Articoli di riviste sul tema "Phase d'expansion"

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Muet, Pierre-Alain. "Modèles d'équilibre et de déséquilibre dans les théories contemporaines des cycles". Revue de l'OFCE 45, n. 3 (1 giugno 1993): 53–93. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0053.

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Abstract (sommario):
Résumé revanche ambigu sur le travail de Robinson : l'augmentation de richesse lui permet de consommer plus aujourd'hui en travaillant moins, mais il a aussi intérêt à travailler plus aujourd'hui, puisque la cueillette est aisée, et moins demain où elle sera plus difficile. Si ce second effet l'emporte, l'investissement, la consommation et l'emploi fluctueront en phase avec la production, dans l'île, et donc dans l'économie réelle. En particulier, le chômage (loisir de Robinson) diminuera dans les phases d'expansion et augmentera dans les phases de récession, pour le plus grand bonheur de Robinson. Si ces modèles arrivent à reproduire les fluctuations des principales grandeurs macroéconomiques, c'est en grande partie parce que la variable qui sert généralement à mesurer les chocs technologiques, le « résidu de Solow », reflète très largement les fluctuations de la demande. La conclusion plaide pour une approche non mécaniste des fluctuations économiques qui peuvent résulter aussi bien de chocs de demande (dans les années soixante) que de chocs d'offre (dans les années soixante-dix et quatre-vingt) et conduire de ce fait à des dynamiques contrastées.
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Bouchard, Gérard. "Sur la reproduction familiale en milieu rural : systèmes ouverts et systèmes clos". Recherches sociographiques 28, n. 2-3 (12 aprile 2005): 229–51. http://dx.doi.org/10.7202/056289ar.

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Abstract (sommario):
Le modèle de reproduction familiale de type pyrénéen n'est pas apte à rendre compte de la réalité nord-américaine dans sa phase d'expansion, caractérisée par l'abondance des terres et par une croissance démographique rapide. Un échantillon de familles saguenéennes, tiré du fichier informatisé de la population du Saguenay, permet de valider un contre-modèle de transmission du patrimoine pour la période 1842-1911. Portant sur une période d'observation de plus de trente ans à compter du mariage des parents, les données confirment que les familles visent moins à préserver le patrimoine qu'à établir un maximum d'enfants et que la mobilité est un élément essentiel dans cette stratégie de reproduction familiale. Les résultats mettent en évidence la nécessité d'une perspective historique et comparative dans l'étude de la famille rurale québécoise, ainsi que l'insuffisance du cadre paroissial pour la prise en compte du phénomène de la mobilité.
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Lafortune, Manuel, Louise Filion e Bernard Hétu. "Dynamique d’un front forestier sur un talus d’éboulis actif en climat tempéré froid (Gaspésie, Québec)". Géographie physique et Quaternaire 51, n. 1 (2 ottobre 2002): 67–80. http://dx.doi.org/10.7202/004840ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Cette recherche a permis de reconstituer, pour les deux derniers siècles, l'évolution de la végétation forestière sur un talus d'éboulis de la vallée de la rivière à Pierre, en Gaspésie. Les données dendroécologiques ont permis de faire ressortir que la limite supérieure de la forêt était plus basse que la limite actuelle vers le milieu du XIXe siècle, que la végétation forestière a connu une phase d'expansion jusque vers le milieu du XXe siècle, bien que certains signes d'instabilité se soient manifestés dès la fin du XIXesiècle. Le front forestier a régressé jusqu'à sa position actuelle après les années 1950. Le taux annuel moyen de sédimentation, calculé par des méthodes dendrogéomorphologiques, a été inférieur à 0,1 cm pendant la deuxième moitié du XIXe siècle pour ensuite atteindre 0,5 cm/an, puis excéder 1,0 cm/an après 1975. L'activité plus importante dans le versant serait associée à une fréquence accrue des coulées de pierres glacées.
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Fayolle, Jacky. "Cycles et trends d'épargne et d'investissement dans une économie moyenne et ouverte : le cas de la France". Revue de l'OFCE 45, n. 3 (1 giugno 1993): 443–517. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0443.

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Abstract (sommario):
Résumé Le problème des rapports entre l'épargne et l'investissement est un vieux débat dans le monde des économistes, mais son intensité est variable et obéit aux rythmes cycliques qui gouvernent la nature des préoccupations macro-économiques. Ce débat est revenu sur le devant de la scène depuis quelques années, parallèlement au redémarrage de la croissance intervenu dans les grands pays industrialisés sur la seconde moitié des années quatre-vingt. On pourrait donc voir dans ce remake un événement de nature principalement conjoncturelle : les besoins et désirs d'investissement associés à la phase d'expansion de la seconde moitié de la décennie quatre-vingt ont fini, classiquement, par trop tirer sur la corde des financements et fait ainsi ressentir un déficit d'épargne. De plus, à la fin de cette période d'expansion, le choc spécifique des changements affectant les pays est-européens et révélant brutalement l'ampleur de leurs besoins de financement, aurait aggravé ces tensions. On notera cependant d'emblée que la polarisation récente du débat macroéconomique sur le thème de la pénurie d'épargne est, au premier degré, quelque peu paradoxal, au terme d'une décennie qui, par réaction aux excès antérieurs de l'économie d'endettement administrée, prétendait rétablir des incitations saines et puissantes à une épargne volontaire et stable par le retour en force et l'approfondissement des marchés financiers. Si le thème de la pénurie d'épargne a une certaine vérité, il témoigne en ce cas d'une mise en échec des réformes financières intervenues au cours des années quatfë-vihgtV On peut aborder la question des rapports de l'épargne et de l'investissement comme un problème de nature conjoncturelle, lié au déroulement habituel du cycle économique de moyenne période, et commenter sous cet angle les indicateurs conjoncturels disponibles. Cette manière de voir est cependant insuffisante pour rendre compte des évolutions intervenues durant les années quatre-vingt : ces évolutions relèvent aussi de « changements de régime » qui infléchissent ou modifient les trends apparents et ces changements interfèrent avec le cycle conjoncturel. Pour saisir l'originalité de la configuration macro-économique présente, il faut bien évidemment prendre en compte ces interférences et expliciter leur contenu. Interpréter les enchaînements des décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix comme le moment d'une interaction forte entre cycles de différente périodicité, courts et longs, parait alors une hypothèse de travail stimulante. L 'article est articulé en deux parties. La première s 'attache à fournir un schéma général des interactions entre épargne et investissement au cours du cycle conjoncturel. Elle examine les données françaises sur l'ensemble de l'après-guerre, situées dans leur contexte international, à la lumière de ce schéma. La seconde partie se concentre sur le rôle joué par les facteurs patrimoniaux et financiers dans les dynamiques cycliques à l'œuvre durant les décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix.
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Péléraux, Hervé. "Cycles anciens - cycles modernes : l'exemple américain". Revue de l'OFCE 45, n. 3 (1 giugno 1993): 411–42. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0411.

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Abstract (sommario):
Résumé La décennie quatre-vingt a été le théâtre aux Etats-Unis d'une phase de croissance particulièrement longue. Ce phénomène inhabituel a relancé un débat récurrent sur le processus de stabilisation de l'économie américaine, dont la fin de la deuxième guerre mondiale avait marqué le premier jalon. L 'absence de récession durant les années quatre-vingt signifie-t- elle qu'une nouvelle étape de ce processus a été franchie ? Il semble au vu des fluctuations persistantes de l'économie américaine, qui n'apparaissent pas immédiatement à la lecture du découpage en cycles tel que l'établit le National Bureau of Economie Research, que la réponse à cette question doive être négative. Durant les années quatre-vingt, le cycle n'a pas disparu. Il a été masqué par des chocs de nature exogène qui ont perturbé son déroulement et ont prolongé la phase d'expansion au delà de toute attente. Si l'on peut d'ores et déjà avancer que le cycle perdure, les changements institutionnels intervenus dans le mode de fonctionnement de l'économie laissent plutôt attendre son amplification dans l'avenir. La déréglementation joue à cet égard un rôle déterminant en affectant profondément les canaux de transmission de la politique monétaire qui se voit court-circuitée par une plus grande autonomie de la sphère financière. Les nouveaux modes de fonctionnement du marché du travail, impliquant une « décollectivisation » des décisions en matière salariale et une précarisation des emplois; déstabilisent les revenus salariaux dont la dépendance vis-à-vis de l'activité se trouve renforcée. Quand on aura constaté enfin que la politique budgétaire ne peut plus guère être que restrictive, que les réformes fiscales ont altéré la progressivité de l'impôt et qu'il ne faut pas attendre des changements structurels un effet modérateur systématique sur les fluctuations, on concluera alors que l'économie américaine est devenue moins stable et que tout concourt à en renforcer le caractère cyclique dans l'avenir.
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Caballé, Guy. "Le port autoportant des lianes tropicales : une synthèse des stratégies de croissance". Canadian Journal of Botany 76, n. 10 (1 ottobre 1998): 1703–16. http://dx.doi.org/10.1139/b98-127.

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Abstract (sommario):
Les lianes sont des végétaux ligneux grimpants et non autoportants. Mais les lianes sont capables d'autoportance dans les trois situations suivantes : (i) sous conditions de milieu limitantes (lumineuses surtout); (ii) en phase juvénile du développement morphogénétique; (iii) lors des épisodes d'expansion, de renouvellement ou de restauration morphologique. L'autoportance peut concerner tout ou partie du système aérien, l'ensemble des tiges ou quelques tiges seulement. En général, lorsque l'autoportance et la non autoportance affectent plusieurs tiges d'un même système aérien, ces dernières s'opposent aussi par les fonctions biologiques qu'elles exerçent : asexuée et sexuée, sans accrochage et avec accrochage, établissement et exploration. Lorsque l'ensemble du système aérien est autoportant (situations (i) et (ii)), la liane a un mode de vie comparable à celui d'un petit arbre ou d'un arbuste. Une synthèse des données d'architecture anatomique et de stratégie de croissance est présentée. Elle porte sur quelque 40 sites forestiers d'Afrique, d'Amérique et de l'Océan Indien et plus de 400 espèces d'angiospermes tropicales lianescentes. Le polymorphisme des lianes, révélateur des contrastes de vie en milieu tropical, trouve son expression la plus accomplie dans l'opposition des deux modes de vie, autoportant et non autoportant. Sur un plan évolutif, les lianes pourraient représenter une forme ligneuse originale qui aurait conservé ou acquis ces deux modes de vie. Les contraintes de l'environnement et (ou) du développement morphogénétique stimuleraient selon les cas l'organisation autoportante ou non.Mots clés : liane, autoportance, non autoportance, architecture anatomique, mode de vie, polymorphisme.
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Comtois, Paul, e Serge Payette. "Le développement spatial et floristique des populations clonales de peupliers baumier (Populus balsamifera L.) au Nouveau-Québec". Géographie physique et Quaternaire 41, n. 1 (18 dicembre 2007): 65–78. http://dx.doi.org/10.7202/032665ar.

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RÉSUMÉ Les paramètres de l'évolution spatiale des populations donates de peupliers baumier, notamment la superficie totale, la diversité floristique, la forme et le profil des peupleraies sont surtout le reflet du milieu colonisé. Par contre, la distribution spatiale, la croissance et la densité des individus, de même que la forme des clones sont des caractéristiques de l'espèce et dépendent de l'âge de la formation. L'un des aspects les plus constants de la structure des formations est leur développement sous forme de zones concentriques d'expansion. La différence médiane entre l'âge de ces zones correspond à l'âge optimal de maturité à la reproduction végétative. La constitution d'une nouvelle zone peut par contre être retardée, son expression pouvant être influencée par les conditions climatiques. L'expansion du peuplier, se faisant par vagues à des âges différents, conduit à l'établissement d'une zonation dans la végétation de sous-bois. Comme la diversité floristique, la zonation actuelle de la végétation est fonction de l'origine des formations. À l'exception des plages où Alnus crispa forme le stade le plus avancé, Viburnum edule est l'espèce qui domine le sous-bois des peupleraies, avant l'établissement des conifères, et Juniperus communis est Ie taxon le plus fréquent du stade intermédiaire. Les successions secondaires, ou celles qui s'établissent en sous-zone arbustive de la toundra forestière, débutent par une phase à Salix sp. L'influence du peuplier baumier (Populus balsamifera) sur le développement de l'humus est notable et semble déterminante au cours des premières décennies après son établissement. Par la suite, la présence locale d'espèces arbustives semble plus importante dans révolution future de l'humus.
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Micolet, Paul-Emmanuel. "Positionnement conjoncturel du Royaume-Uni et UEM". Revue de l'OFCE 66, n. 3 (1 settembre 1998): 127–69. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.66n1.0127.

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Abstract (sommario):
Résumé Avec une croissance du PIB réel estimée à 3,5% en 1997 et malgré une pause en 1995, la phase d'expansion de l'économie du Royaume-Uni est entrée dans sa sixième année. Cette situation contraste avec celle des principaux autres pays européens, notamment de Allemagne, dont les économies semblent seulement aujourd'hui s'engager dans une réelle reprise. L'un des symptômes de ces situations conjoncturelles contrastées est le différentiel des taux intérêt courts entre le Royaume-Uni et le reste de l'Europe. Ce différentiel interdit une convergence immédiate des taux du Royaume-Uni sur un taux européen qui devrait être relativement plus bas, et par là même, justifie le choix fait par le gouvernement Blair de ne pas faire entrer la livre dans l'euro. L'objet de cette étude est de déterminer dans quelle mesure le Royaume-Uni peut être structurellement une source de chocs asymétriques temporaires potentiellement coûteux à la fois pour ce pays et pour l'ensemble de la zone euro. En fait, depuis les années soixante-dix le cycle du produit du Royaume-Uni apparaît être fortement lié au cycle des États- Unis et de moins en moins lié au cycle du noyau dur européen par rapport auquel il est en avance. L'étude des fac teurs explicatifs de ces oppositions de zones nous conduit à deux conclusions principales. La première concerne l'influence des choix de politiques macroéconomiques et notamment de politique monétaire sur le profil cyclique du Royaume-Uni. La seconde concerne la persistance d'une hétérogénéité structurelle liée principalement aux caractéristiques internationales de l'd'insertion commerciale et de la spécialisation du Royaume-Uni et aux mécanismes ajustement aux impulsions monétaires propres à ce pays. Alors que l'UEM devrait limiter les perturbations issues des choix nationaux de politiques macroéconomiques, les différences structurelles devront être prises en compte lors de l'intégration du Royaume-Uni. Mais globalement,l'entrée du Royaume-Uni dans la troisième phase de l'UEM paraît inévitable La conjoncture actuelle et des motivations de politique intérieure sont les deux principaux facteurs qui justifient réellement le choix du gouvernement Blair.
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Malekandathil, Pius. "Winds of Change and Links of Continuity: A Study on the Merchant Groups of Kerala and the Channels of their Trade, 1000-1800". Journal of the Economic and Social History of the Orient 50, n. 2-3 (2007): 259–86. http://dx.doi.org/10.1163/156852007781787422.

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AbstractThe diverse merchant groups that participated in maritime trade emanating from the various exchange centers of Kerala during this period acted within the framework of certain socioeconomic conditions that ensured a remarkable degree of continuity as far as their organizational arrangements and distribution networks were concerned.Familiarization with frequent socio-political changes in the maritime exchange centers of Kerala, which were then exposed to frequent expansionist moves of inland rulers in the initial phase and of European commercial powers in the later periods, gave a great amount of adaptability to the different mercantile groups involved in its maritime trade, capacitating them to develop multiple survival strategies. Different segments of traders, who were unified by the commonality of religion, as in the case of Muslim merchants, developed diverse but better strategies to overcome Portuguese control systems as well as to ensure continuity in trade. Différents groupes marchands étaient engagés, durant cette période, dans le commerce maritime entre les divers centres d'échanges du Kerala. Ils menaient leurs activités dans un cadre où certaines conditions socio-économiques assuraient à leurs réseaux d'organisation et de distribution un remarquable degré de continuité. Avec l'expérience acquise face aux changements fréquents intervenus dans les échanges maritimes entre les divers centres du Kerala à la suite des mouvements d'expansion des souverains de l'intérieur dans un premier temps, et des puissances européennes par la suite, ils surent s'adapter et développer de multiples stratégies de survie face aux divers groupes de marchands impliqués dans le commerce maritime. Unis par une religion commune, tels les marchands musulmans, ils surent par exemple contourner le contrôle mis en place par les Portugais, et garantir la continuité de leurs activités commerciales.
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Fayolle, Jacky, Odile Chagny, Naaman Khoury, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, Jean-Marc Daniel e Hervé Péléraux. "La force fait l'union". Revue de l'OFCE 47, n. 5 (1 novembre 1993): 5–65. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.47n1.0005.

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Abstract (sommario):
Résumé Alors que les Etats-Unis approchent de la maturité de leur phase d'expansion, l'Europe et le Japon n'ont pas encore franchi la fin de la récession. En l'absence de tensions inflationnistes les Etats-Unis disposent encore de marges de progression, que s'efforce d'exploiter une gestion monétaire détendue. Mais l'emploi et la confiance des ménages ne sont pas pleinement au rendez- vous. C'est ce facteur qui limite principalement la vigueur de l'expansion américaine : elle ne devrait guère dépasser un rythme de 2 % l'an au cours de 1994. Au Japon, le retour à la croissance sera marqué par une lenteur inhabituelle. Il dépend du retour des entreprises industrielles et financières à une situation de bilan convenable. Ce processus ne devra pas être déstabilisé par un excès de valorisation du yen. La croissance japonaise restera faible en 1994 (+ 1,6 % après + 0,5 % en 1993). L'Allemagne s'est engagée plus franchement dans une gestion rationalisée du fardeau de l'unification, ce qui sera à terme favorable à la détente monétaire et financière en Europe. Mais, dans l'immédiat, l'ajustement allemand pèse sur la conjoncture européenne : la réduction des tensions inflationnistes et la maîtrise des coûts salariaux sont des processus en cours qui auront besoin de l'année 1994 pour être menés à bien ; l'activité allemande atteindra son point bas au cours du premier semestre 1994, lorsque la consommation des ménages souffrira pleinement des baisses de revenu amplifiées par les mesures d'économies sociales ; la normalisation monétaire sera effective mais prudente, les taux d'intérêt courts s'approchant d'un butoir un peu supérieur à 5 % d'ici le printemps 1994. L'engagement de la reprise allemande, au second semestre 1994, aura été préparé par un courant d'exportations suscité par l'effort d'investissement américain et par le redressement de la compétitivité. Mais l'année 1994 restera, en moyenne annuelle, une année de stagnation (+0,1 % pour le Pib après - 2,4 % en 1993). La France est en récession depuis l'automne 1992. Relativement aux autres pays européens, la dépression française est en 1993 plus prononcée si on la compare avec la moyenne des cinq principaux partenaires. La France s'est en revanche rapprochée de l'Allemagne dans le repli d'activité. Le redémarrage de la croissance n'interviendrait qu'au second semestre 1994, au rythme de 1,5 % l'an, mais en moyenne annuelle, c'est encore la stagnation qui prévaudrait, car d'ici là joueront encore négativement la ponction sur les revenus des ménages et l'impact du creux allemand. La rétention des dépenses perdure tant que ménages et entreprises souhaitent ou sont contraints de se désendetter, tant que l'inversion entre les taux d'intérêt courts et les taux longs favorise les placements liquides et qu'elle révèle une perspective de baisse encore forte, mais non immédiate, des taux d'intérêt. L'atonie des achats renforce le repli d'activité et donc la constitution d'une épargne de précaution face aux risques de pertes d'emploi. Faible croissance de la consommation, recul de l'investissement des entreprises et contribution négative des stocks à la croissance contiendront la progression du produit intérieur. Excédent extérieur et progression du chômage iront de pair.
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Collomp, Alain, e Richard Wall. "From stem family to nuclear family: changes in the coresident domestic group in Haute Provence between the end of the eighteenth and the middle of the nineteenth centuries". Continuity and Change 3, n. 1 (maggio 1988): 65–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000000813.

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Abstract (sommario):
Pendant les deux derniers siècles de l'Ancien Régime, et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, en Haute-Provence orientale, comme dans beaucoup d'autres régions de la France méridionale, le système familial adopté par les populations rurales est celui de la famille-souche. L'heritier unique choisi pour succéder à ses parents est un garçon, le plus souvent aîné. Le père garde la direction de la maison jusqu'à sa mort. De ce système familial résulte l'existence de groupes résidentiels complexes, au moins aux phases d'expansion du cycle vital de développement, comme le démontre l'examen à la fois des recensements et des contrats notariaux de mariage.Dans les années 1830, ce système de famille-souche laisse la place à un système plus égalitaire avec disparition des ménages complexes. Les raisons de cette transformation sont multiples: économiques, juridiques et démographiques.
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Kesteman, Jean-Pierre. "La Condition urbaine vue sous l’angle de la conjoncture économique : Sherbrooke, 1875 à 1914". Urban History Review 12, n. 1 (23 ottobre 2013): 11–28. http://dx.doi.org/10.7202/1018993ar.

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Abstract (sommario):
Les cycles de dépression et d'expansion qui ponctuent l'histoire des nations capitalistes peuvent être également étudiés à l'échelle de la ville industrielle. En utilisant les rôles d'évaluation de la ville de Sherbrooke (Québec), dont la précision équivaut à de véritables recensements municipaux annuels, on peut suivre l'évolution irrégulière de la croissance d'une ville dans son processus d'éclatement du noyau central vers la périphérie. L'article examine comment se modifient l'emploi, l'habitat, les conditions matérielles et sociales du logement, la tendance à la permanence ou à l'instabilité résidentielle entre 1875 et 1913, en fonction du mouvement inégal et combiné des trends ou phases longues et des cycles économiques courts. L'examen de onze sous-quartiers ou voisinages (neighborhoods) permet d'établir des rythmes différents d'évolution selon les traits ethniques ou socio-professionnels d'une part et le quartier de résidence d'autre part.
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Hamelin, Jean, e Yves Roby. "L'évolution économique et sociale du Québec, 1851-1896". Articles 10, n. 2-3 (12 aprile 2005): 157–69. http://dx.doi.org/10.7202/055459ar.

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Abstract (sommario):
Les années 1851-1896 trouvent leur cohérence organique dans les mouvements conjoncturels et les transformations structurelles. Sur le plan conjoncturel, cette période se situe entre deux mouvements à long terme bien caractérisés: une longue période de baisse de prix (1814-1850) et une longue période de hausse de prix (1897-1929). On pourrait la découper en deux phases: un temps d'expansion (1851-1873) et un temps de contraction (1874-1896), toutes sont constituées de mouvements cycliques ponctués de crises financières. Ces mouvements conjoncturels créent des climats particuliers générateurs d'euphorie ou de pessimisme qui conditionnent la vie politique et, jusqu'à un certain point, les idéologies. Entre le contenu et le raidissement des positions idéologiques et les difficultés économiques, le lien est souvent facile à faire. Sur le plan des structures, les années 1851-1896 constituent une période de transition. Une époque a pris fin en 1848: celle du mercantilisme commercial qui s'exprime dans les lois de navigation, les tarifs préférentiels, l'absence d'industrie secondaire. Une autre époque commence au tournant du siècle: celle de l'économie industrielle dominée par le capitalisme financier et tentaculaire, et caractérisée par la vie urbaine, le syndicalisme, la socialisation. Entre ces dates s'effectue le passage d'une économie à une autre. Faute de données quantitatives variées et précises, il est difficile de mesurer les changements économiques. Le tableau 1 donne quelques indices globaux significatifs des orientations nouvelles. Il est plus facile de décrire les forces qui sont en train de façonner une nouvelle économie et, partant, une nouvelle société. Ce sera l'objet de cette étude.
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Arango, Luis Eduardo, Fernando Arias, Luz Adriana Flórez e Munir Jalil. "Cronología de los ciclos de negocios recientes en Colombia". Lecturas de Economía, n. 68 (11 novembre 2008): 9–37. http://dx.doi.org/10.17533/udea.le.n68a229.

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Abstract (sommario):
Utilizando la metodología de Bry y Boschan (1971), este trabajo propone fechas precisas para los ciclos de negocios ocurridos en Colombia entre 1980 y 2007 identificando las fases de auge y recesión. Durante el período de análisis se presentaron cinco ciclos de negocios completos, los cuales, al igual que en el caso de Estados Unidos son asimétricos en el sentido que, las fases de expansión duran más que las de recesión. En promedio, los ciclos en Colombia entre 1983 y 2007, según el IPI (índice de la producción industrial) fueron de 45,6 meses, es decir, 3,8 años aproximadamente. Los ciclos más largos de la muestra se dieron a finales de los años ochenta y mediados de los años 90, con duraciones promedio de 68 meses. Palabras clave: ciclo de negocios, fases del ciclo, hechos estilizados, probabilidades. Clasificación JEL: E32, E23. Abstract: By using the methodology of Bry and Boschan (1971), this work proposes precise dates for the business cycles occurred in Colombia between 1980 and 2007 identifying the phases of boom and slump. During the sample period, five complete cycles were detected, which happened to be asymmetric such as those of the United States. This means that expansions are longer than recessions. On average, the cycles in Colombia between 1983 and 2007, according to IPI (Industrial Production Index), were of 45.6 months (3.8 years) approximately. The longer cycles occurred at the end of eighties and mid nineties with average durations of 68 months. Keywords: business cycles, phases, stylized facts, probabilities. JEL Classification: E32, E23. Résumé: Cet article propose des dates précises pour les cycles d'affaires produits en Colombie entre 1980 et 2007. Nous identifions les phases d'essor et de récession en utilisant la méthodologie Bry et Boschan (1971). Pendant la période d'analyse nous avons identifié cinq cycles d'affaires complets lesquels sont asymétriques dans le sens que les phases d'expansion durent plus que celles de récession, tout comme dans le cas des Etats-Unis. En moyenne, les cycles en Colombie entre 1983 et 2007 ont été de 45,6 mois, c'est-à-dire 3,8 années environ d'après l'IPI (indice de la production industrielle). Les cycles plus longs ont été constatés à la fin des années quatre-vingt et pendant la moitié des années quatre-vingt-dix avec des durées moyenne de 68 mois. Mots clef: cycle d'affaires, phases du cycle, faits stylisés, probabilités. Classification JEL: E32, E23.
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des, Département, Jacky Fayolle e Françoise Milewski. "Le crépuscule des monnaies fortes". Revue de l'OFCE 57, n. 2 (1 luglio 1996): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.57n1.0005.

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Abstract (sommario):
Résumé En 1996, le commerce mondial évoluera, dans la foulée du ralentissement de 1995, à un rythme bien plus proche de sa tendance de longue période (5 % l'an) que de la performance moyenne des années 1994-1995 (plus de 10 % l'an). L'infléchissement est net début 1996, surtout pour le commerce intra-européen. Ensuite, le commerce mondial et la demande adressée aux pays européens reviendraient, jusqu'à la fin 1997, sur un rythme de 6 à 7% l'an. La révision des comptes nationaux américains amène à une vision renouvelée de l'expansion enregistrée par les Etats-Unis ces dernières années. C'est dès l'année 1995 désormais que l'atterrissage en douceur paraît s'être inscrit dans les chiffres de croissance (+2,1 % pour le PIB après 3,5 % en 1994). Ce ralentissement doit être compris non pas comme le terme définitif de la phase d'expansion engagée en 1991- 1992, mais comme une pause, qui diffère les tensions, avant un rebond ultérieur. Comme l'action de la Réserve fédérale devrait être assez pragmatique pour éviter aussi bien le risque inflationniste que celui d'une déstabilisation de l'activité, la croissance du PIB, encore en ralentissement en 1996 (+ 1,6 %), reprendrait de la vigueur en 1997 (+ 2 %). Depuis la fin 1995, l'embellie de l'économie japonaise est confortée par la multiplication de signes précurseurs favorables. L'économie japonaise n'en est cependant qu'au stade de la récupération du terrain perdu lors de la rechute du printemps 1995. Le redressement de la demande privée reste partiel. Au-delà d'un horizon de quelques trimestres, la croissance envisageable pour le Japon reste modérée. Le gain sera net en 1996 (+ 2,3 % pour le PIB contre + 0,7 % en 1995) mais 1997 n'enregistrerait pas d'accélération (+ 2,2 %). L'affaissement de la croissance européenne au cours de 1995 n'est pas une simple pause technique, qui manifesterait l'adaptation normale _du_çomportement de stockage aprèsja reprise rapide de 1994. Il repose sur une sérieuse défaillance de la demande finale externe eTinferne, qui interrompt à contretemps le cycle européen, avant que des tensions substantielles sur l'offre aient pu être enregistrées. L'Allemagne rencontre aujourd'hui des difficultés spécifiques sur les marchés internationaux. Elle n'a pas engagé, comme cela était attendu, la reconstitution de ses parts de marché à l'exportation, qui avaient fortement chuté en 1992- 1993. La déception causée par la rechute allemande de 1995 ne signifie pas pour autant une détérioration cumulative de l'activité Outre-Rhin. Les signes de faiblesse sont maximaux en début d'année. Mais les facteurs existent pour une récupération progressive de l'activité, à partir du second semestre 1996. La politique monétaire est supposée rester accommodante. Les exonérations fiscales entrées en vigueur vont redonner du tonus au revenu des ménages. La normalisation des taux de change aidera à la stabilisation des parts de marché à l'exportation. Lestée par les mauvaises performances de la fin 1995 et du début 1996, la progression du PIB resterait faible en 1996 (+ 0,9 %), mais serait plus honorable en 1997 (+ 2,3 %). En France, après le repli du quatrième trimestre 1995, quelques bonnes nouvelles sont apparues au début de 1996, en particulier du côté de la consommation des ménages. Mais les anticipations des entreprises restent dégradées, les carnets de commande sont encore dégarnis, et surtout, les stocks sont jugés excessifs ; l'ajustement des stocks à la demande est donc encore à venir. La demande intérieure finale resterait modérée. Les composantes publiques de la demande (consommation et investissement des administrations) sont orientées à la baisse. La consommation des ménages pâtirait cette année de la faiblesse du revenu ; elle se redresserait à la charnière de 1996 et 1997 grâce à un regain de la masse salariale. C'est la condition pour que la reprise de l'investissement s'amplifie. Les entreprises ont déjà, en 1995, reporté nombre de leurs projets ; leur réalisation suppose un retour d'anticipations favorables sur la demande finale. La reprise des exportations serait progressive, mais supérieure à celle des importations en 1996. Dans le cycle actuel, la France, qui avait dépassé la moyenne européenne dans la reprise de 1994, a décliné plus fortement dans le repli de 1995 et 1996. Les incertitudes sont de deux ordres : en premier lieu, elles concernent la nature de l'ajustement du marché du travail. Depuis l'automne 1995, les effectifs ont stagné ; si les embauches redémarrent progressivement avec le rebond d'activité, alors le regain de la masse salariale fondera celui du revenu disponible et de la consommation. Mais cela signifie que la productivité reste faible. En second lieu, les incertitudes de politique économique demeurent. En matière monétaire, on a supposé que les taux d'intérêt courts continueraient de baisser jusqu'à la fin 1996 et se stabiliseraient ensuite. La baisse des taux longs serait faible. Cette détente est favorable à la croissance, mais elle intervient tardivement dans le cycle. Sur le plan budgétaire, on a retenu qu'il n'y aurait pas de restriction supplémentaire du point de vue des prélèvements, mais une surveillance accentuée des dépenses. Ces deux incertitudes conditionnent la consolidation de la reprise en 1997, après qu'elle aura été portée, à la fin de 1996, par l'arrêt du déstockage. Il faut ainsi prévoir que la détente monétaire se poursuive, que la restriction budgétaire ne s'accentue que modérément, que la reprise de l'emploi survienne, qu'enfin le contexte mondial permette une accélération de la demande extérieure, pour envisager une croissance économique de 1 % cette année et 2,5 % l'an prochain. C'est une croissance sous conditions. Laissant l'économie très en retrait de son potentiel, elle emporterait une très faible hausse des prix, une consolidation de l'excédent extérieur et une légère baisse du chômage en 1997, après sa remontée en 1996.
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Fayolle, Jacky, e Françoise Milewski. "L'offre devance la demande". Revue de l'OFCE 55, n. 4 (1 novembre 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Abstract (sommario):
Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.

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