’aire arabo-islamique) ; un Orient rencontré comme autre autrement que par un Occident européen et perçu comme objet d’altérité différent (c’est le cas des orientalismes sud-américains) ; un Orient rencontré dans le cadre d’un processus colonial, dont la différence est perçue et vécue au cœur même d’une situation de domination, bien que cette perception ne concorde pas avec le « style occidental de domination, de restructuration et d’autorité sur l’Orient » – celle-là même que Said analyse et dénonce à la fois, et dont la figuration surgit comme ligne de fuite interne à ce même processus comme ce fut le cas chez Victor Segalen envers la Chine, mais chez d’autres encore, et ainsi de suite à l’infini.
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Rawle, Fiona, Mindy Thuna, Ting Zhao e Michael Kaler. "Audio Feedback: Student and Teaching Assistant Perspectives on an Alternative Mode of Feedback for Written Assignments". Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 9, n.º 2 (30 de setembro de 2018). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2018.2.2.

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Resumo:
Competence in written scientific communication is an important learning outcome of undergraduate science degrees. Writing helps students learn, encourages them to think creatively and critically about their learning, and trains them in communicating their insights as disciplinary experts. However, challenges exist in incorporating writing assignments into large undergraduate science classes, including lack of student engagement and difficulty in providing effective and personalized formative feedback to large numbers of students. Engagement and feedback are especially important for developing writing skills, which require active, reflective, critical attention on the learner’s part: it would be very useful if one mechanism could enhance both. We recently integrated audio feedback into the stages of a term-long, multi-part scientific literacy assignment in a large undergraduate biology class at the University of Toronto Mississauga, using it for formative purposes at early stages of the assignment. In order to determine the utility and effect of the audio feedback, we collected data from both teaching assistants (TAs) and students. In general, students felt audio feedback was constructive and engaging, and both TAs and students commented that audio feedback was more personal than written feedback. However, TAs noted that it took longer for them to give audio feedback compared with written feedback, and that they encountered technical issues with emailing audio feedback to the students. Overall, the response to audio feedback from both students and TAs suggested that this approach is logistically feasible and might aid in overcoming the disengagement that is often found in large introductory courses. La compétence en communication scientifique écrite est un résultat d’apprentissage important dans le cadre des diplômes en sciences au niveau du premier cycle. L’écriture aide les étudiants à apprendre, les encourage à réfléchir avec créativité et sens critique à propos de leur apprentissage et leur donne la formation nécessaire pour communiquer leurs idées en tant qu’experts dans leur discipline. Toutefois, il existe un certain nombre de défis dans le cas de grandes classes de sciences au niveau du premier cycle quand il s’agit d’y incorporer les travaux écrits, entre autres la participation des étudiants et les difficultés à donner à un grand nombre d’étudiants des rétroactions formatives personnalisées. La participation et les rétroactions sont des éléments particulièrement importants pour que les apprenants développent des compétences en écriture, qui exigent de leur part une attention active, réflective et critique. Il serait donc très utile si un mécanisme pouvait inclure ces deux éléments. Nous avons récemment intégré la rétroaction audio dans les diverses étapes de travaux de longue haleine à parties multiples portant sur des connaissances scientifiques dans une grande classe de biologie de premier cycle à l’Université de Toronto Mississauga, avec un objectif formatif dès les premières étapes des travaux. Afin de déterminer l’utilité et les effets de la rétraction audio, nous avons recueilli des données auprès des chargés de cours et des étudiants. En général, les étudiants ont déclaré que la rétroaction audio était constructive et favorisait la participation, et tant les chargés de cours que les étudiants ont indiqué que la rétroaction audio était davantage personnelle que la rétroaction écrite. Toutefois, les chargés de cours ont fait remarquer que cela leur prenait davantage de temps de donner une rétroaction audio qu’une rétroaction écrite et qu’ils avaient eu des problèmes techniques pour envoyer par courriel à leurs étudiants les rétroactions audio. En général, la réaction à la rétroaction audio tant de la part des chargés de cours que des étudiants suggère que cette approche est logistiquement réalisable et pourrait aider à relever le défi d’absence de participation souvent présent dans les cours d’introduction offerts à un très grand nombre d’étudiants.
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Roy, Bernard. "Santé". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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