Articoli di riviste sul tema "Privatisations – État"

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1

Farah, Frédéric, e Jérôme Maucourant. "L’effondrement libanais : quelques hypothèses". Maghreb - Machrek N° 254-255, n. 2 (1 dicembre 2023): 55–64. http://dx.doi.org/10.3917/machr.254.0055.

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Abstract (sommario):
Plusieurs interprétations de la crise libanaise sont discutées. La thèse mettant en avant le caractère politique du capitalisme libanais est privilégiée, grâce à la problématique de Max Weber, même si l’élite dirigeante a radicalisé la Wealth Defense propre aux États capitalistes contemporains. Fondée sur l’exportation du travail qualifié et l’importation de capitaux, la structure économique interne - totalement négligée par un État néo-patrimonial – ne cesse de s’affaiblir, ce qui engendre une croissance de la dette publique et le recours à des privatisations d’une ampleur extrême. Le sommet de la société parvient ainsi à se nourrir du dysfonctionnement global. La politique d’ancrage de la monnaie nationale au dollar ne pouvait alors qu’être un théâtre de l’illusion, d’autant que plusieurs facteurs concouraient à l’appréciation du taux de change réel (dont le « syndrome hollandais »). La cécité de nombre d’expert est stupéfiante, notamment leur apologie idéologique du taux de change fixe. Le gouverneur de la banque centrale, visé par des enquêtes portant sur une corruption inouïe, a bénéficié de l’indulgence de ces experts. Il n’y avait pas de « miracle libanais » mais une simple exploitation de la « crédulité routinière » des intérêts financiers (Veblen). JEL : A10, A11, B50, E58, F24.
2

Bafoil, François. "Privatisations et formation des États est-européens". Critique internationale 32, n. 3 (2006): 137. http://dx.doi.org/10.3917/crii.032.0137.

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3

Diouf, Mamadou. "Privatisations des économies et des États africains". Politique africaine 73, n. 1 (1999): 16. http://dx.doi.org/10.3917/polaf.073.0016.

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4

Akkari, Abdeljalil. "INÉGALITÉS ÉDUCATIVES STRUCTURELLES AU BRÉSIL : ENTRE ÉTAT, PRIVATISATION ET DÉCENTRALISATION". Revista Diálogo Educacional 2, n. 3 (17 luglio 2001): 139. http://dx.doi.org/10.7213/rde.v2i3.3532.

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Abstract (sommario):
Dans cet article nous voulons soutenir la thèse que le système éducatif au Brèsil comprend non seulemente plusieurs réseaux, mais aussi des réseaux qui se développent à plusieurs vitesses, ce que ne permet pas d’établir une comparaison valable avec le modèle occidental. Un regard sur l’histoire de l’éducation au Brèsil pousse le chercheur à percevoir que les conditions historiques de la constitution du système éducatif brèsilien ont engendré des réseaux opposés entre eux, sous la direction de l’Etat tout puissant.
5

Senik-Leygonie, Claudia, e Irena Grosfeld. "Trois enjeux des privatisations à l'Est." Revue économique 47, n. 6 (1 novembre 1996): 1351–71. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1996.47n6.1351.

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Abstract (sommario):
Résumé Cet article met en lumière les objectifs essentiels de la privatisation en Europe centrale et orientale, la manière dont les différents pays ont arbitré entre ces der­niers ainsi que les fondements théoriques de leurs choix. Il décrit la stratégie adoptée par la Pologne, la Russie et la République tchèque comme étant domi­nées respectivement par le souci de la restructuration des entreprises, de la dépo­litisation de l'économie et de l'émergence des institutions indispensables au marché.
6

Le, Jacques, e Bruno Coquet. "Les privatisations dans la perspective de l'intégration européenne." Revue économique 47, n. 6 (1 novembre 1996): 1333–50. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1996.47n6.1333.

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Abstract (sommario):
Résumé Dans les pays européens, les niveaux d'intervention publique dans la produc­tion apparaissent comparables. Pourtant, des processus de développement éco­nomique similaires y ont façonné des secteurs publics si hétérogènes qu'il est difficile de définir un modèle européen du secteur public et d'établir la supériorité d'une structure nationale par rapporta une autre. Le processus d'intégration euro­péenne, surtout depuis qu'il s'inscrit dans la perspective de l'achèvement du grand marché, modifie les conditions et conteste le bien-fondé de l'intervention des États dans la mesure où elle entrave l'établissement du paradigme concurrentiel, sans apporter de solution alternative. Cet article s'attache à démontrer la nécessité d'une définition précise des répartitions de pouvoir entre les États et les institu­tions européennes afin de rétablir des moyens efficaces permettant de suppléer les insuffisances et les défaillances connues des mécanismes de marché.
7

Béland, Daniel. "Vieillissement, discours politique et réforme des retraites aux États-Unis1". Lien social et Politiques, n. 62 (25 febbraio 2010): 29–40. http://dx.doi.org/10.7202/039312ar.

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Abstract (sommario):
RésuméExplorant les rapports entre institutions, discours politique et changements démographiques, l’article replace le débat américain sur les retraites dans son contexte historique et idéologique. Il souligne le fait que, comme dans d’autres pays, l’idée d’un « choc démographique » inéluctable justifie la nécessité apparente de réformer les retraites, ce qui aux États-Unis est souvent synonyme de « privatisation partielle » du régime fédéral d’assurance-vieillesse. Une analyse de la campagne infructueuse en faveur de la « privatisation partielle » lancée par le président George W. Bush au lendemain de sa réélection en novembre 2004 illustre le poids des obstacles institutionnels à la réalisation de ce projet ainsi que l’omniprésence d’un discours démographique pessimiste au coeur la vie politique américaine contemporaine.
8

Schiller, Herbert I., e Nicole Halpert. "La privatisation de l’espace culturel aux États-Unis". Cahiers de recherche sociologique 4, n. 2 (1986): 63. http://dx.doi.org/10.7202/1002004ar.

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9

Chambat, Pierre. "Service Public et Néolibéralisme". Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, n. 3 (giugno 1990): 615–47. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278861.

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Abstract (sommario):
Traiter des rapports entre néolibéralisme et service public en France n'est pas une mince affaire . Nul doute qu'il y ait entre les deux termes une relation conflictuelle qui renvoie aux oppositions classiques État/marché, public/privé, administration/entreprise, logique sociale/logique marchande. Si le mouvement de déréglementation est un phénomène qui touche peu ou prou toutes les sociétés occidentales, il n'en reste pas moins qu'il se heurte en France à de fortes résistances qui's'arriment à la notion de service public. Dans le débat où s'opposent État/marché, logique sociale/logique d'entreprise, la notion de service public figure tout à la fois comme valeur sociale — la solidarité sert à justifier le refus de la privatisation, de la logique marchande ou de la dérégulation — et comme handicap économique — les obligations de service public engendrent des surcoûts et les protections réglementaires faussent les règles de la concurrence.
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Lubienski, Christopher, T. Jameson Brewer e Jin Ah Kim. "Privatisation et logique marchande dans l’éducation aux États-Unis". Revue internationale d'éducation de Sèvres, n. 82 (1 dicembre 2019): 57–66. http://dx.doi.org/10.4000/ries.9110.

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11

Henneguelle, Anaïs, e Nathan Rivet. "Des prisons privées dans l’Hexagone ?" Gouvernement et action publique VOL. 12, n. 2 (18 luglio 2023): 115–36. http://dx.doi.org/10.3917/gap.232.0115.

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Abstract (sommario):
Cet article s’intéresse au recours au secteur privé dans les prisons françaises à partir de 1987, en le mettant en perspective avec le mouvement de privatisation des structures pénitentiaires dans le monde anglo-saxon. Il avance deux principaux résultats. D’une part, la privatisation recoupe dans le secteur pénitentiaire des sens et des significations variés selon les contextes nationaux. Le modèle français (la gestion déléguée) apparaît alors intermédiaire en comparaison des autres pays étudiés : bien que moins extensive qu’aux États-Unis ou au Royaume-Uni, la gestion déléguée est à présent le modèle de référence de gestion des prisons et concerne une part de la population carcérale bien supérieure à celle de ses voisins européens. D’autre part, la privatisation est loin d’être le synonyme d’une disparition de l’État : l’administration pénitentiaire sous-traite ou délègue plus qu’elle ne se retire totalement. L’État tend à déplacer son champ d’action vers une activité de contractualisation et de contrôle participant à la formalisation et la rationalisation du fonctionnement des prisons déléguées.
12

Gharbi, Inès, e Mohamed Elloumi. "L’agriculture irriguée en Tunisie : politiques hydrauliques et politiques de régulation foncière". Cahiers Agricultures 32 (2023): 17. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2023010.

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Abstract (sommario):
Dès l’Indépendance (1956), la mobilisation des ressources productives (terre, eau) et l’amélioration de leur niveau d’utilisation ont été les principaux instruments de la politique agricole en Tunisie. Pour mettre en œuvre ses choix et atteindre les objectifs recherchés en termes de développement agricole, l’État a mobilisé un ensemble de moyens financiers (investissements), juridiques (réformes agraires) et institutionnels (encadrement et appui aux agriculteurs irrigants). La libéralisation économique du milieu des années 1980 s’est traduite par une privatisation de l’accès aux ressources en eau et en terre à travers l’octroi de droits de propriété, de concession ou d’autorisations permettant de changer les règles de leur gestion collective. Le développement de l’irrigation a ainsi engendré des transformations rapides des modes d’accès aux ressources foncières qui ont conduit à des dynamiques profondes impliquant divers acteurs (petits agriculteurs, agro-entrepreneurs, État). La privatisation de la gestion des ressources en eau et en terre, si elle a donné des résultats en termes d’intensification de la production agricole et de création d’une agriculture intégrée au marché, semble cependant rencontrer des limites.
13

Pérouse de Montclos, Marc-Antoine. "La privatisation de la sécurité en Afrique noire : vers un État décomposé ou recomposé ?" Sécurité globale 12, n. 2 (2010): 69. http://dx.doi.org/10.3917/secug.012.0069.

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14

Van Puyvelde, Damien. "Quelles leçons tirer de la privatisation du renseignement aux États-Unis ?" Revue internationale et stratégique 87, n. 3 (2012): 42. http://dx.doi.org/10.3917/ris.087.0042.

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Bürgi, Stéphane. "Le dialogue interculturel et le choc de la sécularisation". Studies in Religion/Sciences Religieuses 42, n. 4 (7 ottobre 2013): 454–62. http://dx.doi.org/10.1177/0008429813503006.

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Abstract (sommario):
Face aux défis du dialogue interculturel, le Pape Benoît XVI soutient que la privatisation de la religion et l’exclusion de Dieu de la sphère publique ne sont pas des solutions : « Les tenants de cette exclusion positiviste du divin du domaine de la raison universelle ne font pas que nier ce qui est une des convictions les plus profondes des croyants, ils font obstacle au vrai dialogue des cultures qu’ils appellent pourtant de leurs vœux ». Si le Pape interpelle les croyants pour qu’ils se comportent comme des « minorités créatives », il rappelle également aux États modernes qu’une neutralité religieuse absolue est une voie sans issue.
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Caro, Francis G. "Stuart H. Altman and David I. Shactman (Eds.). Policies for an Aging Society. Baltimore, MD: Johns Hopkins, 2002." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 22, n. 3 (2003): 336–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800003974.

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Abstract (sommario):
RÉSUMÉPolicies for an Aging Society, traite de l'avenir des deux plus importants programmes d'assurance sociale pour les personnes âgées aux États-Unis : Social Security et Medicare. Les 17 chapitres écrits par des économistes reconnus et des scientifiques politiques présentent un cadre économique, un débat animé au sujet des options politiques à l'étude au début du 20e siècle et examine les forces politiques en jeu qui ont délaissé des questions politiques importantes. Le livre est très utile lorsqu'il traite des aspects communs et des différences des politiques rattachées aux programmes de retraite et d'assurance santé de l'état. Une force du livre est la diversité des opinions représentées sur des sujets variés : par exemple, la valeur des prévisions budgétaires, l'étendue de la crise des droits d'allocation à laquelle les États-Unis font face, l'attrait présenté par le plafonnage des bénéfices de santé publics des personnes âgées et les biens-fondé de la privatisation des programmes retraites publics et du financement des soins de santé. Un auditoire international sera bénéficier de ce livre car il avance effectivement les questions fondamentales des programmes d'assurance sociale qui touchent non seulement les États-Unis mais aussi d'autres pays développés.
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Foley, Louis. "Les discours communautaire et syndical à propos des Programmes Extra". Nouvelles pratiques sociales 6, n. 1 (22 gennaio 2008): 209–14. http://dx.doi.org/10.7202/301211ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Dans le cadre du Colloque sur la privatisation dans le réseau de la santé et des services sociaux auquel il est fait référence dans les deux textes précédents, la journée du vendredi 12 février était consacrée au travail en atelier. Parmi les cinq thèmes d'atelier, il s'en trouvait deux qui ont amené les participants et participantes à échanger des éléments d'évaluation concernant les Programmes Extra, soit un atelier sur « Les allocations directes et les programmes Extra » et un autre sur « Les ressources communautaires et le maintien à domicile ». L'auteur a participé à ces deux ateliers et présente certaines de ses observations et interrogations au sujet des Programmes Extra.
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Béland, Daniel. "Les paradoxes de la « privatisation » : épargne individuelle et réforme des retraites aux États-Unis". Revue française des affaires sociales 1, n. 1 (2002): 91. http://dx.doi.org/10.3917/rfas.021.0091.

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Klein, Juan-Luis. "De l'État-providence à l'État accompagnateur dans la gestion du social: le cas du développement régional au Québec". Lien social et Politiques, n. 33 (2 ottobre 2002): 133–41. http://dx.doi.org/10.7202/005133ar.

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Abstract (sommario):
RÉSUMÉ Voulant signifier le passage de l'État-providence à l'«État accompagnateur», le gouvernement du Québec a enclenché en 1992 l'application d'une importante réforme de ses politiques et programmes en matière de développement régional. Cette réforme marque la fin d'une époque où développement régional signifiait aussi bien appui aux régions en difficultés que standardisation de la gestion du social partout sur le territoire, et ouvre la porte à un type de gestion qui combine flexibilité et privatisation. Les communautés locales et régionales se voient transférer la responsabilité de planifier leur développement et, partant, d'établir de nouveaux consensus entre les acteurs sociaux et économiques afin de favoriser l'entreprise privée dans les régions. Jusqu'à quel point ce changement contribue-t-il à renforcer les communautés locales ? C'est la question que pose cet article, et à laquelle il essaie de répondre en expliquant d'abord, dans une perspective théorique, la filiation entre le développement régional et l'État-providence, et ensuite en examinant l'évolution du développement régional au Québec de la Révolution tranquille à nos jours.
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Séguin, Anne-Marie. "Le rôle des municipalités dans le soutien à une population vieillissante : vers une reconfiguration du système de soutien aux aînés". Diversité urbaine 11, n. 1 (8 febbraio 2012): 39–58. http://dx.doi.org/10.7202/1007743ar.

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Abstract (sommario):
Le texte montre que l’espace constitue un élément central du système de soutien aux aînés en perte d’autonomie. Les municipalités québécoises sont donc de plus en plus encouragées par le gouvernement du Québec à tenir compte des aînés dans leurs interventions d’aménagement et leur gestion. Cette mobilisation accrue des municipalités est analysée sous l’angle de l’équité, notamment envers les plus pauvres, en raison de leur capacité financière différenciée. L’article examine aussi l’offre privée de vastes ensembles résidentiels avec un grand éventail de services, cette forme résidentielle étant productrice d’une ségrégation économique en raison des loyers réclamés. Enfin, certaines questions sont formulées concernant la reconfiguration du système québécois de soutien aux aînés à la lumière du rôle croissant dévolu aux municipalités et de la privatisation des environnements résidentiels.
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Thibodeau, Yolande. "Les ressources communautaires et la désinstitutionnalisation en santé mentale". Nouvelles pratiques sociales 6, n. 1 (22 gennaio 2008): 215–20. http://dx.doi.org/10.7202/301212ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Dans le cadre du Colloque sur la privatisation dans le réseau de la santé et des services sociaux, auquel il est fait référence dans les trois textes précédents, la journée du vendredi 12 février était consacrée au travail en atelier. Parmi les cinq thèmes d'atelier, il y en avait un qui portait sur « Les ressources communautaires et la désinstitutionnalisation en santé mentale ». Grâce à la participation aux discussions de cet atelier autant de personnes issues d'organismes communautaires en santé mentale que de syndiqués travaillant dans des institutions psychiatriques, un dialogue délicat s'est développé entre ces deux sortes d'« acteurs » concernant le pour et le contre de la désinstitutionnalisation en santé mentale. L'auteure nous fait part dans le présent article de son compte rendu de ces discussions.
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Meulders-Klein, Marie-Thérèse. "Types and Styles of Family Proceedings - Rapport Général au XIIème Congrès Mondial de l’Association Internationale de Droit Judiciaire Mexico, 22-26 Septembre 2003". European Review of Private Law 12, Issue 4 (1 agosto 2004): 421–69. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2004029.

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Abstract (sommario):
Le thème des procédures familiales envisagé sous un angle comparatif est d?une complexité extrême dans la mesure où il implique à la fois le droit substantiel de la famille et le droit procédural, eux-mêmes intimement liés aux cultures et aux particularités des différents systèmes juridiques. A cela s?ajoute la spécificité du contentieux familial en raison de la nature propre de son objet, car l?état des personnes et les relations familiales ne revêtent pas seulement un intérêt social évident qui leur confère traditionnellement un caractère d?ordre public les soustrayant en tout ou en partie à la libre disposition des volontés. Ces relations et leurs crises ont aussi un caractère privé, humain et psychologique qui fait qu?on ne peut les traiter comme un contentieux ordinaire. En outre il s?agit moins dans ces cas de ?dire le droit? pour le passé, que de régler le mieux possible des situations de fait engageant l?avenir des individus et des familles dans l?intérêt général et particulier. Les modes de résolutions des conflits familiaux se situent donc à la croisée du privé et du public, au même titre que du droit substantiel et du droit processuel. Or, depuis plus de trente ans, et plus particulièrement dans les pays occidentaux, une évolution rapide se manifeste à la fois par une désaffection du mariage, une revendication d?autonomie individuelle et de privatisation des relations personnelles et familiales, une fragilisation croissante des couples, mariés ou non, et des familles. Depuis les années 70 tous les États ont donc modifié leur droit substantiel de manière plus ou moins radicale en matière de mariage, divorce, filiation, autorité parentale, tant sur le plan personnel que patrimonial, et ouvert le prétoire à une explosion de conflits et à une demande de justice à laquelle les tribunaux ne parviennent plus à faire face, le contentieux familial représentant en moyenne 50 à 60% du contentieux des juridictions civiles. Il en résulte une situation paradoxale entre une demande de plus de droits et moins de Droit, plus de justice et moins de procédure, plus de liberté et plus de protection, et une tension dans les choix politiques à adopter. Le droit judiciaire, en tant qu?auxiliaire du droit substantiel et serviteur de la justice est ici directement concerné et appelé non seulement à s?adapter à un contentieux différent de tous les autres, mais aussi à en atténuer si possible les effets négatifs et destructeurs. Mais ses structures traditionnelles sont plus lourdes et plus lentes à mouvoir que le droit du fond en raison de l?accumulation des strates législatives ou réglementaires relatives à l?organisation judiciaire et aux règles de compétence et de procédure, à l?insuffisance de moyens humains et matériels disponibles. Au risque d?aboutir à la désaffection de la justice et à la tentation de ?déjudiciarisation? des conflits familiaux au profit de leur ?privatisation? et de leur ?contractualisation?, sans autre forme de protection des parties les plus faibles.
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Monson, Andrew. "Royal Land in Ptolemaic Egypt: A Demographic Model". Journal of the Economic and Social History of the Orient 50, n. 4 (2007): 363–97. http://dx.doi.org/10.1163/156852007783245098.

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Abstract (sommario):
AbstractRecent studies in Ptolemaic agrarian history have emphasized the regional differences between the Fayyum and the Nile Valley, where private land was more extensive. This article proposes a demographic model that regards communal rights on royal land in the Fayyum as an adaptation to risk and links privatization with population pressure. These correlations and their reflection in Demotic and Greek land survey data raise doubts about the common view that patterns of tenure on royal land in the Fayyum can be attributed to more intensive state control over this region. De récents travaux relatifs à l'histoire agraire de l'Egypte Lagide ont mis en évidence les différences régionales entre le Fayoum et la vallée du Nil, où la terre privée était prédominante. Cet article propose un modèle démographique qui considère les droits communaux sur la terre royale dans le Fayoum comme une stratégie d'adaptation aux risques et lie la privatisation de la terre avec la pression démographique. Ces corrélations, attestées dans les documents cadastraux, remettent en question le consensus selon lequel l'organisation de la culture de la terre royale dans le Fayoum était soumise à un contrôle étatique plus strict.
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Bognon, Sabine, Sabine Barles, Gilles Billen e Josette Garnier. "Approvisionnement alimentaire parisien du XVIIIe au XXIe siècle : les flux et leur gouvernance. Récit d’une trajectoire socioécologique". Natures Sciences Sociétés 26, n. 1 (gennaio 2018): 17–32. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018017.

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Abstract (sommario):
Le système qui assure l’approvisionnement alimentaire des villes actuelles n’a pas toujours été mondial et privé, mais a longtemps été une prérogative des pouvoirs publics. La privatisation du système alimentaire s’est faite à la faveur de bouleversements dans les domaines agricole, industriel et commercial. Cet article propose le récit de la trajectoire de l’approvisionnement alimentaire parisien de la fin de l’Ancien Régime au début du XXIe siècle pour comprendre la coévolution de l’aire de ravitaillement de Paris et des modalités de gestion des flux alimentaires. Cette recherche interdisciplinaire met en relation la disponibilité d’une ressource (les denrées alimentaires étant assimilées à leur substance nutritive, l’azote) et les modalités de son appropriation par une société. Au vu de cette trajectoire conjointe, nous esquissons deux orientations possibles pour l’avenir du système alimentaire parisien.
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Dina, O. A., e R. O. A. Arowolo. "Quelques considérations sur l’emploi et la fourniture des médicaments vétérinaires au Nigeria". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, n. 1 (1 gennaio 1991): 29–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9210.

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Abstract (sommario):
Les mauvaises conditions d'emploi des produits vétérinaires au Nigéria sont générales, que les médicaments soient administrés sous contrôle ou hors prescription, avec des doses insuffisantes ou pour des traitements incomplets. Les résistances thérapeutiques et les intoxications sont les conséquences habituelles de cet état de choses. Les ruptures de stocks, les répartitions inégales, la prédominance des médicaments falsifiés ou périmés sont les problèmes les plus fréquemment rencontrés dans la fourniture des médicaments vétérinaires. Ceci résulte d'une mauvaise coordination au sein des services et à l'absence de politique nationale en la matière. Les solutions vont de la restructuration et de la réhabilitation des services concernés à la dotation de fonds adéquats pour faire face aux achats, en passant par la création de fonds de roulements autogérés, la privatisation partielle, la fabrication et une législation appropriée pour la pharmacopée vétérinaire. Ces propositions devraient conduire à la suppression des goulets d'étranglement dans l'approvisionnement comme dans les conditions de répartition, la distribution, la prescription et l'emploi des médicaments. Des projections et une planification doivent également être réalisées en vue de la fabrication locale des médicaments réservés aux maladies animales
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Cheyns, Emmanuelle, Francis Akindes e Frédéric Aka Adie. "La filière palmier à huile en Côte d’Ivoire 3 ans après la privatisation : état des lieux d’un procès de recomposition institutionnelle". Oléagineux, Corps gras, Lipides 7, n. 2 (marzo 2000): 166–71. http://dx.doi.org/10.1051/ocl.2000.0166.

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Hertrich, Véronique. "Le mariage, quelle affaire !" Sociologie et sociétés 39, n. 2 (7 ottobre 2008): 119–50. http://dx.doi.org/10.7202/019087ar.

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Abstract (sommario):
Résumé L’article examine l’individualisation des formes d’entrée en union dans une population rurale du Mali, à partir d’une enquête biographique détaillant les procédures matrimoniales (initiative, prestations, médiatisation et formalisation) et à partir d’entretiens qualitatifs. Il relativise l’idée d’un mouvement continu et homogène bâti sur la contestation individuelle des contrôles familiaux. Le mariage a d’abord évolué par réajustements successifs en intégrant les attentes masculines au dispositif formel géré par les aînés. Il connaît une évolution récente plus brutale, marquée par le recul de la formalisation des unions et le désengagement des responsables familiaux de la prospection matrimoniale. Ce tournant est associé à l’essor des migrations féminines qui met à mal le dispositif institutionnel d’encadrement des jeunes. L’individualisation se double d’un mouvement de privatisation des affaires matrimoniales. Le mariage reste un élément important du jeu collectif, mais avec un glissement de paradigme : il était une composante du contrôle intergénérationnel, il devient aujourd’hui un instrument de différenciation sociale.
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Poupeau, Franck. "Pierre-Louis Mayaux, La Privatisation dans tous ses états : protestations et consentement dans les services d’eau d’Amérique latine". Cahiers des Amériques latines, n. 91 (27 settembre 2019): 201. http://dx.doi.org/10.4000/cal.9650.

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Craig-Dupont, Olivier, e Gérald Domon. "Protection privée de la biodiversité et fiscalisation du marché de la wilderness : une histoire de la conservation volontaire au Québec (1980-2014)". Recherche 56, n. 2-3 (11 dicembre 2015): 381–417. http://dx.doi.org/10.7202/1034212ar.

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Abstract (sommario):
Depuis la fin des années 1980, la province de Québec est le théâtre d’une véritable prolifération de statuts de protection écologique sur terres privées. Réserves naturelles en milieu privé, dons écologiques, servitudes de conservation et « fiducies foncières » se multiplient maintenant dans certaines régions du Québec méridional. Vu la nature privée des transactions foncières qui composent ce mouvement, ce dernier demeure largement méconnu. Il a pourtant eu un impact substantiel sur le façonnement de certaines politiques contemporaines concernant la conservation du patrimoine naturel au Québec. À travers une recherche détaillée de fonds d’archives ministériels et une série d’entrevues avec des acteurs clefs, cet article retrace la genèse de ce mouvement de conservation volontaire au Québec. Il souligne comment les États canadien et québécois, de même que certaines corporations à but non lucratif, ont facilité la mise en place d’un réseau d’aires protégées privées largement financées par le trésor public, par l’entremise d’avantages fiscaux. La reconstruction de cette institutionnalisation de la conservation volontaire au Québec révèle comment l’État fut un agent actif dans la décentralisation, la privatisation et la fiscalisation progressive de la conservation du patrimoine écologique au Québec.
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Achilleas, Philippe. "Le New Space ou la privatisation des ambitions spatiales des États – Réflexions sur le droit de l’espace à l’heure de l’innovation entrepreneuriale". Annuaire français de droit international 62, n. 1 (2016): 499–518. http://dx.doi.org/10.3406/afdi.2016.5036.

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Lima, Juliana, e Delphine Dorsi. "Le droit à l’enseignement supérieur à l’épreuve des inégalités socio-économiques et de la privatisation du secteur : une étude sur la France". L’éducation en débats : analyse comparée 13, n. 2 (26 dicembre 2023): 141–57. http://dx.doi.org/10.51186/journals/ed.2023.13-2.e1390.

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Abstract (sommario):
L’enseignement supérieur est un droit humain, garanti par de nombreux traités internationaux. Les États ont l’obligation de veiller à ce que l’enseignement supérieur soit également accessible à toutes et à tous sur la base de la capacité de chacun-e, et doivent mettre en place tous les moyens appropriés pour sa pleine réalisation, notamment à travers l’instauration progressive de la gratuité. Si les effectifs du supérieur sont en hausse dans plusieurs pays du monde, les inégalités d’accès persistent. Cet article analyse les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur, en France, au regard des droits de l’Homme : le cadre juridique applicable a été confronté aux statistiques officielles, à une revue de littérature, et à une enquête qualitative (entretiens semi-directifs et discussions collectives). L’article montre que la polarisation géographique des établissements d’enseignement supérieur en France, la valeur sociale attribuée à certains diplômes ainsi que les coûts directs et indirects, liés à l’éducation, peuvent représenter des barrières à un accès égal pour toutes et tous. Le cas de la France permet de montrer que la pleine réalisation du droit à l’enseignement supérieur, telle que garantit par le droit international, ne va pas de soi, même lorsqu’il est inscrit dans le cadre législatif national.
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Walker, Alan. "The Future of Long-Term Care in Canada – A British Perspective". Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 14, n. 2 (1995): 437–46. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800011922.

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Abstract (sommario):
RÉSUMÉCet article a pour but d'étoffer les analyses du système de soins de santé canadien présentées dans ce numéro spécial. Ainsi, il résume les dernières politiques élaborées en matière de soins de longue durée pour les personnes âgées en Grande-Bretagne. La situation dans ce pays est très pertinente au débat canadien quant à l'avenir de son système de soins de longue durée car, comme le Canada et contrairement aux États-Unis, la Grande-Bretagne possède un système national de soins de santé universels. Par conséquent, les répercussions des réformes apportées au système au cours des 16 dernières années, à savoir la commercialisation, la privatisation, le fractionnement des soins sociaux offerts au public, l'aiguillage des personnes âgées du système national de soins de santé vers les soins sociaux et l'utilisation de critère de revenu à l'accès et de tickets modérateurs, peuvent mettre en lumière certains éléments révélateurs pour les décideurs canadiens en politiques qui envisagent emprunter une voie semblable. La première partie de l'article résume la façon dont l'opinion est passée du consensus au conflit, au Royaume-Uni, en ce qui a trait à la politique sur les services sociaux et de santé. La deuxième partie discute des cinq principales questions soulevées à la suite de la dernière réforme britannique dans le secteur des soins de longue durée. Finalement, il émet l'espoir que, contrairement à la Grande-Bretagne, l'avenir des services sociaux et de santé destinés aux personnes âgées au Canada fasse l'objet d'une discussion ouverte.
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Aglietta, Michel, Michèle Bailly, Christian de, Jean-Michel Charpin, Jean-Paul Dessertine, Etienne Lakits, Georges Mink, Jean-Pierre Pagé, Jacques Sapir e Jean Pisani-Ferry. "Repenser le soutien de la communauté internationale à l'Europe de l'Est". Revue de l'OFCE 42, n. 4 (1 novembre 1992): 199–248. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.42n1.0199.

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Abstract (sommario):
Résumé La transition des pays d'Europe de l'Est vers l'économie de marché sera plus longue et plus coûteuse qu'il n'était prévu à l'origine. En effet, l'effondrement du système communiste s'est accompagnée le plus souvent d'une thérapie de choc comprenant la libération des prix et une ouverture très rapide du commerce vers l'extérieur, tandis que l'on tentait de mettre en place les institutions et les acteurs que requière une économie de marché, notamment au moyen de programmes de privatisations ambitieux. Si ces programmes ont tout d'abord permis une stabilisation économique relative des pays d'Europe de l'Est, il est rapidement apparu que l'interdépendance des économies de l'Est organisée par le régime communiste avait été initialement sous-estimée. La désorganisation économique qu'a provoqué la disparition de l'ex-CAEM s'est traduite par un effondrement des échanges commerciaux entraînant des récessions beaucoup plus fortes que prévu, tandis que la lenteur des réformes structurelles ne permet pas d'entrevoir un redressement rapide. L'effondrement de l'administration communiste s'est également accompagnée d'un tarissement des ressources fiscales. L'ex-URSS, qui était la zone la moins préparée à l'économie de marché, est logiquement la plus atteinte. On étudie dans cet article des mécanismes, en particulier monétaires, qui permettraient aux pays de l'Est de faire entre eux l'apprentissage de l'économie de marché et de l'intégration économique avant d'affronter à découvert la concurrence internationale. Si le succès des programmes de développement suppose que l'on autorise en outre l'accès des pays de l'est aux marchés de l'Ouest, la coordination des programmes mérite d'être améliorée. On se propose donc de redéfinir les conditions et les modalités qui permettraient d'améliorer l'efficacité de l'aide apportée par la communauté internationale.
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Cerisot, Aurélie. "Milices armées d’Asie du Sud. Privatisation de la violence et implication des États , Laurent Gayer et Christophe Jaffrelot (dir.), Paris, Presses de Sciences Po, 2008, 304 pages". Politique étrangère Printemps, n. 1 (18 marzo 2009): XXXIII. http://dx.doi.org/10.3917/pe.091.0206zg.

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De Cássia Godoi Moraes, Lívia. "NAS ASAS DO CAPITAL: EMBRAER, financeirização e implicações sobre os trabalhadores". Caderno CRH 30, n. 79 (22 settembre 2017): 13–31. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v30i79.19925.

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Abstract (sommario):
O objeto de análise deste artigo é o processo de crescente financeirização na empresa líder em aeronáutica no Brasil, a EMBRAER – Empresa Brasileira de Aeronáutica S.A, hoje, apenas EMBRAER S.A –, e os impactos sobre seus trabalhadores diretos e indiretos. A EMBRAER é a terceira maior produtora de aviões comerciais do mundo, cujo patamar de concorrência a faz primar por tendências organizacionais hegemônicas em âmbito mundial. A investigação, centrada em análise de conteúdo, a partir de documentos oficiais e pesquisas científicas até então publicadas, constatou quatro principais momentos de imbricação entre capital produtivo e capital fictício desde a sua privatização, em 1994, até o ano de 2012, quando se encerra a pesquisa: 1) a partir da década de 1990, quando a empresa foi privatizada; 2) de forma mais determinante, no início dos anos 2000, com a produção de aviões comerciais da família EMBRAER 170/190; 3) com a posterior pulverização de capitais, em 2006; e, por fim, 4) na mudança de razão social para fins de ampliação de áreas de atuação da empresa, em 2010. O contexto em que se dão tais mudanças é o de mundialização do capital e prevalência de acumulação fictícia de capital, com fortes impactos sobre intensificação do uso da força de trabalho. ABSTRACTThe object of analysis in this article is the process of increasing financialization in the leading aeronautics company in Brazil, Brazilian Aeronautics Company S.A, (nowadays, only called EMBRAER S.A), and the impact on their direct and indirect workers. EMBRAER is the third biggest manufacturer of commercial airplanes in the world; thus, the level of competition makes the company privilege hegemonic organizational trends of global level. This investigation, centered on content analysis from official documents and scientific research published until then, verified four main moments of interconnections between productive capital and fictitious capital since its privatization in 1994, until 2012 when the research was finished. Thus, four moments come to light: 1) the 1990s, when the company was privatized; 2) in a determinant way, the beginning of the 2000’s with the manufacture of commercial airplanes EMBRAER 170/190; 3) the posterior pulverization of capital in 2006; and, finally, 4) the change of the corporate name for the purpose of expanding the areas of activity of the company in 2010. The context of such changes is that of the globalization of capital and the predominance of fictitious accumulation of capital with strong impacts in the intensification of workforce use.Key words: Financialization; Work; EMBRAER; Restauration; Productive; ExplorationABSTRACTLe sujet de cet article est le processus de financiarisation croissante dans l’entreprise leuder de l’industrie d’aviation brésilienne, EMBRAER – Entreprise Brésilienne d’Aéronautique S.A, aujourd’hui, seulement EMBRAER S.A –, et ses concéquences sur le travail et ses travailleurs directs et indirects. L’EMBRAER est la troisième plus grande productrice d’avions commerciaux du monde, dont le niveau de la concurrence l’induit a donner la priorité à des tendances organisationnelles hégémoniques dans le contexte mondial. La recherche, concentrée sur l’analyse de contenu, à partir des documents officiels et des recherches scientifiques jusqu’à ce moment publiées, a identifié quatre principaux moments de forte chevauchement entre capital fictif et capital productif depuis sa privatisation, en 1994, jusqu’à l’année de 2012, quand quand la recherche se ferme: 1) à partir de 1994, quand l’entreprise a été privatisé ; 2) De façon déterminante, dans le début des années 2000, avec la production des avions commerciaux de la famille EMBRAER 170/190 ; 3) avec la subséquent pulvérisation des capitaux, en 2006; et, enfin, 4) aprés le changement de la dénomination sociale dont l’objectif était élargir les zones d’opération de l’entreprise, en 2010. Le contexte dans lequel ces changements se produisent est la mondialisation du capital avec la prévalence de l’accumulation de capital fictif , qui a des forts impacts sur l’utilisation intensifiée de la main-d’œuvre.Key words: Financiarisation; Travail; EMBRAER; Restructuration Productive; Exploration
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Rivera Figueroa, Luis. "#YoNoMeQuito: Mensajes de terapia para la crisis económica en Puerto Rico". Caribbean Studies 51, n. 2 (luglio 2023): 33–61. http://dx.doi.org/10.1353/crb.2023.a920695.

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Abstract (sommario):
Resumen: Este proyecto analiza la campaña publicitaria #YoNoMeQuito, lanzada en 2016 por la compañía automotriz puertorriqueña Bella Group, como un punto de articulación de identidad nacional puertorriqueña dentro del contexto de una crisis económica y fiscal bajo el neoliberalismo. Después de que el gobernador Alejandro García Padilla anunciara que la deuda de Puerto Rico era impagable, un ambiente de incertidumbre plagó la sociedad puertorriqueña. A pesar de que las palabras del gobernador parecían abstractas, los puertorriqueños ya atestiguaban los crecientes costos de vida, el deterioro de las infraestructuras públicas, los esfuerzos de privatización, el alza en criminalidad, la falta de oportunidades profesionales, y el incremento en la migración. Ante un futuro incierto para los habitantes de Puerto Rico, campañas como #YoNoMeQuito buscaban ofrecer una seguridad ontológica nacionalista basada en discursos de libertad individual, productividad y resiliencia. En este artículo, el autor realiza un análisis discursivo de la campaña #YoNoMeQuito que contextualiza la formación discursiva dentro de los procesos históricos y decisiones que llevaron a la crisis económica y fiscal de Puerto Rico. Luego de contextualizar los procesos históricos que contribuyeron a las condiciones materiales de la crisis, el artículo analiza como #YoNoMeQuito construye una identidad nacional basada en soportar las realidades socioeconómicas del territorio. Abstract: This essay analyzes the 2016 ad campaign #YoNoMeQuito, organized by the Puerto Rico-based automotive dealer Bella Group as an articulation of Puerto Rican cultural nationalism within the context of an economic and fiscal crisis shaped by neoliberalism. After Governor Alejandro García Padilla announced in 2015 that Puerto Rico's public debt was unpayable, uncertainty plagued Puerto Rican society. Although the words of the governor seemed abstract, Puerto Ricans were already witnessing increasing cost of living, deteriorating public infrastructure, privatization efforts, a surge in criminality, a lack of professional opportunities, and soaring migration. As Puerto Ricans confronted an uncertain future, campaigns such as #YoNoMeQuito sought to provide nationalist ontological security to individuals through messages based on individual freedom, productivity, and resilience. In this article, the author conducts a discursive analysis of the #YoNoMeQuito campaign that contextualizes the historical processes and decisions that led to Puerto Rico's economic and fiscal crisis. An economic and fiscal crisis is both material and affective. After discussing the historical processes that contributed to the material conditions of the economic crisis, the article analyzes how #YoNoMeQuito constructs a national identity based on enduring the harsh socio-economic realities of the territory. Résumé: Ce projet analyse la campagne publicitaire #YoNoMeQuito, lancée en 2016 par l'entreprise automobile portoricaine Bella Group, comme un point d'articulation de l'identité nationale portoricaine dans le contexte d'une crise économique et fiscale sous le néolibéralisme. Après que le gouverneur Alejandro García Padilla a annoncé que la dette de Porto Rico était irremboursable, une atmosphère d'incertitude a pesé sur la société portoricaine. Bien que les paroles du gouverneur aient semblé abstraites, les Portoricains étaient déjà témoins de l'augmentation du coût de la vie, de la détérioration des infrastructures publiques, des efforts de privatisation, de l'augmentation du nombre de crime, du manque d'opportunités professionnelles et la hausse de l'immigration. Face à un avenir incertain pour les habitants de Porto Rico, des campagnes telles que #YoNoMeQuito ont cherché à offrir une sécurité ontologique nationaliste basée sur des discours de liberté individuelle, de productivité et de résilience. Dans cet article, l'auteur effectue une analyse discursive de la campagne #YoNoMeQuito qui contextualise la formation discursive dans les processus historiques et les décisions qui ont conduit à la crise économique et fiscale de Porto Rico. Après avoir contextualisé les processus historiques qui ont contribué aux conditions matérielles de la crise, l'article analyse comment #YoNoMeQuito construit une identité nationale basée sur le soutien aux réalités socio-économiques du territoire.
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Bessa Ribeiro, Fernando. "DO ESGOTAMENTO REVOLUCIONÁRIO À LIBERALIZAÇÃO: o movimento sindical face às privatizações em Moçambique na década de 1990". Caderno CRH 28, n. 74 (24 novembre 2015). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v28i74.19541.

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Abstract (sommario):
O artigo tem como objetivo a análise da posição do movimento sindical moçambicano face às privatizações ocorridas nesse país da África austral na década de 1990. Desenvolvendo um argumento fortemente escorado na história, a compreensão da incapacidade do movimento sindical em se opor de forma eficaz a esse processo tem de considerar o seu trajeto em Moçambique desde as suas origens, pós-Segunda Guerra Mundial, e o do país, nomeadamente pós-independência, marcado pela guerra civil e a derrota do projeto revolucionário. Os dados foram recolhidos através de entrevistas em profundidade a dirigentes sindicais e responsáveis políticos e consulta de fontes documentais em arquivos moçambicanos. Como principal conclusão, indica-se que o fracasso do movimento sindical, na sua luta contra as privatizações, deveu-se à articulação de diversas causas, com destaque para as que se relacionam com sua escassa autonomia em relação à Frelimo, o “partido-Estado”. Palavras-chave: Movimento Sindical. Privatizações. Estado. Política. Liberalização. FROM REVOLUTIONARY EXHAUSTION TO LIBERALIZATION: the trade union movement in the face of privatizations in Mozambique in the 1990s Fernando Bessa Ribeiro The purpose of the article is to analyze the position of the trade union movement in Mozambique in the face of privatizations in that southern African country in the 1990s. Developing an argument strongly supported by history, an understanding of the inability of the trade union movement to oppose this process effectively must consider its trajectory in Mozambique since its origins, post-Second World War, and the trajectory of the country, particularly post-independence, characterized by civil war and the defeat of the revolutionary project. The data were collected through in-depth interviews with trade union leaders and political leaders and consultation of documentary sources files from Mozambique. As its main conclusion, this study indicates that the failure of the trade union movement, in its fight against privatizations, was due to the articulation of various causes, especially those related to its lack of autonomy in relation to the Frelimo, the “party-State”. Keywords: Trade union movement. Privatizations. State. Politics. Liberalization. DE L’ÉPUISEMENT RÉVOLUTIONNAIRE À LA LIBÉRALISATION: le mouvement syndical et les privatisations au Mozambique dans les années 1990 Fernando Bessa Ribeiro L’objectif de cet article est d’analyser la position du mouvement syndical mozambicain face aux privatisations qui ont eu lieu dans ce pays d’Afrique australe dans les années 1990. On approfondit un argument fortement soutenu dans l’histoire, celui de comprendre combien le mouvement syndical a été incapable de s’opposer de manière efficace à ce processus. Pour ce faire, il faut tenir compte de son parcours au Mozambique depuis ses origines, après la deuxième guerre mondiale, et de celui du pays, en particulier après l’indépendance, marqué par la guerre civile et la défaite du projet révolutionnaire. Les données proviennent d’interviews approfondies auprès de dirigeants syndicaux et de responsables politiques ainsi que d’un relevé de documents d’archives mozambicaines. La principale conclusion à laquelle nous arrivons est que l’échec du mouvement syndical, dans sa lutte contre la privatisation, est dû à la conjonction de causes diverses, notamment de celles liées à son manque d’autonomie par rapport au Frelimo, “le parti de l’Etat”. Mots-clés: Mouvement Syndical. Privatisations. État. Politique. Libéralisation. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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TEMNIKOV, Oleg. "La Privatisation Du Financement Des États Sur Les Marchés Financiers: Analyse du Cadre Juridique (French)". SSRN Electronic Journal, 2009. http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.1479621.

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Eswaran, Mukesh. "The Wrongs of Property Rights: The Erosion of Indigenous Communal Land Rights and Its Welfare Consequences". Canadian Public Policy, 16 agosto 2023. http://dx.doi.org/10.3138/cpp.2022-054.

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Abstract (sommario):
Je propose un modèle économique théorique dans lequel la privatisation d’une réserve autochtone en la divisant en parcelles individuelles en fief simple peut abaisser le niveau de bien-être des groupes autochtones. En m’appuyant sur les effets démontrés de l’érosion de la culture autochtone et des droits de propriété communaux, je propose une explication partielle de la raison pour laquelle le bien-être subjectif auto-évalué des peuples autochtones d’Amérique du Nord est le plus mauvais de tous les groupes démographiques. Tout en reconnaissant la nature complexe des économies autochtones, j’établis à des fins analytiques un modèle simple comportant seulement deux biens produits, à savoir les produits alimentaires et un bien culturel. Je montre que le bien-être d’une communauté peut être plus élevé avec la propriété communale qu’avec la propriété privée, malgré le problème classique du passager clandestin associé à la propriété communale - un résultat qui concorde avec la théorie de l’optimum de second rang. Cette théorie explique pourquoi la loi Dawes de 1887 aux États-Unis et des tentatives similaires au Canada ont abaissé le bien-être des personnes autochtones et sont porteuses de leçons en matière d’initiatives politiques actuelles au Canada, en particulier celles relatives à la politique des droits fonciers autochtones. Je soutiens également que les conséquences de la privatisation des terres de réserve autochtones pourraient être bien plus graves que ce que le modèle simple présenté ici à l’aide d’outils néoclassiques permet d’appréhender.
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Mijarul Quayes. "Whither the State? Pressures from above, below and the flank". Identity, Culture and Politics 10, n. 1 (21 luglio 2009). http://dx.doi.org/10.57054/icp.v10i1.5104.

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Abstract (sommario):
Un point de vue commun est de dire que , selon une approche traditionnelle, le pouvoir de l'État-nation est en voie d'érosion, du fait de la mondialisation par le haut , et par le bas, par la déliquescence. Ce document examine l'influence limitative des forces contradictoires sur l'Etat, à savoir la globalisation et les institutions mondiales et régionales par le haut et la diversité et la décentralisation des forces venant d’en bas. En dehors de ces deux fortes pressions, la réduction des effectifs de l'Etat à la suite de la privatisation et du transfert horizontal des compétences pour le secteur non gouvernemental a aussi une influence importante. Le document tente également d'évaluer le développement de la société civile et de sa valeur dans le discours. En tentant d’aller au-delà de la thèse selon laquelle la mondialisation rend obsolète l'Etat-nation, la politique peu pertinente et la souveraineté nationale une coquille vide, cette étude aborde également la question de savoir si la mondialisation rend les États-nations inutiles. Est-ce le prélude à un ordre post-westphalien?
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Giroux, Dalie, e Anne-Marie Hallé. "La croissance technologique et la privatisation passive des systèmes publics de santé : le cas du Québec". Revue Gouvernance 2, n. 1 (15 marzo 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1039145ar.

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Abstract (sommario):
La mondialisation des marchés et la normalisation intensive des échanges commerciaux qui la rend possible exigent que plusieurs secteurs d’activité ne dépendent plus fondamentalement des politiques internes des États. On observe notamment que l’internationalisation du commerce des technologies médicales et de l’industrie pharmaceutique, avec le potentiel accru de capitalisation que cela implique, influe de façon décisive sur les politiques de la santé au Canada et au Québec. On assiste dans ce cas à une redéfinition majeure du complexe de gouverne contemporain. Dans un premier temps, nous offrirons une description macroéconomique des activités de l’industrie des technologies médicales. Ensuite, nous décrirons la relation entre le secteur public et le secteur privé dans le cadre du système de services de santé et de services sociaux québécois. À partir de là, un constat selon lequel les logiques propres de l’industrie et des systèmes de santé publics, qui sont par définition étrangères l’une à l’autre, produisent un modèle de gestion dont le fondement est le profit lié à une marchandise pour lequel la demande est inépuisable, et qui définit la solidarité sociale en termes de stratégie industrielle. C’est à la lumière des termes de ce constat que nous proposons pour conclure une lecture critique du projet de Politique du médicament du Ministère de la Santé et des Services sociaux, dont les termes illustrent parfaitement la logique d’imbrication des sphères privée et public.
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Fortuné, Cléa. "La gestion de la frontière États-Unis/Mexique par les acteurs publics et privés : vers une accélération de la privatisation de la sécurité". IdeAs, n. 20 (17 ottobre 2022). http://dx.doi.org/10.4000/ideas.13534.

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Hammad, Manar. "De l’espace et des hommes : Identité de groupe et traces de la privatisation de l’espace et de la propriété à l’époque néolithique". Revista Acta Semiotica, 30 giugno 2023. http://dx.doi.org/10.23925/2763-700x.2023n5.62458.

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Abstract (sommario):
Pour la période néolithique, la sédentarité des hommes est inférée de la présence de constructions durables groupées, identifiées comme villages, où des traces d’activité et de préparation alimentaire invitent à reconnaître des maisons et des bâtiments communautaires. La morphologie de ces structures atteste diverses formes du contrôle de l’accès physique et de l’accès visuel des gens aux espaces construits, ce qui est interprétable comme un ensemble de moyens matériels de privatisation : les formes de la circulation des personnes dans l’espace sont investies des effets de sens public ou privé. L’analyse commence par la partition de l’espace du village, passant ensuite à la partition de l’ensemble de ses habitants en groupes. Des unités spatiales sont identifiées par des rénovations successives, des unités sociales sont reconnues comme incluant des morts antérieurs et des nouveaux nés ultérieurs. La conjonction durative de ces deux catégories sert de base à la reconnaissance de formes précoces d’une propriété inaliénable. La qualité de propriété est discutée par la comparaison avec un modèle syntaxique de la propriété moderne du sol, identifiée comme la circulation d’unités spatiales au sein de l’espace social, la circulation étant décrite en termes d’acquisition, cession et transfert. L’analyse conclut que nous n’avons pas aujourd’hui de traces certaines de la propriété à la période néolithique. La certitude relative à la propriété privée apparaît avec l’écriture, lorsque des tablettes rendent compte de la circulation de biens immobiliers parmi les gens. Une telle conclusion peut être modifiée suite à de nouvelles trouvailles archéologiques ou à des progrès méthodologiques.
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Hervé, Caroline. "Communs". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract (sommario):
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Sliwinski, Alicia. "Globalisation". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

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Abstract (sommario):
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
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Doyon, Sabrina. "Environnement". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Abstract (sommario):
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Meudec, Marie. "Résistance". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.063.

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Abstract (sommario):
La notion de résistance est utilisée dans des domaines comme la physique ou la mécanique, mais l’emploi qui nous intéresse ici est la résistance comme pratique sociale et comme concept, utilisé en sciences sociales pour décrire des mouvements sociaux et des pratiques individuelles de rébellion. D’abord souvent restreinte au monde politique (entendons par là les partis et les institutions politiques), la compréhension de la notion de résistance s’est élargie à toutes les sphères de la société. Résister, c’est ainsi mettre en pratique une forme d’opposition au pouvoir en place, au pouvoir dominant ou hégémonique. C’est ainsi par exemple que la sociologie politique (Neumann 2012) ou la philosophie politique (Rancière 1995) peuvent concevoir les révoltes, les rébellions ou les mouvements d’opposition au pouvoir d’État. Pensons aussi aux travaux de Wa Thiong’o (1987 : 2) qui étudie « les réalités africaines en tant qu’elles sont affectées par la grande lutte entre les deux forces mutuellement opposées en Afrique aujourd'hui: une tradition impérialiste d'une part et une tradition de résistance de l'autre ». Parler de résistance passe donc nécessairement par une analyse des formes d’oppression et d’impérialisme existantes, là où la résistance est conçue une forme de ‘réaction à’ une forme de contre-pouvoir. Comment les personnes qui ne sont pas du côté du pouvoir en place résistent-elles aux puissants ? L’analyse des pratiques de résistance vise dès lors à rendre compte de la participation sociale ou des actions des personnes dominées par le système politique et économique. Toutefois, la binarité domination / résistance doit être questionnée et réfléchie, entre autres pour mieux saisir les manifestations de pouvoir et de domination à l’œuvre (Ortner 1995 ; Foucault 1978). Dans sa célèbre ethnographie menée en Malaisie, le politologue James C. Scott (1985) étudie les relations de pouvoir au sein de mouvements de résistance paysanne. Scott montre notamment que les mouvements de résistance sont le fruit d’une réflexion éthique qui se base entre autres sur des notions d’injustice, et non – comme les intellectuels avaient plutôt tendance à penser les formes de résistance populaire – comme le résultat d’un attrait inné pour la violence ou d’une forme spontanée de rébellion. Cette perspective admet ainsi la possibilité généralisée d’actions contestatrices auparavant cantonnées aux sphères politiques formelles. Il évoque notamment les ‘formes quotidiennes de résistance’ pour rendre compte de ces pratiques de résistance qui paraissent moins organisées. Le concept de ‘résistance infrapolitique’ (Scott 1990) permet de penser le caractère privé de pratiques de résistance, autrement recherchées uniquement sur la scène publique. Le changement social et la lutte politique sont pensés comme des phénomènes ‘discrets’ et non plus seulement visibles dans la sphère publique. Il s’agit donc de comprendre les dimensions ordinaires ou quotidiennes de la résistance, et d’élargir les perspectives qui conçoivent la résistance comme des moments de crises, des pratiques transgressives au caractère exceptionnel, des émeutes et des soulèvements (Bertho 2010, 2013) ou des normes qui s’érodent (Neumann, 2012). Ainsi, concevoir les formes de résistance du point de vue de la vie quotidienne ou de la sphère culturelle constitue en partie une traduction ou une conséquence des perspectives critiques, féministes et postcoloniales en sciences sociales. En effet, alors que la résistance n’était conçue comme un phénomène possible qu'essentiellement du point de vue des institutions et du pouvoir officiel, valorisant ou rendant visibles certaines formes de résistance au détriment d’autres, ce sont les formes invisibilisées de la résistance qui sont aussi à ce jour étudiées. Prenons pour exemple le développement d’une historiographie féministe dans le champ des études caribéennes. Mimi Sheller (2012) y a par exemple montré comment, auparavant, les recherches sur la révolution haïtienne avaient essentiellement mis de l’avant des guerriers héroïques comme Dessalines ou Louverture alors que cette révolution a aussi été rendue possible par les efforts quotidiens des femmes, notamment pour éduquer, nourrir, soigner et ainsi contribuer à faire en sorte que ces guerriers puissent combattre, en plus d’avoir été totalement impliquées dans des combats armés et des mouvements publics de protestation. Cette historiographie de l’émancipation a aussi le mérite d’aller au-delà d’une simple dialectique oppression / résistance, subordination / résistance ou esclavage / liberté pour concevoir les continuités possibles entre ces deux pôles (Sheller 2012). La résistance devient un phénomène à la mode pour les études en sciences sociales et il faut se garder de voir de la résistance partout, en même temps qu’il faut continuer à remettre en question les façons de la penser, notamment en cherchant des formes de résistance dans des comportements apparemment passifs, des silences ou des inactions. Retenons ainsi que la façon dont les chercheur.e.s conçoivent la résistance a des conséquences sur leurs capacités à reconnaître (ou non) certaines pratiques et à les associer (ou non) à de la résistance. À l’instar de Patricia Hill Collins (citée par Wane, 2013), il faut aussi se demander si on serait capable de reconnaitre la résistance en la voyant. En effet, en quoi notre façon de définir la résistance ne réduit-elle pas nos capacités à l’observer, à la concevoir et à en rendre compte ? On pourrait par exemple penser à des formes de projection qui consistent à (vouloir) voir de la résistance là où les personnes concernées n’en voient pas. Dans le cas des études féministes intéressées aux formes de résistance, évoquons les riches travaux de Mahmood (2001) sur la capacité d’agir des femmes. Comment les femmes contribuent à leur propre domination et comment elles y résistent ou elles la subvertissent ? Elle y définit l’agencéité comme ‘une capacité pour l’action que des relations spécifiques et historiquement constituées de subordination permettent et créent’ (Mahmood 2001 : 203). Dans cette perspective, la résistance et le pouvoir sont intimement liés aux conditions de leur possibilité, ce qui signifie que dans différents systèmes de pouvoir, il y aura différentes possibilités de ‘résister’ ou de vivre dans ce système (Mahmood 2005). Cela signifie également que l’agencéité ne doit pas être réduite à de la résistance, dans le sens où elle ne constitue qu’une des formes que l’agencéité peut prendre (Bilge 2010). Les approches orientées vers la résistance sont biaisées par du romantisme et leurs analyses des modes de fonctionnement du pouvoir en sont de ce fait appauvries (Abu-Lughod 1990). Ces approches témoignent de critiques du féminisme mainstream / occidental / blanc, et notamment d’une forme d’exoticisation des femmes du Tiers-Monde en définissant leurs cultures et leurs modes de vie en termes de ‘résistance’, révélant du même coup leurs propres façons de concevoir ce qu’est la résistance et la tendance « chic et en vogue de formuler les actions des gens comme des formes de résistance puissantes » (Villenas 2000 : 80). Dans une analyse des formes de résistance – comme plus largement des pratiques sociales – la décolonisation du féminisme passe par une remise en question du fait de parler ‘au nom de’ (Mohanty 2003 ; Martin Alcoff 1991-1992). Les études postcoloniales et décoloniales se sont construites en parallèle aux mouvements de décolonisation politique des années 1950-1960. Résistance politique et résistance intellectuelle allant donc de pair, des auteurs comme Fanon, Césaire ou Sédar Senghor ont fourni des outils intellectuels pour penser les ‘cultures de résistance’ (Fanon 1952), pour réfléchir aux soulèvements et aux prises de parole des damnés de la terre (Fanon 1961) ou des subalternes (Spivak 1988). Dans son célèbre Discours sur le colonialisme, Césaire (1973) explique comment le concept de Négritude est apparu comme forme de résistance aux politiques françaises d’assimilation. Le champ des études décoloniales et autochtones (en anglais indigenous) se développe grandement ces dernières années, induisant un changement de perspective pour penser les relations de pouvoir et les mouvements de contre-pouvoir. Comme l’écrivent si justement Tuck et Wayne Yang (2012 : 23) à propos du mouvement Occupy de 2011, « pour de nombreuses personnes économiquement marginalisées (le mouvement Occupy) a été une expression bienvenue de la résistance aux disparités massives dans la répartition des richesses; pour de nombreux peuples autochtones, Occupy est une autre réinstallation de colons sur des terres volées ». Le champ des études décoloniales a aussi initié des concepts très importants autour de la décolonisation des savoirs (Smith 1999-2002 ; Harrison 1991, Luste Boulbina 2012 ; Todd 2016 ; Uddin 2011) et de l’esprit (Wa Thiong'o 1987). Il s’agit alors de questionner l’eurocentrisme des sciences sociales et de les retravailler pour une profonde transformation de ses théories et méthodologies (Meudec 2017). La résistance épistémique met alors de l’avant les savoirs indigènes comme forme de résistance au sein de l’université occidentale (Wane 2013) ou est plus largement constituée par toutes les formes de « résistance intellectuelle à la domination épistémique Occidentale », leurs buts étant de « donner de l’agencéité aux Africains à qui une histoire a été déniée en fournissant une historiographie alternative pour combattre l’hégémonie et l’impérialisme Occidentaux » (Ogot 2013 : 18). Mignolo (2013) suggère quant à lui une désobéissance épistémique comme « déprise » par rapport aux modèles politiques et économiques dominants. Encore là, la résistance à des formes d’impérialisme de la pensée, lesquelles ont longtemps mis sous silence les revendications – et tout simplement les voix – des personnes colonisées ou dominées, se fait par la prise de parole et la re-connection des personnes avec leurs propres histoires, paysages, langages et organisations sociales (Smith 1999/2002). Au sein des milieux académiques, plusieurs autres mouvements de résistance sont initiés depuis quelques années, en faveur du slow scholarship notamment (Shahjahan 2014 ; Hartman and Darab 2012 ; Mountz 2015) ou des autoethnographies pour réfléchir et survivre à la précarisation et à la privatisation du travail au sein des universités néolibérales (Reyes Cruz 2012).</description>

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