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Artykuły w czasopismach na temat "Bien-Être animal positif"

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GUYOMARD, Hervé, Zohra BOUAMRA-MECHEMACHE, Vincent CHATELLIER, Luc DELABY, Cécile DÉTANG-DÉSSENDRE, Jean-Louis PEYRAUD i Vincent RÉQUILLART. "Pourquoi et comment réguler la production et la consommation de produits animaux ? Le cas de l'Union européenne". INRAE Productions Animales 34, nr 3 (10.12.2021): 191–210. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2021.34.3.4912.

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Dans le monde entier, les productions animales sont aujourd’hui confrontées à des défis majeurs en matière de durabilité. Ces derniers sont exacerbés dans l'Union européenne (UE) où les questions relatives au réchauffement climatique, à l’environnement, à la santé humaine et au bien-être animal suscitent de nombreux débats. À côté des impacts négatifs, les productions animales peuvent également présenter des avantages sur les plans économique, territorial et nutritionnel. Certains systèmes d'élevage, notamment les systèmes herbagers, peuvent également avoir des effets positifs sur le climat et l'environnement. Les productions animales sont fortement régulées dans l'UE, alors que la consommation de produits animaux ne l'est pas ou très peu. Bon nombre des effets négatifs et positifs sont des biens publics, mal pris en compte par les acteurs privés et les marchés. Il existe donc une légitimité et une marge de manœuvre pour les politiques publiques visant à réduire les dommages et à augmenter les avantages de la production et de la consommation de produits animaux. La dernière partie de l'article explique comment cet objectif pourrait être atteint dans l'UE par le biais d'une Politique Agricole Commune (PAC) profondément révisée et basée sur les principes de l'économie publique.
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DE FONTAUBERT, Y. "La maitrise des cycles sexuels chez les bovins. Le point en 1988". INRAE Productions Animales 1, nr 3 (11.07.1988): 179–85. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.3.4450.

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L’importance économique de la maîtrise de la fécondité chez les bovins n’est plus à démontrer. Elle peut être envisagée par l’utilisation des techniques modernes de reproduction. A condition de bien connaître au préalable le niveau d’activité ovarienne des femelles à traiter, un traitement progestagène complété éventuellement par un apport de prostaglandine et/ou de PMSG permet d’obtenir, sans détection préalable des chaleurs et avec une seule insémination systématique, un taux de fertilité égal sinon supérieur à celui obtenu sur les femelles non soumises à ces traitements (50 à 60 % en fonction du type d’animal, de la race et des facteurs de l’environnement). La variabilité des résultats obtenus après les études entreprises dans le but de simplifier les traitements ne permet pas, pour l’instant, de s’orienter dans ce sens. Par contre, la répétition de ces traitements sur un même troupeau n’est pas incompatible avec l’obtention d’un bon niveau génétique et un bilan technico-économique positif. Ainsi donc aujourd’hui, il est possible de programmer la reproduction en supprimant les contraintes de la détection de l’œstrus sans affecter la fertilité du troupeau.
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Furtado, Gil Dutra, Soraya Abrantes Pinto de Brito i Magnolia Ouriques de Oliveira. "SRAS-CoV-2 ET LES ANIMAUX DOMESTIQUES". ENVIRONMENTAL SMOKE 4, nr 1 (30.04.2021): 65. http://dx.doi.org/10.32435/envsmoke.20214165.

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Les CoV (coronavirus) appartiennent à la des virus de l’acide ribonucléique (ARN) et sont connus sous le nom de coronavirus parce que la particule virale a une caractéristique « couronne ». Les infections au CoV sont courantes chez les humains et les animaux, dont certaines sont zoonotiques. Le CoV peut provoquer des pathologies allant du rhume à des maladies plus graves, telles que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (causé par le MERS-CoV) et le syndrome respiratoire aigu sévère (causé par le SRAS-CoV) chez l'homme. Certains travaux scientifiques montrent que le SRAS-CoV a été transmis des civettes aux humains et le MERS-CoV des dromadaires aux humains. Le CoV qui cause le COVID-19 a été nommé SARS-CoV-2 par le Comité international de taxonomie des virus (ICTV). Selon la recherche scientifique, les preuves actuelles suggèrent que le SRAS-CoV-2 a émergé d'une source animale, et les informations sur la séquence génétique révèlent que le SRAS-CoV-2 est similaire à d'autres CoV trouvés dans les populations de chauves-souris fer à cheval (Rhinolophus Ferrumequinum). Pas encore assez de preuves scientifiques pour mettre en évidence la source réelle du SRAS-CoV-2 ou pour expliquer quelle était la voie initiale de transmission de celui-ci aux humains (qui peut avoir impliqué un hôte intermédiaire). Étant donné que l'infection par le SRAS-CoV-2 est si largement répandue dans la population humaine, on observe qu'il est possible que certaines espèces animales soient infectées par contact avec des humains infectés. Les animaux infectés par le SRAS-CoV-2 peuvent créer des situations inattendues pour la santé animale et humaine, ainsi que pour le bien-être animal, la préservation de la faune et la recherche biomédicale. Quant aux animaux domestiques tels que les chats et les chiens, ils ont été testés positifs pour le SRAS-CoV-2 après avoir eu des contacts avec des êtres humains infectés par ce virus. Au cours des travaux d'observation réalisés avec ces animaux, les chats ont présenté des signes cliniques de la maladie tels que des problèmes respiratoires et gastro-intestinaux. Bien qu'il ait été confirmé que des animaux ont été infectés par le SRAS-CoV-2, il n'est pas confirmé, à ce jour, que ces animaux aient transmis le COVID 19 à l'homme, mais il est bien observé que la pandémie est due à la transmission de l’homme à l’homme. Comme les animaux et les humains peuvent être affectés par ce virus zoonotique, il est recommandé aux personnes suspectées ou confirmées d'infection par le SRAS-CoV-2 de limiter le contact avec leurs animaux de compagnie.
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NOWAK, R., E. CHAILLOU, S. GAUDIN, V. GUESDON i F. LÉVY. "Diversité des relations affiliatives chez les ovins en situation d’élevage : mécanismes comportementaux et neurobiologiques". INRA Productions Animales 29, nr 4 (13.12.2019): 267–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.4.2968.

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Les ovins sont bien connus pour développer différentes formes d’attachement social. Le déclenchement de la motivation maternelle et le développement d’un lien mutuel entre la mère et son jeune sont sous l’influence combinée de stimulations hormonales et somato-sensorielles périphériques. Ces stimulations sont fournies par la parturition chez la mère et par les premiers épisodes de tétée chez le nouveau-né. Des changements neurophysiologiques profonds sont observés dans les bulbes olfactifs principaux de la brebis, alors qu’ils sont exposés à des odeurs d’agneau nouveau-né. L’activation de l’hypothalamus consécutive à la mise bas contribue à l’expression de la motivation maternelle et à la mémorisation des odeurs de l’agneau. L’hypothalamus et l’amygdale sont également activés chez le nouveau-né suite à l’ingestion de colostrum. L’ocytocine, un neuropeptide connu pour jouer un rôle clé dans les comportements prosociaux, facilite la construction de la relation mère-jeune. Lorsque des agneaux nouveau-nés sont séparés de leur mère pour être artificiellement nourris, une pratique agricole très commune, ils sont profondément affectés. Les réponses neuroendocrinologiques suggèrent que les agneaux sont dans une situation de détresse. Cependant, si un humain prend soin d’eux, une liaison interspécifique se met en place, facilitée par des contacts sociaux positifs dans lesquels l’allaitement au biberon ou les caresses jouent un rôle clé. De tels contacts activent le système ocytocinergique, comme cela est observé dans la construction du lien mère-jeune. Ainsi, dans des conditions d’élevage artificiel, l’être humain devient une figure d’attachement saillante qui se substitue à la mère et qui peut faciliter la gestion des agneaux.
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Bossis, Nicole. "La filière caprine, une position de leader à préserver". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 10, nr 40 (2018): 69–73. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/40069.

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Cet article propose de fournir une vision synthétique des principales caractéristiques de la filière caprine française et de ses enjeux actuels et à venir. Le cheptel caprin français se caractérise par son orientation laitière marquée. La France vient en tête au niveau de l’Union Européenne en ce qui concerne la quantité de lait produite et réalise en 2017, avec 595 millions de litres de lait de chèvre, plus de 26 % du volume produit, qu’il soit collecté, transformé à la ferme ou autoconsommé. Le lait de chèvre est essentiellement transformé en fromage, les autres débouchés (lait UHT, yaourts et produits ultra frais) restant anecdotiques bien qu’ils connaissent une forte croissance ces dernières années. Le nombre d’exploitations françaises pour lesquelles l’activité caprine représente une part significative du revenu est estimé à un peu plus de 5000 élevages et environ 10 000 éleveurs qui détiennent près de 800 000 chèvres. Si les exploitations caprines se distinguent d’abord par le mode de valorisation de leur lait : livraison du lait ou transformation à la ferme, elles sont aussi diverses par leur niveau de spécialisation, leur système fourrager et alimentaire, leur dimension, ... Entre 2009 et 2012, la filière laitière caprine française a connu une crise économique majeure liée à une trop forte croissance des approvisionnements en lait de chèvre matière première face à des débouchés en repli. Aujourd’hui, la filière caprine française est en situation de résilience. Mais malgré des signaux économiques au vert, la collecte peine à repartir et l’année 2017 a été marquée par l’envolée des importations de lait de chèvre et de caillé congelé qui ont atteint un niveau record. Le pilotage de la ressource laitière reste une priorité pour ne pas bouleverser tous les équilibres du marché intérieur et maintenir la bonne santé économique de la filière. Dans son plan de filière rédigé dans le cadre des États Généraux de l’alimentation, l’ANICAP, interprofession caprine s’engage en particulier à mettre en place des actions visant à démontrer l’attractivité du métier d’éleveur de chèvres et à répondre aux enjeux sociétaux (environnement, bien-être animal, ...).
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FAVERDIN, P., i C. LEROUX. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 26, nr 2 (16.04.2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Gilbert, Caroline, i Emmanuelle Titeux. "Evaluation du bien-être chez les carnivores de compagnie : chiens et chats". Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 174 (2021). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2021.70948.

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Le bien-être animal fait référence à un état mental subjectif, positif, lié à la perception que l’animal a de son milieu. Les outils d’évaluation du bien-être animal se doivent ainsi de mesurer et de quantifier objectivement les émotions négatives et positives, ainsi que l’état mental de l’animal. Ces outils et leurs indicateurs, validés et employés actuellement pour les animaux de rente et de loisir, restent étonnamment très peu développés pour les animaux de compagnie, chiens et chats. A travers différents exemples, nous proposerons des éléments d’appréciation du bien-être chez les chiens et chats, à court terme, lors de la pratique vétérinaire courante, mais aussi au plus long terme lors de l’évaluation de leur qualité de vie.
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Lemouland, Marie-Noëlle. "La visite sanitaire obligatoire équine et le bien-être animal". Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France 177 (2024). https://doi.org/10.3406/bavf.2024.71105.

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La visite sanitaire équine est obligatoire depuis 2019 et s’adresse à tous les détenteurs de trois équidés et plus. Le bien-être animal (BEA) est le thème choisi par la direction générale de l’alimentation (DGAL) pour la deuxième campagne de visites sanitaires dans la filière équine (2022-2024). Après avoir abordé les phases de sa conception et de sa mise en place sur le terrain, nous présenterons l’importance de son contenu et la pertinence des questions posées. Nous détaillerons la notion des cinq libertés, les indicateurs liés à un état mental et physique positif. Nous verrons comment le vétérinaire sanitaire peut amener le détenteur (amateur, professionnel, éleveur) à s’auto-évaluer en matière de BEA, à repérer chez lui les situations dégradées et à trouver des solutions pour améliorer la bientraitance et le BEA. Dans une plus grande mesure, cette visite sanitaire vise à informer et former les détenteurs ; elle contribue ainsi à une montée en compétence de la filière et au changement de pratiques parfois inadaptées.
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BRIANT, Christine, Mickaël RIOU i Alice RUET. "Évaluation du bien-être des chevaux sur le terrain : protocoles disponibles, conditions et limites d’utilisation". INRAE Productions Animales, 3.12.2024, 7928. https://doi.org/10.20870/productions-animales.2024.37.3.7928.

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Le bien-être des chevaux figure parmi les préoccupations de leurs détenteurs et utilisateurs. Optimiser le bien-être nécessite au préalable de pouvoir évaluer de façon objective l’état physique et mental des animaux à l’aide de protocoles validés, afin de pouvoir adapter les pratiques mises en œuvre. Cet article présente les trois principaux protocoles d’évaluation disponibles. Le premier (SEBWAT) est adapté aux animaux des pays à revenu faible ou intermédiaire, dont le niveau global de bien-être est plutôt faible. Il ne comporte que des indicateurs observés sur les animaux, dont peu d’indicateurs d’état mental et ne peut être réalisé que par des évaluateurs formés et entraînés. Les deux autres (AWIN Horse et Cheval Bien-être) sont plus adaptés aux chevaux des pays à revenu élevé et sont destinés à tous les détenteurs. Ils comportent des indicateurs observés sur les animaux et dans leur environnement. Le plus récent, le protocole Cheval Bien-être est en français et a intégré de nouveaux indicateurs d’état mental négatif. Ces deux protocoles pourraient être améliorés en adaptant certains des indicateurs et en intégrant des indicateurs d’état mental positif.
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GROSCLAUDE, F. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 11, nr 1 (1.02.1998). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.1.3911.

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Quoiqu’entré dans le langage courant, le terme de “biotechnologies” a gardé une signification quelque peu imprécise. Au sens large, les biotechnologies peuvent être définies comme un ensemble de techniques et de connaissances permettant d’exploiter les propriétés du vivant à des fins d’application. Sous cette acception, les biotechnologies sont aussi vieilles que nos civilisations puisque l’homme s’est servi très tôt - bien sûr sans le savoir - de micro-organismes pour fabriquer des aliments tels le pain, le fromage et des boissons fermentées. Mais ce sont les avancées spectaculaires de la biologie moderne, notamment celles de la biologie moléculaire, qui élargissent presque à l’infini le champ d’application potentiel des biotechnologies. C’est le cas, entre autres, des applications possibles à l’élevage des progrès de la biologie animale. Le présent ouvrage regroupe, sur les biotechnologies animales, huit contributions qui représentent un spectre très large d’applications : produits issus de procédés biotechnologiques (vaccins, hormone), techniques de reproduction, aide à l’ amélioration génétique, transgenèse et nouveaux outils d’analyse de mécanismes biologiques. Prenant le contre-pied d’une certaine partie de la littérature antérieure sur le sujet, qui se présente comme une sorte d’hymne un peu naïf à la modernité, ces textes sont inspirés par le souci de replacer les biotechnologies dans leur contexte d’application réel, qu’il soit actuel ou potentiel, en essayant de dégager les perspectives et les limites de leur utilisation, tant du point de vue économique que de celui de l’acceptabilité par le citoyen. Dans cette optique, il est intéressant de rapprocher certaines des contributions présentées. Le premier rapprochement suggéré est celui des contributions traitant de l’utilisation de produits issus des biotechnologies, les vaccins et l’hormone de croissance recombinante. Dans le cas de la fabrication des vaccins, les progrès de la biologie moléculaire, associés à ceux des connaissances sur les agents pathogènes et le déterminisme de leur virulence, ont ouvert une série de voies nouvelles (vaccins recombinants, vecteurs inertes ou subunitaires). Toutefois, comme le remarque M. Eloit, ces produits ne sont pas encore entrés en force sur le marché pour des raisons d’ordre pratique et économique. En effet, les vaccins “de nouvelle génération” ne sont pas forcément à ce stade plus intéressants que les vaccins conventionnels existants, et ne sont pas nécessairement plus faciles à produire quand ces derniers n’ont pas pu l’être. On a donc ici le cas d’applications très attendues, ne posant pas de problème majeur d’acceptabilité par le public, mais qui n’ont pas encore débouché autant qu’on pouvait l’espérer. Bien entendu, il reste encore une marge de progrès considérable, et la vaccinologie moderne ne peut qu’aboutir, à l’avenir, à des obtentions significatives. A l’opposé, la production industrielle d’hormone de croissance recombinante est bien maîtrisée. Par ailleurs, une somme importante de connaissances, synthétisées par Y. Chilliard et coll., a été accumulée sur les effets zootechniques de cette hormone -positifs- ainsi que sur son mode d’action et sur les conséquences prévisibles de son utilisation au niveau des élevages et de la filière. Mais on sait que l’utilisation de cette hormone recombinante est interdite en Europe pour des raisons socio-économiques : il s’agit du refus de voir encore accélérer le processus de concentration des élevages avec ses conséquences sur la déprise de certaines zones agricoles, ainsi que de la crainte d’une dégradation de l’image des produits laitiers. On a donc ici le cas, inverse du précédent, d’un outil techniquement au point mais dont l’utilisation, pourtant fortement voulue par les lobbies industriels intéressés, se heurte à des oppositions inspirées par le souci de l’intérêt général. Le second groupe d’articles qu’il est intéressant de rapprocher est celui des biotechnologies de la reproduction : insémination artificielle, cryoconservation des gamètes, transplantation embryonnaire, sexage des embryons, fécondation in vitro et clonage embryonnaire. Il s’agit des contributions de J. Mallard et J.-C. Mocquot, J.-J. Colleau et coll., et G. Maisse et coll. L’insémination artificielle, et notamment son application aux bovins laitiers, est l’exemple par excellence d’une technologie de la reproduction ayant connu un plein succès. Comme le notent J. Mallard et J.-C. Mocquot, on dispose dans ce cas du recul nécessaire pour analyser tous les effets de l’utilisation de cette technologie, bien au point chez les bovins, qui sont considérables. Associée à la congélation du sperme, l’insémination artificielle a surtout permis le testage des mâles puis l’utilisation préférentielle des sujets améliorateurs ainsi repérés. Or, même si le terme de “testage” n’existait pas encore, l’idée d’une pratique consistant à observer la descendance des taureaux pour pouvoir ensuite en utiliser les meilleurs préexistait, avant sa réalisation effective, chez les plus clairvoyants des éleveurs et des cadres de l’élevage. On a, sur ce point, des témoignages datant de plus de 75 ans. Il est donc fondamental de prendre conscience du fait que la technologie de l’insémination artificielle associée à la congélation du sperme est venue répondre à un besoin latent très fort, ce en quoi elle représente un cas de figure très particulier. La situation n’est pas tout à fait comparable pour les autres biotechnologies de la reproduction - transplantation embryonnaire, sexage des embryons, clonage embryonnaire - qui répondent certes à des besoins, mais à des besoins beaucoup moins caractérisés et plus réduits que le précédent. L’article de J.-J. Colleau et coll. permet de préciser les limites techniques et économiques de l’utilisation de ces nouveaux outils de la reproduction, ainsi que leurs perpectives d’application dans les programmes d’amélioration génétique, c’est-à-dire dans le cadre d’une démarche d’intérêt collectif. Curieusement, la cryoconservation des gamètes, routinière dans certaines espèces, est loin d’être au point dans d’autres, alors qu’elle pourrait rendre de grands services dans le cadre de la sélection et dans celui de la préservation des ressources génétiques. La contribution de G. Maisse et coll. fait le point des travaux qui se poursuivent chez les poissons, où de nombreuses difficultés restent à résoudre. Au début des années 80, période pendant laquelle, selon la formule de J. Mallard et J.-C. Mocquot, le terme de biotechnologies était “majoritairement décliné au futur”, la transgenèse a été volontiers présentée comme le substitut moderne aux méthodes de la génétique quantitative utilisées pour l’amélio ration génétique des espèces d’élevage. La lecture des contributions de D. Boichard et coll. sur l’utilisation des marqueurs moléculaires en génétique animale et de L.M. Houdebine sur la transgenèse animale confirme à quel point ces prévisions étaient naïves. A l’heure actuelle, deux constats principaux doivent être faits. Tout d’abord, la transgenèse appliquée à la création de souches des grandes espèces animales est encore balbutiante, surtout par manque de techniques vérita blement opérationnelles. En second lieu, les travaux d’analyse des génomes animaux qui, eux, progressent très vite, doivent permettre, dans un avenir proche, de détecter les principales régions chromosomiques impliquées dans le déterminisme des caractères économiques et d’intégrer cette masse d’informations nouvelles dans le processus de sélection. Il s’agira du début d’une nouvelle phase décisive de l’histoire de la génétique appliquée aux espèces d’élevage. Les progrès auront donc été beaucoup plus significatifs que pour la trans genèse. A l’avenir, celle-ci devrait bénéficier des résultats de ces travaux d’analyse du génome, ne serait-ce que pour identifier des gènes dont le transfert ou la mutation pourrait s’avérer judicieux. Il restera quand même à prendre en compte, dans le contexte futur encore incertain, les limites de l’acceptabilité par le public des obtentions transgéniques. Last but not least, il ne faut pas oublier que les nouvelles biotechnologies sont à leur tour des outils très puissants d’analyse des mécanismes du vivant. La contribution de T. Pineau donne l’exemple des avancées en cours dans les domaines de la pharmacologie et de la toxicologie. En définitive le bilan qui peut être fait aujourd’hui des avancées des biotechnologies animales peut paraître contra sté, surtout si on se réfère aux prévisions faites il y a une quinzaine d’années par les bateleurs de la Science. De nos jours, l’affichage des perspectives d’application des biotechnologies reste parfois contaminé par la nécessité devant laquelle se trouvent les équipes, engagées dans la chasse aux crédits, de justifier leurs travaux par la promesse de retombées concrètes. Toutefois, la lecture du présent document montre que, dans certains domaines, les choses ont déjà beaucoup avancé. Par ailleurs, les perspectives de progrès de la biologie animale sont encore considérables, tout comme les perspectives d’application des biotechnologies qui en décou leront. Mais beaucoup d’inattendu étant devant nous, on se gardera ici d’être plus précis dans les prédictions !
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Rozprawy doktorskie na temat "Bien-Être animal positif"

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Marcet, Rius Miriam. "Physiological and behavioural indicators of positive animal welfare in pigs". Thesis, Toulouse, INPT, 2019. http://www.theses.fr/2019INPT0013.

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Le premier pas pour assurer une bonne qualité de vie des animaux de production pourrait être la possibilité d’évaluer correctement leur bien-être. Pour cela, il serait essentiel de ne pas seulement inclure la détection de quelques problèmes de bien-être, mais aussi la détection des états de bienêtre positifs, comme l’émission d’émotions positives. En parallèle, être capable de mesurer l’apparition d’émotions négatives reste aussi essentiel, car, en définitive, il serait envisageable de considérer que le bien-être animal positif devrait inclure l’émission fréquente d’émotions positives associée à l’émission moins fréquente d’émotions négatives. Ainsi, la présence d’émotions positives et négatives devrait aussi être incluse dans l’évaluation du bien-être animal afin de tenir compte non pas seulement de la santé physique mais aussi de la santé mentale. Aujourd'hui, peu d’indicateurs existent mais seraient essentiels pour une meilleure compréhension de l’adaptation ou non à plusieurs pratiques effectuées dans les élevages et actuels systèmes de production. De plus, ce peu d’indicateurs ou mesures déjà existants ne sont pas toujours faisables et objectifs à évaluer. En conséquence, il existe un besoin d’investiguer des nouveaux indicateurs de bien-être animal positif, et particulièrement, des réponses émotionnelles. Ainsi, cette thèse a pour but principal d’examiner de potentiels indicateurs physiologiques et comportementaux du bien-être animal positif. Pour cela, nous avons mis en place cinq études, quatre avec portant sur des miniporcs et une portant sur des porcs domestiques commerciaux. Les quatre études avec les miniporcs ont été développés dans un cadre expérimental, tandis que la dernière le fut en conditions d’élevage. Une situation positive pour les animaux, en accord avec la littérature, a été créé dans toutes les études, et également, une situation contrôle, où plusieurs mesures ont été prises pour comparer les deux groupes. Ce travail a permis d’obtenir plusieurs résultats sur des potentiels indicateurs physiologiques et comportementaux de bien-être animal, qui pourraient être utilisés pour améliorer les actuelles méthodes d’évaluation de bien-être du porc. Concernant les indicateurs comportementaux, il a également apporté une caractéristique importante : la faisabilité des mesures. De plus, le travail a fourni une meilleure connaissance du vrai état des animaux et une meilleure compréhension de leurs émotions. Il a aussi contribué à avoir plus d’informations sur les différentes typologies de matériaux d’enrichissement, fait qui pourrait aider à résoudre l’actuelle difficulté à trouver le matériel le plus adéquat pour le porc, qui doit aussi être facile à gérer en élevage par les éleveurs ou techniciens. Finalement, ce travail est un exemple du lien entre différentes sciences, comme la physiologie, l’éthologie et le bien-être, entre autres, pour décrire scientifiquement l’état des animaux dans un contexte précis
The first step for ensuring a good quality of life for farm animals may be the ability to assess their welfare correctly. To do this, not only is it essential to include the detection of welfare problems but it is also essential to detect positive welfare states, such as the emission of positive emotions. The ability to measure the appearance of negative emotions is important, and positive animal welfare should also include frequent emissions of positive emotions and less frequent emissions of negative ones. Therefore, the presence of positive and negative emotions should be included in animal welfare assessments, and not only their physical health but also their mental health should be considered. Currently, few indicators of emotions exist, and such indicators are essential to better understand the adaptation or not of several husbandry practices in current production systems. Furthermore, the few existing indicators or measures are not always feasible and objective to evaluate. Therefore, research identifying new indicators of positive welfare, more specifically, indicators that reflect emotional responses, is needed. Thus, the present work mainly aimed at investigating potential physiological and behavioural measures of positive animal welfare. For this investigation, we conducted five studies: four with mini-pigs and one with domestic commercial pigs. The four studies with mini-pigs were performed in an experimental setting, whereas the last study was performed under farm conditions. In each study, a positive situation was created for the animals according to the literature as well as a control situation, and several measurements were taken to compare both groups. This work provides many interesting results about the potential physiological and behavioural indicators of welfare that could be used to improve current welfare assessments of pigs. The present behavioural indicators are important because they provide measures that are feasible. Furthermore, this work provides further knowledge of the real state of animals and a better understanding of their emotions. This work also provides information about different types of enrichment materials, which could help stockpersons and others who provide for and manage pigs find adequate material for enrichment. Finally, this work is an example of the way many different sciences, such as physiology, ethology and welfare, among others, can be linked to scientifically describe the state of animals in a specific context
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Mescouto, Lopes Mariana. "Transcriptional and epigenetic responses of blood leukocytes in sows : towards new indicators of positive affective states". Electronic Thesis or Diss., Rennes, Agrocampus Ouest, 2024. http://www.theses.fr/2024NSARB380.

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L'évaluation des états affectifs chez les animaux d'élevage représente encore un défi majeur pour la science du bien-être animal, nécessitant des outils physiologiques pratiques pouvant être appliqués au niveau de la ferme. Des études humaines suggèrent que les profils d'expression génique et la méthylation de l'ADN dans les cellules immunitaires peuvent refléter des états affectifs. Cette thèse a pour objectif d'étudier le transcriptome et le méthylome des cellules immunitaires chez des truies gestantes multipares présentant des états affectifs contrastés, résultant de différences dans les conditions physiques (enrichissement de l'environnement) ou sociales (statut de dominance). Dans le premier essai, les truies ont été logées pendant leur vie productive soit dans un environnement conventionnel, soit dans un environnement enrichi. Dans le deuxième essai, les truies ont été logées dans un environnement conventionnel pendant toute la gestation,tandis qu'un groupe avait accès périodiquement à un environnement enrichi. Les résultats montrent que l'enrichissement environnemental a eu un effet modeste sur le transcriptome et le méthylome des cellules immunitaires, quel que soit le protocole expérimental. En revanche, le statut de dominance a eu un impact significatif, en particulier sur les fonctions liées aux réponses humorales (essai 1). De plus, la parité s'est révélée être un facteur majeur influençant à la fois l'expression génique (essai 1 et 2) et les profils de méthylation de l'ADN (essai 1), soulignant l'importance de ce facteur même chez les truies multipares. Les résultats de cette thèse révèlent des gènes et/ou des fonctions biologiques potentiels qui pourraient être associés aux états affectifs des porcs, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de ces aspects cruciaux pour le bien-être animal
Assessing affective states in farm animals remains a major challenge in animal welfare science, requiring practical physiological tools that can be applied at the farm level. Human studies suggest that gene expression profiles and DNA methylation in immune cells can reflect affective states. This thesis aimed to investigate the transcriptome and methylome of immune cells in multiparous pregnant sows exhibiting contrasted affective states, resulting from differences in physical (environmental enrichment) or social (dominance status) conditions. In the first experiment, sows were housed during their productive lives in either a conventional or enriched environment. In the second experiment, sows were housed in conventional environments throughout gestation,with one group periodically accessing an enriched environment. The results showed that environmental enrichment had a modest effect on the transcriptome and methylome of immune cells, regardless of the experimental design. In contrast, dominance status had a significant impact, particularly on functions related to humoral responses (experiment 1). Additionally, parity was a key factor influencing both gene expression (experiments 1 and 2) and DNA methylation profiles (experiment 1), underscoring the importance of this factor even among multiparous sows. The findings of this thesis provide potential genes and/or biological functions that could be associated with pigs' affective states, contributing to a deeper understanding of these critical aspects of animal welfare
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Stomp, Mathilde. "Attention et positivisme au cœur du bien-être chez le cheval". Thesis, Rennes 1, 2018. http://www.theses.fr/2018REN1B061/document.

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L’évaluation des émotions positives chez l’animal est encore délicate. Pourtant, de nombreuses évidences démontrent l’intérêt de favoriser l’expression de ces émotions, notamment dans le but d’améliorer le bien-être des individus. Cette recherche vise à valider et identifier des indicateurs d’émotions positives chez le cheval. Dans un premier temps, une étude expérimentale basée sur l’utilisation d’accéléromètres, tout comme l’observation d’épisodes d’anticipation alimentaire quotidiens en centre équestre, ont permis d’identifier le déclenchement de l’anticipation et de mieux caractériser les comportements exprimés dans ce cadre. Nos résultats dévoilent que les comportements d’anticipation reflètent davantage un état de frustration. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable d’émotions positives. En revanche, une augmentation d’intensité de ces comportements semble indiquer un état de mal-être. Puis, en nous appuyant sur l’utilisation d’un casque permettant la mesure de l’activité électroencéphalographique chez des chevaux éveillés et libres de leurs mouvements, nous avons pu (i) confirmer l’importance de l’hémisphère gauche dans le traitement des émotions positives et de l’hémisphère droit dans le traitement attentionnel, (ii) mettre en évidence le rôle majeur des ondes thêta lors d’un traitement cognitif attentionnel, (iii) souligner l’interaction des processus émotionnels et attentionnels chez le cheval. Par ailleurs, si le test classique d’attention visuelle (VAT) constitue un bon outil de mesure des capacités attentionnelles d’un cheval au travail, ce même test réalisé sans humain apparait être un outil novateur de mesure de l’état de bien-être. Enfin, l’étude de la production de sons non-vocaux, basée sur une approche comparative combinant l’observation de chevaux de centre équestre et des chevaux vivant en condition semi-naturelle (favorable au bien-être), a révélé que l’ébrouement (hors contrainte respiratoire liée à une maladie ou à un équipement mal ajusté) serait un marqueur fiable d’émotions positives d’intensité modérée chez le cheval, puisqu’il exprimerait que ce dernier perçoit de façon positive son environnement. L’ensemble des recherches menées dans ce travail ouvrent vers des perspectives d’applications intéressantes dans le milieu équin, mais aussi d’un point de vue fondamental et méthodologique
Indicators of positive emotions in animals are still scarce. However, many studies showed that favour these emotions is a promising way to improve individual welfare state. This study aims to validate and identify some indicators of positive emotions in horses. First, based both on an experimental study using accelerometers and the observation of riding school horses during their regular feeding time, we characterized anticipatory behaviours in this specie and showed that they were triggered by an environmental cue. Moreover, anticipatory behaviours were associated with frustration and thus were not reliable indicators of positive emotions. However, an increase of their intensity may reflect a poor welfare state. Then, the use of an EEG helmet designed for awake horses free from their movements, allowed us to (i) confirm the left-hemisphere bias for positive emotions processes and the right hemisphere bias for attentional processes, (ii) highlight the implication of theta waves in cognitive attentional processes, (iii) underline interactions between attentional and emotional processes in horses. Moreover, we showed that the measures of attentional characteristics thanks to a visual attention test (VAT) was useful to define attentional capacities at work. The same test conducted without a human was rather useful to evaluate the horses’ welfare state. Finally, a comparative approach based on the observation of horses living either in restricted or in naturalistic conditions revealed that snort (out of breathing difficulties due to illness or poorly fitting equipment) could be a reliable indicator of positive emotions of low intensity as it would be the expression of the horses’ positive appraisal of a situation. This works opens up promising fundamental and applied perspectives and applications
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