Letteratura scientifica selezionata sul tema "Psychologie économique – Suisse"

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Articoli di riviste sul tema "Psychologie économique – Suisse"

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Perez, Soledad, e Claudio Bolzman. "LES ECHANGES ERASMUS EN SUISSE". Revista Diálogo Educacional 3, n. 7 (17 luglio 2002): 145. http://dx.doi.org/10.7213/rde.v3i7.4915.

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Abstract (sommario):
Le 5 juin 2002, à l’Université de Genève, les échanges Erasmus ont fêté leurs dix ans comme dans toute l’Europe. Des étudiants et des enseignants de trois hautes écoles genevoises (Université de Genève, Institut d’études sociales (IES), Ecole supérieure des arts visuels ont pu faire-part de leurs pratiques et observations dans le cadre des échanges européens. Outre l’aspect festif et ludique, cette journée a été également l’occasion de faire le point sur la participation de la Suisse. Il faut rappeler que la Suisse n’est plus membre d’Erasmus depuis 1995. Faisant suite au refus par votation populaire (le 6 décembre 1992) de l’adhésion à l’Espace Economique Européen (EEE), l’accord officiel entre la Suisse et l’Europe est devenu caduc trois ans après ; Pour trouver une place dans ces échanges, la Suisse a négocié un accord transitoire que nous appelons « association silencieuse». Dans une première partie, nous définirons le concept d’échanges lié à deux autres concepts qui sont l’altérité et l’équité. Le croisement de ces trois concepts apporte, selon nous, des dimensions intéressantes quant aux contexte socio-économique et éducatif des participants à ces échanges Erasmus. En deuxième partie, nous étudierons la situation des échanges Erasmus en Suisse et plus particulièrement à l’Université de Genève et à la future Haute Ecole spécialisée Sociale-Santé de la Suisse occidentale (HESS2), deux institutions tertiaires suisses, l’une à tendance académique et l’autre à tendance professionnelle même si les deux organisations développent les deux dimensions. Nous avons choisi la Section des Sciences de l’Education (SSED) de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education de l’Université de Genève et l’Institut d’Etudes Sociales (IES) de la Haute Ecole spécialisée Sociale- Santé de la Suisse occidentale (HESS2 qui participent aux échanges Erasmus. En troisième partie, nous nous intéresserons aux statistiques pour comprendre les flux d’étudiants suisses partant pour l’étranger et d’étudiants européens venant à Genève. En quatrième partie, nous nous demanderons quelles sont les incidences du processus de Bologne sur les échanges Erasmus Enfin, nous conclurons notre contribution par une perspective de recherche.
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Ferreira Pereira, Ana Luisa. "Les familles portugaises, victimes de la crise économique, migrantes en Suisse". Thérapie Familiale 38, n. 1 (2017): 89. http://dx.doi.org/10.3917/tf.171.0089.

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Ben Salah, Hakim, Boris Wernli e Caroline Henchoz. "Les nouvelles masculinités en Suisse : une approche par l’idéologie de genre et la répartition du travail rémunéré et non rémunéré au sein des couples". Enfances, Familles, Générations, n. 26 (14 marzo 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1041058ar.

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Abstract (sommario):
Cadre de la recherche :Dans les sociétés occidentales postmodernes, des hommes adoptent désormais des comportements traditionnellement étiquetés comme féminins, notamment dans la répartition des rôles autour de l’enfant. En Suisse, l’investissement concret des hommes est toutefois caractérisé, globalement et en comparaison des femmes, par une implication moindre dans les tâches domestiques et familiales, qui diminue encore après la naissance d’un enfant.Objectifs :Partant de ce constat, cet article explore le rapport entre l’idéologie genrée et l’engagement des hommes et des pères dans ce domaine.Méthodologie :À l’aide de modèles statistiques multivariés, notre analyse tente de déterminer si les attitudes envers la vie familiale et l’égalité ont une influence sur l’implication domestique et familiale des hommes. Nous mobilisons pour cela plus de 25 000 entretiens téléphoniques effectués entre 2000 et 2011 dans le cadre du Panel suisse de ménages (PSM).Résultats :Les résultats font ressortir quatre formes de masculinité. « L’homme professionnel » construit sa masculinité essentiellement dans l’investissement professionnel sur le marché du travail et financier au sein du ménage. « L’homme orthodoxe » reste le pourvoyeur principal des revenus, sans pour autant dédaigner les tâches ménagères. Néanmoins, il s’occupe surtout de celles qui sont socialement définies comme étant masculines. « Le traditionnel gestionnaire » a un profil similaire, si ce n’est qu’il prend également en charge des tâches dites négociables, les tâches administratives du ménage. « L’homme inclusif » est celui qui partage le plus le temps de travail rémunéré et non rémunéré avec sa compagne.Conclusions :En définitive, ces différents profils s’expliquent moins par la mise en pratique d’une idéologie de genre que par des facteurs institutionnels ou pragmatiques comme le capital économique et humain à disposition des partenaires.Contribution : En proposant une typologie de l’implication dans le travail non rémunéré d’hommes en Suisse et en examinant de manière empirique plusieurs explications des différences constatées, cet article apporte une contribution originale à la connaissance des masculinités en contexte familial.
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Dunoyer, Christiane. "Monde alpin". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract (sommario):
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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Tesi sul tema "Psychologie économique – Suisse"

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Baumgartner, Stefanie. "Social Norms and Trust Levels among Refugees and Swiss Natives : A Behavioral Economics Approach". Electronic Thesis or Diss., Lyon 2, 2024. http://www.theses.fr/2024LYO20015.

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Abstract (sommario):
La participation au marché du travail est considérée comme l’un des aspects les plus fondamentaux du processus d’intégration des réfugiés dans la société d’accueil. Cependant, la recherche sur les facteurs de chômage des réfugiés dans les pays occidentaux à haute revenu par tête est encore relativement limitée et jusqu’à présent, elle a négligé les rôles des normes sociales et de la confiance généralisée. Le 1ier chapitre de cette thèse s'appuie sur des expériences pour traiter des différences et des incompréhensions potentielles de normes socio-culturelles au milieu du travail entre réfugiés turcs et afghans et les natifs suisses. Nos résultats suggèrent que des différences de normes entre les réfugiés et les autochtones existent, mais qu'elles ne sont pas très nombreuses et qu'elles sont souvent de faible ampleur. En générale, les réfugiés ne comprennent pas moins bien les normes sociales du pays d’accueil que les Suisses et intériorisent les normes du pays d'accueil d’autant mieux qu’ils sont depuis longtemps en Suisse. On observe également que la conformité normative est motivée par le souhait des réfugiés d'être acceptés par la société d’accueil car leurs normes personnelles déclarées ont été influencées par leur intention de donner une réponse qu’ils pensent être socialement souhaitable. Cela permet de conclure que les réfugiés se soucient de se conformer aux normes du pays d'accueil et d'appartenir à la société d'accueil, ce qui contraste avec les récits populistes. Le 2ième chapitre étudie par un essai randomisé si la différence de normes sociales entre le groupe ayant la même origine que les réfugiés et les Suisses influence les normes personnelles des réfugiés. Nous émettons l'hypothèse que les réfugiés peuvent se sentir déchirés entre deux forces opposées : 1) le désir d'être cohérent avec les normes sociales de leur pays d'origine étroitement liées à leur identité sociale, et 2) l'inclination à se conformer aux normes sociales locales prédominantes au sein de la société majoritaire du pays hôte. Conformément à la littérature sur l'identité de groupe, le fait d’être mis au courant de l'existence de normes sociales contradictoires dans le pays d'origine et le pays d'accueil et d'être conscients que leur norme serait observée par un groupe de compatriotes (sans que leur identité soient révélée) a conduit les participants turcs à rapporter une norme personnelle plus proche de la norme sociale de leur groupe national que de celle des Suisses. Étonnamment, les réfugiés afghans informés des normes sociales du pays d'origine et du pays d'accueil ont déclaré une norme personnelle plus proche de la norme sociale suisse, une fois qu’ils ont été informés que leur opinion serait révélée à leurs compatriotes. Nous déduisons de ces résultats que le contexte social joue un rôle essentiel pour l’expression des normes personnelles. Le 3ième chapitre étudie la confiance généralisée, qui s’avère être importante pour expliquer le degré de coopération. En utilisant un jeu de confiance, nous cherchons à étudier si les informations fournies sur le niveau de confiance de leurs compatriotes et le fait de savoir que leur comportement de confiance est observé par leurs compatriotes influencent l'inclination des réfugiés à faire confiance à autrui. De fournir des informations sur le comportement de confiance des participants du pays d'origine et du pays d'accueil a amené les réfugiés turcs à ajuster leur niveau de confiance pour qu'il soit plus proche de celui des Suisses. D’être observés par leurs compatriotes a affaibli cet effet d'ajustement sur leur comportement de confiance. D’être informés des niveaux de confiance de leurs compatriotes et du pays d'accueil n'a pas affecté les choix de confiance des participants afghans
Participation in the labor market is considered as one of the most fundamental aspects in refugees’ integration process into the host society. Yet, research on the drivers of (un)employment of refugees in Western high-income countries is yet relatively limited. However, the roles of social norms and generalized trust have yet received little attention in this debate.The 1st chapter of this thesis experimentally elaborates on potential misalignments and misunderstandings of socio-cultural norms of workplace conduct between Turkish and Afghan refugees and Swiss natives. Our findings suggest that apart from a few misalignments, there is a lot of common ground in personal and social norms in the workplace between refugees and Swiss locals. Most of the differences we found are of small magnitude. To the largest part, refugees were mostly not any less able to predict the Swiss social norms than the Swiss themselves and internalized the host country’s norms over time. We also observe that normative conformity is driven by refugees' desire to be accepted by the host society, as their stated personal norms have been influenced by their intention to give socially desirable responses. This leads to the conclusion that refugees care about conforming to the norms of the host country and belonging to the host society, which contrasts with populist narratives.By a randomized trial, chapter 2 examines whether and how conflicting social norms held among home and host country peers influence refugees’ personal norms. We hypothesize that refugees may feel torn between two opposing forces: (1) the desire to be consistent with their home country's social norms closely linked to their social identity, and (2) the inclination to conform to local social norms prevailing among the majority society of the host country. For none of the refugee groups, we found significant effects on personal norms after they had learned about home and host country members’ different social norms. Yet, knowing these norms and (anonymously) being observed by co-national peers led Turkish participants to adjust their personal norms towards the social norm of co-nationals. Surprisingly, Afghan refugees who were informed of home and host country social norms were more likely to report a personal norm conforming with the Swiss social norm, once they were aware that their reported opinion would be revealed to co-nationals. Yet, without being observed by their co-nationals, no significant effect was observed on reported personal norms by Afghan participants. We derive from these results that the social context plays an essential role when stating personal norms. Chapter 3 studies generalized trust which was found to be an important driver for cooperation. Using an investment game, we aimed to investigate whether the information provided about their compatriots' level of trust, and the knowledge that their trusting behavior is observed by their compatriots, influences refugees' inclination to trust others. Providing information on the trust behavior of participants from both home and host countries led Turkish refugees to adjust their trust level to be more in line with that by the Swiss. Being observed by their compatriots weakened this adjustment effect on their trust behavior. Being informed about the trust levels of their compatriots and the host country did not affect the trusting choices of Afghan participants. Surprisingly, providing this information together with the announcement that their own trusting choices would be (anonymously) revealed to all other Afghan participants made Afghan participants’ trusting behavior to be more in line with behavior among the Swiss
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Capitoli di libri sul tema "Psychologie économique – Suisse"

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ALGMI, Nadjah, e Jean-Paul MEREAUX. "Une grille de lecture des défaillances d’entreprises versus réalité du Covid-19". In Les épidémies au prisme des SHS, 167–74. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6002.

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Abstract (sommario):
L'impact économique, social et psychologique qui résulte, directement ou indirectement, de la faillite d'une entreprise justifie l'intérêt de nombreux chercheurs par rapport à la problématique générale de la faillite dans le domaine des sciences de gestion et de la finance, de la stratégie, de la statistique appliquée ou de l'économie industrielle au cours des dernières décennies. Il est à noter que la productivité des entreprises semble avoir un effet bénéfique important sur la réduction du risque de faillite (Aleksanyan - Huiban, 2016). Or, en 2020, le monde entier a connu une crise sanitaire inédite avec la Covid-19, qui a entraîné une crise économique et sociale à la suite de l’arrêt complet ou partielle des activités et par voie de conséquence de la productivité, une baisse des revenus, des problèmes de trésorerie, une augmentation des dettes et des retards de paiement. Cette crise aurait dû avoir un impact sur l’augmentation du nombre de défaillances mais contre toute attente, ce n’est pas le cas puisqu’elles ont baissé de 39 % en France en 2020 par rapport à l’année 2019 (Banque de France, 2020). Cette diminution s’explique par les dispositifs d’aide de l’Etat et les mesures de soutien aux entreprises en difficultés (mesures d'activité partielle, prêts garantis par l'État avec remboursements différés, fonds de solidarité, moratoires, etc.). L’impact momentané de la période de confinement sur le fonctionnement des juridictions commerciales et les évolutions réglementaires qui ont modifié temporairement les dates de caractérisation et de déclaration de l'état de cessation de paiements à savoir les mesures de prévention des difficultés financières des sociétés en temps de crise sanitaire (ordonnances des 27 mars, 20 mai et 25 novembre 2020 et loi ASAP du 7 décembre 2020) ont eu aussi un impact sur le nombre de défaillances. Cette crise a entraîné une prise en conscience de nouvelles pratiques stratégiques et organisationnelles puisque ses impacts ont été très forts dès le premier confinement, en termes d’engagement, d’adaptation, de remise en cause du management et de gestion de crise, les entreprises ayant été mises à rude épreuve pour survivre en s’ajustant très rapidement. Par conséquent, identifier l’impact de la crise économique et sanitaire 2020 oblige à dissocier, parmi les défaillances de 2020 celles qui résultent de la crise et d’autres découlant mécaniquement de la démographie des entreprises. En effet, Marco (1989) a montré que beaucoup meurent durant leurs premières années d’existence, d’où la nécessité de prendre en compte l’évolution des créations pour mieux suivre leur mortalité. En effet, Altman (1973) met en évidence que les statistiques de création sont pertinentes car la naissance de l’entreprise impacte la survie et la probabilité de la faillite. Dans cette recherche, nous nous intéressons à une perspective globale avec une analyse macroéconomique qui vise à déterminer les indicateurs les plus significatifs dans l’évolution des défaillances dans cette période de crise (2018-2019 et 2020). Notre étude se concentrera sur les conséquences et l’impact de cette crise en comparant les variations trimestrielles des indicateurs économiques des périodes avant et après crise (2018-2019) : le PIB qui reflète le niveau conjoncturel de l’activité, le nombre de créations d’entreprises pendant cette période de crise qui est considéré comme un indicateur démographique (CREA) ainsi que la taille des entreprises (TAIL). En effet, d’après la définition de l’INSEE, les entreprises sont en défaillance lorsqu’elles sont en cessation de paiement, et pour cette raison, nous prendrons en compte les statistiques sur les différentes procédures judiciaires et leur incidence dans cette période de crise.
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