Articoli di riviste sul tema "Innovation – Gestion – France"

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Calamel, Ludivine, Christian Defélix e François Pichault. "Les pôles de compétitivité, des formes organisationnelles aptes à innover en gestion des ressources humaines ?" Management international 20, n. 4 (24 settembre 2018): 146–57. http://dx.doi.org/10.7202/1051680ar.

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Abstract (sommario):
Les mises en réseaux se développent de par le monde pour générer de l’innovation collaborative; en France, elles prennent notamment la forme des « pôles de compétitivité ». La littérature a analysé ces réseaux territoriaux d’organisations. Mais alors que leur feuille de route consiste également à produire de l’innovation managériale, via des pratiques de gestion des ressources humaines qui se situent à l’interface d’organisations différentes, l’état des connaissances reste faible sur ce point. Les pôles de compétitivité français représentent-ils une forme organisationnelle innovant également en gestion des ressources humaines ? A l’aune d’une approche contextualiste, mais aussi d’un cadre théorique associant entrepreneuriat institutionnel et acteur-réseau, cet article interroge les modalités de l’innovation managériale dans douze pôles de compétitivité français. Il met en lumière la principale innovation managériale de ces réseaux territoriaux : l’innovation de processus.
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Seiffert, Marc-Daniel. "La gestion stratégique d'une technologie singulière : les voilures tournantes en France de l'autogyre au Tigre". Revue Historique des Armées 234, n. 1 (2004): 61–72. http://dx.doi.org/10.3406/rharm.2004.5568.

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Abstract (sommario):
To explain the dominant position of the firm Eurocopter in the global helicopter market since the 1990s it is necessary to : - employ theoretical concepts from several disciplines : industrial economics, strategic management, business history and the history of technology - adopt a lengthy perspective (a century in time) It was by long and complex learning processes within the framework of a national system of innovation specific to France that the French helicopter industry was able to become competitive. What is plainly demonstrable is, on the one hand, the very strong affiliations between the successive generations of French rotary-winged aircraft and, on the other, some major technological breaks with the past. It is clear that only the French state taking a crucially important role gave momentum and continuity to this high-technology industry. Radical uncertainties -about the correctness of technical choices and about new business opportunities — that typify the experience of innovative industries therefore necessitated stability, and this came from political choices made for the long-term.
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Colin, Thierry, e Benoît Grasser. "Le rôle des réseaux patronaux dans la diffusion de la gestion des compétences en France". Articles 67, n. 3 (28 settembre 2012): 375–97. http://dx.doi.org/10.7202/1012536ar.

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Abstract (sommario):
En s’inscrivant dans le cadre des approches néo-institutionnelles, cette contribution s’intéresse à l’influence exercée par les réseaux patronaux sur la diffusion des pratiques managériales, à travers l’exemple de la gestion des compétences dans les entreprises françaises. La littérature permet d’envisager les organisations d’employeurs comme des réseaux sociaux ayant un impact sur les politiques RH des entreprises, et l’étude du développement de la gestion des compétences permet d’étayer l’hypothèse d’une institutionnalisation sous influence patronale de cette pratique de gestion.Pour proposer une évaluation de ce lien, nous nous appuyons ensuite sur une méthodologie quantitative permettant de croiser l’appartenance de membres de la direction d’une entreprise à des réseaux patronaux et la diffusion des pratiques de gestion par les compétences. Les données utilisées sont issues de l’enquête Réponse réalisée par le Ministère du Travail, et ont été collectées auprès de 3000 établissements. Cette approche permet dans un premier temps de procéder à un succinct mais inédit état des lieux des réseaux patronaux en France, puis de mesurer l’impact de l’appartenance à ces réseaux sur la mise en oeuvre de la gestion des compétences.Les résultats montrent que près des trois quarts des établissements appartiennent à des réseaux patronaux ou bien les fréquentent, mais que derrière ce constat initial se cache une réalité multiforme et plutôt concentrée. Nous montrons ensuite que l’appartenance à des réseaux patronaux est bien un élément explicatif important du choix de mise en oeuvre d’une politique GRH orientée vers les compétences, et en particulier la participation à des clubs de DRH ou associations d’entrepreneurs. Les structures patronales les plus influentes apparaissent donc ici comme celles qui reposent davantage sur l’adhésion volontaire, la recherche de légitimité et l’échange d’outils et d’idées.
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Lalliard, François. "Propriété aristocratique et innovation agronomique en Île-de-France au XIXe siècle. La gestion des Berthier à Grosbois (1808-1912)". Histoire & Sociétés Rurales 13, n. 1 (2000): 67–92. http://dx.doi.org/10.3406/hsr.2000.1128.

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Le Flanchec, Alice, Astrid Mullenbach-Servayre e Jacques Rojot. "Pratiques de gestion des ressources humaines et stratégies d’innovation en France : les apports de l’enquête REPONSE 2011". Hors-thème 72, n. 1 (19 aprile 2017): 173–202. http://dx.doi.org/10.7202/1039595ar.

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Abstract (sommario):
Cet article s’intéresse au lien entre la stratégie adoptée par l’entreprise et les pratiques de gestion des ressources humaines (GRH) mises en oeuvre, en portant plus spécifiquement son attention sur les entreprises qui ont des stratégies d’innovation. Par innovation, nous entendons, à l’instar de King et Anderson (2002 cités par Lapointe et al., 2003), une nouvelle pratique, une nouvelle procédure ou un nouveau processus introduit sur le plan local dans un milieu de travail afin d’améliorer les performances économiques et sociales des entreprises. Nous intégrons également la notion d’innovation sociale, au sens de Klein et Harrisson (2006), afin de mettre l’accent sur l’aspect fondamentalement multidimensionnel de ce concept. À la suite d’une recension de littérature rigoureuse, nous proposons un modèle de recherche articulé autour de cinq hypothèses majeures relatives au contrôle des salariés, à leur formation, leur rémunération, mais également au climat social et à la négociation sociale. Pour tester ce modèle, nous nous appuyons sur les données 2011 de l’enquête REPONSE (Relations Professionnelles et Négociation d’Entreprise) de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, ainsi que du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de France. À l’appui d’une étude empirique statistique (3 601 répondants « représentants de la direction »), nous montrons que les entreprises innovantes se distinguent nettement des autres en matière de GRH. Notamment, ces entreprises possèdent des systèmes de rémunération plus individualisés, elles fixent des objectifs plus généraux et effectuent moins de contrôle sur leurs salariés, favorisant donc la délégation dans le travail. Les entreprises innovantes investissent également davantage que les autres dans la formation et, enfin, elles mènent aussi plus de négociations avec les partenaires sociaux. Malgré de telles avancées, notre étude ne permet cependant pas de conclure à une quelconque relation entre stratégie et climat social.
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Pierre, Éric. "Les colonies pénitentiaires pour jeunes détenus : des établissements irréformables (1850-1914)". Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 5, n. 1 (1 settembre 2003): 43–60. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.005.0043.

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Abstract (sommario):
En France, l’histoire du secteur de l’enfance de justice est dominée par le poids de l’immobilisme qui règne dans les établissements correctionnels. Le régime intérieur de ces derniers, leur organisation générale, les méthodes éducatives et les techniques coercitives qui y sont développées, évoluent très peu sur près de cent ans. Les causes de ce phénomène apparaissent variées : méfiance du personnel envers toute innovation, indifférence du pouvoir législatif, indigence des moyens budgétaires, absence de volonté politique, faiblesse de la réflexion pédagogique chez les réformateurs, qui restent fidèles aux cadres de la pensée juridique la plus positive, etc. Un autre facteur tient aussi un rôle essentiel : l’hostilité de l’Administration pénitentiaire envers des établissements dont la gestion, depuis la loi de 1850, revient principalement à l’initiative privée. Animée d’un esprit de revanche, l’Administration dépense une grande partie de ses forces dans ce combat, et se soucie fort peu, en revanche, des conditions de vie des jeunes détenus.
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TESNIÈRE, Germain, Vincent DUCROCQ, Eva BOXENBAUM e Julie LABATUT. "Organisations nationales et instruments de gestion de l’amélioration génétique des bovins laitiers : une comparaison entre la France, l’Irlande et les Pays-Bas". INRA Productions Animales 32, n. 1 (11 marzo 2019): 37–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.1.2430.

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Abstract (sommario):
Depuis les années 2000, le développement de la génomique permet une connaissance étendue de l’ADN des plantes et animaux domestiques. Cette innovation transforme la façon dont ceux-ci sont évalués, sélectionnés et mis sur le marché. Couplée à des changements politiques et règlementaires, cette technologie contribue à faire évoluer les arrangements institutionnels dans le champ étudié - ici celui de l’amélioration génétique animale - aussi bien au niveau des dispositifs nationaux que des pratiques des acteurs. La libéralisation en cours questionne notamment la dimension collective de la production du progrès génétique et les droits de propriétés sur les ressources génétiques. Dans une perspective comparative impliquant la France, l’Irlande et les Pays-Bas, cette synthèse a pour objectif de présenter la pluralité des arrangements institutionnels établis dans le champ de la sélection génomique de la race bovine Holstein. Elle met d’abord en évidence trois régimes institutionnels qui présentent des arrangements différents notamment entre organisations publiques et privées. Ensuite, cette diversité d’arrangements est précisée par l’analyse des instruments contractuels entre entreprises de sélection et éleveurs via des modèles d’organisation de la production et des échanges de ressources génétiques (sous leurs formes biologiques et informationnelles). Ces modèles illustrent la diversité des formes de propriété dont ces ressources génétiques font l’objet entre éleveurs et entreprises et montrent que les rôles respectifs de ces acteurs sont redéfinis. Ces résultats permettent de mieux comprendre le développement d’une logique libérale (aux Pays-Bas) en dualité avec le renforcement (en Irlande) ou la fragilisation (en France) d’une logique coopérative de production du progrès génétique.
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JULIAN-REYNIER, Claire, Jean-Paul MOATTI, Pascale BOURRET, François EISINGER e Hagay SOBOL. "Vers une colonisation génétique de la médecine?" Sociologie et sociétés 28, n. 2 (30 settembre 2002): 141–55. http://dx.doi.org/10.7202/001368ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Parce qu'elle constitue l'archétype d'une innovation en train de se faire et que son extension aux facteurs de risque des principales pathologies de l'adulte n'obéit pas encore à une trajectoire claire, la génétique médicale constitue un objet de recherche privilégié pour une approche en sciences sociales visant à dépasser la dialectique mécaniste entre offre et demande des modèles économiques et sociologiques traditionnels. Cet article est consacré plus particulièrement à l'émergence des consultations de génétique en cancérologie, il est articulé autour de quatre champs principaux où sont susceptibles de se nouer des configurations d'acteurs, pour l'instant encore largement indéterminées, mais qui semblent déterminantes pour l'avenir et la portée du développement de cette activité. Le premier est celui des modes d'articulation entre activité clinique d'oncogénétique et recherche biologique " fondamentale ", le deuxième est celui de la frontière entre une activité demeurant restreinte et un éventuel " dépistage " beaucoup plus généralisé de facteurs de risque génétiques en population, frontière dont la délimitation dépendra directement des possibilités d'interventions à visée préventive, le troisième est celui des modes de spécialisation de l'oncologie génétique dans l'ensemble des disciplines médicales préexistantes, et enfin le dernier est celui de l'impact possible de la " médecine prédictive " sur les mécanismes d'assurance collectifs qui président actuellement à la gestion du risque-maladie en France comme au Canada.
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Somme, D., H. Trouvé, Y. Couturier, S. Carrier, D. Gagnon, B. Lavallart, R. Hébert, C. Cretin e O. Saint-Jean. "Prisma France* : programme d’implantation d’une innovation dans un système de soins et de services aux personnes en perte d’autonomie. Adaptation d’un modèle d’intégration basé sur la gestion de cas". Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 56, n. 1 (febbraio 2008): 54–62. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2008.01.003.

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Jolly, Dominique, e Béatrice Majnoni d'Intignano. "La gestion du système de santé en France : vers des innovations libérales ?" Politiques et management public 3, n. 4 (1985): 17–37. http://dx.doi.org/10.3406/pomap.1985.1869.

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Lucas, Anne-Marie. "Le dispositif « jeunes ». Du plan « Avenir-Jeunes » au plan d'urgence pour l'emploi des jeunes". L’Orientation scolaire et professionnelle 16, n. 1 (1987): 19–34. http://dx.doi.org/10.3406/binop.1987.1615.

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Abstract (sommario):
En France, compte tenu de la montée du chômage des jeunes, de l’allongement de la scolarité, des transformations de l’appareil productif, les années 1980 constituent une période charnière pour le développement d’une gestion étatique et patronale de la transition professionnelle. Après un rappel des étapes significatives, cet article présente un bilan des apports et des questionne¬ ments actuels du dispositif jeunes en vue d’une préparation à l’emploi. Il met l’accent sur l’intérêt d’un dispositif d’accueil, d’information et d’orientation, sur l’alternance comme modalité indispen¬ sable à l’insertion et sur la nécessaire reconnaissance et validation des acquis professionnels et de for¬ mation. Le dispositif jeunes, situé au confluent de publics en difficulté, de nouveaux besoins d’emploi et de formation, ne peut pas se limiter à des mesures conjoncturelles. Il fait émerger des questionnements, des innovations qui concernent des mutations profondes à opérer par l’ensemble de l’organisation sociale.
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Cahen, Fabrice. "Who Was Afraid of Pregnancy Tests? Gestational Information and Reproduction Policies in France (1920–50)". Medical History 63, n. 2 (26 marzo 2019): 134–52. http://dx.doi.org/10.1017/mdh.2019.2.

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Abstract (sommario):
Though resulting from a long-term process, the need to manage pregnancies both medically and bureaucratically became a state concern, especially from the 1920s onwards. A woman’s official obligation to notify the state of her pregnancy (and therefore to know it on time) goes beyond a matter of biopolicies and poses a range of contradictions. ‘Pregnant or not?’ – as an issue of knowledge – is a powerful tool for apprehending the tensions between individual freedom, privacy, institutional requirements and professional powers.In order to better understand the historical meaning of pregnancy diagnostics in mid-twentieth-century France, this paper combines three dimensions: uncertainty and its management; the informational asymmetry between institutional agents and women; and the diachronic dimension of gestation. Writing this history sheds more light on an apparent paradox: while knowing and notifying one’s own pregnancy became a duty, the tools that could help women eliminate some doubt right from the first months of their pregnancy – in particular the innovation of laboratory diagnosis – was seen as a danger. When, in 1938, private laboratories began publishing advertisements for the laboratory test in the most widely-read newspapers, tending to reframe it as a commercial service, the anti-abortion crusade was increasing its propaganda and its political pressure. This crusade’s legal victory proved incomplete, but for a long time some of the most conservative physicians recommended great parsimony in prescribing testing. Combined with reducing the legal time limit for notification, this conflict shows how the state injunctions towards women could look like a ‘double bind’.
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Fournaise, Thérèse, Aurélie Kessous e Pierre Valette-Florence. "Quand les marques de luxe utilisent des matériaux recyclés : regards croisés entre consommateurs et professionnels sur un effet de transgression". Décisions Marketing N° 110, n. 2 (28 giugno 2023): 57–84. http://dx.doi.org/10.3917/dm.110.0057.

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Abstract (sommario):
• Objectif Face à la pression croissante des consommateurs, le recours des marques de luxe aux innovations produits conçues en matériaux recyclés se multiplie. Or, luxe et développement durable sont deux notions a priori dissonantes (matériaux de qualité supérieure vs . usagés, utilisation de ressources rares vs . renouvelables, etc.). Ces initiatives peuvent alors être perçues par les consommateurs comme des transgressions des marques pouvant affecter la relation consommateur-marque de luxe. L’objectif est double : (1) appréhender la signification de la transgression dans le cas spécifique de ce type de produit ; (2) comparer les bénéfices/risques que les consommateurs associent à la perception de la transgression aux avantages/risques différentiels que les professionnels du luxe retirent d’une gestion de marque basée sur la transgression. • Méthodologie Des entretiens qualitatifs sont conduits en France auprès de 25 consommateurs de marques de luxe et de 21 professionnels du luxe. • Résultats Les résultats mettent en évidence le caractère transgressif du produit de luxe en matériaux recyclés. C’est l’identification visuelle (ou non) de l’attribut recyclé qui détermine la nature de la transgression perçue (négative et provocante ou positive et innovante). Cette perception transgressive engendre des bénéfices/risques pour les consommateurs, se traduisant en bénéfices/risques différentiels pour les marques, qui peuvent conduire à l’amélioration/la détérioration de la relation consommateur-marque. • Implications managériales Cette recherche permet de formuler des recommandations aux professionnels du luxe afin de mieux orchestrer leurs stratégies d’innovations produits en matériaux recyclés et ainsi de préserver la relation consommateur-marque. • Originalité L’originalité de ce travail réside dans l’étude de l’innovation produit de luxe en matériaux recyclés sous l’angle de la transgression. Aussi, il enrichit les recherches sur le lien entre luxe et développement durable.
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Lindström, Olle, John Bull, Beverly Collins, Inger M. Mees, Michael Barnes, Alison E. Chapman, Arne Olofsson et al. "Reviews and notices". Moderna Språk 84, n. 2 (13 novembre 1990): 170–208. http://dx.doi.org/10.58221/mosp.v84i2.10444.

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Abstract (sommario):
Includes the following reviews: pp. 170-173. Olle Lindström. Wells, J.C., Longman Pronunciation Dictionary. pp. 174-175. John Bull. Banham, M., The Cambridge Guide to World Theatre. + Hodgson, T., The Batsford Dictionary of Drama. pp. 175-177. Beverly Collins & Inger M. Mees. Davidsen-Nielsen, N. & Ulseth, B., English Intonation. pp. 178-180. Michael Barnes. Kjellmer, G., Ordlista för språkvetare, Svensk-engelsk och engelsk-svensk. pp. 181-182. Alison E. Chapman. Honey, J., Does Accent Matter?-The Pygmalion Factor. pp. 182-183. Arne Olofsson. Larsson, B., At your service! Ordbok för turist- och resenäringen (Engelsk-svensk, svensk-engelsk). pp. 183-184. Linda Schenck. Bowen, D. & Bowen, M. (eds), Interpreting, Yesterday and Today, Tomorrow. p. 185. Joakim Nivre. Herslund, M. (ed.), Data and Linguistic Theory: Three Essays on Linguistic Methodology. pp. 185-188. Beatrice Warren. Dickson, P., What Do You Call A Person From...? pp. 188-189. Alistair Davies. Murray, D. (ed.), Literary Theory and Poetry: Extenting the Canon. pp. 189-192. Christine Räisänen. Technical Writing: A Survey of Some Textbooks. p. 192. Margareta Olsson. Miller, J., Mr. Teach. Metodbok för lärare. pp. 193-194. Gunnar Magnusson. Braun, P., Schaeder, B. & Volmert, J. (Hgg.), Internationalismen. pp. 195-196. Gustav Korlén. Stedje, A., Deutsche Sprache gestern und heute. + Wolff, G., Deutsche Sprachgeschichte. Ein Studienbuch. pp. 197-198. Jan Olsson. Rothstein, S., Der Traum von der Gemeinschaft. Kontinuität und Innovation in Ernst Tollers Dramen. pp. 198-200. Hartmut Böhme. Madsen, B., Auf der Suche nach einer Identität. Studien zu Hubert Fichtes Romantetralogie "Das Waisenhaus", "Die Palette", "Detlevs Imitationen 'Grünspan'", "Versuch über die Pubertät". pp. 200-202. Rüdiger Bernhardt. Hammarskjöld, G., Schuldlos schuldig sein. Zur Schuld und Freiheit in Hermann Kants Roman "Der Aufenthalt". pp. 202-205. Göran Bornäs. Lötmarker, R. & Mezieres, P., Parlons de la France. Aspects politiques, économiques et sociaux. + Berg-Compère, J., Pierre, Paul, Fatma et les autres... Les Français devant l'Europe. 207-208. Redaktionsmeddelande/A Message From the Editors.
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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia e Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, n. 1-4 (1 gennaio 2011): 7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10116.

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Abstract (sommario):
Alors que l’invention peut se définir comme la découverte d’un principe, l’innovation peut être définie comme l’adoption de ce principe par une population (1, 2, 3, 17). En Afrique de l’Ouest, la grande majorité des inventions et leur traduction fréquente en propositions techniques de la recherche pour intensifier les systèmes mixtes agriculture-élevage ont été peu ou n’ont pas été intégrées dans les systèmes de production (11, 13, 14, 18, 21, 23). Ce constat d’échec a amené la recherche à s’interroger sur ses démarches de conception et d’évaluation de ses propositions et à impliquer davantage les acteurs de terrain dans la formulation des problèmes et l’élaboration des solutions dans le cadre de recherches participatives (5, 8, 10, 12, 15, 16). L’analyse des facteurs d’adoption des inventions constitue un premier champ au sein des méthodes d’évaluation existantes. L’objectif est d’identifier les facteurs économiques, institutionnels, structurels ou sociotechniques qui favorisent le passage de l’invention à l’innovation (4, 20). Des outils de modélisation peuvent aussi être utilisés pour analyser le profil des populations susceptibles d’adopter telle ou telle technologie (7, 24). Les méthodes de diagnostic des impacts de la recherche constituent un deuxième champ d’évaluation. Il s’agit d’analyser les effets, prévus ou non, des propositions de la recherche quand elles sont expérimentées sur le terrain ou adoptées (19). La modélisation peut là encore s’avérer un outil puissant pour explorer les impacts potentiels des propositions de la recherche avant leur mise en oeuvre effective au sein des systèmes de production (6, 9, 22). L’objectif de ce numéro thématique est de passer en revue différents travaux sur l’évaluation des propositions de la recherche, récemment réalisés en zone agropastorale d’Afrique de l’Ouest, afin de définir comment concevoir et évaluer des innovations dans cette région. Les contributions se basent sur différentes études menées non seulement dans le domaine de la production et de la santé animales mais aussi dans celui des productions végétales intimement liées à l’élevage dans les systèmes mixtes étudiés. Elles abordent également la gestion socio-économique des exploitations et, en particulier, intègrent les projets des producteurs. Cette diversité de terrains et d’approches permet d’enrichir la réflexion sur les méthodes d’évaluation des innovations dans les systèmes d’élevage et dans les systèmes agro-sylvo-pastoraux de cette région. Les trois premiers articles s’intéressent aux facteurs d’adoption des produits de la recherche. Bouyer et coll. analysent les facteurs ayant joué sur l’adoption d’une nouvelle méthode de lutte sanitaire acaricide en milieu paysan au Burkina Faso. Ngondjeb et coll. étudient les facteurs d’adoption de techniques de lutte contre l’érosion hydrique des sols en zone cotonnière du Cameroun. Dans des contextes de changements socio-économiques induisant des stratégies adaptatives de producteurs camerounais, Pedelahore et coll. s’interrogent sur la place de processus d’intensification promus par la recherche. Ces méthodes fournissent des pistes pour mieux caractériser la diversité des besoins et des contraintes des populations cibles. Les autres travaux concernent surtout les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche. Ces évaluations sont prospectives pour deux articles : les travaux de Dabire et coll. explorent les impacts potentiels de la prévision saisonnière des pluies sur les performances économiques des exploitations familiales burkinabés ; ceux de Deffo et coll. évaluent les effets de différents systèmes de culture sur la durabilité des exploitations. L’article de Sempore et coll. combine évaluation prospective et évaluation ex post, respectivement avant et après l’expérimentation d’ateliers d’embouche chez des agroéleveurs. Trois articles analysent a posteriori les impacts de propositions expérimentées ou adoptées par les producteurs : Blanchard et coll. mesurent l’impact de l’utilisation raisonnée de la fumure organique au champ sur les rendements et les revenus de producteurs burkinabés ; Fokou et coll. explorent les liens entre, d’une part, les innovations technologiques et organisationnelles et, d’autre part, les relations de pouvoir dans des systèmes de production laitiers du Mali. Enfin, en s’inspirant d’une méthode expérimentée à la Réunion (France), Vayssières et coll. cherchent à mieux prendre en compte les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations d’élevage d’Afrique de l’Ouest dans la conception de systèmes agropastoraux plus respectueux de l’environnement. L’objectif global de ces travaux est de consolider les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche pour sélectionner les propositions qui contribuent le mieux au développement durable des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest.
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Raulet-Croset, Nathalie. "Chloé STEUX, De l’éco-conception aux éco-innovations circulaires : cadrage et transformations des pratiques des entreprises. Thèse de doctorat de sciences de gestion, sous la direction de Franck Aggeri, préparée à Mines Paris-PSL, soutenue à l’Université PSL le 5 décembre 2022, 356 p." Entreprises et histoire 110, n. 1 (13 giugno 2023): 148–51. http://dx.doi.org/10.3917/eh.110.0148.

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DONNARS, C., P. CELLIER e J. L. PEYRAUD. "Nouvelles de la recherche : expertise sur les flux d’azote liés aux élevages". INRAE Productions Animales 25, n. 4 (2 ottobre 2012): 389–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.4.3226.

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Abstract (sommario):
Une expertise scientifique collective conduite par l’Inra (INRA 2012) pointe l’importance des flux d’azote liés aux activités d’élevage et identifie des leviers pour limiter la pression sur l’environnement. Depuis une vingtaine d’années, les pollutions azotées font l’objet de diverses législations et plans d’action dans le cadre des politiques relatives à la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes. La transposition de la directive «Nitrates» (12 décembre 1991) fait actuellement l’objet d’un contentieux avec la commission européenne. C’est dans ce contexte que les ministères français en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie ont sollicité l’Inra pour dresser un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les flux d’azote en élevage et leur devenir. L’objectif était de mettre à disposition des décideurs et des acteurs publics et privés les connaissances scientifiques actualisées et d’identifier des options permettant de réduire les pressions de l’azote sur l’environnement. 1/LA MÉTHODE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE COLLECTIVELe travail d’expertise a été porté par un collectif de 22 experts. Deux tiers d’entre eux appartiennent à l’Inra, un tiers à d’autres organismes de recherche (Irstea, CNRS, universités) dont deux experts des Pays-Bas (WUR) et un du Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada). Les sciences sociales ont fourni un quart de l’effectif d’experts, la zootechnie et l’approche systémique des systèmes d’élevage 40% et le complément regroupe des spécialistes des cycles biogéochimiques et de l’agronomie. La méthode a consisté à dresser un état des lieux critique des connaissances scientifiques publiées. Quelque 1360 références bibliographiques (2900 auteurs) ont été sélectionnées parmi les articles les plus récents (80% des sources sont postérieures à 1998) et relatifs ou transposables au cadre géographique français. L’analyse a privilégié l’échelle de l’exploitation agricole car c’est l’unité de référence des politiques agricoles et environnementales et des actions agronomiques. Cependant les informations scientifiques portent souvent sur un niveau infra : l’animal, l’atelier d’élevage, la parcelle, le bâtiment, la zone de stockage, etc., ou sur un niveau supra : le bassin versant, le paysage, les statistiques et modélisations nationales et internationales. Ces différents niveaux d’information ont permis d’approcher les variations entre productions et celles liées aux pratiques agricoles. 2 / L’EXPERTISE A MIS EN AVANT LE RÔLE MAJEUR DE L’ÉLEVAGE DANS LES FLUX D’AZOTE ET LES IMPACTS POTENTIELS 2.1 / Les flux d’azote en élevage et les fuites vers l’environnement sont élevésL’élevage utilise plus des trois quarts des quantités d’azote entrant dans les systèmes agricoles. Mais l’efficience, c’est-à-dire le rapport entre les sorties valorisées et les entrées d’azote, calculée au niveau de l’animal est globalement faible : souvent beaucoup moins de la moitié de l’azote ingéré se retrouve sous forme de protéines consommables, lait, œufs et viande. A l’échelle de l’exploitation d’élevage, une part de l’azote excrété dans les déjections est recyclée avec les effluents mais l’efficience reste néanmoins généralement inférieure à 50%. Le reste de l’azote se disperse dans l’environnement. L’élevage contribue ainsi pour environ la moitié aux pertes nationales de nitrates vers les eaux, et pour plus des trois quarts aux émissions nationales atmosphériques azotées, notamment sous forme d’ammoniac (et jusqu’à 90% si on tient compte du fait qu’une grande partie des engrais industriels est employée sur les cultures utilisées pour produire des aliments du bétail). L’azote se trouve de ce fait à la croisée de préoccupations croissantes en termes de compétitivité des filières animales et d’impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces impacts ont été récemment décrits dans une expertise européenne (European Nitrogen Assessment 2011). Ils interviennent au niveau de l’écosystème environnant (dépôts de NH3), de la région (NH3, NO3 -) et plus globalement dans le changement climatique (émissions de N2O). 2.2 / La question de l’azote ne se réduit pas à celles du nitrate, les émissions de NH3 constituent un enjeu fort Alors qu’en France, la question du nitrate a longtemps focalisé les débats, dans certains pays d’Europe du Nord, l’ammoniacest aussi de longue date au centre des préoccupations. D’abord étudié pour son rôle dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux, l’ammoniac est aujourd’hui examiné dans le cadre de la pollution de l’air par les particules. Au niveau national, le premier contributeur d’émissions d’ammoniac est l’élevage bovin. 2.3 / Risques et impacts dépendent aussi de la sensibilité des territoires et de leur capacité d’épurationLes teneurs en nitrate des eaux ne dépendent pas seulement du niveau de surplus des bilans azotés mais aussi du climat, des types de sol, de la topographie et des modes d’occupation des sols : densité animale, part des terres agricoles dans les utilisations totales des surfaces, importance des prairies permanentes, etc. La présence majoritaire de prairies au sein des territoires réduit les risques de fuites de nitrate et d’émissions d’ammoniac. 3/LES FLUX D’AZOTE SONT AUSSI DÉTERMINÉS PAR DES CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES3.1 / La concentration spatiale des élevages a un rôle déterminant dans les impacts des pollutions azotéesLes plus fortes pressions azotées se situent dans les territoires de l’Ouest qui combinent productions de ruminants et de monogastriques. Les quantités d’azote contenues dans les effluents y dépassent parfois largement les capacités d’absorption des surfaces agricoles. Les territoires d’élevage plus extensifs connaissent des pressions azotées faibles. Cette hétérogénéité s’explique par la concentration géographique des filières animales, résultant principalement de facteurs économiques dont les moteurs relèvent des économies d’échelle et des économies d’agglomération qui sont liées à l’intensification et à la spécialisation des élevages ainsi qu’à leur concentration territoriale. La littérature scientifique pointe la difficulté de sortir d’une telle trajectoire, notamment parce que le fonctionnement technique et économique des acteurs des filières (producteurs d’intrants, éleveurs, transformateurs) est étroitement dépendant. 3.2 / L’encadrement juridique n’a pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux La réglementation française a abouti à une multiplicité de zonages auxquels sont dédiés des normes, obligations ou programmes d’action volontaire. L’architecture d’ensemble est confuse et ses résultats critiqués de longue date. Parmi les difficultés rencontrées, la littérature pointe i) le caractère diffus des pollutions, qui, à la différence d’autres pays, n’a pas incité en France àune responsabilisation individuelle des éleveurs, ii) l’intégration de préoccupations économiques et sociales dans les politiques environnementales, iii) le suivi des objectifs environnementaux confié aux acteurs du développement agricole et les échelles administratives peu pertinentes vis-à-vis du réseau hydrographique. Enfin, la multiplicité des formes de pollution azotée pose la question de la cohérence d’ensemble des politiques, notamment entre les critères de la directive «Nitrates» et ceux la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979). 4/DE NOMBREUSES PISTES DE PROGRÈS EXISTENT QUI ENGAGENT PLUS OU MOINS EXPLOITANTS AGRICO- LES, TERRITOIRES ET FILIÈRES D’ÉLEVAGE4.1 / Améliorer les pratiques à l’échelle de l’exploitationLa littérature fournit de nombreuses pistes d’actions pour limiter les pertes d’azote dans l’exploitation (figure 1). Il est encore possible d’optimiser la nutrition azotée des animaux, cependant les gains escomptés sont modestes en regard des enjeux. La maîtrise de la chaîne de gestion des effluents ouvre plus de marges de manœuvre pour préserver l’azote organique et réduire les achats d’engrais minéraux. En effet, selon les modalités de gestion des effluents, les fuites vers l’environnement varient de 30 à 75% de l’azote rejeté par les animaux. Des innovations sont déjà disponibles pour le stockage et l’épandage, même si les incertitudes sur les facteurs de variation des émissions sont encore grandes. Il est enfin démontré que développer les prairies à base de légumineuses, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) et ajuster les rotations réduit les risques de lixiviation du nitrate. A l’échelle des systèmes, les modes de production à bas intrants (moins de fertilisants et d’aliments riches en protéines) améliorent l’efficience de l’azote et limitent donc les pertes vers l’environnement. Les indicateurs de type bilan d’azote à l’échelle de l’exploitation et de ses sous-systèmes (troupeau, gestion des effluents, sols et cultures) sont des outils adaptés pour identifier les sources d’inefficacité et rechercher les voies d’amélioration les mieux adaptées localement. De nombreux autres indicateurs approchent les niveaux d’émissions, de pollution ou les impacts, mais ne sont pas toujours d’usage facile. pour le document complet voir le pdf https://www6.inrae.fr/productions-animales/content/download/6365/88149/version/1/file/nouvelles+de+la+recherche.pdf
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER e P. HERPIN. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 22, n. 3 (17 aprile 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract (sommario):
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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FAVERDIN, P., e C. LEROUX. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 26, n. 2 (16 aprile 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract (sommario):
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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AGABRIEL, J. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 20, n. 2 (7 giugno 2007): 107–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.2.3442.

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Abstract (sommario):
L’alimentation des ruminants : un problème d’actualitéDans la conduite et la réussite d’un système de production de Ruminants, l’alimentation du troupeau reste un domaine très important qui continue de poser de nombreuses questions à la fois pratiques et théoriques. Pour l’éleveur, les postes récolte des fourrages et des céréales, achats d’aliments et entretien des surfaces fourragères représentent plus de 50 % des charges opérationnelles de son exploitation. Nourrir quotidiennement son troupeau lui impose de faire des choix de types de rations et en amont des choix stratégiques de long terme, sur la conduite de son système fourrager en considérant ses contraintes de milieu naturel, de bâtiments ou de stockage. La gestion de l’alimentation est directement liée à tous les autres choix stratégiques de l’activité d’élevage, le niveau de croissance des jeunes animaux, la reproduction, l’allotement la quantité et la qualité de la production. Pour le chercheur en nutrition animale, les enjeux sont devenus multiples et son positionnement a évolué : la recherche de la production maximale soutenue par l’alimentation a fait place à la volonté d’atteindre un optimum à la fois biologique, technique et économique selon les milieux dans lequel l’élevage est conduit. Il doit faire en sorte que la ration calculée par ses modèles satisfasse les besoins de l’animal selon les objectifs de production de l’éleveur, mais qu’elle participe également au bon état sanitaire et de bien-être du troupeau, qu’elle garantisse la qualité des produits et minimise l’impact défavorable des rejets sur l’environnement. La recherche en nutrition et alimentation des ruminants porte à la fois sur les fourrages, la physiologie digestive et métabolique de l’animal et son comportement alimentaire. En tenant compte de la complexité des mécanismes biologiques, les modèles nutritionnels doivent pouvoir simuler avec le maximum de précisions les flux de matières à travers le tube digestif et les organes sur des pas de temps variables, à la fois de court et de long terme. Cela reste un sujet perpétuellement en évolution qui exige aussi de synthétiser les connaissances sous forme d’outils d’aide à la décision et qui soit capable de présenter la qualité de ces outils et leurs limites d’usage. Une recherche qui se développe avec l’INRALes recherches pour aider à déterminer les choix d’alimentation des animaux en condition de production se sont concrétisées au cours du 20ème siècle. Les systèmes d’alimentation en énergie, azote et minéraux ont été développés en France après 1945. A l’INRA, le département Elevage des Ruminants sous l’impulsion de R. Jarrige avait initié une révision majeure des principes et des unités pratiques de terrain en 1978 en proposant un système énergétique construit sur la base de deux unités fourragères, lait et viande (UFL, UFV), un système des Protéines Digestibles dans l’Intestin (PDI) et des Tables complètes à la fois des besoins des animaux et de la valeur alimentaire des aliments. C’est notamment dans le domaine de la valeur nutritionnelle des fourrages que ces travaux étaient particulièrement riches. Ces «systèmes INRA» avaient alors été complétés par la première ébauche d’un modèle complètement nouveau de prévision de l’ingestion (système des Unités d’Encombrements UE) qui sera fortement remanié et amélioré dix ans plus tard lors de la révision de 1988. Ce nouvel ensemble, prévision de l’ingestion, estimation des besoins nutritionnels, a également permis d’accroître l’offre d’outils pratiques de terrain. En complèment des Tables imprimées, un outil informatique d’accompagnement et de rationnement «INRAtion» a été proposé dès 1992. Celui-ci s’est ensuite enrichi de l’outil de calcul de la prévision de la valeur des aliments «Prevalim;» et tous deux sont devenus des réceptacles appliqués des nouveautés scientifiques concernant les systèmes INRA. Mais, près de vingt ans après le dernier «Livre Rouge de l’Alimentation des bovins, ovins et caprins», une mise à niveau des ouvrages écrits s’imposait également et il est apparu nécessaire de proposer une actualisation des connaissances des principes du rationnement des ruminants. Les travaux des équipes de recherches ont permis de progresser aussi bien sur la caractérisation de la valeur des fourrages et des matières premières, que sur l’estimation des besoins des animaux et des apports nutritionnels recommandés dans des situations très diverses. Au delà des recommandations statiques, focalisées sur l’objectif de satisfaire les besoins, les lois de réponses dynamiques des pratiques alimentaires sont mieux connues et quantifiées. Elles permettent de mieux simuler les conséquences de la diversité des situations. L’objectif de l’ouvrage «Alimentation des bovins, ovins et caprins - Tables INRA 2007», sorti en février aux éditions Quæ, est ainsi de remettre sous la forme connue et largement adoptée par tous les acteurs des filières de l’élevage ruminant ces nouveaux résultats. Des documents complémentairesCependant le niveau scientifique choisi de l’ouvrage récemment paru et sa taille volontairement réduite pour en faire un ouvrage facilement accessible ont contraint les auteurs à aller à l’essentiel, les frustrant sans aucun doute d’une description et d’une discussion de fond de leurs résultats.En reprenant l’exemple de 1987 où le «livre rouge» publié par INRA Editions était complété par un numéro détaillé du Bulletin CRZVde Theix, nous avons donc décidé de publier un dossier dans la Revue INRA Productions Animales qui complète l’ouvrage de février. Ce dossier regroupe majoritairement des présentations et les explications des choix qui ont prévalu au développement des nouveaux modèles sous-tendus dans les recommandations. Il comporte 5 articles qui éclairent des points clés des innovations introduites en 2007, et qui correspondent soit à des nouveaux modèles mécanistes des fonctions de l’animal, soit à des méthodes de prévision de la valeur des fourrages, soit à des remises en cause plus profondes de l’ensemble apports, besoins comme c’est le cas pour la nutrition minérale.Toutefois, ce dossier n’est pas exhaustif des «nouveautés» du livre 2007. Certaines avaient été déjà publiées, soit dans des revues scientifiques, soit dans des sessions des «Rencontres Recherches Ruminants». Sans aucun doute d’autres viendront encore les compléter par la suite.Ainsi sont étudiés successivement des apports scientifiques sur la valeur des aliments et sur les besoins des animaux :1 - La dégradabilité des protéines dans le rumen (DT) et la digestibilité réelle des protéines alimentaires dans l’intestin grêle (dr). La valeur azotée des fourrages repose sur la bonne estimation de ces deux paramètres, qui sont la clé du calcul du système des protéines digestibles dans l’intestin PDI (article de M.-O. Nozières et al).2 - Les nouvelles valeurs minérales et vitaminiques des aliments. La possibilité de raisonner en éléments phosphore et calcium absorbables apporte de nouvelles précisions et modifie considérablement les quantités recommandées. L’article précise et actualise les Apports Journaliers Recommandés (AJR) d’éléments minéraux majeurs. Les autres minéraux, oligo-éléments et vitamines sont également revus de façon systématique et approfondie (article de F. Meschy et al).3 - De nouvelles équations statistiques de prévision de la digestibilité de la Matière Organique (dMO) des fourrages par la méthode pepsine-cellulase établies sur une banque de données couvrant une gamme plus importante de fourrages et de modes de conservation. La valeur énergétique des fourrages dépend en effet étroitement de la digestibilité de leur matière organique. Son estimation sur le terrain peut se faire à partir de méthodes de laboratoire comme la digestibilité pepsine-cellulase, utilisée en France depuis plus de vingt ans. Cette méthode est proposée pour sa bonne précision (article de J. Aufrère et al).4 - La composition du gain de poids chez des femelles adultes en période de finition qui permet de calculer ensuite directement le besoin en énergie et en protéines de l’animal. Ce modèle est suffisamment souple pour proposer un besoin face à un objectif de croissance donné, mais il propose aussi un niveau de croissance pour une ration d’un niveau énergétique donné. Ce nouveau modèle a été spécifiquement développé pour tenir compte de la très grande variabilité des situations pratiques rencontrées : la race, l’âge, le format, l’état d’engraissement initial et la vitesse du gain attendu (article de F. Garcia et J. Agabriel).5 - La capacité d’ingestion d’aliments par les vaches laitières au cours de leur lactation complète. Ce tout nouveau modèle s’adapte à tous types de vaches primipares, multipares et propose le nouveau concept de «lait potentiel» pour mieux décrire cette capacité d’ingestion. Ce concept est nécessaire pour répondre aux diverses stratégies des éleveurs dans la conduite de leurs animaux et qui ne souhaitent pas nécessairement les mener à leur maximum de production. Le modèle tient en effet compte de l’état initial de la vache au vêlage et des modifications d’état corporel qui accompagnent obligatoirement la conduite de la lactation (article de P. Faverdin et al).La Rédaction de la Revue a estimé judicieux de publier dans ce même numéro d’INRA Productions Animales, un travail très récent sur la teneur en matière grasse du lait de vache et sa prévision, qui pourra dans les années à venir se traduire concrètement dans les outils d’accompagnement de nos recommandations (article de Rulquin et al).A l’occasion de la publication de ce dossier, nous voulons plus particulièrement remercier tous les participants des Unités et Installations Expérimentales de l’INRA sans qui ces résultats ne seraient pas, ainsi que tout le personnel des Unités de Recherches qui ont participé dans les laboratoires ou derrière leurs écrans : l’Unité de Recherches sur les Herbivores (URH) de Clermont-Ferrand-Theix, l’Unité Mixte de Recherches sur la Production Laitière (UMR PL) de Rennes, l’Unité Mixte de Recherches Physiologie et Nutrition Animale (UMR PNA) de Paris, l’Unité Mixte de Recherches sur les Ruminants en Région Chaude (UMR ERRC) de Montpellier.
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TIO-TOURE, Aboubacar T. "Les métiers de l’industrie pharmaceutique et chaines de valeurs - Communication Introductive". Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB) 2, n. 3 (20 dicembre 2023). http://dx.doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.171.

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Abstract (sommario):
Dr Aboubacar Tiécoura TIO-TOURE, Pharmacien, Associé Co Fondateur Ylancia Conseil SAS, Abidjan, Côte d’Ivoire Biographie : Dr Aboubacar Tiécoura TIO-TOURE est né le 14 février 1970 à Paris. Il est titulaire du diplôme de pharmacien de l’Université de Montréal, Canada depuis 1996, d’un Advanced Certificate : Innovation et entreprenariat de HEC (Paris)/BABSON Business School (Boston), du diplôme de Finance for Executives de l’INSEAD Business School (France) et d’un Master en Marketing pharmaceutique de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (France). Il a occupé de multiples fonctions au sein des Laboratoires Pharmaceutiques Smithkline Beecham, Aventis Pharma et Sanofi Aventis en tant que Chef Produit Junior, Délégué médical Hôpital, Business Team leader / Chef Produits, Directeur des Opérations Afrique de l’Ouest, Afrique de Est et Afrique centrale de 1998 à 2009. De 2009 à 2017, il fut Country Chair & Directeur Général CCS – Afrique Francophone Subsaharienne du Laboratoire Pharmaceutique Sanofi Afrique Subsaharienne, basé à Dakar (Sénégal) pour la Côte d’Ivoire, Benin, Burkina Faso, Mauritanie, Togo, Guinée, Niger, Gambie, Sierra Leone, Liberia et Cap Vert. Ensuite, en Janvier 2017, il fut Directeur Général de l’usine de production pharmaceutique à Dakar (Winthrop Pharma Sénégal - WPS). Actuellement, Dr TIO-TOURE est Titulaire de la Nouvelle Pharmacie Notre Dame (Treichville) et aussi enseignant vacataire en Initiation au Marketing Pharmaceutique à l’Université F. Houphouët-Boigny d’Abidjan (UFR Sciences Pharmaceutiques et Biologiques). Dr Aboubacar Tiécoura TIO-TOURE est aussi Co-Fondateur et Associé de PCA SARL puis Ylancia Group SA (depuis 2020), basé à Abidjan pour toute l’Afrique Sub Saharienne. PCA SARL est un service pharmaceutique support spécialisé dans les conseils et services du domaine de l’industrie, de la santé publique et privée et dans la gestion des affaires règlementaire. (Ex : quelques Clients : MSHP CI / C2D, Min industrie et Commerce CI, NPSP, SANOFI, UPSA,….). Résumé : L'industrie pharmaceutique est un processus complexe et multidimensionnel. Chaque étape nécessite des compétences spécifiques et offre des opportunités de carrière pour les diplômés en pharmacie, bien au-delà de l'officine traditionnelle. De plus, l'univers pharmaceutique est en pleine mutation grâce aux avancées technologiques et aux évolutions des besoins de la société. L'industrie pharmaceutique évolue avec l'émergence de nouvelles technologies et l'évolution des normes réglementaires. Dans cette présentation, nous embarquerons pour un voyage découverte des métiers qui animent cette industrie essentielle à partir d’une description de la chaîne de valeur pharmaceutique. En explorant ces métiers, nous verrons comment les professionnels s'adaptent pour répondre aux défis complexes de la recherche, de la production et de la commercialisation de médicaments tout en maintenant les plus hauts standards de qualité et de sécurité.
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Arnould, Guillaume. "Franck Moraux, Laurent Bironneau (dir.), Recherches et innovations en sciences de gestion". Lectures, 2 aprile 2013. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.11098.

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"Knowledge management and innovation: a bibliometric case study as technology transfer about pectin". Revista ECIPeru, 29 giugno 2018, 5–16. http://dx.doi.org/10.33017/reveciperu2018.0001.

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Abstract (sommario):
Knowledge management and innovation: a bibliometric case study as technology transfer about pectin Santos Pedraza Guevara 1, João Luiz Kovaleski 2, Maria Helene Giovanetti Canteri 3, Maria Elena Ibañez Ezequiel 4, Revenli Fernanda Do Nascimento 5 1 Biochemistry Laboratory, Postgraduate Program in Production Engineering, Ponta Grossa Federal University of Technology – Paraná (UTFPR), PR, câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n - Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil 2 Department of Post-graduation in Production Engineering, Federal University of Technology – Parana (UTFPR) câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n - Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil 3 Biochemistry Laboratory, Food Department, Ponta Grossa Federal University of Technology – Paraná (UTFPR) câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n - Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil 4 Foodomics Laboratory, Bioactivity and Food Analysis Department, Institute of Food Science Research (CIAL-CSIC), Nicolas Cabrera 9, Campus UAM Cantoblanco, 28049 Madrid – SPAIN 5 Biochemistry Laboratory, Postgraduate Program in Production Engineering, Ponta Grossa Federal University of Technology – Paraná (UTFPR), PR, câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n - Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil Recibido el 1 de junio del 2018. Aceptado el 13 de junio del 2018 Resumen Los medios de información online hoy en día son muy amplios, y la metodología de búsqueda si no se tiene el conocimiento previo en cualquier área del conocimiento hace que leamos información inútil. Este artículo demuestra la manera de cómo realizar búsquedas basándose en un estudio de caso en pectinas, utilizando Methodiordinatio como transferencia de tecnología. Realizando un análisis bibliométrico basado en palabras claves “Anthropotechnology, Knowledge management and innovation, technology transfer, pectin” en tres bases de datos, Scopus, ScienceDirect y Web on Science. La transferencia de conocimiento y fácil comunicación al lector, debe tener la capacidad de desarrollar búsquedas de información no ambigua ni compleja. Por lo que se puede esperar que proporcionen a los investigadores herramientas con ventajas que no se pueda imitar ni competir fácilmente, estimular la investigación, despertando principal interés, con especial referencia en innovación en pectinas. La revisión se refiere a la bibliometría con respecto al estudio de caso de pectinas en el área de ingeniería III y algunas otras áreas importantes de investigación. Se seleccionaron primero 32 % en área de interés; el 40 % de las otras áreas sólo se tomo un 3%. Los países que más investigaciones realizaron fueron la India y Spain, seguido por Brazil, China, Italia, Belgica, Malaysa, France, Turkey e Iran. Las mayores publicaciones fueron en la revista International Journal of Food Science & Technology. De las otras áreas el mayor número de artículos publicados en ciencias agrarias, seguido de biotecnología y ciencia de los alimentos. Se utilizaron referenciadores bibliográficos como Zotero, EndNote, y JabRef, ayudando a organizar los artículos de manera simple. Y por último están cubiertas en esta revisión, la situación actual sobre fuentes de extracción de pectinas, tal que en los resultados se encontraron la mayor cantidad de materias primas, los residuos agroalimentarios; mencionando la recuperación, sugerencias de valorización de los cultivos, utilizando nuevas tecnologías, nuevas tendencias, desafíos, incluida la reducción de pérdidas posteriores para mejorar la seguridad alimentaria, así como mantener la sostenibilidad, prácticas agrícolas y un impacto ambiental mínimo. Descriptores: Antropotecnología, Gestión del conocimiento e innovación, transferencia de tecnología, pectina Abstract The online information media nowadays are very broad and if the research methodology does not have prior knowledge in any area, the information may be useless. This article demonstrates a way of searching based on a case study in pectins, using Methodiordinatio as technology transfer, by mean of the bibliometric analysis based on keywords "Anthropotechnology, Knowledge management and innovation, technology to transfer, pectin" in data bases, Scopus, ScienceDirect and Web on Science. The transfer of knowledge and easy communication to the reader must have the capacity to develop searches of non neither ambiguous nor complex information, providing to the researches tools with advantages that cannot be imitated or easily competed, stimulate research, arousing major interest, with special reference to pectins in innovation. The revision about the bibliometric with respect to the case study of pectins, in the area of engineering III and some other important areas of investigation. First 32% were selected in area of interest, of the 40% of the other areas only a volume of 3%. The countries with more investigations were India and Spain, followed by Brazil, China, Italy, Belgium, Malaysia, France, Turkey and Iran. The greater amount of publications was in the magazine International Journal of Food Science & Technology. In the other areas the greater number of articles was published in Agrarian Sciences, followed of Biotechnology and Food Science. Bibliographical tools such as Zotero, EndNote, and JabRef were used, helping to organize articles of simple way. Finally, the present situation on sources of pectins extraction, the agro alimentary wastes as raw material, mentioning the recovery, suggestions the valuation, using new technologies, new tendencies, challenges, including the reduction of later losses to improve the food security, as well as to maintain the sustainability practical agricultural and a minimum environmental impact were exposed. Keywords: Anthropotechnology, Knowledge management and innovation, technology transfer, pectin
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"Knowledge management and innovation: a bibliometric case study as technology transfer about pectin". Revista ECIPeru, 29 giugno 2018, 5–16. http://dx.doi.org/10.33017/reveciperu2018.0001/.

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Abstract (sommario):
Knowledge management and innovation: a bibliometric case study as technology transfer about pectin Santos Pedraza Guevara1, João Luiz Kovaleski 2, Maria Helene Giovanetti Canteri 3, Maria Elena Ibañez Ezequiel 4, Revenli Fernanda Do Nascimento 51Biochemistry Laboratory, Postgraduate Program in Production Engineering, Ponta Grossa Federal University of Technology –Paraná (UTFPR), PR, câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n -Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil 2Department of Post-graduation in Production Engineering, Federal University of Technology –Parana (UTFPR) câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n -Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil 3Biochemistry Laboratory, Food Department, Ponta Grossa Federal University of Technology –Paraná (UTFPR) câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n -Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil 4Foodomics Laboratory, Bioactivity and Food Analysis Department, Institute of Food Science Research (CIAL-CSIC), Nicolas Cabrera 9, Campus UAM Cantoblanco, 28049 Madrid –SPAIN 5Biochemistry Laboratory, Postgraduate Program in Production Engineering, Ponta Grossa Federal University of Technology –Paraná (UTFPR), PR, câmpus Ponta Grossa, Av. Monteiro Lobato, s/n -Km 04, Ponta Grossa, PR CEP 84016-210, Brazil Recibido el 1 de junio del 2018. Aceptado el 13 de junio del 2018 DOI: https://doi.org/10.33017/RevECIPeru2018.0001/ResumenLos medios de información online hoy en día son muy amplios, y la metodología de búsqueda si no se tiene el conocimiento previo en cualquier área del conocimiento hace que leamos información inútil. Este artículo demuestra la manera de cómo realizar búsquedas basándose en un estudio de caso en pectinas, utilizando Methodiordinatiocomo transferencia de tecnología. Realizando un análisis bibliométrico basado en palabras claves “Anthropotechnology, Knowledge management and innovation, technology transfer, pectin” en tres bases de datos, Scopus, ScienceDirecty WebonScience. La transferencia de conocimiento y fácil comunicación al lector, debe tener la capacidad de desarrollar búsquedas de información no ambigua ni compleja. Por lo que se puede esperar que proporcionen a los investigadores herramientas con ventajas que no se pueda imitar ni competir fácilmente, estimular la investigación, despertando principal interés, con especial referencia en innovación en pectinas. La revisión se refiere a la bibliometría con respecto al estudio de caso de pectinas en el área de ingeniería III y algunas otras áreas importantes de investigación. Se seleccionaron primero 32 % en área de interés; el 40 % de las otras áreas sólo se tomóun 3%. Los países que más investigaciones realizaron fueron la India ySpain, seguido por Brazil, China, Italia, Belgica, Malaysa, France, Turkey e Iran. Las mayores publicaciones fueron en la revista InternationalJournalof Food Science & Technology. De las otras áreas el mayor número de artículos publicados en ciencias agrarias, seguido de biotecnología y ciencia de los alimentos. Se utilizaron referenciadores bibliográficos como Zotero, EndNote, y JabRef, ayudando a organizar los artículos de manera simple. Y por último están cubiertas en esta revisión, la situación actual sobre fuentes de extracción de pectinas, tal que en los resultados se encontraron la mayor cantidad de materias primas, los residuos agroalimentarios; mencionando la recuperación, sugerencias de valorización de los cultivos, utilizando nuevas tecnologías, nuevas tendencias, desafíos, incluida la reducción de pérdidas posteriores para mejorar la seguridad alimentaria, así como mantener la sostenibilidad, prácticas agrícolas y un impacto ambiental mínimo. Revista ECIPerú Volumen 15, número 1 Julio 2018 6Descriptores:Antropotecnología, Gestión del conocimiento e innovación, transferencia de tecnología, pectina Abstract The online information media nowadays are very broad and if the research methodology does not have prior knowledge in any area, the information may be useless. This article demonstrates a way of searching based on a case study in pectins, using Methodiordinatio as technology transfer, by mean of the bibliometric analysis based on keywords "Anthropotechnology, Knowledge management and innovation, technology to transfer, pectin" in data bases, Scopus, ScienceDirect and Web on Science. The transfer of knowledge and easy communication to the reader must have the capacity to develop searches of non neither ambiguous nor complex information, providing to the researches tools with advantages that cannot be imitated or easily competed, stimulate research, arousing major interest, with special reference to pectins in innovation. The revision about the bibliometric with respect to the case study of pectins, in the area of engineering III and some other important areas of investigation. First 32% were selected in area of interest, of the 40% of the other areas only a volume of 3%. The countries with more investigationswere India and Spain, followed by Brazil, China, Italy, Belgium, Malaysia, France, Turkey and Iran. The greater amount of publications was in the magazine International Journal of Food Science & Technology. In the other areas the greater number of articles was published in Agrarian Sciences, followed of Biotechnology and Food Science. Bibliographical tools such as Zotero, EndNote, and JabRef were used, helping to organize articles of simple way. Finally, the present situation on sources of pectins extraction, the agro alimentary wastes as raw material, mentioning the recovery, suggestions the valuation, using new technologies, new tendencies, challenges, including the reduction of later losses to improve the food security, as well as to maintain the sustainability practical agricultural and a minimum environmental impact were exposed. Keywords:Anthropotechnology, Knowledge management and innovation, technology transfer, pectin
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Balat, Ayşe, Şevki Hakan Eren, Mehmet Sait Menzilcioğlu, İlhan Bahşi, İlkay Doğan, Ahmet Acıduman, Bilal Çiğ et al. "News from the European Journal of Therapeutics: A new issue and a new editorial board". European Journal of Therapeutics, 23 giugno 2023. http://dx.doi.org/10.58600/eurjther.20232902-edit2.y.

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Abstract (sommario):
Dear Colleagues, In the previous editorial paper published by Balat et al. [1] as an Early View Article a few months ago, it was reported that there were changes in the Editorial Team of the European Journal of Therapeutics (Eur J Ther). During these few months, while the preparations for the new issue (June 2023, volume 29, Issue 2) continued, the editorial board also was revised. We would like to inform you that the Editorial Board has been strengthened by academics who are competent in their fields from many countries of the world and will continue to be strengthened in the future. As it is known, Eur J Ther started broadcasting in 1990 as a Journal of the Faculty of Medicine University of Gaziantep (In Turkish: Gaziantep Üniversitesi Tıp Fakültesi Dergisi). In the first paper titled “While Starting” (In Turkish: Başlarken) of the first issue, Prof. Sabri Güngör, who was the first Editor-in-Chief, stated that the aim of the journal is to have an influential place in the field of science [2]. Over the past three decades, the journal has continued to advance. At the present time, it is inevitable to reorganise the editorial board of the journal and enrich it with leading international editors in order to move the journal to better places. This editorial will explain essential developments in the journal in the last few months, and the new Editorial Board Members of the Eur J Ther will be introduced. Changes are inevitable, and we are delighted to announce that this issue marks several significant improvements. Specifically, we bolstered our editorial team with esteemed international academics and expanded our pool of referees. Consequently, the evaluation period for the submitted articles was significantly reduced. In the last two months, the journal metrics are as follows: Acceptance rate: %29 Average time until the final decision: 24.4 days Average time to publish as Accepted/Early View Article, after acceptance: 4.8 days. Thanks to these improvements, as you will notice, there are 25 articles in this issue. In this way, this issue has been the issue in which most articles have been published so far. In addition, applications were made to DOAJ (Directory of Open Access Journals) and BASE (Bielefeld Academic Search Engine), among the most essential open-access databases in the world, in May 2023. Moreover, cited references to the previous and/or alternative names of the journal (Gaziantep Medical Journal, Gaziantep Med J, Gaziantep Tıp Dergisi and Gaziantep Üniversitesi Tıp Fakültesi Dergisi) in Web of Science that were not reflected in the journal metrics were identified and reported to the Web of Science. Some of these correction requests have been finalized and corrected, and thus the total number of citations and the H-index of the journal increased [3]. After all these data are updated, it will be seen that the citation values of the Eur J Ther will increase even more. We will also update the guidelines for the authors and reviewers with respect to the ICMJE [4] and EQUATOR Network [5], which will enhance the quality of research in the medical fraternity. Additionally, the use of DOI for articles published in the journal started in 2011 (2011, volume 17, Issue 2). In order to facilitate the recognition and access of the articles, DOIs have also been defined for all articles published in previous issues. Editors Ayşe Balat, MD, became the new Editor-in-Chief of Eur J Ther for the second time, the first between 2007-2010. She is a Professor in Pediatrics and a specialist in Pediatric Nephrology and Rheumatology. She has been working as Vice President of Gaziantep University since October 2020. She was the Dean of Gaziantep University Medical Faculty (2007-2010), President of the Mediterranean Kidney Society (MKS) between 2015 to 2018, and Secretary beginning in 2018. She is also President of the International Association for the History of Nephrology (IAHN) since 2022. In Gaziantep, she first established Pediatric Nephrology and Pediatric Rheumatology Units, and the first peritoneal dialysis was performed by her. She has several studies published in international and national peer-reviewed scientific journals (H-Index: 26, i10-index: 59 and approximately 2500 citations). She was the Guest Editor of the International Journal of Nephrology in 2012 (special issue titled “Devil’s Triangle in Kidney Diseases: Oxidative Stress, Mediators, and Inflammation”). She is a member of many national and international associations related to her field, including membership in the Turkish Pediatric Nephrology Association board in the past. She has several scientific presentation awards at national and international congresses. She has been joined as an “invited speaker” at 20 International Meetings. As of 2007, she organizes World Kidney Day activities within the scope of the “Survival is not Enough” program (in the first rank among European pediatric nephrologists as an organizer of those activities). Recently, she was elected as a “lifelong member of the Academy of Medicine and Surgical Sciences” of the University of Naples, which is one of the four important academies in Naples. Şevki Hakan Eren, MD, is the new Deputy Editor-in-Chief of the Eur J Ther. Dr Eren graduated from the Medical School, University of Gaziantep, Turkey and completed Emergency training at Cumhuriyet University. He has been working as a Professor at Gaziantep University, Department of Emergency Medicine, Gaziantep, Turkey. He is interested in traumatology, and toxicology. Mehmet Sait Menzilcioğlu, MD, is the new Deputy Editor-in-Chief of the Eur J Ther. Dr. Menzilcioğlu graduated from the Medical School, University of Gaziantep, Turkey and completed Radiology training at the same University. He has been working as an Associate Professor at Gaziantep University, Department of Radiology, Gaziantep, Turkey. He is interested in neuroradiology, ultrasonography, doppler Ultrasonography, Computerized Tomography, Magnetic Resonance Imaging, interventional radiology, and obstetric sonography. İlhan Bahşi, MD, PhD, is the new Deputy Editor-in-Chief of the Eur J Ther. Dr Bahşi is also on the Editorial Board of the Journal of Craniofacial Surgery, Frontiers in Neuroanatomy, and Mersin University School of Medicine Lokman Hekim Journal of History of Medicine and Folk Medicine. In addition, he has published more than 80 articles (H-index: 12 and i10-index: 15) and has been a referee for more than 600 academic papers in many internationally indexed journals. Dr Bahşi, who has been working in the Department of Anatomy at the Gaziantep University Faculty of Medicine since 2012, completed his doctorate education in 2017 and obtained the title of PhD. Besides anatomy, he is particularly interested in the history of medicine, medical ethics, and education. İlkay Doğan, PhD, is the new Editorial Board member of the Eur J Ther for Statistics and Methodology. He is in the Department of Biostatistics at the Gaziantep University Faculty of Medicine. His professional focus lies in research about Structural Equation Modeling, Multivariate Analysis. With a wealth of experience spanning over 15 years across multiple disciplines, including veterinary, nursing, sport and medicine, Dr Doğan has held various notable articles. He is a member of the Turkish Biostatistics Association. Ahmet Acıduman, MD, PhD, graduated from Ege University Faculty of Medicine in 1987 and later specialized in Neurosurgery in 1997. Dr Acıduman further expanded his academic credentials by completing a PhD in the History of Medicine and Ethics in 2005. Currently, he is a Professor in the Department of History of Medicine and Ethics at Ankara University Faculty of Medicine. With a notable record of over 200 academic publications, Dr Acıduman’s contributions to the field continue. Bilal Çiğ, PhD, is a new Editorial board member of the Eur J Ther. Associate Prof Bilal Çiğ is a Postdoctoral researcher at King's College London Wolfson Card. He has been investigating the roles of ion channels in neurological diseases using the patch clamp technique for nearly 15 years. For the past few years, he has focused on the interactions of TRPA1 and Kir 4.1 channels in demyelination. He has 40 SCI-E and international publications, with about 1300 citations. Tsvetoslav Georgiev, MD, PhD, holds an esteemed position as an associate professor at the First Department of Internal Medicine in Varna, Bulgaria, while also working as a clinician at the University Hospital St. Marina. He has successfully defended his doctoral dissertation in 2018 at the Medical University in Sofia. Having obtained a specialization in rheumatology that same year, Dr Georgiev has extensive expertise in this intricate field of medicine. He further expanded his knowledge and skills by attending comprehensive courses on imaging diagnostics and musculoskeletal ultrasound in rheumatology held in various locations. Dr Georgiev has been involved in formulating the Bulgarian consensus on osteoarthritis and EULAR recommendations for the non-pharmacological core management of osteoarthritis. Notably, Dr Georgiev has received recognition for his outstanding contributions as a reviewer, earning awards in 2019 and 2021 from the Korean Academy of Medical Sciences. Davut Sinan Kaplan, PhD, is a new Editorial Board Member of the Eur J Ther. Dr Kaplan is an Associate Professor in the Department of Physiology at Gaziantep University Faculty of Medicine. He is also the Graduate School of Health Sciences’ Director. He has taken involved in a wide variety of research with animal models. His research generally focuses on Endocrinology, Metabolism, Physical Activity, and Breast Milk. He has mentored a large group of master’s and PhD students. He has served for many years as a member of the local animal experiments ethics committee. Mehmet Karadağ, MD, is a new Editorial Board Member of the Eur J Ther for Psychiatry. Dr. Karadag is an Associate Professor of Child and Adolescent Psychiatry. He is in the Department of Child and Adolescent Psychiatry at the Gaziantep University School of Medicine. He has experience on Posttraumatic Stress, Attention Deficit Hyperactivity, Autism Spectrum, Anxiety, Depressive Disorders and EMDR Therapy. He is also EMDRIA accredited EMDR Consultant. Murat Karaoglan, MD, is a new Editorial Board Member of the Eur J Ther for Endocrinology. Dr. Karaoglan is an Associate Professor of Pediatric Endocrinology. He is in the Department of Pediatric Endocrinology at the Gaziantep University School of Medicine. He has experience on growth disorder, diabetology and disorder of sexual development. Waqar M. Naqvi, PhD, is a faculty in the Department of Physiotherapy at the College of Health Sciences, Gulf Medical University, Ajman, UAE. His professional focus lies in the development of the research ecosystem within healthcare education, with a particular interest in AI, AR, VR, Sensors, and innovation in health sciences. With a wealth of experience spanning over 14 years across multiple countries, including India, Canada, Cameroon, Hong Kong, and Saudi Arabia, Dr Naqvi has held various notable positions. These include his roles as the Associate Director of Research at the NKP Salve Institute of Medical Sciences, Acting Dean and Vice Dean of the Physiotherapy College, Convener for the International Admission Office, International Accreditation and Quality Assurance Wing, Staff Selection Committee, and Coordinator for a Staff-Student Exchange Program. In recognition of his outstanding contributions, Dr Naqvi was honored with the Distinguished Service Award and Young Achiever Award from the Indian Association of Physiotherapy. Dr Naqvi is widely recognized for his expertise in conducting seminars and workshops on research, publications, and intellectual property rights. Specializing as a research trainer in the fields of medicine, dentistry, physiotherapy, and health sciences, Dr Naqvi's unwavering commitment to research excellence and his genuine passion for mentoring aspiring researchers are instrumental in shaping the future of healthcare. He firmly believes in the power of evidence-based practice and actively advocates for its implementation. Ali Nasimi is a neuroscientist in the field of central regulation of the cardiovascular system. Victor Nedzvetsky, PhD, DrSc is a full professor of Physiology, Biochemistry and Lab Diagnostics, where coordinates courses on Neurochemistry, Molecular and Cell Biology. Additionally, he is a vice-director of “The Biosafety Center” research and development company (Ukraine). He obtained PhD in biochemistry at Dnipropetrovsk University, Ukraine (1990). After postdoctoral training, he received a degree of Doctor Science at Kyiv National University (2006). Since 2015 he was involved as an invited professor of Bingol University, Turkey as a supervisor of PhD projects on genetic and molecular biology. He has participated in both the education and research work of the Dept. Art and Science of Bingol University from 2015 to 2021. His current research interests are focused on intestinal barrier function, brain blood barrier, astrocytes, cognitive deficits, bioactive compounds as anticancer agents, nanomaterials, and neuroprotection. He is the author of over 230 research publications and ten patents. He is a member of the editorial board of the journal “Regulatory Mechanisms of Biosystems”. Raphael Olszewski, DDS, MD, PhD, DrSc is a full professor of oral surgery and dentomaxillofacial radiology at the Université Catholique de Louvain (UCLouvain), Brussels, Belgium. Professor Olszewski is an oral surgeon and member of the Department of Oral and Maxillofacial Surgery at Cliniques Universitaires Saint Luc, UCLouvan, Brussels, Belgium. Prof Olszewski is the Editor-in-Chief of NEMESIS: Negative effects in medical sciences: oral and maxillofacial surgery. Janusz Ostrowski, MD, PhD. Internal medicine, nephrology, and public health specialist. Former Head of the Department of Internal Medicine and Nephrology at the Provincial Hospital in Wloclawek, Poland. Director for Peritoneal Dialysis in Diaverum Company Poland. Secretary of the Historical Section of the Polish Society of Nephrology. Former President of the International Association for the History of Nephrology. Professor, Vice Dean of the School of Public Health and Head of the Department of the History of Medicine in the Centre of Postgraduate Medical Education in Warsaw, Poland. Ayşe Aysima Özçelik, MD, is a new Editorial Board member of Eur J Ther for Neurology. She is the head of the pediatric neurology department and works at Gaziantep University Faculty of Medicine. She is the regional manager for the treatment of spinal muscular atrophy disease. She is an experienced physician in the treatment and follow-up of genetic neurological disorders, epilepsy, and neuromuscular diseases. Maria Piagkou, DDS, MD, MSc, PhD is a new Editorial Board member of Eur J Ther for Neurology. She is an associate professor at the Department of Anatomy, School of Medicine, Faculty of Health Sciences, National and Kapodistrian University of Athens. She is a Deputy Vice-President of the Hellenic Association of Public Health in Greece and a President of the printed material handling committee of the National Organization for Medicines. She has twenty-one years of teaching activity in the field of anatomy, focused on head and neck, oral and maxillofacial area, as well as on skull base anatomy and anatomical variants. Her main areas of interest are head and neck anatomy and surgery, skull base anatomy, oral surgery, maxillofacial and dental trauma, rehabilitation, intraoral fixation after condylar fractures, and teeth replantation. She is an associate editor in 2 journals of Anatomy and acts as Editorial Board Member in six other journals. She authored six chapters in neuroanatomy and oral and maxillofacial surgery and thoracic surgery books, two monographs, and edited the translation of 9 books. She is a reviewer in 30 international scientific journals. She authored 156 publications in PubMed, 91 abstracts in 26 international congresses, and 318 abstracts in Greek scientific meetings. She is General Secretary of the Sports Medicine Association of Greece and treasurer of the Hellenic Association of Anatomy. Halima Resić, MD, PhD is a Professor of Internal medicine – nephrology in Sarajevo. Professor Resić studied medicine at the University of Belgrade where she also undertook a clinical fellowship in nephrology. She finished her postgraduate studies also at the University of Belgrade in 1987. Professor Resić worked at the Clinical Centre of Belgrade from 1972. to 1992. In 1993. She worked at the Marmara University of Istanbul. Also, in the period from 1994. to 1996. she took part in projects for refugees in Munich with the support of the Ministry of Health of the city of Munich. From 1996. till 2019. professor Resić worked at the Clinical Center University of Sarajevo, where she was head of the Clinic of Hemodialysis. In 2001. She obtained her PhD degree in Nephrology. She became a professor at the Medical Faculty of the University of Sarajevo in 2013. Professor Resić published about 180 professional and scientific papers in relevant journals. She has been a president of organizations of a few national congress and nephrology schools, and also an active participant of ERA congress and WCN congress. She has also been invited lecturer in over 60 different international and national congresses. Professor Resić was President of the BANTAO Society (2017-2019), and President of the Mediterian Kidney Society. She has been President of the Society of Nephrology, Dialysis and Kidney Transplantation in Bosnia and Herzegovina (2010-2020) and also, she is President of Donor’s network of Bosnia and Herzegovina. She is a member of ERA EDTA and ISN, and also a member of the Committee of SRC by ISN. She is a member of the Council of EAPE (European Association of Professor Emerita). She is also vice president of IANUBIH (International Academy of Science and Arts in Bosnia and Herzegovina) and a member of the board of South Eastern Europe by ISN. In her carrier, she obtains many international awards for her work in the field of Nephrology. Aldo Rogelis Aquiles Rodrigues is a new Editorial Board member of Eur J Ther for Neurology. Currently, he is an associate professor in physiology at the Federal University of Triângulo Mineiro, MG, Brazil since 2006. Before that, he worked as a research associate at the Department of Neurophysiology, Madison, USA from 2002 to 2005. He has experience in auditory neurons electrophysiology, enteric neurons and ion channels in general. Domenico Santoro is a Full Professor of Nephrology, Director of the Division of Nephrology and Coordinator of the Nephrology Fellowship Program University of Messina, AOU G. Martino – Messina. He is s a clinical expert in glomerular disorders with a scientific formation at the section of renal Pathology of the CSMC UCLA Los Angeles. He collaborated in genetic studies in glomerular disease. He coordinates as principal investigators several studies in glomerular disease both in clinical/therapeutical as well genetic aspects. He is the Associate Editor of the Journal of Nephrology and MBC Nephrology. Author of more than 270 scientific publications indexed on Scopus, H-index in Scopus: 38; H-index in Google Scholar: 46. Onur Taydaş, MD, is a new Editorial Board Member of the Eur J Ther for Radiology. Dr Taydas is an Associate Professor in the Department of Radiology at the Sakarya University School of Medicine. He has a Turkish Society of Radiology Proficiency Certificate, a European Diploma in Radiology, and a Turkish Interventional Radiology Diploma. He has experience in neuroradiology, musculoskeletal radiology, and interventional radiology. Gregory Tsoucalas (or Tsoukalas), born in 1974 and originated from the Island of Skopelos in the center of the Aegean Sea, he had studied Medicine in the University of Saint Kliment Ohridski in Sofia Bulgaria. He had then continued his studies in Lyon France and Athens Greece. He had been a Nuclear Medicine-Oncology-End stage physician in Saint Savvas Anticancer Hospital of Athens. He had after that moved to the city of Volos where he had been a physician in the Saint George Clinic for Alzheimer and Related Dementia Syndromes-End stage. He had finally moved to the General Clinic Anassa of Volos in the Internal Pathology Department. He currently holds the position of the Assistant professor of the History of Medicine, and head of the Department of History of Medicine and Medical Deontology, Medical School, University of Crete, Heraklion, Greece. Specialized in Nuclear Medicine, MSc in Palliative Medicine and PhD in the History of Medicine from National and Kapodistrian University of Athens, History of Medicine Diploma from Claude Bernard Lyon 1 University, post-doc in Anatomy from Democritus University of Thrace, Anthropology Course Diploma from Leiden University. He holds diplomas in Mastology and Clinical Nutrition for the related European Societies. He is the General Secretary of the Hellenic Branch of the Balkan Medical Union. Interested in the fields of History of Medicine, Deontology, Bioethics, Anatomy and Humanities, he is the writer of more than 200 articles in the PubMed database and more than 200 in other bases. He loves books and had published 10, while he had participated with chapters in various publications. Member of the International Society of the History of Medicine he had presented more than 130 speeches and 50 lectures in international level. Member of DELTOS (Hellenic Society) he had presented more than 400 speeches in local level. He enjoys more than 2500 citations, H-index: 17, and i10-index: 41. Hamit Yıldız, MD, PhD, is the new editorial Board member for Internal Medicine. Dr Yildiz is an internal medicine specialist and practices in Gaziantep University Hospital. He is Board Certified in Internal Medicine. He completed his internship at Gaziantep University in Gaziantep and also graduated with a PhD in molecular biology. He has more than ten years of experience as a specialist who focuses on patients with diabetes, hypertension and thyroid diseases. His special interest is recombinant DNA technologies and the development of biotechnological drugs. Betül Yılmaz Furtun, MD, FASE, FAAP, is a new Editorial Board Member for the Eur J Ther. She is an Associate Professor of Pediatrics at the Texas Children's Hospital, Baylor College of Medicine and Associate Medical Director of the Fetal Cardiology/Fetal Cardiac Intervention Program at Texas Children's Hospital. Dr Yilmaz Furtun is also a Course Director of Fetal Cardiology Education/Curriculum Development for advanced and categorical cardiology fellows and an Associate Director of the Fetal Care Center Steering Committee for fetal cardiology at Texas Children's Hospital. Dr Yilmaz Furtun is a pediatric cardiologist with expertise in advanced imaging modalities including fetal echocardiography, transthoracic and transesophageal echocardiography. Dr Yilmaz Furtun completed her pediatrics training at Washington University in St. Louis, pediatric cardiology training at Columbia University Medical Center, New York Presbyterian Hospital, and fetal cardiology/advanced imaging training at Cincinnati Children's Hospital. Dr Yilmaz Furtun actively participates in fetal and pediatric echocardiography laboratory protocol development and fetal and echocardiography lab and Fetal Care Center quality and improvement initiatives. Dr Yilmaz Furtun has been a member of the American Society of Echocardiography, the International Society of Ultrasound in Obstetrics and Gynecology, the Fetal Heart Society as well as American College of Cardiology. Dr Yilmaz Furtun’s clinical and research focus relates to cardiac imaging by echocardiography and fetal echocardiography. She utilizes her experience in these areas to study how we can use non-invasive imaging modalities for investigating normal and abnormal cardiac function in patients with congenital heart disease and in fetuses with cardiac compromise. Her primary research interests focus on fetal cardiovascular assessment and cardiac dysfunction in patients with congenital heart disease, in fetuses with congenital abnormalities, and in multiple gestation pregnancies complicated by twin-twin transfusion syndrome. Matthew Zdilla, DC, is a new Editorial Board Member for the Eur J Ther. Dr Zdilla was educated at the University of Pittsburgh and Northeast College of Health Sciences. He serves as an Associate Professor at the West Virginia University School of Medicine in the United States of America. He is an award-winning, internationally recognized clinical anatomist who has published scores of high-impact research papers regarding human diversity and the impact of anatomical variation on clinical procedures. In addition to his experience as an accomplished researcher, Zdilla brings his experience as an ad hoc reviewer for nearly 40 journals to the European Journal of Therapeutics. Joseph Schmidt, MFA has taught academic writing for the University of Louisville and various campuses of The City University of New York (CUNY). An accomplished poet, he has contributed content to, and edited a number of small literary journals. At Gaziantep University, he has lent his editorial and native English language talents to some of his Turkish colleagues in the sciences. He teaches in the university’s School of Foreign Languages (YDO).

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