Articoli di riviste sul tema "Médias et politique – Liban – 2000-"

Segui questo link per vedere altri tipi di pubblicazioni sul tema: Médias et politique – Liban – 2000-.

Cita una fonte nei formati APA, MLA, Chicago, Harvard e in molti altri stili

Scegli il tipo di fonte:

Vedi i top-21 articoli di riviste per l'attività di ricerca sul tema "Médias et politique – Liban – 2000-".

Accanto a ogni fonte nell'elenco di riferimenti c'è un pulsante "Aggiungi alla bibliografia". Premilo e genereremo automaticamente la citazione bibliografica dell'opera scelta nello stile citazionale di cui hai bisogno: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver ecc.

Puoi anche scaricare il testo completo della pubblicazione scientifica nel formato .pdf e leggere online l'abstract (il sommario) dell'opera se è presente nei metadati.

Vedi gli articoli di riviste di molte aree scientifiche e compila una bibliografia corretta.

1

Kraidy, Marwan M. "Les médias en Arabie saoudite". Anthropologie et Sociétés 36, n. 1-2 (10 agosto 2012): 181–200. http://dx.doi.org/10.7202/1011723ar.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Nulle part dans le monde arabe les inquiétudes au sujet du changement social et culturel n’ont été aussi passionnément discutées qu’en Arabie saoudite, où la doctrine salafiste du wahhabisme est au coeur du système, en tant que conception sacro sainte de l’authenticité enracinée dans la pureté culturelle et religieuse et la séparation entre hommes et femmes. L’avènement de la « téléréalité » au milieu des années 2000 a réactivé ces débats dans le royaume. Star Academy, notamment, populaire émission de téléréalité en langue arabe, diffusée par satellite depuis le Liban par la Lebanese Broadcasting Corporation (LBC) depuis décembre 2003, a connu des taux d’audience record et a suscité une intense controverse en Arabie saoudite, vidant les rues des villes et animant les sermons dans les mosquées, les éditoriaux et les débats télévisés. J’ai décrit ailleurs comment cette émission était devenue le champ de bataille entre les radicaux, les conservateurs et les libéraux saoudiens. Cet article décrit les discours, qui se recoupent, des islamistes saoudiens au sujet de la télévision, en mentionnant les diverses rhétoriques de censure et de critique engagée. Il se base pour ce faire sur plusieurs textes primaires, et notamment un sermon qui a connu une grande diffusion, Satan Academy, du cheikh Mohammed Salih Al Mounajid. La manière dont les controverses publiques au sujet de la téléréalité ont cristallisé de nouveaux développements de très anciens débats est donc examinée.
2

Affagnon, Qemal. "La Russie en Afrique : ambition de puissance et pôles médias stratégiques". European Scientific Journal, ESJ 18, n. 12 (30 aprile 2022): 140. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n12p140.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
À la chute de l’URSS, l’État russe avait mis en veilleuse son influence dans l’espace mondial de l’information. Après le trou noir des années 1990, la Russie semble cependant avoir retrouvé les chemins de la puissance médiatique. Depuis quelques années, le pouvoir russe fait de la diplomatie médiatique, l’un des pivots de sa politique étrangère en Afrique. Depuis le début des années 2000, la Russie a lancé une politique de rapprochement afin de retrouver son statut d’alliée auprès de l’Afrique. Dans un contexte de visibilité accrue, ce travail porte sur l’influence médiatique russe qui tente de se projeter sur de nouveaux territoires. En Afrique, cette stratégie est portée par une myriade de sites, mais les deux figures de proue de cette offensive sont RT et Sputnik. Le présent article s’attache à expliquer les conditions d’émergence et le positionnement de ces médias. Notre énoncé vise également à explorer les effets néfastes de cette démarche qui consiste à envahir des espaces géographiques en inondant les internautes de messages éminemment stratégiques. Sur la base d’une observation ethnographique, cette recherche essaie aussi de mettre en lumière, les motifs géopolitiques et économiques qui font de l’Afrique, un terrain propice dans le champ de l’information internationale.
3

Smyrnaios, Nikos, e Pierre Ratinaud. "De la presse parisienne à la fachosphère". Réseaux N° 241, n. 5 (31 ottobre 2023): 163–95. http://dx.doi.org/10.3917/res.241.0163.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Les « discours de haine » trouvent souvent leur origine dans les sphères intellectuelles, politiques et médiatiques avant de se propager en ligne. Un exemple marquant de ce processus est l'utilisation du terme « islamo-gauchisme », qui a émergé au début des années 2000 et a gagné une attention médiatique significative en France en 2020 et 2021. Notre recherche retrace la genèse et la diffusion du terme dans les médias et dans le discours politique, avant d’en analyser l’usage sur les médias sociaux. Nous effectuons une analyse diachronique sur une longue période basée sur un protocole robuste d’analyse textométrique et de réseaux sur un corpus d’articles de presse et de tweets. Nous montrons comment une partie de la presse parisienne, notamment de droite, a contribué à populariser le terme d’abord en ouvrant ses colonnes à des idéologues réactionnaires, puis en relatant des polémiques politiciennes qui ont instrumentalisé le terme afin de disqualifier une partie de la gauche, tandis que les communautés d’extrême droite en ligne l'ont transformé en une arme de propagande haineuse.
4

Sigward, Edouard-Alexis, e Catherine Trudelle. "Attention médiatique et politique du développement durable à Montréal, 1987-2009". Cahiers de géographie du Québec 60, n. 169 (16 gennaio 2017): 129–56. http://dx.doi.org/10.7202/1038667ar.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Pour devenir un véritable projet de société, le développement durable (DD) doit s’appuyer sur l’effort collectif de tous les acteurs de la société impliqués dans le développement socioterritorial. Il est donc essentiel que ceux-ci maîtrisent l’ensemble des contours du concept. Contribuant à la formation de l’opinion des citoyen(ne)s et des décideurs, les médias de masse jouent un rôle particulier à cet égard. De fait, de la manière dont les sphères médiatique et politique interprètent, s’approprient et portent le discours du DD dépendent la qualité et la viabilité de son implantation. À travers les approches quantitative et qualitative des cycles d’attention médiatique et de l’analyse comparative de contenus, cet article étudie la résonnance médiatique et politique du DD à Montréal entre 1987 et 2009. Au terme de la recherche, les résultats démontrent la possibilité d’un effet structurant du Premier plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise (2005-2009) sur les cycles d’attention médiatique du DD. Ils révèlent aussi que le Plan et la presse écrite montréalaise n’insistent pas sur les mêmes dimensions du DD, même si leurs interprétations respectives ont tendance à converger davantage à partir des années 2000.
5

Dakhlia, Jamil. "La représentation politique à l'épreuve du people : élus, médias et peopolisation en France dans les années 2000". Le Temps des médias 10, n. 1 (2008): 66. http://dx.doi.org/10.3917/tdm.010.0066.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
6

Bellon, Anne, e Julia Velkovska. "L’intelligence artificielle dans l’espace public : du domaine scientifique au problème public". Réseaux N° 240, n. 4 (21 settembre 2023): 31–70. http://dx.doi.org/10.3917/res.240.0031.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’article analyse la publicisation de l’intelligence artificielle (IA) et sa constitution en problème public, sous l’étiquette « éthique de l’IA », du point de vue des discours et des acteurs circulants entre arènes médiatique, scientifique et politique. Pour saisir l’ampleur de cette dynamique d’ensemble, il prend un objet peu exploré, la mise en relation entre ces trois arènes, c’est-à-dire les mécanismes de circulation et de déformation des discours, les conflits de définition, et les reconfigurations qui en résultent pour le domaine et pour les modes d’existence publique de l’IA. Articulant des méthodes quantitatives et qualitatives, l’enquête s’appuie sur trois types de données issues des arènes médiatique, politique et scientifique françaises : un corpus d’articles de presse relatifs à l’IA couvrant une période de près de 20 ans (2000-2019) ; des entretiens auprès d’acteurs du débat public (scientifiques, journalistes, institutionnels) ; des rapports publics (2006-2019). Portée par l’augmentation de la puissance de calcul et la disponibilité de larges bases de données d’entraînement, la « vague de l’IA » dans l’espace public se produit à la faveur de facteurs convergents – technologiques, économiques, médiatiques et politiques – sans être le reflet d’une véritable « révolution scientifique », promue par les médias et les entreprises mais contestée dans les récits des chercheurs. L’article montre ainsi comment la vie publique de l’IA prend forme à la croisée de registres discursifs concurrents et souvent incommensurables. De plus, si les discours sur l’IA et son éthique sont très présents dans l’espace public et émergent comme un « problème public » devenu un enjeu de régulation, ils ne s’appuient pas véritablement sur un « public concerné » (Dewey, 2012) en dehors des sphères spécialisées, qui serait engagé dans un travail d’enquête et de mobilisations collectives. Ainsi, la dernière « vague de l’IA » et la montée en puissance des questions éthiques semblent plutôt marquer une économicisation avancée du domaine, de plus en plus soumis aux intérêts privés, face à laquelle chercheurs et politiques cherchent à se positionner.
7

Brugidou, Mathieu. "Rapport de thèse de doctorat en Science politique (Paris Dauphine) de Philippe Blanchard : Les médias et l’agenda de l’électronucléaire en France. 1970-2000". Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique 111, n. 1 (luglio 2011): 65–75. http://dx.doi.org/10.1177/0759106311408871.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
8

Hoibian, Sandra, Jorg Muller, Francis Eustache e Denis Peschanski. "Les traces sociales du traumatisme des attentats du 13 novembre 2015 : cinq ans et sept mois après". Biologie Aujourd’hui 217, n. 1-2 (2023): 103–11. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2023001.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Le suivi de la mémoire des attentats du 13 novembre, et plus généralement des attaques terroristes depuis l’an 2000, auprès de la population générale offre un matériau inédit pour comprendre l’évolution dans le temps et la construction de la mémoire collective. L’étude montre que ces attaques ont davantage marqué la population que d’autres événements tragiques survenus dans l’Hexagone dans une période de temps proche, ou même que d’autres attentats beaucoup plus récents. Avec le temps, la mémorisation précise des faits et les souvenirs des circonstances dans lesquelles les personnes ont appris les faits s’érodent, et se concentrent notamment autour du lieu du Bataclan. Mais, cette imprécision fait place à un investissement symbolique plus fort, qui conduit notamment à une surestimation du nombre de terroristes ou de victimes. Les raisons de la place particulière dévolue aux attaques du 13 novembre dans la mémoire collective tiennent à la fois au nombre inégalé de victimes, à l’attaque de lieux situés dans la capitale, à la réaction des pouvoirs publics qui instaurent l’état d’urgence, au cadrage discursif de la guerre contre le terrorisme amplifié par les médias télévisuels et au sentiment que la menace islamiste peut tuer aveuglément sans viser des catégories précises de population. L’étude met également à jour l’influence des systèmes de valeur (couleur politique, regard sur le modèle républicain) et des caractéristiques sociales des individus sur la mémoire. Elle s’inscrit dans une recherche fondamentalement pluridisciplinaire autour de la « Mémoire et traumatisme » intégrant des travaux en biologie, neurosciences et médecine.
9

Buendía, Pedro. "Urban art, public space, and political subversion: The Egyptian revolution through graffiti Arte urbano, espacio público y subversión política la revolución egipcia a través del graffiti Art urbain, espace public et subversion politique : La révolution égyptienne à travers du graffiti". Regions and Cohesion 2, n. 3 (1 dicembre 2012): 84–117. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2012.020306.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
The emergence of graffiti's urban subculture as a means of political expression has become a singular issue of the so-called Arab Spring. Graffiti and urban art, which had little to no relevance in the Arab world until now, emerged with unusual force in many countries, notably in the Palestinian territories, Lebanon, and Egypt. This blossoming takes shape in tangent with the strengthening of a civil society and its rise as a decisive actor in the new political arena. In Egypt's case, graffiti achieved a leading role that reflected the milestones of civil disturbance, marking the walls with virtual snapshots of the popular sentiment. The proliferation of graffiti also had considerable resonance in international media because of the strategy of spreading rebellious and subversive slogans by means of the symbolic occupation of a public space, which, until now, was monopolized by authoritarian powers.Spanish Un fenómeno singular de la denominada “Primavera Árabe“ ha sido la eclosión de la subcultura urbana del graffiti como medio de expresión política. De escasa o nula relevancia hasta ahora, el arte urbano de las pintadas ha surgido con una fuerza inusitada en varias zonas del mundo árabe, notoriamente en los Territorios Palestinos, el Líbano y Egipto. Dicho florecimiento cuaja en paralelo con la rearticulación de la sociedad civil y su irrupción irreversible como actor de los nuevos escenarios políticos. En el caso de Egipto, los graffitis han tenido un señalado protagonismo como reflejo de los sucesivos hitos de las revueltas, marcando los muros y paredes con verdaderas instantáneas del sentir popular. La proliferación del graffiti ha tenido asimismo una considerable resonancia en los medios internacionales, debido a la estrategia de ocupar simbólicamente el espacio público, -que hasta ahora estaba reservado al monopolio de los poderes autoritarios- para la difusión de consignas contestatarias y subversivas.French Un phénomène singulier de la “printemps arabe“ a été l'émergence de la culture urbaine du graffiti comme un moyen d'expression politique. Avec peu ou pas d'importance jusqu'à ce jour, l'art urbain et le graffiti ont émergé avec une force inhabituelle dans diverses régions du monde arabe, notamment dans les Territoires Palestiniens, le Liban et l'Égypte. Ce e éclosion doit être mise en parallèle avec le renforcement de la société civile et son émergence comme acteur décisif dans le nouveau scénario politique. Dans le cas de l'Égypte, le graffiti a joué un rôle clé comme reflet des jalons successifs des révoltes, en marquant les murs avec des instantanés virtuelles du sentiment populaire. La prolifération des graffitis a rencontré aussi un écho remarquable dans les médias internationaux en raison de la stratégie d'occupation symbolique de l'espace public pour la diffusion des slogans rebelles et subversifs; un espace public qui était réservé jusqu'à aujourd'hui aux pouvoirs autoritaires.
10

Guillot, Marie-Noëlle. "Cusin-Berche, Fabienne (dir.), Rencontres discursives entre sciences et politique dans les médias. (Carnets du Cediscor 6.) Paris: Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2000, 226 pp., 2 87854 199 5". Journal of French Language Studies 11, n. 2 (settembre 2001): 259–300. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269501260268.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
11

Pedroso Neto, Antonio José. "Jornalismo e despolitização." Revista Observatório 1, n. 2 (8 dicembre 2015): 82. http://dx.doi.org/10.20873/uft.2447-4266.2015v1n2p82.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Este artigo trata de jornalismo e despolitização da política, considerando a literatura nacional e internacional. Ele tem como referência as críticas a um modelo normativo típico que descreve/prescreve a relação da organização e da atividade econômica da imprensa com a política e a democracia, a partir de uma analogia com a concepção liberal da economia e da política: as pressões de mercado não levam à diversidade de conteúdos e à politização, ao contrário, elas tendem a reforçar a despolitização da política. A literatura sobre mídia e política no Brasil é analítica, qualificada e volumosa, mas não trata das relações entre os processos de midiatização e de despolitização da política. Já a literatura internacional dispõe textos que revelam várias práticas e processos do espaço do jornalismo que caracterizam a despolitização da política.PALAVRAS-CHAVES: Midiatização. Despolitização. Jornalismo. ABSTRACTThis article treats of journalism and depoliticization of the politics, considering the national and international literature. He has as reference the critics to a typical normative model which presents the relation of the organization and the economic activity of the press with politics and democracy through an analogy to the liberal conception of economy and politics: the market pressures do not lead to the diversity of contents and to politicization. On the contrary, they tend to reinforce the content homogenization and the depoliticization of politics. The literature on media and politics in Brazil is analytical, qualified and bulky, but it doesn't treat of the relationships among the mediatization processes and of depoliticization of politics. Already the international literature disposes texts that reveal several practices and processes of the space of the journalism that characterize the depoliticization of the politics.KEYWORDS: Mediatization. Depoliticization. Journalism. RESUMENEste articulo trata de periodismo y despolitización de la política, considerando la literatura nacional e internacional. El tiene como referencia las críticas a un modelo normativo típico que presenta la relación de la organización y de la actividad económica de la prensa con la política y la democracia, a partir de una analogía con la concepción liberal de la economía y de la política: las presiones del mercado no llevan a la diversidad de contenidos y a la politización, al contrario, tienden a reforzar la homogeneización de contenido y la despolitización de la política. La literatura sobre los medios de comunicación y política en Brasil es analítica, cualificada y abundante pero no aborda las relaciones entre los procesos de mediatización y de despolitización de la política. Ya la literatura internacional dispone textos que revelan varias prácticas y procesos del espacio periodístico que caracterizan la despolitización de la política.PALABRAS CLAVE: Mediatización. Despolitización. Periodismo. ReferênciasARAUJO, V. T. Enquadramentos do governo Dilma na mídia impressa brasileira. Dissertação de Mestrado. Programa de Pós-Graduação em Desenvolvimento Regional, UFT, 2014.AZEVEDO, F. A. CHAIA, V. L. M. O Senado nos editoriais dos jornais paulistas (2003 - 2004). Opinião Pública, v. 14, n. 1, 2008.AZEVEDO, F. A. Mídia e democracia no Brasil: relações entre o sistema de mídia e o sistema político. Opinião Pública, v. 12, n. 1, 2006.BENSON, R. La logique du profit dans lesv medias americains. Actes de la Recherche en Sciences Sociales. v. 131-132, 2000.BIROLI, F. Gênero e política no noticiário das revistas semanais brasileiras: ausências e estereótipos. Cadernos Pagu, n. 34, 2010.BIROLI, F. MANTOVANI, D. Disputas, ajustes e acomodações na produção da agenda eleitoral: a cobertura jornalística ao Programa Bolsa Família e as eleições de 2006. Opinião Pública, v.16, n.1, 2010.BOURDIEU, P. A distinção: critica social do julgamento. São Paulo/Porto Alegre: Edusp/Zouk, 2006.BOURDIEU, P. O campo econômico. Política & Sociedade, n. 6, 2005.BOURDIEU, P. O mercado dos bens simbólicos. In: BOURDIEU, P. A economia das trocas simbólicas. São Paulo: Perspectiva, 1974.BOURDIEU, P. Sobre a televisão. Rio de Janeiro: Zahar, 1997.CALDAS, S. Jornalismo Econômico. São Paulo, Editora Contexto, 2003.CHAIA, V. TEIXEIRA, M. A. Democracia e escândalos políticos. São Paulo em Perspectiva, v. 15, n. 4, 2001.CHAMPAGNE, P. A visão midiática. In: BOURDIEU, P. A miséria do mundo. Petrópolis: Vozes, 1998.CHAMPAGNE, P. Faire l`opinion. Le neuveau jeu politique. Paris: Minuit, 2015.CHAMPAGNE, P. La double dependance. Quelques remarques sur les rapports entre les champs politique, économique et journalistique, Hermes, 17-18, 1995.COMBY, J. B. L'individualisation des problèmes collectifs: une dépolitisation politiquement située. Savoir/Aagir, Paris, n. 28, 2014.FINAMORE, C. M. CARVALHO, J. E. C. HOFF, J. Mulheres candidatas: relações entre gênero, mídia e discurso. Rev. Estud. Fem, v. 14, n. 2, 2006.GRÜN, R. Escândalos, marolas e finanças: para uma sociologia da transformação do ambiente econômico. Dados, vol. 51, n. 2, 2008a.GRÜN, R. Guerra cultural e transformações sociais: as eleições presidenciais de 2006 e a "blogosfera". Sociedade e Estado, v. 23, n. 3, 2008b.HORKHEIMER, M. ADORNO, T. A indústria cultural: o iluminismo como mistificação de massas. In: LIMA, L. C. Teoria da cultura de massa. São Paulo: Paz e Terra, 2002.KACIAF, N. Communication politique et distanciation journalistique. Les transformations contemporaines des pages Politique de la presse écrite française. Savoir/Aagir, Paris, n. 28, 2014.KACIAF, N. Les Pages "politique". Histoire du journalisme politique dans la presse écrite française (1945- 2006). Rennes: PUR, 2003.KUSCHNIR, K. Antropologia da política. Rio de Janeiro: Zahar, 2007.LAZEVEDO, F. A. Imprensa, cobertura eleitoral e objetividade: a eleição de 2000 na capital paulista. Opinião Pública, v. 7, n. 2, 2001.LEROUX, P. RIUTORT, P. Politiser en distrayant ? L'improbable pari du divertissement. Savoir/Aagir, Paris, n. 28, 2014.LOURENÇO, L. C. Propaganda negativa: ataque versus votos nas eleições presidenciais de 2002. Opinião Pública, v. 15, n. 1, 2009.MIGUEL, L. F. A eleição visível: a Rede Globo descobre a política em 2002. Dados, v. 46, n. 2, 2003.MIGUEL, L. F. Mídia e eleições: a campanha de 1998 na Rede Globo. Dados, v. 42, n. 2, 1999.NEVEU, E. De quelques effets des processos de mediatisation sur la democraties contemporaines. Réseaux, v. 18 n. 100, 2000.NEVEU, E. Sociologia do jornalismo. São Paulo: Loyola, 2006.PEDROSO NETO, A. J. O espaço dos jornalistas da economia brasileiros: gerações, origem social e dinâmica profissional. Repocs, v. 12, n. 23, 2015.RUBIM, A. A. C. AZEVEDO, F. A. Mídia e política no Brasil. Lua Nova, n. 43, 1998.SAÏTTA, E. Les transformations du rapport à la politique des journalistes français et italiens. Savoir/Aagir, Paris, n. 28, 2014.SCHUDSON, M. Discovering the news. A social history of american newspapers. New York: Basic Books, 1981.SCHUDSON, M. The power of news. Cambridge: Harvard University Press, 2000.SCHUDSON, M. The sociology of news production. Media Culture Society, n. 11, 1989.SEDEL, J. Les médias et la banlieue. Paris: Le Bord de Le Eau, 2013.THOMPSON, J. B. Ideología y cultura moderna. Teoría crítica en la era de la comunicación de masas. Ciudad de México: Universidad Autónoma Metropolitana, 1998a.THOMPSON, J. B. Los media y la modernidad. Una teoría de los medios de comunicación. Barcelona: Paidós, 1998b. Disponível em:Url: http://opendepot.org/2685/ Abrir em (para melhor visualização em dispositivos móveis - Formato Flipbooks):Issuu / Calameo
12

Bullich, Vincent, Emmanuel Marty e Chloë Salles. "Contester l’hégémonie médiatique locale". Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 12, n. 2 (22 dicembre 2023): 156–73. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v12.n2.2023.574.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
FR. Cet article propose de questionner la capacité des nouveaux entrants de l’information locale à renouveler le processus d’alimentation du débat démocratique dans leur territoire de diffusion, face à une Presse Quotidienne Régionale en situation hégémonique. Nous faisons ainsi l’hypothèse qu’un journalisme local, construit contre ou à côté de l’acteur hégémonique, serait en mesure de catalyser les transformations à l’œuvre dans le champ journalistique en défendant l’introduction de voix dissidentes (Benson & Neveu, 2005 ; Smyrnaios & Thiong-Kay, 2023) dans des territoires jusqu’ici marqués par la construction médiatique du consensus. À partir de la conception « multiréférentielle » du territoire avancée par Boure et Lefebvre (2000), nous envisageons en effet celui-ci comme structuré par l’opposition entre, d’un côté, l’exercice d’un pouvoir institutionnel et la cristallisation d’un temps social partagé et, de l’autre, des rapports sociaux dissymétriques et des mises en sens plurielles ou concurrentes. Au final, c’est donc le « travail territorial » des médias (Noyer & Raoul 2011) que nous avons cherché à appréhender. Notre étude a porté sur 11 médias situés en région Auvergne Rhône-Alpes et comportant dans leur rédaction au moins un journaliste professionnel. Par le biais d’entretiens semi-directifs, complétés d’une attention au méta-discours des médias, nous envisageons leur rapport au territoire dans une triple dimension (marché, terrain et espace public local). Nos résultats confirment d’abord, chez les acteurs étudiés, une dynamique structurante de professionnalisation précédemment observée dans les médias alternatifs (Ferron 2006). Mais ils révèlent également une forme de polarisation entre deux idéaux-types journalistiques, que nous caractérisons à la lumière des travaux de Nielsen (2015). En effet, si certains médias ambitionnent de réduire les disparités d’accès à la connaissance des affaires publiques parmi les citoyens (réduction du « knowledge gap »), d’autres semblent avant tout attachés à susciter l’engagement civique et politique des citoyens dans l’espace local (réduction de l’« engagement gap »). *** EN. This article examines the ability of the new players of local news to renew the process of democratic debate in their zone of distribution, in the face of hegemonic regional daily press. We thus hypothesize that local journalism, built in opposition to or alongside dominant players, could catalyze the transformations at work in the journalistic field by championing the introduction of dissenting voices (Benson & Neveu, 2005; Smyrnaios & Thiong-Kay, 2023) in territories characterized until now by the media’s construction of consensus. Based on the "multi-referential" conception of territory put forward by Boure and Lefebvre (2000), we consider it to be structured by the opposition between, on the one hand, the exercise of institutional power and the crystallization of collective social time and, on the other, asymmetrical social relationships and plural or competing enactments of meaning. Ultimately, our aim was to understand the "territorial work" of the media (Noyer & Raoul 2011). Our study focused on 11 media located in the Auvergne Rhône-Alpes region, each of which had at least one professional journalist on its editorial staff. Through semi-structured interviews, combined with a focus on the media's meta-discourse, we examined the media's relationship with its territory from three perspectives (market, field and local public space). Our results confirm, among the actors studied, the structuring dynamics of professionalization previously observed in alternative media (Ferron 2006). They also reveal a form of polarization between two journalistic ideal-types, which we characterize in the light of Nielsen's work (2015). Indeed, while some media aim to reduce disparities in access to knowledge of public affairs among citizens (reduction of the "knowledge gap"), others seem above all committed to fostering civic and political engagement among citizens in the local space (reduction of the "engagement gap"). *** PT. O objeto deste artigo é discutir como os novos atores do noticiário local podem renovar o processo de documentação do debate democrático em suas áreas de transmissão, frente à posição hegemônica da Imprensa Diária Regional. Levanta-se a hipótese de que um jornalismo local, construído contra ou ao lado do ator hegemônico, seja capaz de catalisar as transformações em curso no campo jornalístico ao defender a introdução de vozes dissidentes (Benson & Neveu, 2005; Smyrnaios & Thiong-Kay, 2023) em territórios até então marcados pela construção midiática do consenso. De fato, com base na concepção “multirreferencial” do território apresentada por Boure e Lefebvre (2000), considera-se que o território é estruturado pela oposição entre, de um lado, o exercício do poder institucional e a cristalização de um tempo social compartilhado e, de outro, as relações sociais assimétricas e as atribuições de sentidos plurais ou concorrentes. Dessa forma, em última análise, o que procuramos compreender é o “trabalho territorial” da mídia (Noyer & Raoul 2011). O estudo considerou 11 meios de comunicação localizados na região de Auvergne Rhône-Alpes, com pelo menos um jornalista profissional em sua equipe editorial. Por meio de entrevistas semiestruturadas, complementadas por um foco no metadiscurso da mídia, analisou-se a relação desses veículos com o território sob uma tripla perspectiva (de mercado, em campo e no espaço público local). Os resultados confirmam, em primeiro lugar, que há, entre os atores estudados, a mesma dinâmica estruturante de profissionalização já observada na mídia alternativa (Ferron, 2006). Mas evidencia-se também uma forma de polarização entre dois tipos de ideais jornalísticos, caracterizados aqui à luz do trabalho de Nielsen (2015). Com efeito, enquanto alguns meios de comunicação objetivam reduzir as disparidades no acesso ao conhecimento dos assuntos públicos entre os cidadãos (redução do “knowledge gap”), outros parecem estar comprometidos principalmente com a promoção do engajamento cívico e político dos cidadãos no espaço local (redução do “engagement gap”). *** ES. Este artículo se propone examinar la capacidad de los nuevos operadores de la información local para renovar el proceso de alimentación del debate democrático en sus territorios de difusión, frente a una Prensa Diaria Regional hegemónica. De este modo, nuestra hipótesis es que un periodismo local, construido en contra o al lado del actor hegemónico, sería capaz de catalizar las transformaciones en marcha en el campo periodístico, defendiendo la introducción de voces disidentes (Benson y Neveu, 2005; Smyrnaios y Thiong-Kay, 2023) en territorios hasta ahora marcados por la construcción mediática del consenso. Partiendo de la concepción "multirreferencial" del territorio propuesta por Boure y Lefebvre (2000), consideramos que este está estructurado por la oposición entre el ejercicio de un poder institucional y la cristalización de un tiempo social compartido, por un lado, y las relaciones sociales asimétricas y las significaciones plurales o concurrentes, por el otro. En definitiva, lo que hemos tratado de comprender es el "trabajo territorial" de los medios de comunicación (Noyer y Raoul, 2011). Nuestro estudio se ha centrado en 11 medios de comunicación situados en la región de Auvernia-Ródano-Alpes y que cuentan con al menos un periodista profesional en su redacción. Mediante entrevistas semiestructuradas, complementadas con una atención al metadiscurso de los medios de comunicación, consideramos su relación con el territorio en una dimensión triple (mercado, terreno y espacio público local). Nuestros resultados confirman en primer lugar, entre los actores estudiados, una dinámica estructurante de profesionalización previamente observada en los medios alternativos (Ferron, 2006). Pero también revelan una forma de polarización entre dos ideales-tipos periodísticos, que caracterizamos a la luz de los trabajos de Nielsen (2015). En efecto, mientras que algunos medios de comunicación pretenden reducir las disparidades en el acceso al conocimiento de los asuntos públicos entre los ciudadanos (reducción de la brecha del conocimiento o knowledge gap), otros parecen sobre todo comprometidos con el fomento del compromiso cívico y político de los ciudadanos a nivel local (reducción de la brecha del compromiso o engagement gap). ***
13

Bourdon, Jérôme. "D’étranges étrangers. Qui gouverne les correspondants de Jérusalem ?" Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 2, n. 2 (15 dicembre 2013): 144–59. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v2.n2.2013.99.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Fruit d’une enquête ethnographique auprès des correspondants de la presse étrangère en Israël dans les années 2000, cet submission analyse la façon dont les relations des journalistes avec les différents états et nations (y compris les leurs) impliqués dans le conflit, affectent leur travail. Il montre comment les journalistes, en fonction de leurs appartenances nationales ou ethniques, sont sommés de prendre parti vis-à-vis de multiples acteurs, ce qui déstabilise la possibilité d’une couverture « neutre » ou « extérieure » acceptable par tous. Cette déstabilisation est analysée à quatre niveaux. 1. Le monde professionnel des journalistes est traversé par ce conflit qui est perçu comme très proche, « quasiment une affaire de politique intérieure », les divisions étant politiques mais aussi nationales, singulièrement entre journalistes américains et européens. 2. Les journalistes sont sommés par les deux parties au conflit, toutes deux très soucieuses de leur image, l’Etat d’Israël recourant aux brimades – ou à la force vis-à-vis des gens d’image palestiniens, les deux partis étant « assoiffés de médias » ; 3. Les journalistes sont mis en cause en raison de leurs origines juive ou arabe, réelles ou supposées ; 4. Enfin des publics nationaux, proisraéliens ou propalestiniens, que le conflit divise, eux-mêmes dotés de moyens de surveillance et de critique nouveaux (satellites, internet), s’en prennent aux correspondants dont le travail ne correspond pas à leur attente. This study is based on an ethnographic investigation of foreign-press correspondentsin Israel/Palestine in the year 2000. It analyzes how the journalists’ work is affected by their relationship to the different states and nations (including their own) involved in the Israeli-Palestinian conflict. It shows how journalists, according to their own national or ethnic affiliation, are pressured to take sides by various participants in the conflict, which makes it impossible to produce a “professional” or “neutral” coverage acceptable to all. This inconstancy is analyzed on four levels: 1. Every major covering nation (mostly Western) is politically divided on this conflict which is considered almost a topic of domestic policy. These political divisions overlap the rift between Israeli-leaning US journalists and their more pro-Palestinian European counterparts. 2. The journalists also have complex relations with both parties in the conflict: Israelis and Palestinians. Both parties are quite wary of their public image. In addition, the State of Israel resorts to harassment and military force vis-à-vis Palestinian camera people. 3. Journalists are taken to task over of their religion or ethnicity, real or imagined. 4. Finally, journalists are confronted by their heterogeneous national public, which monitors them (a task made much easier by the evolution of technology like satellite and Internet), and criticizes their work when it does not correspond to expectations. Fruto de uma pesquisa etnográfica junto a correspondentes da imprensa estrangeira em Israel em 2000, este artigo analisa a maneira como as relações dos jornalistas com diferentes estados e nações (incluindo suas próprias) envolvidos no conflito afetam o seu trabalho. Mostra como os jornalistas, em função de seus pertencimentos nacionais ou étnicos, são intimados a tomar partido face a múltiplos atores, o que desestabiliza a possibilidade de uma cobertura “neutra” ou “exterior” aceitável a todos. Essa desestabilização é analisada em quatro níveis: 1. O mundo profissional dos jornalistas, atravessado por esse conflito, percebido como algo muito próximo, “quase um assunto de política interna”; tais divisões são políticas mas também nacionais, especialmente entre jornalistas americanos e europeus; 2. Os jornalistas são intimados pelas duas partes do conflitos, ambas bastante atentas à sua imagem, o Estado de Israel recorrendo a insultos – ou à força junto a pessoas com aparências de palestinos –, e as duas partes se mostrando “ávidas pela mídia”. 3. Os jornalistas são questionados por conta de suas origens judaicas ou árabes, reais ou presumidas; 4. Finalmente, os públicos nacionais, pró-israel ou pró-palestina, divididos pelo conflito, são eles próprios dotados de novos meios de vigilância e crítica (satélites, internet), se direcionando aos correspondentes cujo trabalhado não atende à suas expectativas.
14

Mourre, Martin. "Paysages médiatiques et transformations du journalisme au Sénégal depuis les années 2000". Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique, 7 gennaio 2021. http://dx.doi.org/10.51185/journals/rhca.2021.e301.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Cet entretien avec le journaliste sénégalais Ousmane Mangane offre l’occasion de prolonger la réflexion initiée dans ce premier numéro de la Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique portant sur l’histoire des médias sur le continent entre les années 1945 et 1975. Né en 1985 à Lagbar, un village du Ferlo, une région pastorale et très désertique située dans le nord du Sénégal, Ousmane Mangane s’est très tôt impliqué dans la presse scolaire, puis la presse radiodiffusée et télévisée. À travers son parcours, cet entretien est l’occasion de revenir sur plus de vingt ans de journalisme au Sénégal et de suivre la façon dont s’exerce la profession de journaliste aujourd’hui. Il éclaire les liens entre journalisme et politique au Sénégal, ainsi que les transformations du secteur des médias. Ousmane Mangane publie son autobiographie intitulée « Carnets de voyage d’un reporter », à paraître dans le courant de l’année 2021 aux éditions Feu de brousse dirigées par le poète Amadou Lamine Sall. Cet entretien a été réalisé en octobre 2020 à Dakar, puis relu par Ousmane Mangane.
15

Edge, Marc. "Public Benefits or Private? The Case of the Canadian Media Research Consortium". Canadian Journal of Communication 38, n. 1 (20 febbraio 2013). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2013v38n1a2498.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
The broadcasting regulator Canadian Radio-Television and Telecommunications Commission established its Public Benefits program in the late 1970s. It eventually came to require a minimum 10 percent of the value of acquired broadcasting licences to be devoted to worthwhile initiatives. A portion of a CAD $230-million Public Benefits package in 2000 was devoted to funding a Canadian Media Research Consortium (CMRC) established between several universities. Mandated to “focus on the development of Canadian data for use in media planning,” the CMRC issued its first report in 2003, which was criticized for flawed methodology and cited as an example of “administrative” marketing research performed to the benefit of media owners rather than to the benefit of the public. The CMRC issued a five-year retrospective study in 2008 that addressed some of the earlier methodological flaws and perhaps, as a result, reached different conclusions.Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, un organisme de réglementation, a établi sa politique sur les avantages tangibles à la fin des années 70. Cette politique exige qu’au moment de l’achat d’un permis de radiodiffusion, 10% au minimum de la valeur du permis soit consacré à de bonnes causes. Des 230 millions de dollars de bénéfices tangibles disponibles en l’an 2000, une proportion a permis la création du Consortium canadien de recherche sur les médias (CCRM), le résultat d’une entente entre plusieurs universités. Le CCRM, dont le mandat était de « se concentrer sur le développement de données canadiennes pouvant servir aux plans médias », a émis son premier rapport en 2003. On a critiqué ce document pour sa méthodologie erronée et on l’a cité comme exemple de recherche en marketing « administratif » favorisant les propriétaires des médias aux dépens du public. En 2008, le CCRM a émis une étude rétrospective sur les cinq années précédentes traitant des erreurs méthodologiques antérieures et, peut-être en conséquence, en est arrivé à des conclusions différentes.
16

Henrion-dourcy, Isabelle. "Télévision". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.028.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Les études anthropologiques de la télévision relèvent d’un domaine en pleine expansion depuis le début des années 2000 : l’anthropologie des médias (media anthropology, plus développée dans les travaux anglophones que francophones). En prise avec les aspects les plus modernes et globalisés des communautés ethnographiées, ces travaux confrontent l’anthropologie classique, enracinée dans la petite échelle des rapports sociaux de proximité, sur les plans à la fois théoriques et méthodologiques (Dickey 1997; Spitulnik 1993; Askew 2002). La production centralisée de ces contenus culturels dépasse largement la dimension locale ; et les généralisations à partir des ethnographies de la réception sont malaisées à formuler. Contrairement à l’imprimé et à Internet, qui excluent les illettrés, la télévision se veut plus « démocratique », à la portée de tous. Certes concurrencée en Occident par Internet, la télévision reste dans les sociétés non occidentales, où le taux d’alphabétisation est variable, le médium de masse de référence. Elle occupe une partie importante du temps et de l’espace domestique et elle reste l’écran privilégié sur lequel sont projetées des questions cruciales telles que la construction nationale et les reconfigurations identitaires. Les propositions théoriques de l’anthropologie des médias sont principalement politiques, et elles ont largement puisé à l’extérieur de l’anthropologie (Henrion-Dourcy 2012) : aux Cultural studies (études de la réception, publics actifs) ; aux études de la communication (construction du champ médiatique, rapport au champ politique national ou global, études d’impact) ; à la Social theory (opposition structure/pouvoir d’agir, théories de la gouvernance) ; à la sociologie (sphère publique, mouvements sociaux) ; à l’économie politique (car la télévision est avant tout une industrie culturelle) ; aux Postcolonial studies (étude critique de la modernité comme rapport à l’Occident post/colonisateur) ; aux théories du développement ; à celles de la globalisation (homogénéisation versus hétérogénéisation culturelle, impérialisme culturel, hybridité, modernités alternatives) ; et enfin aux théories du transnationalisme (loyautés multiples, identités flexibles). L’anthropologie des médias est donc intrinsèquement pluridisciplinaire. La télévision est produite en masse, mais consommée dans l’intimité des foyers. C’est la complexité de cette situation qui conduit les chercheurs à assembler des influences théoriques issues d’horizons divers. Les études proprement anthropologiques de la télévision ont débuté par la publication, dès le début des années 1980, d’articles épars où des anthropologues, familiers de longue date avec un groupe particulier, tentaient de faire sens de l’irruption subite de la petite lucarne sur leurs terrains d’enquête, un peu à la façon d’une comparaison qualitative « avant/après » (Granzberg et Steinberg 1980 chez les Algonquins; Graburn 1982 chez les Inuits; Kent 1985 chez les Navajos ; Lyons 1990 au Bénin ; Pace 1990 en Amazonie brésilienne). A la suite de quelques monographies marquantes (Naficy 1993 sur les immigrés iraniens de Los Angeles ; Gillespie 1995 sur les immigrés indiens du nord de l’Angleterre), l’anthropologie de la télévision a décollé au tournant des années 2000 grâce aux cinq figures importantes du Program for Culture and Media de la New York University : Ginsburg, Abu-Lughod et Larkin (2002), Abu-Lughod (2004) ainsi que Mankekar (1999). Le titre de ce dernier ouvrage résume d’ailleurs bien le propos de l’anthropologie de la télévision : « un écran sur lequel se projette la culture et un espace d’où l’on peut voir le politique » (Screening Culture, Viewing Politics). Il faudrait ajouter que le propre de la télévision est aussi de travailler ces deux dimensions macrosociales dans l’intimité de la famille. Les thèmes principaux de ces recherches touchent donc essentiellement aux ‘représentations culturelles’ et à leurs reconfigurations. On y observe comment les producteurs et les spectateurs sont amenés à mettre en lumière, débattre, contester ou négocier des représentations relatives à la modernité (Abu-Lugho 2004), aux imaginaires politiques (Mankekar 1999), à l’autoreprésentation pour les groupes minorisés (Henrion-Dourcy 2012), aux rapports de genre (Werner 2006), aux désirs, affects et valeurs morales, surtout dans les fictions (Machado-Borges 2003), et enfin à la circulation transnationale de contenus symboliques (dans le cas de diasporas ou de téléséries produites sur un continent et consommées sur un ou plusieurs autres : Werner 2006). Les formats des productions télévisuelles se retrouvent certes aux quatre coins du monde : le bulletin d’information aux heures de grande écoute, les séries mélodramatiques en journée, la téléréalité en prime-time, et les talk-shows en fin de soirée. Mais le contenu de ces formats familiers, et surtout la réception qui en est faite, révèlent à chaque fois des spécificités culturelles locales. Songeons notamment à l’émission de téléréalité Afghan Star (une saison annuelle depuis 2005), diffusée dans et pour un pays en guerre, et dans un rapport tendu avec certaines représentations de l’Occident, et où les relations entre les genres sont très codifiées.
17

Jochems, Sylvie, Melanie Millette e Josianne Millette. "Hybridization of Engagement Practices: Use of Communications Technology During the Quebec Red Square Movement". Networking Knowledge: Journal of the MeCCSA Postgraduate Network 6, n. 3 (29 novembre 2013). http://dx.doi.org/10.31165/nk.2013.63.304.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Since the 1990s, engagement practices have been transforming, becoming more diverse (Ion 1997; Sommier 2003; Bobineau 2010), especially with the growing use of new communication technologies (Blondeau 2007; Cardon and Granjon 2010). In the wake of these changes, discourses insisting on a loss of community and collective action have surfaced that encourage scepticism about the potential of these technologies to support political and social engagement, arguing that communication technologies were the cause of social fragmentation and of growing individualism (Putnam 2000; Bauman 2006). Recent social movements, such as the Arab Spring, the Indignados, Occupy and the ‘carrés rouges’ (red square) movement in Quebec are now casting doubt on this discourse. While many researchers have set out to examine how social movements under authoritarian regimes use social media and mobile technologies to organize, gain visibility and disseminate images of their actions around the world, the reconfiguration of collective action associated with the use of social media, and the relationship between social engagement and the use of technology in contemporary liberal democracies have been largely neglected. Technology is used in complex social, political and technological contexts that generate cultural interpretations and frameworks of practice in response to which individuals and groups stake out a space of freedom to practise resistance and appropriation (Jouët 2000; Jauréguiberry and Proulx 2011). How ICT and mobile communication uses contributed to and were embedded in the transformation of engagement practices during the carrés rouges and what it reveals about the transformations engagement practices, is the focus of the present paper. The red square movement, launched by student strikers in Quebec in spring 2012, provides a rich opportunity to study how social movements with historical roots can embrace mobile and participatory technologies, and evolve along with their communicational environment. Based on a study of mobile and participatory technology practices used by the red squares, and using an approach midway between communications, sociology and social work research, we argue that by encouraging mobilization and coordination (Millette, Millette and Proulx 2012) and citizen expression (Monnoyer-Smith 2011), the use of social media and mobile technologies contributes to the hybridization (Bennett and Segerberg 2012; Canclini 2010) of political and social engagement practices. RÉSUMÉ EN FRANÇAIS Depuis la fin des années 1990, les pratiques d'engagement se diversifient et se transforment (Ion, 1997; Sommier, 2003; Lamoureux, 2008; Bobineau, 2010), notamment en lien avec les technologies de communication (Blondeau, 2007; Cardon et Granjon, 2010 ). Or, une perspective déplorant le déclin de la vie communautaire et associative a nourri une méfiance face aux usages de ces technologies comme pratiques d’engagement social et politique, celles-ci étant considérées comme favorisant l’individualisme et la fragmentation de l’action collective (Putnam, 2000 ; Bauman, 2006). Or, de récentes mobilisations, dont les mouvements du printemps arabe (2010), des indignés (2011) et des carrés rouges au Québec (2012) remettent en cause ces discours. Depuis la fin des années 1990, les pratiques d'engagement se sont diversifiées et transformées (Ion, 1997; Sommier 2003; Bobineau 2010), notamment en lien avec les technologies de communication (Blondeau 2007; Cardon et Granjon 2010). Une perspective déplorant le déclin de la vie communautaire et associative a nourri une méfiance face aux usages de ces technologies comme pratiques d’engagement social et politique, celles-ci étant considérées comme favorisant l’individualisme et la fragmentation de l’action collective (Putnam 2000; Bauman 2006). Or, les récentes mobilisations du Printemps Arabe, du mouvement des Indignados, d’Occupy et des carrés rouges au Québec, remettent en cause de tels discours. Si plusieurs travaux se sont penchés sur les mobilisations citoyennes dans des contextes politiques autoritaires, pour décrire comment les médias sociaux ont notamment servi à rendre visible l’indignation et l’action citoyennes, peu de chercheurs ont abordé les reconfigurations de l’action collective associées aux usages des médias sociaux, de même que les relations entre engagement et usages des technologies dans le contexte des démocraties libérales contemporaines. Or, au-delà de la stricte manipulation des technologies, un usage s’inscrit dans un contexte social, politique et technologique d’où émergent des interprétations culturelles et des cadres de pratiques, face auxquels les individus et les collectifs conservent toutefois un espace de liberté pour pratiquer résistances et détournements (Jouët 2000; Jauréguiberry et Proulx 2011). Comment les usages des TIC mobiles ont-ils contribué et comment ont-ils été enchassés dans les transformations des pratiques d’engagement sociales et politiques pendant le mouvement québécois des carrés rouges québécois, et que cela révèle-t-il des transformations des pratiques d’engagement? Initié par la grève des étudiant.es du Québec en 2012, le cas des carrés rouges offre l'occasion d'observer comment des mouvements s'inscrivant en continuité avec des formes de mobilisation « historiques » peuvent intégrer les technologies mobiles et participatives et se transformer avec leur environnement communicationnel. À partir d’une description des pratiques liées aux technologies mobiles et participatives déployées dans le cadre du mouvement des carrés rouges et d’une approche à l’intersection des études en communication, de la sociologie de la communication et du travail social, nous proposons ainsi de considérer que les usages de ces technologies de communication, à travers des pratiques de mobilisation, de coordination (Millette, Millette et Proulx 2012) et d'expression citoyenne (Monnoyer-Smith 2011), contribuent à une hybridation (Bennett et Segerberg 2012; Canclini 2010) des pratiques d’engagement sociales et politiques.
18

"Recensions / Reviews". Canadian Journal of Political Science 34, n. 4 (dicembre 2001): 845–924. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423901778110.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Ajzenstat, Janet, Paul Romney, Ian Gentles and William D. Gairdner, eds. Canada's Founding Debates. By Alan Cairns 847Lazar, Harvey, ed. Canada: The State of the Federation 1999/2000: Toward a New Mission Statement for Canadian Fiscal Federalism. By Hugh Mellon 848Mouchon, Jean. La politique sous l'influence des médias; Monière, Denis. Démocratie médiatique et représentation politique: analyse comparative de quatre journaux télévisés : Radio-Canada, France 2, RTBF (Belgique) et TSR (Suisse); et Gingras, Anne-Marie. Médias et démocratie. Le grand malentendu. Par Maud Vuillardot 850Livingstone, D. W., D. Hart and L. E. Davie. Public Attitudes towards Education in Ontario 1998: The Twelfth OISE/UT Survey; and O'Sullivan, Edmund. Transformative Learning: Educational Vision for the 21st Century. By Benjamin Levin 853Perrier, Yvan et Raymond Robert. Savoir Plus : outils et méthodes de travail intellectuel. Par Veronique Bell 855Salazar, Debra J. and Donald K. Alper, eds. Sustaining the Forests of the Pacific Coast: Forging Truces in the War in the Woods. By Jeremy Rayner 856DeLuca, Kevin Michael. Image Politics: The New Rhetoric of Environmental Activism. By Michael Howlett 857Beem, Christopher. The Necessity of Politics: Reclaiming American Public Life. By Loralea Michaelis 858Kennedy, Moorhead, R. Gordon Hoxie and Brenda Repland, eds. The Moral Authority of Government: Essays to Commemorate the Centennial of the National Institute of Social Sciences. By Joseph M. Knippenberg 860Atkinson, Hugh and Stuart Wilks-Heeg. Local Government from Thatcher to Blair: The Politics of Creative Autonomy. By G. W. Jones 862Geoghegan, Patrick M. The Irish Act of Union: A Study in High Politics, 1798-1801. By Gary Owens 863Sabetti, Filippo. The Search for Good Government: Understanding the Paradox of Italian Democracy. By Grant Amyot 864Stein, Eric. Thoughts from a Bridge: A Retrospective of Writings on New Europe and American Federalism. By Manuel Mertin 866Janos, Andrew C. East Central Europe in the Modern World: The Politics of the Borderlands from Pre- to Post-Communism. By Paul G. Lewis 869Higley, John and Gyorgy Lengyel, eds. Elites after State Socialism: Theories and Analysis. By Marta Dyczok 870Lomnitz, Larissa Adler and Ana Melnick. Chile's Political Culture and Parties: An Anthropological Explanation. By Ken Roberts 872Itzigsohn, José. Developing Poverty: The State, Labor Market Deregulation, and the Informal Economy in Costa Rica and the Dominican Republic. By Andrew Schrank 873Davenport, Rodney and Christopher Saunders. South Africa: A Modern History. By Hermann Giliomee 875Matthes, Melissa M. The Rape of Lucretia and the Founding of Republics. By Lori J. Marso 877Gorham, Eric B. The Theater of Politics: Hannah Arendt, Political Science, and Higher Education. By Herman van Gunsteren 878Dodd, Nigel. Social Theory and Modernity. By J. C. Myers 879Sciabarra, Chris Matthew. Total Freedom: Toward a Dialectical Libertarianism. By Paul Safier 881Sztompka, Piotr. Trust: A Sociological Theory. By Fiona M. Kay 882 Laugier, Sandra. Recommencer la philosphie. La philosophie américaine aujourd'hui. Par Dalie Giroux 884Bishop, John Douglas, ed. Ethics and Capitalism. By Raino Malnes 886Orend, Brian. War and International Justice: A Kantian Perspective. By Howard Williams 888Buchanan, Allen, Dan W. Brock, Norman Daniels and Daniel Wikler. From Chance to Choice: Genetics and Justice. By Travis D. Smith 889Young, Iris Marion. Inclusion and Democracy. By Jeff Spinner-Halev 891Shapiro, Ian and Stephen Macedo, eds. Designing Democratic Institutions. By John S. Dryzek 893O'Brien, Robert, Anne Marie Goetz, Jan Aart Scholte and Marc Williams. Global Governance: Multilateral Economic Institutions and Global Social Movements. By Stephen McBride 894Giddens, Anthony. Runaway World: How Globalization Is Reshaping Our Lives. By Trevor Salmon 896Haglund, David G., ed. Pondering NATO's Nuclear Options: Gambits for a Post-Westphalian World. By T.V. Paul 897Bertsch, Gary K. and William C. Potter, eds. Dangerous Weapons, Desperate States: Russia, Belarus, Kazakstan, and Ukraine. By Benjamin E. Goldsmith 898Shlaim, Avi. The Iron Wall: Israel and the Arab World. By Salim Mansur 900Aldecoa, Francisco and Michael Keating, eds. Paradiplomacy in Action: The Foreign Relations of Subnational Governments. By Hans J. Michelmann 901Davis, James W. Threats and Promises: The Pursuit of International Influence. By David Rousseau 903Lavoy, Peter R., Scott D. Sagan and James J. Wirtz, eds. Planning the Unthinkable: How New Powers Will Use Nuclear, Biological, and Chemical Weapons. By Greg Dinsmore 905
19

Gagnon, Éric. "Sociologie et anthropologie". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.038.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’anthropologie sociale et la sociologie sont des disciplines jumelles. Toutes deux s’intéressent à la diversité des formations sociales et à leurs transformations, plus particulièrement à l’articulation entre la subjectivité ou l’expérience individuelle et l’univers social. Elles partagent sensiblement les mêmes méthodes (observation, entrevues, recensements, analyse de textes, etc.), elles puisent toutes les deux dans les mêmes disciplines avoisinantes (histoire, philosophie, psychanalyse, études littéraires), et surtout, elles pratiquent entre elles de nombreux échanges (concepts, cadres théoriques, analyses). Nombreuses sont les personnes qui circulent entre les deux par l’enseignement, les colloques et les revues. L’anthropologie et la sociologie partagent également les mêmes doutes: elles sont promptes à se remettre en cause et à interroger leurs fondement en raison du rapport complexe qu’elles entretiennent avec leur «objet»; elles sont tiraillées entre une revendication de scientificité et d’objectivité, et un désir d’engagement dans les débats sociaux, entre un rattachement à la science et un rattachement aux humanités, entre l’usage d’un langage neutre et technique et un langage plus personnel et littéraire; elles demeurent également toutes les deux tentées par une forme d’impérialisme : le désir de rassembler sous son aile théorique les autres sciences sociales. Disciplines jumelles, elles ne sont pas pour autant identiques. Des différences importantes demeurent, qui ont cependant évolué ces dernières décennies. Il y a quarante ans encore, on pouvait distinguer l’anthropologie sociale et la sociologie, en notant que la première (de l'anthropologie culturelle américaine au structuralisme français) s’intéresse aux sociétés les plus diverses, qu’elle compare entre elles, afin de dégager les constantes et les variations, alors que la seconde (de l'école durkheimienne à la sociologie urbaine de Chicago) s’intéresse uniquement aux sociétés modernes, qu’elle compare chacune avec son passé pour mesurer ce qui a changé et comprendre le sens de la modernité. La première fait une comparaison dans l’espace entre des sociétés très différentes, l’autre fait une comparaison dans le temps, entre deux moments d’une même société. La première s’emploie à réduire l’écart entre les cultures en montrant comment les conduites et les représentations des «autres», bien que différentes ne pas sont irrationnelles, barbares ou arriérées (Lévi-Strauss, 1962; Geertz, 1983), alors que la seconde s’interroge sur ce que «nous» sommes devenus, ce que nous avons gagné ou perdu avec les transformations de la société (Touraine, 1992; Freitag, 2002). Cette distinction n’est toutefois plus possible aujourd’hui, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les sociétés exotiques ou radicalement différentes de l’Occident ont disparu, et les cultures comme entités relativement homogènes et séparées ont fait place à des villes cosmopolites et aux échanges planétaires. Anthropologie et sociologie comparent les différentes formes et expériences de modernisation et de modernité à travers le monde (Dumont, 1983). Elles s’intéressent aux mêmes objets, des biotechnologies aux transformations de la famille en passant par l’État et les réseaux internet. Ensuite, les deux disciplines font face à des interprétations concurrentes de plus en plus nombreuses : elles voient leurs analyses critiquées et réfutées par ceux-là même qu’elles étudient. Elles s’insèrent dans des débats sociaux et politiques qui les précèdent et auxquels elles apportent un point de vue susceptible d’être contesté. Enfin, le caractère de plus en plus opérationnel, appliqué et pluridisciplinaire de la recherche, favorise au sein des deux disciplines l’uniformisation des méthodes et des approches théoriques, et surtout conduit à la fragmentation des objets. Elles étudient moins des sociétés ou des cultures que des secteurs d’activités (ex : la santé, la famille, la religion), et avec cette spécialisation, un anthropologue et un sociologue travaillant dans le même secteur ont souvent davantage en commun et à partager, que deux anthropologues travaillant dans des secteurs différents. Ces changements n’ont toutefois pas entièrement effacé les différences. L’anthropologie et la sociologie conservent chacune un style et une orientation qui lui sont propres, et qui tiennent à leur rapport différent à la modernité. Toutes deux entretiennent un rapport ambivalent aux idéaux de la modernité, mais l’ambivalence n’est pas la même. Les sociologues demeurent largement attachés aux idéaux d’autonomie, de rationalisation et d’égalité. L’émancipation des individus et des collectivités à l’égard des croyances et des idéologies, et de toutes les formes de domination politique et culturelle, ainsi que le développement d’une capacité du sujet de réfléchir sa situation et de s’orienter en fonction d’un projet politique, demeurent au centre de l’analyse et de l’imagination sociologique (Wright Mills, 1959). La critique porte largement sur la perversion de ces idéaux : perversion de l’autonomie dans l’individualisme, de la raison dans la rationalité instrumentale, de l’égalité dans les différences d’accès aux décisions, aux biens et aux savoirs. D’où cet effort constant des sociologues pour placer les sociétés modernes devant leurs contradictions, rappeler leurs promesses non tenues (persistance des inégalités, formes de domination) et montrer les effets pervers de leurs idéaux (bureaucratie, narcissisme); d’où leur intérêt pour ce qui favorise l’esprit critique : l’éducation, les espaces de discussion, de délibération et de participation politique. Plus distants à l’égard de l’Occident, les anthropologues n’en sont pas moins attachés à certaines valeurs de la modernité, l’autonomie et l’égalité, et tout particulièrement l’idéal politique de tolérance et de respect des différences. L’anthropologie continue de s’intéresser à tout ce qui s’écarte de la culture occidentale, aux façons de vivre, de faire et de dire qui se démarquent de celles que le marché et les médias imposent partout dans le monde, à toutes les identités, pratiques et savoirs à la marge, dissidentes ou exclues des courants dominants, à tout ce qui est considéré comme anormal, regardé avec mépris ou négligé. L’anthropologie demeure une critique de toute forme d’absolutisme dans la pensée, la morale et le jugement esthétique (Geertz, 2000) ; elle s’emploie à élargir notre expérience et notre compréhension du monde, à les ouvrir à tout ce qui étonne et dérange au premier abord; elle invite à ne pas demeurer prisonnier de son point de vue. Du relativisme culturel qu’elle a longtemps défendu, l’anthropologie conserve cet intérêt pour l’autre, jamais identique ni absolument différent de soi. D’où cette préoccupation constante chez les anthropologues pour la relation qu’ils entretiennent avec ceux qu’ils étudient et ce qui est en jeu dans cette relation; d’où leur attachement au terrain, à la description minutieuse des pratiques et des représentations, alors que les sociologues aiment élaborer de grandes typologies et périodisations. L’autonomie demeure ainsi la grande affaire de la sociologie, et l’altérité est le maitre mot de l’anthropologie. En sociologie, les travaux d’Ulrich Beck (2001) et d’Antony Giddens (1991), chacun à leur manière, illustrent la place centrale qu’occupe la question de l’autonomie. Le premier a défini la société contemporaine comme une société du risque, caractérisée par une crise de la planification et du progrès, une perte de confiance dans la rationalité scientifique et une perte de maitrise des sociétés et des individus sur leur destin; l’un des enjeux principaux auxquelles ces sociétés font face est la capacité des individus à exercer leur jugement critique. Le second s’est longuement intéressé à la manière dont les «acteurs» réfléchissent leur situation, se construisent une identité, font des choix; si la société exerce des contraintes sur les individus, elle leur fournit également des ressources pour penser leur situation et s’en émanciper. En anthropologie, les travaux de Philippe Descola (2005) et d’Ellen Corin (2010) donnent deux aperçus de la manière de traiter la question de l’altérité et des rapports que les individus et les groupes entretiennent avec elle. Le premier s’est attelé à comprendre la diversité des rapports que les sociétés ont entretenu avec la nature, des formes d’altérité que l’homme entretient avec les animaux notamment, brouillant ainsi les frontières entre nature et culture. La seconde s’est longuement intéressée à la capacité des individus et des sociétés à tolérer la différence et la marge, à nommer et symboliser ce qui est étrange et dérange, à composer avec l’altérité radicale, logée en eux-mêmes, leurs pulsions, ce qui les trouble. Ce ne sont là que quelques exemples qui illustrent les préoccupations au centre des deux disciplines. Comme toute distinction, celle-ci est bien sûr trop schématique : les oppositions sont rarement aussi nettes et les chevauchements souvent très nombreux. Sans doute faut-il éviter les cloisonnements, ne pas délimiter des territoires ou des champs de pratique réservés, tout comme il faut se garder de tout confondre et d’abolir les différences. Si un écart doit être maintenu, c’est pour préserver un espace où circuler et échanger.
20

Botéa, Bianca. "Espace-frontière". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.008.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’anthropologie des espaces frontaliers et des espaces-frontières est un champ relativement récent, développé dans la littérature anglo-saxonne dans les années 1990 en lien avec la problématique de la construction des nations et des États. La visibilité de ce champ thématique dans l’anthropologie francophone est plus tardive (années 2000), restant principalement investi par les géographes. Si le travail de Fredrik Barth est pionnier sur la question des frontières (boundaries) identitaires posant les bases d’une perspective non-essentialiste des groupes (Barth 1969), une anthropologie des espaces-frontières va au-delà des frontières symboliques et culturelles afin de considérer ensemble les deux sens de la notion de frontière : d’une part, les frontières physiques (borders, frontiers), établies généralement par des pouvoirs et, d’autre part, les frontières sociales, symboliques (boundaries) traduisant un rapport à l’espace matériel. La spécificité d’une étude anthropologique des frontières repose sur une approche ethnographique des pratiques ordinaires des individus et des « communautés locales situées aux frontières étatiques », sur une attention focalisée sur les constructions culturelles, matérielles et symboliques qui donnent sens à ces frontières (Wilson et Donnan 1998), autrement dit sur les négociations et les constructions « par le bas ». Ces travaux rappellent que les entités politiques « sont faites par les individus et non seulement par les images et les imaginaires construits sur ces individus via les représentants de l’État, les médias, les scientifiques » (Wilson et Donnan 1998 : 4). L’une des implications de cette orientation dans le champ d’études sur les frontières a été l’idée, omniprésente dans les travaux ultérieurs, que les frontières sont avant tout des espaces avant d’être des lignes et, qu’au-delà des ruptures instituées par les dispositifs de marquage et de contrôle de l’espace, ces frontières sont tout autant des espaces-ressources où se déploient des solidarités, des opportunités économiques et sociales. Parmi ces travaux nous pouvons signaler les contributions réunies par Bromberger et Morel (2001), ou par les numéros thématiques sur les frontières de la revue « Cultures et conflits » (2008, 2009). Au-delà de leur fonction d’espace-ressource, les zones-frontières sont des lieux de production et de négociation des cohabitations et des voisinages, dans des situations de vie multilinguistiques, multiconfessionnels et plus largement multiculturels. (Berdhal 1999 ; Botea 2013 a). C’est notamment dans les contextes de changement (crise politique ou économique, changement de frontières étatiques, etc.) que les espaces-frontières se montrent des haut-analyseurs des transformations vécues par les sociétés. Il convient de noter une évolution à plusieurs titres du champ d’études anthropologiques sur la frontière. Tout d’abord, le champ thématique s’agrandit, de la problématique des constructions nationales et étatiques et des pratiques de mobilité à des ritualités et des politiques identitaires (confessionnelles, linguistiques, de genre, de sexualité), à des problématiques environnementales et de développement, à des questions patrimoniales et mémorielles, etc. D’autres dynamiques au sein des études sur la frontière sont également à signaler. Selon Wilson et Donnan, une certaine conception « localiste, territoriale et particulariste de la frontière », tributaire d’une approche localiste de la culture et du travail de terrain (2012 : 8), persisterait dans les travaux des années 1990. On passe ainsi d’une frontière considérée comme contexte − une frontière qui définit le cadre social et géographique de l’enquête, la recherche se focalisant sur les expériences de la « communauté » vivant à la frontière − à une frontière vue comme objet d’étude, relevant des dynamiques comparables ailleurs. On s’oriente aussi vers des approches « multisites », vers des analyses des expériences des individus des différents côtés (sites) d’une frontière. En outre, une des mutations des plus importantes est l’intérêt grandissant pour considérer la frontière comme un processus, les analyses mettant l’accent sur les pratiques de faire frontière (bordering). Situées à l’opposé d’une approche qui considère le caractère « donné » ou territorialisé de la frontière (donnée politique ou naturelle), les pratiques ethnographiques tentent d’identifier les lieux (et les sites), les pratiques sociales à travers lesquelles des frontières adviennent et sont vécues dans des multiples sens : non seulement par des limites tracées par des dispositifs de marquage et de contrôle mais aussi par des objets plus incertains, performant des frontières tout aussi vives, comme l’usage d’une langue, une pratique confessionnelle, des savoir-faire, une pratique touristique, etc. Une perspective attentive à la frontière comme processus peut s’affranchir d’une approche territorialisée de la frontière qui associe celle-ci à des lieux géographiques précis, généralement à des marges et des confins. La frontière est mobile, changeante, elle peut produire des effets qui se localisent ailleurs, voire même dans des zones de centralité géographique. Alors que des territoires qui ne se trouvent pas aux confins peuvent fonctionner comme des espaces -frontières (dans le sens d’espaces négociés ou contestés, jouant des ambivalences ouverture/fermeture), les espaces-frontaliers peuvent ne pas entrer dans cette catégorie (Kotek 2001). C’est aussi vers des questions méthodologiques et épistémologiques que ce tournant pragmatiste dans les approches de la frontière nous amène (perspective qui considère cette dernière comme un effet de pratique), avec tout d’abord l’idée qu’une ethnographie (multisite) en contexte frontalier n’est pas forcément une ethnographie menée de part et d’autre de cette frontière comme nous pourrions le penser habituellement. Cela traduirait une approche toujours localiste du terrain frontalier, déplacée cette fois-ci à l’échelle transfrontalière. Nous avons par exemple des territoires frontaliers qui ne produisent pas d’espaces sociaux de voisinage dans le transfrontalier proche, mais qui agissent comme des commutateurs importants opérant des liens avec des territoires plus lointains (Botea 2013 b). Par conséquent, ce sont les réseaux de sites constitués par les différentes pratiques de connexion entre les individus, lesquels se déploient sur des espaces-temps mobiles (par forcément situés dans le voisinage proche), qui forment les contours du « terrain ». Les crises politiques actuelles dans le monde arabe et les manifestations du problème des réfugiées et de sa gestion dans les différentes sociétés européennes montrent bien les reterritorialisations permanentes des dispositifs politiques voire civils de « faire frontière », ainsi que les espaces sociaux mobiles créés afin de les contourner. Cette double qualité de la frontière, d’une part comme frontière-mur d’autre part comme frontière traversée et poreuse, caractérise le régime sous lequel fonctionne toute frontière, aussi bien au niveau des pratiques ordinaires des individus que comme mode de gouvernance. Enfin, les études sur les frontières amènent leurs auteurs à se questionner sur les frontières des disciplines qui investissent ce champ, elles-mêmes traversées (pensons ici au seul exemple de la démarche ethnographique adoptée de plus en plus par la sociologie, la géographie, etc.). Nous assistons désormais à la constitution des travaux qui montrent une volonté de réunir et faire converger les points de vue disciplinaires (Anteby-Yemini et al. 2014 ; Chavarochette et al. 2015), certains auteurs pionniers dans cette perspective (Donnan et Wilson 2012) s’interrogeant sur la constitution d’un champ pluridisciplinaire, voire postdisciplinaire, du Border Studies.
21

Bromberger, Christian. "Méditerranée". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).

Vai alla bibliografia