Letteratura scientifica selezionata sul tema "Interventions non pharmaceutiques"

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Articoli di riviste sul tema "Interventions non pharmaceutiques"

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CHABI, Y., O. GALVEZ, J. P. GRANET, T. MATTON, C. MERLIN e P. REY. "Evaluations de la qualité rédactionnelle des prescriptions médicamenteuses et des interventions pharmaceutiques à l’HIA Legouest à Metz." Médecine et Armées Vol. 40 No. 3, Volume 40, Numéro 3 (1 giugno 2012): 281–88. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6617.

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Abstract (sommario):
L’analyse pharmaceutique des prescriptions est une procédure d'évaluation s’inscrivant dans une démarche de qualité. Notre travail avait pour objectif d'apprécier l'impact clinique des interventions pharmaceutiques sur les prescriptions médicamenteuses à l'Hôpital d’instruction des armées Legouest à Metz. Un audit clinique de pratique réalisé en deux phases à quatre ans d'intervalle a permis d’exploiter successivement 137 ordonnances de sortie d'hospitalisation et 717 ordonnances de patients hospitalisés dans huit services cliniques. Les non conformités concernaient majoritairement l’absence de la forme galénique dans 61 % des ordonnances de sortie et sur toutes les ordonnances d’hospitalisation ainsi que l’absence du dosage des médicaments pour 8 % des ordonnances de sortie et 3,6 % des ordonnances d’hospitalisation. Deux cent sept interventions pharmaceutiques étaient proposées, dont 60 % de substitutions de molécules, 19 % d’optimisation des modalités de traitement et 10,7 % d’adaptation posologique. Ces interventions étaient acceptées par les prescripteurs dans 86,8 % des cas, mais leur véritable prise en compte reste à évaluer.
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Lagacé-Wiens, Philippe, Claire Sevenhuysen, Liza Lee, Andrea Nwosu e Tiffany Smith. "Incidence des interventions non pharmaceutiques sur la détection de l’influenza A et B en laboratoire au Canada". Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, n. 3 (31 marzo 2021): 155–61. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i03a04f.

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Abstract (sommario):
Contexte : Le premier cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a été signalé au Canada le 25 janvier 2020. En réponse à l’imminence d’une éclosion, de nombreuses autorités sanitaires provinciales et territoriales ont mis en œuvre des mesures de santé publique non pharmaceutiques pour freiner la propagation de la maladie. Les mesures de « distanciation sociale » comprenaient des restrictions sur les rassemblements de groupes, l’annulation d’événements et de rassemblements sportifs, culturels et religieux, la recommandation du maintien d’une distance physique entre les personnes, la fermeture d’écoles et de garderies, la réduction des services non essentiels et la fermeture d’entreprises. Objectifs : Évaluer l’incidence des interventions non pharmaceutiques combinées imposées en mars 2020 sur l’épidémiologie de l’influenza (grippe) A et B en comparant les données de surveillance des laboratoires nationaux de la période d’intervention avec les données historiques de contrôle de la saison grippale sur 9 ans. Méthodes : Nous avons obtenu des données épidémiologiques sur les détections de l’influenza A et B en laboratoire et les volumes de tests du système national canadien de surveillance de l’influenza pour la période épidémiologique allant du 29 décembre 2019 (semaine épidémiologique 1) au 2 mai 2020 (semaine épidémiologique 18). Des mesures de distanciation sociale liées à la COVID-19 ont été mises en œuvre au Canada à partir de la semaine épidémiologique 10 de cette période. Nous avons comparé les seuils de détection de l’influenza A et B en laboratoire et les volumes de tests et les tendances en matière de détection pendant la saison grippale 2019–2020 avec ceux des neuf saisons grippales précédentes afin de mettre en évidence les changements de tendances épidémiologiques. Résultats : Les détections de l’influenza la semaine précédant la mise en œuvre des mesures de distanciation sociale ne diffèrent pas statistiquement des neuf saisons précédentes; toutefois, une forte baisse de la positivité s’est produite entre les semaines épidémiologiques 10 et 14 (du 8 mars au 4 avril 2020). Le pourcentage de cas positif à la semaine 14 (p ≤ 0,001) et le taux de diminution entre les semaines 10 et 14 (p = 0,003) étaient tous deux significativement différents des données historiques moyennes. Conclusion : Les données montrent une diminution spectaculaire des détections de l’influenza A et B en laboratoire, parallèlement aux mesures de distanciation sociale et aux interventions non pharmaceutiques au Canada. L’incidence de ces mesures sur la transmission de l’influenza peut être généralisable à d’autres maladies virales respiratoires pendant la période d’étude, y compris la COVID-19.
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GACEM, Hocine, Fatima Hadia Oumammar, Ramata Dembele, Rachida Derghal e Amel Ahmane. "Evaluation of clinical pharmacy activity in tracking patients with ischemic myocardial disease". Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 2, n. 2 (30 dicembre 2012): 121–25. http://dx.doi.org/10.48087/bjmsoa.2015.2204.

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Abstract (sommario):
Introduction : L’intégration de pharmaciens cliniciens au sein des services cliniques s’avère indispensable pour lutter contre les problèmes d’évènements iatrogènes médicamenteux. Dans ce contexte, cette étude a été menée afin de décrire et analyser les risques liés aux prescriptions et d’évaluer la pertinence des interventions pharmaceutiques. Matériels et méthodes : Cette étude transversale, descriptive, a porté sur 119 patients atteints de cardiopathies ischémiques dans le service de cardiologie du CHU de Batna durant la période allant du 09/02/2014 au 24/04/2014. Les données personnelles des patients et celles liées au diagnostic et aux thérapeutiques étaient recueillies sur des fiches de questionnaire, les prescriptions analysées et les interventions rapportées sur des fiches d’interventions et cotées afin de déterminer leur impact. Résultats : La prévalence des interactions médicamenteuses était de 99,1% dont 59,8% sont du niveau à prendre en compte. Une ou plusieurs non conformités de prescription ont été signalées dans 47,9% des cas. 33 interventions pharmaceutiques ont été réalisées relevant 44 problèmes différents à la tête desquels se trouve l’inobservance du traitement et la présence d’indication non traitée. Les interventions consistaient principalement en l’ajout de médicament (52,3%) et ont été considérées à impact clinique significatif à 41,6%. Le taux d’acceptabilité de ces interventions est de 81,6%.
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Pech de Laclause, Gilles, Arnaud Delenda e Lana Augustincic. "Gestion de la crise sanitaire par des interventions non pharmaceutiques et surmortalité de l’épidémie COVID-19". Santé Publique Vol. 33, n. 2 (6 settembre 2021): 255–63. http://dx.doi.org/10.3917/spub.212.0255.

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McPhee-Knowles, Sara, Bryn Hoffman e Lisa Lisa Kanary. "L’expérience au Yukon avec la COVID-19 : restrictions de voyage, variants et propagation entre les non vaccinés". Relevé des maladies transmissibles au Canada 48, n. 1 (26 gennaio 2022): 19–23. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v48i01a03f.

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Abstract (sommario):
L’expérience du Yukon concernant la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a été intéressante; le territoire a mis en place avec succès des restrictions de voyage pour limiter l’importation du virus et a déployé les vaccins rapidement par rapport à la plupart des administrations canadiennes. Cependant, la première vague de COVID-19 du Yukon en juin et juillet 2021 a fait déborder le système de santé en raison de la transmission généralisée parmi les enfants non-vaccinés, les jeunes et les adultes, malgré une forte participation à la vaccination et le port du masque obligatoire. Cette expérience met en lumière l’importance du soutien continu aux programmes de vaccination publique, de l’adoption généralisée de vaccins dans les populations pédiatriques, et l’assouplissement judicieux des interventions non pharmaceutiques dans toutes les administrations canadiennes à mesure qu’elles rouvrent alors que des variants plus contagieux apparaissent
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Landouzy, M., C. Devos, M. Mutombo, C. Binenfant e N. Guenault. "Audit sur le bon usage du citalopram". European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015): S151—S152. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.305.

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Abstract (sommario):
Malgré les recommandations de l’ANSM sur le risque torsadogène du citalopram, l’équipe pharmaceutique du centre hospitalier a émis de nombreuses interventions pharmaceutiques (IP) devant des erreurs médicamenteuses de prescription. L’objectif a été d’évaluer le suivi des recommandations durant l’hospitalisation, dans la lettre de sortie (LS) et en ville par le médecin traitant (MT). L’audit rétrospectif a été réalisé sur une période d’un an. Ont été inclus les patients pour lesquels les IP concernaient des contre-indications avec le citalopram (pathologies cardiovasculaires, interactions médicamenteuses). Au total, 51 IP ont été émises : 54,9 % ont été appliquées par le praticien (citalopram substitué par paroxétine dans trois quarts des cas) ; 35,3 % des IP n’ont pas été suivies et 9,8 % étaient non-applicables. Parmi les patients avec IP suivies, 15 (53,5 %) avaient des LS expliquant la réévaluation des prescriptions aux MT ; 5 (17,9 %) avaient des LS sans mention de la réévaluation avec maintien de la contre-indication ; 8 (28,6 %) n’avaient pas de LS. Neuf des 15 patients avec LS exhaustive ont été ré-hospitalisés dans l’année sans contre-indication dans le traitement d’entrée (8 par maintien de la paroxétine et un par levée de l’interaction médicamenteuse). Trois des 5 patients sans notion de réévaluation dans la LS ont été ré-hospitalisés avec persistance de la contre-indication dans le traitement d’entrée. Les MT appliquent largement les recommandations de la LS, soulignant l’efficacité d’une collaboration pluriprofessionnelle ville-hôpital et le rôle primordial du pharmacien dans les conciliations médicamenteuses de sortie. Celle-ci sera prochainement mise en place dans l’établissement et prévoit l’intégration des fiches de conciliation aux LS pour informer les MT des réévaluations médicamenteuses. Un thésaurus d’interactions médicamenteuses décrivant le niveau d’interaction et la conduite à tenir pour les médicaments à risque d’allongement de l’espace QT a été créé comme outil d’aide à la prescription.
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Rees, Erin, Brent Avery, Hélène Carabin, Carolee Carson, David Champredon, Simon de Montigny, Brendan Dougherty, Bouchra Nasri e Nicholas Ogden. "Efficacité des interventions non pharmaceutiques pour réduire la transmission du SRAS-CoV-2 au Canada et leur association avec les taux d’hospitalisation relatifs à la COVID-19". Relevé des maladies transmissibles au Canada 48, n. 10 (26 ottobre 2022): 484–95. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v48i10a04f.

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El Jaouhari, Maryem, Rojiemiahd Edjoc, Lisa Waddell, Patricia Houston, Nicole Atchessi, Megan Striha e Samuel Bonti-Ankomah. "Incidence de la fermeture et de la réouverture des écoles sur la transmission de la COVID-19". Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, n. 12 (10 dicembre 2021): 572–81. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i12a02f.

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Abstract (sommario):
Contexte : À l’échelle mondiale, l’éducation des élèves des écoles primaires et secondaires a été gravement perturbée par la fermeture des écoles pour réduire la propagation de la maladie à coronavirus en 2019 (COVID-19). L’efficacité de la fermeture des écoles pour la réduction de la transmission de la COVID-19 et l’impact de la réouverture des écoles ne sont pas clairs. Méthodes : Les critères de recherche pour cet examen rapide comprenaient des études empiriques, publiées ou prépubliées dans le monde entier avant le 25 janvier 2021, qui évaluaient l’efficacité de la fermeture des écoles pour réduire la propagation de la COVID-19 et l’incidence de la réouverture des écoles sur la transmission de la COVID-19. Résultats : Vingt-quatre études sur l’incidence de la fermeture et de la réouverture des écoles sur la transmission de la COVID-19 ont été relevées dans les sept bases de données qui ont fait l’objet d’une recherche. Dans l’ensemble, les données probantes de ces études étaient mitigées et variées en raison de plusieurs facteurs, comme le moment de la mise en œuvre des mesures de santé publique, la conception de la recherche des études incluses et la variabilité entre les niveaux de scolarité examinés. Conclusion : Les résultats préliminaires suggèrent que la fermeture des écoles ont une incidence limitée sur la réduction de la transmission de la COVID-19, d’autres interventions non pharmaceutiques étant considérées comme beaucoup plus efficaces. Toutefois, en raison des limites des études, d’autres recherches sont nécessaires pour appuyer l’utilisation de cette mesure de santé publique en réponse à la pandémie de COVID-19.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay e Chani Bonventre. "Anthropologie médicale". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Abstract (sommario):
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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Pandey, Avinash. "A Novel Text-Message Reminder System to Address Medication Non-Adherence". Journal of Student Science and Technology 8, n. 1 (1 aprile 2015). http://dx.doi.org/10.13034/jsst.v8i1.46.

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Abstract (sommario):
There is a high rate of medication non-adherence, which can lead to disease progression, disability andmortality. This study tested a novel computer-based text message reminder system to improve adherence to medications. This system proved effective in improving adherence to a placebo in healthy volunteers, and to medications in cardiac patients over a two month period. It was especially effective in individuals at prospectively identified to be at high risk of non-adherence. This system represents a simple and scalable method to improve adherence to medications at a clinical or pharmaceutical level. Further research into the impact of repeated reminders is necessary to explore the impacts of text message reminders in other populations and in other lifestyle interventions.Il y a un taux élevé de non-adhérence aux médicaments, ce qui peut provoquer la progression de la maladie, des handicaps et même la mortalité. Cette étude a vérifier un système de rappel fonctionnant par messagerie texte afin d’améliorer l’adhérence aux médicaments. Ce système a été prouvé efficace dans l’amélioration de l’adhérence à un placébo chez des sujets bénévoles, et à des médicaments chez des patients cardiaques, sur une période de 2 mois. Il était particulièrement efficace chez es individus identifiés comme ayant un risqué élevé de non-adhérence. Ce système représente une méthode simple et mesurable utilisée pour améliorer l’adhérence aux médicaments à un niveau pharmaceutique ou clinique. Des recherches plus poussées sur les conséquences de ces rappels répétés sont nécessaires afin d’explorer les impacts des rappels texte chez d’autres populations et dans d’autres interventions concernant les habitudes de vie.
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Tesi sul tema "Interventions non pharmaceutiques"

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Ganser, Iris. "Utilisation des modèles mathématiques face à la COVID-19 : analyse des effets des interventions en santé publique et de la dynamique immunitaire". Electronic Thesis or Diss., Bordeaux, 2024. http://www.theses.fr/2024BORD0351.

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Abstract (sommario):
La pandémie de COVID-19, causée par le SRAS-CoV-2, a entrainé une morbidité et une mortalité importantes, mettant à rude épreuve les systèmes de santé mondiaux. Les vaccinations et les interventions non pharmaceutiques (INP) sont essentielles pour contrôler la propagation du virus. Avant les vaccins, les gouvernements s’appuyaient sur des INP dont l’impact épidémiologique et sociétal restait incertain, notamment sur plusieurs vagues pandémiques. Le déploiement des vaccins a augmenté l’immunité collective, mais l’émergence de variants préoccupants (VoCs) échappant à l’immunité et l’affaiblissement de l’immunité induite ont réduit l’immunité effective. La dynamique à long terme de ce déclin est mal comprise, surtout dans le contexte d’infections multiples et par divers VoCs. Les épidémies étant partiellement observées et leur dynamique non linéaire, les modèles mathématiques sont bien adaptés pour leur analyse. Dans ma thèse, j’ai appliqué ces modèles à diverses données COVID-19, depuis les données agrégées sur les infections et les hospitalisations jusqu’aux titres d’anticorps (Ac) chez les individus, pour quantifier l’efficacité des INP et vaccins, identifier les seuils de protection des Ac et caractériser la décroissance de l’immunité. Mon premier objectif était d’estimer l’efficacité des INP et des vaccins en France et d’explorer des scénarios contrefactuels des INP et des vaccins. Nous avons développé un modèle mécaniste ajusté aux données épidémiologiques françaises de mars 2020 à octobre 2021. Le modèle a montré une réduction significative de la transmission virale grâce aux INP, bien que leur efficacité ait diminué avec le temps. Les simulations ont montré que les vaccins avaient sauvé près de 160000 vies au cours de la période étudiée, mais qu’une mise en œuvre plus précoce ou un déploiement plus rapide aurait évité encore plus de décès. Pour comprendre la variabilité des estimations de l’efficacité des INP, nous avons évalué deux méthodologies pour mon deuxième objectif : les modèles mécanistes et une régression en deux étapes couramment utilisée, qui d’abord estime le nombre de reproduction ( Rt), puis le régresse sur les paramètres des INP. En utilisant des données simulées, les modèles mécanistes ont montré un biais minimal (0-5%) et une couverture d’intervalle de confiance (IC) élevée, tandis que les régressions en deux étapes ont montré des biais jusqu’à 20% et une couverture d’IC inferieure. Ce biais était dû à la déplétion des susceptibles et aux difficultés d’estimation de Rt, montrant que cette méthode nécessite prudence malgré sa rapidité. Les modèles épidémiologiques précis nécessitent des paramètres actualisés. Mon troisième objectif était donc 1) relier les niveaux d’Ac SARS-CoV-2 au risque de (ré)infection et 2) caractériser la décroissance des Ac. Grâce aux données d’Ac de plus de 220000 donneurs de sang canadiens entre avril 2020 et décembre 2023, nous avons constaté que les Ac anti-S et anti-N réduisaient le risque d’infection, avec un effet plus prononcé des anti-N à de faibles titres. J’ai estimé avec des modèles de décroissance biphasique que 51.3% (95% IC 40.6-66.1%) des individus tomberaient en dessous des niveaux détectables d’Ac anti-N dans les trois ans suivant une infection. La durée de détection des Ac augmentait après chaque infection. Cependant, les Ac chutaient en quelques mois en dessous des seuils requis pour une protection substantielle, même après plusieurs infections et vaccinations, indiquant la nécessité d’administrer des rappels réguliers pour maintenir la protection. Les analyses dans ma thèse soulignent l’importance des interventions rapides et du suivi continu de l’immunité pour mieux se préparer aux futures épidémies. De plus, j’ai démontré que les modèles mathématiques sont un outil puissant pour orienter la prise de décision en santé publique et les stratégies de prévention
The COVID-19 pandemic, caused by the SARS-CoV-2 virus, has led to significant morbidity and mortality, straining healthcare systems worldwide. Fundamental approaches for controlling viral spread and mitigating its impact are vaccinations and non-pharmaceutical interventions (NPIs). Before vaccines became available, governments relied on NPIs with largely unknown epidemiological and societal impacts. Despite numerous studies, the effectiveness of NPIs on COVID-19 dynamics remained uncertain, especially over multiple pandemic waves. With a gradual roll-out of vaccines, population immunity increased, but this increase in was counteracted by the emergence of immune-escaping variants of concern (VoCs) and waning of both infection- and vaccine-induced immunity. The long-term dynamics of this decline are currently not well characterized, particularly in the context of multiple infections and infections with different VoCs. Given the only partially observed nature of epidemics and their non-linear dynamics, mathematical models are uniquely suited for their analysis. In my thesis, I applied mathematical models to various COVID-19 data, from aggregated population-level data of infections and hospitalizations to antibody (Ab) titers in individuals, with the goal of quantifying the effectiveness of NPIs and vaccines, identifying protective Ab thresholds, and characterizing immunity waning dynamics. Specifically, my first objective was to estimate the effectiveness of NPIs and vaccines in France and explore counterfactual NPI and vaccine implementation scenarios. We developed a population-based mechanistic model, which we fit to epidemiological data in France from March 2020 to October 2021. The model showed a significant reduction in viral transmission by lockdowns, school closures, and curfews, though their effectiveness decreased over time. Simulations demonstrated that vaccines had saved nearly 160k lives over the study period, but an earlier implementation or a faster rollout could have prevented even more deaths. To understand why NPI effectiveness estimates vary across studies, we evaluated two methodologies in my second objective: mechanistic models and a commonly used two-step regression approach. The latter first estimates the reproductive number (Rt) and then regresses it against NPI parameters. Using simulated data of varying complexity, mechanistic models consistently showed minimal bias (0-5%) and high confidence interval (CI) coverage, whereas the two-step regressions had biases up to 20% and much lower CI coverage. The bias stemmed from the depletion of susceptibles and challenges in estimating Rt, indicating that caution is warranted with this method despite its simplicity and speed. Accurate epidemiological models require up-to-date parameters. My third objective was therefore two-fold: 1) to relate SARS-CoV-2 specific Ab levels to the risk of infection and 2) to characterize antibody waning. Using Ab data from over 220k Canadian blood donors between April 2020 and December 2023, we found that both anti-S and anti-N Abs reduced infection risk, with anti-N showing a stronger effect at lower titers. We used biphasic decay models to characterize waning dynamics and estimated that that 51.3% (95% CI 40.6-66.1%) of individuals would drop below detectable anti-N Ab levels within three years after a single infection. The duration of Ab detection increased after subsequent infections. However, antibodies waned within months below thresholds needed to attain substantial protection, even after multiple infections and vaccinations, indicating that continuous vaccine booster doses might be needed to sustain protection. The analyses I conducted in my PhD research highlight the importance of timely interventions and continuous monitoring of immunity to better prepare for future outbreaks. Moreover, I illustrated that mathematical models are a powerful tool to inform public health decision making and strategies
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