Articoli di riviste sul tema "Relations intergénérationnelles – Environnement – France"

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Marsden, Lorna. "A Longitudinal Approach to Family Trajectories in France: The Generations and Gender Survey". Canadian Studies in Population 45, n. 3-4 (30 agosto 2018): 206. http://dx.doi.org/10.25336/csp29411.

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Abstract (sommario):
Arnaud Regnier-Loilier, EditorSpringer, 2017, INED Population Studies 7, (also available as an e-book)Translation of “Parcours de Familles, L’enquête Etude des relations familiales et intergénérationnelles «, Coll. Grandes enquêtes, by INED in 2016.ISBN 978i-3-319-56000-7
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Régnier-Loilier, Arnaud, Irina Badurashvili e Shorena Tsiklauri. "Situations familiales, calendrier de décohabitation et relations intergénérationnelles en Géorgie et en France". Revue d’études comparatives Est-Ouest N° 40, n. 3 (1 dicembre 2009): 99–132. http://dx.doi.org/10.3917/receo.403.0099.

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Régnier-Loilier, Arnaud, Irina Badurashvili e Shorena Tsiklauri. "Situations familiales, calendrier de décohabitation et relations intergénérationnelles en Géorgie et en France". Revue d’études comparatives Est-Ouest 40, n. 3-4 (dicembre 2009): 99–132. http://dx.doi.org/10.4074/s0338059909003040.

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Touchelay, Marie-Christine. "Le sucre : barrière entre la Guadeloupe et son environnement caraïbe". Memorias 20 (6 maggio 2022): 24–47. http://dx.doi.org/10.14482/memor.20.616.3.

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Abstract (sommario):
A sept mille kilomètres de sa métropole, la France, la Guadeloupe entretient davantage de relations avec elle qu’avec son environnement caraïbe, et ceci de sa colonisation au XVIIe siècle jusqu’aux débuts des années 1970. Pendant ce long temps, la dépendance économique et commerciale envers la France se renforce alors que le sentiment d’être français est de plus en plus partagé par la population. L’unique revenu repose sur la monoculture de la canne à sucre. Des Sociétés anonymes métropolitaines possèdent les usines qui produisent un sucre brut destiné aux raffineries de France. Leurs directeurs et cadres sont des métropolitains, et c’est par leur intermédiaire que les habitants perçoivent ce qu’est la France. Il faut attendre la diversification des activités économiques sur place qui suit la fermeture des usines sucrières, pour qu’une ouverture sur l’environnement caraïbe proche voie le jour. C’est l’objet de cette communication de montrer pourquoi celle-ci a été tant retardée.
5

Sowery, Katy. "Reconciling primacy and environmental protection: Association France Nature Environnement". Common Market Law Review 54, Issue 4 (1 agosto 2017): 1157–77. http://dx.doi.org/10.54648/cola2017092.

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6

Paquin, Stéphane, e Annie Chaloux. "Le Québec sur la scène internationale. Les raisons de son dynamisme". Globe 13, n. 1 (6 ottobre 2010): 25–45. http://dx.doi.org/10.7202/044638ar.

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Abstract (sommario):
Le Québec fait partie de la courte liste des États fédérés les plus actifs sur la scène internationale. La thèse de cet article est que le nationalisme et les nécessités de développement économique dans un environnement mondialisé favorisent une tension constructive qui pousse vers l’élargissement des relations internationales afin de développer la nation québécoise dans les domaines culturel et économique. C’est cette tension qui explique pourquoi la France et les États-Unis sont les deux principaux partenaires du Québec. Le coeur pousse vers des relations plus profondes avec la France, la Francophonie, mais aussi le reste de l’Europe, alors que la raison incite à une intégration économique plus importante avec les États-Unis, les principaux « producteurs » du PIB québécois.
7

Winslow, Donna. "Indépendance, Savoir Aborigène et Environnement en Nouvelle-Calédonie". Journal of Political Ecology 2, n. 1 (1 dicembre 1995): 1. http://dx.doi.org/10.2458/v2i1.20128.

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Abstract (sommario):
In New Caledonia, indigenous knowledge was traditionally anchored in a substantive appreciation of the natural environment. Substantive, in this case, refers to the Weberian concept of substantive or value rationality characterized by a belief in the intrinsic value of an object or action. When New Caledonia was annexed by France, the imposition of capitalist relations of production through settler colonialism, mineral exploitation and ranching introduced instrumental or formal rationality characterized by conscious reasoning that an action or object is a means to a particular ends. The natural environment became a means and an instrument to carry out conscious projects for the anticipated benefit of the colonizers. At the same time, the majority of the Kanaks continued to appreciate the intrinsic value of nature because they were excluded from the capitalist sector of the New Caledonian economy, living in native reserves and continuing in subsistence activities which made light use of the environment. However, within the past twenty years an emerging Kanak elite has adopted a value of nature as a means to achieve a particular end - independence from France. Rational use of the environment is now perceived as a way to achieve a specific goal, for example, owning nickel mines to achieve economic independence. Maintaining the tension between Weberian concepts of substantive and formal rationalism, this paper traces the emergence of rationalist thought about the environment among Kanak independence leaders.
8

Gani, Léon, e Brigitte Baccaïni. "Concurrence ou solidarité entre «jeunes» et «vieux» : les attitudes des lycéens en France". Population Vol. 52, n. 5 (1 maggio 1997): 1083–118. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1997.52n5.1118.

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Abstract (sommario):
Résumé Baccaini (Brigitte), Gani (Léon). - Concurrence ou solidarité entre «jeunes» et « vieux » : les attitudes des lycéens en France À partir des résultats d'une enquête menée en 1996 auprès d'élèves de classes terminales (filières générales et technologiques) cet article analyse les opinions des lycéens concernant les relations intergénérationnelles et la place des personnes âgées dans la vie économique et sociale. Les résultats confirment l'existence, chez une majorité d'élèves, d'une crainte de la concurrence exercée par les personnes âgées sur le marché du travail, cette anxiété étant plus forte dans les milieux populaires, dans les filières technologiques et dans les régions où le poids démographique des personnes âgées est le plus important. Les opinions des lycéens quant au rôle des familles dans la prise en charge des personnes âgées paraissent plus nuancées. Ils sont en effet très attachés au soutien affectif des personnes âgées tout en considérant majoritairement que c'est au gouvernement qu'il revient d'assurer leur prise en charge. Il semble par ailleurs que ces attitudes envers les personnes âgées soient liées au niveau de connaissances des élèves sur les questions de population, les lycéens les moins « armés » de ce point de vue faisant plus souvent preuve d'un moindre esprit de solidarité à l'égard des personnes âgées.
9

Lefèvre, Cécile, Lidia Prokofieva, Irina Korchaguina, Vlada Stankuniene, Margarita Gedvilaite, Irina Badurashvili e Mariam Sirbiladze. "Le rôle de la famille et de la société dans les solidarités intergénérationnelles : comparaison des opinions en France, Géorgie, Lituanie et Russie". Revue d’études comparatives Est-Ouest N° 40, n. 3 (1 dicembre 2009): 315–45. http://dx.doi.org/10.3917/receo.403.0315.

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Scodellaro, Claire. "La lutte contre la maltraitance des personnes âgées : politique de la souffrance et sanitarisation du social". II Le brouillage des frontières entre santé et social : évolutions des notions et impacts pour les professionnels, n. 55 (6 luglio 2006): 77–88. http://dx.doi.org/10.7202/013226ar.

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Abstract (sommario):
L’expression « maltraitance des personnes âgées » a récemment été institutionnalisée en France, avec la mise en place d’une politique visant à prévenir, dépister et sanctionner ces formes de violence, présentées comme spécifiques à la population âgée. Sont considérés comme intolérables les processus engendrant une altération scientifiquement prouvée de la santé ou une souffrance physique ou psychique démontrable. La question des relations sociales aux âges élevés n’est abordée qu’à travers celle de la dignité, et plus particulièrement de la présentation d’un corps propre dans un environnement hygiénique. Les inégalités étrangères à l’âge sont occultées dans cette lutte contre les maltraitances qui est une politique de la souffrance, et répond, par de multiples aspects, à une logique de sanitarisation du social.
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Barbiera, Irene, Maria Castiglioni, Gianpiero Dalla-Zuanna e Karine Guerrouche. "Démographie, paysannerie et famille dans la Provence du haut Moyen Âge, 813-814". Population Vol. 77, n. 2 (28 settembre 2022): 263–90. http://dx.doi.org/10.3917/popu.2202.0263.

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Abstract (sommario):
Établi en 813-814, l’inventaire des paysans qui travaillaient pour l’abbaye Saint-Victor de Marseille donne des informations sur la dynamique démographique en Provence (France méridionale) durant le haut Moyen Âge. La structure de la population par âge est reconstruite et permet de constater qu’elle est similaire à ce que reflètent d’autres registres médiévaux européens. Avec des résultats très proches des données sur les cimetières provençaux du premier millénaire et des tables de mortalité classiques estimées dans le cadre de précédentes études, qui montraient une mortalité importante dans le Sud de l’Europe, on en déduit non seulement cet inventaire des tendances de mortalité, mais aussi des modèles de nuptialité et de natalité. Ces résultats paraissent indiquer que la Provence du haut Moyen Âge se caractérisait par une pression démographique plus forte que celle observée en France ou en Europe occidentale après la grande peste. Enfin, sont analysés les modes d’habitat et d’exploitation propres à la paysannerie locale, en plaine comme en montagne, pour clarifier les relations entre habitat, environnement et production.
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Jacques, Jean-François, e Emmanuel Picavet. "Relations causales entre les dépenses militaires et leur environnement macro-économique : tests partiels pour la France et les États-Unis". Économie & prévision 112, n. 1 (1994): 53–68. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.1994.5651.

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Chevalier, Josiane. "Aujourd’hui, le Rhin n’est plus une frontière". Administration N° 279, n. 3 (4 ottobre 2023): 28–31. http://dx.doi.org/10.3917/admi.279.0028.

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Abstract (sommario):
La réalité transfrontalière constitue un facteur déterminant de la région Grand Est, avec 760 km de frontières bordant cinq pays, dont 200 km tracés par le Rhin, axe de transport structurant et peu émissif en CO2. L’échange et le commerce sont au cœur des relations entre ces pays, avec 44 % des frontaliers de la France métropolitaine. Le Traité d’Aix-la-Chapelle de 2019 a donné un nouvel élan à une coopération franco-allemande déjà riche, créant le Comité de coopération transfrontalière (CCT) qui met en œuvre les priorités (transition énergétique, environnement, gestion de l’eau et entraide lors de crises). Le Traité ouvre aussi l’opportunité d’une différenciation entre les règles de droit applicables aux territoires frontaliers et celles en vigueur dans le reste du pays. La crise sanitaire a montré que cette coopération transfrontalière a su être résiliente, notamment grâce à des réunions hebdomadaires initiées par la préfète du Grand Est, mais elle doit être confortée et institutionnalisée.
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Plaisance, Eric. "Petite enfance et reconnaissance. Analyses à partir de l’œuvre d’Axel Honneth". EccoS – Revista Científica, n. 50 (30 settembre 2019): e13998. http://dx.doi.org/10.5585/eccos.n50.13998.

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Abstract (sommario):
Le concept de reconnaissance est central dans l’œuvre du philosophe et sociologue allemand Axel Honneth. Ce n’est pas la reconnaissance au sens de la perception des choses ou des êtres, mais la reconnaissance morale et intersubjective des personnes, ce qui est, selon Honneth, au cœur de la constitution du lien social. Le premier niveau de cette reconnaissance concerne les relations affectives et, tout d’abord, les relations entre le jeune enfant, sa mère et son environnement proche. Dans ce texte, je propose de prolonger et de compléter les analyses de Honneth sur les processus de reconnaissance de la petite enfance en distinguant plusieurs aspects: la reconnaissance de l’âge spécifique de la petite enfance au cours de l’histoire; la reconnaissance moderne du jeune enfant et même du bébé comme une « personne » et leur place dans les institutions telles que crèches, jardins d’enfants, écoles maternelles (en prenant l’exemple de la France après la seconde guerre mondiale) ; les processus de reconnaissance mutuelle des jeunes enfants (par exemple à travers les activités de coopération dans les jeux); la reconnaissance interactive des jeunes enfants avec déficiences et difficultés diverses dans la problématique internationale actuelle de l’éducation inclusive.
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Mauran, Philippe. "L’absolue nécessité de courir le monde de Jean Guidon de Chambelle". Revue d'histoire du protestantisme 6, n. 1 (1 giugno 2021): 51–80. http://dx.doi.org/10.47421/rhp6_1_51-80.

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Abstract (sommario):
En 2003, Dirk Van der Cruysse publiait le récit de cinq années aux Indes hollandaises d’un Français, « mercenaire de la VOC ». Malgré son identification, l’origine et le milieu social de l’auteur restaient mystérieux : Jean Guidon de Chambelle, protestant parisien, affirmait pourtant le poids de ses recommandations. Des documents, issus du minutier central des notaires de Paris ou des archives du Châtelet, ont permis de reconstituer la parentèle de Jean Guidon, sieur de Chambelle. Le vaste réseau qu’elle dessine, avec une large assise géographique dans l’arrière-pays des côtes atlantiques, fait apparaître le rôle déterminant des calvinistes parisiens dans les relations du royaume de France avec les Provinces-Unies, ainsi que leur soutien financier à la régence pendant la Fronde. La contextualisation du texte de Guidon a aussi permis de comprendre les raisons de son départ : joueur pathologique, sa famille l’éloignait pour un temps d’un environnement qui l’emprisonnait dans son addiction. La construction du texte révèle la foi calviniste du sieur de Chambelle, mise au service de son retour vers les siens.
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Theys, Jacques. "Dossier : Le groupe des Dix, des précurseurs de l'interdisciplinarité – Vingt-cinq ans de médiation entre sciences, politique et société : le Groupe d’exploration et de recherches multidisciplinaires sur l’environnement et la société (Germes) (1975-2002)". Natures Sciences Sociétés 27, n. 2 (aprile 2019): 191–204. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2019038.

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Abstract (sommario):
La connaissance ne se développe pas seulement dans les laboratoires ou les « lieux confinés ». Elle a aussi besoin « d’espaces de plein air », de lieux de confrontation entre disciplines et avec la société civile ou la décision politique, de ce que Michel Callon a appelé des « forums hybrides ». Pendant un peu plus de 25 ans le Groupe d’exploration et de recherches multidisciplinaires sur l’environnement et la société (Germes) a constitué un tel forum – une structure, sans équivalent à cette époque, à la fois de dialogue entre chercheurs de toutes disciplines et de réflexion collective ou de coproduction de connaissances sur l’environnement, impliquant à la fois le monde scientifique, les responsables publics et la société civile au sens large. L’article rend compte de la genèse de ce groupe et met en évidence le rôle de défricheur qu’il a pu jouer dans trois grandes directions : la promotion d’une approche réellement multidimensionnelle des relations environnement-développement ; la modernisation et la démocratisation de l’action publique ; l’analyse des tensions et médiations entre science, politique et société civile. À travers la multiplicité des initiatives et des publications réalisées par le Germes durant cette période, c’est un regard historique sur la transformation des idées et des connaissances sur l’environnement dans ses relations avec la société qui est ainsi proposé. Un regard naturellement partiel et propre à la France, mais qui permet de resituer les recherches et débats actuels dans une dynamique longue de la connaissance, avec ses avancées, ses reculs, ses continuités et ses ruptures épistémologiques…
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Munteanu, Emilia. "Briser les barrières ou enseigner-apprendre le FLE par le jeu théâtral". Taikomoji kalbotyra, n. 11 (8 agosto 2018): 41–58. http://dx.doi.org/10.15388/tk.2018.17245.

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Abstract (sommario):
A l’ère de la mondialisation, l’accès illimité à l’information modifie de plus en plus le rapport des jeunes gens mais surtout la vision des adultes du troisième âge à l’égard des barrières de l’apprentissage. De nos jours, de nombreuses institutions d’enseignement et des ONG proposent aux derniers une large panoplie d’activités dans le but de leur faire acquérir de nouvelles compétences et capacités linguistiques, culturelles, techniques, artistiques, etc. En tant que formateurs en FLE, nous avons cherché à briser les barrières qui séparent les générations et à favoriser la communication entre adultes au-delà des frontières géographiques, culturelles, linguistiques à travers un projet européen PLALE. Réunies autour du coordinateur italien de Pavie, cinq autres institutions partenaires se sont proposé de partager leur expérience dans l’enseignement-apprentissage des langues par le jeu théâtral. Pendant deux années, des professionnels et des apprentis de la langue provenant du système formel universitaire se sont servis de leurs compétences didactiques et de leur expérience liée à l’emploi du jeu théâtral pour transformer le contexte non formel de l’Ecole populaire d’arts et de métiers de Bacau en Roumanie en un laboratoire pour l’expérimentation de nouvelles techniques et méthodes d’acquisition par les adultes des connaissances en L2. Le déroulement du projet et la création d’un spectacle théâtral joué à Bacau par les apprenants par les apprenants adultes des six partenaires nous ont permis de faire l’apprentissage d’une pédagogie vivante mais aussi de l’andragogie et de prendre conscience du rôle des relations intergénérationnelles pour assurer la santé de la société actuelle. Breaking barriers, or teaching and learning French by playing drama In the era of globalization, due to unlimited access to information, the relationship and the attitude among the young people have increasingly modified. In addition, the adult’s point of view regarding traditional limits of learning has also changed. Nowadays, more and more institutions of teaching and NGOs are proposing to them a variety of activities which offer them a possibility to develop not only their computer skills but also linguistic, artistic and cultural abilities. As foreign language teachers, we have tried to create a connection between generations, so as to ease the communication between adults which would not have been possible without the existence of a European project. Entitled PLALE or Playing for Learning, it integrates five partners from France, Spain, Portugal, Germany and Romania coordinated by an Italian specialist from Pavia. The specialists’ purpose is to share their experience in the field of foreign language teaching and learning through drama. Key words: European project; pedagogy; andragogy; language teaching and learning; theatre performance; relations between generations.
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DOREAU, M., R. BAUMONT e J. M. PEREZ. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 24, n. 5 (8 dicembre 2011): 411–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3274.

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Abstract (sommario):
Les impacts environnementaux liés aux productions animales sont pris en considération depuisau moins deux décennies. Mais jusqu’à une date récente, ils étaient considérés comme des «dommagescollatéraux» résultant de la nécessité de nourrir la planète. Depuis le rapport de la FAO«Livestock’s long shadow» (Steinfeld et al 2006), les préoccupations environnementales liées enparticulier aux gaz à effet de serre (GES) ont pris une importance croissante auprès des acteursdes filières animales et des décideurs politiques. Elles sont désormais au centre de la réflexion surle développement de l’élevage. En témoignent des documents dépassant le cadre de l’agriculturecomme la publication des propositions du «Grenelle 2» par le gouvernement français, ou la feuillede route de l’Union Européenne pour une baisse drastique des émissions de gaz carbonique àl’échéance de 2050. En fait, le problème est planétaire, car la consommation mondiale de produitsanimaux augmente, tendance appelée à se poursuivre en raison de l’évolution démographiqueet de l’accroissement de la part des produits animaux dans l’alimentation dans les pays endéveloppement et émergents (Gerber et al 2011). La revue INRA Productions animales a publié depuis plusieurs années de nombreux articlesrelatifs aux relations entre élevage et environnement, analysées sous divers angles. Récemmentdes articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiésdans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles surles éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l’alimentation du porc» avec un article surles relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régionschaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane parles animaux d’élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions deméthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcinset avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010). A signaler aussi lenuméro spécial «Elevage bio» en 2009, qui analysait les systèmes d’élevage biologique sans toutefoisdiscuter leurs avantages au plan environnemental. La réduction des émissions de GES par l’élevage est devenue un enjeu majeur des recherchessur les systèmes d’élevage et en nutrition animale. Ce dossier composé de quatre articles estconsacré aux GES en élevage bovin en mettant l’accent sur le méthane. En effet dans la plupartdes systèmes laitiers et à viande, le méthane est le gaz à effet de serre qui contribue le plus auxémissions, exprimées en équivalent gaz carbonique, comme le montre le premier article (Dollé etal 2011) qui replace les émissions de méthane dans l’ensemble des émissions de gaz à effet deserre. Un travail considérable a été réalisé pour évaluer et comparer les systèmes français, et lesINRA Productions Animales, 2011, numéro 5situer dans un contexte plus global : depuis quelques années les émissions induites par des systèmesd’élevage très divers sont étudiées dans le monde, principalement en Europe. Le deuxièmearticle (Sauvant et al 2011) analyse les relations étroites entre la production de méthane et les fermentationsdans le rumen selon la nature du régime alimentaire, puis discute la précision des principaleséquations empiriques de prévision de la production de méthane, ainsi que des modèlesmécanistes qui ont été développés. Des voies d’amélioration sont proposées. Dans un troisièmearticle (Popova et al 2011), les mécanismes de production de méthane dans le rumen sont analysés.Un intérêt particulier est porté au rôle des Archaea méthanogènes, microorganismes qui constituentun domaine spécifique du règne vivant et qui sont les seuls à produire du méthane à partirde l’hydrogène. La compréhension des mécanismes est un élément majeur pour prévoir les effetspossibles d’une ration, d’un additif, d’une biotechnologie sur la production de méthane. Laconnaissance actuelle de ces effets est présentée dans un quatrième article (Doreau et al 2011),centré sur les résultats obtenus in vivo. Il est en effet important de confronter les annonces faitesà partir d’essais in vitro, ou d’un seul essai in vivo mené sur le court terme, aux résultats d’étudesapprofondies reposant sur une base expérimentale solide. Ce dossier dresse un bilan des recherches et de l’état des connaissances sur le méthane entérique,et mentionne les principaux leviers d’action pour réduire les émissions des trois principauxgaz à effet de serre. Une vision plus large nécessiterait le développement d’aspects complémentaires.En premier lieu, celui des émissions de méthane et de protoxyde d’azote liées aux effluents.Elles sont toutefois très mal connues et éminemment variables, comme l’ont souligné Hassounaet al (2010) qui ont développé une méthode permettant de les évaluer en bâtiments. En deuxièmelieu, l'impact des nombreuses voies permettant de réduire les émissions de protoxyde d'azote auchamp doit être évalué. Ainsi, serait nécessaire une analyse portant sur les différents moyens permettantde limiter la fertilisation azotée minérale (fertilisation «de précision», recours aux légumineuses,inhibition des réactions de nitrification/dénitrification dans les sols, meilleure gestiondu pâturage…) qui sont seulement évoqués dans le texte de Dollé et al (2011). Enfin, la séquestrationde carbone par les prairies doit être prise en compte dans l’analyse de la contribution desélevages de ruminants au réchauffement climatique. Les valeurs actuellement retenues sont probablementsous-estimées (Soussana et al 2010), mais les résultats récents mettent en évidence unetrès grande variabilité de ce stockage de carbone, liée non seulement au type de végétation et auxconditions pédologiques, mais aussi, entre autres, au type d’exploitation par les animaux et auxaléas climatiques (Klumpp et al 2011). Le réchauffement climatique est actuellement considéré par les médias et les décideurs politiquescomme l’urgence en termes de protection de notre environnement. Cela ne doit pas faireoublier qu’il est nécessaire de prendre en compte simultanément l’épuisement de certaines ressourcescomme l’énergie fossile et les phosphates, la raréfaction des réserves en eau, la compétitionpour les surfaces agricoles, et la pollution de l’air, des sols et de l’eau par différentes moléculesminérales et organiques. L’analyse des impacts environnementaux, en tant que composantede la durabilité des systèmes d’élevage, doit donc être multifactorielle et prendre également encompte les services environnementaux et sociétaux de l’élevage, une activité qui fait vivre plusd’un milliard d’habitants de notre planète.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT e D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, n. 3 (25 agosto 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract (sommario):
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Mattlar, Carl-Erik. "Introduction to the Special Section on Cross-Cultural Issues". Rorschachiana 26, n. 1 (gennaio 2004): 3–10. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.3.

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Abstract (sommario):
Hermann Rorschach s’est intéressé aux différences culturelles ou ethniques en étudiant les Bernois, tout particulièrement ceux de la partie centrale du canton, et les gens d’Appenzeller. Depuis, beaucoup de travaux ont porté sur les différences ethniques. Les textes de référence sont ceux de Henry et Spiro, De Vos, Boyer et plus généralement l’ouvrage d’Abel (1973). Avec l’arrivée du Système intégré (SI), des normes ont été établies durant les années 1973–1986, sur des populations d’adultes en bonne santé et bien intégrés sur le plan social et professionnel, ainsi que pour divers groupes psychopathologiques. Actuellement, les praticiens du Rorschach àtravers le monde se sont mis àmettre en doute l’universalité, c’est-à-dire la valeur étique, de ces normes. Il est important d’observer que les seuils de signification ont été établis de manière empirique par les Rorschach Workshops tout au long des trois dernières décennies du siècle dernier. Récemment, Exner (2002) a publié les premiers résultats d’une nouvelle étude de non-consultants, réalisée selon les même principes que précédemment, avec dans l’ensemble, des résultats similaires. Plus l’utilisation du Système intégré se répandait, et plus nombreuses devinrent les données locales de référence. Un certain nombre d’entre elles comportent de nettes différences avec les normes des Rorschach Workshops. Au congrès d’Amsterdam de 1999, Erdberg et Shaffer ont réuni les données obtenues dans divers pays: France, Tunisie, trois études américaines, deux études italiennes, Japon, Espagne, Danemark, Finlande, Belgique, Portugal, Pérou et Argentine. Shaffer et Erdberg en ont fait une nouvelle présentation au congrès de la Society for Personality Assessment Í Philadelphie en 2001, mettant en évidence des similarités, mais aussi des différences. Dans cette section spéciale de Rorschachiana, nous essayons de contribuer àcette question si importante mais aussi si complexe. La section comporte cinq articles portant sur les différences interculturelles écrits par les auteurs suivants: 1. Hélène Salaün de Kertanguy et Anne Andronikof, 2. Alicia Martha Passalacqua, Lelia Sandra Pestana, et autres, 3. Regina Sonia Gattas Fernandes do Nascimiento, 4. Outi Kalla, Jarl Wahlström, Jukka Aaltonen, Juha Holma, Pentti Tuimala, et Carl-Erik Mattlar, et 5. Carl-Erik Mattlar. A la lecture de ces articles, on s’aperç oit que chacun apporte quelque chose d’original: des données nouvelles, des problèmes méthodologiques, etc. Le premier est une étude de terrain réalisée sur des populations tribales aux Indes qui se trouvent en danger sur les plans culturel et physique en raison de changements qui leur ont été imposés. Le Rorschach (SI) a été utilisé pour mettre en lumière la faç on dont ils se sont aménagés face au traumatisme que représente la perte de leur environnement socioculturel. Les chercheurs se sont heurtés àun certain nombre de problèmes liés àla recherche de terrain et àl’interprétation des résultats. Ils ont néanmoins pu montrer comment les sujets ont réagi àla détresse induite par la situation déstructurante àlaquelle ils étaient confrontés. Le deuxième est une comparaison très intéressante entre la série parallèle des planches de la Scuola Romana Rorschach et les planches originales de Rorschach réalisée dans deux échantillons de population en Argentine. Le problème toutefois vient de ce que la cotation des protocoles s’est faite d’après la méthode développée par l’école argentine, basée sur les méthodes de Klopfer et de Bohm. Alors que les deux séries de planches ont produit principalement des résultats similaires, il est difficile de transposer ces résultats àd’autres méthodes de cotation internationalement utilisées. Le troisième consiste en une importante étude normative brésilienne (n = 200 adultes non consultants), dont certains résultats accusent de nettes différences avec les normes en Système intégré. Par exemple, le Mode de R est de 14 (23 dans les normes américaines), et la moyenne de Lambda est de 1,07 (0,60 dans les normes américaines). L’auteur met en évidence l’influence majeure du niveau socioculturel dans ces résultats. Le quatrième est une recherche dans le domaine psychiatrique qui compare 41 patients finlandais à32 espagnols, qui présentent des tableaux de schizophrénie débutante, de troubles schizophréniforme, schizoaffectifs, des états délirants ou encore des épisodes psychotiques aigus. Les résultats montrent que les patients psychotiques, en Finlande comme en Espagne, manifestent un certain nombre de caractéristiques communes. Les différences principales entre ces deux groupes de patients se situaient dans les secteurs de la perception de soi et des relations interpersonnelles. Les auteurs pensent que ces données traduisent bien de véritables différences interculturelles de la personnalité. Le cinquième est une revue de question qui s’interroge sur le caractère étique ou émique du Rorschach. Autrement dit, les normes produites par les Rorschach Workshops sont-elles valables universellement (étique), ou sont-elles spécifiques àchaque culture (émique) ? Dans ce dernier cas, nous avons non seulement besoin de normes différentes pour chaque culture, mais aussi une grande quantité de recherches empiriques qui établissent de nouveaux seuils de signification pour toutes les variables. Les recherches les plus récentes (Erdberg & Shaffer, 1999; Shaffer & Erdberg, 2001; Exner, 2001, 2002; Meyer, 2001, 2002) semblent soutenir l’idée que le Rorschach est un instrument étique. Si l’on veut conduire des comparaisons internationales, il faut porter une attention toute particulière aux groupes étudiés (Weiner, 2001a) comme aux modes d’administration et de cotation des protocoles, ainsi qu’àla compétence des personnes responsables de l’étude. align="left" language="inherit">Dans son ensemble, cette section spéciale met en lumière un certain nombre d’aspects tout àfait critiques et intéressants de l’utilisation du Rorschach dans le monde. Il me semble que la lecture attentive de ces cinq articles très différents vaut vraiment la peine et qu’elle est riche en enseignements.
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Mietkiewicz, Marie-Claude, e Benoît Schneider. "Les transmissions intergénérationnelles dans la littérature jeunesse lorsque les grands-parents s'appellent Nonna ou Dziadek". N. 6 (4 ottobre 2007). http://dx.doi.org/10.7202/016486ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Parmi les livres de loisirs destinés aux enfants (de la petite enfance à l'adolescence), publiés en France entre 1982 et 2005, les auteurs ont identifié vingt-neuf ouvrages où sont mises en scène des relations intergénérationnelles en situation d'interculturalité. Cette littérature est examinée sous l'angle de la transmission et de la mémoire familiale en se centrant sur les modalités des échanges intergénérationnels qui en autorisent ou en perturbent la circulation. Si, dans les récits, les relations intergénérationnelles à distance paraissent idylliques, les relations quotidiennes dans les situations d'immigration illustrent clairement les difficultés liées au passage d'une culture à une autre.
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Berthelot, Karl. "The Plurality of Relationships with the Ecodistrict and Ecocitizenship: a Common Attachment to the Local and the Democratization of Ecology?" Sociétés plurielles Varia, Articles (1 aprile 2020). http://dx.doi.org/10.46298/societes-plurielles.2020.6232.

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Abstract (sommario):
International audience This article is the result of empirical research focused on the socio‑spatial drivers of the greening of ways of life and the diffusion‑reappropriation of ecocitizenship. It is based on a dozen semi‑directive interviews and 93 interviews by survey with residents of ecodistricts in Ile‑de‑France (Clichy‑Batignolles, Bel Air‑Grands Pêchers and Chandon‑République). The analysis of ways of life reveals the plurality of relationships with the ecodistrict, a pleasant place to live but also a catalyst for daily inconveniences that hinder the integration of residents into their local environment. Feedback from the inhabitants shows that ecogests are widespread in all representations related to ecology. However, they testify to the richness of subjective relationships to ecocitizenship, oscillating between defence and opposition to the standards of sustainable development. These vernacular discourses are at the origin of a semantic and pragmatic reappropriation of ecocitizenship, which will thus be shaped according to life constraints and personal values, all variables likely to have an effective influence on environmental awareness and sensitivity. The research results reveal plural expectations regarding the democratization of ecology, fluctuant according to personal social (dis)positions. The recognition of these determinants, which also explains the phenomena of inertia‑strengthening of pro‑environmental behaviour, renews the framework related to ecocitizenship. The latter one seems to be affiliated with an ethic close to social ecology, which makes sense at the local level and lifts the veil of the alienating effects of capitalism on the individual, particularly from its institutional and urban materialization. Este artículo es el resultado de una investigación empírica centrada en los factores socioespaciales que impulsan la ecologización de los estilos de vida y la difusión y apropiación de la eco‑ciudadanía. A través una decena de entrevistas semidirectivas y 93 entrevistas por cuestionario a los habitantes de los eco‑barrios de Île‑de‑France (Clichy‑Batignolles, Bel Air‑Grands Pêchers y Chandon‑République). El análisis de los estilos de vida revela la pluralidad de las relaciones con el eco‑barrio, un lugar agradable para vivir, pero también un catalizador de los inconvenientes cotidianos que dificultan la integración de los residentes en su entorno local. La retroalimentación de los habitantes muestra que los ecogestos están muy extendidos en todas las representaciones relacionadas con la ecología. Sin embargo, atestiguan la riqueza de las relaciones subjetivas con la eco‑ciudadanía, oscilando entre la defensa y la oposición al punto de referencia del desarrollo sostenible. Estos discursos vernáculos están en el origen de una reapropiación semántica y pragmática de la eco‑ciudadanía, que se configurará en función de las limitaciones de la vida y de los valores personales, variables que pueden tener una influencia efectiva en la conciencia y la sensibilidad ambiental. Los resultados de la investigación revelan expectativas plurales con respecto a la democratización de la ecología, que varían según las personales (des)posiciones sociales. El reconocimiento de estas determinantes, que también explica el fenómeno de la inercia ‑refuerzo del comportamiento pro‑ambiental‑, renueva la gramática de la lectura relacionada con la eco‑ciudadanía. Este último parece estar afiliado a una ética cercana a la ecología social, que tiene sentido a nivel local y que levanta el velo de los efectos alienantes del capitalismo sobre el individuo, particularmente de su materialización institucional y urbana. Cet article découle d’un travail de recherche empirique centré sur les ressorts socio-spatiaux de l’écologisation des modes de vie et la diffusion-réappropriation de l’écocitoyenneté. Il s’appuie sur une dizaine d’entretiens semi-directifs et 93 entretiens par questionnaire auprès d’habitants d’écoquartiers franciliens (Clichy-Batignolles, Bel Air-Grands Pêchers et Chandon-République). L’analyse des modes de vie révèle la pluralité des rapports à l’écoquartier, lieu agréable à vivre mais également catalyseur de désagréments quotidiens freinant l’intégration des habitants à leur environnement local. Les retours d’expérience des habitants font état de la diffusion généralisée des écogestes dans l’ensemble des représentations liées à l’écologie. Cependant, ils témoignent de la richesse des relations subjectives à l’écocitoyenneté, oscillant entre la défense et l’opposition au référentiel du développement durable. Ces discours vernaculaires sont à l’origine d’une réappropriation sémantique et pragmatique de l’écocitoyenneté qui va ainsi être modelée en fonction des contraintes de vie et des valeurs personnelles, autant de variables susceptibles d’avoir une influence effective sur la conscience et la sensibilité environnementales. Les résultats de recherche font apparaître des attentes plurielles quant à la démocratisation de l’écologie, variables en fonction des (dis)positions sociales personnelles. La reconnaissance de ces déterminants, expliquant également les phénomènes d’inertie-renforcement des comportements pro-environnementaux, renouvelle la grammaire de lecture liée à l’écocitoyenneté. Cette dernière semble affiliée à une éthique proche de l’écologie sociale, porteuse de sens à l’échelle locale et levant le voile des effets aliénants du capitalisme sur l’individu, notamment à partir de sa matérialisation institutionnelle et urbaine.
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Guedj, Pauline. "Afrocentrisme". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.046.

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Abstract (sommario):
Bien que souvent non revendiqué par les auteurs que l’on considère comme ses tenants (Molefi Asante 1987, Maulana Karenga 2002, John Henrik Clarke 1994, Marimba Ani 1994, Frances Cress Welsing 1991, Théophile Obenga 2001, qui lui préfèrent les termes afrocentricité, africologie ou kawaida), le terme afrocentrisme est utilisé pour désigner un courant d’idées présent dans les cercles académiques nord-américains, africains et européens, depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. Académique, l’afrocentrisme est actuellement l’objet d’un important processus de transnationalisation et entretient des relations précises et continues avec des pratiques sociales, artistiques, religieuses et/ou politiques. Il semble que le mot « afrocentrique » soit apparu pour la première fois en 1962 sous la plume du sociologue afro-américain W.E.B. Du Bois. Invité par Kwame Nkrumah à Accra au Ghana dans le but d’y rédiger une encyclopédie sur les populations noires, Du Bois insistait, dans un document non publié, sur son intention d’éditer un volume « volontairement Afro-Centrique, mais prenant en compte l’impact du monde extérieur sur l’Afrique et l’impact de l’Afrique sur le monde extérieur » (in Moses, 1998 : 2). Du Bois, grand penseur du panafricanisme, voyait donc dans son projet un moyen de donner la parole aux peuples d’Afrique, d’en faire des acteurs de leur propre histoire au moment même où ceux-ci entamaient la construction nationale de leurs États depuis peu indépendants. Lié chez Du Bois à un projet scientifique et politique, la tendance afrocentrique connaîtra ses heures de gloire à partir de la fin des années 1960 lorsqu’elle devint la marque de fabrique d’une école de pensée comptant quelques représentants au sein des cercles académiques américains. En réalité, l’histoire de la pensée afrocentrique aux États-Unis est indissociable de la création de départements d’études dites ethniques dans les universités américaines, départements nés en pleine ère du Black Power, lorsqu’une jeunesse noire radicalisée se battait pour l’intégration de son expérience au sein des cursus universitaires. Ces départements d’études African-American, Black ou Africana se donnaient pour but de relayer la voix des opprimés et d’inclure l’histoire afro-américaine dans le récit scientifique de l’histoire états-unienne. Parmi les manifestes afrocentriques de l’époque, notons la création de l’African Heritage Studies Association en 1969 née d’une réaction aux postures idéologiques de l’African Studies Association. Orchestrée par John Henrik Clarke (1994), l’organisation rassemblait des intellectuels et des militants africains, entendus ici comme originaires du continent et de ses diasporas, se battant pour la mise en place d’une étude politique de l’Afrique, arme de libération, cherchant à intervenir dans la fondation d’un panafricanisme scientifique et afrocentré. A partir des années 1980, l’afrocentrisme académique entra dans une nouvelle phase de son développement avec les publications de Molefi Asante. Dans la lignée de Du Bois, celui-ci tendait à définir l’afrocentrisme, ou plutôt l’afrocentricité, comme une théorie cherchant à remettre l’Afrique au cœur de l’histoire de l’humanité. Toutefois, ses principaux écrits, The Afrocentric Idea (1987), Afrocentricity (1988), Kemet, Afrocentricity and Knowledge (1990), associèrent à l’afrocentrique duboisien tout un appareil conceptuel et idéologique, grandement hérité des écrits de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop (1959). et de militants du nationalisme noir classique tels Edward Blyden et Alexander Crummel. Dès 1990, la pensée d’Asante se déploya autour d’une série de points précis, déjà mis en avant par le politiste Stephen Howe (1998) : 1. L’humanité s’est d’abord développée en Afrique avant de se répandre sur la planète. Les Africains entretiendraient avec les autres humains un rapport de primordialité chronologique et ce particulièrement avec les Européens, jeunes dans l’histoire de l’humanité. 2. La première civilisation mondiale est celle de l’Égypte ou Kemet. L’étude des phénotypes égyptiens tels qu’ils sont visibles sur les vestiges archéologiques apporterait la preuve de la négritude de cette population. 3. Le rayonnement de la civilisation égyptienne s’est étendu sur la totalité du Continent noir. Toutes les populations africaines sont culturellement liées à la civilisation et aux mœurs de l’Égypte antique et la linguistique en constituerait une preuve évidente. 4. La culture égyptienne se serait également diffusée au Nord, jusqu’à constituer la source d’inspiration première des civilisations qui apparurent plus tardivement en Grèce puis partout en Europe. 5. L’ensemble des traditions africaines constitue autant de manifestations d’une culture unique. Depuis son foyer égyptien, la culture africaine, au singulier, s’est diffusée pour s’immerger dans la totalité du continent et dans la diaspora des Amériques. Au début des années 2000, l’afrocentrisme académique s’est trouvé au cœur de vifs débats dans les espaces anglophones et francophones. Aux États-Unis, c’est la publication de l’ouvrage de Mary Lefkowitz Not Out of Africa (1993) qui rendit publiques les nombreuses tensions entre afrocentristes et anti-afrocentristes. En France, la discussion s’est également concentrée autour de la parution d’un ouvrage dirigé par François-Xavier Fauvelle-Aymar, Jean-Pierre Chrétien et Claude-Hélène Perrot (2000). Le texte, provocateur, se donnait pour but de déconstruire des théories afrocentriques qualifiées de naïves, « fausses » et dont « le succès parmi les Américains noirs peut être attribué au fait que, à l’heure actuelle, la pensée critique n’est pas en grande estime dans la communauté noire aux États-Unis » (2000 : 70-71). Le livre fut accueilli très froidement dans les milieux qu’il visait. En 2001, l’intellectuel congolais Théophile Obenga, rétorqua avec la publication d’un nouvel ouvrage Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Manifeste d’un combat « contre l’africanisme raciste, ancien ou moderne, colonial ou post-colonial, qui ne voit pas autre chose que la domination des peuples ‘exotiques’, ‘primitifs’, et ‘sous-développés’. » (2001 : 7), le texte d’Obenga multipliait, de son côté, les attaques personnelles et violentes. Aujourd’hui, il semble que l’appréhension des phénomènes afrocentriques ne puisse gagner en profondeur que si elle évite les écueils polémiques. Une telle approche supposerait alors de considérer l’afrocentrisme comme un objet de recherche construit historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Il s’agirait alors à la fois de le replacer dans le contexte historique de sa création et de s’intéresser à ses effets concrets dans les discours et les pratiques sociales populaires en Afrique, dans les Amériques et en Europe. En effet, depuis une vingtaine d’années, le terme et l’idéologie afrocentriques n’apparaissent plus seulement dans des débats des universitaires mais aussi dans une série d’usages sociaux, culturels et artistiques de populations qui les conçoivent comme un outil d'affirmation identitaire. Ces communautés et ces individus s’en saisissent, leur donnent une définition propre qui émane de leur environnement social, culturel et géographique particuliers, les utilisent comme fondement de nouvelles pratiques, de nouvelles élaborations du politique et de revendications identitaires. Ainsi, l’afrocentrisme se retrouve dans les pratiques religieuses d’Afro-Américains des États-Unis à la recherche de leurs racines ancestrales (Capone, 2005 ; Guedj, 2009), dans les textes des rappeurs de Trinidad ou du Gabon (Aterianus-Owanga, 2013) ainsi que dans les œuvres et les propos d’artistes aussi variés que la plasticienne Kara Walker et le saxophoniste Steve Coleman. Afrocentrismes populaires, a priori dissociés des milieux académiques, ces pratiques ne sont pourtant pas étrangères aux théories qui animent les spécialistes. En effet, nombreux sont les religieux qui citent les livres de Cheikh Anta Diop (1959) ou Molefi Asante (1987), les artistes qui revendiquent comme sources d'inspiration les vidéos postées sur youtube des discours de Leonard Jeffries, John Henrik Clarke ou Maulana Karenga. Il semble alors que c’est précisément dans cette analyse des pratiques et discours afrocentriques entre champs académique, politique, religieux et artistique que l’anthropologie peut jouer un rôle décisif. Il s’agirait alors pour les chercheurs de mettre en place des méthodologies permettant non seulement d’analyser les logiques de circulation des représentations de l’Afrique entre différentes catégories sociales mais aussi d’étudier la perméabilité des savoirs académiques et leurs influences en dehors des universités.

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