Gotowa bibliografia na temat „Fin du monde – Philosophie”

Utwórz poprawne odniesienie w stylach APA, MLA, Chicago, Harvard i wielu innych

Wybierz rodzaj źródła:

Zobacz listy aktualnych artykułów, książek, rozpraw, streszczeń i innych źródeł naukowych na temat „Fin du monde – Philosophie”.

Przycisk „Dodaj do bibliografii” jest dostępny obok każdej pracy w bibliografii. Użyj go – a my automatycznie utworzymy odniesienie bibliograficzne do wybranej pracy w stylu cytowania, którego potrzebujesz: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver itp.

Możesz również pobrać pełny tekst publikacji naukowej w formacie „.pdf” i przeczytać adnotację do pracy online, jeśli odpowiednie parametry są dostępne w metadanych.

Artykuły w czasopismach na temat "Fin du monde – Philosophie"

1

Sasin, Eliza. "La crise psychique dans "Les Vies encloses" de Georges Rodenbach". Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica 17, nr 1 (12.08.2022): 169–79. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.17.1.14.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
La fin du XIXe siècle en France est marquée par plusieurs crises parmi lesquelles la crise sociale et la crise de la littérature. Dans ce contexte, Georges Rodenbach a élaboré un poème en plusieurs parties, Les Vies encloses qui, dans la lignée des courants du symbolisme et du décadentisme, contient de nombreuses références à la philosophie de Schopenhauer. L’auteur y montre l’âme isolée aux prises avec le monde, sa recherche d’identité et sa découverte d’une vie intérieure profonde. À partir de ce qu’Edgar Morin dit de la crise et des pensées de Rodenbach lui-même, il est possible d’interpréter les différentes phases de la crise psychique que traverse cette âme, manifeste dans le contraste entre la lumière et les ténèbres, les mondes extérieur et intérieur, la sécurité et le danger et, finalement, entre la vie et la mort.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
2

Pieniążek, Paweł. "Metafora i interpretacja u Nietzschego. "Nietzsche et la métaphore" Sarah Kofman". Acta Universitatis Lodziensis. Folia Philosophica. Ethica-Aesthetica-Practica, nr 19/20 (1.01.2007): 29–44. http://dx.doi.org/10.18778/0208-6107.19-20.02.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
L'article analyse l'interprétation deconstructive de la pensée de F. Nietzsche, qui a été presentée par Sarah Kofman sous l'influence de Jacques Derrida et à la base de sa critique de la tradition logocentrique. Kofman discerne deux périodes dans l'evolution de la philosophie de Nietzsche. Dans la premier Nietzsche part de la notion de la métaphore, qui detruit la possibilité du langage rationelle et objectif, mais qui se rapport symboliquement à l'essence dionysiaque du monde. Dans la seconde Nietzsche développe la notion de l'interprétation: la volonté de puissance n'est que l'interprétation, "la hypothèse interprétative" qui fonde la possibilité de l'interprétation en général. À la fin de l'article j'analyse les difficultés concernant l'interprétation presentée par Kofman.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
3

Brisac, Antoine. "Temps et topologie des mondes". Cahiers philosophiques N° 174, nr 3 (5.01.2024): 59–79. http://dx.doi.org/10.3917/caph1.174.0061.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Bien qu’il ait été défini comme un ordre des successions, le temps leibnizien s’y réduit-il ? Le recours à Deleuze permet d’en douter. D’une part, les mondes de verre de la fin de la Théodicée sont interprétés comme des cristaux, qui révèlent le temps dans son ensemble. Nous verrons pour Leibniz même, indépendamment de Deleuze, ce qui autorise une telle forme du temps. D’autre part, dès Logique du sens , Deleuze compte sur la topologie d’une courbe pour synthétiser les événements d’un monde. La convergence de leurs points entraîne enfin que les mondes divergent en une bifurcation, dont nous demanderons si la Confessio philosophi ne l’autorisait pas déjà, dans sa conception de l’acte libre.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
4

Espagne, Michel. "Transferts culturels, presse et périodiques: de la Gazette d’Augsbourg à la Revue de métaphysique et de morale". ArtCultura 26, nr 48 (30.06.2024): 250–60. http://dx.doi.org/10.14393/artc-v26-n48-2024-75988.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
À l’exemple de la Gazette d’Augsbourg et de son collaborateur le plus illustre, Heinrich Heine,la presse allemande du milieu du XIXe siècle se focalise sur la situation sociale, politique et artistique de Paris, laboratoire traditionnel des révolutions. Comme bien d’autres la Revue de Métaphysique et de Morale à la fin du XIXe siècle et son directeur le fichtéen Xavier Léon (1868- 1935) n’a d’intérêt que pour la philosophie allemande, sa manière de penser le monde et les possibilités d’en tirer profit sans s’y asservir. Il y a là matière à parler de transfert culturel. Mais pour analyser ce phénomène ressortissant à l’histoire du livre il convient de le situer dans le cadre plus large des analyses de transferts culturels.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
5

Sarthou-Lajus, Nathalie. "L'ère de la vitesse et des grandes migrations". Études Tome 410, nr 2 (1.02.2009): 199–207. http://dx.doi.org/10.3917/etu.102.0199.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Résumé Au cours d’un entretien, Paul Virilio, philosophe et urbaniste, revient sur des questions qui traversent toute son œuvre : les accidents du Progrès, les ravages de l’accélération du monde, la fin de la géographie, le dépassement des notions classiques de « sédentarité » et de « nomadisme ».
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
6

Federici Vescovini, Graziella. "Pierre d’Ailly e Abramo Savosarda". Bochumer Philosophisches Jahrbuch für Antike und Mittelalter 18 (31.12.2015): 91–107. http://dx.doi.org/10.1075/bpjam.18.04fed.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Dans cette note il s’agit de la découverte de deux copies manuscriptes inconnues du chapitre quinze d’une oeuvre d’eschatologie hebraique de la moitié du XIIe siècle rédigée par Abrahm bar HIija ou Abraham Savosarda (Savosurda), le Liber revelator. Cette oeuvre est connue seulement en hebraique et dans la traduction de Marie Josef Millás-Vallicrosa. Le chapitre cinque regarde une conception astrologique de la philosophie de l’histoire du monde, de la naissance ou de la chute des gouvernements et des religions avec le titre De redemptione Israel. L’Autrice a retrouvé une traduction latine inconnue en deux copies manuscriptes (fin XIVe siècle-commencement XVe siècle), dans deux Bibliotèques allemandes, une à Lipsie et l’autre à Wolfenbüttel redigées par le frère des Franciscains mineurs du Couvent de Gottingen Theodoricus de Northem. On demontre en renvoyant aussi à ses études précédantes à ces propos, que ce chapitre cinq à été la source primaire de l’oeuvre de Pierre d’Ailly qui partagait la même philosophie astrologique de l’histoire sacrée, l’ Elucidarium opus concordantiae astronomiae cum theologia nec non historice veritatis édité en 1490, à commencer du chapitre 24 jusqu’au chapitre 33.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
7

Granarolo, Philippe. "Friedrich Nietzsche : prophète ou futurologue ?" Futuribles N° 457, nr 6 (23.10.2023): 83–93. http://dx.doi.org/10.3917/futur.457.0083.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844-1900) a-t-il inventé la méthode des scénarios ? C’est une thèse que propose ici Philippe Granarolo, professeur agrégé de philosophie et auteur de plusieurs ouvrages sur ce penseur, parmi lesquels Nietzsche. Cinq scénarios pour le futur 1 . Son article, qui met en scène les scénarios successifs imaginés par Nietzsche au cours la période 1873-1881, est troublant à plus d’un titre : L’itinéraire prospectif accompli par Nietzsche en sept ans (allant de scénarios créatifs du type New Age aux scénarios « techno-triomphalistes » puis aux scénarios apocalyptiques) ressemble fort à celui qui a été emprunté par le monde de la prospective depuis 40 ans et qui nous a menés des visions enthousiastes d’un Alvin Toffler, aux théories de l’effondrement déployées par les collapsologues actuels. La question qui taraudait Nietzsche à la fin du XIX e siècle — l’avenir de la civilisation occidentale — résonne fortement avec nos interrogations contemporaines. Sur le plan de la méthode, Nietzsche utilise déjà des concepts qui sont apparus bien plus tard dans la littérature prospective, comme celui de « bifurcation » (il parle, lui, de « croisée des chemins »). Ce futur d’antan de Philippe Granarolo revient en détail sur cet aspect de la pensée de Nietzsche. Jean Haëntjens
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
8

Sidarus, Adel. "Filosofia Árabo-Islâmica (Breve Relance Histórico)". Philosophica: International Journal for the History of Philosophy 9, nr 17 (2001): 151–69. http://dx.doi.org/10.5840/philosophica2001917/188.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Dans cet aperçu historique de la philosophie arabo-islamique, après avoir rappelé le mode de transmission de la philosophie et des sciences grecques dans la société musulmane, à travers notamment du mouvement de traduction surgi à Baghdad entre le IXe et le Xe siècles, nous exposons les présupposés épistémologiques qui ont présidé à la naissance des grands courants de la pensée philosophique musulmane, partant principalement des trois grandes figures que furent al-Kindi, al-Farâbî et Ibn Sînâ (Avicenne). Nous passons, par la suite, à la diffusion multiforme des idées philosophiques dans la société musulmane (milieux des lettrés et des hauts fonctionnaires, théologie scholastique, etc.) et à la réaction d'Al-Ghazâlî et du sunnisme orthodoxe, laquelle a figé pour toujours la pensée musulmane arabe, mais non iranienne, à partir du Xlle siècle. Dans ce siècle, toutefois, avec l ’iranien Sohravardi et, au XIIIe, avec l’andalous Ibn ’Arabî, la philosophie de la lumière (ishrâq) ou gnoséologie mystique, issue du monde iranien et développée un moment par Avicenne, ainsi que la mystique spéculative et cosmo-anthropologique ont connu un essor extraordinaire dont la portée et les prolongements en Iran et en Turquie doivent encore être découverts. Entre temps, la philosophie ibéro-arabe suivait un autre parcours. Ayant démarré véritablement vers la fin du Xle siècle, elle a mené à la découverte du vrai Aristote, par le grand Averroès (Ibn Rushd), et donné naissance, de la sorte, à l’aristotélisme qui a fécondé non pas la société islamique, qui entrait en déclin et se figeait au niveau de la pensée créatrice, mais l ’Europe du Bas Moyen-Âge et de la Renaissance.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
9

Toma, Cosmin. "De trop – l’infini. À l’écoute de Raphaël Cendo avec Jean-Luc Nancy". Voix Plurielles 11, nr 2 (3.12.2014): 9–19. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v11i2.1096.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Qu’est-ce qu’une musique de fin de monde ? Avec son Introduction aux ténèbres (2009), le compositeur français Raphaël Cendo nous donne à entendre l’excès infini de la fin des fins, en travaillant à la fois ce qu’il appelle la « saturation » et l’« infrasaturation » du son à travers une partition où l’inachèvement est redéfini comme ce qui, dans l’art musical, est de trop, c’est-à-dire ce qui passe outre la création du monde. Une telle conception de la musique rappelle certains textes-clé du philosophe Jean-Luc Nancy (dont À l’écoute, TROP et « De l’œuvre et des œuvres »), où l’art des sons est repensé comme « ressentir » exemplaire, c’est-à-dire comme la structure même de la réflexion ou vibration d’un sens à la limite d’un monde finissant, jusqu’à l’excès d’une sorte de résurrection d’où le nom de Dieu a été évacué au nom de la musique des ténèbres. ABSTRACT What does music sound like at world’s end? With his Introduction aux ténèbres (Introduction to Darkness, 2009), French composer Raphaël Cendo scores the infinite excess of the end-all, simultaneously foregrounding what he calls the “saturation” and “infrasaturation” of sound. Indeed, his work redefines unfinishedness as that which lies in excess, overriding the creation of the world. This conception of music recalls some of French philosopher Jean-Luc Nancy’s key writings on the matter (most notably Listening, TROP and “De l’œuvre et des œuvres”), which rethink the art of sound as a particularly significant and intense kind of “feeling” or “sense”. More specifically, what is at stake here is the very structure that reflects meaning or sense when it reaches its end—the end of the world—sounding and resounding its way towards a kind of nameless, “godless” resurrection, where the music of darkness is all that’s left.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
10

Cerami, Cristina. "Corps et continuité. Remarques sur la “nouvelle” physique d'Averroès". Arabic Sciences and Philosophy 21, nr 2 (12.08.2011): 299–318. http://dx.doi.org/10.1017/s0957423911000051.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Dans l'horizon de l’étude de la philosophie naturelle d'Averroès, le nouveau travail de Ruth Glasner (RG) intitulé Averroes’ Physics: a Turning Point in Medieval Natural Philosophy occupera assurément une place de premier plan. Dans cet ouvrage, RG propose une étude analytique des trois commentaires d'Averroès à la Physique d'Aristote – l’Abrégé, le Commentaire Moyen et le Grand Commentaire. La force incontestable de son travail réside tout d'abord dans son approche double du texte d'Averroès, à la fois philologique et théorique. Tout au long de son analyse, ces deux aspects restent intimement liés et la mobilisation des instruments philologiques n'est jamais une fin en soi. Cette analyse a en effet pour but ultime de reconstruire le système du monde tel qu'Averroès le concevait. L'enjeu fondamental de cette étude est alors de supplanter la vision d'un Averroès interprète servile de la physique aristotélicienne et de présenter sa conception de la nature comme un système cohérent, organique et original.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.

Rozprawy doktorskie na temat "Fin du monde – Philosophie"

1

Bernard, Marion. "L' unité polémique du monde : essai d'interprétation de la philosophie de Patočka". Paris 1, 2012. http://www.theses.fr/2012PA010683.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Penser le monde comme totalité et la totalité comme monde, c'est l'exigence qui traverse toute l'œuvre de Jan Patočka. Cela le conduit progressivement à élaborer une philosophie de la différence cosmique susceptible d'englober à la fois l'étant inerte, le vivant et l'histoire humaine, c'est-à-dire à rendre compte de la liberté par le monde lui-même, sans la réduire ni la confondre avec lui. Nous proposons de définir la conception patoëkienne du monde à partir de l'analyse qu'il donne du polemos d'Héraclite, conflit primordial qui ne divise pas mais unit, permettant de rendre compte à la fois de l'unité et de la différence d'une manière qui ne soit pas abstraite, mais désigne la puissance d'unification et de différenciation du monde englobant, et laissant être, à la fois le donné et le possible.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
2

Gossart, Paul. "Destruction et Révolution : essai sur l'unidimensionnalisation du monde". Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2024. http://www.theses.fr/2024ULILH059.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Dans un temps où l'idée de « fin du monde » est couramment admise, voire banale, nous envisageons une critique historique et dialectique de ses possibilités d'interprétation et de compréhension au travers des concepts de situation, de destruction puis de révolution. La situation de fin du monde n'est pas réductible à un fait ou à une connaissance : elle est constituée de paradoxes fondamentaux, autour desquels se développe en retour un discours critique. Pourtant, les discours et les savoirs portant sur le sujet, ainsi que leurs modes d'existence, tendent à ignorer et à voiler ces contradictions et ces questionnements. La fin du monde mobilise un enjeu irréductible à toute spécialisation : son interprétation requiert non seulement une ouverture intellectuelle de principe — c'est-à-dire une transdisciplinarité — mais aussi une conceptualité totalisante, permettant de penser dans et avec les contradictions qui sont au fondement du temps eschatologique lui-même. Le concept totalisant qui guide la compréhension critique du temps présent est celui de situation. La situation n'est pas spécifique au temps de la fin du monde : elle apparaît tout d'abord comme une manière de se rapporter au monde, comme à soi-même dans le monde. Elle est est ainsi un concept permettant l'interprétation des tensions critiques qui, à la fois, animent les rapports existentiels et historiques entre l'individu et le monde et qui, en même temps, préside à leur réalisation. Le « paradigme d'aliénation » de la situation eschatologique ne ressemble à aucun autre : la réalité elle-même est en jeu dans la perspective d'enfermement. La totalisation critique de la situation eschatologique contemporaine demande donc un concept totalisant adéquat à un tel enjeu. Ce concept sera celui de Destruction, et la perspective négative de la situation qu'il recouvre celui de Révolution. Conceptualiser la Destruction répond à la nécessité de dépasser les paradoxes de la situation d'enfermement : le concept, en définissant une rupture, définit une époque, attribuant par-là à l'individu contemporain le vécu historique de l'enfermement destructif, et contournant ainsi l'impossibilité de vivre la perspective d'anéantissement. La compréhension du temps de la fin du monde trouve un point de rupture historique dans le processus d'extermination nazi : la situation d'enfermement radical y devient destruction de la situation. L'analyse met en évidence la formation d'un mouvement autonome de destruction remettant en cause les dimensions même de l'existence. L'interprétation de cette rupture, au travers du concept de Destruction, trouvera son prolongement, parfois inattendu, dans les pensées critiques de l'après-guerre (Anders, Marcuse). Penser les perspectives historiques alternatives implique de réinterpréter le concept de Révolution. La Destruction rend obsolète les conceptions révolutionnaires traditionnelles : paradoxalement, la temporalité destructive — « temps de la fin et fin des temps » — contredit l'idée de renversement, et la nature même du processus nous interdit la table rase. Cette dernière partie vise à réaliser la conclusion des deux premières : « sauver le monde » revient à préserver la dimension situationnelle de l'existence, pour sauver l'existence elle-même et, avec elle, la réalité qu'elle fonde — et qui la fonde conjointement. Produire la situation révolutionnaire, c'est produire la compréhension totalisante de la situation destructive contemporaine. Cette production de transcendance matérialisée se présente comme production de vécu, situant les potentialités révolutionnaires présentes dans la dimension esthétique et mémorielle, qui se totalisent dans le travail de la situationnalité, esquissé à partir de l'artisanat de restauration
At a time when the idea of the ‘end of the world' is widely accepted, if not common, we are considering a historical and dialectical critique of its possibilities of interpretation and understanding through the concepts of situation, destruction and revolution. The end-of-the-world situation cannot be reduced to a fact or a piece of knowledge: it is made of fundamental paradoxes, around which a critical discourse develops in return. Yet discourse and knowledge on the subject, and the ways in which they exist, tend to ignore and obscure these contradictions and questions. The end of the world mobilises an issue that is irreducible to any specialisation: its interpretation requires not only an intellectual openness in principle — in other words, transdisciplinarity — but also a totalising conceptuality, enabling us to think within and with the contradictions that are at the root of eschatological time itself. The totalising concept that guides a critical understanding of the present is that of situation. The situation is not specific to the time of the end of the world: it appears first as a way of relating to the world, as to oneself in the world. It is thus a concept that makes it possible to interpret the critical tensions that both animate the existential and historical relationships between the individual and the world and, at the same time, preside over their realisation. The ‘alienation paradigm' of the eschatological situation is unlike any other: reality itself is at stake in the perspective of imprisonment. The critical totalisation of the contemporary eschatological situation therefore requires a totalising concept that is adequate to what is at stake. This concept is Destruction, and the negative perspective of the situation it covers is Revolution. Conceptualising Destruction responds to the need to overcome the paradoxes of the situation of confinement: the concept, by defining a rupture, defines an era, thereby attributing to the contemporary individual the historical experience of destructive confinement, and thus gets around the impossibility of experiencing the perspective of annihilation. Our understanding of the time of the end of the world finds a point of historical rupture in the Nazi extermination process: the situation of radical enclosure becomes the destruction of the situation. The analysis highlights the formation of an autonomous movement of destruction calling into question the very dimensions of existence. The interpretation of this rupture, through the concept of Destruction, will find its extension, sometimes unexpected, in the critical thought of the post-war period (Anders, Marcuse). Thinking about alternative historical perspectives means reinterpreting the concept of Revolution. Destruction renders traditional revolutionary conceptions obsolete: paradoxically, destructive temporality — ‘the time of the end and the end of times' — contradicts the idea of the overthrow, and the very nature of the process forbids a tabula rasa. This last part aims to realise the conclusion of the first two parts: ‘saving the world' means preserving the situational dimension of existence, in order to save existence itself and, with it, the reality it founds — and which founds it together. To produce the revolutionary situation is to produce the totalising understanding of the contemporary destructive situation. This production of materialised transcendence is presented as a production of lived experience, situating the revolutionary potentialities present in the aesthetic and memorial dimensions, which are totalised in the work of situationality, sketched out on the basis of the craft of restoration
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
3

Chaberty, David. "Introduction à la phénoménologie cosmologique d'Eugen Fink". Phd thesis, Université de Grenoble, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00713806.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Il s'agira d'envisager, en français, l'oeuvre du philosophe allemand Eugen Fink (1905-1975), dont le corpus complet n'est disponible qu'en allemand. Ce sera donc une "introduction" à sa pensée. A cet égard nous nous demanderons quelle est la continuité de la pensée dite du jeune Fink et de celle du Fink dit "de la maturité". Nous montrerons, contre certains préjugés, la continuité problématique, - cosmologique -, du penseur allemand. A la lumière de l'oeuvre ultérieure nous proposerons d'abord une nouvelle interprétation de la pensée du jeune Fink en même temps que son originalité vis à vis des maitres de Fribourg (Husserl, Heidegger). Dans une seconde partie nous exposerons une structure problématique que nous soutenons être celle du Fink de la maturité: d'abord une théorie du questionnement métaphysique, à la lumière de laquelle Fink réevalue les problèmes philosophiques fondamentaux: c'est à dire d'abord une cosmologie originale, une théorie de la phénoménalité fondamentale, à partir desquelles Fink repense de façon originale l'histoire de la métaphysique (antique et moderne). Après un appendice sur son interprétation de Nietzsche (qui prend son sens dans ce qui précède), nous concluerons sur sa position sur les problèmes qui lui furent contemporains (anthropologie et ontologie).
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
4

Cloarec, Julie. "Fiction et connaissance, du théâtre à la physique : l'esthétique et les sciences du point de vue de l'acteur : vers une philosophie féconde de l'absurde". Thesis, Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010697.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
La fiction, bien plutôt que de relever d'une illusion, stérile et dangereuse, engendrée par une imagination trop souvent réduite à n'être que la « folle du logis» par la tradition rationaliste de la philosophie, ne montre-t-elle pas toute sa pertinence et sa fécondité dans le double domaine de l'esthétique et de l'épistémologie, que ce soit, par exemple, dans le jeu paradoxal du comédien ou dans la métaphorisation du réel par le chercheur scientifique, qui s'alimentent, tous deux, à la source d'une mimésis où s'originent toute connaissance comme toute action humaines ? Mais la fiction ne trouve et ne prouve toute son ampleur théorique et pratique que d'être inscrite dans une « philosophie du comme si », dont la véritable filiation est à rechercher dans un kantisme élargi plutôt que dans l'orthodoxie pragmatiste. Ce fictionalisme, qui permet à l'esprit humain de se déprendre de ses habitudes conceptuelles en faisant primer l'intuition poïétique sur l'intelligence technique, ne peut lui-même faire son œuvre que d'être ancré en une philosophie de l'absurde qui, bien loin de réduire « l'homme absurde» au désespoir, en appelle à une décision existentielle de (c l'âme active» qui ré-éveille le génie qui sommeille en chaque homme à l'exigence d'une existence soucieuse de lucidité et de responsabilité, pour soi-même et les autres comme pour le monde
Does not fiction, rather than arising from a sterile and dangerous illusion, engendered by a creative faculty that is too often reduced by the rationalist tradition in philosophy to nothing more than "an overactive imagination", reveal ail of its relevance and fecundity in the dual domain of esthetics and epistemology - for example in the paradoxical performance of an actor or the metaphorisation of the real by a scientific researcher, both of which draw from the source of a mimesis in which ail knowledge and ail human actions originate ? But the full theoretical and practical scope of fiction can only be found and proven when it is situated within a "philosophy of the as if, whose true filiation is to be found in a broadened Kantianism rather than in the pragmatist orthodoxy. Such a fictionalism, which allows the human mind to free itself from its conceptual habits by stressing intuition over technical intelligence, can itself do its work only by being rooted in a philosophy of the absurd which, far from reducing "the absurd man" to despair, calls for an existential decision of the "active soul" which re-awakens the spirit that lies dormant in each human individual to the demands of an existence mindful of lucidity an responsibility, for oneself and for others as for the world
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
5

Coignet, Françoise. "Réalité illusoire et illusion réelle : double monde et monde du double". Nice, 1995. http://www.theses.fr/1995NICE2005.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
L'objet de cette thèse est de remettre en question la singularité du réel et de l'appréhender à partir de l'illusion, à laquelle on l'oppose généralement. Il n'y a pas une réalité, mais des manifestations illusoires, c'est-à-dire des apparences qui sont nos réalités. Il s'agit donc d'évoquer les réels qui se manifestent incessamment mais aussi ceux que nous élaborons grâce au langage. Il s'en suit qu'il y a autant de réels que de discours portés sur le monde. Un autre aspect de ce travail privilégie le thème du double, c'est-à-dire l'altérité, le reflet, l'ombre ou le spectre. Ainsi, nous réactivons la prépondérance des illusions dans les constructions des réels que nous conquérons. En outre, nous avons pris le parti de réhabiliter les apparences et les fantasmes. Nous avons cheminé contre la philosophie et la science dont le travers commun est de ratiociner, de tout sacrifier à l'intelligence et au désir de vérité. Nous avons voulu exalter l'illusion nécessaire et bienfaisante par ou la vie croit et se propage, et proclamer que vivre vaut mieux que comprendre
There isn't a single reality but some illusory manifestations, that is to say some appearances which are our ralities, this is the aim of this thesis. Therefore, the point is to mention not only all the reals showing themselves unceazsingly but also those that we work out owing to language. The consequence is that there are as many reals as speeches given about the world. Another side of this study highlights the topic of the double, that is to say the otherness, the reflection, the shadow or the spectrum. Thus, we revive the predominance of illusions while constructing the reals that we conquer. Besides, we've decided to rehabilitate appearances and fantasies. We've gone against philosophy and science whose common fault is to cogitate endlessly, to sacrifice everything to intelligence and to the wish for truth
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
6

Katayama, Fumiyasu. "Le corps et le monde". Nice, 1989. http://www.theses.fr/1989NICE2003.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Notre monde existentiel est un "organisme", autrement dit une construction progressivement réalisée, au cours de l'évolution de la vie, par un mouvement dialectique immanent au monde existentiel. Ce mouvement consiste en organisation par centralisation : il fonde à chaque étape de l'évolution une nouvelle dimension du monde en inhibant et en intégrant en elle une ancienne dimension, c'est-à-dire en réorganisant tous les sensibes mondains de l'étape précédente sous l'effet d'une certaine force attractive qu'exerce le "centre organisant" forme à l'épaisseur même du monde existentiel. Notre monde existentiel, entièrement organisé par le centre, est donc comme un "gouffre de sens" dont tous les êtres visent le pôle, attirés par ce dernier. Chaque étape évolutive du monde aura son centre organisant spécifique, et nous estimons que le "je" et le "monde objectif" absolus, dont parlent explicitement les dualistes et que nous adoptons tous implicitement comme fondement de toutes nos activités, sont deux aspects d'un seul centre organisant construit au sein des sensibles du monde, au niveau de la pensée conceptuelle. Nous comprenons ainsi que l'esprit et la matière sont des images conceptuelles du centre organisant de notre monde existentiel
Our existential world is an organism, in other words a construction progressively realized, during the evolution of life, by the dialectic mouvement which is immanent in the existential world. This mouvement consists in organization by centralization : it founds a new dimension of world in each stage of the evolution, by inhibiting and integrating the former one, namely, by reorganizing all the sensibles of the preceding stage under the influence of a certain attractive force, which is exerted by "a organizing center" formed in the very thickness of the existential world. Our existential world, wholly organized by this center, is therefore like "a whirl of meanings", whose pole all the beings aim at. Each evolutional stage of the world has its specific organizing center, and I consider that the absolute "I" and the absolute "objective world", about which dualists talk explicitly, and which we all adopt implicitly as foundation of our activities, are two aspects of the same organizing center constructed in the middle of world's sensibes, at the level of the conceptual thought. We understand in this way that the spirit and the matter are conceptual images of the center that organizes our existential world
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
7

Patiño-Lakatos, Gabriela. "La métaphore comme opération charnière entre pensée, langage et monde". Paris 8, 2013. http://www.theses.fr/2013PA083906.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Cette thèse élabore une réflexion sur la métaphore, au croisement de la philosophie, l’anthropologie, linguistiques et la psychanalyse. Nous soutenons que la métaphore est le lieu d’articulation des sphères fondamentales du sujet, du langage et du monde. Le concept de métaphore s’est traditionnellement inscrit dans une pensée philosophique de ces trois sphères qui a abouti au fil des siècles au concept de représentation. Nous reformulons alors la métaphore sous l’éclairage de cette problématique de la représentation ; nous proposons de parler de métaphore-représentation sous certaines conditions. Nous étudions ce double concept en fonction des rapports entre signe et chose, entre signifiant et signifié, entre sujet et langage. Deux idées principales ressortent de ce travail : d’une part, l’enjeu humain de la métaphore est la co-institution du sujet et de l’objet. A travers la métaphore, l’homme est surtout confronté au problème qui consiste à se fixer lui-même, tout en étant voué au jeu sémiotique. D’autre part, la métaphore est un acte structurant ayant une fonction mythico-politique. Certaines métaphores, de par leur pouvoir de fascination, dirigent nos vies, nous donnent des lignes de conduite. Et les métaphores le plus puissantes, ne sont pas celles que nous créons mais celles qui nous sont léguées. En ce sens, nous portons une attention particulière à la matérialité de l’acte discursif et de ses effets. Nous déployons les idées précédentes à l’appui de différents corpus : des exemples provenant du langage poétique, quotidien et politique, mais aussi quelques-uns relevant d’autres manifestations sémiotiques, dont la caricature et le studiolo de la Renaissance
This thesis exposes a reflection on metaphor at the convergence of philosophy, anthropology, linguistics and psychoanalysis. We claim that metaphor is the scene of articulation between the fundamental domains of subject, language and world. The concept of metaphor has been traditionally inscribed in philosophical thought concerning these three domains which has led through the centuries to the concept of representation. Therefore, we reformulate metaphor in light of this question of representation; we suggest that we can speak of metaphor-representation in some circumstances. We study this double concept in respect to connections between sign and thing, signifier and signified, subject and language. This work points out two main ideas: on the one hand, the human issue of metaphor is the co-institution of subject and object. Through metaphor, the human being is above all confronted with the problem of being fixed, although he is doomed to semiotic play. On the other hand, metaphor is a structuring act which has a mythological-political function. Some metaphors, because of their power of fascination, direct our lives and give us behavior patterns. The most powerful metaphors are not those which we create, but those which we have inherited. In this sense, we turn our attention especially to the materiality of the speech act and its effects. We develop these ideas on the basis of several corpora: examples coming from the language of poetry, every-day life and politics, but also from other semiotic expressions, more particularly, caricature and Studiolo of the Renaissance
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
8

Jurkat, Angela. "Apokalypse : Endzeitstimmung in Kunst und Literatur des Expressionismus /". Alfter : VDG, 1993. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb375090905.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
9

Fauvarque, Bernard. "Fin de Rome, fin du monde ? L'évolution des conceptions eschatologiques de la fin de Rome de Marc Aurèle à Anastase". Paris 4, 1994. http://www.theses.fr/1994PA040235.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
L'apocalypse, et, plus généralement, les textes eschatologiques ont pris beaucoup d'importance au cours des crises que connut le monde romain à partir du règne de Marc Aurèle. Leur contenu anti-romain fut cependant progressivement gommé par l'église à la recherche d'un rapprochement avec l'état romain. La conversion de l'empire au christianisme et la "renovatio imperii" marquée par la fondation d'une "nouvelle Rome" en Orient accentuèrent le mouvement : le nouvel état apparut très vite comme le lieu préalable à l'accomplissement des espérances eschatologiques. Néanmoins, des prédictions de différente nature et plus ou moins pessimistes continuèrent de circuler, reprises à leur compte (dans des intentions différentes) à la fois par la réaction païenne, les courants hétérodoxes et même par le mouvement monastique hostile à une église devenue trop installée dans le "siècle". Les invasions barbares du Ve siècle furent largement perçues comme des signes annonçant la fin des temps, et ce, malgré la dédramatisation opérée par saint Augustin. L'interprétation eschatologique et millénariste des faits fut pourtant à l'origine d'une vision plus positive du "barbare". C'est cette dernière qui déboucha à terme sur la naissance d'un nouveau royaume chrétien (le royaume des francs) édifié sur les ruines mêmes de l'ancien Empire romain d'occident
The book of revelation and more generally the eschatological material was of great importance throughout the troubled times of the Roman Empire from the time of Marc Aurele. Their anti-roman contents was progressively weakened by the church in search of closer bonds with the roman state. The empire's conversion to Christianity and the renovatio imperii illustrated by the foundation of a "new Rome" in the east during the IVth century, confirmed such a tendency ; the new state seemed to be the very place where eschatological hopes would be realized. Nevertheless, predictions of all kinds continued to circulate, revived in different ways by pagan reaction, heterodox movements and even by the monastic movement, hostile to a church which had widely established itself in the "saeculum". Vth century's barbarian invasions were largely viewed as signs announcing the end of the world, in spite of the dedramatization undertaken by st Augustine. The eschatological and millenarianist interpretation of the facts were nevertheless at the origin of a more positive view of the "barbarian". The latter finally opened the way to the birth of a new Christian kingdom, the kingdom of francs -born on the ruins of the Western Roman Empire
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
10

Melquiond, Anne-Lise. "Apocalypse et fin du monde dans les séries télévisées américaines". Thesis, Paris 10, 2019. http://www.theses.fr/2019PA100074.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Ce travail de recherche s’attache à analyser les discours que véhiculent les séries télévisées apocalyptiques américaines depuis 2001. Notre corpus de recherche est composé uniquement de séries télévisées. En effet, de par leur spécificité (comme la profondeur de temps, la complexité de la trame narrative ou la réception de la fiction dans l’espace domestique), les séries télévisées invoquent les nouveaux mythes contemporains. Il y a un intérêt à étudier les séries télévisées sous l’angle de la fin des temps et de la catastrophe : la représentation dans les séries télévisées de la catastrophe ne manifeste-t-elle pas de la conscience de la finitude de notre monde ? À travers l’analyse des caractéristiques propre aux séries apocalyptiques, on peut se demander comment survivre quand tout s’est effondré. De plus, les séries télévisées apocalyptiques présentent une particularité intéressante. En effet, la sérialité repose, entre autres, sur le temps long et déplace sans cesse la question de sa propre fin en la renvoyant à un éternel recommencement. Apparaît donc une contradiction entre d’une part, l’objet série qui n’en finit pas de ne pas finir et de l’autre, son sujet qui traite de la fin des temps. En outre, l’antagoniste prend la forme de robots humanoïdes, de zombies ou d’extraterrestres. Or, ces figures font écran à la menace réelle que connait la Terre, à savoir le réchauffement climatique et l’ensemble des désastres industriels. Ne préfère-t-on pas imaginer la fin du monde plutôt que la fin du capitalisme ? Le corpus comprend les séries (par ordre alphabétique) : Battlestar Galactica, Designated Survivor, Falling Skies, Jericho, The 100, The Last Man on Earth, The Leftovers, The Walking Dead et Revolution
This doctoral dissertation aims at analyzing discourse in apocalyptic American TV series since 2001. Our corpus of analysis is composed of TV series only. Indeed, because of their specificities (the depth of time, the complexity of the narrative fabric or the reception of fiction within the home field) TV series summon the new contemporary myths. The end of the world and its catastrophes are angles worth studying in TV series: Doesn’t the representation of catastrophe illustrate the consciousness of the finiteness of our world? Through the analysis of the unique features of apocalyptic series, one may wonder how to survive when everything has collapsed. Furthermore, apocalyptic TV series offer a salient characteristic: the notion of series is based, among other features, upon an extended period of time and constantly pushes the question of its own end towards a perpetual renewal. The series which never ends coming to an end while tackling the subject of the end of time appears indeed as a contradiction. Besides, the antagonists take the shape of humanoid robots, zombies or aliens. Yet, these characters overshadow the real threat. That is to say global warming as well as all the industrial disasters. Wouldn’t we prefer to imagine the end of the world rather than the end of capitalism?The corpus is composed of the following TV series, hereby noted in the alphabetical order: Battlestar Galactica, Designated Survivor, Falling Skies, Jericho, The 100, The Last Man on Earth, The Leftovers, The Walking Dead and Revolution
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.

Książki na temat "Fin du monde – Philosophie"

1

1968-, Benoist Jocelyn, i Merlini Fabio, red. Après la fin de l'histoire: Temps, monde, historicité. Paris: J. Vrin, 1998.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
2

Jacquard, Albert. Voici le temps du monde fini. Paris: Ed. du Seuil, 1991.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
3

Lannou, Jean Michel Le. La puissance sans fin: Essai sur la dissolution du monde. Paris: Hermann, 2005.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
4

Gravatt, Patricia. Le nouveau monde et le vieux monde: Trois représentations originales de l'Amérique à la fin du XVIe siècle. Paris: Harmattan, 2005.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
5

Gravatt, Patricia. Le Nouveau Monde et le Vieux Monde: Trois représentations originales de l'Amérique à la fin du XVIe siècle. Paris: L'Harmattan, 2005.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
6

Gravatt, Patricia. Le Nouveau Monde et le vieux monde: Trois representations originales de l'Amerique a la fin du XVIe siecle. Paris: L'Harmattan, 2005.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
7

Boumediène, Anissa. La fin d'un monde. Alger: Bouchène, 1991.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
8

Doléans, Jacques. La fin d'un Monde. Paris: EST, 1988.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
9

Rabin, Ibn al. L'autre fin du monde. Genève, Suisse: Atrabile, 2007.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
10

Gravel, Robert. La fin du monde. Montréal: Les 400 coups, 2005.

Znajdź pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.

Części książek na temat "Fin du monde – Philosophie"

1

Bessard, Rudy. "La fin du « système Flosse » ?" W L’Asie-Monde – III, 45–50. Paris: CNRS Éditions, 2024. http://dx.doi.org/10.4000/11zy1.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
2

Widmaier, Carole. "Chapitre 11. Rester à l’écart du monde ou l’habiter ?" W Fin de la philosophie politique ?, 279–85. CNRS Éditions, 2012. http://dx.doi.org/10.4000/books.editionscnrs.49755.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
3

"La fin de la philosophie : avant ou après la fin de la physique ?" W Nouveaux entretiens sur la pluralité des mondes, 85–94. Les Presses de l’Université de Laval, 2017. http://dx.doi.org/10.1515/9782763735320-011.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
4

"Pages de fin". W Le monde d'aujourd'hui, 379–85. Presses de Sciences Po, 2020. http://dx.doi.org/10.3917/scpo.lazar.2020.01.0379.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
5

"Pages de fin". W L'invention du monde, 387–403. Presses de Sciences Po, 2008. http://dx.doi.org/10.3917/scpo.levy.2008.01.0387.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
6

Ferrero, Corinne. "Chroniques de la fin du monde : J.-L. Nancy, M. Caparrós, B. Stiegler. Le présent au prisme de la pandémie de Covid-19 : contours d’une communauté d’époque". W Créer le présent, imaginer l’avenir. Dissidences po/éthiques de la littérature et de la philosophie contemporaines, 15–32. Presses universitaires de Pau et des Pays de l'Adour, 2024. https://doi.org/10.46608/dissidences2.9782353111909.3.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
7

"I: 711, fin du monde ou fin d'un monde?" W Cultural Encounters in Late Antiquity and the Middle Ages, 27–110. Turnhout: Brepols Publishers, 2003. http://dx.doi.org/10.1484/m.celama-eb.4.00054.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
8

"FIN DE SIÈCLE, FIN DU MONDE?" W Geopolitical Traditions, 43–67. Routledge, 2002. http://dx.doi.org/10.4324/9780203449110-7.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
9

"Fin de Siècle, Fin du Monde". W World Scientific Series in Astronomy and Astrophysics, 37–49. WORLD SCIENTIFIC, 2006. http://dx.doi.org/10.1142/9789812773968_0003.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
10

"Pages de fin". W Moscou et le monde, 214–20. Autrement, 2008. http://dx.doi.org/10.3917/autre.tingu.2008.01.0214.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.

Streszczenia konferencji na temat "Fin du monde – Philosophie"

1

Soler, Léna. "« La » nature de la science ? Réflexions sur les présupposés monistes et inévitabilistes inhérents aux conceptions et pratiques de la science dans notre monde". W Journées d'étude "Les multiples dimensions de l'Homme et de la connaissance : questions épistémologiques, éducatives et culturelles. MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, 2024. http://dx.doi.org/10.52983/dkxb9338.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Cette réflexion attire l’attention sur des présupposés « monistes » et « inévitabilistes » puissamment ancrés, associés à un ensemble d’actions, de réactions, de jugements et d’affects « quasi-pavloviens », constitutifs, dans notre monde, de la manière dont la science est conçue, pratiquée, discutée et évaluée – i.e., constitutifs de «la » nature de la science communément appréhendée au singulier. J’analyse les effets insidieux et préjudiciables de ces présupposés, en philosophie des sciences mais aussi plus largement. En philosophie des sciences, je montre que quand on cesse d’être aveugle aux effets insidieux de ces présupposés, des arguments classiques centraux s’avèrent n’avoir ni le sens, ni la force qui leur sont très largement conférés. Pour expliquer que l’aveuglement soit si massif, j’insiste sur le rôle décisif de l’éducation scientifique. J’invite alors à discuter ce que pourraient être et apporter des sciences alternatives « pluralistes » et « contingentistes », et je fais quelques suggestions. Les impacts d’une telle discussion sont cruciaux bien au-delà de la philosophie des sciences, car de telles sciences alternatives engageraient des transformations essentielles des pratiques scientifiques professionnelles et des cursus scientifiques actuels.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
2

Romestaing, Alain. "Pourquoi sans fin la fin du monde. La question de la nature ramuzienne." W Ramuz et la nature. Perceptions et interdépendances. Fabula, 2023. http://dx.doi.org/10.58282/colloques.8925.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
3

Degenève, Jonathan. "Pour commencer et pour finir, parlons d’autre chose (Le Monde et le Pantalon de Beckett)". W Le début et la fin. Roman, théâtre, B.D., cinéma. Fabula, 2007. http://dx.doi.org/10.58282/colloques.768.

Pełny tekst źródła
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
4

Darrault-Harris, Ivan, i Sonia Grubits. "Le paysage dessiné : un espace de projection identitaire". W Paysages & valeurs : de la représentation à la simulation. Limoges: Université de Limoges, 2008. http://dx.doi.org/10.25965/as.3477.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
L’analyse psychosémiotique de dessins de paysage réalisés par des adolescents guarani-kaïowa du Brésil met en lumière leurs difficultés de quête d’identité, difficultés dues à une nécessaire transculturalité, qu’ils décident de rester dans la réserve ou de la quitter. En effet, il faut remettre en cause la cosmogonie traditionnelle et sa répartition du Monde en trois espaces organisés verticalement (organisation projetable, aussi, horizontalement). De manière étonnante, cette tripartition du Monde, devenus impossible à soutenir (à cause du confinement dans la réserve), se convertit, dans certains dessins, en un détriplement du ‘point de vue », manière de maintenir, en désespoir de cause, la structure ternaire fondamentale.D’autre part, l’analyse de ce processus identitaire plein d’embûches «éclaire le problème de l’étiologie du suicide rituel qui frappe justement les adolescents et les jeunes adultes du groupe depuis plusieurs décennies. Loin d’avoir le sens occidental d’un échec, il serait un moyen de résolution mythique du problème d’identité, une fin courageuse et glorieuse, voire métaphorique de la fin, rêvée, du Guerrier d’antan rejoignant les divinités
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
5

Da Lisca, Caterina. "Les paysages aquatiques des symbolistes belges ou les « paysages de l’âme »". W XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. Valencia: Universitat Politècnica València, 2016. http://dx.doi.org/10.4995/xxvcoloquioafue.2016.3055.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Avec l’épanouissement du symbolisme l'art et la littérature « font de l’eau partout ». Ce n’est pas pour mettre en valeur un simple décor paysager ou un phénomène naturel que les écrivains insistent sur cet élément naturel ; c’est plutôt pour en faire un sujet littéraire plein de valeurs sémiologiques originelles différentes de celles véhiculées par le baroque, le romantisme ou le naturalisme. Le baroque se centre sur les effets d’illusion, du monde renversé et d’une nature rhétorique ; le romantisme prône l’élan sublime par l’expression des paysages-états d’âme caractérisés par l’océan indomptable, la mer agitée, les lacs ou les rivières toute puissantes. Le désir d'espace des symbolistes se dirige vers les profondeurs aquatiques; ils s'étalent vers la quête de l'absolu et l'exploration d'un « autre monde », celui de l'inconscient. Ils établissent une correspondance entre le référent liquide, son idée, son double intérieur et l'image chargée de l'exprimer, tout en faisant recours aux rêveries éveillées qui se produisent devant les miroirs des eaux. L'homme perçoit la nécessité de sonder et de contrôler la nature du « dehors » et du « dedans ». Cela va de pair avec l'évolution du concept de paysage : à la fin du XIXe siècle, les écrivains abandonnent la représentation positiviste et mimétique du monde pour créer des paysages intimes symboliques, tout en explorant les potentialités de l'activité onirique et de la rupture du plan cartésien. Les propriétés déformantes de l'eau calme, stagnante confondent les bornes, figent le temps, mettent en communication le haut et le bas, englobent le tangible et l'impalpable jusqu'à la dissolution des matières. Notre communication se propose d’approfondir cette question et d’explorer les évolutions et les singularités des thématiques engendrées par ces eaux que l’on dit « dormantes » au sein des lettres françaises et belges francophones Fin de siècle.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3055
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
6

Cottegnies, Line. "« Importunate and Rapacious Vultures ». Harcèlement et guerre des sexes dans la pensée de Mary Astell". W Webinaire AVISA (Historiciser le harcèlement sexuel). MSH Paris-Saclay Éditions, Université Paris-Saclay, 2023. http://dx.doi.org/10.52983/qfsr3144.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
En 1694, la philosophe anglaise Mary Astell (1666 – 1731), publie A Serious Proposal to the Ladies, un texte de combat sur l’éducation et la nécessaire émancipation des femmes, suivi, quelques années plus tard, d’un brûlot, Some Reflections Upon Marriage (1700). Ces textes dessinent une anatomie critique des relations entre les sexes dans la société. Astell consacre des pages éloquentes au harcèlement sexuel et psychologique dont sont victimes les filles, surtout celles issues de familles fortunées. Si toutes les femmes sont par nature vulnérables, les jeunes filles bien nées sont particulièrement exposées, selon elle, car elles sont les proies de coureurs de dots et de chasseurs d’héritages. La question du harcèlement des jeunes filles est centrale dans sa philosophie de l’émancipation féminine : il faut armer les femmes contre ceux qui veulent les exploiter et les dominer. Pourtant, Astell n’encourage pas les femmes à la rébellion : en tant que penseuse Tory, elle voit dans l’obéissance un fondement de l’ordre social. C’est par l’éveil à leur condition et par l’éducation qu’elle veut libérer les filles en leur permettant de décrypter les ressorts de l’aliénation pour les combattre de l’intérieur. C’est ainsi que dans Some Reflections elle décrit par le menu les diverses stratégies de harcèlement qui ont cours dans le monde. Une fois dessillées, elles sont alors en mesure de comprendre ce qu’est le mariage : ni plus ni moins que la soumission absolue à un maître, qu’elles ont le droit de ne pas trouver souhaitable.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
7

Sonesson, Göran. "Rhetoric from the standpoint of the Lifeworld". W Le Groupe μ : quarante ans de rhétorique – trente-trois ans de sémiotique visuelle. Limoges: Université de Limoges, 2010. http://dx.doi.org/10.25965/as.3106.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
La rhétorique du point de vue du monde de la vie La rhétorique de l’image dont parlait Barthes, reprise d’une manière beaucoup plus systématique dans les travaux du Groupe µ, n’est qu’une partie de la rhétorique classique, l’elocutio, mais c’est aussi celle qui a dominé dans l’Occident pendant ces derniers 500 ans. À l’extérieur de la sémiotique, cependant, le renouveau de la rhétorique à l’époque contemporaine tend à concevoir cette dernière comme la science qu’étudie la communication. Or, nous savons que la sémiotique a souvent été identifiée comme étant la science de la communication, et un autre candidat à ce titre est sans doute l’herméneutique. Alors que ces trois disciplines ont toutes trait au processus entier, elles le conçoivent dans une perspective chaque fois différente. La rhétorique prend le point de vue du créateur du message : il demande comment il faut s’exprimer pour obtenir l’adhérence de l’autre. L’herméneutique prend le point de vue du récepteur : sa question porte sur les moyens pour comprendre le message de l'autre. La sémiotique prend une position intermédiaire aux deux autres, c’est-à-dire au sein de la phase allant de l’artefact à sa concrétisation : elle demande quelles sont les ressources disponibles pour faire se produire le processus. À une telle rhétorique informée par la sémiotique la contribution du Groupe µ a été de toute première importance. Cependant, l’investigation des ressources disponibles, qui sont différentes dans le cas de l’image que dans celui de la langue, peut recevoir une base plus certaine en partant du monde de la vie, dans le sens de la phénoménologie, qui est aussi celui de l’écologie dans le sens de Gibson et le monde naturel tel que le comprend Greimas. Si l’on veut comprendre la manière dont la divergence est produite dans les images, il faut commencer par considérer ce qui est donné pour acquis, dans le sens à la fois de ce qui est normal, et de ce qui est normatif. Dans le monde de la vie, il y a certaines choses qui ont tendance à se présenter ensemble, en contiguïté ou comme des parties d’un tout (désormais, la factorialité). C’est la dimension indicielle. Mais le sens commun s'attend également à ce que les choses qui apparaissent ensemble soient suffisamment différentes pour pouvoir être distinguées, sans aller à l'extrême opposé de s’exclure mutuellement (une observation qui peut être entendue comme une généralisation de ce que le Groupe µ dit sur la norme de l’image, la homomatérialité et la hétéroformalité). En ce sens, il y a une rhétorique de trop de ressemblance ainsi que de trop de différence. Nous appellerons ceci la dimension iconique. Une troisième rhétorique prend son point de départ dans le caractère de signe de l'image. Nos attentes sont déçues tant en trouvant une trop grande partie de la réalité dans l'image qu’en rencontrant des niveaux supplémentaires de fiction au sein du contenu pictural. On peut appeler ceci la dimension symbolique. Enfin, les images remplissent des fonctions différentes dans une société donnée et sont, en raison de ce fait, imputables à diverses catégories, donnant ainsi lieu à une quatrième rhétorique dans laquelle nos attentes, en ce qui concerne les catégories sociales auxquelles les images sont assignées, ne sont pas remplies. On peut parler ici d’une dimension de catégorisation socioculturelle. Avant d’aborder les figures rhétoriques, ou ce qui en tient lieu, il est cependant nécessaire de discuter dans quelle mesure les ressources des images comprennent une part de dispositio, dans d’autres termes, une structure argumentative. Si nous définissons une affirmation comme étant une construction verbale, alors il est trivialement vrai que les images ne peuvent rien affirmer. Toutefois, si nous définissons une affirmation plus simplement comme une opération, au moyen de laquelle une propriété particulière est assignée à une entité particulière, alors il est possible pour l'image de faire des affirmations à la façon des images. Or, même ceci peut sembler impossible, s’il est vrai que les images, comme on l’a souvent dit, ne font que reproduire le monde de notre expérience. Au contraire, il faut admettre que les images peuvent se servir des arguments qui, dans le sens de Perelman, s’appuient sur la structure de la réalité ou servent à changer cette structure-là. Il s’ensuit que les transformations homogènes, contrairement à ce que suggère le Groupe µ, font aussi partie de la rhétorique, mais de la rhétorique de la dispositio. Considérée comme l’une des transformations possibles à partir du monde de la vie, la première dimension de la rhétorique correspond plus directement à la rhétorique telle qu’elle a été conçue par le Groupe µ, mais en retournant aux fondements jetés par la sémiotique phénoménologique proposée dans Pictorial concepts (1989). Contrairement au Groupe µ, nous proposons de distinguer les transformations portant sur la factorialité (la relation des parties au tout) et celles concernant la contiguïté. C’est « l’objet indépendant », dans le sens de James Gibson, qui fait la différence entre la contiguïté et la factorialité : il s’agit d’un degré d’intégration plus ou moins poussée. En fait, il y a sans doute des cas intermédiaires entre l’objet indépendant avec ses parties et la constellation arbitraire, mais ces cas-là sont aussi qualitativement vécus : le jeu, la série, l’ensemble. La rhétorique, de ce point de vue, relève de la méréologie, la science des parties et du tout, formalisée par Lesniewski en tirant son inspiration de Husserl et de Twardowski. Notre deuxième observation concerne la nature de l’opération nous faisant passer du monde de la vie à l’image. Dans la majorité de cas, l’opération rhétorique, pour fonctionner, à besoin non pas d’une absence de ce qui est attendu ou de la présence de quelque chose qui n’est pas attendu, mais des deux à la fois. Rares sont les cas (surtout s’agissant de la contiguïté) où une simple absence peut créer un effet de rhétorique. Dans les termes de la rhétorique générale d’abord conçue par le Groupe µ, la substitution est une opération rhétorique plus sûre que l’addition ou la suppression. D’autre part, dans le cas de la factorialité, l’effet est tellement différent selon les relations entre le tout et les parties qu’il faut spécifier la nature du rapport de la partie au tout. Il faut surtout distinguer le cas où quelque chose est ajouté à un tout qui est déjà en soi un objet indépendant, et le cas où les parties font partie d’un autre objet indépendant que le tout qui est perçu. Nos attentes peuvent être déçues par d’autres opérations que l’absence ou la présence d’un élément. Il peut y avoir une contradiction entre l’élément attendu et l’élément réellement présent. C’est la dimension iconique de la rhétorique. Les images, il est vrai, ne peuvent pas présenter des contradictions proprement dites, mais elles peuvent comporter toute sorte de manifestations d’une ressemblance ou d’une différence plus grande que ce que l’on a anticipé. Cet effet est présent dans plusieurs exemples considérés par le Groupe µ, sans que la spécificité de l’opération soit prise en compte. S’agissant d’un signe, en l’occurrence d’une image, il y a toujours un risque de confusion entre le signe et ce qui est signifié, et il est possible d’en tirer une rhétorique. À un extrême, le signe peut incorporer des objets réels ; à l’autre extrême, il peut contenir d’autres signes, notamment d’autres images, comme c’est le cas avec les images représentant d’autres images. Il s’agit donc de la dimension symbolique de la rhétorique. Finalement, la catégorisation des signes, dans ce cas les images, peut donner lieu à une rhétorique plus clairement socioculturelle. Les images peuvent être catégorisées en tenant compte de leur manière de construction, de la fonction qu’elles sont censées remplir dans la société, ou de leur manière de circuler à l’intérieur de la société. Les attentes qui peuvent être déçues dans ces cas ne concernent pas seulement l’appartenance de certaines images à des catégories particulières, mais surtout la combinaison de certaines catégories de construction avec certaines catégories de fonction et certaines catégories de circulation. Toute l’aventure du modernisme dans l’art plastique peut être conçue comme un vaste geste rhétorique à partir de la notion d’art à la fin du 18e siècle : une peinture à l’huile (construction) circulant dans des salons, des galeries et des musées (circulation) ayant pour but de produire un effet de plaisir esthétique (fonction). Dans le présent texte, j'ai suggéré que, contrairement aux signes verbaux, les images sont immédiatement rhétoriques, parce qu'elles nous offrent en même temps leur similitude et leur différence par rapport au monde de la perception. Par conséquent, j'ai fait observer que la rhétorique des images doit être fondée sur les structures de perception telles qu’elles apparaissent au sens commun, surdéterminées par le monde de la vie socioculturel spécifique. La dimension primaire de la rhétorique de l’image, l’indexicalité, dérive sa signification d'un écart par rapport à l'intégration relative des voisinages, des objets indépendants et des totalités de niveaux supérieurs. Elle peut concerner la contiguïté ou la factorialité, mais elle suppose d'habitude à la fois la présence de quelque chose d’inattendu et l'absence de quelque chose de prévu. L’iconicité, qui détermine la deuxième dimension, est fondée sur l'expectative d'une différenciation relative des objets du monde, qui ne suppose pas trop de similitude, ni trop de dissimilitude. La troisième dimension dépend du caractère fictif de l’image comme signe, dont les niveaux peuvent être confondus soit par une expérience trop directe, soit par des degrés de fiction trop nombreux. Finalement, la quatrième dimension concerne l'image en tant qu’objet social, faisant partie de certaines catégories de construction, de circulation, et de fonction. L'avantage de cette conception, par rapport au modèle de Groupe µ auquel il est endetté, consiste en son attention plus proche aux structures de la perception du sens commun.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
8

Melka, A. C. "Retentissement sur l’état bucco-dentaire et la qualité de vie des patients avec un cancer de la cavité buccale ou de l’oropharynx traits par radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle versus avec modulation d’intensité : à propos de 52 cas". W 66ème Congrès de la SFCO. Les Ulis, France: EDP Sciences, 2020. http://dx.doi.org/10.1051/sfco/20206603012.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
L’incidence des cancers des voies aéro-digestives (VADS), en France, est l’une des plus élevée du monde. La radiothérapie fait partie des thérapeutiques majeures de cette localisation. La radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle (RT3D), est associée à des taux élevés d’effets secondaires aigus et chroniques. La qualité de vie fonctionnelle orale des patients est alors profondément diminuée, mastication, salivation, déglutition et phonation. Les avancées techniques avec la Radiothérapie Conformationnelle avec Modulation d’Intensité (RCMI) ont permis de délivrer une dose minimale efficace dans la tumeur et de minimiser les doses reçues dans les organes à risques améliorant la qualité de vie des patients. AM ce jour, il existe peu d’études cliniques sur l’impact dentaire des traitements des cancers des VADS. L’objectif de cette étude était d’évaluer le retentissement bucco-dentaire et la qualité de vie chez des patients présentant un cancer de la cavité buccale ou de l’oropharynx dont le traitement a été composé au moins d’une (RT3D) ou (RCMI). Une étude observationnelle, monocentrique, comparative et analytique a été menée au CHU Estaing entre janvier 2016 et juillet 2017. Ont été inclus dans l’étude les patients venant pour leur consultation de suivi dans le service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie, répondant aux critères suivant : cancer de la cavité buccale ou de l’oropharynx, ayant été traité au moins par RT3D ou IMRT, recul d’un an minimum après la fin de la radiothérapie. Les patients ont été divisés en 2 groupes : 21 en RT3D et 31 en IMRT. Les tests objectifs ont montré un bénéfice statistiquement significatif en analyse multivariée, dans le groupe RCMI, tant sur le plan de l’hyposialie de repos et stimulée, qu’au niveau de l’état dentaire, sur l’indice carieux, le nombre de colorations par des bactéries chromogènes, et le nombre de poches parodontales. Les critères d’analyses subjectifs sur le retentissement de la radiothérapie retrouvent aussi une différence statistiquement significative sur la xérostomie tardive, avec un grade <2 prédominant chez les patients du groupe RCMI. En terme de qualité de vie orale, l’analyse multivariée des questionnaires subjectifs, montre une diminution de la dysphagie, de la limitation d’ouverture buccale, des difficultés d’élocution, ainsi que de l’inappétence, et des problèmes de dents chez les patients RCMI. La RCMI est considérée aujourd’hui comme le traitement standard des cancers de la cavité buccale et de l’oropharynx de part ses résultats carcinologiques. Elle permet de mieux préserver les organes à risques, en particulier les glandes parotidiennes, avec une diminution de l’hyposialie et de la xérostomie tardive. Cette amélioration salivaire quantitative et qualitative se traduit par une diminution du retentissement dentaire direct et indirect, avec une baisse du nombre de caries radiques, de colorations dentaires chromogènes et de poches parodontales.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
9

Barnett, Ralph L. "Safety of Fitness Equipment Cables". W ASME 2013 International Mechanical Engineering Congress and Exposition. American Society of Mechanical Engineers, 2013. http://dx.doi.org/10.1115/imece2013-63876.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
There is a family of fitness machines that provides a manual workout task requiring the user to push or pull against a resistance provided by a stack of weight plates. The weight system is usually linked with a single cable to a gripping or user interface device to produce a constant resistance. A fracture of the tensioned cable along its length or at its end connectors causes a sudden acceleration of the grip or other interface device driven by the operator’s push or pull. The sudden loss of resistance often results in an exerciser pulling a heavy bar into his or her face. Because falling weights, accelerating grips and rapidly unloading muscles are all hazardous, manufacturers of exercise machines want to maintain the structural integrity of the cables. To accomplish this, manufacturers usually recommend “scheduled servicing” of their cables. This Preventive Maintenance (PM) strategy is frustrated by nylon sheathing that hides the cable failures. Further, the swedged or silver soldered connectors often fail covertly by internal fatigue fractures. A more effective PM strategy has been adopted by many manufacturers called “Scheduled Replacement”; they advocate annual cable replacement. Here the nemeses are sloth and greed, best expressed by the philosophy, “if it ain’t broke, don’t fix it.” As a first consideration of fault tolerant design, a redundant duplication of the cable system was added to a fitness machine; this is called “active redundancy.” This paper demonstrates the inadequacy of active redundancy for eliminating the catastrophic failure mode. Instead, the adoption of a “dormant/standby” redundancy is shown to provide the requisite safety. The proposed system not only eliminates the “fail-to-danger” mode, it provides the most economical use of the cable in the sense that it never discards a cable until its life is exhausted.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
10

Buongiorno, Vincenzo. "From Global to Local: spontaneous consciousness and artisanal attitude in the self-built city in Latin America - San Martin de las Flores-Mexico’s self-built fabric. A perspective and tools for contemporary design." W 24th ISUF 2017 - City and Territory in the Globalization Age. Valencia: Universitat Politècnica València, 2017. http://dx.doi.org/10.4995/isuf2017.2017.5934.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
In a world stressed by a cultural crisis, carachterised by excessive abstraction and virtuality (ex: R.Reich’s Symbolic-analysts or/and R. Florida’s Creatives), observing self built city constitute not an escape but an exploration to change our point of view and find a new path of development. Self building involves at any scale, a practical attitude and return to an psychosomatic interaction among inhabitants and built environment. Focusing in self-building can become a Slowskij’s “estragement” to reactivate different sensibilities, for a new philosophy in contemporary design. Morphological reading of self-built environments has a double importance: for self-built cities themselves, to give response to the need of social cohesion, for a restructuring that traduces these needs into building and transforms the plural individual needs into a collective urban structure; for the enrichment that this reading can give to the architectural community culture, a new panorama where we can search new path to go over the crisis; The paper focuses on the scales that goes from building and construction material scale to urban fabric scale. Starting from the observation of a brick’s furnace, through the observation of an original constructive system, up to the aggregation of each built organism in the urban fabric it will be possible to read and interpret the formative process and to evaluate, through design experience cases, some new path for the contemporary design that come from this interpretation of self-built: design as a formative process re-activation, artisanal-not authorial sensorial design; References G. Caniggia, G.L. Maffei, Composizione architettonica e tipologia edilizia: 1. Lettura dell’edilizia di base, Marsilio, Venezia 1979; Gianfranco Caniggia, G.L. Maffei, Composizione architettonica e tipologia edilizia: 2. Il progetto nell’edilizia di base, Marsilio, Venezia 1987; L. Pareyson, Estetica : teoria della formatività, Bompiani, Milano 2005; G. Strappa, L’architettura come processo. Il mondo plastico murario in divenire, Franco Angeli, Milano 2014; V. B. Šklovskij, Teoria della prosa, Einaudi, Torino 1976; R. Sennet, L’uomo artigiano, Feltrinelli, Milano 2008; J. F. C. Turner, Abitare come Verbo, in J. F. C. Turner, R. Fitcher (a cura di), Libertà di costruire, Il Saggiatore, Milano 1979;
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.

Raporty organizacyjne na temat "Fin du monde – Philosophie"

1

Bieder, Corinne, René Amalberti, Jean Pariès, Hervé Laroche, Eric Marsden i Caroline Kamaté. La sécurité à l’ère du «vivre avec»: Incertitude, complexité et nouvelles attentes. Fondation pour une Culture de Sécurité Industrielle, maj 2024. http://dx.doi.org/10.57071/420yzp.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Changement climatique, digitalisation galopante, tensions politiques, économiques, géopolitiques, relation au travail distendue: la sécurité industrielle (en particulier son management) peut-elle continuer d’être pensée, modélisée et pratiquée de la même façon que par le passé malgré les évolutions notables du monde ces dernières décennies? C’est sur cette question que la Foncsi souhaite ouvrir les débats et les accompagner sur les plans tant académiques qu’industriel et pratique. Pour ce faire, le présent document met en perspective les grands changements survenus depuis la fin du siècle dernier et leurs impacts envisageables sur le management de la sécurité, avec les modèles et pratiques de sécurité actuels. Cet exercice ouvre sur un ensemble de pistes pour penser et «agir» le management de la sécurité dans le monde d’aujourd’hui et de demain, qu’il s’agit de discuter et d’enrichir en outre par des échanges avec la communauté scientifique internationale.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
2

Laroche, Hervé, i Véronique Steyer. L’apport des théories du sensemaking à la compréhension des risques et des crises. Fondation pour une culture de sécurité industrielle, październik 2012. http://dx.doi.org/10.57071/208snv.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Les théories du sensemaking, ou fabrication de sens, analysent la manière dont ceux qui participent à une action, et qui sont confrontés à une interruption, répondent à deux questions: Que se passe-t-il? Que faut-il faire maintenant? Les personnes plongées dans l’action ont souvent des difficultés à rester au contact du monde, et cette faillite de la fabrication du sens peut avoir des conséquences dramatiques. En s’appuyant sur de nombreuses études de cas, les auteurs présentent les fondements de la théorie du sensemaking — due au célèbre psychosociologue américain Karl Weick — et ses principaux apports. Le document s’intéresse aux différents facteurs et éléments influençant la capacité des participants à une action à rester en «contact» avec ce qu’il se passe dans «le monde». Notamment, il examine les difficultés à détecter des signes de dégradations de la sécurité, à signaler des anomalies, à adapter son action et à improviser de façon appropriée face à des situations imprévues. Il souligne notamment l’importance de la qualité des interactions entre membres d’un collectif de travail, à adapter les processus de décision pour que expertise et expérience priment sur hiérarchie (et permettre que les décisions à fort impact soient prises par les personnes disposant de la meilleure connaissance de la situation), ainsi que la manière dont le cadre et la culture organisationnels peuvent faciliter ou entraver la fabrication d’un sens menant à une action adaptée. Les facteurs pouvant influer sur le sensemaking sont analysés selon quatre axes: les facteurs individuels, les caractéristiques de la situation de travail, les facteurs liés au collectif de travail, et l’impact des processus d’organisation. En fin de document, cinq principes d’organisation visant à contrer les différents phénomènes négatifs liés à la perte de sens face à une situation risquée sont exposés.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
3

Rousseau, Henri-Paul. Gutenberg, L’université et le défi numérique. CIRANO, grudzień 2022. http://dx.doi.org/10.54932/wodt6646.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Introduction u cours des deux derniers millénaires, il y a eu plusieurs façons de conserver, transmettre et même créer la connaissance ; la tradition orale, l’écrit manuscrit, l’écrit imprimé et l’écrit numérisé. La tradition orale et le manuscrit ont dominé pendant plus de 1400 ans, et ce, jusqu’à l’apparition du livre imprimé en 1451, résultant de l’invention mécanique de Gutenberg. Il faudra attendre un peu plus de 550 ans, avant que l’invention du support électronique déloge à son tour le livre imprimé, prenant une ampleur sans précédent grâce à la révolution numérique contemporaine, résultat du maillage des technologies de l’informatique, de la robotique et de la science des données. Les premières universités qui sont nées en Occident, au Moyen Âge, ont développé cette tradition orale de la connaissance tout en multipliant l’usage du manuscrit créant ainsi de véritables communautés de maîtres et d’étudiants ; la venue de l’imprimerie permettra la multiplication des universités où l’oral et l’écrit continueront de jouer un rôle déterminant dans la création et la transmission des connaissances même si le « support » a évolué du manuscrit à l’imprimé puis vers le numérique. Au cours de toutes ces années, le modèle de l’université s’est raffiné et perfectionné sur une trajectoire somme toute assez linéaire en élargissant son rôle dans l’éducation à celui-ci de la recherche et de l’innovation, en multipliant les disciplines offertes et les clientèles desservies. L’université de chaque ville universitaire est devenue une institution florissante et indispensable à son rayonnement international, à un point tel que l’on mesure souvent sa contribution par la taille de sa clientèle étudiante, l’empreinte de ses campus, la grandeur de ses bibliothèques spécialisées ; c’est toutefois la renommée de ses chercheurs qui consacre la réputation de chaque université au cours de cette longue trajectoire pendant laquelle a pu s’établir la liberté universitaire. « Les libertés universitaires empruntèrent beaucoup aux libertés ecclésiastiques » : Étudiants et maîtres, qu'ils furent, ou non, hommes d'Église, furent assimilés à des clercs relevant de la seule justice ecclésiastique, réputée plus équitable. Mais ils échappèrent aussi largement à la justice ecclésiastique locale, n'étant justiciables que devant leur propre institution les professeurs et le recteur, chef élu de l’université - ou devant le pape ou ses délégués. Les libertés académiques marquèrent donc l’émergence d'un droit propre, qui ménageait aux maîtres et aux étudiants une place à part dans la société. Ce droit était le même, à travers l'Occident, pour tous ceux qui appartenaient à ces institutions supranationales que furent, par essence, les premières universités. À la fin du Moyen Âge, l'affirmation des États nationaux obligea les libertés académiques à s'inscrire dans ce nouveau cadre politique, comme de simples pratiques dérogatoires au droit commun et toujours sujettes à révision. Vestige vénérable de l’antique indépendance et privilège octroyé par le prince, elles eurent donc désormais un statut ambigu » . La révolution numérique viendra fragiliser ce statut. En effet, la révolution numérique vient bouleverser cette longue trajectoire linéaire de l’université en lui enlevant son quasi monopole dans la conservation et le partage du savoir parce qu’elle rend plus facile et somme toute, moins coûteux l’accès à l’information, au savoir et aux données. Le numérique est révolutionnaire comme l’était l’imprimé et son influence sur l’université, sera tout aussi considérable, car cette révolution impacte radicalement tous les secteurs de l’économie en accélérant la robotisation et la numérisation des processus de création, de fabrication et de distribution des biens et des services. Ces innovations utilisent la radio-identification (RFID) qui permet de mémoriser et de récupérer à distance des données sur les objets et l’Internet des objets qui permet aux objets d’être reliés automatiquement à des réseaux de communications .Ces innovations s’entrecroisent aux technologies de la réalité virtuelle, à celles des algorithmiques intelligentes et de l’intelligence artificielle et viennent littéralement inonder de données les institutions et les organisations qui doivent alors les analyser, les gérer et les protéger. Le monde numérique est né et avec lui, a surgi toute une série de compétences radicalement nouvelles que les étudiants, les enseignants et les chercheurs de nos universités doivent rapidement maîtriser pour évoluer dans ce Nouveau Monde, y travailler et contribuer à la rendre plus humain et plus équitable. En effet, tous les secteurs de l’activité commerciale, économique, culturelle ou sociale exigent déjà clairement des connaissances et des compétences numériques et technologiques de tous les participants au marché du travail. Dans cette nouvelle logique industrielle du monde numérique, les gagnants sont déjà bien identifiés. Ce sont les fameux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) suivis de près par les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) et par les géants chinois du numérique, les BATX (Baidu, Alibaba, Tenant et Xiaomi). Ces géants sont alimentés par les recherches, les innovations et les applications mobiles (APPs) créées par les partenaires de leurs écosystèmes regroupant, sur différents campus d’entreprises, plusieurs des cerveaux qui sont au cœur de cette révolution numérique. L’université voit donc remise en question sa capacité traditionnelle d’attirer, de retenir et de promouvoir les artisans du monde de demain. Son aptitude à former des esprits critiques et à contribuer à la transmission des valeurs universelles est également ébranlée par ce tsunami de changements. Il faut cependant reconnaître que les facultés de médecine, d’ingénierie et de sciences naturelles aux États-Unis qui ont développé des contacts étroits, abondants et suivis avec les hôpitaux, les grandes entreprises et l’administration publique et cela dès la fin du 19e siècle ont été plus en mesure que bien d’autres, de recruter et retenir les gens de talent. Elle ont énormément contribué à faire avancer les connaissances scientifiques et la scolarisation en sciences appliquées ..La concentration inouïe des Prix Nobel scientifiques aux États-Unis est à cet égard très convaincante . La révolution numérique contemporaine survient également au moment même où de grands bouleversements frappent la planète : l’urgence climatique, le vieillissement des populations, la « déglobalisation », les déplacements des populations, les guerres, les pandémies, la crise des inégalités, de l’éthique et des démocraties. Ces bouleversements interpellent les universitaires et c’est pourquoi leur communauté doit adopter une raison d’être et ainsi renouveler leur mission afin des mieux répondre à ces enjeux de la civilisation. Cette communauté doit non seulement se doter d’une vision et des modes de fonctionnement adaptés aux nouvelles réalités liées aux technologies numériques, mais elle doit aussi tenir compte de ces grands bouleversements. Tout ceci l’oblige à s’intégrer à des écosystèmes où les connaissances sont partagées et où de nouvelles compétences doivent être rapidement acquises. Le but de ce texte est de mieux cerner l’ampleur du défi que pose le monde numérique au milieu universitaire et de proposer quelques idées pouvant alimenter la réflexion des universitaires dans cette démarche d’adaptation au monde numérique. Or, ma conviction la plus profonde c’est que la révolution numérique aura des impacts sur nos sociétés et notre civilisation aussi grands que ceux provoqués par la découverte de l’imprimerie et son industrialisation au 15e siècle. C’est pourquoi la première section de ce document est consacrée à un rappel historique de la révolution de l’imprimerie par Gutenberg alors que la deuxième section illustrera comment les caractéristiques de la révolution numérique viennent soutenir cette conviction si profonde. Une troisième section fournira plus de détails sur le défi d’adaptation que le monde numérique pose aux universités alors que la quatrième section évoquera les contours du changement de paradigme que cette adaptation va imposer. La cinquième section servira à illustrer un scénario de rêves qui permettra de mieux illustrer l’ampleur de la gestion du changement qui guette les universitaires. La conclusion permettra de revenir sur quelques concepts et principes clefs pour guider la démarche vers l’action. L’université ne peut plus « être en haut et seule », elle doit être « au centre et avec » des écosystèmes de partenariats multiples, dans un modèle hybride physique/virtuel. C’est ainsi qu’elle pourra conserver son leadership historique de vigie du savoir et des connaissances d’un monde complexe, continuer d’établir l’authenticité des faits et imposer la nécessaire rigueur de la science et de l’objectivité.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
4

Dufour, Quentin, David Pontille i Didier Torny. Contracter à l’heure de la publication en accès ouvert. Une analyse systématique des accords transformants. Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, kwiecień 2021. http://dx.doi.org/10.52949/2.

Pełny tekst źródła
Streszczenie:
Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.
Style APA, Harvard, Vancouver, ISO itp.
Oferujemy zniżki na wszystkie plany premium dla autorów, których prace zostały uwzględnione w tematycznych zestawieniach literatury. Skontaktuj się z nami, aby uzyskać unikalny kod promocyjny!

Do bibliografii