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Gianninoto, Mariarosaria. "LeTraitéchinois des particules et des principaux termes de grammaire : un exemple de traduction et d’adaptation de la terminologie linguistique chinoise". Histoire Epistémologie Langage 41, nr 1 (2019): 97–113. http://dx.doi.org/10.1051/hel/2019003.

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Le « Traité chinois des particules et des principaux termes de grammaire », qui figure dans laSyntaxe nouvelle de la langue chinoise(1869) de Stanislas Julien, représente la première traduction de l’Explication des particules dans les Classiques et dans les commentaires(Jīngzhuàn shìcí經傳釋詞, 1819) de Wáng Yǐnzhī dans une langue occidentale. Si l’ouvrage de Wáng peut être considéré comme le plus important répertoire de particules grammaticales de la tradition philologique chinoise, sa traduction constitue un exemple remarquable de présentation des méthodologies et de la terminologie linguistique chinoises pour un public européen. Cet article se propose de comparer les deux ouvrages, en analysant les modalités de traduction des lemmes et de transposition des catégories et de la terminologie linguistiques.
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GUEMKAM OUAFO, Diane A., i Joseph SEKVOU. "Enseignement et apprentissage du chinois au Cameroun: difficultés et solutions". Journal of Sino-African Studies 3, nr 1 (30.04.2024): 1–13. http://dx.doi.org/10.56377/jsas.v3n1.0113.

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La langue chinoise est une langue étrangère classée parmi les langues vivantes II enseignées au Cameroun. Leprésent article se propose d’analyser les difficultés rencontrées par les apprenants et les enseignants de lafaculté des arts, lettres et sciences humaines (FALSH) de l’Université de Maroua. Dans une étudequalitative basée sur l’observation et les échanges avec les acteurs sus-cités, les difficultés ont été recensées etles différentes causes dégagées pour en suggérer des pistes d’amélioration des résultats académiques. Cesrésultats montrent que les difficultés sont non seulement d’ordre linguistique liées à la prononciation,l’écriture, la lecture et l’écoute, mais aussi d’ordre culturel. La connaissance de ces difficultés et leurs causespourraient permettre aux enseignants et apprenants de langue chinoise d’améliorer leur performance.
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Poulin, Christine. "La structure conceptuelle de la référence : vers une représentation indépendante de la modalité d’expression". Revue québécoise de linguistique 23, nr 1 (29.04.2009): 17–33. http://dx.doi.org/10.7202/603078ar.

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RÉSUMÉ Certains aspects du sens affectent la forme linguistique d’un énoncé mais non sa structure syntaxique. Dans cet article, je montre que l’alternance des formes simples et à déplacement référentiel en LSQ en est un exemple, et que cette alternance indique un changement de point de vue de la part du locuteur par rapport à l’entité dont il parle. De plus, l’exploitation de la différence dans la façon de référer à une entité semble varier selon la modalité d’expression utilisée par la langue (visuo-spatiale vs audio-orale). Il s’ensuit qu’une représentation plus abstraite par rapport aux propriétés purement liées à la modalité serait plus compatible avec les stratégies différentes des langues signées et des langues orales.
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Cao, Deborah. "On Translational Language Competence". Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, nr 4 (1.01.1996): 231–38. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.4.05cao.

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Abstract This paper presents some of the results from the empirical studies carried out for a research project on translation proficiency. Data were collected from interviews with Chinese/English translators in Australia. The investigation focuses on translational language competence of translators. It identifies translational language competence as one of the components of translation proficiency. It holds that the high level of language competence of both the SL and TL, equivalent to university educated language user is an essential requirement of any translator. It argues that the language competence of translators in both the first and foreign language should be emphasised. Résumé Cet article présente des résultats d'études empiriques menées dans le cadre d'un projet de recherche sur la compétence en matière de traduction. Les données ont été fournies par des interviews de traducteurs chinois/anglais en Australie. Ces études, qui se sont concentrées sur la compétence linguistique traductionnelle des traducteurs, révèle que la compétence purement linguistique est indispensable en matière de traduction et qu'elle exige, de la part du traducteur, un niveau de connaissances linguistiques supérieur — l'équivalent d'une formation linguistique universitaire — aussi bien dans la langue source que dans la langue cible. L'auteur défend la thèse suivant laquelle il y a lieu d'insister sur l'importance des compétences purement linguistiques des traducteurs aussi bien dans la langue maternelle que dans la langue étrangère.
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Cao, Deborah. "Strategies in Translating Oral History Between Chinese and English". Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 40, nr 3 (1.01.1994): 137–45. http://dx.doi.org/10.1075/babel.40.3.03cao.

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L'article se penche sur les traductions en anglais et en chinois de la tradition orale en se référant plus particulièrement aux traductions en anglais de la tradition orale Chinoise, Beijingren, de Zhang Xinxin et Sang Ye, et à la traduction en chinois de la tradition orale anglaise, American Dreams, par Studs Turkel. Par ailleurs, l'article propose des stratégies permettant de traduire ce genre littéraire dans deux langues aussi éloignées l'une de l'autre que sont l'anglais et le chinois. Il défend la thèse que ce sont les aspects linguistiques et non linguistiques de la tradition orale qui doivent l'emporter sur toute autre considération pour déterminer la méthode de transfert et les stratégies de traduction à utiliser. Dans son étude, l'auteur identifie trois problématiques principales d'ordre linguistique et sociolinguistique, dignes de susciter l'intérêt du traducteur amené à traduire la tradition orale. Il s'agit de la syntaxe, de la lexicologie et de l'emploi des varietés linguistiques dans la traduction. L'article aborde le problème des différences entre la langue écrite et parlée, entre les dialectes et les registres en traduction. Il fait remarquer que ces problèmes son liés à l'énorme différence qu'il y a entre l'anglais et le chinois, aussi bien du point de vue linguistique que sociolinguistique, et aux aspects spécifiques de la tradition orale. L'auteur suggère des moyens pour rendre plus efficace la traduction de ce genre de textes. Il propose d'activer différentes astuces linguistiques aussi bien au niveau linguistique que sociolinguistique, en vue de ratteindre le style particulier de la tradition orale.
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Durand-Sun, Chaoying. "Quelques difficultés linguistiques et culturelles dans la traduction de L’Épopée des Trois Royaumes de Luo Guanzhong". Hermēneus. Revista de traducción e interpretación, nr 22 (28.01.2021): 99–122. http://dx.doi.org/10.24197/her.22.2020.99-122.

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Réflexions rétrospectives sur l’herméneutique translinguistique et transculturelle à travers des difficultés essentielles, d’ordre linguistique et d’ordre culturel, rencontrées au cours de la traduction d’un célèbre roman épique et historique chinois, L’épopée des Trois Royaumes de Luo Guanzhong (1330-1400?), d’une langue maternelle, le chinois, à une langue acquise, le français, deux langues appartenant à deux groupes linguistiques fort éloignés, cet article essaie également d’élucider quelques questions incontournables de la problématique de la traduction en Chine comme en Occident: définition de la traduction selon Steiner, critères d’or de la traduction selon Yan Fu et Qian Zhongshu, rôle et objectif du traducteur selon Proust etc. tout en insistant sur la spécificité de la langue chinoise figurative, ambivalence et polysémie des cultures tant chinoise qu’occidentale, afin d’en dégager quelques pistes ou conseils méthodologiques pour la traduction et de montrer que malgré les multiples difficultés aussi bien sur le plan langagier que sur le plan culturel, la traduction demeure possible, si le traducteur sait saisir le génie des deux langues impliquées dans cette formidable « alchimie du verbe », et sait transcrire, ou faire revivre, dans sa traduction l’esprit et les sens profonds que contiennent et révèlent l’oeuvre à traduire.
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Liu, Jian. "Sur quelques problèmes de la datation linguistique des contes chinois en langue vulgaire". Cahiers de linguistique - Asie orientale 17, nr 1 (1988): 5–23. http://dx.doi.org/10.3406/clao.1988.1258.

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Jian, LIU. "SUR QUELQUES PROBLEMES DE LA DATATION LINGUISTIQUE DES CONTES CHINOIS EN LANGUE VULGAIRE". Cahiers de Linguistique Asie Orientale 17, nr 1 (30.03.1988): 5–23. http://dx.doi.org/10.1163/19606028-90000352.

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Kim, Hye-Rim. "A Study of Cultures Using Chinese Characters and their Impact on Translation Studies". FORUM / Revue internationale d’interprétation et de traduction / International Journal of Interpretation and Translation 1, nr 1 (1.04.2003): 13–40. http://dx.doi.org/10.1075/forum.1.1.02kim.

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Les études de traduction doivent viser à devenir une science comportementale. Autrement dit, la recherche de la méthodologie de traduction ou la présentation de la théorie de traduction aura une signification seulement si elle est capable de remplir le rôle auxiliaire à l’activité de traduction. Ainsi les études de traduction chercheront à soulever les questions liées aux travaux de traduction et y proposer des solutions. C’est donc dans ce contexte que cette thèse propose de présenter une méthodologie qui pourra être appliquée à l’interprétation et à la traduction du coréen et du chinois — deux langues qui utilisent en commun les caractères chinois — en soulevant les difficultés qui existent, en les classifiant et en les conceptualisant. Pour cela, en se basant sur les nombreux textes de conférence, les difficultés de traduction dues à l’usage des lettres chinoises ont été traitées en profondeur à travers: (1) l’analyse de la déverbalisation, (2) la compréhension et la reproduction du texte langue, et (3) la redéfinition du nom propre. A partir de cette analyse, cette thèse élabore une stratégie pour exclure toute intervention de la culture linguistique à travers: (1) la traduction basée sur une connaissance correcte, (2) l’amélioration de la capacité linguistique, (3) l’établissement de la terminologie spécialisée, et (4) l’approche éducative.
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Elbaz, Pascale. "L’apprentissage du chinois à travers le geste d’écriture". Voix Plurielles 10, nr 2 (28.11.2013): 43–55. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v10i2.840.

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Pour les apprenants occidentaux, l’accès à l’écriture chinoise se fait d’abord par le biais visuel et notionnel. On apprend à reconnaitre les formes qui composent le caractère, à en identifier les plus courantes et à comprendre leur provenance, refaisant le trajet du réel à l’image puis au signe. Certaines de ces formes servent de repère sémantique, d’autres de repère phonétique, d’autres sont des formes graphiques ajoutées au fil des siècles. Dans tous les cas, l’aspect visuel est premier. L’objectif de ma présentation est de mettre à profit la connaissance de l’histoire et de la structure de l’écriture chinoise pour montrer que son caractère éminemment esthétique rend un apprentissage artistique utile et approprié en classe de langue. J’explorerai le passage du visuel à l’esthétique et au sensible comme voie d’apprentissage du chinois et me demanderai si enseigner la calligraphie chinoise en classe de langue tient de l’enseignement culturel ou linguistique, s’il s’agit de transmettre une pratique profondément ancrée dans les mœurs, ou si cela peut faire partie intégrante de l’apprentissage de la langue écrite. Learning Chinese through the Writing Gesture For Westerners, the first access to Chinese writing is through a visual and notional approach. We learn to recognize the most common shapes of characters, to understand their genesis from natural objects to images and signs and to grasp their meaning. Some of these forms are used to mark semantic elements; others mark phonetic elements; while other forms have been added over the centuries for graphic purposes. In all cases, these forms offer a visual aspect. My presentation analyzes the history and structure of Chinese writing to demonstrate that the aesthetic aspects of the writing system must also be considered in a learning environment to fully grasp the language. I will explore the transition from a visual to an aesthetic and gestural approach of learning to address how Chinese calligraphy teaching in language classes serves not only as an important insight into the cultural aspect of Chinese civilization but as a tool to master the written language.
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Chen, Lian. "Traitement de la traduction et de la transmission culturelle dans la microstructure des dictionnaires bilingues des UP : étude contrastive de corpus métaphraséographiques". SHS Web of Conferences 191 (2024): 05007. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202419105007.

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Les unités phraséologiques (UP) sont des éléments indispensables du langage naturel. Elles représentent l’essence de la culture, de l’histoire et de la société. Les UP jouent un rôle particulier dans la langue, transmettant des significations profondes et construisant l’identité sociale et l’héritage culturel d’un peuple. Dans la phraséographie bilingue, la traduction précise et la diffusion culturelle des UP - c’est-à-dire la phraséotraductologie et la « phraséoculturologie » (L. Chen 2022a) -, sont cruciales. Leur traduction non seulement « met l’accent sur l’équivalence sémantique » (Huang et C. Chen 2001 : 120), mais doit également transmettre la culture de manière appropriée. « Même si les dictionnaires monolingues sont aujourd’hui, à plus d’un égard, plus sophistiqués d’un point de vue phraséologique, de nombreuses études prouvent que c’est vers les dictionnaires bilingues que les utilisateurs préfèrent se tourner lorsqu’ils doivent écrire dans une langue étrangère » (Lew 2004). Malheureusement, il existe encore des lacunes en matière de traduction et de la transmission culturelle dans les dictionnaires des UP chinois-français et français-chinois existants. Cette étude porte sur la traduction et la diffusion culturelle des UP dans la microstructure des dictionnaires bilingues. En s’appuyant sur un « corpus métaphraséographique » (L. Chen 2023a) d’expressions idiomatiques chinoises-françaises extraites de dictionnaires monolingues ou bilingues, elle explore comment traiter avec précision cet important phénom?ne linguistique.
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Mok, Olivia. "Accessibility of Specialized Lexicon as Criterion for Quality Assessment of Legal Translations". Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 41, nr 4 (1.01.1995): 193–208. http://dx.doi.org/10.1075/babel.41.4.02mok.

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Le chercheur est convaincu que la traduction juridique se caractérise par des aspects linguistiques qui correspondent à des impressions ressenties par les assesseurs, et qu'imaginer une méthodologie permettant d'identifier ces aspects linguistiques frappants représente non seulement une ligne de conduite pour la traduction juridique mais qu'elle permet aussi de contribuer à l'enseignement de la traduction juridique aux étudiants dont la langue maternelle est le chinois et la seconde langue l'anglais. On a demandé à des étudiants de traduire un texte juridique du chinois en anglais, sans l'aide de dictionnaires. Les copies d'examen ont été corrigées et cotées par cinq assesseurs. Ensuite, l'ordinateur a procédé à une analyse discriminatoire. Les logiciels deBase Plus et SPSS/PC+, le progiciel de statistique pour PC IBM, ont permis d'établir, par ordre alphabétique, des listes de mots et des listes comparatives de caractéristiques linguistiques associées à de bonnes ou de mauvaises traductions. L'étude fait apparaître la manière dont des caractéristiques linguistiques identifiables dans un texte juridique contribuent à la qualité d'un texte traduit et correspondent aux impressions ressenties par les assesseurs. L'étude révèle que l'accessibilité au lexique spécialisé, en ce qu'il est la caractéristique linguistique la plus facilement identifiable, constitue l'un des critères suscitant des cotes favorables, mais non l'unique. L'étude a non seulement permis d'établir l'ordre d'accessibilité du lexique spécialisé parmi les traducteurs juridiques mais aussi le niveau d'accessibilité du lexique spécialisé pour les bons étudiants, les étudiants moyens et les étudiants faibles. Ce système a également permis d'identifier certains autres paramètres relevant spécifiquement d'une bonne traduction juridique ainsi que des modèles d'erreurs commises par des étudiants.
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Zhu, Chunshen. "Translation studies in China or Chinese-related translation studies". Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 50, nr 4 (31.12.2004): 332–45. http://dx.doi.org/10.1075/babel.50.4.04zhu.

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Abstract The paper begins with an observation of the paradoxical status of Chinese as a lesstranslated source language but a much-translated target language, and that of Chinese translation studies as a much studied subject in China but a little-noted branch of translation studies in the world. It then analyzes the implications of the two current conceptions of Chinese translation studies: either (1) as a self-contained system of "translation studies in China", with China construed as a geopolitical body; or (2) as an open system of "Chinese language/culture-related translation studies", with the Chinese as a nation, a linguistic and cultural entity in an anthropological sense. It points out that the fi rst, exclusive conception has for too long kept Chinese translation studies from advancing a positive engagement with translation studies in other traditions, encouraging polarization of Chinese and non-Chinese translation studies into two opposite systems; while the second, inclusive conception relates the discipline more closely to other fields of Chinese-related academic study in the world, as well as translation studies in other languages/cultures. As such, Chinese translation studies, alongside an "applied" parallel which is more language-specific and practice-oriented, represents a linguistically medium- and culturally area-restricted branch of Partial Translation Studies under Pure Translation Studies. To substantiate its argument, the paper shows how the two conceptions may have infl uenced the interpretation of the time-honoured tenet of faithfulness-accessibility-elegance in Chinese translation studies for its conceptual sensibility and explanatory power. Résumé L’article commence par souligner le statut paradoxal du chinois, qui est une languesource moins traduite mais une langue-cible frequemment traduite, et dont les etudes de traduction chinoises constituent un sujet frequemment etudie en Chine mais une section peu cotee de la traductologie dans le monde. Il analyse ensuite les implications des deux conceptions actuelles de la traductologie chinoise : soit (1) un systeme independant de traductologie en Chine., la Chine etant consideree comme un organe geopolitique ; soit (2) un systeme ouvert d’etudes de traduction liees a la langue et a la culture chinoises., les Chinois etant une nation, une entite linguistique et culturelle au sens anthropologique du terme. Il montre que la premiere conception exclusive a trop longtemps empeche la traductologie chinoise d’avancer un engagement positif avec les etudes de traduction dans d’autres traditions, en encourageant la polarisation de la traductologie chinoise et nonchinoise en deux systemes opposes ; tandis que la seconde conception inclusive rapproche la discipline plus etroitement d’autres domaines d’etudes academiques liees au chinois dans le monde, ainsi que des autres etudes de traduction dans d’autres langues et cultures. En tant que telle, la traductologie chinoise, a cote d’un parallele .applique. qui est plus specifique a la langue et oriente vers la pratique, represente un moyen linguistique et une branche culturellement limitee a un domaine d’etudes partielles de traduction dans les etudes de traduction pures. Pour etayer son argument, l’article montre comment les deux conceptions peuvent avoir influence l’interpretation du principe, consacre par l’usage, de la fidelite — accessibilite — elegance dans la traductologie chinoise pour sa sensibilite conceptuelle et son pouvoir explicatif.
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Seddiki, Aoussine. "Sprachpluralistische Medienstrategien Möglichkeiten für multilinguale Gesellschaften und ihre Informationskultur". Traduction et Langues 5, nr 1 (31.12.2006): 69–79. http://dx.doi.org/10.52919/translang.v5i1.352.

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Le phénomène de la diversité linguistique et culturelle dans les différents pays et régions du monde reçoit délibérément une attention particulière dans ce processus d'information. Guidés par le principe du pluralisme linguistique dans la conception des programmes audiovisuels respectifs (culture, affaires, politique, religion, sport, amour, tourisme, vie quotidienne, ...), les experts des médias essaient d'utiliser les langues mondiales bien connues (anglais, français, arabe, espagnol, allemand, chinois) et de tenir compte des différences culturelles. En plus de ces langues répandues, les langues dites ethniques des minorités (kiswahili, luo, ourdou, kabyle, croate, lituanien, afrikaans,) sont également prises en compte.Sur la base d'une évaluation pragmatique, cet article montre dans quelle mesure l'offre multilingue des médias détermine le caractère des gens et combien d'obstacles doivent être surmontés pour que le pluralisme linguistique dans le secteur des médias puisse avoir un impact optimal sur la mémoire collective. Des exemples concrets de la presse algérienne sont présentés à titre d'illustration, qui soulignent l'importance du multilinguisme pour l'échange socioculturel et économique souhaité.Cette recherche mène à dire que le pluralisme linguistique recherché par l'Algérie dans le secteur des médias constitue une base fiable pour une transmission optimale de l'information. La variété des langues et des cultures qui existent dans ce pays signifie que les organisations médiatiques doivent porter une attention particulière aux langues et dialectes les plus couramment utilisés dans les différentes régions algériennes, afin d'assurer une communication efficace avec le public. En ce qui concerne le placement de l'article de journal respectif dans la presse écrite et la radio, le critère mondial d'actualité ou l'importance du sujet traité est pris en compte. Ce facteur décidera quelle matière sera prioritaire, qu'il s'agisse de l'arabe, du français ou du berbère. La publication d'articles de journaux dans les médias algériens ne dépend pas de la langue choisie.
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Bélaise, Max. "Néo-créolisation en Martinique : le rôle des églises pentecôtistes dans le processus d’intégration et d’éducation de la communauté haïtienne". Archipélies 3-4 (2012): 245–72. https://doi.org/10.4000/12wiy.

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L’immigration haïtienne aux Antilles françaises constitue un véritable choc pour des individus propulsés dans des terres qui constituent l’Europe tropicale et qui, d’emblée, leur sont hostiles. Pourtant, outre la langue créole, ces Haïtiens partagent avec leurs hôtes une culture créole. Cette perception, André-Marcel d’Ans (1986) la nomme Créolitude, c’est-à-dire une déclinaison de la langue et la culture créoles partagées par les Haïtiens et les Antillais français. Celle-ci entre en concurrence avec le concept d’Haïtianitude (ibid.), qui renvoie a contrario à un sentiment d’appartenance à la patrie de Toussaint Louverture et trouve sa pleine signification dans le contexte de l’exil en Martinique. Par ailleurs, une communication se met en place entre les idiosyncrasies haïtienne, martiniquaise et anglo-antillaise (principalement de Sainte-Lucie et de la Dominique), une fois qu’elles sont débarrassées de leurs aspérités. Ce processus de rencontre est à l’origine d’une néo-créolisation, phénomène dont nous avons pris la mesure en observant des communautés néo-protestantes haïtiennes de la Martinique. Celles-ci sont de véritables laboratoires permettant d’observer ce phénomène : parce que d’une part elles ne sont pas nombreuses, parce que d’autre part, initialement Églises ethniques, elles se sont au cours du temps désethnicisées en accueillant des Martiniquais, des Anglo-antillais, voire des Guadeloupéens et des Guyanais ; si bien que l’on observe l’émergence d’un continuum linguistique ou néo-créole permettant la communication entre ces adeptes de divers horizons. Par ailleurs, ce processus qui vaut pour la langue vaut aussi pour d’autres éléments culturels : la liturgie, la musique, l’éducation ou la cuisine. Les mariages « mixtes » participent de ce processus, singulièrement au niveau culinaire, selon nos informateurs. Concernant l’éducation, la transmission intergénérationnelle s’opère selon cette même modalité interculturelle.
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Ngouo, Herbert Rostand. "Evaluating the pertinence of foreign languages (German, Spanish, Arabic, Chinese, Italian) in Cameroon’s education curriculum: needs for reform of the curriculum and language in education policy". Journal of the Cameroon Academy of Sciences 18, nr 1 (16.08.2022): 361–88. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v18i1.6.

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The ongoing debate regarding the decolonisation of Africa should focus primarily on the domain of education, as ideologies about languages are reflected, implemented and reproduced in the language in education policy (LIEP) of a country. Most African countries have inherited the Western model of LIEP giving primacy to ex-colonial languages as official languages and as languages of education, media, and administration. Some countries, like Cameroon (host to more than 270 African languages), have gone beyond preferring French and English as a medium of instruction, and have added more foreign languages (German, Spanish, Chinese, Italian, and Arabic) in secondary schools and universities, to the detriment of national languages. Most studies on language policy address the issue of language as a medium of instruction and neglect to critically evaluate the pertinence and relevance of the generalised teaching/learning of foreign languages in schools and universities in Cameroon. This study looks at the connection between the teaching of foreign languages and the transnational aspirations of Cameroonians. The data were collected from discussions on two Facebook threads questioning the topic, discussions with lecturers of foreign languages at universities, and a meta-synthesis analysis of existing statistics about international migration for educational purposes. The findings reveal that there inbound international migration flux is associated with language but is not the most crucial factor. As a result, the study suggests either suppressing the generalised teaching of foreign languages in the francophone subsystem of education and setting up a public-private partnership or at least suppressing the Spanish and Italian languages whose knowledge has not provided any direct benefit for the majority of the learner. The cost of running those languages is not equivalent to the return. Le débat en cours sur la décolonisation de l’Afrique devrait mettre l’éducation au centre. En effet, les idéologies sur les langues sont reflétées, mises en oeuvre et reproduites dans la politique linguistique de l’éducation (LIEP) d’un pays. La plupart des pays africains ont hérité des politiques linguistiques donnant la primauté aux langues ex-coloniales comme langues officielles et comme langues de l’éducation, des médias et de l’administration. Certains pays, comme le Cameroun (regorgeant plus de 270 langues), sont allés au-delà. Préférant le français et l’anglais comme langue d’enseignement, le Cameroun a ajouté des langues étrangères (allemand, espagnol, chinois, italien et arabe) dans les établissements secondaires et les universités, au détriment des langues nationales. La plupart des études sur les politiques linguistiques abordent la question de la langue comme moyen d’enseignement et négligent d’évaluer de manière critique la pertinence de l’enseignement/apprentissage généralisé des langues étrangères dans les écoles et les universités au Cameroun. Cette étude s’intéresse au lien entre l’enseignement des langues étrangères et les aspirations transnationales des Camerounais. Les données ont été recueillies à partir de discussions sur deux fils de commentaires Facebook portant sur le sujet, des échanges avec des enseignants de langues étrangères dans des universités et d’une analyse méta-synthétique des statistiques existantes sur la migration internationale à des fins éducatives. Les résultats révèlent que le flux migratoire international entrant est associé à la langue mais la langue n’est pas le facteur le plus déterminant. En conséquence, l’étude suggère une réforme des curricula conduisant à la suppression de l’enseignement généralisé des langues étrangères dans le sous-système éducatif francophone. En revanche si cette option extrême n’est pas envisagée, il faut supprimer les langues espagnole et italienne dont la connaissance n’a apporté aucun bénéfice direct à la majorité des apprenants.
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Dixon, R. M. W. "Internal reconstruction of tense-modal suffixes in Jarawara". Diachronica 18, nr 1 (31.12.2001): 3–30. http://dx.doi.org/10.1075/dia.18.1.03dix.

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Summary Jarawara (from the small Arawá family in southern Amazonia) has a system of eleven tense-modal suffixes, which show irregular form; each consists of an initial part (of form -hV-) and a final part of one or two syllables; both parts mark gender of the pivot argument in the clause. An earlier stage of the paradigm, which was almost regular, is obtained by internal reconstruction. The method hinges on recognition that the vowel e plays a pervasive role in diachronic change, engendering various types of assimilation. In addition, what was the final syllable of the stem has — as the result of reallocation of morpheme and word boundaries — been reanalysed as the initial -hV- syllable of the suffix. Résumé Jarawara, langue amérindienne qui fait partie de la petite famille linguistique Arawá de l’Amazonie meridionale, présente onze suffixes de modalité e de temps, chacun avec une forme irregulière. Chaque suffixe comprend une partie initiale, de forme -hV-, et une partie finale, d’une ou de deux syllabes. Les deux parties lèvent une marque de concordance en genre avec l’argument-pivot de la phrase. En suivant la métodologie de reconstruction interne, on arrive à une étape antérieure du système qui était prèsque régulier. L’application de cette méthode est basée à une présupposition que la voyelle e avait joué un rôle préponderant dans les processus de changement diachronique, tout en occasionnant de differents types d’assimilation. En plus de ça, la syllabe finale de chaque radical serait reanalysée comme la syllable initiale -hV- du suffixe, en consequence des modifications des frontières de morphème et de mot. Zusammenfassung Jarawara (eine Sprache der kleinen Arawá-Sprachfamilie im südlichen Amazonien) besitzt ein System aus elf Suffixen, die Tempus/Modalität ausdrücken. Diese sind unregelmäßig in ihrer Form. Jede Form besteht aus einer Anfangskomponente der Form -hv- und einer ein- oder zweisilbigen Endkomponente. Beide Komponenten kennzeichnen das Genus desjenigen Arguments im Satz, das in der Topikalitätshierarchie am höchsten steht (‘the pivot argument’). Durch interne Rekonstruktion erhält man ein früheres Stadium des Paradigmas, das fast regelmäßig war. Die Rekonstruktionsmethode hängt entscheidend davon ab zu erkennen, daß der Vokal e im historischen Wandel eine überaus wichtige Rolle spielt und verschiedene Assimilationsprozesse auslöst. Außerdem wurde aufgrund einer Verschiebung von Morphem- und Wortgrenzen die letzte Silbe des Stamms als Anfangssilbe -hV- des Suffixes reanalisiert.
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Ma, Jia, i Liying Cheng. "Chinese Students’ Perceptions of the Value of Test Preparation Courses for the TOEFL iBT: Merit, Worth, and Signi cance". TESL Canada Journal 33, nr 1 (22.05.2016): 58. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v33i1.1227.

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Test preparation for high-stakes English language tests has received increasing research a ention in the language assessment feild; however, little is known about what aspects of test preparation students attend to and value. In this study, we considered the perspectives of 12 Chinese students who were enrolled in various academic programs in a Canadian university, and we examined their perceptions of the value of the TOEFL iBT test preparation courses they had taken prior to admission to that university. Drawing on Scriven’s (1998, 2007) model, which conceptualizes value as merit, worth, and significance, the thematic findings that emerged from the interviews were triangulated with document analysis and revealed that the value of TOEFL iBT test preparation courses was a ributed to (a) quality (merit), including teachers, instruction, and instructional content; (b) benefit (worth), such as efficiency and reorientation to the TOEFL iBT and English skills development; and (c) engagement and affective attainment (significance), in learning communities and sources of motivation. However, the perceived value varied among these students, and the factors related to such vari-ability included both internal factors (e.g., students’ motivations for taking test preparation courses) and external factors (e.g., limited time to prepare for the TOEFL iBT). Implications of the bene ts are discussed within the context of Chinese students in the Canadian academic milieu. La recherche dans le domaine de l’évaluation linguistique se penche de plus en plus sur la préparation aux examens d’anglais ā enjeux élevés. On connait mal, par contre, quels aspects de la préparation aux examens les étudiants trouvent importants et sur lesquels ils se concentrent. Dans ce e étude, nous avons considéré les perspectives de 12 étudiants chinois inscrits à divers programmes académiques dans une université canadienne et avons examiné leurs perceptions de la valeur des cours de préparation au TOEFL iBT qu’ils avaient passé avant d’être admis à l’université. Le modelé de Scriven (1998, 2007), qui conçoit la valeur comme étant le mérite et la signi cation, a servi d’inspiration. Les thèmes qui sont ressortis des entrevues ont été validés à partir d’une analyse documentaire; les résultats indiquent que la valeur des cours préparatoires au TOEFL iBT était a ribuée à (a) la qualité (le mérite), y compris les enseignants, l’instruction et le contenu instructif; (b) les avantages, tels l’e cacité et la réorientation vers le développement d’habiletés relatives à la langue anglaise et au TOEFL iBT; et (c)l’implication et la réalisation affective (signification) dans les communautés d’apprentissage et les sources de motivation. Toutefois, la valeur perçue variait d’un étudiant à l’autre, et les facteurs liés à ce e variabilité incluaient des facteurs internes (la motivation de suivre des cours préparatoires, par exemple) et des facteurs externes (contraintes de temps quant à la préparation aux examens). Nous en discutons les bienfaits et les répercussions dans le cas d’étudiants chinois dans le milieu académique canadien.
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Zhang, Jian. "Reading Transaction in Translation". Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 43, nr 3 (1.01.1997): 237–50. http://dx.doi.org/10.1075/babel.43.3.04zha.

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Abstract The article examines the importance of the reading process in translation, explaining the function of two different reading stances, aesthetic and efferent. I apply Rosenblatt's transactive reading theory to the reading process in translation, using as an example my own experience of translating a Chinese short story into English to demonstrate the complicated role that reading transaction plays in translation. According to Rosenblatt, the meaning of a text is only formed when the reader transacts with the writer by sharing their psychological, social, and language experience through reading. Hence, different purposes of reading in various stages of translation affect greatly the reading process and the interpretation of the text. I realize that when I first read the Chinese story for my personal pleasure, I was led into an aesthetic living-through experience. But in my second reading of the same story for the purpose of translation, I had to adopt a more distanced, more efferent stance in order to search for the implied tone and mood of the work. The re-reading of both the Chinese and the English texts after translation, on the other hand, requires both efferent and aesthetic stances for a linguistic as well as an artistic evaluation. I draw the conclusion that the reading/translation process is necessarily a process of negotiation between aesthetic and efferent stances. A TL text completely identical to an SL text is not producible, not only because of linguistic and cultural differences, but also because of the idiosyncratic nature of the reading transaction. Résumé Le présent article examine l'importance que revêt, en matière de traduction, le processus de lecture, en expliquant la fonction de deux attitudes de lectures différentes: la perception esthétique et la perception efférente. En ce qui concerne le processus de lecture en matière de traduction, l'auteur applique la théorie de Rosenblatt sur la lecture transactive, en se servant, à titre d'exemple, de sa propre expérience de la traduction en anglais d'une nouvelle chinoise, pour démontrer le rôle complexe de la lecture. Selon Rosenblatt, la signification d'un texte n'est clairement établie que lorsque le lecteur s'engage avec l'auteur dans une relation d'échange qui implique le partage, par la lecture, de leur expérience commune des domaines psychologique, social et linguistique. Par conséquent, les différents objectifs de la lecture, à différents niveaux de traduction, influencent fortement le processus de lecture et l'interprétation du texte. L'auteur est conscient du fait que sa première lecture — pour le plaisir — de la nouvelle chinoise lui a fait vivre une expérience esthétique. Mais lors de sa seconde lecture, accomplie en vue de traduire la nouvelle, il a été obligé d'adopter une attitude plus distanciée, plus objective, afin de découvrir le ton et l'esprit dans lesquels était rédigé l'ouvrage. En revanche, lorsqu'il s'agit d'évaluer le texte traduit, tant au niveau linguistique qu'artistique, la relecture, après traduction donc, des textes chinois et anglais exige d'adopter les deux attitudes, tant esthétique qu'efférente. L'auteur arrive donc à la conclusion que le processus de lecture/traduction est nécessairement un processus de négociation entre l'attitude esthétique et l'attitude efférente. Il est impossible de produire un texte parfaitement identique dans la langue d'arrivée, et ce non seulement en raison des divergences linguistiques et culturelles, mais également à cause de la nature idiosyncrasique du processus de lecture.
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Wen-Li, Ke. "Culture and Idiomaticity in Translation". Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, nr 4 (1.01.1996): 211–21. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.4.03wen.

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Abstract This paper attempts to approach the relationship between culture and idiomaticity in translation. Beginning with a brief discussion on cultural as well as linguistic untranslatability, the paper divides into three parts and probes three cases in which different degrees of idiomaticity are achieved. In Part 1, the author cites an example from The Story of the Stone, an English version of the Chinese classical novel of manners Hong Lou Meng, translated by the British sinologist David Hawkes, to show that it is the most desirable when both idiomaticity and cultural transfer in translation are achieved. In Part II, the author employs Grice's conversational co-operative principle to prove that the seemingly faithful examples of translation do not conform to English language usage and therefore are not idiomatic translations. The author believes that it is possible and necessary to make some alterations in shifting the expression in order to achieve idiomaticity so long as there is no loss or distortion in meaning and cultural value. In Part III, the author points out that when what is to be translated is strongly culturally loaded, the translator would most likely risk shipwreck on one of the two rocks: either at the cost of the original cultural connotations and associations in order to translate idiomatically; or at the cost of idiomaticity in order to convey the cultural content and flavour. The author believes that in order to avoid confusion and misunderstanding, an attitude of cultural awareness in translation is preferable, even if at the expense of idiomaticity. Cultural transfer and idiomaticity in translation may perhaps be deemed to be unitary and contradictory. It is this contradiction that makes translation bristle with problems and difficulties. The translator will have to make a compromise in carefully weighing gain and loss. The paper also attempts to explain why the greatest difficulty lies in the difference of two cultures. Résumé Dans cet article, l'auteur tente d'étudier les rapports entre les aspects culturels et idiomatiques de la traduction. Dans l'introduction, il aborde brièvement le débat sur l'aspect d'intraduisibilité tant culturelle que linguistique. Ensuite, dans les trois parties de l'article, il examine trois cas présentant des niveaux idiomatiques différents. Dans la première partie, l'auteur cite un exemple emprunté à The Story of the Stone — une version anglaise du roman chinois classique Hong Lou Meng traduit par le sinologue britannique David Hawkes — pour démontrer que la traduction est optimale lorsqu'elle parvient à accomplir le transfert et des idiomes et de la culture. Dans la deuxième partie, l'auteur utilise le principe de la coopération conversationnelle de Grice pour démontrer que des traductions faisant preuve d'une apparente fidélité ne sont pas conformes au bon usage de la langue anglaise et qu'elles ne sont pas, dès lors, des traductions idiomatiques. L'auteur estime qu'il est possible, voire même nécessaire, d'opérer un certain décalage au niveau du mode d'expression en vue d'obtenir un langage idiomatique qui n'entraîne pas pour autant une perte ou une déformation de la signification et de la valeur culturelle. Dans la troisième partie, l'auteur fait remarquer que lorsque le message à traduire s'inscrit dans un contexte très culturel, le traducteur est confronté à une dilemme: soit être fidèle à l'aspect idiomatique de la langue d'arrivée mais au détriment des connotations et associations culturelles d'origine, soit rendre le contenu culturel et la saveur qui en est indissociable , mais au détriment de l'aspect idiomatique. L'auteur estime que pour éviter la confusion et les malentendus, le traducteur a intérêt à opter pour une attitude faisant preuve de sensibilité culturelle, même au détriment de l'aspect idiomatique. En matière de traduction, le transfert culturel et l'aspect idiomatique sont probablement voués à s'unir ou être contradictoires, et c'est précisément cette contradiction, avec ses problèmes et ses difficultés, qui fragilise la traduction. Le traducteur sera contraint de faire un compromis et d'équilibrer autant que possible les pertes et les profits. Dans cet article, l'auteur tente aussi d'expliquer que c'est la différence entre deux cultures qui constitue la plus grande difficulté de la traduction.
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Imsil, Niparat. "L’alphabet latin comme moyen de mobilisation du plurilinguisme chez les étudiants thaïlandais en langues étrangères". Didactique(s), plurilinguisme(s), mondialisation(s)(1) 1 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11q9v.

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En 2018, le gouvernement thaïlandais a lancé une politique reposant sur les compétences en communication en anglais et en troisième langue des citoyens du pays. Depuis son lancement, les établissements scolaires et universitaires bénéficient d’une grande liberté pour diversifier leurs programmes de langues étrangères. Les apprenants thaïlandais peuvent choisir librement d’apprendre des langues dans leur école ou université. L’anglais jouit d’un statut privilégié en en tant que langue obligatoire pour tous les apprenants du niveau primaire au niveau universitaire. Ils ont également la possibilité d'apprendre une ou deux langues étrangères comme cours majeurs ou optionnels. Le français occupe actuellement la troisième place parmi les langues étrangères du pays, derrière l’anglais et le chinois mandarin (Ambassade de France en Thaïlande, 2021). En donnant des cours de français à l’université, nous nous intéressons depuis plusieurs années au plurilinguisme des étudiants en langues thaïlandais, et plus particulièrement au rôle joué par leur « expérience antérieure » – au sens que donnent Bono (2008) et Markey (2009) à ce terme – d’une ou de plusieurs langues étrangères dans leur apprentissage d’une nouvelle langue étrangère. Cet article fait partie de notre recherche intitulée « Utilisation de l’anglais dans l’apprentissage du français chez les étudiants de français de l’université Naresuan ». L’objectif principal de cette recherche est de mettre en lumière la façon dont des étudiants thaïlandais mobilisent leurs ressources plurilingues dans l’apprentissage du français comme langue étrangère. Il nous semble en effet essentiel de découvrir les « modalités d’appropriation inscrites dans une logique plurielle » afin d’aider les apprenants, comme le formulent très bien Castellotti et Moore, « à apprendre dans la pluralité » (2011 : 250). Nous remarquons que l’alphabet latin est utilisé très souvent par nos étudiants. Quels usages de l’alphabet latin sont utilisés ? Et quels rôles jouent ces usages dans l’apprentissage de nouvelles langues étrangères ?Pour obtenir les informations nécessaires à notre travail, nous avons privilégié une approche qualitative et interprétative. Nous avons, dans un premier temps, analysé les productions écrites du niveau B1 des étudiants en français de deuxième année dans le cours French Reading and Writing II. Nous avons également effectué des entretiens oraux afin de mieux connaître leurs perceptions et leur manière de mobiliser leur plurilinguisme, en particulier l’anglais, pendant leur apprentissage des langues à l’université. L’analyse des données montre que l’alphabet latin joue un rôle très important et est largement utilisé. Il l’est en premier lieu pour la prononciation de la nouvelle langue, ensuite pour la solution des problèmes lexicaux, puis pour la connaissance culturelle, et enfin comme remédiation à l’insécurité linguistique des étudiants. La modalité d’appropriation d’une nouvelle langue étrangère confirme le fait que les répertoires linguistiques pluriels des étudiants sont, com me le soulignent Candelier et Castellotti, « un principe cognitif qui leur permet d’apprendre, de construire d’autres concepts et de les construire autrement » (2013 : 204).
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陈恋, Lian Chen. "Le rôle de la phraséoculture en didactique des langues-cultures en CLE : enjeux théoriques et pratiques méthodologiques". Didactique(s), plurilinguisme(s), mondialisation(s)(1) 1 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11q9p.

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La mondialisation constitue un phénomène majeur et irréversible auquel il est nécessaire de s'adapter. Le développement des échanges économiques et culturels induit une augmentation du nombre d'apprenants en langues et de l'importance de la maîtrise de celles-ci. En matière de didactique des langues, la phraséodidactique (González Rey, 2007 ; Sułkowska, 2016 ; Chen, 2021) - ou l’enseignement de la phraséologie en tant que branche spécialisée de la linguistique - nécessite à ce titre une approche particulière, tant linguistique que culturelle : la phraséoculturologie, qui étudie la phraséoculture des figements. Cet article s’intéresse à la phraséodidactique ou en chinois 熟语教学 shúyǔ jiàoxué, et plus précisément parmi les différents types de figements, sur ces spécificités que sont les expressions idiomatiques (i.e. possédant des propriétés expressives et stylistiques, et relatives aux idiomes, propres à une langue) en français et leurs correspondants en chinois : les chéngyǔ. C’est à dire à l’enseignement des EI ou 成语教学 chéngyǔjiàoxué (enseignement des chéngyǔ). Cet enseignement s'intègre parfaitement à l'ère numérique, avec l'utilisation de la plate-forme Moodle + H5P, permettant des contenus ludiques, interactifs et dynamiques. Les enseignants, par leur pratique même, sont les promoteurs de ces biens culturels que sont les langues.
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Manzato, Typhaine. "Enseigner les langues voisines dans une modalité bi-plurilingue : quel appui sur la proximité linguistique des langues romanes pour leur enseignement ?" Langues et littératures en contextes d’enseignement et de formation 23 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11ub0.

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Cet article expose les résultats d’une recherche doctorale portant sur l’enseignement de deux langues voisines, le français et l’italien, en contexte scolaire secondaire en France et en Italie. L’approche choisie par l’étude a été de mobiliser et exploiter les apports positifs de la proximité linguistique entre les langues cibles et les langues premières pour créer des parcours didactiques d’intercompréhension pouvant s’insérer dans le cursus scolaire au sein des cours de langue et des cours de DdNL (histoire-géographie en France et histoire en Italie). En contextualisant cette intervention didactique autour de la question des atouts de la parenté des langues pour leur apprentissage, nous dégagerons l’intérêt de tels parcours pour l’enseignement de la langue voisine au travers des données recueillies en classe en nous interrogeant sur les enjeux de l’appui sur la proximité linguistique des langues pour leur enseignement. Ces données sont composées de passages des entretiens conduits avec les deux enseignantes de langues qui ont participé à l’étude, de réponses à des questionnaires de la part d’apprenants et d’un extrait tiré des interactions recueillies en classe. L’analyse croisée des discours des enseignantes et des avis des apprenants autour des liens entre les langues sera mise en perspective avec un extrait d’interactions recueillies en classe de français en Italie permettant de donner une portée prospective à la manière d’utiliser les liens entre les langues voisines pour leur enseignement.
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Laplantine, François. "Wu Wei". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

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Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs
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Dunoyer, Christiane. "Alpes". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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