Artykuły w czasopismach na temat „Fermes collectives”

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Laurant, Delphine, Didier Bazile, Christophe Le Page i Emilie Rousselou. "Proposition d’un cadre d’analyse des nouvelles formes collectives d’exploitation agricole en France". Cahiers Agricultures 30 (2021): 45. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2021031.

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Depuis une dizaine d’années en France, de nouvelles formes d’installations collectives émergent et semblent motivées par la réalisation d’un projet de vie associé à l’exercice du métier d’agriculteur. Encore peu documentées, ces formes d’exploitations collectives pourraient cependant favoriser la conduite de systèmes plus diversifiés, dont la gestion plus complexe serait permise par la diversité des acteurs impliqués dans le processus de production. Pour appréhender les interactions entre l’organisation collective et la combinaison d’activités caractérisant l’exploitation agricole, nous proposons un cadre générique permettant d’analyser et de comparer différentes stratégies organisationnelles. Considérant une combinaison de données récoltées sur treize fermes collectives, nous proposons un cadre conceptuel générique basé sur le formalisme AGR (Agent-Groupe-Rôle) issu du domaine de la recherche en informatique. Sa déclinaison en un cadre d’analyse appliqué à trois cas d’étude contrastés illustre la diversité des formes d’organisation de collectifs et des différents enjeux qu’ils portent, ainsi que les façons dont le partage des ressources structure les groupes.
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2

Dionne, Hughes, i Carol Saucier. "Intervention sociale et développement local : la Coalition urgence rurale du Bas-Saint-Laurent". Le dossier : les régions 8, nr 1 (22.01.2008): 45–61. http://dx.doi.org/10.7202/301304ar.

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Résumé La Coalition urgence rurale du Bas-Saint-Laurent se distingue depuis 1992 par deux types d'intervention sociale faisant appel à des pratiques renouvelées de développement local. Il s'agit premièrement de l'implantation de fermes forestières, le « dossier » forêt étant stratégique pour la région. Deuxièmement, il s'agit de l'expérimentation de l'approche de l'actualisation des forces vitales humaines. Cette approche cherche à consolider les identités individuelles et collectives à l'oeuvre dans les communautés rurales.
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Cretin, Louis, Lucette Laurens i Pascale Scheromm. "Les fermes collectives en France : vers une figure émergente d’organisation de l’exploitation agricole ?" Économie rurale, nr 386 (30.11.2023): 5–24. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.11924.

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Gambold, Liesl L. "L’antagonisme de l’exploitation collective postsocialiste1". Anthropologie et Sociétés 32, nr 1-2 (25.09.2008): 23–42. http://dx.doi.org/10.7202/018881ar.

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RésuméBien qu’en Russie l’agriculture ait été privatisée il y a plus de dix ans, elle reste à implanter sur le plan individuel. Les obstacles économiques que doivent affronter les agriculteurs laissés pour compte sont, dans la plupart des cas, presque insurmontables. De plus, ceux qui tentent l’expérience de l’agriculture en entreprise privée et qui quittent l’exploitation collective doivent également être prêts à quitter symboliquement la communauté. En effet, bien que pour certains l’entreprise privée soit tentante et les perspectives du marché alléchantes, pour d’autres la discutable valeur morale de l’économie capitaliste ne s’est pas avérée suffisamment satisfaisante pour les inciter à abandonner l’exploitation collective telle qu’elle est maintenant réorganisée. Une économie dite émotionnelle, qui, avec les contraintes matérielles, guide les choix individuels dans les pratiques de subsistance, peut être élaborée comme une autre voie que les approches néoclassiques de la propriété privée. De nombreux habitants des zones rurales continuent à maintenir l’identité collective de leur travail agricole du fait qu’elle est étroitement liée avec les concepts socio-affectifs historiques de « travail », « vie » et « culture ». Fondé sur plus d’une année de recherches de terrain sur des fermes auparavant collectives, cet article étudie les conséquences complexes de la privatisation dans un village russe sur les plans émotionnel, économique et social.
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Suchet, Myriam. "Sentir-penser depuis la ferme collective de Combreux". Chimères N° 103, nr 2 (2.10.2023): 93–106. http://dx.doi.org/10.3917/chime.103.0093.

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Lebeau, Justine. "La réactualisation des collections fermées, trois études de cas. Les collections du Isabella Stewart Gardner Museum, de Kettle's Yard et de la New Art Gallery Walsall". Muséologies 4, nr 1 (8.10.2015): 64–77. http://dx.doi.org/10.7202/1033532ar.

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Les collections fermées, conservées dans des demeures historiques, posent de véritables défis de renouvellement et d’actualisation à ses dirigeants. Ceux-ci doivent répondre aux nouvelles exigences des visiteurs en matière d’accueil et de visites muséales, tout en respectant leur devoir d’immuabilité envers les dispositions d’exposition de leurs collections. À partir de trois études de cas, soit les collections du Isabella Stewart Gardner Museum, de Kettle's Yard et de la New Art Gallery Walsall, Justine Lebeau détaille quatre stratégies de réactualisation de ce type de collections adoptées par ces institutions.
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Séguin1, Anne-Marie. "Les quartiers résidentiels fermés : une forme ségrégative qui menace la cohésion sociale à l’échelle locale dans les villes latino-américaines?" Cahiers de géographie du Québec 47, nr 131 (2.02.2004): 179–99. http://dx.doi.org/10.7202/007571ar.

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Résumé Les classes moyennes et supérieures choisissent de plus en plus souvent de vivre dans des quartiers résidentiels fermés (gated communities, en anglais) non seulement aux États-Unis, mais aussi en Amérique latine et dans d’autres régions du monde. La prolifération de cette forme résidentielle n’est pas sans s’accompagner d’enjeux politiques et pourrait mener à une fragmentation accrue des villes, en privant les populations les plus vulnérables d’un accès à des ressources urbaines publiques (infrastructures et services collectifs). L’article propose une analyse géopolitique de cette forme résidentielle dans le contexte latino-américain où elle connaît présentement une forte diffusion. Après une description des principales caractéristiques des quartiers résidentiels fermés en contexte latino-américain, en s’appuyant sur une discussion des notions de ségrégation, de solidarité et de cohésion sociale, l’article montre en quoi les quartiers résidentiels fermés sont des formes résidentielles ségrégatives qui menacent de façon particulière la cohésion sociale dans des villes où les pauvres forment une forte proportion de la population.
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Hostiou, Nathalie, Jean-François Tourrand i Jonas Bastos Da Veiga. "Organisation du travail dans des élevages familiaux lait et viande sur un front pionnier amazonien au Brésil. Etude à partir de sept enquêtes « bilan travail »". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, nr 3 (1.03.2005): 167. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9929.

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Cette étude privilégie un regard nouveau sur les élevages laitiers familiaux en frontière agricole au Brésil : l’organisation technique du travail. Le travail apparaît être un facteur essentiel des conduites d’élevage et une contrainte aux transformations durables des exploitations. Cependant très peu de connaissances ont été produites jusqu’à ce jour. Pour rendre compte de l’organisation du travail sur une année, les temps de travaux ont été quantifiés et les collectifs de travail décrits dans sept fermes « lait-viande », à partir de la méthode « bilan travail ». Les mêmes activités d’astreinte avec le troupeau laitier ont été réalisées dans tous les élevages avec des variances quant aux volumes horaires : 1 h 45 à 6 h 30 par jour et par personne de la cellule de base. Les différences entre les fermes ont été liées à la composition de la cellule de base, à l’effectif de vaches traites et au mode de commercialisation du lait. Sur l’année, 17 à 328 journées ont été dédiées aux activités de saison, dont 17 à 176 jours sur les prairies cultivées. Une partie des activités sur les prairies (sarclage, implantation, clôtures) ont été déléguée à de l’aide familiale ou à des salariés temporaires. Trois stratégies d’éleveurs face au travail ont été identifiées, reposant sur la simplification des conduites ou l’organisation des collectifs de travail. L’étude conclut que le travail est un facteur à prendre en compte pour appuyer la transformation des pratiques des éleveurs et la durabilité des élevages familiaux amazoniens. Les futures actions de recherche-développement en Amazonie permettront de produire des connaissances pour identifier les voies d’amélioration possibles.
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Winter, Stefan. "Le rôle du kafīl (garant) dans la gouvernance locale selon les contrats d’affermage fiscal à Tripoli au XVIIe–XVIIIe siècle". Islamic Law and Society 23, nr 4 (17.11.2016): 392–409. http://dx.doi.org/10.1163/15685195-00234p03.

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This article explores the legal institution of kafāla/kefalet (bondsmanship; surety) and its role in shaping local communal government in Syria in the Ottoman period. Drawing on the shar‘īya court registers of Tripoli (in addition to those of Sayda and Antioch as well as the Başbakanlık archives), it shows how iltizām tax-farming contracts in the 18th century increasingly required a pecuniary guarantee for their discharge to be posted by a third party, an act specific to Ḥanafī jurisprudence but not practised uniformly throughout the region. Whereas in some places the kafāla amounted to little more than a pledge of mutual accountability, or was imposed on a community against its will, it could also be used by foreign merchants or local notables to secure the rights to a given district’s commercial produce in advance. By “investing” in revenue collection concessions, the article concludes, both the southern Lebanese Shihābī emirs and the Maronite village population used the kafāla to acquire a direct financial and ultimately political stake in the rural hinterland of Tripoli, before dispensing once more with the idea of mutual or corporative responsibility once all of the province’s tax farms passed under complete Shihābī control in 1763. Cet article traite de l'institution juridique de kafāla / kefalet (cautionnement) et de son rôle dans la gouvernance communautaire locale en Syrie à l’époque ottomane. S'appuyant sur les registres de tribunal shar‘īya de Tripoli (en plus de ceux de Sayda et d'Antioche, ainsi que sur des documents d’archives Başbakanlık), il tâche à montrer comment les contrats de ferme fiscale iltizām du XVIIIe siècle exigèrent de plus en plus qu’une tierce personne se porte garant pour leur acquittement, un acte spécifique à l’école de jurisprudence ḥanafī mais pas appliqué de façon uniforme à travers la région. Alors que la kafāla ne constitua guère plus qu’une promesse de responsabilité collective dans certains cas, ou qu’elle fut imposée à une communauté particulière contre son gré dans d’autres, elle pouvait également servir à des marchands étrangers ou à des notables locaux pour s’assurer les droits sur la production agricole d’un certain district à l’avance. En « investissant » dans de contrats de perception d’impôt d’autrui, cet article propose en conclusion, les émirs Shihābī du Liban-Sud tout comme la population villageoise maronite ont pu utiliser la kafāla pour acquérir une participation financière directe ainsi qu’un droit de regard politique sur l’hinterland rural de Tripoli, avant d’abandonner de nouveau le principe de responsabilité mutuelle ou corporative une fois que toutes les fermes fiscales de la province furent passé sous le contrôle complet des Shihābī en 1763.
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Bota, Cristian. "Apports méthodologiques de V. Vološinov". Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, nr 24 (9.04.2022): 29–42. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1404.

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Cet article aborde quelques aspects centraux de la démarche de Vološinov, entendue comme contribution à une méthodologie générale des sciences de l’homme. Dans un premier temps, l’article rappelle le contexte de crise des sciences humaines au début du 20e, souligne que Vološinov adhérait clairement au courant interactionniste social, et montre que sa démarche de «psychologie objective» s’appuyait sur la délimitation ferme du statut ontologique du psychisme. La deuxième partie traite de l’indissociabilité posée par Vološinov entre les diverses formes des activités humaines et leurs conditions d’existence sociohistoriques, en insistant sur le double ancrage des phénomènes «idéologiques», dans les œuvres collectives et dans l’activité psychique individuelle. La troisième partie insiste sur le rôle central que Vološinov accordait au langage comme «milieu objectif» au travers duquel se construisent et se développent à la fois la sociohistoire et la conscience individuelle. Pour finir, l’article soulève quelques difficultés que rencontre cette démarche.
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Wedderburn, M. Elizabeth, Tanira T. Kingi, Mark S. Paine i Oscar Montes de Oca. "Maori livestock farming achieving functional integrity". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, nr 2-3 (25.03.2016): 115. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20597.

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Cet article utilise une analyse historique du développement agricole pour explorer l’intégrité fonctionnelle du paysage rural de la Nouvelle-Zélande s’appuyant sur un programme national d’expansion des produits agricoles. Le concept de l’intégrité fonctionnelle est enrichi par les activités agricoles des Maoris car il introduit une nouvelle série de fonctions liées aux aspirations des exploitants des terres autochtones. Un cadre de prise de décision intégrée (CPDI) de l’utilisation des terres a été développé et appliqué à quatre cas d’étude de fermes maoris qui voulaient utiliser les performances des terres pour répondre à des objectifs ambitieux. Le CPDI a associé connaissance indigène, science occidentale et connaissances de l’industrie pour former un cadre global pour la formulation des questions, et évaluer et envisager les options d’utilisation des terres qui ont le potentiel d’équilibrer les résultats mul­tiples et de conférer l’intégrité fonctionnelle. Le CPDI favorise l’organisation de nombreuses activités et la coordination des différents jeux de données quantitatifs et qualitatifs dans un format visuel qui permet la discussion au sein d’un environ­nement de prise de décision collective. Le cadre s’est révélé utile pour explorer en toute transparence les compromis entre des fonctions divergentes. Cette compréhension guide l’explo­ration de stratégies qui permettront de réaliser simultanément plusieurs fonctions.
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Delorme, Damien. "« Une petite révolution dans le monde agricole » : contribution à une philosophie politique des alternatives agro-écologiques". A contrario 35, nr 2 (12.12.2023): 67–92. http://dx.doi.org/10.3917/aco.232.0067.

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Les alternatives agro-écologiques sont des cas typiques de minorités actives qui luttent contre un modèle hégémonique, jugé insoutenable et destructeur au niveau environnemental et social. Elles constituent un terrain privilégié pour étudier, en philosophie politique, les rapports entre un centre hégémonique conservateur et des marges à l’avant-garde des transformations culturelles radicales. Dans une perspective de philosophie de terrain, cet article présente les résultats d’une enquête auprès d’une ferme biologique de maraîchage et de plantes aromatiques et médicinales, située en Haute-Savoie (France), adossée à une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne. En mobilisant une analyse des potentialités révolutionnaires des pratiques minoritaires, l’article met en évidence les leviers d’influence et de transformation, et analyse les freins qui maintiennent ce modèle vertueux dans les marges d’un complexe agro-industriel destructeur des terres, des paysan·ne·s et de la santé collective.
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Binhas, Edmond, i Corinne Binhas. "Gérer son cabinet d’orthodontie entre rigueur et flexibilité". L'Orthodontie Française 88, nr 1 (23.02.2017): 81–86. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2017003.

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Introduction : Un orthodontiste libéral doit comprendre le contexte puis conjuguer logique, émotion, intuition et sens pratique. L’approche productiviste n’est plus acceptable désormais. Il est nécessaire de combiner rigueur, souplesse et pragmatisme. Discussion : Le perfectionnisme obsessionnel est inefficace. De fait, il y a quatre façons de faire preuve d’une détermination flexible : persévérer lorsque cela s’avère approprié, emporter l’adhésion de son entourage, savoir revenir sur certaines décisions, faire appel à la volonté collective. Une autre caractéristique nécessaire est d’avoir la souplesse de changer ses propres habitudes et de faire changer celle des autres. Des exemples pratiques basés sur les cinq ressources disponibles (le temps, l’argent, les individus, la formation et le matériel) viennent illustrer les concepts évoqués. Conclusion : Deux qualités sont nécessaires au chef d’entreprise orthodontiste d’aujourd’hui : une direction ferme et de la souplesse. La meilleure attitude réside dans la combinaison de ces deux exigences contradictoires en apparence.
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RIGOLOT, Cyrille, Guillaume MARTIN i Benoît DEDIEU. "Renforcer les capacités d’adaptation des systèmes d’élevage de ruminants: Cadres théoriques, leviers d’action et démarche d’accompagnement". INRA Productions Animales 32, nr 1 (7.03.2019): 1–12. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2414.

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Dans le contexte de changement global, face à une augmentation des aléas et des extrêmes, les systèmes d’élevage doivent renforcer leurs capacités d’adaptation. L’analyse des capacités d’adaptation nécessite d’adopter une approche systémique, considérant à la fois des moteurs de changements internes et externes à l’exploitation. Cette analyse peut s’appuyer sur des concepts comme la résilience, la flexibilité et la vulnérabilité. Les leviers d’adaptation techniques, réactifs ou proactifs, relèvent de trois principes : i) Accroissement des marges de manœuvre ; ii) Diversification ; iii) Management adaptatif. Ces trois principes sont déclinés au niveau du troupeau, des ressources et de l’éleveur. Les leviers externes correspondent aux réseaux et à l’action collective. Sur le long terme, les « logiques d’action » des éleveurs balisent le type de leviers pouvant être mobilisés. Cette mise en œuvre peut être incrémentale ou « transformationnelle », lorsqu’elle bouleverse la localisation ou les objectifs de l’activité d’élevage. Dans une optique d’accompagnement, une démarche en quatre étapes est proposée: i) Prendre conscience de son exposition aux aléas ; ii) Comprendre sa sensibilité ; iii) Se projeter en concevant des scénarios d’alternatives ; iv) Mettre en œuvre ces alternatives, les suivre, et les évaluer. Chaque étape est associée à des outils et dispositifs spécifiques, comme des indicateurs, des focus group, des visites en fermes et des outils dédiés à l’adaptation. Cette démarche doit permettre une prise en compte plus systématique des enjeux d’adaptation dans le conseil. Pour l’avenir, un enjeu essentiel est sa mise à l’épreuve pour l’accompagnement des adaptations transformationnelles.
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Dale, Ann, i Ted Naylor. "Dialogue and Public Space: An Exploration of Radio and Information Communications Technologies". Canadian Journal of Political Science 38, nr 1 (marzec 2005): 203–25. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905050080.

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Abstract.The use of internet technologies, specifically interactive electronic dialogues, has the potential to revive the shrinking Canadian public sphere. Precedent for this assertion can be found in the historical effect of radio technology. The development of Canadian radio forums in the twentieth century such as the National Farm Radio Forum and the Citizen's Forum provided a crude two way interactive medium that helped to shape collective Canadian norms and values. The internet holds the potential to reintroduce national dialogues and reinvigorate the public sphere at a time when Canadians both need and want to address national issues such as environmental concerns and sustainable development. As such dialogue occurs in a “cyberspace” removed from the limitations of physical geography, internet dialogues allow participants from widely diverse groups to come together, surmounting traditional barriers to interaction. Though the danger exists that internet technologies will be abused to reinforce passive static forms of communication, the potential for highly interactive two way dialogue holds the promise of bringing the public into timely and necessary debates on public policy.Résumé.L'utilisation des technologies de l'Internet, spécifiquement les dialogues électroniques interactifs, a la capacité de ranimer le public canadien. Cette affirmation peut être prouvée en constatant l'effet historique de la technologie de la radio : au vingtième siècle, le développement canadien des tribunes radiophoniques tels que le forum de la ferme nationale et celui des citoyens ont aidé à mettre sur pied un média permettant un dialogue direct entre les participants sur les normes et les valeurs canadiennes collectives. L'Internet a la capacité de réintroduire les dialogues et de revigorer le public national à un moment où les Canadiens ont besoin et veulent discuter des problèmes nationaux tels que l'environnement et le développement durable. Lorsqu'un tel dialogue se produit dans un “ Cyberespace ”, les limites géographiques sont éliminées et ceci permet à des groupes de divers participants de s'unir, surmontant les barrières de communication traditionnelles. Bien que le danger existe où les technologies de l'Internet pourraient être abusées pour ainsi renforcer les formes passives et statiques de communication, le potentiel pour un média permettant un dialogue direct promet de rassembler le public pour des discussions nécessaires sur l'ordre public.
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Harrison, Olivia C. "Binational Theatre in the Postcolonial Contact Zone: Kateb Yacine, Al Assifa and the Politics of Multilingualism in Algeria and France". Comparative Critical Studies 21, supplement (czerwiec 2024): 95–109. http://dx.doi.org/10.3366/ccs.2024.0520.

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In 1972, the Algerian writer Kateb Yacine and his popular theatre troupe toured their first dialect play in migrant communities in France. Performed in Darija (Algerian Arabic) and Taqbaylit (Kabyle) and modelled after Maghribi genres of performance and storytelling, ‘Mohamed arfad valiztek’ (Mohamed pack your bags) inaugurated a new kind of theatre in France: binational theatre, by and for North African migrants. I focus on two early examples of binational theatre in Algeria and France: ‘Mohamed arfad valiztek’ and ‘Ça travaille, ça travaille et ça ferme sa gueule’ (They work, they work and they shut up), a 1973 play by the performance collective Al Assifa. Unsparing in their critique of postcolonial regimes’ complicity in ‘labor trafficking’, these plays site migration in a postcolonial history that begins with the ‘intrusion’ of France into Africa, and expose the links that continue to tie France to its former colonies. I argue that by creolising French with Arabic and post-’68 theatre with Maghribi cultural forms, binational theatre offers a new theatrical idiom for the postcolonial contact zone.
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Eastman, Byron. "A Catastrophe Theory of Union Behaviour". Articles 40, nr 2 (12.04.2005): 340–50. http://dx.doi.org/10.7202/050137ar.

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Les contributions aux études sur la négociation collective sont fondées soit sur une analyse verbale qui comprend l'idée d'une zone d'indétermination, soit sur une analyse davantage quantitative qui repose sur les techniques de la théorie du jeu. Les deux groupes recourent essentiellement à des modèles statiques comprenant des variables qui changent peu. L'expérience indique, cependant, qu'une même suite d'événements peut mener d'un comportement de départ ferme à des changements brusques et dramatiques d'attitudes. Mathématiquement, de tels phénomènes ne sont pas «sages» (well-behaved) et de pareilles «manques de suite» conduisent à des problèmes insolubles. Un tel mode de comportement ressortait de la plupart des modèles jusqu'à ce que René Thom invente la trouvaille mathématique analytique connue sous le nom de théorie de la catastrophe, théorie que l'on applique dans plusieurs sciences, y compris, à l'heure actuelle, en économique. La théorie de la catastrophe la plus usitée est la catastrophe de «pointe», et c'est cette dernière qu'on applique dans le présent article. L'idée fondamentale en est qu'un syndicat, du moment où il entreprend la négociation d'une convention collective, peut s'y engager sans beaucoup de conviction, mais il peut soudainement changer de position. S'il doit affronter simultanément des risques considérables et de fortes provocations, il peut devenir très docile ou, tout à coup, très agressif. L'attitude qu'on prend dépend pour beaucoup des opinions qui prévalent à l'intérieur du syndicat immédiatement avant le changement draconien dans le comportement du groupe. La «frontière» qui sépare un comportement docile d'un comportement agressif de la part du syndicat est en réalité un «territoire». Le changement dramatique d'attitude ne se produit qu'après que le «territoire» est traverse. Une suite de petits changements en influant sur les variables peut avoir pour résultat un grand bouleversement (une catastrophe) dans le comportement du syndicat.
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Kalen, Sam. "A Bridge to Nowhere? Our Energy Transition and the Natural Gas Pipeline Wars". Michigan Journal of Environmental & Administrative Law, nr 9.2 (2020): 319. http://dx.doi.org/10.36640/mjeal.9.2.bridge.

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This article chronicles how natural gas has replaced coal as today’s energy dilemma. The pipeline wars illustrate landowners’ concern with special treatment for industry seeking to condemn lands, while some states and the public object to the Federal Energy Regulatory Commission’s (FERC or Commission) approach to approving new pipeline projects, or the Commission’s assessment of GHG emissions associated with project development. Part II examines the pipeline wars in their historical context, portraying the rise of natural gas regulation, its increasing dominance as a fuel source, its associated environmental consequences, and the marked differences in how the Obama and Trump administrations have treated natural gas. Part III describes and analyzes three principal matters collectively displaying the challenges confronting the industry: (1) the Commission’s approach toward conditionally approving pipelines before states can ensure construction activities will comply with the Clean Water Act (CWA); (2) the Commission’s willingness to allow pipeline condemnation proceedings to occur before landowners have an opportunity to thoroughly air their concerns; and (3) FERC’s unwillingness to examine the indirect upstream and downstream effects from increased GHG emissions associated with approving a pipeline. This Part also discusses FERC’s 2018 Notice of Inquiry, soliciting input on the Commission’s pipeline policies. Next, Part IV addresses the principal, looming questions in the pipeline wars: whether and how the Commission ought to reexamine the need for new natural gas pipeline infrastructure. Major energy transitions present major challenges, and the resultant follies from these efforts abound. If we fail to avoid yet another folly, our new natural gas infrastructure could become either a shackle, impeding a zero-carbon energy future, or a bridge to nowhere.
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Jousseins, Carole, Jocelyn Fagon, Julien Belvèze i Gérard Servière. "Livestock Farm Networks, a system at the center of French farming development". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, nr 2-3 (25.03.2016): 107. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20596.

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Les Réseaux d’élevage sont un dispositif dédié au développe­ment de l’élevage herbivore. Fruit de l’histoire du développe­ment agricole français, ils sont présents sur l’ensemble du ter­ritoire national et s’organisent localement. L’originalité de ce dispositif provient de sa nature partenariale entre des éleveurs, les chambres d’agriculture et l’Institut de l’élevage, de sa prise en compte de la diversité des régions d’élevage et de l’étude des systèmes d’élevage à travers l’approche globale. L’objec­tif n’est pas d’être exhaustif mais d’être représentatif de l’éle­vage herbivore à travers le choix des systèmes étudiés, d’en mesurer les évolutions, de créer et de diffuser des références à partir du suivi de 1900 fermes réalisé par 210 agents des chambres d’agriculture, encadré par 35 animateurs de l’Insti­tut de l’élevage, et financé et appuyé par les pouvoirs publics et la profession agricole. Les valorisations régionales et natio­nales des Réseaux s’adressent à différents publics : aux éle­veurs, aux conseillers, aux enseignants (pour le conseil ou la formation), aux individus ou aux collectifs, et aux décideurs locaux et nationaux afin de mieux comprendre les systèmes d’élevage, et de mesurer l’impact de nouvelles politiques agri­coles et d’orienter leur modalité d’application. Le rôle des Réseaux s’illustre également dans leur capacité à se mobiliser sur des thématiques émergentes. Les aspects viabilité, compé­titivité, conditions de travail ou encore enjeux environnemen­taux étaient inclus dans les champs d’étude du dispositif bien avant que le concept de développement durable ne devienne un centre d’intérêt. Les Réseaux en tant que dispositif partena­rial sont parfois complexes à gérer et paraissent coûteux, mais c’est ce partenariat fort qui leur apporte la reconnaissance en tant que ressource clé et qui leur donne leur légitimité. La diversité des productions agricoles et l’hétérogénéité des sys­tèmes d’exploitation favorisent les innovations et permettent l’adaptation de l’agriculture française aux nouveaux enjeux. Les Réseaux d’élevage permettent non seulement d’observer ces évolutions mais également de les catalyser, de les accom­pagner et de les diffuser.
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Chantraine, Renaud. "Qu’est-ce qui change quand un objet change de mains ?" Ethnologie française Vol. 54, nr 2 (4.06.2024): 63–77. http://dx.doi.org/10.3917/ethn.242.0063.

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Il y a près de vingt-cinq ans, peu après la mise sur le marché des trithérapies, de nouvelles formes de mémoire émergeaient en réponse aux pertes humaines et culturelles causées par l’épidémie du VIH/sida. Entre 2002 et 2005, deux anthropologues mènent pour le compte du musée national des Arts et traditions populaires une enquête-collecte sur l’histoire et les mémoires du sida en France, en Europe et en Méditerranée en rassemblant plus de 12 000 artefacts (documentation, matériel de prévention, objets utilisés lors de manifestations, etc.), auprès de nombreuses associations, mais aussi de militants. La fin de la collecte correspond au moment où le musée parisien ferme ses portes, les collections sont alors transférées au musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), inauguré en 2013. L’article propose un parcours du processus de muséalisation de deux robes, aujourd’hui conservées au Mucem, et ayant appartenu à des Sœurs de la Perpétuelle indulgence, mouvement militant engagé dans la lutte contre le VIH/sida. Qu’est-ce qu’un objet militant gagne, et perd, en entrant au musée ? Que deviennent les données coproduites sur les terrains de la collecte par les anthropologues et leurs partenaires et censées documenter le contexte d’utilisation des objets ethnographiques ? Qu’est-ce qui se produit lorsqu’une Sœur d’aujourd’hui demande au musée d’accéder aux objets d’une Sœur d’hier et quel type de savoir, de documentation, ou quels nouveaux objets la première peut-elle contribuer à apporter ?
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Legros, Vincent. "Archéologie de l’objet métallique aux époques médiévale et moderne en Picardie. Approches typologique et fonctionnelle". Revue archéologique de Picardie 1, nr 1 (2015): 1–302. http://dx.doi.org/10.3406/pica.2015.3618.

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Le présent ouvrage rend compte du résultat des travaux de recherche sur le mobilier métallique médiéval et moderne, du IXe siècle au XVIIe siècle. Ils ont été engagés dès 1997 à l’Université de Picardie Jules-Verne dans le cadre d’une thèse de doctorat soutenue en 2001 sous la direction du professeur Philippe Racinet. Le corpus était constitué à partir de lots d’artefacts métalliques issus de fouilles programmées et préventives menées sur le territoire picard, mais également, et dans une moindre mesure, de collections muséales. Il paraissait avant tout incontournable de présenter l’historiographie de ce type de recherche qui rend compte de sa difficile émergence. Un premier chapitre relate ainsi la lente évolution de cette discipline, des années soixante à nos jours, en citant les acteurs les plus emblématiques et leur contribution. Dans la région, le contexte de l’archéologie de sauvetage, puis préventive, ne comptait pas ou très peu dans ses rangs de spécialistes pour les époques médiévale et moderne. Ce type de recherche portait essentiellement sur les objets en fer issus des nécropoles celtiques et mérovingiennes bénéficiant de moyens financiers et de l’un des premiers laboratoires de restauration basé alors à Compiègne. Un second chapitre est consacré à la présentation des sites picards, pour la plupart inédits, et de leur corpus d’objets métalliques. De facto, la période chronologique prise en compte dans le cadre de cette recherche a été bornée d’après les sites retenus. L’intérêt ici était de présenter des lots d’objets issus de sites de statuts différents : le château, le village, le prieuré, la ferme, le contexte urbain, le souterrain-refuge… La prise en compte également de quelques collections muséales était l’occasion de caractériser le type de mobilier sciemment conservé. Le troisième chapitre expose l’étude typologique et fonctionnelle de chaque type d’objet. Ce mobilier, en parallèle d’informations chronologiques, est analysé selon plusieurs problématiques d’ordre principalement technique, puis ethnologique au plus près des données scientifiques extrinsèques : celles des occupations humaines anciennes. Afin de traiter ces questions, le panel d’objets s’est largement enrichi de corpus étudiés postérieurement à la thèse. Enfin, au dernier chapitre est présenté le catalogue d’origine totalisant 800 objets dessinés figurant sous forme de planches et de notices. L’objectif scientifique vise à définir les contours de ce pan de culture matérielle régionale aux époques médiévale et moderne. De cette recherche, il en résulte le constat d’un processus complexe : celui de la diversification et du perfectionnement de l’objet métallique sur une longue période bénéficiant dans la durée du progrès technique. Deux décennies plus tard, et ce malgré l’étude de plus d’une centaine de corpus régionaux et extra-régionaux, le champ d’investigation s’avère bien plus vaste. Cette publication ne constitue donc qu’une simple contribution à cette discipline qui n’a été reconnue officiellement que très récemment.
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MONDARDO, Marcos Leandro. "TERRITÓRIOS PRECÁRIOS: DESEQUILÍBRIOS ENTRE O CRESCIMENTO ECONÔMICO E O DESENVOLVIMENTO SOCIAL NO OESTE DA BAHIA (Territories precarious: imbalances between economic growth and social development in West of Bahia)". ACTA GEOGRÁFICA 7, nr 15 (17.02.2014): 85–101. http://dx.doi.org/10.18227/2177-4307.acta.v7i15.1903.

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No Brasil, a expansão arrasadora do agronegócio globalizado sobre novas áreas do Cerrado produz regiões funcionais especializadas na produção de commodities agrícolas, a exemplo do Oeste da Bahia. Se por um lado, esta moderna agricultura alcança altos volumes de produção com o aumento dos índices de produtividade, do outro, reproduz pobreza e desigualdade social/territorial nas cidades e no campo devido à destruição da natureza, à exploração do trabalho e a abusiva concentração de riqueza e renda. Por isso, o objetivo desse trabalho é analisar o desequilíbrio entre o crescimento econômico e o desenvolvimento social dos três principais municípios desta região: Barreiras, Luís Eduardo Magalhães e São Desidério. A extrema desigualdade social divide economicamente o espaço regional em duas faces distintas: o território dos ricos e o território dos pobres, o “território do progresso” das extensas fazendas modernas do agronegócio e dos condomínios fechados e o “território precário” das inúmeras e crescentes periferias das cidades. Para transformar essa realidade da abusiva concentração de riqueza e renda, é necessário combater o discurso e a prática hegemônica da reprodução em escala macro do capital da moderna agricultura, para universalizar o acesso a bens e a serviços coletivos e tornar as condições dignas de vida e de trabalho. Palavras-chave: território precário, crescimento econômico, desigualdade social, Oeste da Bahia. ABSTRACT In Brazil, the overwhelming expansion of the global agribusiness on new areas of the Cerrado, creates functional regions specialized in the production of agricultural commodities, such as the West of Bahia. With accelerated growth of crops like soybeans, corn and cotton in addition to livestock, on the one hand, reach high volumes of production and increase productivity levels, on the other, reproduce social inequality and poverty/land in cities and rural areas due to the destruction of nature, labor exploitation and abuse of wealth and income concentration. Therefore, the aim of this paper is to analyze the imbalance between economic growth and social development of the three main cities of this region: Barreiras, Luís Eduardo Magalhães and São Desidério. The extreme social inequality divides the economy of the regional space into two distinct sides: the territory of the territory of the rich and poor, the “territory of the progress” of modern large agribusiness farms and gated communities and “precarious territory” of the numerous and growing suburbs of cities. To change this reality of the abusive concentration of wealth and income, it is necessary to combat the ideological discourse and practice of macro-scale reproduction of the capital of modern agriculture, to provide universal access to collective goods and services and make decent living and working. Keywords: territory precarious, economic growth, social inequality, West of Bahia. RÉSUMÉ Au Brésil, l'expansion écrasante de l'agro-alimentaire mondiale sur les nouveaux domaines du Cerrado, crée des régions fonctionnelles spécialisées dans la production de produits agricoles, tels que l'ouest de Bahia. D'une part, atteindre des volumes élevés de production et d'augmenter les niveaux de productivité, d'autre part, de reproduire les inégalités sociales et la pauvreté/la terre dans les villes et les zones rurales en raison de la destruction de l'exploitation du travail la nature, et les abus de la richesse et la concentration des revenus. Par conséquent, l'objectif de cet article est d'analyser le déséquilibre entre la croissance économique et le développement social des trois principales villes de cette région: Barreiras, Luís Eduardo Magalhaes et de São Desidério. L'extrême inégalité sociale divise l'économie de l'espace régional en deux parties distinctes: le territoire du territoire de l'riches et les pauvres, le «territoire de l'état d'avancement" de modernes fermes agro-industrie et les gated communities et «territoire précaire» des banlieues de nombreuses et en croissance de villes. Pour changer cette réalité de la concentration abusive des richesses et des revenus, il est nécessaire de lutter contre le discours idéologique et la pratique de la macro-échelle de reproduction du capital de l'agriculture moderne, de fournir un accès universel aux biens et services collectifs et rendre la vie et de travail décentes. Mots-clés: territoire précaires, la croissance économique, l'inégalité sociale, Ouest de Bahia. DOI: 10.5654/actageo2013.0715.0006
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Lafitte, Pascale, Benoît Pétré, Xavier de la Tribonnière i Rémi Gagnayre. "Comment les soignants-éducateurs ont-ils adapté leurs pratiques de l’ETP durant la crise du COVID-19 ? Une enquête descriptive sur 714 programmes d’ETP". Education Thérapeutique du Patient - Therapeutic Patient Education 12, nr 2 (2020): 20207. http://dx.doi.org/10.1051/tpe/2021001.

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Introduction : La pandémie mondiale liée au COVID-19 a eu entre autres pour conséquence le confinement de la population générale en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Cette situation a modifié l’organisation des soins, mettant l’accent sur la lutte en urgence contre l’épidémie. Les patients malades chroniques, plus à risque de développer une forme grave d’infection au virus, ont vu leur prise en charge en soins et éducative bouleversée pour cela les professionnels de santé ont dû adapter leurs pratiques d’ETP. Objectifs : L’objectif de cette étude est d’une part, de décrire les modifications des programmes d’ETP survenues pendant cette période de confinement et d’autre part de préciser dans quelles mesures les professionnels ETP ont développé des interventions spécifiques sur la prévention du COVID-19. Méthodes : Il s’agit d’une enquête par questionnaire, réalisée durant la période de confinement, du 13 mars au 11 mai, auprès des coordonnateurs de programmes d’ETP autorisés en France métropolitaine et départements d’outre-mer, accessible sur le site Internet de la SETE. Le questionnaire comportait 14 questions, de type fermé avec choix de réponses, mixtes et ouvertes. Les réponses aux questions fermées ont été traitées via le logiciel Excel©, les autres ont fait l’objet d’une analyse de contenu, relevant ainsi d’une méthode mixte intégrant quantitatif et qualitatif. Résultats : 410 coordonnateurs de programmes ou d’UTEP ont répondu à l’enquête, recouvrant un total de 714 programmes représentant 16 % des 4500 programmes autorisés en France. 70% ont été complètement interrompus, 29 % ont vu leurs activités poursuivies en y apportant des modifications. Des activités ponctuelles de prévention du COVID-19 ont été réalisées pour 11 % des programmes. La grande majorité des activités d’ETP collectives ont été abandonnées au profit de séances individuelles intégrées aux soins, conduites à distance faisant appel au téléphone et à des solutions numériques diverses. Discussion : L’ETP semble non prioritaire dans les structures de soins -redéploiement des professionnels dédiés, fermeture des UTEP… La personnalisation des parcours et le maintien d’un suivi éducatif apparaissent alors comme une nécessité pour pallier aux difficultés imposées par la situation d’urgence. Des adaptations numériques ont souvent été utilisées, soulevant des questions d’illectronisme pour les patients, de moyens matériels pour les équipes, de leurs compétences à conduire une pédagogie du numérique. Conclusion : Cette enquête témoigne de la fragilité de l’ETP et du faible niveau d’importance qu’on lui a accordé pendant la crise sanitaire appelant des soins classiques. Si la notion de programme n’est pas remise en question, les possibilités d’adaptation sont envisagées en accordant plus de place aux activités d’éducation thérapeutique plus pertinentes pour assurer le suivi éducatif personnalisé. Ces résultats devraient être complétés par des études sur l’expérience vécue par les patients pendant cette crise au prisme de leur éducation ou de leur absence d’éducation.
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VEZZOLI, LUIGINA, i CLAUDIA PRINCIPE. "MONTE AMIATA VOLCANO (TUSCANY, ITALY) IN THE HISTORY OF VOLCANOLOGY, PART 1: ITS ROLE IN THE DEBATES ON EXTINCT VOLCANOES, SOURCES OF MAGMA, AND ERUPTIVE MECHANISMS (1733–1935)". Earth Sciences History 39, nr 1 (1.01.2020): 28–63. http://dx.doi.org/10.17704/1944-6187-39.1.28.

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A review of the main contributions to the scientific literature between the eighteenth and twentieth centuries concerning the geology and volcanology of Monte Amiata volcano (Tuscany, central Italy) is presented. Monte Amiata, and the nearby volcano of Radicofani, are of great interest for the history of volcanology because they have the primacy of being the first to be recognized of volcanic origin in a region (Tuscany) which was not volcanically active, thirty years before Guettard's studies on the Auvergne region in France. Indeed, the Florentine botanist Pier Antonio Micheli identified as extinct volcanoes Radicofani in 1722 and Monte Amiata in 1733. Moreover, the merit of Micheli's work resides in interpreting Monte Amiata as an extinct volcano despite the absence of a conventional cone-shaped volcano morphology, and in his recognizing its rocks as lavas despite their marked differences to those produced by the known active volcanoes of its times, such as the iconic Vesuvius. During the eighteenth century and until the first half of the nineteenth century, Monte Amiata was a destination for scientific journeys by Tuscan and foreign scholars (e.g. Micheli, Baldassarri, Arduino, Fortis, Ferber, Dolomieu, Santi, Repetti, Hoffmann). In addition, its rocks were part of important collections throughout Europe visited by illustrious mineralogists. Furthermore, samples from Monte Amiata were used to illustrate the general discussions on the nature and origin of rocks such as basalt and granite. In the nineteenth century, Monte Amiata was included in the lists of known volcanoes recorded in the early treatises on volcanology made by Scrope, Daubeny, and Hoffmann, and its ‘trachyte’ was the subject of early essays on microscope petrography and chemical analysis of rocks, performed by vom Rath, Rosenbusch, Williams, Lacroix, and Washington. Between the end of the nineteenth century and the first quarter of the twentieth century, the volcano geologists of the Comitato Geologico Italiano, especially Verri, Lotti, and Sabatini, carried out field-surveys on Monte Amiata resulting in geological maps and volcano-stratigraphies. Moreover, modern petrographic (Novarese, Artini, Rodolico) and geographical (Dainelli and Olinto Marinelli) scientific studies were carried out on this volcano. Nevertheless, up to the middle part of the twentieth century, the major interest in Monte Amiata was related not to its volcanological aspects but to its natural resources: drinking waters, diatomaceous earths, earth pigments, and mercury ore-minerals.
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Iesue, Laura, Sallie Hughes, Sonia Virginia Moreira i Monica Sousa. "Risk, Victimization and Coping Strategies of Journalists in Mexico and Brazil". Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, nr 1 (15.06.2021): 62–81. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n1.2021.454.

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EN. There is a growing recognition that journalists are exposed to dangerous or hazardous working conditions in many places worldwide. These conditions are suggested to be linked to greater macro-related structural risks, including changes to the political economy of news that increase labor precarity, cultural and identity-based risks from oppressive normative systems, aggressive partisans and extremists, and risks originating from weak or changing enforcement of the rule of law that increases journalists' vulnerability to corrupt officials, security forces and criminal groups. While previous research has linked these structural risks to acts of workplace victimization of journalists, it has not considered how structural risks are connected to the subjective experience of victimization, which includes emotional upheaval and varying coping strategies. Anchoring this study in the sociology of risk literature with general strain theory, this study considers how greater, macro-level structures are tied to journalist’s victimization, emotions and coping using open and closed survey response data from 21 Mexican and 33 Brazilian journalists. Survey data was collected through matched subnational context designs and snowball sampling strategies. Findings show that journalists recalled victimization experiences that were linked to labor market and workplace risks, risks associated with the rule of law, culturally based risks, and identity-based risks. As a result, journalists engaged in short and long-term coping strategies. Coping strategies were also either individualistic or collectivist in nature, with coping strategies ultimately being influenced by country and regional contexts. *** FR. Il est de plus en plus reconnu que les journalistes sont exposés à des conditions de travail risquées ou dangereuses dans de nombreux endroits du monde. On admet par ailleurs que ces conditions sont liées à des risques structurels macroéconomiques plus importants, notamment les changements dans l'économie politique de l'information qui augmentent la précarité de la main-d'œuvre, les risques culturels et identitaires liés à des systèmes normatifs oppressifs, à des partisans et des extrémistes agressifs, et les risques découlant d'une application faible ou mouvante de l'état de droit qui accroît la vulnérabilité des journalistes face aux fonctionnaires corrompus, aux forces de sécurité et aux groupes criminels. Si des recherches antérieures ont établi un lien entre ces risques structurels et les actes de victimisation des journalistes sur leur lieu de travail, elles n'ont pas examiné comment les risques structurels sont liés à l'expérience subjective de la victimisation, qui comprend un bouleversement émotionnel et diverses stratégies d'adaptation. Ancrant cette étude dans la sociologie du risque et la littérature autour de la théorie de la tension générale (general strain theory), cette étude examine comment les structures plus importantes, au niveau macro, sont liées à la victimisation, aux émotions et à l'adaptation des journalistes en utilisant les résultats à une enquête par questions ouvertes et fermées de 21 journalistes mexicains et 33 brésiliens. Les données de l'enquête ont été recueillies dans des contextes subnationaux similaires et grâce à des stratégies d'échantillonnage en boule de neige. Les résultats montrent que les journalistes témoignent d'expériences de victimisation liées aux risques associés au marché et au lieu de travail, à l'État de droit, aux risques culturels et aux risques liés à l'identité. Par conséquent, les journalistes ont adopté des stratégies d'adaptation à court et à long terme. Les stratégies d'adaptation peuvent relever d’une nature individualiste ou collective et elles sont influencées par les contextes nationaux et régionaux. *** PT. Há um reconhecimento crescente de que os jornalistas estão expostos a condições de trabalho arriscadas ou perigosas em muitos lugares do mundo. Sugere-se que essas condições estejam ligadas a maiores riscos estruturais macro-relacionados, incluindo mudanças na economia política de notícias que aumentam a precariedade do trabalho, riscos culturais e de identidade de sistemas normativos opressores, partidários agressivos e extremistas e riscos originados de uma aplicação fraca ou de alterações legais que aumentam a vulnerabilidade dos jornalistas a funcionários corruptos, forças de segurança e grupos criminosos. Embora pesquisas anteriores tenham vinculado esses riscos estruturais a atos de vitimização de jornalistas no local de trabalho, não se considerou como os riscos estruturais estão ligados à experiência subjetiva de vitimização, que inclui distúrbios emocionais e várias estratégias de enfrentamento. Ancorado na sociologia da literatura de risco com a teoria geral da tensão (general strain theory), este estudo considera como estruturas maiores de nível macro estão ligadas à vitimização, emoções e enfrentamento do jornalista usando dados de resposta de pesquisa aberta e fechada de 21 jornalistas mexicanos e 33 brasileiros. Os dados da pesquisa foram coletados por meio de projetos de contexto subnacional correspondentes e estratégias de amostragem por bola de neve. As descobertas mostram que os jornalistas relembraram experiências de vitimização que estavam relacionadas aos riscos do mercado de trabalho e do local de trabalho, riscos associados ao Estado de direito, riscos de base cultural e riscos de identidade. Como resultado, os jornalistas se engajaram em estratégias de enfrentamento de curto e longo prazo. As estratégias de enfrentamento também eram de natureza individualista ou coletivista, com as estratégias de enfrentamento sendo, em última análise, influenciadas pelos contextos nacionais e regionais. ***
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Bélanger, Paul R., i Louis Maheu. "Pratique politique étudiante au Québec". Articles 13, nr 3 (12.04.2005): 309–42. http://dx.doi.org/10.7202/055586ar.

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La mobilisation politique des populations étudiantes n'est pas en soi un phénomène vraiment contemporain. Certaines études ont déjà établi que des groupes étudiants ont participé à des mouvements politiques à diverses époques de l'histoire. Par contre, la pratique politique étudiante, ces dernières années, s'est amplifiée en même temps qu'elle se caractérisait par des traits plus spécifiques et particuliers à cette population. Aussi a-t-on vu croître, en sociologie, un intérêt nouveau pour l'analyse de ces phénomènes. Les études consacrées à ce sujet se multiplient de même que les schémas d'analyse se diversifient. Pour l'étude de la pratique politique étudiante québécoise contemporaine, nous avons, pour notre part, opté pour une grille d'analyse qui n'enferme pas l'étudiant, comme agent politique, dans le système d'enseignement supérieur. Sa mobilisation politique ne nous semble pas, au premier chef, être fonction de sous-cultures étudiantes plus ou moins contestataires et typiques des milieux universitaires ou des seules difficultés de fonctionnement des systèmes universitaires. Encore moins sommes-nous portés à penser que la marginalité sociale de la jeunesse étudiante est un facteur déterminant de politisation : « camper hors de la nation » ou de la société n'est pas de nature à susciter la mobilisation politique. Au contraire, notre analyse ne produit une définition de l'étudiant comme agent politique qu'au moyen de déterminations structurelles qui conditionnent, provoquent et organisent la pratique politique étudiante qui vise elle-même à modifier le cadre sociétal où elle émerge. Au nombre des principales caractéristiques de la période des années '60 dans l'histoire du Québec, il nous faut retenir la politisation des problèmes de fonctionnement de l'appareil scolaire québécois : les rapports entretenus par cet appareil avec d'autres structures de la société, le système de production économique par exemple, devenaient l'enjeu de luttes et de rapports politiques. L'État et les diverses couches sociales qui appuyaient ses politiques d'intervention auprès de l'appareil scolaire rencontraient l'hostilité et l'opposition plus ou moins soutenues d'autres couches sociales qui appréciaient différemment les politiques de l'État en ce domaine. Avec l'adoption du bill 60 qui créait, en 1963, le Ministère de l'éducation du Québec, le parti au pouvoir imposa une restructuration de l'appareil scolaire qui impliquait une responsabilité plus nette et ferme accordée à l'État et la mise en place d'organes officiels de consultation, comme le Conseil supérieur de l'éducation, où l'Église était loin de conserver une fonction prépondérante. Le législateur devait même consulter, au moment de la formation du premier Conseil supérieur de l'éducation, de multiples associations qui n'avaient pu auparavant s'imposer comme interlocuteurs dans un secteur contrôlé par l'Église. Parmi celles-ci, notons les associations d'enseignants; les associations d'administrateurs dans le domaine scolaire; les associations de parents et parents-maîtres; les associations syndicales; et diverses associations d'affaires. Puis finalement, le législateur dut consentir, après que des représentations eurent été faites dans ce sens, à prendre aussi l'avis d'associations étudiantes et d'associations de professeurs et d'administrateurs universitaires. On a pu également observer, dans le processus de régionalisation de commissions scolaires, que même au niveau local et régional, les agents qui contrôlaient traditionnellement l'appareil scolaire pouvaient voir leur position sociale remise en cause. Bref, la politisation des problèmes d'éducation a modifié les rapports de force entre les divers groupes sociaux qui se préoccupaient des politiques d'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire. L'État devait aussi se lancer, au cours des années '60, dans des transformations importantes des structures académiques et du contenu des programmes d'enseignement. Ces mutations de structures et de programmes académiques visaient essentiellement à reprendre le retard que connaissait le Québec, par rapport aux principales provinces canadiennes, et notamment l'Ontario et la Colombie-Britannique, dans le développement de son appareil scolaire. On attribuait à ce retard les problèmes de développement économique du Québec qui se manifestaient par un revenu moyen inférieur à celui des provinces canadiennes riches et par une productivité industrielle, en général, plus faible. La main-d’œuvre québécoise ne présentait pas des standards de qualification très élevés, ni des niveaux d'instruction jugés satisfaisants. Aussi, l'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire québécois avait-elle un sens bien précis : elle concernait la préparation et la modernisation d'une main-d’œuvre professionnelle au moyen de transformations apportées aux structures et au contenu de l'enseignement. Afin d'assurer une plus grande adaptation de l'appareil scolaire aux exigences de développement de la société, l'État misait essentiellement sur le « capital humain » et le perfectionnement des « ressources humaines » comme facteur de production. Ainsi cette intervention s'est accompagnée d'une augmentation considérable des investissements en éducation. Les dépenses totales d'enseignement au Québec qui étaient, à la fin des années '50, de l'ordre de $300,000,000, passaient en 1963 à $719,319,000 ; elles ont donc plus que doublé sur une période de cinq ans. Les dépenses du Ministère de l'éducation sont passées de près de $200,000,000 en 1960-61 à près de $710,000,000 en 1967-68, puis à $1,100,114,000 en 1970-71 ; sur une période de dix ans, ces dépenses ont été multipliées à peu près par dix. Ces hausses représentent des taux d'augmentation annuelle qui sont légèrement supérieurs à l'augmentation annuelle des dépenses du gouvernement du Québec; ainsi, la proportion du budget total consacrée à l'enseignement est passée de 23% en 1959 à 32% en 1964, puis à 34.7% en 1969. Il faut encore souligner que cette intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire s'est accompagné d'un discours idéologique de circonstance. L'État, au moyen de slogans tels « Qui s'instruit s'enrichit », devait expliquer à la population combien l'éducation était le moyen par excellence de la promotion collective de la communauté canadienne-française. Le Québec était invité à joindre les sociétés industrielles avancées qui valorisaient, comme politique de croissance et de progrès, le développement et le perfectionnement continus des «ressources humaines».
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GUY, G., i L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 26, nr 5 (19.12.2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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BROCHARD, M., K. DUHEN i D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"". INRAE Productions Animales 27, nr 4 (21.10.2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER i P. HERPIN. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 22, nr 3 (17.04.2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Cretin, Louis, Pascale Scheromm, Lucette Laurens i Simon Vonthron. "Les fermes collectives en Occitanie : des dynamiques d’installation territorialisées". Géocarrefour 97, nr 3 (8.11.2023). http://dx.doi.org/10.4000/geocarrefour.22386.

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Gillerot, Alice, Philippe Jeanneaux i Etienne Polge. "The role of farmer collectives developing territorialized supply chains on the agroecological transition trajectories of farms: analysis using the quantified narratives method". Analyse de réseaux pour les sciences sociales Relational chains, Relational chains (16.05.2024). http://dx.doi.org/10.46298/arcs.10874.

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Streszczenie:
Collective action among farmers is regularly presented as a driver for the adoption of agroecological practices on farms. This study proposes to extend the analysis of relational drivers in the implementation of changes in practices beyond peer groups, by looking at their collective organization around territorialized supply chains involving other actors. More specifically, this paper proposes to study the role that this collective organization around territorial supply chains plays in the changes toward agroecological practices carried out on farms.The study of the individual farm trajectories as a chain of events is an approach that allows the understanding and analysis of changes in practices. As we are interested in coordination mechanisms based on interactions between actors as a driver for agroecological transition, we mobilize the framework and tools of social network analysis. In particular, in order to analyse the relational drivers in the trajectories of changes practices, we mobilize the relational chain approach through the method of quantified narratives. This approach allows us to understand changes in practices on farms as collective actions, through the study of relationships activated by farmers in order to have access to different types of resources during their trajectory. Thus, our work feeds the literature mobilizing the method of quantified narratives for the analysis of farm transition trajectories, which we modulate by focusing on the trajectory of a particular cropping system analysed through the agronomic and socio-economic principles of agroecology. We conducted semi-structured interviews with eight farmers who are members of a territorial organic wheat-flour- bread supply chain collective that includes a miller and a baker, all located in the plain of Limagne (Puy-de-Dôme, France). Following these interviews focused on their changes in wheat-growing practices, we identified five phases of agronomic and socio-economic coherence in their trajectories, that we evaluated through the prism of the agroecological principles. We then identified the relationships activated by the farmers to access the various resources needed to carry out the changes in practices during these different phases. Based on their trajectories, a typology of farms was created. This typology helps to understand the different roles played by farmers’ collectives developing territorial supply chains in the different types of farms, by analysing during which phases of the trajectory they intervene, to provide access to which resources, in articulation with which other actors. Although the interests for participation vary between the different types of farms, it appears that the farmers’ collective developing territorial supply chains systematically give access to commercial, cognitive, social and material resources. As a result, they favour access to strategic resources on the farms, making it possible to couple changes in agricultural practices and their economic valorisation. These resources contribute to a change in the farmers' posture during their trajectory, moving from a role of raw material producers to a role of co-designers of agroecological products. L'action collective entre agriculteurs est régulièrement présentée comme un levier pour la mise en oeuvre de changements de pratiques agroécologiques dans les exploitations agricoles. Cette étude propose d'ouvrir l'analyse des déterminants relationnels dans l'adoption de changements de pratiques au-delà des groupes de pairs en s'intéressant à leur organisation collective autour de filières territoriales faisant intervenir d'autres acteurs. Pour ce faire, la méthode des narrations quantifiées a été mobilisée dans le cadre d'entretiens semi-directifs menés auprès des 8 agriculteurs membres d'un collectif filière territoriale intégrant un meunier et un boulanger. L'analyse de ces trajectoires a permis la création d'une typologie des fermes favorisant la compréhension du rôle que joue le collectif filière territoriale dans les changements de pratiques menés par ses différents membres. Bien que les intérêts pour la participation au collectif varient entre les différents types de fermes, il ressort que le collectif donne systématiquement accès à des ressources tant commerciales, que cognitives, sociales et matérielles. De ce fait, le collectif favorise l'accès à des ressources stratégiques dans les exploitations agricoles permettant de coupler la mise en oeuvre de changements de pratiques agricoles et leur valorisation économique. Ces ressources contribuent à un changement de posture des agriculteurs au cours de leur trajectoire, passant d'un rôle d'exécutants producteurs de matières premières à un rôle de coconcepteurs de produits agroécologiques.
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Gigliotti, Julie. "Le Collège des Grands Lacs et la diversité : Épanouissement de la francophonie et défis à relever". Voix Plurielles 3, nr 1 (1.04.2006). http://dx.doi.org/10.26522/vp.v3i1.521.

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Cet article se penche sur le rôle important que jouent les institutions dans l’épanouissement d’une communauté. Il précise certains des facteurs qui contribuent à la formation identitaire collective et individuelle. Cette discussion sert à encadrer l’étude du cheminement d’une institution franco-ontarienne qui est d’actualité. L’article présente le cas du Collège des Grands Lacs en guise d’exemple des défis à relever par la francophonie du centre-sud-ouest de l’Ontario, une population aux prises avec l’assimilation linguistique. Enfin, l’article remet en question le bien- fondé de la décision de fermer cette institution en soulignant les conséquences néfastes de ce geste controversé pour une population francophone diverse et dispersée.
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Bendib, Karima. "L’auto-enfermement résidentiel perçu et vécu par les habitants des cités collectives fermées. Cas de la ville de Batna (Algérie)". Géocarrefour 94, nr 94 (9.01.2020). http://dx.doi.org/10.4000/geocarrefour.15167.

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