Articoli di riviste sul tema "Musique et politique – 16e siècle"

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Sluhovsky, Moshe. "La mobilisation des saints dans la Fronde parisienne d'après les mazarinades". Annales. Histoire, Sciences Sociales 54, n. 2 (aprile 1999): 353–74. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1999.279752.

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Abstract (sommario):
Dans les Temps modernes, des affrontements majeurs opposent les Parisiens entre eux. Ces conflits portèrent, entre autres, sur les dogmes les plus fondamentaux de la foi chrétienne. Le 16e siècle se caractérise, notamment, par des conflits ininterrompus entre catholiques et protestants; et, ultérieurement, entre catholiques modérés et extrémistes. Le 18e siècle connaît des affrontements entre jansénistes et jésuites ainsi qu'entre chrétiens, déistes et athées. Au beau milieu de ces confrontations théologiques, l'absence de tout contenu religieux dans la Fronde, cette guerre civile du milieu du 17e siècle, est frappante. La Fronde est, avant tout, un affrontement politique et le résultat immédiat de l'avènement de l'absolutisme royal et de l'opposition qu'il a suscitée.
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Feneyrou, Laurent. "Noli me tangere. Violence politique, éthique protestante et composition musicale dans une section de La Petite Fille aux allumettes de Helmut Lachenmann". Circuit 28, n. 3 (3 gennaio 2019): 13–24. http://dx.doi.org/10.7202/1055191ar.

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Abstract (sommario):
À partir des sections 15a et 15b de La Petite Fille aux allumettes de Helmut Lachenmann, qui mettent en musique un extrait d’une lettre de Gudrun Ensslin, amie de jeunesse du compositeur et militante dans les mouvements étudiants ouest-allemands des années 1960, puis dans les actions de la Fraction Armée Rouge, de 1970 à sa mort en prison, en 1977, cet article interroge les relations entre écriture musicale, éthique protestante et engagement politique. Décrivant la musique des deux sections et ses principes, où prime l’exigence de l’action plutôt que l’intention, il s’interroge sur un contexte biographique et sur les conditions culturelles, historiques et politiques qui rendent possible son intégration dans une oeuvre d’art à la fin du xxe siècle.
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Weber, William. "L'institution et son public L'Opéra à Paris et à Londres au XVIIIe siècle". Annales. Histoire, Sciences Sociales 48, n. 6 (dicembre 1993): 1519–39. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1993.279229.

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Abstract (sommario):
L'un des lieux centraux de la vie publique des élites londoniennes et parisiennes au XVIIIe siècle a été l'opéra, le King's Theatre et l'Académie Royale de Musique. Il en est peu qui, dans l'une ou l'autre ville, aient été capables de rassembler régulièrement autant de prestige et de richesse ; l'opéra y était le foyer de la vie culturelle de ce qu'on appelait « the World », « le monde » ou encore « le beau monde ». On y retrouvait aussi de nombreux personnages politiques de premier plan et l'histoire de ces institutions a, on le verra, souvent été mêlée à l'histoire politique générale. Les deux opéras peuvent ainsi nous servir d'observatoires commodes pour une étude comparative de la sociabilité culturelle des élites en France et en Angleterre.
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Couture, Ariane. "Parcours dans la programmation des concerts du Nouvel Ensemble Moderne". Circuit 23, n. 3 (23 gennaio 2014): 63–73. http://dx.doi.org/10.7202/1021519ar.

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Abstract (sommario):
En 25 ans d’activités, le nem a interprété 635 oeuvres de 374 compositeurs dans le cadre de concerts locaux, d’ateliers publics ou de tournées à l’étranger. Prises individuellement, ces oeuvres couvrent la majorité des tendances esthétiques de la musique du xxe siècle. Parmi le répertoire de l’ensemble, il est cependant possible d’effectuer des regroupements sur la base de deux axes principaux : d’une part, les oeuvres érigées au statut de « classiques » de la musique contemporaine, et, d’autre part, les nouvelles oeuvres qui participent à l’innovation musicale. Ainsi, la politique de diffusion des oeuvres en concert établie par Lorraine Vaillancourt amène l’instauration d’une nouvelle culture dans le domaine de la création musicale, basée sur le développement d’un répertoire d’oeuvres des xxe et xxie siècles.
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Mingous, Gautier. "La chancellerie municipale lyonnaise et la construction d’une information politique urbaine à la fin du 16e siècle". Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n. 149 (1 luglio 2021): 85–103. http://dx.doi.org/10.4000/chrhc.16583.

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Chang, Leiling. "L’odyssée musicale afrocubaine". Circuit 17, n. 2 (10 dicembre 2007): 93–106. http://dx.doi.org/10.7202/016843ar.

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Abstract (sommario):
À Cuba, les premières décennies du xxe siècle montrent un contexte social et culturel des plus intéressants pour l’historien, ceci dû à plusieurs facteurs : la société cubaine affronte une nouvelle situation démographique après l’abolition de l’esclavage et le conséquent déplacement de la population africaine esclave vers les villes ; la naissance de la république de Cuba, à la fin de la colonisation espagnole, est marquée par une forte dépendance des États-Unis ; des mouvements d’avant-garde politique et culturelle mènent une lutte sans répit contre les esprits les plus traditionalistes ; le monde politique est des plus controversés, entre la corruption, l’assassinat des étudiants universitaires, la présence de militaires américains, entre autres aspects. Dans ce contexte a lieu l’un des plus beaux mouvements artistiques de l’histoire de Cuba : l’afrocubanisme. Ce mouvement, cherchant à revendiquer l’origine africaine de la nation cubaine, est en même temps une quête de modernité accrue et sera le point de départ de l’art cubain du xxe siècle. Parmi les figures qui marquent ce mouvement, Amadeo Roldán, compositeur, en est le pionnier et le divulgateur. Dans ses oeuvres, comme dans sa poétique musicale, nous trouvons l’origine de la musique cubaine du xxe siècle, jusqu’à nos jours, ainsi que l’évidence d’une lutte plus large, panaméricaine, qui cherche modernité et universalité à partir des recherches folkloriques.
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Maillard, Michel. "L'évolution des modèles propositionnels dans la grammaire portugaise de 1536 à 1936". Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, n. 25 (9 aprile 2022): 201–16. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1397.

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Abstract (sommario):
Durant les quatre siècles qui s'écoulent de 1536, date de parution de la première grammaire vernaculaire du portugais, à 1936, année où se publie la dernière grammaire historique du corpus, notre article suit l'évolution, au Portugal, des modèles de la proposition. Cette histoire peut se diviser en quatre périodes, selon que l'influence idéologique dominante vient d'Espagne, de France ou d'Allemagne. C'est d'abord, au 16e siècle, la grammaire «humaniste», marquée par le castillan Nebrija. Apparaît ensuite, aux 17e et 18e siècles, la grammaire «universaliste», qui se veut conforme au schéma Suppositum-Verbum-Appositum de Sánchez de las Brozas. Suit au 19e la grammaire «philosophique», influencée par le modèle Sujet-Copule-Attribut de Port-Royal et des Encyclopédistes. Vient enfin la grammaire «philologique», marquée par l'Allemagne, et qui se développe après 1870, sous la double influence contradictoire du modèle verbo-centré de Becker et du modèle nomino-centré de Diez. On s'interrogera non seulement sur la pertinence des différents modèles pour la description du portugais mais aussi sur les facteurs externes, d'ordre géographique, politique et culturel, qui peuvent expliquer le succès d'un paradigme à un moment donné de l'histoire.
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ΛΟΥΚΟΣ, ΧΡΗΣΤΟΣ. "ΚΟΙΝΩΝΙΚΗ ΙΣΤΟΡΙΑ ΤΟΥ ΤΑΝΓΚΟ ΑΠΟ ΤΙΣ ΥΠΟΒΑΘΜΙΣΜΈΝΕΣ ΣΥΝΟΙΚΙΕΣ TOΥ BUENOS AIRES ΣΤΑ ΣΑΛΟΝΙΑ ΤΗΣ ΕΥΡΩΠΗΣ". Μνήμων 20 (1 gennaio 1998): 251. http://dx.doi.org/10.12681/mnimon.677.

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Abstract (sommario):
<p>Christos Loukos, Histoire sociale du tango. Des faubourgs marginaux deBuenos Aires aux salons européens</p><p>Le tango (qui comprend danse, musique et paroles) est né la secondemoitié du XIXe siècle dans les faubourgs marginaux de Buenos Aires.Il s'agit du proquit de plusieurs mélanges culturaux, dont les sujets sontdes natifs mais aussi des centaines de milliers d'immigrants qui accourentde l'Europe en Argentine à la recherche d'un emploi ou d'une meilleurechance. Sont examinées les causes qui ont permis à cette danse marginellede gagner les classes populaires et enfin, après un accueil enthousiasteen Europe, surtout en France, la veille de la première guerremondiale, d'être adoptée en tant que produit national par la bourgeoisieargentine. Le tango, comme expression de l'identité argentine, subit lesconséquences des bouleversements politiques et sociaux qui tourmententle pays à partir de 1930: intervention des militaires dans la vie politique,crise économique des années 30, régime péronien, périodes successivesde vie politique normale et de dictature militaire. Le tango devient uninstrument de propagande pour les régimes autoritaires mais aussi unearme de résistance pour les démocrates, un grand nombre desquels vivaienten exil.</p>
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Braunstein, Philippe. "L'État, Tel Qu'en Lui-Même Enfin la Cité se Change… (note critique)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, n. 2 (aprile 1997): 257–64. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279565.

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Abstract (sommario):
Suspendue comme une Jérusalem céleste entre ciel et eau, Venise apparaît dans la littérature politique et apologétique de la fin du Moyen Age et des Temps modernes comme un donné immémorial. Placé sous le signe du mythe providentiel (” Sopra le acque salse »),le livre d'Elisabeth Crouzet Pavan conduit son lecteur vers cet horizon d'une « ville achevée », glorifiée par la vision d'une « création dans la Création » (p. 60) ; mais il le fait passer par la boue fondatrice et toutes les étapes d'un processus historique inscrit au ras du sol conquis.Un savant parcours analyse les traces physiques qui attestent l'énergie créatrice et les mutations au fil du temps d'un organisme vivant, dont toutes les parties ne furent pas construites, habitées, quadrillées au même rythme, et qui, atteignant au début du 16e siècle sa forme pleine, confond dans les mêmes espaces une communauté urbaine forte de son histoire collective et de ses traditions religieuses, une société sûre d'elle-même et dominatrice, et la capitale d'un État territorial. Elisabeth Crouzet Pavan a un incontestable talent d'écriture, et il arrive que la vertu du style porte, comme une cariatide, l'ambition lyrique d'une vision globale des forces enjeu. Des formules telles que « la trajectoire d'une société dans l'espace » (p. 6), « la ville à la recherche de la ville » (p. 55), « dans l'espace s'écrit la métaphore du pouvoir » (p. 902) désignent les protagonistes d'une nouvelle « geste » : un pouvoir, une société, un espace en mouvement (p. 6). Les trois grands thèmes qui organisent la matière de l'ouvrage sont en effet la conquête de l'espace, son usage social et sa régulation politique. Jamais la description du sol qui se construit, jamais l'évocation du parcellaire et du cadre de vie des Vénitiens ne sont séparées des relations et des enjeux qui sous-tendent la formation, la maturation et la gestion des espaces.
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La France, Albert. "Les femmes musiciennes sous les Bourbon d’après les documents inédits de Marie Bobillier". Canadian University Music Review 16, n. 1 (1 marzo 2013): 60–73. http://dx.doi.org/10.7202/1014416ar.

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Abstract (sommario):
À sa mort en 1918, Marie Bobillier (pseud. Michel Brenet) a laissé au Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale à Paris un nombre impressionnant de notes, de citations et de relevés qu’elle avait accumulés au cours de sa carrière et qui, pour la plupart, demeurent inédits. Dans un dépouillement de ces volumes, l’auteur a extrait les citations, les rapports et les commentaires des auteurs des trois derniers siècles, tous sous le thème « femmes musiciennes ». Il en résulte un éventail assez étonnant des activités musicales des femmes de l’ancien régime sous les rois Bourbon, une espèce de sondage du passé à partir duquel tirer quelques conclusions plus éclairées. Malheureusement, le travail n’a servi qu’à confirmer ce que d’autres ont déjà conclu, à savoir que les femmes des XVIIe et XVIIIe siècles n’avaient qu’un rôle secondaire en musique, tout comme dans les autres aspects de la société, soit artistique, politique ou social. Il faudra attendre le XXe siècle pour que les femmes puissent commencer à prendre leur juste place dans les rangs de la profession musicale.
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Oosterbosch, Michel. "Overheidsbemoeiingen met het Antwerpse notariaat tijdens de XVIde eeuw". Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 63, n. 1-2 (1995): 83–101. http://dx.doi.org/10.1163/157181995x00059.

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Abstract (sommario):
AbstractLa diffusion dans toute l'Europe du notariat public, d'origine italienne, se situe bien avant la fin du 13e siècle. Aux Pays-Bas, pays de droit coutumier, l'introduction de cette "nouvelle" institution est facilitée par la réception des droits savants et, avant tout, par l'organisation de la justice et de l'administration ecclésiastiques. Par la suite, le notariat public y est considéré, essentiellement et à juste titre d'ailleurs, comme une institution ecclésiastique. Vers 1500 cependant, les premiers signes d'un changement apparaissent. Le notariat y subit une laïcisation et une sécularisation graduelles, tant sur le plan personnel que sur celui de la compétence. En même temps, une professionalisation se manifeste: la fonction notariale évolue d'une profession secondaire et annexe à une profession libérale à temps plein. Toutefois, le notariat n'est nullement exempt de défauts: la prolifération du droit de nomination résulte en un nombre de notaires considéré comme trop élévé. Un manque de compétence professionnelle et de sentiment du devoir, des tricheries et avidité sont cités comme les abus les plus répandus. Les autorités centrales et locales se voient dans l'obligation d'intervenir. Pour le pouvoir central, il s'agit de prendre en main le contróle du notariat dans le cadre de l'unification du droit et des institutions; pour le pouvoir local, il s'agit de sauvegarder ses privilèges et de défendre ses compétences par la propagation de ses propres moyens d'authentification. Au 16e siècle, la politique princière n'envisage jamais une réforme globale du notariat. Des réformes partielles se dessinent dans deux édits, pourtant fondamentaux, de Charles Quint. L'ordonnance du 7 octobre 1531 introduit l'obligation pour tous les notaires d'obtenir une admission soit du Conseil Privé soit de l'un des conseils de justice provinciaux, pour l'exercice de l'office. L'édit du 4 octobre 1540 ordonne, entre autres, de tenir registre de tous les actes. La politique du magistrat anversois est à la fois défensive et offensive. Par deux stratégies convergentes, il tente d'atteindre son but: 1) la limitation des activités notariales par une interprétation restrictive de la compétence "canonique" ou médiévale des notaires (testaments, codicilles, contracts de mariage) et 2) par le renforcement de la surveillance urbaine des notaires, de l'exercice de la profession et de la conservation des protocoles. Les archives anversoises contiennent des exemples typiques de favoritisme de la part du magistrat envers les propres bureaux d'écriture. Les secrétaires et leurs clercs, les "stoelklerken", sont exhortés à plusieures reprises de propager la secrétairerie et de s'abstenir autant que possible de l'exercice du notariat. Cette politique trouve son apogée en 1565 dans le projet d'une ordonnance municipale, interdisant aux notaires de rédiger la plupart des contrats commerciaux. Malgré les protestations multiples, tant des notaires résidants auprès de la Bourse anversoise, qui font appel au Conseil de Brabant, que des nations commerciales, qui dirigent une requête fervente au magistrat, l'ordonnance est proclamée le 27 mars 1565 et réitérée le 8 mai 1576. Néanmoins, l'on peut se demander si les notaires et leurs clients se sont vraiment et complètement conformés aux règlements de l'autorité urbaine. Or, l'ordonnance de 1565 prévoit également la registration obligatoire des diplómes de création et d'admission des notaires par les secrétaires de la ville, ainsi que la déposition à la secrétairerie des protocoles des notaires défunts. Après la promulgation renouvelée de 1576, ces mesures sont reprises dans la codification des coutumes anversoises, imprimées une première fois en 1582. Le 24 janvier 1582, le magistrat (calviniste) d'Anvers, ordonne de dresser une liste compréhensive des notaires résidants dans la ville. Entre le 26 janvier et le 8 février, pas moins de 81 notaires sont enregistrés! Le 13 juin 1582, enfin. le magistrat tente d'assujettir complèment le notariat par l'introduction d'un droit municipal d'admission. La liste des notaires comporte finalement 105 noms. Pourtant, il n'est pas encore question d'une épuration ni d'une réduction du nombre. La reconquête d'Anvers par les Espagnols en août 1585 met fin aux aspirations du magistrat. L'autorité urbaine perd sa qualité d'instance de contróle. Elle ne retient ni le droit d'admission ni de présentation; même la registration des notaires semble avoir été abandonnée. C'est gráce à l'initiative du chancelier de Brabant que le nombre des notaires anversois est reduit à des proportions plus modestes: en décembre 1585, la ville ne compte que 39 notaires entre ses murs.
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ΝΥΣΤΑΖΟΠΟΥΛΟΥ-ΠΕΛΕΚΙΔΟΥ, ΜΑΡΙΑ. "ΤΑ ΠΛΑΣΤΑ ΕΓΓΡΑΦΑ ΣΤΟΥΣ ΜΕΣΟΥΣ ΧΡΟΝΟΥΣ ΣΤΟ ΒΥΖΑΝΤΙΟ ΚΑΙ ΣΤΑ ΒΑΛΚΑΝΙΑ: Κριτήρια πλαστότητας, στόχοι και τεχνικές". Eoa kai Esperia 7 (1 gennaio 2007): 25. http://dx.doi.org/10.12681/eoaesperia.7.

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Abstract (sommario):
<p>Le problème de la distinction entre les documents authentiques et les faux fut posé au 17e siècle en Allemagne et en France, pour des raisons politiques et sociales: en France, en raison de la lutte des rois contre les revendications des nobles; en Allemagne, à cause des contestations de droit civil. Mais c'est dans les milieux des Acta Sanctorum à la deuxième moitié de ce siècle que l'on a commencé à faire dans les archives des couvents des recherches systématiques sur l'authenticité des documents, en vue de l'édition des Vies des saints. La recherché dans ce domaine du moine jésuite Daniel vo Papenbroeck (1659), la première du genre, fut importante, quoique incomplète et avec des critères souvent inexacts. Le bénédictin Jean Mabillon en 1675 a corrigé et complété cette recherche avec une rigoureuse méthode scientifique: dans son grande oeuvre De re diplomatica (1681) il a formulé des règles fondamentales pour l'étude critique des documents, mettant ainsi les bases de la Diplomatique en tant que science à part. Selon l'opinion généralement admise, on considère comme faux les documents dont les éléments ne correspondent pas aux données historiques et diplomatiques. La falsification des documents est un phénomène diachronique concernant des affaires ecclésiastiques, publiques ou privées. Au Moyen Âge, à Byzance et aux pays Balkaniques, les faux n'étaient pas rares et leur nombre s'augmenta à l'époque de la domination ottomane.</p>Objectif de la falsification des documents est principalement la revendication des biens (fonciers ou revenus) et des privilèges, exemptions fiscales ou subventions, et d'autres objets d'intérêt surtout économique. Le temps de leur falsification a une grande importance pour la recherche, car il peut fournir d'éléments utiles pour le motif de cette entreprise. Le faussaire ne rédige jamais en entier son document, mais au contraire, afin de lui donner une apparence d'authenticité, il copie un ou plusieurs documents authentiques antérieurs, dont le contenu concorde plus ou moins à son sujet. Ainsi quelquefois le faux a l'aspect d'une copie - authentifiée, philologique ou figurée -, ce qui crée dans certains cas des difficultés à la recherche (cf. Actes de Chilandar, n. éd., No 37). <p>Critères de fausseté sont certains éléments de forme et de fond: tells le papier (p. ex. les filigranes), l'encre, l'emploi anormal du sceau et l'écriture; la structure et l'enregistrement; Vintitulatio et la phrase finale des actes impériaux; les fautes d'orthographe, de syntaxe et d'expression, surtout pour les documents de la chancellerie impériale; l'emploi inexact de termes, de titres, d'institutions et de données prosopographiques et numismatiques ne correspondant pas à la réalité historique; enfin, la discordance des éléments chronologiques qui constitue la faute la plus fréquente. Pour tous ces cas nous citons d'exemples caractéristiques. Quand le faussaire a comme modèle un seul document authentique, il le copie d'habitude presque mot à mot, tâchant de remplacer les éléments spéciaux de son modèle par ceux qui correspondent à son objet. Il combine parfois les éléments des plusieurs documents authentiques. Dans certains cas la fabrication du faux se fait par étapes, surtout quand son modèle est en mauvais état ou bien qu'il n'existe pas un modèle propre à la circonstance (cf. Actes de Docheiariou, app. III).</p> <p>Parmi les méthodes les plus caractéristiques que le faussaire emploie pour donner une apparence d'authenticité à son faux, nous notons celle où l'on fait ratifier le document falsifié par une autorité, ecclésiastique d'habitude, qui, ne connaissant pas les critères d'authenticité, le certifie, de bonne foi, ou plus encore il le fait introduire dans son propre document. Tel fut le cas du faux chrysobulle de Manuel II Paléologue (1407), en faveur du couvent de Kastamonitou, fabriqué au 16e siècle et ratifié par le patriarche Jéremie II en 1579, qui l'a fait introduire dans son gramma dont une copie confirmée par l'Hiéra Koinotès du Mont Athos fut par la suite ratifiée par le patriarche Callinique IV vers 1803 (Actes de Kastamonitou, Ιγ). Mais le cas le plus frappant est celui des deux faux chrysobulles en faveur du couvent de Xéropotamou, attribués l'un à l'empereur Théodose II (427), conservé en "copie conforme" (ίσον άπαράλλακτον) du métropolite d'Adrinople Nicéphore (1774-1780), et l'autre à Romain 1er Lécapène (924) (!!); tous les deux, pleins de fautes diplomatiques et d'anachronismes historiques, furent fabriqués probablement à la première moitié du 18e siècle, pour soutenir l'ancienneté du couvent et certifier la possession précieuse d'un morceau de la Sainte Croix. Le faux de Romain 1er fut traduit en valaque (déjà en 1759), italien, latin et français (Actes de Xéropotamou, Ια et Iß). Nos recherches nous ont permis de soutenir que ce faux fut employé par les moines de Xéropotamou pour leur quête (ζητεία) surtout aux Principautés Danubiennes (depuis 1761) au profit de leur couvent qui se trouvait alors en grande pénurie; ce qui explique le motif de la fabrication et de la traduction en valaque.</p> <p>En terminant, nous signalons que la plupart de documents faux dont la date falsifiée se rapporte à Byzance ou aux pays Balkaniques sont fabriqués durant la domination ottomane, quand la situation politique et économique ainsi que les cadres administratifs avaient totalement changés et que les couvents et autres fondations avaient perdu leur revenus et leurs privilèges. Le fait que les autorités d'alors ignoraient les critères d'authenticité des documents facilitait cette entreprise.</p> <p>Nous signalons enfin que les documents falsifiés, tout en étant faux du point devue diplomatique, ont une certaine valeur en tant que sources historiques, car il peuvent, sous certaines conditions, nous fournir des renseignements utiles, diplomatiques et historiques.</p><p> </p><br />
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Mengouchi, Meryem. "Jewish Community in Maghrebi Art (Music and Cinema)". Revue plurilingue : Études des Langues, Littératures et Cultures 6, n. 1 (29 dicembre 2022): 109–17. http://dx.doi.org/10.46325/ellic.v6i1.83.

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Abstract (sommario):
The idea of a Jewish-Muslim community sounds odd in the twenty-first century while a few decades earlier it was an ordinary phenomenon in the Maghreb countries. The Jewish community who lived in North Africa before the conflict of the middle east yearns for a return to Maghreb countries which they consider as their home and part of their identity. This paper exposes the cohabitation of the two communities duing the colonial period. The reasons of the success of cohabitation are to be explored briefly with a small theoretical interpretation. Jews today are rejected in North African countries but history witnesses the existence of a Maghrebi Jewish community which is discussed in two cases in this research work, the first one is the case of Algerian Châabi music performed by Jewish artists, and Tunisian film Un Été a la Goulette, which shows three families from the three religions living together. Finally an analysis of the reasons is conducted to find out whether the reason of such cleavage is cultural or political. Throughout the analysis it is argued that this cohabitation broke the rules of sameness set by the colonizer in both countries. Problems between the two social groups arose after the naturalization of the Jews during the French colonization of Algeria then the invention of the country of Israel. The film depicts Tunisia as a melting pot of different cultures which manage to live together peacefully. The phenomenon is explained using the concept of the Carnivalesque by Russian philosopher Mikhail Bakhtin thus referring such harmony to the impact of segregation imposed by the colonizer. The analysis of whether the conflict is political or religious includes arguments by scholars like Benjamin Stora. Résumé L'idée d'une communauté judéo-musulmane semble étrange au XXIe siècle alors que quelques décennies plus tôt c'était un phénomène banal dans les pays du Maghreb. La communauté juive qui vivait en Afrique du Nord avant le conflit du Moyen-Orient aspire à un retour dans les pays du Maghreb qu'elle considère comme sa patrie et faisant partie de son identité. Cet article expose la cohabitation des deux communautés durant la période coloniale. Les raisons du succès de la cohabitation sont à explorer brièvement avec une petite interprétation théorique. Les Juifs sont aujourd'hui rejetés dans les pays d'Afrique du Nord mais l'histoire témoigne de l'existence d'une communauté juive maghrébine qui est abordée dans deux cas dans ce travail de recherche, le premier est le cas de la musique algérienne Châabi interprétée par des artistes juifs, et du film tunisien Un Été a la Goulette, qui montre trois familles des trois religions vivant ensemble. Enfin une analyse des raisons est menée pour savoir si la raison d'un tel clivage est culturelle ou politique. Tout au long de l'analyse, il est avancé que cette cohabitation a enfreint les règles d'uniformité établies par le colonisateur dans les deux pays. Des problèmes entre les deux groupes sociaux sont apparus après la naturalisation des Juifs lors de la colonisation française de l'Algérie puis de l'invention du pays d'Israël. Le film dépeint la Tunisie comme un creuset de cultures différentes qui parviennent à cohabiter sereinement. Le phénomène est expliqué à l'aide du concept du Carnivalesque par le philosophe russe Mikhaïl Bakhtine référant ainsi cette harmonie à l'impact de la ségrégation imposée par le colonisateur. L'analyse de savoir si le conflit est politique ou religieux comprend des arguments d'érudits comme Benjamin Stora.
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Brouillette, Louis. "Les six manuscrits de musique du fonds De la Broquerie Fortier, 1753-1852 – L’héritage musical de la famille Boucher de la Bruère". Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, n. 5 (5 agosto 2013). http://dx.doi.org/10.7202/1017692ar.

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Abstract (sommario):
Alors que la vie musicale québécoise de la période allant de la Conquête à l’Acte d’Union est principalement connue grâce aux données de la presse, l’analyse des six manuscrits de musique du fonds De la Broquerie Fortier, conservé au Centre d’archives de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, propose un nouvel éclairage sur cette époque. Transmis par six générations de Boucher de la Bruère ou par des personnes en lien avec cette famille, les manuscrits de musique sont ici étudiés sur les plans musical, historique et social. Examiner ces documents copiés entre les années 1750 et 1850, c’est avoir accès au réseautage politique, artistique et familial à l’époque du Régime anglais. Ces sources donnent aussi des informations privilégiées sur les figures dansées des quadrilles et l’accompagnement à l’orgue des motets, en plus de mettre au jour un manuscrit de violon de la fin du Régime français ainsi qu’un autre pour la guitare, constitué vers 1841 et montrant un des seuls exemples de tablature du xixe siècle pour cet instrument. Enfin, les manuscrits de la première moitié du xixe siècle montrent l’américanisation graduelle du répertoire tant vocal qu’instrumental au Canada et témoignent des premiers essais de compositions canadiennes.
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Zaggia, Nicolò. "Du féminisme en caps lock". Trayectorias Humanas Trascontinentales, n. 6 (20 dicembre 2019). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.1806.

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Abstract (sommario):
M¥ss Keta est l’ange « aux lunettes de soir » et au visage voilé. Le fait de cacher son identité lui permet de « dire la vérité par rapport aux contraintes de la société contemporaine. Elle est une performer situationniste, une rapper avec une allure punk, une icône pop. M¥ss Keta habite à Milan, et il ne pourrait en être autrement. Il s’agit d’une artiste capable de s’emparer du phallocentrisme de la musique rap pour en bouleverser la dialectique. Ses chansons se caractérisent par un ludisme exacerbé, qui se prête à plusieurs niveaux de lecture. La façon par laquelle elle se présente au public est très ironique et parfois dérangeante. De cette manière, M¥ss pousse son public à mettre en discussion ses points de repère. Les thématiques qu’elle aborde sont très actuelles ; elle parle de liberté sexuelle, de religion, de politique, et d’autodétermination. L’objectif de cet article est de présenter la prise de parole d’une chanteuse contemporaine contre les stéréotypes de genre associés traditionnellement à la femme. L’argumentation que nous proposons se structure autour de deux parcours différents : l’un concerne le concept d’identité, l’autre aborde l’idée d’autodétermination. Cette démarche nous permettra de synthétiser la lutte de l’artiste contre les clichés qui envisagent encore au XXIe siècle la femme comme faisant partie du « sexe-faible ».
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Hervé, Caroline. "Communs". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract (sommario):
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Leterrier, Sophie-Anne. "Esteban BUCH, La neuvième de Beethoven, une histoire politique, Bibliothèque des histoires, Paris, Éditions Gallimard, 1999 ; Joël-Marie FAUQUET et Antoine HENNION, La grandeur de Bach — l'amour de la musique en France au XIXe siècle, Les ch". Revue d'histoire du XIXe siècle, n. 22 (1 giugno 2001). http://dx.doi.org/10.4000/rh19.266.

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