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Artykuły w czasopismach na temat "Vérités de terrain"

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Yılmaz, Ebru, i Fatih Çalışkan. "Farklı Bağlayıcı ve Sinterleme Katkılarının SiC Seramik Prefom Mikroyapısı Üzerine Etkisi". Academic Perspective Procedia 2, nr 3 (22.11.2019): 1309–18. http://dx.doi.org/10.33793/acperpro.02.03.145.

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Streszczenie:
Metal döküm ürünlerinin mekanik özelliklerini belirleyen önemli kısımlardan birisi dökülen sıvı metalin kalıba girişi sırasında filtrasyonunun yapılmasıdır. Seramik filtre kullanımı, filtre edilen sıvı metalden üretilen ürünlerin daha düşük empürite içermesi sebebiyle hassas kullanım alanları için önemli arz etmektedir. Bu çalışmada, alüminyum matrisli kompozit üretiminde kullanılmak üzere silisyum karbür seramik preformların üretiminde farklı kimyasal katkı malzemeleriyle hazırlanan seramik çamurdan replikasyon yöntemi ile makroporoz seramik köpüklerin üretimi gereçekleştirilecektir. Ana malzeme olarak, partikül formda SiC, sıvı faz oluşturucu katkı malzeme olarak MAS (magnezyum oksit, alüminyum oksit ve silika), stabilizör olarak ise silisik asit türevleri kullanılmıştır. Poliüretan kurban malzeme ile replika edilen seramik preform yapısı >1000C sıcaklıklarda 1-3 saat süreyle sinterlenmiştir. Ürünler makrostereo mikroskopla morfolojik açıdan incelenmiştir. Mekanik özellikleri ise basma testi ile belirlenmiştir. Morfolojik inceleme sonuçları ve basma test verileri incelendiğinde en iyi sonuç 1BMAS18 kompozisyoundan elde edilmiştir.
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2

Lahmam, H., H. Ait El Ghali, H. Ayyadi, R. Chafik, H. Elhaoury, M. Madhar i Y. Najeb. "TROCHANTERITE TUBERCULEUSE REVELEE PAR UN ABCES DU CREUX POPLITE A PROPOS DUN CAS ET REVU DE LITTERATURE". International Journal of Advanced Research 9, nr 5 (31.05.2021): 1115–17. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/12947.

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Streszczenie:
Nous rapportons un cas rare d’une trochante?rite tuberculeuse ayant e?te re?ve?le?e par un abce?s du creux poplite. Il sagit d’un Patient de sexe masculin, age de 58 ans et presentant une masse du creux poplite gauche depuis 4 mois. L’interrogatoire : notion de douleurs en regard du grand trochanter gauche depuis 15 ans. L’examen physique a note? une tumefaction du creux poplite gauche avec issue de liquide purulent a? travers une fistule ainsi qu’une douleur a? la palpation de la region trochante?rienne, apres confirmation du diagnostic par des bilans paraclinique ( biologique et radiologique). Le traitement optimal a consiste a administrer des antibacillaires pour une duree 12 mois. la chirurgie comme geste complementaire a ete indique avec resection large du grand trochanter et drainage de l’abces . Une Reactivation de la maladie apres therapie anti bacillaire associee ou non a un traitement chirurgical a ete reportee dans la litterature, de ce fait un suivi regulier est donc indispensable. En conclusion le diagnostic de trochanterite doit etre evoquer devant toute douleur, tumefaction et ou fistule de la region trochanteriernne. Le traitement reste medical a base dantibacillaires, la chirurgical trouve son interêt dans les cas evolues et permet de raccourcir l’evolution.
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3

Kimber, Ian, i Rebecca J. Dearman. "Factors affecting the development of food allergy". Proceedings of the Nutrition Society 61, nr 4 (listopad 2002): 435–39. http://dx.doi.org/10.1079/pns2002184.

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Streszczenie:
Re´sume´Les allergies alimentaires repre´sentent un sujet important pour la sante´. La pre´valence chez les adultes d'Europe Occidentale est estime´e entre 1 et 2 %, tandis que parmi les enfants elle est plus e´leve´e (autour de 5 %). La plupart des allergies confirme´es sont associe´es à une gamme de produits relativement re´duite, dont le lait de vache, les ufs, les noix, les cacahue´tes, le ble´, les poissons et les fruits de mer. Cependant, il est connu que la pre´valence des allergies aux aliments spe´cifiques varie selon la zone ge´ographique, en raison principalement des diffe´rences dans les habitudes alimentaires. Bien que nous n'en ayons pas la preuve formelle, on suppose que le nombre de cas d'allergie alimentaire, comme celui des autres formes de maladies atopiques, est en augmentation. Il n'y a aucun doute que la pre´disposition ge´ne´tique est un de´terminant important. Toutefois, il est connu que l'acquisition de la sensibilisation aux prote´ines alimentaires et par la suite au proble`me d'allergie est influence´e par un e´ventail de facteurs environnementaux, ainsi que par le moment, la dure´e et l'intensite´ de l'exposition. De plus, la nature de l'allerge`ne lui-meme peut avoir un rle tre`s important sur la se´ve´rite´ et la persistance de la maladie clinique. Notre objectif est ici de discuter de l'importance de quelques-unes de ces variables dans le contexte des re´ponses allergiques immunoglobuline E-dependant.
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4

Djokovic, Zorica. "Stanovnistvo istocne Makedonije u prvoj polovini XIV veka". Zbornik radova Vizantoloskog instituta, nr 40 (2003): 97–244. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340097d.

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Streszczenie:
(francuski) Le but du pr?sent ouvrage est de pr?senter la structure ethnique de la Mac?doine de l'Est dans la p?riode entre 1300 et 1341, et cela en se basant sur les donn?es anthroponymiques. Cette limitation dans le temps et l'espace a ?t? impos?e par les sources elles-m?me, qui sont les praktika (une sorte de registre des cadastres) des monast?res d'Athos, car ils sont les seuls ? avoir ?t? conserv?s. Les monast?res en question avaient eu des propri?t?s dans cette r?gion-l? et c'est uniquement pour cette p?riode qu'ils permettent de suivre continuellement la population dans certains villages. Il faudrait prendre en consid?ration le fait que dans les praktika ?taient recens?s uniquement les par?ques (paysans d?pendants) des monast?res d'Athos dans 65 villages, et non pas la population enti?re de cette r?gion. Parfois un monast?re dans un certain village n'avait qu'un ou deux m?nages de par?ques. Cela signifie que les r?sultats que nous avons obtenus ?taient relatifs. Deuxi?mement, toutes les agglom?rations ne sont pas couvertes par les sources pour toute la p?riode mentionn?e. Rares sont les cas o? pour un village il existe 3-4 praktika ce qui nous permet de suivre sa population dans 2-3 g?n?rations. Le cas le plus fr?quent est lorsqu'il n'existe qu'un seul praktika ce qui nous permet uniquement de constater dans quelle circonstance avait apparu le praktika, mais pas de suivre les changements ?ventuels dans la structure de la population. ?galement, il faudrait tenir compte du fait que c'est uniquement la population paysanne qui a ?t? recens?e. Dans la majorit? des praktika, les m?nages de par?ques sont d?crit en d?tail, quant aux par?ques eux-m?me, ils sont identifi?s de mani?re diff?rente, le plus souvent d'apr?s leur nom individuel ou d'apr?s une autre caract?ristique comme par exemple un surnom, une profession compl?mentaire une origine ethnique, lieu d'o? la personne ?tait venue, relation familiale par rapport ? une autre personne. Ces moyens d'identification nous pr?sentent des donn?es pr?cieuses sur la soci?t? rurale et sur les professions compl?mentaires exerc?es par les paysans (il s'agit le plus souvent de m?tiers et plus exactement le m?tier de cordonnier, de forgeron et de potelier), sur les rapports entre les gens, les conditions mat?rielles, les migrations, la langue utilis?e par la population... Afin d'?tudier la structure ethnique d'apr?s l'anthroponymie, il fallait avant tout classifier les pr?noms. En effectuant cela, nous nous sommes confront?s ? plusieurs probl?mes. Il arrive parfois que dans la litt?rature scientifique que nous avons consult?e, on donne des interpr?tations compl?tement diff?rentes des pr?noms que nous avons rencontr?s, c'est pourquoi, nous avons d? juger de nous-m?me assez souvent. Tout en nous basant avant tout sur l'?tymologie mais ?galement sur l'observation de la situation sur le terrain. Par exemple si pour un pr?nom ou un mot on suppose qu'il est d'origine slave, nous nous sommes efforc?s de d?finir si ce nom apparaissait plus souvent dans un milieu o? il y a des Slaves. Les listes des noms et surnoms sont aussi donn?es afin que nos conclusions puissent ?tre contr?l?es. Certains des probl?mes sont originaires des recenseurs eux-m?mes. Ils ?taient Grecs et certains d'entre-eux ne savaient pas transcrire correctement les pr?noms et les surnoms non-grecs. Cela est particuli?rement valable pour les sons qui n'existent pas dans la langue grecque. Parfois ils hell?nisent les pr?noms non-grecs et leur donnent un sens qu'ils n'avaient pas. Par exemple: le surnom slave Stur (St?nr?z) est transcris d'une mani?re incorrecte en tant que surnom grec Zgur (Sgsyr?z). Derri?re ces formes aussi modifi?es il est impossible de reconna?tre la forme v?ritable sauf s'il existe des s?ries praktika qui permettent que les donn?es soient compar?es. Pourtant, la classification m?me des pr?noms ne suffit pas pour aboutir ? des conclusions fiables sur l'appartenance ethnique de leur porteurs. N?anmoins, le plus grand nombre repr?sentent les pr?noms du calendrier qui n'indiquent rien sur l'appartenance ethnique, ? moins que des variations populaires de ces pr?noms ne soient utilis?es (par ex. Joanakis ou Joanikije au lieu de Jovan chez les Grecs ou Ivan, Ivanko Janko chez les Slaves) et ceci est extr?mement rare. Les plus pr?cieux sont les pr?noms populaires. Mais, l? aussi il faut ?tre tr?s vigilant. En g?n?ral, si quelqu'un porte un pr?nom slave, il est Slave. Cependant, il arrivait souvent que ce pr?nom devienne un nom patronymique et soit ainsi transmis ? travers les g?n?rations, quant ? la famille, elle s'hell?nisait entre-temps. Nous sommes arriv?s ? la conclusion que l? o? les noms individuels apparaissent au moins dans deux g?n?rations, il s'agissait s?rement des Slaves pop-hell?nis?s (qui parlent le slave). Au cas o? les descendants des Slaves portent des noms individuels grecs, nous avons de bonnes raisons ? douter qu'il s'agisse d'une hell?nisation (qui est du moins entam?e, ce qui ne veut pas dire qu'elle ait aboutit ? une fin). Les surnoms sont nombreux et vari?s. Ils peuvent nous ?tre d'une grande utilit? dans la d?termination de l'appartenance ethnique de quelqu'un. Vu que la majorit? de par?ques porte des pr?noms eccl?siastiques c'est-?-dire neutres, comme nous les avons nomm?s pour les besoins de notre ouvrage, les surnoms sont particuli?rement pr?cieux lorsque nous rencontrons ce genre de situations. N?anmoins, l'existence de surnoms slaves nous montre que dans le milieu o? ils apparaissent, la langue slave est comprise et parl?e, alors que le grec nous indique que le grec est compris et parl?. En principe, celui qui porte un surnom slave est le plus souvent Slave. Cependant, l'existence de ce genre de surnom n'exclut pas Fhell?nisation. Il existe une autre difficult? qui est que les membres d'un groupe ethnique peuvent avoir un surnom dans la langue de l'autre peuple avec lequel le plus souvent ils cohabitent. Il existe plusieurs cas o? les Slaves pour lesquels nous sommes certains qu'ils sont Slaves, car les membres de leur famille portent des noms individuels slaves ont un surnom grec. L'analyse a montr? que ce genre de cas se rencontrent dans les r?gions bilingues o? ce surnom avait ?t? compr?hensible aux membres des deux ethnies. C'est pourquoi, les surnoms, en tant qu'indices de l'appartenance ethnique ne peuvent en aucun cas ?tre utilis?s individuellement, mais uniquement en combinaison avec d'autres donn?es. Les r?sultats auquels nous sommes parvenus sont les suivants. La Mac?doine de l'est ?tait au XIVe si?cle une r?gion encore ethniquement h?t?rog?ne ce qui ne fait que confirmer les r?sultats des autres chercheurs. Pourtant, la question de la structure ethnique est r?duite ? la question des relations entre Grecs et Slaves. Les autres peuples qui se rencontrent, et qui sont les Latins, les Valaches, divers peuples turcs, les Albanais, les Arm?niens les Rom et m?me un Juif et une famille hongroise, ils forment tous une minorit? g?n?ralement d?j? assimil?e. Dans la moyenne, les pr?noms et surnoms slaves se manifestent dans un peu plus d'un quart de familles recens?es. Cela ne veut pas dire que les Slaves pop-hell?nis?s repr?sentaient r?ellement une partie si importante de la population de l'est de la Mac?doine, car leur pr?noms et surnoms se transformaient parfois en nom de famille et ?taient ainsi conserv?s m?me apr?s que la famille se soit hell?nis?e. D'autre part il faut prendre en consid?ration qu'un certain nombre de Slaves se dissimulait derri?re des pr?noms eccl?siastiques et c'est pourquoi il est rest? pour nous imperceptible. Donc, les donn?es statistiques pr?sentent uniquement une image relative de la r?alit?, mais elles sont donn?es dans l'ouvrage car il a ?t? n?cessaire de donner un certain rapport num?rique de la pr?sence des Grecs et des Slaves. La pr?sence de la population slave dans la Mac?doine de l'Est n'est pas proportionn?e. On observe plusieurs r?gions qui se distinguent par la pr?sence des Slaves ? leur sein, c'est pourquoi nous les avons analys?s individuellement. La Chalcidique est une r?gion o? le nombre de Slaves, dans la p?riode depuis le d?but du XIVe si?cle jusqu'en 1341 ?tait consid?rable. En moyenne, leurs pr?noms et surnoms se manifestent dans environ 25% de m?nages ce qui, statistiquement parlant, nous indique que les Slaves repr?sentait un quart de la Chalcidique, qu'il s'agisse des Slaves qui avait encore gard? leurs caract?ristiques ethniques, ou qu'il s'agisse de ceux qui se sont hell?nis?s mais qui ont gard? leur noms individuels ou leurs surnoms slaves en tant que noms de famille. Lorsque l'on effectue une coupe dans le temps de la pr?sence des pr?noms et surnoms slaves, il est ?vident que le nombre de Slaves en Chalcidiques diminue sans cesse. De 35,98% combien il y en avait au d?but du XIVe si?cle, leur nombre jusqu'aux ann?es vingt avait diminu? et repr?sentait 20,81% et le d?croissement continuait jusqu'? 1341 lorsqu'ils apparaissent dans uniquement 13,69% de m?nages. Dans cette m?me p?riode, on distingue une hausse du nombre de m?nages portant des pr?noms grecs, ainsi qu'une baisse de m?nages portant des pr?noms mixtes c'est-?-dire avec des pr?noms populaires d'au moins deux peuples, dans ce cas-l?, le plus souvent grec et slave. Nous pensons que dans ce ph?nom?ne se cache l'explication de la diminution du nombre de familles portant des pr?noms slaves. N?anmoins, comme les mariages mixtes ?tait une chose fr?quente, avec le temps, dans ces couples dominait l'influence grecque ce qui est tout ? fait compr?hensible, ?tant donn? que les Grecs, comme on peut le remarquer sur le tableau 3, d?j? au d?but du si?cle ?taient dominants. En plus du fait que l'on remarque que le nombre de Slaves est en baisse continue, on remarque que leur pr?sence n'?tait pas partout la m?me. En relation avec cela, il existe de nombreuses diff?rences entre la Chalcidique de l'Ouest et de l'Est. En g?n?ral, pour la Chalcidique de l'Ouest on pourrait dire que le nombre de Slaves, plus exactement, les familles portant des pr?noms et surnoms slaves est petit. Statistiquement observant, ce nombre s'?l?ve ? environ 13% et reste stable pour toute la p?riode de 1301 jusqu'? 1341. Cependant, dans certains endroits comme par exemple Epan?-Bolbos Skyloch?rion, N?akitou ainsi que d'autres endroits, ils n'apparaissent pas du tout. M?me dans les endroits o? il y en avait dans un nombre consid?rablement plus grand que la moyenne, comme c'est le cas avec Sainte-Euph?mie, nous sommes les t?moins de leur disparition ? la suite de l'hell?nisation compl?t?e. Deux autres faits t?moignent de la fin du processus d'hell?nisation des Slaves dans la Chalcidique de l'Ouest. Le premier fait est que dans la majorit? des cas o? nous rencontrons des pr?noms ou surnoms slaves, ils apparaissent en fonction de noms fig?s et sont port?s par des personnes aux pr?noms eccl?siastiques voire m?me grecs alors qu'il y a tr?s peu de noms individuels slaves. Deuxi?mement, l? o? les pr?noms slaves apparaissent comme noms individuels, ils sont le plus souvent port?s par des immigrants, dont certains d'entre eux sont devenus les gendres dans certaines familles grecques autochtones. En Chalcidique de l'Est il y avait consid?rablemet plus de Slaves que dans la partie ouest de la p?ninsule. En moyenne, les pr?noms slaves apparaissent dans un tiers de m?nages. Pourtant si nous observons chronologiquement les sources, nous nous apercevons que le nombre de Slaves est en baisse continue. De 38,29% combien ils ?taient au d?but du si?cle, leur nombre baisse ? environ 30% dans les ann?es vingt du XIVe si?cle pour ensuite baisser ? seulement 14,49% en 1338-1341. Ce dernier r?sultat est ? prendre avec r?serve. N?anmoins pour les ?tapes pr?c?dentes nous disposons de dix fois plus de donn?es que pour la derni?re ?tape. C'est pourquoi nous estimons que le r?sultat obtenu est, au moins partiellement, la cons?quence de la nature fragmentaire des sources, et qu'il y aurait pu ?tre beaucoup plus de Slaves. Ici, les Slaves ?taient encore rest?s en tant que groupe ethnique solide. L'hell?nisation ?tait ici aussi entam?e, mais elle n'a pas ?t? compl?t?e. Ce qui caract?rise en g?n?ral cette r?gion, c'est l'importante mixit? ethnique de la population, la coexistence et le bilinguisme. Cependant, la situation varie d'un village ? un autre. Il y en a de ceux o? les pr?noms et les surnoms slaves se manifestent uniquement en fonction de patronymes, alors qu'aucun membre de la communaut? ne porte un pr?nom slave en tant que nom individuel ce qui t?moigne du fait que les Slaves, autrefois, dans un pass? pas si lointain, ?taient pr?sents, l?, mais qu'une hell?nisation a ?t? effectu?e comme c'est le cas avec Hi?rissos et Gomatou. Il y en a aussi o? le nombre de Slaves est important mais qui dimunue avec le temps ce qui indique que l'hell?nisation est en cours comme ? Kozla. Certains villages indiquent un haut pourcentage de population slave comme Gradista, Simeon et S?lada, mais on y rencontre pourtant des traces d'hell?nisation. Dans d'autre, n?anmoins le nombre de Slaves augmente: ? Kontogrikon et ? M?tallin.Ce qui peut aussi ?tre observ? c'est qu'une si grande pr?sence de Slaves pourrait ?tre expliqu?e non seulement par leur r?sistance vis-?-vis de l'hell?nisation mais aussi par leur migrations r?centes dans ces r?gions-l?, ce qui signifie qu'ici nous ne rencontrons pas uniquement les descendants des Anciens Slaves, c'est-?-dire ceux qui ?taient venus dans ces r?gions d?j? au septi?me si?cle, mais aussi que la communaut? ethnique slave ?tait renforc?e avec l'arriv?e des nouveaux Slaves. Dans la r?gion de Strymon, on distingue plusieurs r?gions caract?ristiques. La premi?re r?gion est la vall?e de Strimona pour laquelle on pourrait dire la m?me chose que pour la Chalcidique de l'Ouest, c'est pour cela que nous ne r?p?terons pas les r?sultats ? cet endroit-l?. La deuxi?me est la r?gion montagneuse de Kerdylion et Bolb?. Malheureusement, pour cette r?gion nous disposons uniquement de donn?es pour les dix premi?res ann?es du XIVe si?cle. En g?n?ral, on pourrait dire pour elle que le nombre de Slaves est ?lev?. Leur pr?sence correspond ? celle de la Chalcidique de l'Est, elle est m?me quelque peu plus importante. Malgr? l'hell?nisation qui s'?coule en toute ?vidence, leur nombre est relativement stable. Le fait qu'en 1318-1321, les pr?noms populaires slaves se rencontrent seuls dans plus de 20% de m?nages nous indique qu'au moins un cinqui?me de la population devait ?tre slave et pop-hell?nis?e. Le nombre de mariages mixtes est important. On parle les deux langues, le slave et le grec. Cependant, ceci est valable uniquement pour une p?riode de vingt ans, de 1301 jusqu'? 1321. Malheureusement, les sources ne nous permettent pas de suivre ce qui se passait plus tard avec la population de ces villages-l?. La troisi?me province est la r?gion du mont de Pang?e qui est caract?ris?e par une forte pr?sence de Slaves. Ils repr?sentaient presque la moiti? de la population de cette r?gion. Dans certains villages il y en avait m?me beaucoup plus par exemple ? Boriskos en 1316, dans certains villages ils ?taient plus nombreux que les pr?noms purement grecs comme dans le m?toque de Saint-Pent?l??im?n et Ob?los. Les pr?noms slaves se rencontrent comme noms individuels, c'est-?-dire pr?noms vivants, et non pas comme des mots slaves fig?s en fonction des noms patronymiques. Sur l'existence de l'?l?ment slave nous parlent non seulement les nombreux cas que les descendants des Slaves portent des pr?noms slaves mais il y a aussi de nombreux cas o? les enfants issus de mariages mixtes gr?co-slave portent ?galement des pr?noms slaves. Ceci d?montre que dans ces mariages-l? il n'y avait pas la domination de l'?l?ment grec, ou du moins pas tout de suite. Nous sommes les t?moins que les enfants de parents aux pr?noms grecs portent parfois des pr?noms slaves. Ceci pourrait signifier que m?me l? o? l'on donnait des pr?noms grecs aux Slaves, ces derniers n'ont pas ?t? automatiquement hell?nis?s, mais vu qu'entour?s d'une importante population slave, ils r?ussissaient ? conserver encore leurs caract?ristiques ethniques ainsi que le fait qu'ils ?taient hell?nis?s tr?s difficilement et lentement. Ils s'?taient maintenus ici en tant qu'?l?ment ethnique extr?mement fort et ils n'ont pas ?t? hell?nis?s jusqu'? l'arriv?e des Turques. Les exemples de villages de Dobrobikeia et Ob?los le montrent tr?s bien, ces villages ?taient d?plac?s ? la suite d'attaques turques dans la p?riode entre 1316 jusqu'? 1341. En g?n?ral, on pourrait y ajouter encore que la population slave s'est beaucoup mieux maintenue dans les r?gions montagneuses que dans les r?gions maritimes et dans les plaines. On pourrait dire que la Mac?doine de l'Est ?tait une r?gion interm?diaire entre les provinces slaves du nord et les provinces grecques du sud. Il est imp?ratif d'ajouter que la mixit? de la population est grande et que tout partage en population purement grecque ou purement slave pourrait ?tre artificiel. On peut facilement remarquer dans les sources que les habitants de certaines r?gions et agglom?rations comprenaient les deux langues et que le nombre de mariages mixtes ?tait consid?rable. Il y avait des familles qui contenaient voire m?me trois ?l?ments ethniques. Le bilinguisme et la coexistence ?taient chose commune c'est pourquoi nous pensons qu'ils repr?sentent m?me le principal facteur d'hell?nisation ?tant donn? qu'avec le temps, il y a eu une domination de l'?l?ment ethnique grec m?me dans les milieux caract?ris?s par une forte pr?sence des Slaves.
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Subotic, Gojko. "Natpis u Molivoklisiji". Zbornik radova Vizantoloskog instituta, nr 41 (2004): 507–23. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441507s.

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Streszczenie:
(francuski) Parmi les nombreuses cellules du monast?re de Chilandar ? Kary?s et dans ses environs ? il en restait pr?s de trente au d?but du XX?me si?cle ? la cellule de la Dormition de la Vierge a conserv? la plus ancienne ?glise datant de l'?poque de la domination turque dont le toit en plomb est ? l'origine de l'appellation de cet ?tablissement. Ce petit ?difice trinconque a ?t? d?cor? de peintures murales de style cr?tois qui sont l'oeuvre de peintres appartenant au cercle du ma?tre Th?ophane. Nous sommes renseign?s sur l'?rection et la d?coration de cette ?glise par une inscription peinte appos?e au-dessus de l'entr?e sud, aujourd'hui mur?e, dont le texte, mutil? aux extr?mit?s, a ?galement perdu sa partie finale, qui comptait une, voir deux derni?res lignes. On peut n?anmoins y lire l'ann?e, 7045 (1536/7), une date, 22 octobre, et plusieurs indications chronologiques (indiction, cercle du Soleil, cercle de la Lune, epakt et autres). Ces ?l?ments chronologiques ne correspondent pas, toutefois, ? l'ann?e 7045, mais plut?t 7050. Ceci avait d?j? ?t? remarqu? par Lj. Stojanovic qui est le premier ? avoir publi? cette inscription, en proposant les deux ann?es; malgr? tout, c'est l'ann?e 1536 ou 1537 qui appara?t le plus souvent dans les textes sp?cialis?s pour la datation de l'?rection et de la d?coration de cette ?glise, et ce n'est que ces derniers temps que l'ann?e 1541 a de nouveau ?t? prise en ligne de compte. L'observation du contenu de cette inscription s'est en fait toujours limit?e ? la partie conserv?e du texte. L'incertitude concernant l'ann?e ne peut toutefois ?tre r?solue que si l'on prend ?galement en compte ses parties perdues. En ce sens, la reconstitution de l'inscription dans son int?gralit?, qui est ici propos?e sous forme de dessin, montre qu'?tait tout d'abord mentionn?e l'ann?e 7045 (1536/7), et ensuite la date de la fin des travaux de d?coration murale, le 22 octobre 1541. La partie conserv?e de l'inscription fait ?tat des deux personnages ayant veill? ? l'?rection et la d?coration de l'?glise ? le moine Makarije dont il ne subsiste du nom la?c que la premi?re lettre M..., et Dmitar Janje..., dont la fin du nom est d?truite. Dmitar, comme il appara?t, n'?tait pas un moine mais un la?c, dont Eponyme a ?t? avec raison compris comme un origo ? Janjevac. On a suppos? que Makarije pourrait ne faire qu'un avec l'imprimeur bien connu du m?me nom, qui a ?dit? sa premi?re oeuvre ? Cetinje en 1493, et a plus tard travaill? en Valachie et m?me, le suppose-t-on, ?t? dans les ann?es trente du XVI?me si?cle higoum?ne de Chilandar. L'identification de ce Makarije avec le moine du m?me nom de la Molybokkl?sia impliquerait que l'on peut suivre son activit? au cours de pr?s de six d?cennies. A rencontre de cette supposition on note toutefois l'absence dans l'inscription, comme cela ?t? l'usage, de toute mention de Makarije en tant qu'ancien higoum?ne (pro higoum?ne). D'autre part, on n'a pas relev? jusqu'? pr?sent la possibilit? de reconna?tre devant le nom de Makarije la fin du mot pisac, ce qui signifie qu'il ?tait scribe, copiste. De feit, si nous y ajoutons une note appos?e dans un livre recopi? par Dmitar Janjevac (Dmitar de Janjevo) (Giljferding n' 9) mentionnant ce dernier comme un ?bon scribe?, il est d?j? permis d'en conclure que la cellule de Molybokkl?sia dans laquelle vivaient Makarije et Dmitar ?tait un scriptorium. L'activit? de ces deux scribes ressort ?galement de l'aspect m?me de l'inscription. On y rel?ve en effet des formes pal?ographiques caract?ristiques des manuscrits ? en l'occurrence n'apparaissant pas sur les fresques et les ic?nes. De m?me, les ?l?ments chronologiques mentionn?s (cercle du Soleil, cercle de la Lune, etc.) figurent ? cette ?poque dans les inscriptions indiquant la fin d'un travail sur des manuscrits, mais non sur des fresques. Il va de soi que c'est l'un des deux kelli?tes, Makarije ou Dmitar, et peut-?tre tous les deux, qui ont r?dig? ce texte et d'autres accompagnant sur les fresques, compte tenu que celles-ci ont ?t? ex?cut?es par des ma?tres grecs, cr?tois, qui ignoraient le slave. S'agissant de Dmitar, il a acquis sa formation de scribe ? Janjevo, c?l?bre centre d'exploitation mini?re et march? o? ?tait perp?tu?e l'activit? de copiste. Les inscriptions en slave n'?taient une chose rare dans les cellules du monast?re de Chilandar sises ? Kary?s. Non loin du Pr?taton, dans la cellule Flaska sont conserv?s des restes de la peinture contenant une liste de donateurs, inscrite (cca 1526) dans une r?daction serbo-slave, o? ? c?t? des noms des moines, figurent d'autres noms, et ce non seulement d'hommes mais aussi de femmes, et ce tant monacaux que la?cs. On suppose que ces personnes, ? qui revenait le m?rite de la d?coration de l'ancien ?difice, ?taient originaires de Kratovo, alors le plus important centre d'exploitation mini?re dans les Balkans. A l'?poque o? ?tait ?rig?e et d?cor?e la Molybokkl?sia, nous savons que quelques personnages dot?s d'une remarquable ?rudition vivaient ? Kary?s. Parmi ceux-ci se distinguait tout particuli?rement l'hi?romoine Gavrilo de la cellule de Kaproul?, homme faisant montre d'un vaste champ d'int?r?t et entretenant de nombreux liens tant avec les milieux spirituels du monde orthodoxe qu'avec les cours des pays voisins. Nous sommes assez pr?cis?ment inform?s sur ses origines par une fresque ornant la chapelle de Saint-Jean le Pr?curseur am?nag?e au-dessus du narthex du Pr?taton, ? savoir la repr?sentation de quatre archev?ques li?s ? l'?glise d'Ochrid dans l'espace exigu du sanctuaire. Connu comme un excellent traducteur de textes grecs ?en lanque serbe?, Gavrilo ?tait donc assur?ment originaire du milieu slave. Parall?lement, durant quasiment toute la premi?re moiti? du XVI?me si?cle, l'administration du Pr?taton eut ?galement ? sa t?te l'hi?romoine Serafim. Lui-aussi r?sidait dans une des anciennes cellules, tou K?phou ? Kary?s, o? lui-m?me s'adonnait ? un travail d'?criture. Il a ?crit et recopi? les vies des personnalit?s de son milieu, qu'il connaissait personnellement, instaur? leur culte et fait don au Pr?taton d'ouvrages dans lesquels il a parfois appos? des notes parall?lement en grec et en slave. Quelque peu plus r?cente, la cellule des Trois-Saints, ?galement rattach?e ? Chilandar, vient confirmer l'existence d'un besoin non n?gligeable en traductions et copies r?dig?es en slave ? Kary?s. De son katastichon, conserv? dans un legs de 1575/6, nous apprenons que cet ?tablissement poss?dait quarante deux ouvrages en slave. Il va de soi qu'un r?le particulier en ce sens revenait ? l'ermitage de Saint-Sabbas o?, d?j? au XIII?me si?cle, avait ?t? r?alis?e une importante activit? d'?criture, et o? l'activit? de recopie de manuscrit se poursuivit encore par la suite durant des si?cles. Dans un tel milieu, il va de soi que la Molybokkl?sia se voyait tout naturellement conf?rer un prestige particulier en tant que scriptorium, avec le moine Makarije et Dmitar Janjevac. .
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ΑΝΑΓΝΩΣΤΑΚΗΣ, Ηλίας, i Ναταλία ΠΟΥΛΟΥ. "Η πρωτοβυζαντινή Μεσσήνη (5ος-7ος αιώνας) και προβλήματα της χειροποίητης κεραμικής στην Πελοπόννησο". BYZANTINA SYMMEIKTA 11 (29.09.1997): 229. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.831.

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&nbsp; <p>Ilias Anagnostakis - Natalia Poulou-Papadimitriou</p><p>Mess&egrave;ne protobyzantine (Ve-VIIe s.) et probl&egrave;mes de la c&eacute;ramique model&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se.</p><p>L'&eacute;tude est divis&eacute;e en trois chapitres, qui suivent l'enqu&ecirc;te, l'orientation et les stades du travail entrepris. Dans le chapitre I (Mess&egrave;ne protobyzantine Ve-VIIe s.) nous pr&eacute;sentons une synth&egrave;se de l'ensemble de la ville d'apr&egrave;s les sources et les fouilles r&eacute;centes dirig&eacute;es par P. Themelis. La d&eacute;couverte des tr&eacute;sors des monnaies dat&eacute;es du 6e s., d'un habitat et d'un cimeti&egrave;re chr&eacute;tien, o&ugrave; sont utilis&eacute;s des mat&eacute;riaux provenant de la cit&eacute; antique et romaine, et surtout les objets trouv&eacute;s dans la tombe 31B (une boucle et un pot model&eacute;) nous ont conduit &agrave; sugg&eacute;rer la survie de l'habitat au milieu du 7e s. La datation r&eacute;sulte par l'&eacute;tude d'un nombre de fibules identiques &agrave; celle de la tombe 31B, trouv&eacute;es dans le territoire grec et que nous consid&eacute;rons de provenance byzantine et d'utilisation commune. Cette datation s'applique, par cons&eacute;quent, au pot model&eacute;, lui aussi identique au pot d'une tombe de Corinthe, consid&eacute;r&eacute;e comme &laquo;avaroslave&raquo; ou &laquo;barbare&raquo; et dat&eacute;e vaguement &agrave; la fin du 6e-d&eacute;but 7e s. Ce fut, donc, une raison suffisante pour le r&eacute;examen exhaustif et la r&eacute;appr&eacute;ciation de l'ensemble de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se afin de trancher sur la question barbare ou slave et de donner une chronologie <em>ante</em> <em>quem</em> de la tombe et de l'habitat protobyzantin de Mess&egrave;ne.</p><p>L'&eacute;tude de la c&eacute;ramique model&eacute;e est pr&eacute;sent&eacute;e au chapitre II: La C&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se. D'embl&eacute;e nous proposons la d&eacute;signation de cette c&eacute;ramique comme model&eacute;e (&chi;&epsilon;&iota;&rho;&omicron;&pi;&omicron;ί&eta;&tau;&eta;) au lieu des termes &laquo;slave&raquo; ou &laquo;avaroslave&raquo;. Par cette appellation ces objets sont d&eacute;tach&eacute;s de toute id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue et de toute interpr&eacute;tation historiographique. La c&eacute;ramique model&eacute;e est regroup&eacute;e en trois cat&eacute;gories: 1) C&eacute;ramique commune de production familiale, 2) C&eacute;ramique qui sert de mobilier (pot) fun&eacute;raire, et 3) Urnes d'incin&eacute;ration. Ces trois cat&eacute;gories correspondaient aux besoins et aux moeurs d'une population au d&eacute;but h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne, qui v&eacute;cut en commun la transition vers une &eacute;conomie du troc. Ainsi la poterie commune, diversifi&eacute;e suivant les r&eacute;gions et les moeurs, est &eacute;tudi&eacute;e en dehors de toute interpr&eacute;tation ethnique douteuse, mais comme produit de l'ensemble d'une population, que caract&eacute;risent les interf&eacute;rences culturelles. Les urnes &agrave; incineration de l'Olympie restent uniques, une exception dans l'ensemble du P&eacute;loponn&egrave;se: elles sont attribu&eacute;es aux Slaves de la r&eacute;gion, qui tout en restant en marge, ils vivaient en rapport avec les autochtones. Une grande partie du chapitre II est consacr&eacute;e au r&eacute;examen de la c&eacute;ramique model&eacute;e d'Argos, ainsi qu'&agrave; la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute;, qui fut trouv&eacute;e dans la m&ecirc;me couche. Avec des arguments, qui r&eacute;sultent des recherches r&eacute;centes sur la c&eacute;ramique tourn&eacute;e et sur la stromatographie probl&eacute;matique des fouilles d'Argos, cette c&eacute;ramique ne peut que dater du 7e si&egrave;cle. Cela nous am&egrave;ne forc&eacute;ment &agrave; la critique et l'abandon de la chronologie propos&eacute;e par Aupert et de l'attribution de la c&eacute;ramique model&eacute; de l'Argos aux envahisseurs avaroslaves du 585. Apr&egrave;s l'examen critique de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e toujours avec de la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute; dans un nombre de sites p&eacute;loponn&eacute;siens (Argos, Tiryns, Isthmia, Sparte, Pallantion) nous constatons que cette c&eacute;ramique s'&eacute;tend du 7e au 14e s.; elle peut ainsi &ecirc;tre difficilement attribu&eacute;e aux invasions slaves du 6e-7e s. ou &agrave; une seule partie de la population. Au contraire, elle constitue un autre type de c&eacute;ramique utilis&eacute;e par l'ensemble de la population &agrave; travers les si&egrave;cles en m&ecirc;me temps que la c&eacute;ramique tourn&eacute;e. En conclusion, la c&eacute;ramique mont&eacute;e &agrave; la main trouv&eacute;e en Gr&egrave;ce n'est ni toujours ni forc&eacute;ment slave.</p><p>Dans le Chapitre III: La c&eacute;ramique model&eacute;e dans l'Ouest du P&eacute;loponn&egrave;se et les perspectives de la recherche, notre orientation consiste &agrave; r&eacute;&eacute;valuer l'impact des invasions slaves dans le P&eacute;loponn&egrave;se et surtout dans sa partie Ouest consid&eacute;r&eacute;e comme la r&eacute;gion slavis&eacute;e par excellence. Nous essayons d'examiner sur le terrain, sans id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue, &agrave; quoi correspondent les &laquo;Dark Ages&raquo; de la r&eacute;gion et de sa slavisation, d'autant plus que la c&eacute;ramique model&eacute;e commune y manque compl&egrave;tement, alors qu'elle est plut&ocirc;t abondante dans la partie Est, qui fut toujours sous contr&ocirc;le byzantin. Consid&eacute;rant a priori comme slaves les objets de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous proposons une hypoth&egrave;se de travail, calqu&eacute;e sur celle de plusieurs chercheurs, pour esquisser la Mess&egrave;ne et sa r&eacute;gion &agrave; l'&eacute;poque des invasions avaroslaves vers le 580. Ainsi, avec des arguments tir&eacute;s de la toponymie, des tr&eacute;sors et des textes post&eacute;rieurs, mais surtout utilisant le t&eacute;moignage des urnes &agrave; incin&eacute;ration de l'Olympie, que certains datent vers la fin du 6e s., et le pot model&eacute; de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous constatons que tout s'accorde pour donner droit et justifier le r&eacute;cit du 10e s. de la <em>Chronique de Monembasie</em> sur la slavisation de la r&eacute;gion de l'Ouest d&eacute;j&agrave; &agrave; la fin du 6e s. Cette structure s'&eacute;croule n&eacute;anmoins si les objets de la tombe sont dat&eacute;s au milieu du 7e s. Ce genre d'approche met en relief l'impact de l'historiographie et les probl&egrave;mes du rapport entre les textes et les donn&eacute;es arch&eacute;ologiques. Nous pensons finalement que la c&eacute;ramique model&eacute;e nous offre plut&ocirc;t des informations pr&eacute;cieuses sur la coexistence et les interf&eacute;rences culturelles. Mais plus encore: nous consid&eacute;rons comme la seule perspective de la recherche sur la c&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se celle qui sera bas&eacute;e sur une nouvelle approche. Une approche qui posera un autre regard sur le probl&egrave;me du rapport entre textes et donn&eacute;es arch&eacute;ologiques, sur le probl&egrave;me du passage &agrave; une &eacute;conomie du troc, de la rar&eacute;faction et la ruralisation des villes et sur le retour &agrave; une poterie locale faite &agrave; la main.</p><p>&nbsp;</p>
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Breitenmoser, Stève. "In Memoriam: Dr. Jacques Derron – agronome et entomologiste (1945–2022)". Alpine Entomology 6 (6.12.2022): 153–54. http://dx.doi.org/10.3897/alpento.6.98192.

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Streszczenie:
C&rsquo;est un vendredi, le 29 juillet 2022, que Jacques nous a quitt&eacute; subitement dans sa 77&egrave;me ann&eacute;e. Jacques Derron, n&eacute; le 16 septembre 1945 au Vully, a effectu&eacute; la majorit&eacute; de sa carri&egrave;re &agrave; Agroscope, sur le site de Changins, dans le service d&rsquo;entomologie dont il prit la t&ecirc;te jusqu&rsquo;&agrave; sa retraite en 2008. Issu d&rsquo;une famille d&rsquo;agriculteurs, Jacques grandit dans le Vully au bord du Lac de Morat o&ugrave; tout petit il s&rsquo;&eacute;merveille d&eacute;j&agrave; devant les batraciens et autres insectes qu&rsquo;il observe dans sa r&eacute;gion. Il accomplit sa scolarit&eacute; au Vully, &agrave; Fribourg et &agrave; Neuch&acirc;tel o&ugrave; il obtient la maturit&eacute; scientifique. Il choisit ensuite d&rsquo;&eacute;tudier l&rsquo;agronomie &agrave; l&rsquo;EPFZ o&ugrave; il est tr&egrave;s vite attir&eacute; par l&rsquo;entomologie et s&eacute;duit par la production int&eacute;gr&eacute;e. C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;il consacre son travail de dipl&ocirc;me &agrave; la lutte biologique contre la Mouche de la cerise. Il part ensuite, avec son &eacute;pouse Monique, &eacute;galement ing&eacute;nieur agronome, pour l&rsquo;&icirc;le de S&atilde;o Tom&eacute; (Golfe de Guin&eacute;e). Pendant trois ans, il y effectue des recherches sur l&lsquo;entomofaune dans les plantations de cacao et y d&eacute;couvre, entre autres, de nouvelles esp&egrave;ces dont toute une s&eacute;rie de coccinelles, parmi lesquelles Nephus derroni et Thea moniqueae. Ces recherches aboutissent &agrave; sa th&egrave;se de doctorat d&eacute;fendue en 1977: &laquo;Approche &eacute;cologique de l&rsquo;entomofaune des cacaoy&egrave;res de S&atilde;o Tom&eacute;&raquo;, sous la direction du Prof. Dr. V. Delucchi, Institut d&rsquo;Entomologie EPFZ. La m&ecirc;me ann&eacute;e, Jacques int&egrave;gre le Service phytosanitaire du canton de Gen&egrave;ve o&ugrave; il se consacre notamment &agrave; la jaunisse nanisante de l&rsquo;orge et ses vecteurs, &agrave; savoir les pucerons. A cette &eacute;poque, il s&rsquo;int&eacute;resse d&eacute;j&agrave; beaucoup &agrave; la th&eacute;matique des seuils d&rsquo;intervention contre les ravageurs des cultures. Ceci afin de pouvoir offrir aux agriculteurs un outil d&eacute;cisionnel permettant de savoir si une intervention phytosanitaire dans les cultures est justifiable et rentable. Apr&egrave;s cette p&eacute;riode genevoise, Jacques postule &agrave; Agroscope, appel&eacute; encore Station f&eacute;d&eacute;rale de recherches agronomiques de Changins. Il y est engag&eacute; en janvier 1980 dans le Service d&rsquo;entomologie. Il travaille alors sur de nombreux th&egrave;mes, notamment les questions &eacute;pid&eacute;miologiques li&eacute;es aux vecteurs de virus dans les pommes de terre et les c&eacute;r&eacute;ales, la recherche de solution aux d&eacute;g&acirc;ts d&rsquo;insectes du colza et les premiers cas de r&eacute;sistances aux insecticides, l&rsquo;&eacute;laboration de seuils d&rsquo;intervention et la participation active &agrave; la lutte biologique &agrave; l&rsquo;aide des Trichogrammes contre la pyrale du ma&iuml;s. Cette derni&egrave;re, s&rsquo;av&egrave;re plus que jamais d&rsquo;actualit&eacute; avec la recherche d&rsquo;alternatives durables dans la gestion des bioagresseurs des plantes. De ces travaux d&eacute;coulent de nombreux &eacute;changes avec des coll&egrave;gues au niveau national, notamment avec les interlocuteurs cantonaux, l&rsquo;interprofession, les firmes, les agriculteurs, tout comme &agrave; l&rsquo;international avec notamment le projet Euraphid. Pendant plusieurs ann&eacute;es il donne, avec des coll&egrave;gues de divers domaines comme la phytopathologie, des cours sur la production int&eacute;gr&eacute;e aux &eacute;tudiants d&rsquo;agronomie &agrave; l&rsquo;EPFZ. Il est un des membres fondateurs de la Soci&eacute;t&eacute; suisse de Phytiatrie qui se charge de l&rsquo;&eacute;tude des facteurs contribuant &agrave; la conservation et &agrave; l&lsquo;am&eacute;lioration de la sant&eacute; des plantes. Parall&egrave;lement &agrave; cette th&eacute;matique &laquo;d&rsquo;insectes ravageurs des cultures&raquo;, Jacques avait bien compris que pour trouver des solutions phytosanitaires, il fallait comprendre le syst&egrave;me dans son ensemble, c&rsquo;est-&agrave;-dire l&rsquo;&eacute;tude syn&eacute;cologique dans l&rsquo;espace agroenvironnemental. Il a donc &eacute;tudi&eacute; les &eacute;changes entre esp&egrave;ces, notamment les relations entre auxiliaires et ravageurs, ainsi que la biodiversit&eacute; dans la zone agricole. Il prit part aux projets de mise en place et d&rsquo;&eacute;valuation des premi&egrave;res surfaces de promotion de la biodiversit&eacute; (appel&eacute;e jadis surfaces de compensation &eacute;cologique) avec ses coll&egrave;gues de Reckenholz et de nombreux partenaires dont l&rsquo;OFAG, Agridea (SRVA), le Fibl, le WSL, la Station ornithologique suisse, les Universit&eacute;s de B&acirc;le et Berne. Cela l&rsquo;a conduit &agrave; &eacute;tudier la faune carabique des surfaces cultiv&eacute;es ainsi que des milieux semi-naturels. Il participa d&rsquo;ailleurs au r&eacute;cent travail de terrain pour la r&eacute;actualisation de la Liste rouge des carabes sous l&rsquo;&eacute;gide d&rsquo;Info Fauna/CSCF. Arriv&eacute; &agrave; la retraite, il se passionne pour les champignons, encore un monde &hellip; sans fin, qu&rsquo;il va &eacute;tudier sans rel&acirc;che. Mais comme tous les chemins m&egrave;nent &agrave; l&rsquo;entomologie, Jacques faisait de belles d&eacute;couvertes de col&eacute;opt&egrave;res myc&eacute;tophages ou fongicoles trouv&eacute;s dans des champignons qu&rsquo;il me faisait partager. Pour l&rsquo;anecdote, je me souviens, il y a peu, qu&rsquo;il m&rsquo;avait envoy&eacute; le plus petit col&eacute;opt&egrave;re existant en Europe, &agrave; savoir Baranowskiella ehnstromi, trouv&eacute; dans un champignon lignicole sur saule. Jacques a publi&eacute; de nombreux articles scientifiques sur la th&eacute;matique de la protection des plantes et de l&rsquo;entomologie. Il a aussi form&eacute; de nombreux apprentis laborantins et suivis des travaux de dipl&ocirc;mes et th&egrave;ses de doctorat. Il &eacute;tait membre de la Soci&eacute;t&eacute; suisse de Phytiatrie, de la Soci&eacute;t&eacute; suisse d&rsquo;entomologie, des Soci&eacute;t&eacute;s de mycologie de Fribourg et de La C&ocirc;te. Au moment de son d&eacute;c&egrave;s, il &eacute;tait impliqu&eacute; dans le projet &laquo;Inventaire des Champignons de la Grande Cari&ccedil;aie&raquo;. Jacques &eacute;tait un grand scientifique, toujours int&eacute;ress&eacute; &agrave; comprendre le monde qui nous entoure. Il &eacute;tait &eacute;galement un amoureux des voyages, tout particuli&egrave;rement des &icirc;les volcaniques (en souvenir de S&atilde;o Tom&eacute;), qu&rsquo;il visitait avec son &eacute;pouse et leurs deux filles. Il appr&eacute;ciait aussi grandement la lecture, notamment les trait&eacute;s historiques et g&eacute;opolitiques, ainsi que la musique classique. Pour moi, Jacques &eacute;tait avant tout un homme g&eacute;n&eacute;reux avec qui il faisait bon discuter et partager de bons moments d&rsquo;amiti&eacute;. Jacques, mon ami, tu vas nous manquer.
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Stankovic, Vlada. "Tropeoforos kod Mihaila Psela - jedan primer politicke upotrebe retorike". Zbornik radova Vizantoloskog instituta, nr 41 (2004): 133–51. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441133s.

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Streszczenie:
(francuski) En raison de sa grande ?rudition, de son talent litt?raire, mais aussi de son caract?re, Michel Psellos est assur?ment un des auteurs byzantins les plus probl?matiques lorsqu'il s'agit de l'interpr?tation et de la compr?hension de ses oeuvres. Le recours ? l'allusion, surtout dans ses ?crits politiques, r?v?le chez un auteur imbu de son savoir le besoin de jouer avec la signification ?officielle?, claire et compr?hensible de tous de ses textes, et une seconde plus profonde en recourant ? des images ?sot?riques, absconses ou difficilement compr?hensibles. Il en est ainsi s'agissant de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros (tropaioph?roz) que Michel Psellos utilise de fa?on sp?cifique, en jouant avec sa signification principale et concr?te. 1. L'emploi du qualificatif tropaiophoros (tropaioph?roz) chez Psellos 1.1. L'?loge ? Constantin Monomaque (Psellus, Orationes, Oratio 2) L'?loge ? Constantin Monomaque r?dig? par Psellos au d?but m?me du r?gne de cet empereur (avril-mai 1043) est caract?ristique lorsqu'il s'agit de l'utilisation du terme tropaiophoros par Psellos. C?l?brant la victoire de l'empereur sur l'usurpateur Georges Maniak?s, Michel Psellos a r?ussi par l'habile emploi de cette ?pith?te ronflante ? qui ? cette ?poque ?tait avant tout utilis?e pour d?signer la fondation de Constantin Monomaque, Saint-Georges Tropaiophoros ? Manganes ? d'exprimer, par le biais de l'ironie, son opinion critique vis-?-vis du nouvel empereur. Proc?dant ? un rappel de l'histoire de Byzance depuis la mort de Jean Tzimisk?s (976) jusqu'? la r?daction de son ?loge, Michel Psellos utilise ? trois reprises l'?pith?te tropaiophoros : 1) associ?e ? Michel IV le Paphlagonien : ...le tropaio- phoros c?leste (immacul?) retourne ? son seigneur, c.-?-d. ? Dieu (ka? tropaioph?roz ana?maktoz pr?z t?n o?ke?on desp?t?n ch?rei ?e??????? x^pei) ; 2) ? Constantin Monomaque : ...et avant le sceptre tu ?tais empereur tropaiophoros (ka? pr? t?n sk?ptr?n basile?z ?stha tropaioph?roz ??o??a????o?) ; 3) et ? l'usurpateur d?fait qui s'?tait dress? contre cet empereur, Georges Maniak?s (symb?llei t? t?z d?se?z strat?g?, nik?, tropaioph?roz ?p?neisi, sobar?teroz t? e?tych?mati g?netai?). Son habile r?partition du terme tropaiophoros dans trois passages ?galement ?loign?s les uns des autres, respectivement dans le premier, deuxi?me et troisi?me tiers de la partie historique de son oratio, met tout particuli?rement en exergue l'importance de ce qualificatif. En tant qu'id?e, la notion de tropaiophoros est sous-jacente ? tout le cours narratif de cet ?loge, constituant d'une certaine fa?on le fondement sur lequel l'orateur a construit et ?labor? son r?cit. Le choix des personnages auxquels Psellos associe l'?pith?te tropaiophoros et les diverses nuances qu'elle rev?t avec chacun d'eux, renforcent l'impression d'un emploi intentionnel d'un terme inhabituel, visant par l? ? transmettre un message politique. Tout d'abord, l'?pith?te tropaiophoros est utilis?e exclusivement pour des personnages contemporains dont le nouvel empereur Constantin Monomaque qu'un lien particulier rattache aux deux autres ? ces deux derniers ayant ?t?, en quelque sorte, l'un comme l'autre ses adversaires, et tous deux l'ayant, du moins provisoirement, d?fait. Autrement dit, seuls les rivaux de Monomaque sont, tout comme lui, qualifi?s de tropaiophoros, alors que ni Basile II, ni Romain Argyre, auquel Psellos dresse des louanges particuli?res dans le cadre de cet ?loge, n'ont re?u cette ?pith?te. Le fait que Michel Psellos ait renonc? par la suite ? utiliser l'?pith?te tropaiophoros dans ses ?loges post?rieurs de Constantin Monomaque et n'ait renou? pleinement avec son emploi qu'apr?s le r?gne de cet empereur, lorsque le temps ?coul? avait ?t? toute actualit? politique ? ce terme, atteste peut-?tre une dose redoubl?e de prudence (voire de crainte?) de la part de cet ?rudit qui redoutait que ne soient d?crypt?es ses allusions et critiques politiques d?guis?es sous formes d'?loges. 1.2. La Chronographie et autres oeuvres de Psellos Le choix m?me des personnages s'?tant vu attribuer l'?pith?te de tropaiophoros dans la Chronographie est d?j? significatif par lui-m?me (Bardas Phocas, Constantin Monomaque, Isaac Comn?ne, Romain Diog?ne et Andronic Doukas, fils du c?sar Jean Doukas), mais Psellos a ?galement exprim? ses positions vis ? vis de ceux-ci ? travers les nuances introduite dans l'emploi de cette ?pith?te avec chacun d'entre eux. Passant de l'ironie non dissimul?e (dans le cas de Romain Diog?ne) ? la moquerie d?guis?e (Andronic Doukas), Psellos joue avec la signification premi?re de l'?pith?te tropaiophoros et ce d'une fa?on qui n'est pas pleinement apparue ? des ?rudits tels que Nic?phore Bryennios et Anne Comn?ne lesquels, proc?dant ? la copie des donn?es fourmes par Psellos, ont repris tel quel ce terme. La possibilit? de l'emploi ambivalent de l'adjectif tropaiophoros nous sont r?v?l?s par Psellos lui-m?me dans sa description de l'empereur H?raclius dans le Logos sur les miracles de l'archange Michel, lorsqu'il dit de cet empereur qu'il ?tait un authentique tropaiophoros (tropaioph?roz ?z ?l?th?z), formule que l'on ne retrouve pour aucun de ses contemporains. 2. Caract?risation de l'emploi du terme tropaiophoros chez Psellos La caract?risation de l'emploi de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos, tout en gardant la r?serve qui s'impose, montre que le consul des philosophes a intentionnellement utilis? cette ?pith?te, l'a introduite ? des endroits parfaitement bien choisis et attribu?e ? des personnages bien pr?cis tout en lui conf?rant le plus souvent une connotation ironique. Deux exemples relev?s dans l'?loge de Constantin Monomaque montrent parfaitement que tropaiophoros pouvait ?tre utilis? avec une double signification, ? officielle? (positive) mais aussi ? dissimul?e ? (cachant une critique). L'empereur lui-m?me, alors qu'il n'y va d'aucun m?rite particulier de sa part, et avant m?me de recevoir la couronne imp?riale, est tropaiophoros, qualificatif ? travers lequel Psellos fait, de toute ?vidence, allusion ? l'?rection contemporaine de la fondation du m?me nom de Monomaque, d'une fa?on que l'empereur lui-m?me pouvait comprendre, approuver et r?compenser. Toutefois, l'exemple de Michel IV tir? de ce m?me oratio, montre un autre aspect de l'utilisation de cette ?pith?te ? cet empereur est, en effet, tropaioph?roz ?na?maktoz, ce qui l'?l?ve au-dessus de Monomaque auquel l'?loge est destin?. C'est l? une position conforme ? l'opinion g?n?rale positive de Psellos sur Michel le Paphlagonien que l'on retrouve ?galement exprim?e dans la Chronographie. Dans tous les autres cas ? ? l'exception de celui de l'empereur H?raclius ? une connotation ironique dissimul?e ou un ton moqueur annonce les intentions de l'auteur, en particulier du fait du contraste que Psellos cr?? en attribuant l'?pith?te tropaiophoros ? des empereurs y compris lorqu'il n'y a pas eu de v?ritables victoires. L'?pith?te li?e ? saint Georges, et le plus souvent associ?e dans la rh?torique byzantine ? un empereur ? victorieux a ?t? utilis? par Psellos pour jouer avec sa signification premi?re, mais aussi afin de traduire un message associ? ? son utilisation. 3. Saint Georges Tropaiophoros ? Manganes L'emploi appuy? de l'?pith?te tropaiophoros par Psellos dans son ?loge r?dig? au d?but du r?gne de Constantin Monomaque (avril ? mai 1043) confirme indubitablement que la construction de la fondation de Monomaque ?tait alors commenc?e, 151 mais aussi qu'elle portait d?j? l'?pith?te de tropaiophoros. En outre, le sceau de Skl?raina sur lequel est ?galement mentionn? le sekret?n du saint grand martyr Georges Tropaiophoros, puis l'existence du monast?re du Tropaiophoros avant le mois de mai 1046 (sur la base de la charte de Constantin Monomaque), ainsi que le caract?re et les appellations des ?loges de Mauropous, montrent que l'?glise de Saint-Georges Tropaiophoros a ?t? inaugur?e plus t?t qu'on ne le pensait jusqu'? pr?sent. L'absence de toute description de la nouvelle ?glise, de ses d?corations ou de son luxe dans les r?cits de Jean Mauropous, ce qui ?tait habituel pour les hom?lies qui c?l?braient la sanctification des ?glises depuis l'?poque de patriarche Photius, incite ? conclure qu'il ne s'agissait pas dans ce cas d'un acte aussi solennel. Les imges usuelles et neutres employ?es par Mauropous pour louer les fondations de l'empereur, tel que saint Sion et nouvelle J?rusalem ou la mention stipulant que l'?glise surpassait les autres ?glises par sa taille et ses d?corations, ne doivent en aucun cas ?tre rattach?es avec la c?r?monie de sanctification de l'?glise qui, ? ce qu'il semble, a eu lieu avant mai 1046, et certainement avant le 21 avril 1047 lorsque Jean Mauropous y a prononc? l'?loge de son fondateur, l'empereur Constantin Monomaque.
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Sahu, Nandini. "Folk Deities as the Alternative Myths in India". Creative Saplings, 25.10.2022, 1–8. http://dx.doi.org/10.56062/gtrs.2022.1.7.1.

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Streszczenie:
My purpose in this work is to interpret a nd critica lly investiga te folklore a nd socia l epistemology, with specific reference to some folk deities a nd pra ctices tha t I refer to a s 'a lterna tive mythologies,' a nd I da re to do so with tena city. In the India n cultura l context, cla ssica l Sa nskritic a nd Bra hma nica l religious a cts ha ve la rgely ta ken centersta ge in the religious pa noptica l system, a t the expense of subverting extremely significa nt a nd relevant loca l a nd verna cula r pra ctices a nd doctrines. The blending of mythology a nd folklore, the blending of loca l deities with the ostensibly"officia l" ones, ca n be seen in pra ctica lly a ll public spa ces in India . To comprehend the excha nges between myth a nd folklore, one must first comprehend India 's geogra phica l a nd cultura l diversity, as well a s the pra ctica l requirement of holy ceremonies. This technique considers the distinct sociologica l, a nthropologica l, a nd psychologica l roles tha t myth a nd folklore pla y in a group. It becomes necessa ry to penetrate society's sympa thetic gra sp of the implica tions of a certa in rite, whether mythologica l or folkloristic. Dussehra provides a n opportunity for a thorough expla na tion a nd sensitiza tion of tha t spiritua l system, a s well a s an a ppropria te exa mple of a cceptance a nd inclusion of diverse religious a ctivities.
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Koestenbaum, Peter. Les Quatres ve rite s du management: Vision - re alite - e thique - courage. Paris: InterEditions, 1993.

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Allais, Maurice. Pour la re forme de la fiscalite: Repenser les ve rite s e tablies. Paris: Cle ment Juglar, 1990.

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