Articoli di riviste sul tema "Seuils comportementaux"

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VEISSIER, I. "Intérêts de l’analyse comportementale dans les études de bien-être : le cas des veaux de boucherie". INRAE Productions Animales 9, n. 2 (17 aprile 1996): 103–11. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.2.4039.

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Abstract (sommario):
Nous partons du principe que le bien-être d’un individu est satisfait s’il peut s’adapter à son environnement. Cette condition est respectée quand l’individu peut satisfaire ses besoins sans souffrir ou s’épuiser. Dans ce domaine, où il est indispensable d’éviter l’anthropomorphisme, le rôle du scientifique est d’évaluer les besoins de l’animal et de proposer des mesures objectives de son adaptation. Ces mesures peuvent d’être d’ordre sanitaire, zootechnique, neuro-endocrinien et comportemental. Les critères comportementaux présentent l’avantage d’être très sensibles et spécifiques et de varier avec l’intensité de la contrainte imposée à l’animal. Ils permettent de prévenir l’apparition de troubles cliniques (les rythmes d’activité sont modifiés avant l’état sanitaire ou la production) et de déceler de faibles variations (la réactivité peut augmenter lorsque l’environnement est pauvre sans que les critères physiologiques varient). Les indices comportementaux sont spécifiques : ils renseignent sur la nature de la contrainte. Ainsi les postures de repos renseignent sur la place allouée à l’animal, et les activités orales non nutritives sur le manque d’activité. Enfin, dans certains cas, la fréquence d’un comportement est liée à l’intensité de la contrainte. Cependant, l’interprétation d’un ensemble d’indicateurs - comportementaux et autres - permet seule de rendre compte des sollicitations de l’organisme. Ces aspects sont illustrés à partir du modèle du veau chez qui les contraintes les plus marquantes sont : le manque de place, l’alimentation uniquement lactée et la restriction des contacts sociaux.
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Lanctôt1, Nadine. "Les effets d’un programme cognitif-comportemental appliqué à des adolescentes hébergées en centre jeunesse". Criminologie 43, n. 2 (4 aprile 2011): 303–28. http://dx.doi.org/10.7202/1001779ar.

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Abstract (sommario):
La présente étude évalue les effets à court terme d’un programme d’intervention de type cognitif-comportemental visant à réduire les difficultés de comportement chez des adolescentes hébergées en centre jeunesse. L’évaluation vise aussi à vérifier si les effets du programme varient selon le degré auquel les adolescentes y participent et à mesurer la taille des effets observés. L’étude a été menée au moyen d’un devis de recherche quasi-expérimental. Le groupe expérimental est composé de 107 adolescentes et le groupe contrôle est formé de 77 adolescentes. Toutes ces adolescentes ont été placées dans des unités d’hébergement pour une période minimale de trois mois. Les résultats suggèrent un positionnement en faveur de l’application d’un programme de type cognitif-comportemental à des adolescentes en difficulté. La moitié des effets observés atteignent des seuils cliniques significatifs, surtout lorsque le degré de participation au programme est plus élevé, et deux autres effets témoignent d’une amorce de changement. Bien que les études évaluatives n’avaient pas encore démontré le caractère probant des programmes de type cognitif-comportemental destinés à des adolescentes en difficulté, la présente étude fait un pas dans cette direction.
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Auclair, Vickie, Philippe-Olivier Harvey e Martin Lepage. "La thérapie cognitive-comportementale dans le traitement du TDAH chez l’adulte". Mosaïque 41, n. 1 (5 luglio 2016): 291–311. http://dx.doi.org/10.7202/1036976ar.

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Abstract (sommario):
Introduction Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) affecte environ 2,5 % de la population adulte mondiale. L’impact sur la vie des individus atteints est important, engendrant fréquemment des difficultés académiques, professionnelles, sociales et émotionnelles. Malgré le caractère invalidant de ce trouble, peu d’individus souffrant de ce déficit reçoivent une aide appropriée. De plus, bien que longtemps considérée comme la seule option envisageable, il est aujourd’hui reconnu que la psychopharmacologie est rarement suffisante à elle seule. Dans cette optique, la thérapie cognitive-comportementale (TCC) s’avère une approche prometteuse. Objectif L’objectif de cette étude est d’effectuer une revue de la documentation scientifique et d’évaluer quantitativement l’efficacité de la TCC, dans la réduction des symptômes associés au TDA/H et des manifestations anxieuses et dépressives comorbides chez l’adulte, à travers plusieurs études, par l’entremise d’une méta-analyse. Méthode Les études incluses dans cette méta-analyse ont été publiées entre 1946 et 2015, et recensées dans des bases de données électroniques, notamment MEDLINE, EMBASE et PsycINFO. Un modèle à effets aléatoires, les rapports des cotes et les g de Hedges ont été utilisés. Résultats Les données de 12 études contrôlées randomisées ont été incluses dans cette recherche, totalisant 575 participants. Les résultats démontrent que la TCC est significativement plus efficace que les groupes de comparaison quant à l’amélioration des symptômes du TDA/H (g de Hedges = 0,95), de la symptomatologie anxieuse (g de Hedges = 0,39) et dépressive (g de Hedges = 0,30). Suite à la cessation du traitement, seuls les symptômes du TDA/H continuent de s’améliorer. Conclusion En somme, cette étude met en lumière les résultats encourageants de la TCC dans le traitement du TDA/H chez l’adulte.
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Asselin, M., R. Marianowski, E. Mornet, C. Clodic, Y. Gobel e Y. Gauvin. "Fiabilité des seuils auditifs obtenus par ASSR (potentiels mutifréquentiels). Étude rétrospective comparant ASSR et audiométrie comportementale chez l’enfant". Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale 130, n. 4 (ottobre 2013): A98. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.315.

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Galéra, C. "Exposition prénatale à la caféine et développement cognitif, comportemental et tempéramental chez les enfants". European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014): 608. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.218.

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Abstract (sommario):
ContexteMalgré les études animales montrant les effets nuisibles de l’exposition à la caféine pendant la grossesse sur le développement cérébral ultérieur chez la progéniture, il existe peu de données épidémiologiques humaines sur le sujet.ObjectifÉvaluer l’influence de l’exposition prénatale à la caféine sur le développement cognitif, les comportements et le tempérament de l’enfant.MéthodesUne modélisation multivariée a été réalisée en utilisant les données d’une cohorte mère-enfant française EDEN. L’échantillon (n = 1113) a été évalué de la grossesse jusqu’à l’âge de 5 ans. Les mesures incluaient : l’exposition prénatale à la caféine ; les caractéristiques individuelles et familiales disponibles pendant la grossesse et le suivi ; le quotient intellectuel des enfants ; leurs symptômes psychiatriques et leur tempérament.RésultatsDans cet échantillon la consommation modérée de caféine pendant la grossesse n’était pas associée chez les enfants à la cognition, aux comportements ou au tempérament. Cependant, les niveaux élevés de consommation de caféine étaient négativement liés au développement cognitif avec une réponse de type effet-dose.ConclusionsLa consommation élevée de caféine pendant la grossesse peut être associée à un moins bon développement cognitif chez les enfants. Ce résultat suggère l’intérêt de discuter des seuils de consommation de café préconisés par l’OMS chez la femme enceinte.
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Duncan, Greg J., Willard Rodgers e Jean W. Yeung. "Les familles monoparentales aux États-Unis. Dynamique, niveau de vie et conséquences sur le développement de l'enfant". Population Vol. 49, n. 6 (1 giugno 1994): 1419–35. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1994.49n6.1435.

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Abstract (sommario):
Résumé Duncan (Greg J.), Yeung (Jean W.), Rodgers (Willard). - Les familles monoparentales aux États-Unis. Dynamique, niveau de vie et conséquences sur le développement de l'enfant Plus du tiers des enfants nés aux États-Unis au milieu des années 1970 ont passé au moins une partie de leur enfance avec leur mère seule. Une telle situation familiale est souvent transitoire, en particulier pour les enfants blancs. Le niveau de vie est fortement réduit pendant le temps où les enfants vivent avec leur mère seule. Le recours au soutien du réseau familial et amical n'est pas plus fréquent pour les familles monoparentales. Les enfants vivant avec leur mère ont un développement moins satisfaisant que les autres enfants sur divers points. La situation économique défavorable explique l'essentiel de ce déficit sur le plan cognitif mais pas dans le domaine comportemental.
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Lardinois, M., K. N’Diaye, M. L. Welter, C. Karachi, L. Mallet e P. Domenech. "Régulation contextuelle du seuil de décision par le noyau sous-thalamique : enregistrements cérébraux profonds chez le patient souffrant de trouble obsessionnel-compulsif". European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014): 548. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.336.

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Abstract (sommario):
Décider, c’est sélectionner une alternative parmi l’ensemble des options possibles pour atteindre nos buts. Les décisions perceptuelles correspondent à la sélection d’action sur la base de perceptions. Elles résultent de l’accumulation d’information sensorielle en faveur de chaque alternative jusqu’à un seuil de décision [1]. Nous avons précédemment montré que le cortex cingulaire antérieur (ACC) joue un rôle clé dans l’ajustement du seuil de décision en fonction de la quantité d’information contextuelle, et qu’il est fonctionnement connecté aux ganglions de la base [2]. Il a été proposé que les ganglions de la base implémentent le seuil de décision, et que le noyau sous-thalamique (NST) pourrait plus particulièrement contribuer à son ajustement au niveau d’incertitude associé au choix [3]. Le rôle exact du NST dans la régulation contextuelle du seuil de décision reste cependant mal compris. Dans le but de caractériser les opérations algorithmiques implémentées par le NST permettant l’ajustement contextuel du seuil de décision, nous avons enregistré les champs de potentiel locaux dans les NST de deux patients souffrant de trouble obsessionel-compulsif, et ayant bénéficié d’une neuro-stimulation cérébrale profonde, durant une tâche de décision perceptuelle simple. La prédictibilité et l’incertitude contextuelle étaient systématiquement manipulées à l’insu des patients. Leur temps de réaction diminuaient avec la prédictibilité, et augmentaient avec le niveau d’incertitude. L’activité électrophysiologique enregistrée dans le NST était prédictive de l’effet comportemental de l’incertitude contextuelle et de la prédictibilité. De plus, celle-ci était corrélée à ces deux quantités dans la bande de fréquence gamma (100–200 Hz). Pris ensemble, ces résultats suggèrent un rôle exécutif du NST dans la régulation contextuelle du seuil de décision, via la voie hyper-directe cingulo-sous-thalamique. L’implication manifeste du NST dans la régulation de fonctions cognitives de haut niveau comme la prise de décision renforce l’intérêt de cette cible dans le traitement de certaines pathologies neuropsychiatriques.
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Porelle, Manon, Pierre Cormier, Paul Bourque, William Morrisson, Douglas Bradshaw e Monique Perry. "Effets à moyen terme du programme d’intervention précoce du Moncton Headstart". Notes de recherche 35, n. 2 (15 marzo 2005): 173–84. http://dx.doi.org/10.7202/010648ar.

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Abstract (sommario):
Résumé L’objectif de cette recherche est d’étudier les effets à moyen terme du programme d’intervention précoce du Moncton Headstart. Deux groupes de 17 enfants ont été appariés selon le sexe, l’âge et le revenu familial mensuel. Le groupe expérimental se compose d'enfants ayant participé au programme du Moncton Headstart entre 1990 et 1995. Les enfants du groupe témoin viennent de familles ayant vécu des difficultés financières semblables aux enfants du Moncton Headstart durant cette période, mais n’ayant reçu aucun service formel. L’évaluation porte sur les aptitudes intellectuelles des enfants (à l’aide des instruments VMI et K-BIT), leur rendement scolaire (à l’aide du Canada QUIET), leur structure familiale (à l’aide du FES) et leur adaptation comportementale (à l’aide du CBCL). Seuls plus de conflits familiaux et de problèmes d’extériorisation du comportement distinguent significativement le groupe expérimental du groupe témoin. L’importance de l’adaptation sociale est donc à considérer dans les programmes d’intervention précoce.
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Algmi, Nadjah. "Le risque de défaillance de l’entreprise : Proposition d’une grille de lecture multidimensionnelle pour le diminuer". Management & Sciences Sociales N° 34, n. 1 (1 gennaio 2023): 73–89. http://dx.doi.org/10.3917/mss.034.0073.

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Abstract (sommario):
Les défaillances des entreprises sont au cœur des préoccupations des décideurs car chaque faillite est lourde de conséquences au niveau social et économique. Cependant, réduire la lecture de la défaillance à ces seuls constats dimensions ne reflète pas la vraie réalité car la littérature montre que le risque de défaillance, prolongement de l’échec, recouvre de multiples facettes : économique et financière, sociologique et psychologique . L’objectif de cette communication est de présenter un état de l’art du risque de la défaillance dans une optique multidimensionnelle et de présenter les indicateurs de la défaillance dans différentes disciplines (management, finance, droit, économie, stratégie). Pour mieux les identifier, nous avons rencontré des acteurs ou représentants d’organisations intervenant dans la gestion du processus de la défaillance. Nos résultats montrent que la formation, les compétences, les expériences, les dimensions psychologique et comportementale sont décisives pour réduire le risque de défaillance. En synthèse, nous proposons un cadre d’analyse de réduction du risque de défaillance .
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BEAUMONT, C., O. ROUSSOT, N. MARISSAL-AVRY, P. MORMEDE, P. PRUNET e P. ROUBERTOUX. "Génétique et adaptation des animaux d’élevage : introduction". INRAE Productions Animales 15, n. 5 (15 dicembre 2002): 343–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.5.3713.

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Abstract (sommario):
Face à la complexité de la mesure du bien-être des animaux, étudier la génétique des capacités d’adaptation des animaux à leurs conditions d’élevage ou leurs réponses de stress dans diverses situations peut apporter un premier élément de réponse à la question de l’importance de la génétique dans le bien-être des animaux. Mais ce type d’études soulève de nombreuses questions : les capacités d’adaptation ne peuvent se résumer à une seule mesure, le choix et l’interprétation des tests comportementaux et physiologiques sont délicats, notamment parce que les facteurs de variation des résultats sont très nombreux (milieu d’élevage, environnement social, expérience de l’animal, nature des stimuli…). De plus l’analyse génétique des données soulève souvent des questions méthodologiques. Les développements de la génomique permettront de préciser le rôle de la génétique dans ces caractères ainsi que de mieux comprendre la nature des liaisons entre différentes mesures des capacités d’adaptation. Mais elle ne permettront de s’affranchir ni de la question de l’interprétation des résultats ni de la prudence à avoir sur leur portée.
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Onnein-Bonnefoy, Carole. "Les bandeaux publicitaires sur Internet : mesures d’efficacité". Décisions Marketing N° 11, n. 2 (1 giugno 1997): 87–93. http://dx.doi.org/10.3917/dm.011.0087.

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Abstract (sommario):
Cet article se propose de reconsidérer la question de la définition et de la mesure de l’efficacité des bandeaux publicitaires sur Internet, à notre avis trop réduite. Il s’articule autour de trois parties : la définition des objectifs des bandeaux publicitaires (essentiellement un objectif comportemental), la présentation des outils de mesure de l’audience publicitaire (le PAP) et de l’efficacité publicitaire (le taux de clics) et enfin la proposition d’une définition plus large de l’efficacité des bandeaux publicitaires. En effet, le taux de clics ne nous semble pas refléter à lui seul l’impact des bandeaux et nous pensons qu’il est indispensable de prendre en compte l’ensemble des réactions affectives et cognitives suscitées par les bandeaux.
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Garrigues, Pierre. "Le non-verbal au regard de l’éthologie dans les groupes de psychothérapie psychanalytique". Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe 30, n. 1 (1998): 139–49. http://dx.doi.org/10.3406/rppg.1998.1403.

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Dans cet article, le non-verbal est conçu dans le cadre de l'éthologie définie comme une biologie sémiotisée du comportement. En accord avec l'hypothèse évolutionniste d'une continuité de l'animal à l’homme, le modèle éthologique proposé est celui des interactions comportementales animales avec leur sémiotique. Le langage verbal en est exclu. La nature, la fonction et la signification du non-verbal chez l'homme peuvent être connues grâce à l'attitude éthologique. Celle-ci conçoit l'organisme et son milieu comme un système vivant. Elle se traduit en pratique par une observation longue, répétée et patiente, de la totalité de l'organisme, une description minutieuse de la forme comportementale émergeant ainsi de l’ensemble des perceptions, une connaissance de la phylogenèse, de l'ontogenèse et de la place de cette forme dans l'histoire du sujet. A la faveur de sa double pratique en éthologie humaine et de psychothérapie de groupe, l’auteur propose de mettre en correspondance le niveau sémiotique de ce modèle éthologique avec le niveau des échanges et du vécu corporels qui apparaissent, en psychothérapie psychanalytique de groupe, au seuil de la mentalisation et proches des processus primaires.
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Lapierre, P., S. Szaffarczyk, T. Danel, O. Cottencin e D. Pins. "Étude du sentiment de familiarité dans l’alcoolo-dépendance : une hyperfamiliarité aux visages". European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015): S106. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.199.

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Abstract (sommario):
L’alcoolo-dépendance est une maladie chronique hautement récidivante dont l’enjeu principal est la prévention des rechutes. Les rechutes sont favorisées par le ressenti du sujet vis-à-vis de son environnement social [1]. L’alcoolo-dépendance entraîne des troubles cognitivo-comportementaux dont des déficits de reconnaissance émotionnelle et une altération des interactions sociales [2] majorant le risque de rechutes [3]. Ces troubles pourraient être liés à une altération du sentiment de familiarité. La familiarité se définit comme un sentiment de connaissance préalable d’un stimulus générant une émotion inconsciente, sans souvenir conscient de son identité [4]. Nous nous proposons d’étudier la familiarité aux visages dans l’alcoolo-dépendance. Douze patients alcoolo-dépendants (AD) étaient appariés en sexe et en âge à 12 témoins (T). Les participants ne présentaient ni trouble psychiatrique, ni neurologique, ni addiction en dehors d’un trouble d’usage sévère d’alcool pour le groupe AD (classification DSM-5). Des morphes entre visages familiers et inconnus (contenant 5 à 95 % du visage familier) étaient présentés. Les sujets devaient indiquer les visages leur semblant familiers. Un pourcentage de réponse « familier » était alors calculé par niveau de familiarité, permettant de construire une fonction psychométrique par sujet, et d’en déduire le seuil de familiarité (pourcentage de familiarité contenue dans le morphe pour lequel 50 % des stimuli étaient considérés comme familiers). Les interactions sociales étaient évaluées par une échelle de cognition sociale (MASC). Le seuil de familiarité était significativement plus faible dans le groupe AD que dans le groupe T (48,79 % versus 54,94 % – p = 0,025). Parallèlement les 2 groupes différaient sur les scores au MASC (AD : 26/45 ; T : 31/45 – p = 0,015). Ces résultats démontrent une hyperfamiliarité dans l’alcoolo-dépendance, associée à une altération de la cognition sociale. L’implication de l’altération de ces deux processus sur les risques de rechute est abordée.
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Marchand, André, Vanessa Germain, Daniel Reinharz, Nicole Mainguy e Pierre Landry. "Analyse des coûts et de l’efficacité d’une psychothérapie pour le Trouble panique avec agoraphobie versus un traitement combinant la pharmacothérapie et la psychothérapie". Santé mentale au Québec 29, n. 2 (5 ottobre 2005): 201–20. http://dx.doi.org/10.7202/010837ar.

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Abstract (sommario):
Résumé La pharmacothérapie et la thérapie cognitive-comportementale (TCC) sont des traitements de choix pour le Trouble panique avec agoraphobie (TPA) mais demeurent généralement dispendieux. La présente étude vise à comparer les ratios coûts/efficacité d’une TCC pour le TPA versus un traitement combinant la TCC à une pharmacothérapie. Quatre-vingt-quatre participants suivent une TCC combinée ou non avec une médication. Ils sont évalués avant et après le traitement ainsi qu’au suivi d’un an et de deux ans. L’efficacité de la thérapie est calculée à partir d’un « Index de fonctionnement global » pour chaque temps de mesure. Les coûts directs et indirects pour leur part, sont calculés grâce à une « Entrevue sur les coûts de la santé ». Les résultats suggèrent que pour une efficacité équivalente, la TCC seule demeure moins dispendieuse qu’une TCC combinée à une pharmacothérapie. Elle offre donc un meilleur ratio coûts/efficacité. Ce ratio tend même à augmenter avec le temps.
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Aumann, Robert J. "The World of Game Theory and Game Theory of the World: A Personal Journey". Revue économique Vol. 74, n. 1 (20 novembre 2023): 655–59. http://dx.doi.org/10.3917/reco.744.0655.

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Ceci est le texte de l’intervention de l’auteur au colloque organisé en son honneur le 11 octobre 2021 à l’Université Paris-Panthéon-Assas, à l’occasion de la réception le lendemain d’un doctorat honoris causa décerné par cette même université. Après avoir remercié les initiateurs et les organisateurs de l’événement, et rendu hommage aux grandes figures disparues de la théorie des jeux, l’auteur décrit son « parcours personnel » dans la science. Le leitmotiv, mis en lumière par ses études universitaires, sa thèse de doctorat et ses travaux ultérieurs en théorie des jeux, est que la science pure et la science appliquée ne sont finalement qu’une seule et même chose. Cela est illustré, entre autres, par la relation entre la théorie des jeux (GT) et l’économie comportementale (BE) : l’idée défendue ici est que les heuristiques et les biais supposés irrationnels par la seconde (BE) conduisent presque toujours à définir un comportement qui s’accorde bien avec l’analyse rationnelle proposée par la première (GT).
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MICHEL, V., C. ARNOULD, L. MIRABITO e D. GUEMENE. "Systèmes de production et bien-être en élevage de poules pondeuses". INRAE Productions Animales 20, n. 1 (6 maggio 2020): 47–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.1.3434.

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Abstract (sommario):
Les systèmes de production de l’œuf de consommation ont totalement changé au cours du dernier siècle avec l’émergence d’un système dominant, la cage conventionnelle. Les poules y sont logées à des densités élevées et dans un environnement pauvre, ne leur permettant pas d’exprimer leur répertoire comportemental. Pour pallier cela, la directive (1999/74/CE) qui fixe les caractéristiques et conditions d’élevage des poules a été adoptée en 1999. Les systèmes d’élevage qui devraient être, dès 2012, les seuls autorisés sont les cages aménagées ou des systèmes alternatifs (volière et élevage au sol). Mais le respect de cette réglementation ne suffit pas à garantir systématiquement un meilleur bien-être. Les travaux de recherche conduits depuis l’adoption de cette directive ont pour objet la mise au point de systèmes de production, respectant ce texte, mais garantissant aussi une amélioration effective du bien-être et un maintien de la productivité. Les résultats obtenus sont encourageants, mais si l’évolution des systèmes peut permettre d’améliorer le bien-être, il est crucial de considérer d’autres implications, comme la santé humaine (conditions de travail de l’éleveur, santé du consommateur) ou encore d’autres effets indirects sur le bien-être des poules (cannibalisme).
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Richard, P., Maria Vilariño, J. M. Faure, Alicia León e Michel Picard. "Etude du comportement du poulet de chair dans un élevage intensif tropical au Venezuela". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 50, n. 1 (1 gennaio 1997): 65–74. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9604.

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Abstract (sommario):
Pour identifier des indicateurs comportementaux d'adaptation au milieu, des mesures comportementales par scanning et focal sampling ont été effectuées dans un élevage intensif tropical de 19 500 poulets de chair pendant un cycle de production (40 jours). La densité animale autour des mangeoires et abreuvoirs était 2 à 3 fois supérieure à la densité moyenne de l'élevage. La durée d'une séquence d'activité (« couché-couché ») incluant au moins un picorage de l'aliment, de l'eau, de la litière ou une toilette était en moyenne de 133,5 ± 9,5 s à 10 jours et diminuait régulièrement pour atteindre 50,0 ± 1,6 s à 40 jours. Avec l'âge, les séquences devenaient presque toutes dédiées à une seule activité (mono-comportementales, essentiellement manger ou boire), le comportement d'exploration par picorage de la litière quant à lui régressait. Au cours d'une journée, la durée d'une séquence d'activité diminuait pendant les périodes les plus chaudes et augmentait le soir, mais le poulet, lorsqu'il était actif, présentait le même éthogramme quelle que fût l'heure. En cas de problème d'élevage les comportements d'exploration de la litière augmentaient à nouveau, ce qui pouvait constituer un signal précoce. Les mesures de la densité de répartition des animaux, de la durée d'une séquence d'activité et de la fréquence du picorage de la litière ont un intérêt pratique à condition d'être très précisément définies et réalisées dans des conditions calmes.
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Widlöcher, D. "Depression. Indices biologiques et indices cliniques". Psychiatry and Psychobiology 1, n. 1 (1986): 12–18. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000316.

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RésuméLa découverte d'une chimiothérapie antidépressive a eu, sur le plan theorique, des conséquences qui n'étaient pas apparues avec celle des neuroleptiques et des tranquillisants. Le terme meme d'antidepresseur le souligne. Il s'agit en effet d'une classe de molécules qui agissent sur un ensemble de comportements définis et sur eux seuls. La question demeure ouverte de savoir comment les modifications neurophysiologiques obtenues par ces molecules agissent sur le comportement. Le fait que nous n'ayons pas une réponse précise à cette question explique sans doute la part importante de la resistance que Ton rencontre encore dans la prescription des antidepresseurs. On ne retrouve pas ce fait pour les neuroleptiques et les tranquillisants, bien que ces derniers présentent des effets secondaires plus nocifs (dyskinésie ou troubles mnésiques par exemple).Une première erreur consiste à confondre cause et mécanisme. Ce n'est pas parce que la chimiotherapie depressive agit sur la symptomatologie que le déficit qu'elle corrige est nécessairement, et encore moins uniquement, la cause de survenue de cet etat. En ce qui concerne les causes, nous devons conserver un point de vue pluraliste et uniciste à la fois en considerant qu'il s'agit d'une «maladie» pluri-factorielle. En termes de mécanisme, notre pensee doit demeurer resolument dualiste et reconnaftre un principe de parallélisme entre événements neurophysiologiques et événements comportementaux.La seconde erreur consiste à confondre liaison synaptique avec le concept classique de centre nerveux. Un exemple de cette confusion nous est peut-être donné par la recherche, jusqu'à présent stérile, de dépressions «noradrénergique» ou «sérotoninergique». Il est fort possible que les molécules dont nous disposons agissent sur des rélais dans un reseau de neurones qui sont impliqués dans les mécanismes comportementaux.La troisième erreur porte sur la manière dont nous traitons l'analyse comportementale de la dépression en se référant à une sémiologie qui a été construite à des fins tout-à-fait différentes (diagnostic d'une maladie et prévision de son évolution). Une analyse comportementale qui voudrait cerner de plus près l'action des molécules devrait renoncer à cette sémiologie et dégager des traits de comportement directement sensibles à l'action des medicaments. A la notion trop vague et trop globale de trouble de l'humeur, il serait sans doute utile de substituer celle de système ou plan d'action et de mecanisme d'interruption ou de ralentissement de l'exécution de ces plans.
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PELLICER-RUBIO, Maria-Thérésa, Karine BOISSARD, Juraj GRIZELJ, SILVIJO VINCE, Sandrine FRÉRET, Alice FATET e Antonio LÓPEZ-SEBASTIAN. "Vers une maîtrise de la reproduction sans hormones chez les petits ruminants". INRA Productions Animales 32, n. 1 (14 marzo 2019): 51–66. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2436.

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Abstract (sommario):
Dans les élevages ovins et caprins, la maîtrise de la reproduction est importante pour une reproduction hors saison sexuelle, pour grouper les mises bas et pour la pratique de l’Insémination Artificielle (IA). Le traitement hormonal d’induction et de synchronisation de l’œstrus et de l’ovulation est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour atteindre ces objectifs. Le recours à des traitements photopériodiques et/ou à l’effet mâle apparait comme une solution pour limiter l’utilisation d’hormones dans ces filières.Cet article rappelle les spécificités de la réponse ovulatoire et comportementale des femelles à « l’effet mâle », ainsi que les bases physiologiques qui contribuent à la réussite de cette pratique chez les ovins et les caprins. Le prétraitement des animaux avec des traitements photopériodiques de désaisonnement est un prérequis pour une réponse à l’effet mâle efficace, notamment chez des races très saisonnées comme les races caprines alpine et saanen. Des traitements lumineux sont actuellement disponibles en élevage pour une reproduction par effet mâle en toute saison. Toutefois, ils requièrent l’utilisation de mélatonine à certaines périodes de l’année (notamment pour une reproduction en période estivale). Cet article expose différents travaux réalisés pour développer de nouveaux traitements lumineux sans mélatonine, pouvant être appliqués en bâtiment ouvert. Des protocoles d’IA qui font appel à « l’effet mâle » sont en train d’émerger. Il s’agit pour certains de protocoles basés sur l’association de l’effet mâle avec des progestatifs et/ou des prostaglandines, et qui permettent de pratiquer une seule IA à un moment prédéterminé. Des protocoles d’IA après effet mâle seul (sans hormones) sont également disponibles, et notamment basés sur une détection des chaleurs. Chez les caprins, ils comportent 1 ou 2 moments d’IA, avec ou sans détection de chaleurs préalable. Chez les ovins, la détection des chaleurs est obligatoire pour la pratique de l’IA après un effet bélier seul. Dans les deux espèces, le développement de la détection automatisée des chaleurs facilitera le déploiement des protocoles d’IA sans utilisation d’hormones.
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Cherpi, M., A. Delage, T. Paul e M. Renard. "Nociception in the Skin: nociceptors are no longer the only actors". Douleur et Analgésie 32, n. 4 (dicembre 2019): 217–20. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0081.

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Abstract (sommario):
Les nocicepteurs à terminaisons libres ont longtemps été considérés comme les seuls senseurs nociceptifs dans la peau. Abdo et al. réévaluent le rôle des cellules de Schwann (CSs), cellules gliales de soutien du système nerveux périphérique, dans la perception de la douleur chez la souris. Après observation de la morphologie et de la localisation des CSs et des fibres nociceptives dans la peau, les chercheurs s’intéressent à leur relation fonctionnelle. Ils génèrent des souris exprimant des canaux ioniques photosensibles à la surface des CSs. Cela leur permet de les stimuler spécifiquement (par optogénétique) tout en mesurant la réponse électrique du nerf palmaire. En combinant l’excitation ou l’inhibition des CSs avec des tests comportementaux, ils mesurent la capacité des CSs à sensibiliser les souris à la douleur thermique et mécanique. Enfin, des CSs sont isolées pour évaluer leur capacité à répondre à un stimulus mécanique. Les observations par microscopie électronique et à fluorescence révèlent que les nocicepteurs se trouvent entourés par le cytoplasme des CSs dans le derme et accolés à ces dernières dans l’épiderme. Ce complexe glioneural se ramifie au niveau subépidermal. Les chercheurs décident ainsi d’appeler ces cellules gliales « cellules de Schwann nociceptives » (CSn). Leur stimulation par optogénétique révèle une augmentation de l’activité électrique des fibres nociceptives, des comportements « de douleur » chez la souris, et augmente la sensibilité des souris aux stimuli douloureux mécaniques et thermiques. L’inhibition via optogénétique des CSn diminue leur sensibilité aux stimuli mécaniques mais ne modifie pas leur sensibilité aux stimuli thermiques. L’enregistrement unicellulaire des CSn révèle qu’elles sont hautement sensibles aux stimuli mécaniques. Les auteurs de cette étude ont découvert un nouveau type de cellule de Schwann nociceptive jouant un rôle important dans la genèse et modulation de la nociception cutanée.
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Amestoy, A. "La douleur chez les personnes avec Trouble du Spectre de l’Autisme. État des lieux et perspectives". European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014): 602. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.203.

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Abstract (sommario):
Longtemps ignorée, la douleur des personnes souffrant de pathologie mentale et troubles neuro-développementaux tels que les Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) est considérée comme l’une des plus difficiles à prendre en charge. La douleur non exprimée ne joue plus son rôle d’alerte à la menace vitale et contribue à l’augmentation de la mortalité liée à des pathologies somatiques dans ces populations dites vulnérables, notamment chez les adultes avec TSA [1,4], chez qui la prescription de psychotropes compliquent les mesures d’hétéro-évaluations classiques. Certaines études expérimentales ont montrés que ces groupes de patients présentent des particularités nociceptives avec des seuils à la nociception augmentés ou des réactions paradoxales, mais les résultats sont contradictoires [2]. Les causes de ces phénomènes sont mal comprises. Une atteinte des structures cérébrales impliquées dans l’intégration émotionnelle de la douleur (cortex préfrontal), une augmentation de l’activité opiacée, une dissociation paradoxale entre la réponse comportementale et les réactions neurovégétatives, des possibles anomalies des mécanismes excitateurs responsables de la sommation temporelle, ont contrebalancé les hypothèses plus psychopathologiques de troubles de l’expression de la douleur dans cette condition pathologiques développementales [1,3]. En effet, au-delà de l’atteinte des processus cognitifs, les troubles de la communication chez les personnes avec TSA sont à ce jour considérés comme la principale cible des interventions à mener dans les cadres psycho-éducatifs et thérapeutiques afin de mieux prévenir et dépister la douleur chez ces patients hautement vulnérables. Car si communiquer diminue la douleur, la douleur diminue, elle les capacités de communication déjà altérées dans ces troubles, d’où l’enjeu essentiel des stratégies d’aides à la communication ou communication augmentée, qui ne peuvent plus être considérées en 2014 comme un « si besoin… ».
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Fiset, Noémie, Thalie Flores-Tremblay, Marie-Pier Gaboury e Geneviève Belleville. "L'efficacité à long terme de la thérapie cognitive-comportementale du trouble de stress post-traumatique avec ou sans traitement des cauchemars". Psycause : revue scientifique étudiante de l'École de psychologie de l'Université Laval 9, n. 2 (9 ottobre 2019): 11–13. http://dx.doi.org/10.51656/psycause.v9i2.20160.

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Abstract (sommario):
La thérapie cognitive-comportementale (TCC) est efficace pour traiter le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et l’ajout d’une composante de répétition et révision par imagerie mentale (RRIM) diminue les cauchemars persistants, mais les essais cliniques effectuent rarement un suivi à long terme. La présente étude vise à évaluer l’amélioration des gains thérapeutiques jusqu’à 12 mois suivant une TCC du TSPT (avec ou sans RRIM) sur les symptômes de TSPT et le sommeil. Elle vise aussi à explorer si ces gains s’étendent à la qualité de vie et au fonctionnement quotidien et si les conditions TCC du TSPT seule ou avec RRIM diffèrent. Quarante-deux victimes d’agression sexuelle ayant un TSPT ont été assignées aléatoirement aux conditions et ont été évaluées au post-traitement et aux suivis effectués 3, 6 et 12 mois après le traitement. Aucun changement significatif n’a été observé sur les symptômes de TSPT et le sommeil dans les 12 mois après le traitement (tous les p > 0.05). Les conditions ne différaient pas significativement sur toutes les variables, sauf la santé physique perçue. Combinés aux améliorations observées pendant la thérapie (Belleville et al., 2018), les résultats suggèrent que les gains se maintiennent jusqu'à 12 mois après une TCC du TSPT (avec ou sans RRIM).
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Zanello, Adriano, e Marco Merlo. "Le programme de réhabilitation cognitive et comportementale IPT (Integrated Psychological Treatment) dans un contexte psychiatrique ambulatoire : étude clinique". Santé mentale au Québec 29, n. 2 (5 ottobre 2005): 175–200. http://dx.doi.org/10.7202/010836ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Une des approches actuelles de la réhabilitation offerte aux patients avec un trouble schizophrénique privilégie la combinaison de stratégies cognitives et psychosociales. Paradigme de ce courant, le programme IPT (Integrated Psychological Treatment) a fait l’objet de plusieurs recherches contrôlées et son efficacité ne semble plus devoir être prouvée. Néanmoins, son utilisation et son efficacité dans la pratique clinique courante sont encore des questions ouvertes et peu explorées. Cet article s’intéresse à ces questions et prend comme assises notre expérience avec l’IPT dans un contexte ambulatoire de psychiatrie adulte. Les résultats montrent que seule une minorité de patients participe à l’IPT dans son intégralité. De plus, les patients qui récusent ou ceux qui agréent le projet de participer aux activités de réhabilitation ont un profil analogue sur les plans démographique, clinique, symptomatique et cognitif. Par ailleurs, nous avons constaté que ces deux groupes de patients présentent une évolution similaire deux ans après l’évaluation initiale au niveau du taux de réadmission, du nombre d’hospitalisations, de la durée des séjours et du nombre de suicides. Ce constat suggère que dans un milieu psychiatrique riche, l’apport spécifique des diverses stratégies de l’IPT se perd vraisemblablement dans la synergie avec d’autres types d’interventions. En outre, il soulève la question de définir un plan de réhabilitation plus individualisé et conforme aux projets propres à chaque patient.
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Luyindula, Patrick, e Catherine des Rivières-Pigeon. "ATTENTES ET BESOINS EXPRIMÉS PAR LES FAMILLES EN QUÊTE D’ACCÈS AUX SERVICES D’INTERVENTION COMPORTEMENTALE INTENSIVE (ICI) ET INÉGALITÉS SOCIALES DE SANTÉ AU QUÉBEC". Canadian Social Work Review 39, n. 1 (23 agosto 2022): 125–52. http://dx.doi.org/10.7202/1091517ar.

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Abstract (sommario):
Au Québec, on observe une hausse de la prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) et des ressources limitées; ainsi, malgré de nombreux demandeurs de services, seules certaines personnes y ont accès. Dans ce contexte, la présente étude vise à connaitre la nature et distribution des attentes et besoins exprimés par les familles d’enfants ayant un TSA, et le lien de ceux-ci avec l’accès à des services d’intervention comportementale intensive (ICI). Une analyse thématique inductive des déclarations dans le formulaire de demande de service de 352 parents au sujet de leurs attentes et besoins spécifiques a été faite. Les trois thèmes (besoins et attentes) émergeant de cette analyse sont : obtenir des activités de stimulation pour l’enfant, préparer l’insertion sociale et scolaire de celui-ci et obtenir de l’aide pour améliorer la situation familiale. Les familles n’ayant pas de revenu d’emploi, et celles dont la langue d’usage des parents n’est pas le français, sont plus nombreuses à évoquer des préoccupations sur la situation familiale, alors que les familles ayant un revenu d’emploi se préoccupent davantage de l’insertion sociale et scolaire de leur enfant, et celles dont la langue d’usage est le français recherchent les activités de stimulation pour celui-ci. Les implications de ces résultats quant aux enjeux des inégalités sociales de santé seront discutées.
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Walter, M., e E. Olié. "Nouvelles approches psychothérapiques dans la prise en charge des conduites suicidaires". European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015): S47. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.131.

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Abstract (sommario):
En France, en 2010, 5,5 % des 15–85 ans ont déclaré avoir tenté de se suicider au cours de leur vie . En outre 3,9 % des personnes interrogées ont déclaré avoir pensé au suicide au cours des 12 derniers mois. Pourtant les stratégies nationales de prévention mises en place dans plusieurs pays ont abouti à des résultats variables et rarement pérennes. Ceci souligne l’importance d’identifier des stratégies transnosographiques de prévention, tant pharmacothérapiques que psychothérapiques. À ce jour, seule la thérapie comportementale dialectique a démontré une efficacité dans la prise en charge du risque suicidaire chez les sujets souffrant de trouble de la personnalité borderline. Le développement des techniques psychothérapiques dans le champ de la suicidologie est donc nécessaire, puisqu’elles représentent un outil supplémentaire dans la prise en charge des patients à haut risque suicidaire. Dr Martin Desseilles synthétisera les principales données de la littérature afin de comprendre la place des interventions psychothérapiques dans la prévention du risque suicidaire. Ensuite, Dr Ducasse présentera plus spécifiquement la thérapie d’acceptation et d’engagement. Cette thérapie a en effet montré son efficacité dans la réduction des idées suicidaires et la modification de facteurs de vulnérabilité associés aux comportements suicidaires . Enfin, Dr Olié exposera les arguments en faveur de l’intérêt, dans la crise suicidaire, d’exercices basés sur la psychologie positive. Ces derniers visent à cultiver et amplifier les états émotionnels et cognitifs positifs, tels que développer l’optimisme, générer un sentiment de gratitude et rétablir un sens de vie .
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Chambry, J. "Anorexie du garçon, une clinique spécifique ?" European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015): S97. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.409.

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Abstract (sommario):
L’incidence de l’anorexie mentale masculine est estimée aux alentours de 0,18/100 000 habitants/an à partir des registres d’admission en psychiatrie mais la prévalence est incertaine en raison du peu d’études en population générale avec des résultats allant de 0 à 0,09 %. La conduite anorexique chez le garçon associe restriction alimentaire, hyperactivité physique, vomissements et abus de laxatifs. Les garçons anorexiques sont imprégnés d’images masculines de sveltesse, obtenues à grand renfort de musculation et de pratique sportive. Les complications somatiques (anémie, hypotension, ostéoporose) classiquement décrites chez les filles sont également présentes chez les hommes. L’âge de début du trouble alimentaire se situe entre 16 et 19 ans, ce qui fait de cette maladie une pathologie de l’adolescence. L’évolution est le plus souvent longue. Il est classique de retenir le chiffre d’un garçon pour dix filles mais la seule étude en population générale retrouve des chiffres beaucoup plus élevés. Un sur deux en ce qui concerne les formes complètes ou partielles un quart pour les seules formes complètes. Les aspects comportementaux plaident pour une similitude entre l’anorexie mentale masculine et féminine même si les formes anorexiques restrictives pures sont plus rares. Les plaintes des hommes au sujet de leur poids, de leur forme corporelle sont assez différentes de celles de femmes anorexiques. Ils expriment un désir de perdre leur « graisse » afin de parvenir à une définition classique de l’homme musclé. Ainsi, l’anorexie mentale existe aussi chez les hommes. Son expression symptomatologique est très proche des formes féminines, mais diffère par quelques aspects, entre autres par l’obsession d’un corps musclé. Il existe moins de travaux chez les garçons. Sur le plan narcissique, il semblerait que la fragilité identitaire soit plus grande, ce qui a fait penser que l’anorexie mentale masculine était plus fréquemment un équivalent psychotique. Au niveau œdipien, les identifications sexuées apparaissent plus complexes. Il existerait en effet chez ces garçons, des difficultés d’identification masculine importante et à une crainte du féminin en eux même. À partir de l’étude de 15 cas d’adolescents et de jeunes hommes souffrant d’anorexie mentale, se dégagent deux profils psychopathologiques. Certains semblent présenter une organisation névrotique fragile marquée par un complexe d’Œdipe inversé. D’autres au contraire semblent utiliser le symptôme anorexique comme un dernier rempart contre l’effondrement psychotique. Ainsi, l’anorexie mentale du garçon pourrait nous révéler que certains hommes utilisent leur corps comme support de leur identité sexuée. La fragilité identitaire ainsi révélée doit être masquée par un corps qui renvoie une image de soi supportable qui vient réparer le vide de la construction psychique, le défaut de symbolique. Cependant, cette problématique fait écho, à notre avis à l’évolution sociétale qui tend à nier les différences hommes/femmes, faire disparaître la notion de genre au profit d’un narcissisme tout puissant.
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Bouchard St-Amant, Pier-André, Nicolas Bolduc, Judelin Michel Ducatel e Guillaume Dumais. "Application de la théorie de la taxation optimale à l'impôt québécois". Canadian Tax Journal/Revue fiscale canadienne 71, n. 4 (2022): 953–83. http://dx.doi.org/10.32721/ctj.2023.71.4.bouchard-st-amant.

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Abstract (sommario):
Nous appliquons la théorie de la taxation optimale sur le revenu de James Mirrlees (J.A. Mirrlees, « An Exploration in the Theory of Optimum Income Taxation » (1971) 38:2 <i>Review of Economic Studies</i> 175-208) aux données fiscales québécoises. Cette théorie nous fournit un guide normatif pour suggérer des réformes quant à la structure des taux marginaux effectifs d'impositions (TMEI). Contrairement aux taux d'imposition fédéraux et provinciaux, les TMEI permettent de prendre en compte l'ensemble des crédits d'impôt et programmes gouvernementaux, tels que, sans s'y limiter, l'aide sociale, les cotisations obligatoires à l'assurance-emploi, la prime au travail et le bouclier fiscal. Les TMEI traduisent ainsi à quel point le revenu disponible augmente en fonction d'une augmentation du revenu de travail. La question fondamentale de ce document est d'évaluer si l'on peut améliorer la structure des TMEI pour améliorer tantôt l'efficacité, tantôt l'équité de l'économie. Pour ce faire, nous utilisons les statistiques fiscales provenant de l'enquête canadienne sur le revenu de Statistique Canada de 2016 et dérivons des TMEI optimaux, que nous pouvons ensuite comparer aux vrais TMEI au Québec. Les simulations sont effectuées pour deux types de ménages, soit le couple avec deux enfants et l'individu seul. Notre recommandation la plus robuste pour le premier est de réduire ces taux dans la plage de revenu entre 40 000 $ et 50 000 $. Nous montrons également qu'il pourrait être efficient d'augmenter les taux d'imposition chez les parents à revenus plus élevés, selon que le gouvernement ait des préférences redistributives plus élevées, ou selon des paramètres comportementaux des travailleurs. Cette deuxième conclusion est moins robuste et requiert des travaux empiriques additionnels pour être qualifiée de définitive. Pour l'individu seul, l'ensemble des simulations impliquerait d'augmenter le niveau d'imposition dans la plage de revenu entre 60 000 $ et 100 000 $. Nous montrons aussi qu'il pourrait être efficient de diminuer les taux d'imposition pour la plage de revenu entre 35 000 $ et 55 000 $, selon les préférences pour la redistribution du gouvernement et les paramètres des consommateurs. Cette recommandation nécessiterait aussi des travaux empiriques additionnels.
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Rigar, Sidi Mohamed, e Hiba El Majhed. "Essai de compréhension de l’effet de la richesse socio-émotionnelle au sein des entreprises familiales sur les décisions des dirigeants en temps de crise". Revue Management & Innovation N° 4, n. 2 (8 novembre 2021): 13–29. http://dx.doi.org/10.3917/rmi.204.0013.

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Abstract (sommario):
L’année 2020 fut une année riche en rebondissements ayant marqué à jamais la vie des êtres humains et des organisations. Les entreprises omniprésentes dans la composition du tissu économique marocain, en l’occurrence les firmes familiales, avaient subi de plein fouet la crise sanitaire du COVID 19. La priorité vitale pour ces entreprises a toujours été de veiller en continu sur leur pérennité pour assurer la transmission aux générations futures. Dans un tel contexte turbulent, les dirigeants familiaux ont été mis à l’épreuve d’une façon inopinée devant des dilemmes perplexes et ambigus. Ces derniers avaient engendré une crainte de perdre la richesse socio-émotionnelle et en même temps une obligation de persévérer dans sa préservation. L’objectif de ce papier est de capturer l’expérience des dirigeants des entreprises familiales (EF) marocaines pendant cette période de crise planétaire. En s’en servant d’une démarche qualitative par le biais de trois études de cas, nous allons explorer comment chacune des dimensions de la richesse socio-émotionnelle a stimulé l’amont des décisions stratégiques. Ceci contribuera non seulement à apporter du support aux décideurs dans leurs stratégies dans des périodes identiques, mais également à avancer la littérature sur la richesse socio-émotionnelle en l’abordant d’un angle comportemental, encore plus intéressant à explorer en période de crise. Les premiers résultats induisent à ce que cette richesse aiguille effectivement et majoritairement les décisions de ces entreprises. Ainsi, la leçon en matière de risque donné par la crise est celle de ne plus “mettre tous les œufs dans un seul panier”.
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Heilbrunn, Benoît. "Vincent Berthet, L’erreur est humaine, Aux frontières de la rationalité . CNRS éditions, 2018, 224 pages, 22 €. Richard Thaler, Misbehaving, Les découvertes de l’économie comportementale . Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Jaquet. Seuil, 2018, 576 pages, 25 €." Études Juin, n. 6 (20 maggio 2019): XXIX. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4261.0117ac.

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Guillaume, S. "Les trouble des conduites alimentaires compulsifs : principes de prise en charge". European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015): S46—S47. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.130.

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Abstract (sommario):
Selon les recommandations actuelles, les traitements de choix des troubles alimentaires compulsifs type boulimie et hyperphagie boulimique reposent sur plusieurs aspects. Tout d’abord, une prise en charge hygiéno-diététique ayant pour objectif de restructurer les prises alimentaires, modifier les comportements alimentaires en dehors des crises, tester les croyances erronées vis-à-vis des aliments, aider à la gestion des vomissements… Elles sont le plus souvent associées à une prise en charge psychothérapique et/ou médicamenteuse. La psychothérapie de choix est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Compte tenu de leurs cibles thérapeutiques les TCC sont plutôt à réserver à des patientes euthymiques, ayant de fortes préoccupations pour la minceur. L’alternative psychothérapique peuvent être les thérapies interpersonnelles et éventuellement les thérapies psychanalytiques dans certaines situations. Le traitement médicamenteux de première ligne est la fluoxetine à dose anti-compulsive (60 mg/j). D’autres prises en charge médicamenteuses sont proposées (epitomax, naltrexone…) mais doivent être réservées à des deuxièmes lignes après avis spécialisé. Quelle que soit la prise en charge retenue, il est fondamental dans le cadre de l’hyperphagie boulimique d’expliquer aux patients que ces prises en charge n’auront pas d’effets amaigrissants En complément de ces prises en charge, des techniques de self-help devraient être systématiquement associées. Ces techniques consistent en l’utilisation de différents outils (livres, des sites Internet, CD…) qui seront utilisé par le patient seul ou accompagné par le thérapeute dans le but d’augmenter ses connaissances par rapport sa problématique et lui apporter des compétences et des outils pour diminuer les symptômes voir les faire disparaître. Ces techniques simples et pouvant être facilement utilisées par tous ont été validées scientifiquement dans plus d’une trentaine d’études y compris en population française. Certains de ces supports de self-help, actuellement disponibles en France, seront présentés.
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Chang, Vicky C., Jean-Philippe Chaput, Karen C. Roberts, Gayatri Jayaraman e Minh T. Do. "Facteurs associés à la durée du sommeil à différentes étapes de la vie : résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé". Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 38, n. 11 (novembre 2018): 454–69. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.38.11.02f.

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Introduction Le sommeil est essentiel à la fois au bien-être physique et au bien-être mental. Cette étude a examiné les facteurs sociodémographiques, comportementaux, environnementaux, psychosociaux et les facteurs de santé associés à la durée du sommeil chez les Canadiens à différentes étapes de la vie. Méthodologie Nous avons analysé des données de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (2009-2013), représentatives à l’échelle nationale et portant sur 12 174 Canadiens de 3 à 79 ans. En fonction de leur âge, les répondants ont été distribués en cinq groupes correspondant à cinq étapes de vie : les enfants préscolaires (3 et 4 ans), les enfants (5 à 13 ans), les adolescents (14 à 17 ans), les adultes (18 à 64 ans) et les aînés (65 à 79 ans). La durée du sommeil a été classée en trois catégories (recommandée, courte et longue) suivant les directives établies. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour dégager des corrélats d’une durée de sommeil courte ou longue propres à chaque étape de vie. Résultats La proportion de Canadiens jouissant de la quantité recommandée de sommeil diminue avec l’âge, de 81 % chez les enfants préscolaires à 53 % chez les aînés. Les facteurs statistiquement significatifs associés à un sommeil court sont une ethnicité non blanche et un revenu familial faible chez les enfants préscolaires, une ethnicité non blanche et la résidence avec un seul parent chez les enfants et l’exposition à la fumée secondaire chez les adolescents. Les garçons ayant un trouble d’apprentissage ou un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité et les garçons adolescents sédentaires avaient des chances significativement plus élevées de connaître un sommeil court. Chez les adultes et les aînés, le stress chronique et l’arthrite ont été associés tous deux à un sommeil court. Le sommeil long a été quant à lui associé à un trouble de l’humeur et une autoperception d'une mauvaise santé générale ou passable chez les adultes et à un faible sens d’appartenance communautaire chez les adultes ainsi que chez les aînés de sexe masculin. Conclusion Notre étude de population a dégagé une grande variété de facteurs associés à un sommeil court ou long à différentes étapes de la vie, ce qui pourrait jouer un rôle dans l'élaboration des interventions visant à promouvoir une durée de sommeil saine.
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Champagne, André S., Steven R. McFaull, Wendy Thompson e Felix Bang. "Surveillance de niveau supérieur : surveillance par sentinelle des blessures et des intoxications associées au cannabis". Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 40, n. 5/6 (giugno 2020): 205–14. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.40.5/6.07f.

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Abstract (sommario):
Introduction En octobre 2018, le Canada a légalisé la consommation de cannabis à des fins non médicales pour les adultes. Notre étude visait à présenter le profil le plus récent possible des blessures et des intoxications liées au cannabis recensées dans la base de données de la plateforme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à fournir une synthèse descriptive des caractéristiques des blessures concernant les cas liés au cannabis consignés sur une période de neuf ans. Méthodologie Nous avons effectué une recherche dans la base de données de l’eSCHIRPT des cas liés au cannabis déclarés entre avril 2011 et août 2019. La population de l’étude est constituée des patients âgés de 0 à 79 ans ayant visité l’un des 19 services d’urgence au Canada participant au programme de l’eSCHIRPT. Nous avons produit des estimations descriptives en examinant l’intentionnalité, la cause externe, le type et la gravité des cas liés au cannabis afin de mieux comprendre les facteurs contextuels de ces cas. Nous avons également mené des analyses des tendances au fil du temps à l’aide du logiciel Joinpoint afin de saisir les évolutions dans les cas liés au cannabis, tant chez les enfants et les jeunes que chez les adultes. Résultats Entre le 1er avril 2011 et le 9 août 2019, 2 823 cas liés au cannabis ont été enregistrés dans l’eSCHIRPT, soit 252,3 cas pour 100 000 cas de l’eSCHIRPT. La majorité (63,1 %; 1780 cas) concernait la consommation de cannabis combinée à une ou plusieurs autres substances; dans 885 cas (31,3 %), seul le cannabis était présent et 158 cas (5,6 %) étaient associés à des produits comestibles contenant du cannabis. Chez les enfants comme chez les adultes, l’intoxication était la principale cause externe de blessure. La grande majorité des cas était de nature involontaire, avec une augmentation récente dans les tendances du nombre de cas, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes. Sur l’ensemble, 15,1 % des cas correspondaient à des blessures graves ayant nécessité une admission à l’hôpital. Conclusion Les cas liés au cannabis répertoriés dans la base de données de l’eSCHIRPT sont relativement rares, ce qui peut indiquer que les troubles mentaux et comportementaux découlant de l’exposition au cannabis ne sont généralement pas consignés dans ce système de surveillance et dans les sites participants au Canada. Avec les récentes modifications apportées à la réglementation canadienne en matière de cannabis, il sera impératif de surveiller en permanence les effets du cannabis sur la santé pour faire avancer les données probantes et protéger la santé des Canadiens.
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Damant, Dominique, Jo Bélanger e Judith Paquet. "Analyse du processus d’empowerment dans des trajectoires de femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaire". Criminologie 33, n. 1 (2 ottobre 2002): 73–95. http://dx.doi.org/10.7202/004716ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Bien qu'un nombre important de recherches, pourtant diversifiées, aient été réalisées auprès de femmes victimes de violence conjugale, les études portant spécifiquement sur les femmes qui ont recours au système judiciaire se font plutôt rares. Les écrits consultés ont permis d'identifier entre autres des facteurs facilitant le recours au processus judiciaire et des facteurs le freinant. Plus récemment, d'autres études ont porté de façon plus particulière sur les liens pouvant exister entre le fait pour une victime de s'engager dans le système judiciaire et son processus d'empowerment. L'étude qui est l'objet du présent article s'est intéressée de façon particulière au processus d'empowerment de femmes victimes de violence conjugale qui ont eu recours au système judiciaire. Elle porte sur l'analyse de 29 entrevues semi-dirigées avec des femmes victimes de violence conjugale, engagées ou non dans un processus judiciaire. Le paradigme que nous avons retenu pour l'analyse des données est le paradigme structurel. Trois caractéristiques généralement liées à la définition de la violence faite aux femmes ont déterminé ce choix : la violence est située dans un contexte de relations de pouvoir caractérisées par la domination ; le caractère discriminant de ces relations de pouvoir est lié au fait d'appartenir à un sexe plutôt qu'à un autre ; la dimension sociale et publique du problème de la violence est reconnue. Le modèle de l'empowerment tel que nous l'avions élaboré semble approprié pour l'étude de trajectoires de femmes victimes de violence conjugale et laisse présager que toute démarche d'aide peut aider les femmes à s'engager dans un processus d'empowerment. Nos données nous permettent également d'identifier des éléments qui facilitent ce processus : support émotionnel ou informationnel. Nous n'avons toutefois pas pu cerner des éléments spécifiques au système judiciaire, en tant qu'institution sociale, qui favoriseraient le processus d'empowerment. Toutes les répondantes ont identifié des facteurs aidants et des obstacles. Seul le discours de nature plus sociale des répondantes différencie celles qui ont complété le parcours dans le système judiciaire des autres répondantes. L'hypothèse que nous retenons à ce moment-ci est que le fait de mener à terme des démarches judiciaires est plutôt indicateur d'empowerment. Si ceci s'avérait juste, on devrait en conclure que quelles que soient les décisions prises par les femmes à toutes les étapes du processus judiciaire, celles-ci doivent être respectées. Par ailleurs, l'information donnée, tout particulièrement en maison d'hébergement, qui analyse la violence conjugale comme un problème social et qui cherche à développer un mouvement de solidarité entre les femmes, semble être un facteur important dans le processus d'empowerment identifié dans cette étude. Nous croyons que l'utilisation du modèle du processus d'empowerment que nous avons élaboré peut être un apport intéressant en ce qui concerne l'intervention auprès des femmes victimes de violence conjugale. Le modèle permet d'identifier l'étape du processus à laquelle la victime se situe et les besoins qu'elle manifeste (émotifs, cognitifs, comportementaux). On pourra alors lui proposer un type d'aide et d'informations plus pertinent à ses besoins. L'utilisation de ce modèle offre aussi l'avantage de comprendre qu'il n'est peut-être pas le moment de proposer à une femme d'entreprendre une démarche légale et qu'elle n'est peut être pas prête à persévérer en ce sens.
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André Koffi, Djaha, Yao Célestin Kouakou, Jarvis Brumel Kopoin, Koffi Jean-Claude Béné, Abdoulaye Diarrassouba e Adama Tondossama. "Diversité et Éthologie des Mammifères sur Deux Îles du Nord du Parc National de Taï, Sud-Ouest, Côte d’Ivoire". European Scientific Journal, ESJ 18, n. 36 (30 novembre 2022): 148. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n36p148.

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Abstract (sommario):
Les nombreux travaux de recherche sur les mammifères du parc national de Taï se sont intéressés à sa grande partie sud. L’extrême nord du parc constitué d’un ensemble de 11 îles a rarement été investigué. Le présent travail essai de combler ce manque d’informations en étudiant la diversité des mammifères, leur période d’activité ainsi que quelques aspects de leur comportement sur Nakolo et Dafidougou, deux des 11 îles qui n’ont jamais fait l’objet d’aucune recherche. A cet effet, 20 pièges photographiques a été installé de façon systématique sur ces deux îles pour conduire la présente étude. Un total de neuf (09) espèces de mammifères a été identifié dont huit (08) espèces sur l’île Nakolo et cinq (05) sur Dafidougou. Cependant, l’indice de Shannon indique que la richesse en biodiversité de Dafidougou (H’=1,297) est légèrement supérieure à celle de Nakolo (H’=1,209) du fait de la grande dominance de la civette d’Afrique (Civettictis civetta) sur l’île de Nakolo. Parmi les huit (08) espèces de mammifères détectées sur l’île Nakolo, quatre (04) espèces sont nocturnes, trois (03) sont cathémérales et une (01) seule est diurne. Quant à l’île Dafidougou, des cinq (05) espèces rencontrées, trois (03) sont nocturnes, une (01) cathémérale et une (01) autre diurne. Sur le plan comportemental, les mammifères rencontrés se déplacent beaucoup, se nourrissent fréquemment et sont très peu vigilants surtout sur l’île Dafidougou. Nous en déduisons l’existence désormais d’une quiétude et d’une tranquillité sur ces îles très anthropisées dans un passé récent. Many research studies on mammals in Taï National Park have focused on its large southern part. The extreme north of the park, made up of a set of 11 islands, has rarely been investigated. The present work tries to fill this lack of information by studying the diversity of mammals, their period of activity as well as some aspects of their behaviour on Nakolo and Dafidougou, two of the 11 islands which have never been the subject of no research. For this purpose, 20 camera traps were systematically installed on these two islands to conduct this study. A total of nine (09) species of mammals have been identified including eight (08) species on Nakolo Island and five (05) on Dafidougou. However, the Shannon index indicates that the biodiversity richness of Dafidougou (H'=1.297) is slightly higher than that of Nakolo (H'=1.209) due to the great dominance of the African civet (Civettictis civetta) on the island of Nakolo. Among the eight (08) species of mammals detected on Nakolo Island, four (04) species are nocturnal, three (03) are cathemeral and only one (01) is diurnal. As for Dafidougou Island, of the five (05) species encountered, three (03) are nocturnal, one (01) cathedral and another (01) diurnal. Behaviourally, the mammals encountered move around a lot, feed frequently and are not very vigilant, especially on Dafidougou Island. We deduce from this the existence now of peace and tranquillity on these islands which were very anthropized in the recent past.
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FAVERDIN, P. "Dossier : Palatabilité et choix alimentaires - Avant-propos". INRAE Productions Animales 9, n. 5 (20 ottobre 1996): 337–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.5.4072.

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Abstract (sommario):
Les trois articles qui suivent retracent le contenu de trois exposés présentés dans le cadre du groupe de réflexion sur le thème ingestion au sein du département Elevage et Nutrition des Animaux de l’INRA. Ce groupe "Ingestion", qui existe depuis environ une dizaine d’année maintenant, se réunit une ou deux fois par an autour d’un thème particulier dont les différents aspects sont traités par des membres du groupe ou invités par le groupe. Il nous est apparu que ce travail pouvait intéresser un public francophone plus large que les seuls participants à ces réunions. A l’avenir, des dossiers seront donc ainsi proposés à la revue Productions Animales en fonction des activités du groupe. Le premier dossier a pour thème "Palatabilité et choix alimentaires". Avant même d’essayer d’en définir les termes, le titre posait problème : fallait- il parler de palatabilité ou d’appétibilité ? Si palatabilité nous apparaît aujourd’hui comme un néologisme, Gallouin et Le Magnen (1987) nous ont rassurés en nous apprenant que les Anglais l’ont importé de France il y a plusieurs siècles. Quant au mot appétibilité, il n’a été proposé qu’il y a un peu moins d’un demi-siècle pour traduire "palatability" de l’anglais. Malheureusement, résoudre ce différend linguistique ne permet pas de définir facilement et précisément ce terme. L’estimation de la palatabilité est généralement décrite par la notion de préférence alimentaire, donc de choix, sans que les deux soient équivalents. Enfin, ce critère de palatabilité est très couramment associé aux qualités organoleptiques des aliments. Différences de définitions, de méthodes de caractérisation, de mécanismes impliqués pour expliquer ces phénomènes, il est apparu important de clarifier la situation et de faire le point sur ce sujet. Les finalités des travaux sur la prise alimentaire chez les monogastriques et les ruminants sont généralement différentes. La nature de la ration (des aliments concentrés jusqu’aux prairies naturelles), mais également le type de production qui recouvre des échelles de temps très variées (de quelques semaines à 10 ans) posent des problèmes de prise alimentaire très différents. Les travaux sur les monogastriques (porcs et volailles) et les ruminants sont donc traités dans des articles séparés. Ces textes permettent de mieux percevoir la spécificité d’approche pour chaque espèce, mais soulignent les points communs quant aux mécanismes associés au concept de palatabilité. Pour les espèces à cycle court, les problèmes d’apprentissage et les choix alimentaires peuvent affecter rapidement la productivité des systèmes. Le refus par des jeunes d’un nouvel aliment pendant quelques jours va affecter leur croissance, même si, a priori, dans l’aliment rien de perceptible par l’homme ne permet de comprendre ce comportement. La synthèse de Marie- Christine Meunier-Salaün et Michel Picard essaye donc de préciser les relations entre ces problèmes de choix alimentaires, de préférence ou d’aversion, et la notion de palatabilité chez le porc et les volailles et discute les moyens d’étudier ces problèmes. Les ruminants disposent souvent de fourrages à volonté. Les fourrages étant généralement, en France, d’un coût plus faible que les autres aliments, l’éleveur souhaite en maximiser l’utilisation. Ceci suppose que le fourrage soit bien ingéré par l’animal. La palatabilité d’un aliment interfère-t-elle avec le niveau d’ingestion de cet aliment ? Comment apprécier objectivement cette notion de palatabilité ? Quel est le rôle des sens dans les préférences alimentaires des ruminants ? La revue de René Baumont essaye de répondre à ces questions à l’aide de nombreux exemples. Les ruminants d’élevage disposent généralement pendant plus de la moitié de l’année d’un accès au pâturage. Dans ces conditions d’alimentation très particulières l’animal va être amené à gérer lui-même ses prises alimentaires avec des situations de choix parfois très complexes. Cette complexité au pâturage est accrue par la dispersion de l’offre alimentaire. Les choix comportementaux ne sont donc pas que le reflet des préférences alimentaires strictes pour telle ou telle espèce ou partie de végétal, mais le résultat d’une stratégie de pâturage complexe qui pourrait chercher à maximiser le bénéfice énergétique. Ces relations entre les préférences alimentaires des ruminants et les choix alimentaires effectués au pâturage sont étudiées par Bertrand Dumont qui en présente une synthèse dans le dernier article de ce dossier. Bien que recouvrant des approches et des points de vue très divers, ces trois articles partagent certaines conclusions sur la notion de palatabilité. En particulier, on peut difficilement la dissocier d’une notion d’apprentissage si l’on veut en comprendre les rouages. Essayer de s’en défaire ne fait que renforcer le poids des apprentissages précédents (souvent inconnus) au détriment de la propre expérience de l’animal sur tel aliment. Les choix d’un animal peuvent donc évoluer pour prendre en compte des signaux post-ingestifs. L’utilisation de tests en tout genre pour apprécier la palatabilité doit donc se faire avec discernement. Néanmoins, une meilleure connaissance des mécanismes d’apprentissage et d’identification de l’aliment permettrait de limiter les problèmes lors des transitions alimentaires et de mieux comprendre comment l’animal équilibre sa ration. Un travail de réflexion important reste donc à réaliser pour mettre en place des méthodologies adaptées afin de mieux expliquer les choix alimentaires des animaux domestiques. Gallouin F., Le Magnen J., 1987. Evolution historique des concepts de faim, satiété et appétit. Reprod. Nutr. Dévelop., 27, 109-128.
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Albert, E., O. Halfon, M. C. Mouren-Simeoni e M. Dugas. "Etude comparative de deux groupes d’anorexiques mentaux examinés dans un service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent". Psychiatry and Psychobiology 3, n. 2 (1988): 87–98. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001863.

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Abstract (sommario):
RésuméNotre travail a porté sur la comparaison statistique de deux groupes d’anorexiques mentaux de moins de 13 ans et de plus de 13 ans, examinés dans un service de pédopsychiatrie, et répondant aux critères du DSM-III. II met en évidence les éléments suivants.1)L’anorexie mentale est peu fréquente chez les enfants de moins de 13 ans par rapport aux adolescents, puisque ce groupe comprend 14 patients sur un intervalle de 7 ans et demi, alors que le groupe des moins de 13 ans comprend 37 patients pour un intervalle de 2 ans et demi.2)La proportion de garçons est plus élevée dans le groupe des moins de 13 ans puisque nous retrouvons 5 garçons pour 9 filles, les garçons représentant 35% de ce groupe, et la prédominance féminine est plus nette à la puberté puisque nous comptons 1 seul garçon pour 36 filles, les garçons ne représentant donc que 3%.3)Les retards de croissance sont marqués chez les jeunes anorexiques. Dans notre série, ils ne touchent que des garçons (3). L’anorexie est apparue respectivement à 10 ans pour le premier et à 11 ans et demi pour les deux autres. Pour deux patients, la taille définitive est normale. Le troisième patient, à 23 ans, a une taille inférieure à - 2 DS. On peut s’interroger sur l’absence de retard de croissance dans notre série chez les jeunes anorexiques de sexe féminin. L’explication, à notre avis, réside dans l’âge généralement élevé (> 10 ans) de nos anorexiques filles lors du début de la maladie. Leur croissance était déjà bien avancée et la puberté sans doute amorcée. A l’opposé, les garçons qui ont eu un arrêt de croissance étaient plus jeunes et tous prépubères au début de l’anorexie.4)Cliniquement, la symptomatologie est plus bruyante dans le groupe des moins de 13 ans avec:– un état prémorbide fait de troubles du comportement alimentaire dans l’enfance;– une perte de poids plus rapide. Elle est souvent inférieure à 25% du poids antérieur mais la cachexie est marquée, le tissu adipeux étant peu abondant avant la puberté. Dans le groupe des jeunes anorexiques, la perte de poids est en général comprise entre 15 et 20%;– un refus d’hydratation associé au refus de nourriture dans 3 cas sur 14, cette particularité n’a pas été observée dans le groupe plus âgé.Ces deux dernières constatations mettent en cause les critères DSM-III de l’anorexie mentale pour les jeunes enfants.5)En revanche, nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les deux groupes concernant:– la prévalence des maladies psychiatriques chez les ascendants et la fratrie: elle est de 17,8% chez les parents du groupe 1, en majeure partie faite de troubles thymiques (16%). Dans la fratrie de nos patients, la pathologie la plus souvent retrouvée est un trouble des conduites alimentaires;– la place de l’anorexique dans la fratrie, le statut social des parents, la situation du foyer parental; l’hyperactivité physique, la survenue de vomissements provoqués, la prise de laxatifs et les plaintes somatiques;– la prévalence de la dépression comme diagnostic associé. Elle est néanmoins élevée dans les deux groupes puisqu’on retrouve 86% d’états dépressifs dans le groupe des moins de 13 ans (12 cas sur 14), 60% d’états dépressifs chez les plus de 13 ans (22 cas sur 37);– la sévérité des stress psychosociaux;– le niveau d’adaptation et de fonctionnement social et scolaire dans l’année écoulée. Dans les difficultés d’adapta tion constatées chez nombre de nos anorexiques, rentrent tout autant les troubles de la relation sociale que des dis torsions cognitives responsables de faibles performances, en dépit d’un surinvestissement de la scolarité et d’efficiences intellectuelles tout à fait satisfaisantes.6)Nos conclusions ne sont que fragmentaires en matière de devenir de l’anorexie du fait de l’imprécision de cer taines données recueillies, de la durée relativement brève de la catamnèse (les anorexiques du groupe 1 ont générale ment bénéficié d’un suivi plus régulier et prolongé - 4 ans en moyenne -, que ceux du groupe 2: 2 ans er moyenne), et de la faiblesse de l’échantillon des moins de 13 ans.Le poids s’est normalisé dans 78,5% des cas dans le groupe 1 et 54% des cas dans le groupe 2. On constate done que sur le plan symptomatique, il n’est pas très difficile de refaire prendre du poids aux anorexiques.Le comportement alimentaire est satisfaisant chez 9 sujets du groupe 1 (64%) et 19 sujets du groupe 2 (51%)L’apparition ou le retour des règles est observé chez 6 filles sur 9 du groupe 1 (66,6%) et 20 filles sur 36 dt groupe 2 (55,5%).L’évaluation de l’état mental de nos sujets (elle concerne 12 sujets du groupe 1 sur 14, 2 n’ayant pas répondi aux questions posées) montre qu’une patiente présente une anorexie mentale chronique avec des épisodes récurrent; de dépression majeure, qu’une autre patiente a fait un épisode de dépression délirante et qu’une troisième peut êtri considérée comme schizophrène. Six sujets souffrent d’une anxiété chronique avec manque de confiance en soi e phobie sociale pour l’un d’entre eux. Les 3 derniers ont un fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines Comme on le voit, l’anorexie mentale est une maladie grave dont le pronostic est réservé. Cependant l’évolution ne nous a pas semblé différente dans les deux groupes concernant les paramètres comportementaux. Il faut cepen dant souligner qu’à deux exceptions près, les anorexiques de moins de 13 ans avaient débuté leur maladie immédia tement avant la puberté ou tôt après son début.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Abstract (sommario):
Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Pensieroso, Luca, e Michel De Vroey. "Focus 25 - juin 2020". Regards économiques, 16 luglio 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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Abstract (sommario):
En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Kilani, Mondher. "Culture". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

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Abstract (sommario):
La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.

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