Rozprawy doktorskie na temat „Socialisme arabe”

La thèse analyse l'orientation changeante de l'organisation transnationale des partis socialistes face au projet national du Mouvement sioniste en Palestine puis aux revendications du gouvernement israélien dans le contexte du conflit du Proche-Orient et cela jusqu'en 1973. D'abord par un rappel historique des origines de la politique de l'I. S. à partir des points de vue de ses prédécesseurs sur la question juive, le projet sioniste et le parti travailliste sioniste des la fin du XIXe siècle, montrant ses changements d'attitude et leurs raisons. Suivra un examen de l'évolution de la politique de l'I. S. à l'égard des demandes de son parti membre sioniste et de ses prises de position face au conflit israélo-arabe, de 1945 à 1956, politique qui évolua vers un engagement socialiste massif derrière le Mapai͏̈ et les nouveaux éléments poussant à cette attitude. Enfin ce travail étudie les méandres de la politique pro-israélienne de l'I. S. Entre la guerre de 1956 et celle de 1973, y voyant les racines de la réorientation de l'organisation dans la région à partir de 1973. La thèse dans sa conclusion établit les différents facteurs intervenant dans la prise de décisions au sein de l'I. S. - d'une part les principes éthiques et les engagements moraux du mouvement, et d'autre part les intérêts politiques et nationaux des partis membres, surtout européens - et s'interroge sur l'interpénétration des dimensions idéologiques et politiques d'une organisation qui se donne pour objectif de produire des effets de solidarité au nom d'une éthique du socialisme démocratique et sur les limites de cette solidarité
The thesis analyzes the changing orientation of the transnational organization of socialist parties facing the national project of the Zionist Movement in Palestine and later regarding the Israeli government's clams in the context of the Middle East Conflict up to the 1973 war. The first part is a historical recount of the origins of the S. I. ' policy throughout its predecessors' points of view, concerning the rise of the Jewish question, the Zionist project and the Zionist labour party since the end of the 19th century. It stresses the diverse changing attitudes and explains the reasons for these modifications. Moreover, the thesis examines the evolution of the S. I. 's policy towards the demands of its Zionist member party and its positions linked with the Israeli-Arabic Conflict, from 1945 to 1956, which evolves to the massive socialist engagement behind Mapai and the new elements encouraging this move. At last, this research points at the vicissitudes of the pro Israeli policy of the S. I. Between the Sinai campaign and the 1973 war, which reveals the roots of the reorientation of the S. I. 's policy in the region after 1973. The thesis in its conclusions shows the different factors intervening in the policy decision-making process within the organization. By insisting on the ethical principles and moral engagements of the movement on the one hand, and on the political and national interests of the member parties, especially the Europeans, on the other hand, it permits us to consider the interpenetration of the ideological and political dimensions of an organization that defines its objective as to produce effects of solidarity in the name of democratic socialism's ethics and the limits of this solidarity

Lors de l'adoption de la Charte nationale qui définit les nouvelles orientations socialistes du régime en 1961, Ğamāl ʿAbd al-Nāṣir explique : « C'est cela la classe moyenne (al-ṭabaqa al-ʿāmma) […]. Chacun perçoit un salaire, chacun participe à cette classe moyenne. On dit qu'il y a un syndicat des ouvriers et un syndicat des fonctionnaires. Bien, mais quelle est la différence entre les deux : l'ouvrier travaille et perçoit un salaire, le fonctionnaire travaille et perçoit un salaire. Les deux, sans autre revenu, ne peuvent pas se nourrir, c'est-à-dire que les deux sont égaux en toute chose » . Voici comment est envisagé le projet de refonte sociale porté par les Officiers Libres depuis leur coup d'Etat en juillet 1952 : rassembler les Egyptiens en une classe laborieuse mais digne, dans une acception plus large que celle du prolétariat marxiste. Devenu ra'īs unique en 1954 – et bientôt érigé en figure exemplaire de la jeune République arabe d'Egypte – Nasser enclenche ainsi un mouvement de réforme et de réorganisation sociale de l'Egypte. Cette dernière est accélérée par le départ des élites cosmopolites lors de la crise de Suez, de la République arabe unie (1958-1961) et de la série des nationalisations : Européens, Syriens et Grecs laissent vacante la place qu'ils tenaient depuis plusieurs décennies dans la hiérarchie sociale égyptienne. Celle-ci est réinvestie par un groupe social montant, alimenté par un vaste mouvement d'exode rural, d'alphabétisation et d'essor de l'instruction : entre les années 1950 et 1970, la capitale égyptienne passe de 2,5 millions à 5 millions d'habitants. Venus de la campagne, premiers de leur famille à accéder à un enseignement primaire voire secondaire, fonctionnaires, employés, petits entrepreneurs, artisans, instituteurs et commerçants fournissent le terreau d'une classe moyenne en pleine re-constitution : entre désir de modernité, encouragements étatiques et attachement aux structures traditionnelles, cette entité sociale aux contours fluctuants dans l'historiographie participe à la redéfinition d'une culture nationale, dans un contexte de massification de la production industrielle et culturelle. Malgré l'attention constante portée par les historiens à ces classes moyennes depuis leur émergence sous Muḥammad ʿAlī, l'historiographie peine à en définir précisément les caractéristiques sociales, économiques et culturelles . Pour faire face à l'impasse définitionnelle à laquelle se heurtent les chercheurs, Dror Wahrman propose de considérer l'effort fait pour appréhender cet espace social médian, plutôt que d'essayer d'en faire une classe sociale, au sens de rang hiérarchique économiquement défini : selon lui, la middle class naît surtout d'un projet politique affiché, d'une tentative d'explication socio-politique des phénomènes contemporains. De là, peu importe au fond la réalité de la classe moyenne ; la croyance en son existence et son invocation permanente suffisent à la rendre palpable dans le paysage politique d'une époque. C'est dans cette perspective que s'inscrivent mes recherches doctorales : je me propose de faire une socio-histoire de ces strates intermédiaires, en étudiant leurs représentations et évocations dans la presse grand-public (comme manière d'être « moderne »), dans les revues intellectuelles (comme clef de compréhension de la « nouvelle société » (al-muğtamaʿal-ğadīd) et de la spécificité du socialisme égyptien) et dans les statistiques officielles (comme indicateur de développement)
“That is the general class (al-ṭabaqa al-ʿāmma) […].Everyone receives a salary, everyone takes part to this general class. They say that there is a trade union for workers and a trade union for civil servants. Right. But, what is the difference between the two: the worker works and receives a salary; the civil servant works and receives a salary. Without salary, neither of the two can feed themselves that is to say that both are equal in everything” . Thus, Gamāl ʿAbd al-Nāṣir defines how he intends to revise the Egyptian society after the adoption of the National Charter (al-miṯāq al-waṭanī) in 1961, namely almost ten years after the Free Officers' coup d'État. He aims at gathering the Egyptian people in a vast class, a working and deserving one, beyond the Marxist proletariat. The middle class during the fifties and sixties resembles a melting pot of social strata from the descendants of the interwar effendiyya to the new-graduated legions of civil servants who invade the administrations and the public sector, by way of the urban petite bourgeoisie who gain access to education, after leaving its rural background. The departure of the cosmopolitan minorities after the Suez Crisis in 1956, the massive nationalisation leaded by the State, and the foundation of the United Arab Republic (1958-1961) accelerate the replacement of the former social strata by a new hierarchy more Egyptian and often less higher-educated: civil servants, employees, small business owners, artisans, teachers and sellers. They represent the main target population of social and economic reforms; torn between their desire for modernity, the encouragement of the State and their attachment to a traditional religious culture, these intermediate strata contribute to remodel the Egyptian national identity. Despite the sustained attention for this entity since its promotion by Muḥammad ʿAlī's reforms, the historiography finds difficult to define precisely its social, economic and cultural outlines . As Dror Wahrman explains it, the designation of “middle class” is more the result of a political project than a rank in social hierarchy: believing in its existence and alluding to it suffice to make it live in the imaginary of a society . That is why I choose to study the intermediate strata of Egyptian hierarchy during the Nasser years through its representation and evocation in the mainstream press (as a way of defining how to be modern), in intellectual magazines (as a key to understand the “new society” (al-muğtamaʿal-ğadīd) and the specificity of Egyptian socialism) and through the official statistics (as a development indicator)

Comment expliquer que l’expérience sioniste en Palestine ne se soit pas achevée dans le chaos ? Qu'est-ce qui a fait que, malgré les guerres, une immigration de masse d'une ampleur inédite et une grave crise économique, la jeune démocratie israélienne ne se soit pas, après la proclamation de l'État d'Israël le 14 mai 1948, désintégrée sous le poids des forces contraires ? Il s'agit là de questions fondamentales, auxquelles il est impossible de répondre en ayant recours, pour qualifier les artisans de la révolution sioniste et leurs réalisations en Palestine, aux catégories habituelles de « nationalisme », de « libéralisme » ou de « socialisme ». Propulsé à la tête du mouvement sioniste à partir de 1933, date à laquelle le Mapaï, le parti de David Ben-Gourion, remporte les élections au Congrès sioniste, le sionisme socialiste va progressivement parvenir à imposer ses vues à l’intérieur du Yishouv. Il va ensuite être placé dans une situation historique unique en son genre : pour la première fois dans l'Histoire, un mouvement se revendiquant du socialisme va créer un État souverain (1948), jeter les bases de sa démocratie et léguer à sa société un ensemble de valeurs. Notre hypothèse est la suivante : le sionisme socialiste a été un projet politique de type républicain. Sans en être toujours pleinement conscients, les sionistes-socialistes ont été, à leur façon, des femmes et des hommes politiques républicains. Ils se sont attachés à faire primer l’intérêt général sur les intérêts particuliers, tout en élaborant un univers politique moderne au centre duquel ils ont érigé des institutions à vocation universelle et une éthique citoyenne censée préserver la cohésion de la cité nouvelle. Les idées civiques du sionisme socialiste s'incarnent dans une conception de la démocratie, dans un égalitarisme, dans un patriotisme et dans une vertu civique. En nous appuyant sur les archives du mouvement sioniste-socialiste, nous retraçons dans ce travail les grands « moments » du sionisme socialiste, de ses origines révolutionnaires russes (1905) jusqu'à son déclin lors de l’entrée définitive d'Israël dans la « nouvelle économie » au début des années 1990. Nous avons eu recours aux archives de l'État conservées à Jérusalem, afin de proposer la retranscription la plus fidèle possible du grand tournant social et économique de l’année 1985 – le tournant « néolibéral » d'Israël –, dont la gauche a été la principale architecte. Éloges du secteur privé et désirs de paix avec l'ennemi arabe vont accompagner l'affaissement rapide des idées civiques. Dans un contexte de changement de génération politique, d’aggravation des tensions entre groupes sociaux et de crise morale consécutive à la guerre du Liban (1982), l’idée libérale va finalement triompher de l’idée républicaine, laissant la gauche sioniste orpheline de ce qui faisait le sel de son projet politique : sa capacité à mobiliser l'ensemble des couches sociales autour d'une aspiration politique commune
How can we explain the fact that the Zionist experience in Palestine did not conclude in chaos? From its foundation on May 14, 1948, what prevented the young Israeli democracy from dissolving despite opposing factors such as wars, mass immigration beyond calculation and economic crises? To answer these questions and to understand the achievements of the Zionist revolution, one must move beyond the traditional explanatory frameworks of nationalism, liberalism or socialism. Starting with the Mapai victory (under the leadership of David Ben-Gurion) at the elections for the eighteenth Zionist Congress of 1933, Labour Zionism became the leading ideology within the Zionist movement. Over time, the cultural and political influence of Labour Zionism succeeded to influence the Yishuv, which has lead to a unique historical phenomenon: for the first time, a movement claiming to be part of socialism created a sovereign state; it laid the foundations of a democratic entity; and shaped the set of values for a new nation. The hypothesis of this thesis is that Labour Zionism was a project that was linked to the republican tradition. Without always being fully aware of it, Socialist Zionists were, in their own way, experimenting and implementing republican ideas. In keeping the interests of the greater society above individual interests, the Labour movement developed a new political universe with modern institutions and a civic virtue that aimed to protect the polity from dissolution. The republican ambition of Labour Zionism was embodied in its conception of democracy as egalitarian, patriotic and imbued with civic virtue.In order to offer a faithful recounting of the neoliberal turning point of the Israeli economy in 1985, and the role of the Israeli political left in this social and economic paradigmatic switch, this thesis draws on the primary sources kept in the state archives in Jerusalem. In using the records of the Labour movement, this thesis retraces the great 'moments' of Socialist Zionism, from its Russian Revolutionary origins (1905) to its decline at the time of Israel's definitive entry into the 'new economy' in the early 1990s.In the context of increasing tensions within Israeli society between social groups, and the moral crisis following the Lebanon war (1982), this thesis argues that liberal ideas triumphed over republican ideals. In depicting this transformation, the contemporary political turmoil (the so-called 'civic crisis') is put into perspective

Les droits de l'homme et des peuples sont souvent envisages dans une optique individualiste, en fonction des enjeux diplomatiques des etats et de leur place sur la scene internationale. Ils sont devenus des elements de propagande, parfois meme une arme efficace pour dominer les peuples et les richesses du tiers monde. Devant cette campagne qui malmene les droits de l'homme et des peuples, il nous a semble utile d'examiner et d'etudier les droits de l'homme dans une nouvelle perspective. Nous avons choisi de la faire dans un cadre socialiste arabe. Le parti baas arabe et socialiste, nous a paru digne de cette recherche. Il s'agit d'un mouvement national panarabe represente dans tous les pays arabes, et dont la pensee nous offre une vision du monde specifiquement arabe. Le baas a joue et joue un role decisif au proche-orient. Ses militants sont tres actifs et il est au pouvoir dans un grand etat arabe. La problematique de cette recherche s'articulera autour des droits de l'homme et des peuples dans la pensee du parti baas arabe et socialiste. Nous avons etudie leur importance, leurs caracteristiques, et les liens qu'ils entretiennent. La question primordiale etait de rechercher quelssont les principes fondamentaux du parti baas dans le domaine des droits de l'homme et des peuples, les moyens necessaires pour les appliquer et les conditions a remplir. Cette recherche a egalement pour objet de comparer les textes internationaux relatifs aux droits de l'homme et des peuples et la pensee du parti baas, telle qu'elle ressort de sa constitution, des ecrits de ses theoriciens, des resolutions de ses congres nationaux et regionaux. Nous nous sommes egalement demandes si le baas est un parti qui peut offrir aux autres pays en developpement un modele pour les conduire vers l'independance politique, economique, sociale et culturelle. Nous avons illustre cette etude par un cas pratique relatif a la solution adoptee par le commandement national du parti baas pour ce qui a trait aux minorites en irak. Nous avons suivi, dans ce travail, deux demarches complementaires : l'analyse et la synthese. Les textes du parti relatifs aux droits de l'homme et des peuples ont ete selectionnes, analyses puis compares avec les textes internationaux. Enfin, a partir de cette collecte et de cette comparaison, nous avons degage plusieurs conclusions. Les droits de l'homme et des peuples
Departing from the idea that human rights are often envisionned in a very biased way which servis political purposes. This thesis plans to examen human rights under a new perspective since. Views parties affect the manner people and wealt of the thired world contries ara manipulated. This study intinted to investigate the means throught wich baas party, along standing and flourishing entity have played a major role in the future of the middel east. The thesis compares the laws thoughts and exertion of the international textes and the views of the baas partie and explore the possibilities of applying some of the baassist ideology to construct a model leading towards political, culturel and economic independant. Two methodes are followed to achieve the goal, synthesis and analysis throught wich many conclusion are deducted. Human rights and dialogue between diverse layers of people are at the heart of the baas party thoughts and ideas thought out. Its history baas has always rejected racismes under all its shapes and forms. It has conssiteamatly adopted a liaison between, individual freedom and the birth of a national, arab unity reinforcing at all times the socialism is the best medium to quarantee human rights. Since freedom of thoughts, expressions believes is a sacred idea in the baas ideology, democracy is the only way to achieve balance. It will allow the will of the people to rute and prepare the citizen to apply their rights in a real and authentic manner

Le réalisme socialiste est considéré comme un moyen pour véhiculer une idéologie politique. Le marxisme : celle-ci critique l'organisation de la société. Il y a deux réalismes socialistes : le réalisme socialiste contestataire et le réalisme socialiste conformiste. Le premier illégitime le pouvoir politique, le deuxième le légitime, les deux invalident les "classes" exploiteuses sauf pour le réalisme socialiste stalinien où le discours soviétique déclare que la lutte de classe est terminée. Si le réalisme socialiste est considéré comme véhicule d'une idéologie politique, il est aussi considéré comme une communication politique qui s'adresse au lecteur visant à lui communiquer la critique de l'organisation de la société, la légitimation et l'illégitimation ainsi que l'invalidation. La communication politique dans le réalisme socialiste est considérée comme une communication rhétorique visant à persuader le lecteur, à créer des sentiments comme l'admiration, l'aversion. . . Et à faire du lecteur une personne potentiellement positive. Nous avons étudié aussi le rôle politique du personnage positif, le statut idéologique, le problème de l'homologie entre le roman autobiographique de H. Mina et le réalisme socialiste contestataire, le merveilleux et son incompatibilité avec le réalisme socialiste chez T. Wattar.

Cette recherche etudie l'apparition et le developpement de la terminologie socialiste (entre 1871 et 1939) au liban et en syrie. Elle tient compte de la confrontation des idees socialistes europeennes avec la culture arabo-musulmane qui a contribue a formuler le vocabulaire arabe exprimant les idees socialistes. Cellesci sont differentes par rapport aux idees europeennes mais nouvelles par rapport a la culture arabo-musulmane au liban et en syrie. Elle se divise en 3 parties: 1) la presentation systematique du vocabulaire se rapportant au socialisme. Cette partie montre les differentes representations de chacun des termes (classes d'apres les racines arabes), releves des textes traitant du socialisme, dans leur evolution historique, depuis leur apparition jusqu'en 1939 (annexe i). 2) le contexte historique du vocabulaire socialiste (le developpement des idees socialistes en rapport avec leur contexte entre 1871 et 1939) cette partie montre que jusqu'en 1919, le socialisme connu (xix" siecle) et adopte (debut xx" siecle) est l'affaire de l'elite cultivee (chapitre i); et entre les deux guerres c'est le parti communiste syro-libanais qui prend a son compte la diffusion des idees socialistes (chapitre ii). Cette partie traite a la fois les textes ideologiques et theorique (1e partie) 3) l'analyse des concepts selectionnes et regroupes par affinite. Cette partie etudie les concepts en rapport avec le socialisme, en fonction du contexte historique et du vocabulaire (2e partie). Les principales lignes de sensibilite du socialisme (rapport avec les socialismes international et arabe, culture, nationalisme, islam, femme, et syndicalisme) sont evoques en derniere partie. La recherche est suivie d'un recueil de textes et d'une bibliographie.

Nel corso degli anni ’60 del secolo scorso, un nuovo sistema economico prese forma, quello islamico. Esso nacque come una terza via tra i due sistemi dominanti: il capitalismo e il socialismo, cercando di essere una soluzione basata sull’uguaglianza e la moralità economica. Negli anni, l’economia islamica ha assunto sempre più importanza, influenzando le economie globali. Basti pensare che tra i sistemi finanziari dominanti al momento, vi siano anche quelli dei paesi in cui vige il sistema economico islamico, come ad esempio i paesi del Golfo. In questa dissertazione verrà fatta un’analisi della nascita di questo fenomeno attraverso la lettura dei versetti del Corano che ne hanno dettato le norme, il pensiero e le ideologie dei suoi fondatori e la critica che ne è stata fatta, facendo un paragone tra l’economia islamica e quella capitalistica e socialista. Particolare attenzione verrà data al Qatar: “lo staterello superpotente”. Una delle penisole più piccole del mondo che ha un prodotto lordo in continua crescita, un paese innovatore e promotore della cultura, nonché esportatore di energia. Attraverso un excursus storico e politico si tracceranno i passi che hanno portato al suo sviluppo economico, analizzando i fattori economici che lo hanno caratterizzato e concludendo con un’analisi accurata dell’applicazione del sistema economico islamico all’economia qatariota.

The topic of this research is an enquiry into the field of values and the policies related to them, in the context of Arab education. The objective is to contribute to ALESCO's research in the field of philosophy of Arab education and the practical problems related to it. The approach is the Holmesian "problem solving". The study focuses on some "Socialist" Arab countries. Structurally, the study is comprised of seven chapters. The first five chapters deal with the "problem" as an object of analysis in its multidimensionality. The first chapter is an identification of a "confusion" within the context of Arab education. The second chapter is an attempt to define, "technically", the problem. The third chapter consists of the historical background; a further clarification of the problem. The fourth chapter is a "rational construct", a sociological tool intended to approach the "national character" of the three countries selected for study. The fifth chapter is a focussing of the scope of the research, for practical and methodological reasons, on the "Socialist Arab States". The sixth chapter consists of an analysis, in the light of a Socialist theory of social change, of the present educational policies in Algeria, Libya and Syria. As hypotheses these policies are exposed to refutation in the light of a specific national and international context. Predictions are made and an alternative “Islamic” theory of social change is suggested. The seventh chapter is a set of alternative policy proposals. The conclusion is a summing up of the findings of the different chapters.

This research investigates the Soviet Union’s role in guiding state-building processes of postcolonial Arab countries of the Middle East, leading them to adopt economic and political elements of the socialist-Leninist models of development. The widespread narrative depicts the Soviets as having failed to export communism in those states and, therefore, as having failed to bring them closer to Moscow’s sphere of influence and values. However, various Soviet archives suggest a different reality. As the Cold War burst forth, between the mid-1950s and mid-1960s, contacts between Soviet and Arab officials were not just incredibly frequent but they went to the core of all main issues of socio-economic development of these transforming countries: party politics, institution building, agrarian reforms, industrialisation, security sector reforms, etc. The research focuses on a period that may be labelled as ‘the launching phase’ of the Soviet Middle East policy, which established a long-lasting framework for the Soviet-Arab dialogue. It also places significant attention on the ‘personal dimension’ of such a dialogue, showing how Moscow’s influence went hand in hand with the ability of Soviet leaders and diplomats to establish relations of personal trust with postcolonial Arab élites. A selected number of Arab countries are examined: Egypt, Iraq and Syria. For each of these countries, a limited period of time will be taken into consideration, when Soviet influence reached its peak and state-building policies might have drawn from the Soviet model (for Egypt 1954-1958; for Iraq 1958-1963; for Syria 1961-1966). On the one hand, the analysis of specific case-studies will allow to investigate the relationship between Moscow and each of these new Arab regimes; on the other, such a large geographical scope will permit to grasp the elements and the objectives of the broader Soviet policy towards the Middle East region.

This case study is the first comprehensive analysis of the German Democratic Republic’s activities in South Yemen, the only Marxist state in the Arab World and at times the closest and most loyal ally to the Soviet Union in the Middle East during the Cold War. The dissertation analyzes East German Foreign Policy as a case of Socialist state- and nation-building and in doing so produces one major hypotheses: The case of South Yemen may be considered both, an ‘exceptional case’ and the possible ‘ideal type’ of the ‘general’ of East German foreign policy and thus points to what the GDR’s foreign policy could have been, if it hadn’t been for the numerous restraints of East German foreign-policy-making. The author critically engages with the normative and empirical dimensions of the ‘Limits of Foreign Policy’ by including a constructivist perspective of foreign policy. Apart from the case study itself, the dissertation provides the reader with a thorough overview of forty years of East German foreign policy with a focus on the interests and influence of The Soviet Union as well as the first introduction and methodological approach to East Germany's foreign policy in the Middle East. The empirical side of the analysis rests on archival documents of the German Foreign Office, the German National Archive and the former Ministry of State Security of the GDR. These documents are reviewed and published for the first time and are complemented by personal interviews with contemporary witnesses. The interdisciplinary approach integrates and expands methods of both History and Political Science, applicable to other cases. Conducted research is intended to contribute to academic discourse on South Yemen’s unique history, divided Germany’s role in the Cold War, East German foreign policy, but also the long-term impact of Socialist foreign-policy-making in the Global South which so far has been neglected almost completely in academia.
Graduate
miriam.mueller@fu-berlin.de

The presented work is focused on the birth and evolution of radical thought in Syria and Egypt during the first half of 20th centrury and especially on it's interaction with art and literature. First of all it's focus is on the relation of Arab renaissance and radical left ideas and continuity of this thought in region under the study in the first half of 20th centrury. This work is as well focused on the common grounds of radical trends in Arab renaissance with Egyptian surrealist movement of the 30's and 40's. To this movement is dedicated final part of this work.