Articoli di riviste sul tema "Génétique des œuvres"

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Audet, René. "Processualités des œuvres numériques : Entre génétique et performativité composée des œuvres à travers le temps". Contemporary French and Francophone Studies 27, n. 3 (27 maggio 2023): 468–77. http://dx.doi.org/10.1080/17409292.2023.2225969.

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TARRAB, Gibert. "La sociologie du théâtre et de la littérature d’après Lucien Goldman". Sociologie et sociétés 3, n. 1 (30 settembre 2002): 15–24. http://dx.doi.org/10.7202/001787ar.

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Abstract (sommario):
Résumé À partir des principales œuvres de Lucien Goldmann, décédé en octobre 1970 à Paris, Gilbert Tarrab tente dans cet article de montrer l'importante contribution de cet auteur prolifique en matière de sociologie de la littérature et du théâtre. Goldmann a en effet introduit le premier les concepts - qu'il a essayé sa vie durant de rendre opératoires - de " catégorie mentale ", de " cohérence interne d'une œuvre ", de " vision du monde ", de " structure génétique ", notamment. Tous ses écrits tentent en vérité de trouver la structure englobante (sociologique et historique à la fois) dans laquelle seraient insérées les structures internes de l'œuvre étudiée, dans une époque sociale déterminée. Ses analyses procèdent de deux mouvements primordiaux : comprendre l'œuvre (examiner ses structures internes) et l'expliquer (comment l'œuvre s'insère dans la structure socio-économique globalisante). C'est cette dialectique et cette logique que l'auteur de cet article a voulu dégager avec le plus de clarté possible.
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Van Hulle, Dirk. "Les Becquets de Beckettvers Vers une édition génétique des dirnières œuvres bilingues". Samuel Beckett Today / Aujourd'hui 17, n. 1 (1 novembre 2007): 405–18. http://dx.doi.org/10.1163/18757405-017001028.

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Abstract (sommario):
Beckett's last texts can be regarded as a poetical testament, presented 'en fuite' in a similar way as Proust's description of the carafes in the Vivonne. This Proustian idea underpins the concept of an electronic genetic edition of Beckett's last texts. The presentation of Beckett's last texts within the context of their 'avant-textes' emphasizes the importance of the materiality of the manuscripts in Beckett's fugal poetics. The 'becquets' – the signs that Beckett uses in his manuscripts to indicate where he is adding an element to the body of the text – constitute an aspect of his works that emphasizes the importance of the manuscripts as a form of Beckett's presence, which deserves to be studied in counterpoint with the published versions.
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Roux, P. G. "La créativité chez le schizophrène : incidence de la chimiothérapie neuroleptique". European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014): 673. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.080.

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Abstract (sommario):
La possibilité d’un lien entre créativité et vulnérabilité psychiatrique est discutée depuis l’Antiquité. Ce sujet a été entouré d’une aura scientifique à partir du 20ème siècle à travers la recherche d’une définition du concept de créativité. Un historique de ces concepts, avec notamment le rappel des caractères de la créativité selon GUILFORD, psychologue américain, jusqu’aux travaux récents (neuro-imagerie, génétique) concernant les structures et mécanismes cérébraux sous tendant la créativité, sera abordé dans un premier temps.Nous aborderons dans un second temps la créativité des patients schizophrènes sans traitements neuroleptiques, internés dans les asiles jusqu’au milieu des années 1950, en se penchant sur leurs œuvres et leurs caractères. À cette occasion il sera important de rappeler que les nouvelles thérapeutiques (lobotomie, cure de Sakel, sismothérapie) ont toujours provoqué des tentatives d’évaluation sur les productions des patients atteints de pathologies psychiatriques. Ceci ne fait que préfigurer une tendance à évaluer l’effet des neuroleptiques sur la créativité des patients.Enfin, suite à l’avènement des neuroleptiques, nous exposerons brièvement les conséquences sur la prise en charge des patients avec notamment le retour des patients schizophrènes vers la société ainsi que la prise en charge de plus en plus précoce avant toute hospitalisation. De cette façon nous arriverons à nous intéresser à l’action, l’influence des neuroleptiques sur la créativité des patients schizophrènes. Cette question sera traitée sur un aspect artistique, à savoir le passage de la représentation figurative à l’abstraction dans les œuvres des patients traités par neuroleptiques, avec une tentative d’explication de cette évolution. D’autre part le cas de deux patients, Jean-Pierre et Henri, servira d’illustration clinique et de conclusion en faisant un parallèle entre les parcours de soins et l’évolution de leurs œuvres respectives.
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RIQUET, J., S. ROUSSEAU, M. J. MERCAT, E. PAILHOUX e C. LARZUL. "Les anomalies congénitales héréditaires chez le porc". INRA Productions Animales 29, n. 5 (9 gennaio 2020): 329–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.5.3001.

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Abstract (sommario):
Les anomalies congénitales sont définies comme des défauts de structure ou de fonction présents à la naissance. Bien que la fréquence des anomalies congénitales soit relativement faible, leur impact en production porcine est significatif. Elles provoquent le plus souvent un mal-être des animaux et une dépréciation des carcasses à l’abattoir induisant des pertes économiques. Les anomalies congénitales peuvent être de nature diverse, mais les défauts les plus courants rencontrés chez le porcelet sont de type urogénital (les hernies inguinales et scrotales, la cryptorchidie et l’intersexualité). Ces défauts peuvent être dus à des problèmes nutritionnels, aux conditions d’environnement ou à la conduite de l’élevage, mais une part de leur déterminisme est très souvent génétique. Les développements récents des outils de génomique permettent désormais d’entreprendre, à grande échelle, des études d’association afin d’identifier les régions chromosomiques des gènes impliqués. L’identification des mutations causales est devenue une priorité afin de proposer de nouveaux schémas de sélection. L’objectif de cet article est de présenter une synthèse des connaissances génétiques sur les anomalies congénitales les plus fréquentes chez le porc et les stratégies mises en œuvre pour gérer ces défauts en sélection.
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GARREAU, H., J. M. BRUN, M. THEAU-CLEMENT e G. BOLET. "Evolution des axes de recherche à l’INRA pour l’amélioration génétique du lapin de chair". INRAE Productions Animales 21, n. 3 (23 agosto 2008): 269–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.3.3401.

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Abstract (sommario):
L’évolution du contexte sanitaire, économique et social de la production de lapin de chair a conduit les chercheurs de l’INRA à étudier la sélection de nouveaux caractères pour mieux répondre aux attentes des professionnels mais également du citoyen-consommateur, en particulier dans le domaine de la santé et de la longévité des animaux. Ces études reposent principalement sur la mise en place d’expériences mais également sur l’analyse de données de sélectionneurs privés et donnent lieu, après validation, à des applications dans les schémas de sélection commerciaux. Pour réduire la mortalité des jeunes, les chercheurs privilégient l’amélioration des aptitudes maternelles: l’application d’un modèle à effets génétiques directs et maternels pour le poids au sevrage a ainsi permis d’améliorer les aptitudes maternelles pour ce caractère. Une expérience de sélection canalisante pour l’homogénéité des poids de naissance intra-portée a permis d’améliorer la survie périnatale du lapereau. L’amélioration de la longévité de la femelle en reproduction est rendue possible par la mise en œuvre des méthodes d’analyse de survie. La résistance génétique aux maladies, principalement l’entérocolite épizootique et la pasteurellose, est explorée pour réduire les pertes économiques mais également pour améliorer le bien-être des animaux et réduire les risques sanitaires liés à l’utilisation des antibiotiques. Pour améliorer l’efficacité alimentaire du jeune en engraissement et ainsi réduire les coûts alimentaires qui grèvent lourdement le revenu de l’éleveur, deux critères de sélection sont comparées: la consommation résiduelle et la vitesse de croissance en régime alimentaire rationné. Afin de diminuer l’utilisation des hormones pour l’induction de l’oestrus, de nouveaux programmes visent à étudier la variabilité génétique du comportement d’oestrus des lapines.
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Louar, Nadia. "Le bilinguisme comme genèse du projet beckettien". Samuel Beckett Today / Aujourd’hui 30, n. 1 (9 marzo 2018): 113–26. http://dx.doi.org/10.1163/18757405-03001008.

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Abstract (sommario):
Résumé Cet essai veut s’ inscrire dans la perspective d’ un ‘devenir de la critique génétique’ qui dépasserait les frontières de l’ écrit. Il propose ainsi d’ adapter les méthodes herméneutiques et objets scientifiques de cette critique pour rendre compte du processus de création à l’ origine de l’ Œuvre bilingue beckettienne. Dans ce but, il repère dans la structure de l’ écriture bilingue la trace d’ un travail mental qui permet de reconstituer une ‘genèse du commencement.’ Cette reconstitution se fonde sur une analyse génétique hétérodoxe conduite à partir de la rémanence de l’ activité créatrice.
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QUILLET, E., P. BOUDRY e S. LAPEGUE. "Variabilité génétique de la réponse aux organismes pathogènes : un outil pour améliorer la santé des mollusques et poissons d’élevage". INRAE Productions Animales 20, n. 3 (7 settembre 2007): 239–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.3.3464.

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Abstract (sommario):
L’amélioration de la santé des cheptels est une composante essentielle du développement durable des filières aquacoles. La sélection d’animaux résistants aux différents organismes pathogènes rencontrés en élevage est une des stratégies possibles, complémentaire des approches prophylactiques, médicamenteuses ou vaccinales qui sont parfois difficiles à mettre en œuvre. L’analyse de la littérature scientifique permet en effet de conclure qu’il existe, dans les espèces et populations de mollusques et de poissons, une variabilité génétique de la résistance potentiellement exploitable par sélection. Les conditions d’exploitation de ce potentiel sont analysées. Pour des caractères complexes comme la résistance aux maladies, la mise au point de «marqueurs» susceptibles de fournir de l’information sur la valeur génétique des individus sans recourir à l’épreuve par le pathogène serait une aide précieuse pour mettre la sélection en pratique. Les travaux et perspectives dans ce domaine sont présentés, et leurs répercussions sur les stratégies possibles d’amélioration génétique discutées dans le contexte des filières aquacoles françaises.
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Oyebanjo, M. O., P. L. Komolafe, R. B. Fagbenro, M. O. Ajayi, V. O. Ajayi, E. O. Obi, P. E. David et al. "Discriminant analysis of growth traits in indigenous, crossbred and exotic turkeys in Nigeria: A review". Nigerian Journal of Animal Production 49, n. 3 (9 giugno 2022): 15–25. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i3.3527.

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Abstract (sommario):
In rural areas where measuring scales are expensive and unavailable, linear body measurements can be used as predictors of body weight. Breast girth (BG), body length (BL), wing span (WS), wing length (WL), and thigh length (TL) of Nigerian local turkeys are the best discriminating variables in differentiating the birds, according to recent studies. There are also significant physical differences between the sexes, as well as differences in trait associations within each sex. Genetic differences may account for the majority of morphological differences in turkeys. In developing and underdeveloped countries, discriminant analysis provides a practical analytical framework for characterizing and managing turkey's genetic resources. To fully understand the genetic variation among indigenous, crossbred, and exotic turkeys, this study should be followed up with molecular approaches. The ability to distinguish the growth traits of indigenous or native, exotic and crossbred turkeys in Nigeria using multivariate discriminant analysis could aid in the implementation of a conservation and improvement strategy for indigenous turkeys, ensuring the long-term development of animals using their genetic merits. Dans les zones rurales où les échelles de mesure sont chères et indisponibles, les mesures corporelles linéaires peuvent être utilisées comme prédicteurs du poids corporel. La circonférence de la poitrine (CP), la longueur du corps (LC), l'envergure des ailes (EA), la longueur des ailes (LA) et la longueur des cuisses (LC) des dindes locales nigérianes sont les meilleures variables discriminantes pour différencier les oiseaux, selon des études récentes. Il existe également des différences physiques significatives entre les sexes, ainsi que des différences dans les associations de traits au sein de chaque sexe. Les différences génétiques peuvent expliquer la majorité des différences morphologiques chez les dindes. Dans les pays en développement et sous-développés, l'analyse discriminante fournit un cadre analytique pratique pour caractériser et gérer les ressources génétiques de la dinde. Pour bien comprendre la variation génétique parmi les dindes indigènes, croisées et exotiques, cette étude devrait être suivie d'approches moléculaires. La capacité de distinguer les traits de croissance des dindes indigènes ou indigènes, exotiques et croisées au Nigeria à l'aide d'une analyse discriminante multivariée pourrait aider à la mise en œuvre d'une stratégie de conservation et d'amélioration des dindes indigènes, assurant le développement à long terme des animaux en utilisant leurs mérites génétiques.
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GELÉ, M., S. MINERY, J. M. ASTRUC, P. BRUNSCHWIG, M. FERRAND-CALMELS, G. LAGRIFFOUL, H. LARROQUE et al. "Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine". INRAE Productions Animales 27, n. 4 (21 ottobre 2014): 255–68. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3072.

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Abstract (sommario):
Les acteurs des filières laitières bovine, caprine et ovine françaises se sont regroupés dans le programme PhénoFinlait autour d’un but commun : caractériser la composition du lait en Acides Gras (AG) et protéines afin de la maîtriser. La quantification des AG et des protéines devait être possible à grande échelle et à moindre coût avant d’identifier des leviers permettant d’adapter cette composition à la demande. PhénoFinlait s’est organisé autour de trois objectifs : i) caractériser précisément la composition du lait, ii) phénotyper et génotyper une large population de femelles sur l’ensemble du territoire français et iii)identifier les leviers génétiques et alimentairespermettant de maîtriser cette composition. La spectrométrie dans le Moyen InfraRouge (MIR) a été choisie comme méthode de quantification à haut débit des composants du lait. Elle permet la quantification précise en routine de 15 à 27 AG, des quatre caséines et des deux protéines majeures du lactosérum. Une collecte de données de grande ampleur a été mise en œuvre dans plus de 1 500 élevages bovins, caprins et ovins. Les données de production laitière, les spectres MIR du lait, les informations sur le stade physiologique des femelles et sur la composition de l’alimentation des troupeaux ont été recueillies. Plus de 12 000 vaches, chèvres et brebis ont été génotypées. Finalement, plus de 800 000 données représentatives des situations de l’élevage français ont été stockées dans une base de données destinée à l’étude du déterminisme génétique de la composition en AG et en protéines du lait, et des facteurs d’élevage l’influençant.
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Napari Elisée, YEO, SORO Kafana e KOFFI N’Guessan Maurice. "L’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages tirés de l’exploitation de ces ressources : Quelles applications à l’espace Taï en Côte d’Ivoire". Journal of Applied Biosciences 147 (31 marzo 2019): 15159–66. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.v147.9.

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Abstract (sommario):
La Convention sur la diversité biologique est un traité international adopté le 5 juin 1992 lors de la Conférence des Nations Unies pour l’environnement et le Développement (CNUED) tenue à Rio de Janeiro au brésil (sommet de la Terre de Rio de Janeiro) et est entrée en vigueur le 29 décembre 1993 après sa ratification par 168 pays. Elle constitue une réponse mondiale apportée à la préservation des ressources génétiques, des espèces et des écosystèmes aussi bien pour leur valeur intrinsèque que pour l’importance économique qu’ils incarnent pour les générations présentes et futures. La Côte d’ivoire qui a adhéré à ladite convention en 1994, envisage avec cet instrument, assurer la préservation de son capital de biodiversité mais également réguler l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages tirés de l’exploitation qui en résulte. Objectif : La présente étude vise à contribuer à la discussion sur le cadre national d’accès et de partage des avantages des ressources génétiques relatives aux activités commerciales et de recherche, dans la perspective de l’élaboration d’un cadre juridique national. Méthodologie et résultats : Pour réaliser cette étude, outre la recherche documentaire, une enquête de terrain a été conduite à l’aide d’un guide d’entretien pour le recueil de données quantitatives et qualitatives auprès des différentes parties prenantes. Les résultats suivants ont été obtenus : (i) Insuffisance d’information des parties prenantes sur l’APA, (ii) Existence d’échanges de ressources tant biologiques que génétiques dans un environnement inorganisé ; (iii) Absence de mécanisme régissant l’accès et l’utilisation des ressources génétiques à des fins commerciales et scientifiques, (iv) Méconnaissance des droits de propriété ; (v) Absence de structuration des communautés pour la défense de leurs intérêts. Conclusion et application des résultats : Cette étude a investigué sur la faisabilité de la mise en œuvre d’une réglementation nationale sur l’APA. Elle a permis de constater à l’échelle locale l’existence d’échange de ressources tant biologique que génétique dans un environnement inorganisé. Une réglementation au niveau national sur l’accès aux ressources génétiques et de partage des avantages, est à envisager dans le but de conserver la biodiversité, de maintenir une source majeure d’approvisionnement en ressources génétiques, d’organiser tout le processus d’APA et d’accroître les revenus des populations et de l’Etat. Dans ce cadre, les actions suivantes devraient mises en œuvre : (i) sensibiliser les acteurs sur Yeo et al., J. Appl. Biosci. 2020 L’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages tirés de l’exploitation de ces ressources : Quelles applications à l’espace Taï en Côte d’Ivoire 15160 l’APA; (ii)appuyer à la structuration des communautés locales ; (iii) mettre en place la réglementation sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages est recommandée pour consolider la conservation durable de la diversité biologique. Mots clés : Convention sur la diversité biologique, accès, avantages, Taï, Côte d’Ivoire. ABSTRACT The Convention on Biological Diversity is an international treaty adopted on June 5, 1992 at the United Nations Conference on Environment and Development (UNCED) held in Rio de Janeiro in Brazil (Earth Summit in Rio de Janeiro) and entered into force on December 29, 1993 after being ratified by 168 countries. It is a global response to the preservation of genetic resources, species and ecosystems both for their intrinsic value and for the economic importance they embody for present and future generations. The Ivory Coast, which acceded to the said convention in 1994, plans with this instrument to ensure the preservation of its biodiversity capital but also to regulate access to genetic resources and the sharing of the benefits derived from the resulting exploitation. Objective: This study aims to contribute to the discussion on the national framework for access and benefit-sharing of genetic resources relating to commercial and research activities, with a view to the development of a national legal framework. Methodology and results: To carry out this study, in addition to the documentary research, a field survey was conducted using an interview guide for the collection of quantitative and qualitative data from the various stakeholders. The following results have been obtained: (i) Insufficient information of stakeholders on ABS, (ii) Existence of exchanges of both biological and genetic resources in an unorganized environment; (iii) Lack of mechanism governing access and use of genetic resources for commercial and scientific purposes, (iv) Lack of knowledge of property rights; (v) Lack of structuring of communities to defend their interests. Conclusion and application of results: This study investigated the feasibility of implementing national ABS regulation. It made it possible to note at the local level the existence of exchange of resources both biological and genetic in an unorganized environment. Regulation at national level on access to genetic resources and benefit-sharing is to be envisaged in order to conserve biodiversity, maintain a major source of supply in genetic resources, organize the whole ABS process and to increase the income of the populations and the State. In this context, the following actions should be implemented: (i) sensitize the actors on ABS; (ii) support the structuring of local communities; (iii) putting in place regulations on access to genetic resources and benefit sharing is recommended to consolidate the sustainable conservation of biological diversity. Keywords : Convention on Biological Diversity, access, advantages, Taï, Côte d'Ivoire
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GUÉMENÉ, D., N. KANSAKU e D. ZADWORNY. "L’expression du comportement d’incubation chez la dinde et sa maîtrise en élevage". INRAE Productions Animales 14, n. 3 (16 giugno 2001): 147–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.3.3735.

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Abstract (sommario):
L’expression du comportement de la couvaison est encore très fréquente chez plusieurs espèces d’oiseaux domestiques dont la dinde, alors qu’elle n’a plus d’intérêt pratique depuis que la totalité des œufs est incubée artificiellement dans l’industrie. En outre, ce comportement est à l’origine de pertes économiques car son expression induit des arrêts de ponte. L’origine génétique des animaux joue un rôle prépondérant quant à leur capacité à exprimer ce comportement, mais différents facteurs exogènes et endogènes sont également connus pour en favoriser l’expression. En tenant compte de ces facteurs, outre la mise en œuvre de programmes de sélection adaptés, diverses stratégies peuvent être envisagées pour que sa maîtrise soit effective en élevage. Elle repose actuellement sur l’usage de techniques d’élevage et de manipulations manuelles complémentaires très contraignantes en terme de main-d’œuvre. L’intérêt potentiel de procédés pharmacologiques prophylactiques ou curatifs est donc indéniable. Des travaux récents ont montré que des approches immunologiques pouvaient être efficaces pour prévenir la couvaison chez la dinde. Pour diverses raisons, aucun des procédés testés n’a toutefois encore fait l’objet de développement pour une utilisation à l’échelle industrielle. A ce jour, la sélection génétique par des méthodes classiques n’a pas permis d’éradiquer l’expression de ce comportement. Des résultats préliminaires suggèrent l’existence de marqueurs moléculaires spécifiques chez la poule et la dinde. Si celle-ci se confirme, la mise en œuvre de programmes de sélection appropriés contre le comportement de couvaison sera alors envisageable chez ces espèces.
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BROCHARD, M., K. DUHEN e D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"". INRAE Productions Animales 27, n. 4 (21 ottobre 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract (sommario):
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Rodríguez Gómez, Federico. "A tontas y a locas. Exigencias de un surrealismo "tout-autre"". Tropelías: Revista de Teoría de la Literatura y Literatura Comparada, n. 19 (27 maggio 2013): 72. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_tropelias/tropelias.201319717.

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Abstract (sommario):
Proponemos aquí una lectura de algunas cuestiones relativas al problema del surrealismo a partir de los textos de Jacques Derrida. Prestaremos una atención especial a la lectura que éste realiza de (1) Lautréamont, en el horizonte de los problemas teleológicos, y (2) Artaud, en el de los genéticos. Considerando esto, las relaciones entre «literatura» y «filosofía» no dejarán de estar presentes. Nous proposons ici une lecture de certaines questions touchant le problème du surréalisme à partir des textes de Jacques Derrida. Nous portons un intérêt tout particulier à la lecture que Derrida fait des œuvres de (1) Lautréamont, dans le cadre des problèmes téléologiques, et (2) d’Artaud, dans le cadre des problèmes génétiques. À l’égard de ces questions, les rapports entre « littérature » et « philosophie » seront toujours présents.
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COGNIE, Y., e G. BARIL. "Le point sur la production et le transfert d’embryons obtenus in vivo et in vitro chez la brebis et la chèvre". INRAE Productions Animales 15, n. 3 (15 giugno 2002): 199–207. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.3.3701.

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Abstract (sommario):
Cet article décrit les bases des techniques de production in vivo et in vitro des embryons ovins et caprins. Malgré les améliorations apportées à la technique, les limites de la production d’embryons in vivo sont précisées : variabilité de la réponse au traitement hormonal, fécondation difficile des femelles fortement superovulées, importance de la régression prématurée des corps jaunes chez la chèvre. Les nouvelles perspectives offertes par les ponctions répétées des ovocytes chez une même femelle, suivies de la production des embryons in vitro, sont présentées avec leurs limites actuelles et les recherches à mettre en œuvre pour les dépasser. Les progrès récents des techniques de transfert et de congélation des embryons devraient permettre dans le futur une plus grande utilisation du transfert embryonnaire dans les programmes d’éradication d’épizooties et d’amélioration génétique des petits ruminants.
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Crasson, Aurèle. "Landscape and plastic creation: genesis of the Spanish Shawl, work by Jean-Michel Fauquet". Manuscrítica: Revista de Crítica Genética, n. 34 (8 agosto 2018): 4–16. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2596-2477.i34p4-16.

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Abstract (sommario):
Cet article rend compte de l’approche de la notion de paysage chez le photographe plasticien Jean-Michel Fauquet. Il évoque la façon dont, à l’aide d’une caméra, a été traitée la genèse d’une photographie titrée « Le Châle espagnol », photographie d’une montagne qui, après avoir subi de multiples dégradations au tirage, révèle un chien colossal monté par un cavalier. L’approche génétique visait un double effet, faire remonter les traces matérielles permettant de reconstituer la création de l’œuvre et montrer la relation que l’artiste entretien avec le paysage et ce qu’il met en œuvre pour en donner une représentation. Cet article cherche à soulever la question de la complexité de la représentation du paysage, et à montrer comment chez Jean-Michel Fauquet le paysage résulte d’une construction mémorielle, d’une «antériorité».
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SANCRISTOBAL-GAUD, M., G. RENAND, Y. AMIGUES, M. Y. BOSCHER, H. LEVEZIEL e B. BIBE. "Traçabilité individuelle des viandes bovines à l’aide de marqueurs génétiques". INRAE Productions Animales 13, n. 4 (18 agosto 2000): 269–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.4.3786.

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Abstract (sommario):
En réponse à la crise de confiance des consommateurs et leur régulière désaffection pour la viande bovine, et dans le cadre des efforts développés actuellement pour améliorer et sécuriser la traçabilité des bovins, nous avions pour objectif de proposer et de valider une méthode d’identification individuelle des viandes bovines à l’aide de marqueurs moléculaires de type microsatellite. Plusieurs prélèvements ont été effectués sur des jeunes bovins de domaines expérimentaux INRA, in vivo et post mortem. La détermination des génotypes aux 11 loci, puis la comparaison deux à deux de ces génotypes à l’aide d’une méthode statistique adéquate prenant en compte les particularités des microsatellites permet de recommander d’une part que le typage soit réalisé sur au moins huit marqueurs pour assurer une traçabilité parfaite, et d’autre part que des précautions indispensables soient prises concernant la qualité des prélèvements et la gestion des échantillons lors d’une mise en œuvre à grande échelle.
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Sofía, Estanislao. "Almuth Grésillon, La Mise en œuvre. Itinéraires génétiques, Paris, CNRS Éditions, 2008, 305 p." Genesis, n. 33 (30 ottobre 2011): 194–95. http://dx.doi.org/10.4000/genesis.664.

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MARTIN, B., S. BUCHIN e C. HURTAUD. "(only in French) Conditions de production du lait et qualités sensorielles des fromages". INRAE Productions Animales 16, n. 4 (11 agosto 2003): 283–88. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.4.3668.

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Abstract (sommario):
La qualité sensorielle des fromages dépend d’un grand nombre de facteurs, liés à la fois à la technologie de fabrication et aux caractéristiques chimiques et microbiologiques de la matière première mise en œuvre. Ces dernières dépendent elles-mêmes de nombreux facteurs d’amont (d’origine génétique, physiologique, alimentaire ...). Ces facteurs d’amont sont de plus en plus pris en compte par les consommateurs qui s’interrogent en particulier sur l’alimentation offerte aux animaux. Ils revêtent une importance toute particulière dans le cas des produits marqués (Appellation d’Origine Contrôlée, Indication Géographique Protégée, labels…) pour lesquels les modifications de la matière première au moment de sa transformation sont limitées, voire interdites et qui revendiquent un lien fort avec les conditions de production du lait, dont certaines sont à la base de la notion de terroir (Grappin et Coulon 1996). Dans le domaine des productions fromagères, les relations entre ces conditions de production (alimentation et type d’animal en particulier) et les caractéristiques des fromages sont souvent mises en avant par les fromagers, sur la base d’observations empiriques. Jusqu’à récemment il n’existait cependant que peu de travaux expérimentaux sur le sujet, en raison, entre autres, de la difficulté de séparer correctement les effets propres de ces facteurs d’amont de ceux qui sont liés à la transformation fromagère proprement dite. Depuis quelques années, plusieurs études spécifiques ont été mises en œuvre pour préciser ces liaisons. Elles ont été permises par le développement des méthodes d’analyse des caractéristiques sensorielles des fromages et par la maîtrise ou le contrôle des paramètres technologiques de fabrication fromagère. Voir la suite de l'article à l'adresse suivante : https://www6.inrae.fr/productions-animales_eng/content/download/3823/39532/version/1/file/Prod_Anim_2003_16_4_07.pdf
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Tindano, Kisito, Nassim Moula, Amadou Traoré, Pascal Leroy e Nicolas Antoine-Moussiaux. "Systèmes d’élevage ovin et gestion des ressources génétiques animales dans la région du Plateau central du Burkina Faso". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, n. 2 (11 dicembre 2017): 43. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31480.

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Abstract (sommario):
A l’image de l’ensemble de la filière de l’élevage dans les pays en développement, l’élevage ovin au Burkina Faso fait face à une demande croissante, dans un contexte de production socio­économique et environnemental contraignant. Cela a donné lieu à des croisements peu maîtrisés dans la zone périurbaine de la capitale, Ouagadougou. Afin d’identifier les moyens d’enca­drer ces pratiques pour rendre durables les systèmes ovins, une enquête a été conduite auprès de 63 éleveurs évoluant dans le milieu rural de la région du Plateau Central. L’objectif princi­pal était d’évaluer les possibilités d’une gestion intégrée entre les éleveurs ruraux et les éleveurs périurbains à travers notam­ment des échanges de femelles. Les données ont été collec­tées à travers des entretiens directs à l’aide d’un questionnaire comportant des questions ouvertes et fermées. Les résultats ont montré que l’ensemble des éleveurs avaient des stratégies de sélection à travers le choix des mâles reproducteurs. Ce choix se faisait essentiellement dans leur propre troupeau (98 % des interviewés) et quelquefois dans les marchés (22 %). Les objec­tifs principaux d’amélioration concernaient le poids adulte et la croissance des jeunes, ou le maintien de la rusticité. La brebis Djallonké, variété Mossi, était la race la plus rencontrée dans la zone (présente dans 97% des troupeaux). Mettant en œuvre leurs objectifs les éleveurs croisaient leurs brebis Mossi avec des béliers Peuhls, d’un plus grand gabarit, mais de manière tem­poraire afin de limiter la perte de résistance de leur troupeau. Le lien potentiel avec la production des éleveurs périurbains par la vente de femelles semblait faire face à des contraintes culturelles. Le système de production décrit par les éleveurs présentait des contraintes de durabilité et ne permettait pas de véritable intégration avec le système périurbain. Des approches participatives devraient être mises en œuvre localement afin d’élaborer des solutions appropriées pour accroître la produc­tion et la gestion durable des ressources zoogénétiques.
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ALJAZAERLI, Hind. "Conception et optimisation de la production du gros-œuvre sur les chantiers de bâtiment: utilisation des algorithmes génétiques". Revue Européenne de Génie Civil 10, n. 8 (settembre 2006): 989. http://dx.doi.org/10.1080/17747120.2006.9692870.

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Camara, Younouss, Mouhamadou Moustapha Sissokho, Moussa Sall, Frédéric Farnir e Nicolas Antoine-Moussiaux. "Programmes de sélection du bovin N’Dama en Afrique de l’Ouest : cas du Sénégal, du Mali et de la Gambie". Cahiers Agricultures 29 (2020): 11. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020010.

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Abstract (sommario):
La sélection génétique est un moyen pour augmenter la productivité des races endémiques dans des environnements hostiles. La trypanotolérance du bovin N’Dama a été l’argument central de la mise en œuvre des programmes de sélection de cette race en Gambie, au Mali et au Sénégal. Ces programmes ont eu des trajectoires différentes selon les objectifs, le processus de conception et les stratégies développées. L’analyse de ces trajectoires aiderait à mieux comprendre leurs succès et leurs échecs. Pour ce faire, une étude comparative de ces programmes a été réalisée en se basant sur une littérature scientifique publiée et non publiée et des entretiens avec les acteurs. L’analyse a d’abord consisté à décrire chaque programme. Une discussion a ensuite été menée pour évaluer les facteurs de succès et d’échec. Cette analyse a montré que ces facteurs dépendent de l’intérêt des éleveurs en lien avec leurs objectifs de production et leurs pratiques, de la stratégie utilisée tenant compte de l’intégration ou non de la trypanotolérance dans les critères de sélection, et de la mobilisation des ressources financières et humaines. Ces programmes de sélection ont aussi généré un capital d’expériences, dont la valorisation permettrait d’améliorer les systèmes actuels et de bâtir des programmes durables de sélection pour les systèmes d’élevage à faibles niveaux d’intrants dans les pays en développement.
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Londeix, Hervé. "Les relations entre psychologie génétique et psychologie différentielle. II. L'analyse d'un test opératoire, l'E.C.D.L." L’Orientation scolaire et professionnelle 14, n. 2 (1985): 105–44. http://dx.doi.org/10.3406/binop.1985.3938.

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Abstract (sommario):
L'approche psychométrique du développement opératoire repose sur la possibilité d'analyser des comportements individuels nombreux, recueillis dans des situations représentatives de plusieurs domaines de la connaissance, selon un modèle théorique homogène et unidimensionnel. La psychologie génétique fournit des critères généraux d'interprétation des caractéristiques formelles de l'action mais ne démontre pas, sinon sur un plan logique ou «épistémique», que la dimension opératoire de la pensée soit, entre 11 et 15 ans, le motif central et l'unique voie de développement, ni, par conséquent, que la description procédurale et structurale qu'elle en donne puisse être généralisée à tous les sujets et à toutes les situations, fussent-elles isomorphes. Aussi, plutôt que d'appliquer sans reconstructions préalables une codification de la performance en stades, avons-nous choisi d'examiner les tests opératoires, et notamment l'un d’eux, l'E.C.D.L., sous l'angle de l'homogénéité intra et interindividuelle des réponses, d'utiliser pleinement les possibilités qu'il offre d'une étude quantitative et différentielle des opérations. Notre exposé s'inscrit dans la lignée des travaux - ceux de F. Longeot et de J. Lautrey pour ne citer que nos références fondamentales - qui traitent des transformations intellectuelles à partir desquelles un individu résout un problème dont la structure formelle est connue a priori, de leur généralisation horizontale et verticale, de l'organisation d'ensemble qu'elles forment entre elles aux différentes étapes du développement. Il s'agit d'étudier les conditions d'une interprétation structuraliste du développement cognitif, capable d'expliquer les différences observées dans la mise en œuvre des opérations. Ce sont d'abord des différences dans les procédures utilisées pour résoudre un même problème, dans les voies empruntées pour traiter des épreuves logiquement hiérarchisées. Nous examinons à ce sujet les stratégies de réponse d'élèves de 5e et de 4e en logique des propositions et dans le domaine de la formation des coordonnées spatiales. Ce sont aussi des différences dans l'organisation de la pensée, aussi avons-nous cherché à extraire, par l'analyse statistique des données, les classes d'équivalence et les subordinations qui gouvernent l'ensemble des items de l'E.C.D.L. et éprouvé le modèle unidimensionnel auquel cette épreuve est supposée obéir par l'analyse factorielle des correspondances.
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Yende, Raphael Grevisse, Ndafa Esther Omari, kahiriri Julien mathe, casinga Ghislain Asifiwe, Gboto Henry Ndingila e Bekpa Tout-en-Dieu Koyangalo. "Psychotherapeutic management of people living with peptic ulcer disease in the DRC: Factors, Symptomatology, Diagnosis and Treatment". European Journal of Biology and Medical Science Research 11, n. 2 (15 febbraio 2023): 21–46. http://dx.doi.org/10.37745/ejbmsr.2013/vol11n22146.

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Abstract (sommario):
Pendant des siècles et à travers les pays, l’ulcère de l’estomac (gastrite) a été considéré comme une maladie chronique, dorénavant, nous avons la pleine évidence avec l’évolution de la science que la guérison est eventuellement possible et cela peu importe le facteur annonciateur (psychologique, génétique, environnemental ou même bactérien) à condition que sa prise en charge soit anticipative et hâtive, puisque la complication de la maladie risquerait en conséquence de devenir chronique et non curative. La présente étude, a cherché à répondre à la préoccupation de l’influence combinée d’une prise en charge psychothérapeutique des personnes vivant avec l’ulcère gastroduodénal et le seuil de tolérance de la postcure dans le contexte de la ville de Butembo (RDC). L’objectif est d’établir la solennité de la prise en charge psychothérapeutique comme complément aux pratiques médicamenteuses et/ou chimiothérapeutiques en identifiant les facteurs explicatifs bio-socio-psychologiques de la maladie ulcéreuse gastroduodénale, tels que le renforcement des capacités d’adaptation du sujet ; la mise en œuvre plus efficace et plus simple de ses moyens de défense ; l’obtention de la plus grande amélioration symptomatique possible du sujet ; le dégagement des contraintes extérieures des modèles de traitements ayant un impact considérable sur l’environnement du sujet ; et une facilitation des aménagements concrets de l’existence du patient et/ou l’accompagnement psychologique dans une période de crise bien determinée.
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Shapiro, Robin, Arne Hofmann e Earl Grey. "Supervision de cas : une dépression rebelle". Journal of EMDR Practice and Research 8, n. 1 (2014): 16E—22E. http://dx.doi.org/10.1891/1933-3196.8.1.16.

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Abstract (sommario):
Supervision de cas est une nouvelle rubrique régulière du Journal of EMDR Practice and Research. Dans cet article, un clinicien EMDR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) décrit brièvement le cas difficile d'un homme, Georges, qui avait été orienté en EMDR pour le traitement d'une dépression ayant débuté plus de deux ans auparavant. Après traitement de tous ses souvenirs traumatiques, il reste aujourd'hui gravement déprimé et son thérapeute demande comment avancer efficacement. Des réponses sont données par trois experts. Le premier, Robin Shapiro, décrit une liste complète d'étiologies possibles : attachement, traumas précoces, facteurs génétiques ou autres causes biologiques, avec les traitements appropriés (EMDR, états du moi ou médicaments). Le second expert, Arne Hofmann, passe en revue le traitement administré et propose d'autres cibles de traitement, suggérant au thérapeute d'aborder la croyance de son client que “rien ne changera” et d'essayer le protocole EMDR inversé. Le troisième expert, Earl Grey, recommande que le clinicien se concentre sur les traumas “t”, même si le client les trouve peu ou pas perturbants, et explique comment développer et mettre en œuvre un “plan de ciblage réparateur de l'ensemble du cours de la vie”.
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NAVES, M., G. ALEXANDRE, F. LEIMBACHER, N. MANDONNET e A. MENENDEZ-BUXADERA. "Les ruminants domestiques de la Caraïbe : le point sur les ressources génétiques et leur exploitation". INRAE Productions Animales 14, n. 3 (16 giugno 2001): 181–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.3.3738.

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Abstract (sommario):
La Caraïbe a été peuplée par les espèces de ruminants domestiques à partir du XV ème siècle. Après les premières introductions de bétail ibérique, des apports variés ont occasionné de nombreux métissages. Ils ont pu être plus ou moins importants, allant jusqu’à l’utilisation de croisements systématiques se substituant aux populations Créoles d’origine. Des populations locales variées et originales se maintiennent, malgré des apports récents liés aux échanges commerciaux et aux progrès des méthodes modernes de reproduction. Ces populations animales contribuent fortement à l’élevage de la région, principalement dans des systèmes de production traditionnels ou familiaux où leurs qualités d’adaptation sont appréciées. Malgré leur faible spécialisation, elles révèlent également des aptitudes intéressantes de production. Elles constituent également un matériel biologique modèle pour l’étude de caractères d’adaptation, comme la résistance à certaines pathologies tropicales. Peu d’actions ont été mises en œuvre pour la conservation ou la gestion des populations locales dans la Caraïbe. Elles concernent principalement les Grandes Antilles, où quelques troupeaux d’animaux Créoles subsistent, mais aussi des races synthétiques de constitution plus récente et fortement organisées. Dans les Petites Antilles, seuls les départements français proposent une gestion des races locales in situ, avec des programmes de sélection concertés. Avec des effectifs réduits et dispersés, la Caraïbe rassemble de nombreuses ressources génétiques locales méconnues et peu exploitées. Des travaux récents relancent l’intérêt pour ces ressources, au sein de systèmes d’élevage durables. La mise en place d’une stratégie globale de gestion de ces populations dans la Caraïbe et l’Amérique Latine devrait renforcer les efforts des différents partenaires dans ce sens.
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GAILLARD, C., S. INGRAND, J. BLANQUET, C. DEVEVEY e M. ROUX. "Relations entre pratiques de finition et performances à l’abattage de vaches de réforme Simmental Française : intérêt du caractère mixte de la race". INRAE Productions Animales 20, n. 4 (7 novembre 2007): 327–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.4.3469.

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Abstract (sommario):
L’objectif de ce travail a été d’étudier les performances bouchères de vaches de réforme de race Simmental Française à partir de données d’abattage, puis de les mettre en relation avec les modes de production des animaux appréhendés en amont à travers des enquêtes en élevage. Une Analyse Factorielle Multiple (AFCM) réalisée sur les caractéristiques d’abattage de 2743 vaches de réforme issues de 122 élevages de trois départements (Côte d’Or, Haute-Marne, Jura) a permis de définir quatre profils de performances bouchères, en fonction du poids de carcasse et de la conformation. Une enquête directe dans vingt-cinq élevages, choisis par stratification, a conduit à distinguer par AFCM cinq profils d’exploitations en fonction des pratiques mises en œuvre et des ressources alimentaires mobilisées particulièrement lors de la finition. Le croisement entre ces deux typologies met en évidence une grande diversité dans la valorisation du caractère mixte de la race. La gamme des pratiques d’élevage observées, va du non-engraissement jusqu’au tout-engraissement des vaches de réforme avec des écarts de performances entre groupes extrêmes de 70 kg de poids de carcasse et de plus d’une classe de conformation. Les performances les plus élevées (carcasse de poids>= 380 kg, classée R- à R=) sont associées à une forte mobilisation de ressources alimentaires, notamment l’ensilage de maïs mais également à la mise en œuvre de pratiques spécifiques telles que le tarissement ou la prise en compte des critères de morphologie bouchère dans la sélection des vaches laitières. Les liaisons observées entre pratiques d’élevage et performances révèlent donc différentes logiques de fonctionnement d’élevage mais aussi différentes perceptions des éleveurs concernant le type génétique recherché. Les combinaisons identifiées entre pratiques et niveau de performances semblent configurer un gradient d’expression de la mixité, avec la possibilité de déplacer un curseur situant le niveau d’équilibre lait-viande exprimé par l’éleveur en fonction de ses objectifs et de ses contraintes. Le réglage de ce curseur qui pourrait constituer un atout des races mixtes souligne toutefois la difficulté inhérente à l’élaboration de programmes de sélection, recherchant cet équilibre entre aptitudes laitières et bouchères.
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MANDONNET, N., E. TILLARD, B. FAYE, A. COLLIN, J. L. GOURDINE, M. NAVES, D. BASTIANELLI, M. TIXIER-BOICHARD e D. RENAUDEAU. "Adaptation des animaux d’élevage aux multiples contraintes des régions chaudes". INRAE Productions Animales 24, n. 1 (4 marzo 2011): 41–64. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3236.

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Abstract (sommario):
En zones difficiles, la pérennité des systèmes d’élevage repose sur la capacité des animaux à survivre, se reproduire et maintenir un niveau de production en situation de fortes contraintes. Les principales contraintes auxquelles les animaux doivent faire face en régions chaudes, sont le climat (température et humidité), la sous-nutrition et les pathologies. Chez les monogastriques comme chez les ruminants, les caractéristiques anatomiques et le comportement alimentaire constituent les principaux facteurs de régulation des échanges thermiques. L’élément clé de l’adaptation comportementale des ruminants à la sous-alimentation est leur capacité à choisir leur alimentation. L’adaptation physiologique porte sur la réduction du métabolisme basal, l’efficience digestive, la valorisation de fourrages grossiers, la mobilisation des réserves corporelles, le recyclage des nutriments et la valorisation efficiente de l’eau. Les travaux les plus significatifs sur la résistance génétique aux maladies portent sur la trypanotolérance, la résistance aux maladies transmises par les tiques et les strongyloses gastro-intestinales. Dans l’élevage moderne, la gestion de ces contraintes environnementales doit se concevoir de façon intégrée. Différentes techniques d’alimentation, de prophylaxie, de gestion d’ambiance des bâtiments d’élevage doivent être combinées pour garantir durablement la pérennité des systèmes d’élevage. Cependant, l’efficacité de cette approche intégrée repose également sur le potentiel adaptatif des animaux pour répondre aux pratiques mises en œuvre. Le développement des productions animales en régions chaudes ne pourra être garanti sans l’utilisation de l’adaptation naturelle des populations animales ou pour le moins, sans inclure les caractères d’adaptation dans les objectifs de sélection des races locales ou spécialisées.
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PAROIS, Séverine, Michel BONNEAU, Patrick CHEVILLON, Catherine LARZUL, Nathalie QUINIOU, Annie ROBIC e Armelle PRUNIER. "Odeurs indésirables de la viande de porcs mâles non castrés : problèmes et solutions potentielles". INRA Productions Animales 31, n. 1 (11 giugno 2018): 23–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.1.2206.

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Abstract (sommario):
La présence d’odeurs indésirables dans la viande de porcs mâles entiers est principalement liée à l’accumulation d’androsténone et de scatol. L’androsténone est synthétisée par les testicules et le scatol par les bactéries du colon à partir du tryptophane. Leur teneur dans le tissu adipeux résulte du bilan entre leur synthèse, leur élimination et leur réabsorption. Le principal levier d’action pour réduire la teneur en androsténone est la sélection génétique. Pour le scatol, les principaux leviers d’action concernent la conduite d’élevage : propreté des cases, gestion de l’environnement microclimatique et conduite alimentaire, notamment. La mixité des groupes et l’instabilité sociale ont peu d’impact sur les teneurs en composés odorants, mais sont importantes à contrôler pour réduire les risques de bagarres et de lésion. Même en réduisant fortement la teneur en composés odorants, il ne sera pas possible d’obtenir des niveaux indétectables sur toutes les carcasses. Une stratégie d’utilisation des carcasses odorantes de porcs mâles entiers doit être définie. Elle implique de comprendre les facteurs de rejet des viandes odorantes par les consommateurs. La perception d’odeurs sexuelles dépend de facteurs liés à l’animal, au type de produit, au mode de préparation/consommation et au consommateur lui-même. De plus, les deux molécules odorantes semblent interagir. La prise en compte des différents cas de figure peut être envisagée par une approche de modélisation, avec en préalable la mise en œuvre d'une détection des odeurs sur la chaine d’abattage. Or actuellement, seule la détection par le nez humain est opérationnelle au niveau des chaines d’abattage et des méthodes instrumentales restent à développer.
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REHAULT-GODBERT, Sophie, Marie BOURIN, Joël GAUTRON e Maxime QUENTIN. "Fin de l’élimination des poussins mâles d’un jour : le choix du sexage in ovo". INRAE Productions Animales 36, n. 4 (20 dicembre 2023): 7453. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2023.36.4.7453.

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Abstract (sommario):
Une problématique majeure de la filière avicole est l’absence de valorisation des frères des poules pondeuses, du fait de leur faible rendement en viande. Ce constat, qui questionne l’éthique de la production, concerne 50 millions de poussins mâles en France et 7,5 milliards dans le monde, ces animaux étant jusqu’à récemment, éliminés après sexage et tri à l’éclosion. Cette prise de conscience, largement médiatisée ces dernières années, a conduit à la publication d’un décret, le 5 février 2022, interdisant la mise à mort des mâles des lignées de l’espèce Gallus gallus destinées à la production des œufs de consommation. Trois alternatives ont été proposées depuis les premières réflexions sur le sujet : 1) élever les frères de pondeuses et identifier des marchés de valorisation, 2) créer de nouveaux croisements génétiques entre souches « Chair » et souches « Ponte » où les descendantes femelles seraient valorisées pour les œufs et les descendants mâles pour leur viande (souches « mixtes »), et 3) développer des outils de sexage in ovo (ou ovosexage) pour détecter puis éliminer les œufs contenant un embryon mâle avant éclosion. Cette dernière approche est la seule viable techniquement et économiquement parlant, et utilisable par la filière actuellement. Elle réunit de nombreux atouts, en termes de faisabilité pour la mise en œuvre dans les couvoirs, et d’acceptabilité à la fois par le consommateur, le citoyen et les professionnels. Cette revue fait le point sur le contexte socio-économique et les techniques d’ovosexage actuellement disponibles, tout en introduisant quelques repères physiologiques d’embryologie aviaire qui permettent de mieux comprendre les contraintes associées au développement de techniques à des stades précoces de développement.
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Rakotondrabe, Manohisoa, e Fabien Girard. "Protocoles bioculturels communautaires et travail-frontière : jeux de scripts autour des ressources génétiques à Madagascar". Knowing Nature 4 (2022): 69–124. http://dx.doi.org/10.4000/11tas.

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Abstract (sommario):
Cet article a comme source d’enquête le processus de négociation et de rédaction du Protocole Bioculturel Communautaire (PBC) des paysans d’Analavory sur l’accès et le partage des avantages de l’utilisation des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées. Il s’agit d’un document de 27 pages, développé dans le cadre d’un projet financé par Darwin Initiative et porté par Bioversity International (2015-2018), intitulé : « Projet de mise en œuvre mutuellement soutenue du Protocole de Nagoya et du Traité sur les plantes pour l’alimentation et l’agriculture ». Ce projet a eu comme objectif premier de mettre en place à Madagascar et au Bénin un cadre juridique assurant l’articulation des deux grands instruments juridiques qui forment le régime international de gouvernance de la biodiversité : le Traité sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA) et le Protocole de Nagoya. Le TIRPAA ne s’applique qu’aux « ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture » (RPGAA) et met en place une sorte de panier virtuel couvrant 64 espèces cultivées pour lesquelles les parties s’engagent à accorder un accès facilité. Quant au Protocole de Nagoya, il s’applique à tous types de ressources dont les conditions d’accès sont fixées dans un cadre bilatéral. L’instrument est surtout venu renforcer les droits des communautés locales en matière d’accès aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels qu’ils détiennent, notamment via la reconnaissance des PBC qui ont fait leur entrée à Madagascar suite à la ratification du Protocole de Nagoya ratifié en 2014. Sortes de chartes écrites par lesquelles les communautés codifient les conditions d’accès à leurs ressources et savoirs associés, les PBC sont aussi présentés comme des outils stratégiques qui permettent de négocier localement les représentations autour de la semence et des savoirs traditionnels.C’est donc comme processus et instrument stratégique, moins comme texte, que le PBC des paysans d’Analavory est analysé. En cela, l’article appréhende le PBC d’Analavory comme « travail-frontière », c’est-à-dire comme ensemble d’« arrangements » qui visent à assurer « la création et la transformation des frontières entre différents mondes sociaux habités par des communautés d’acteurs spécifiques » (Koehrsen 2017) ; et il cherche à déterminer si ce travail-frontière a permis de concilier les représentations vernaculaires de la semence et des savoirs traditionnels et celles issues du régime international de la biodiversité.Ce que notre étude du protocole d’Analavory tend à montrer, c’est qu’il faut être attentif à la façon dont les différents acteurs – financeurs, courtiers, organisations non gouvernementales (ONG), agents de l’État – introduisent des « scripts » ou « scénarios » dans les négociations ; et surtout la façon dont certains scripts, à la fois du fait de la puissance des acteurs qui les portent et de la structure actuelle du courtage en développement qui repose sur des longues chaînes d’aide impliquant de multiples acteurs, finissent par orienter ou perturber le processus d’écriture du PBC sans permettre une conciliation des représentations des différents acteurs. L’allongement de la chaîne d’aide, est-il montré, fait intervenir une variété d’acteurs qui sont en mesure d’introduire des scripts alternatifs. La multiplication des scripts peut à son tour brouiller le travail-frontière, en favorisant aussi l’irruption de scripts cachés. Enfin, certains membres de la communauté sont mis en position d’exploiter le phénomène de brouillage, mais au risque d’un renforcement des pouvoirs d’une élite locale.Le résultat observable sur le terrain est un ensemble d’incommunicabilités et d’équivoques qui ont affecté la portée exacte du protocole et surtout l’absence d’alignement entre les représentations vernaculaires des plantes et des connaissances traditionnelles et les définitions des ressources phytogénétiques telles qu’elles sont inscrites dans le régime international d’accès et de partage des avantages.
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BONNEAU, M., e J. P. BIDANEL. "Dossier : L’augmentation de la prolificité des truies : acquis, progrès envisageables et conséquences. Communications présentées lors d’une réunion de la Commission spécialisée ..." INRAE Productions Animales 11, n. 3 (3 giugno 1998): 211–56. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.3.3939.

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Abstract (sommario):
Après avoir longtemps stagné, la prolificité des truies enregistre depuis quelques années des progrès remarquables et l’introduction des lignées sino-européennes laisse entrevoir que cette augmentation des performances de reproduction va se poursuivre. L’augmentation de la taille des portées peut cependant avoir un certain nombre de conséquences sur la survie et les performances des porcelets ou sur la carrière des reproductrices. La Commission spécialisée des recherches porcines de l’INRA a organisé deux journées de réflexion sur ce sujet, dont nous vous proposons les grandes lignes sous forme d’articles courts résumant les communications qui y ont été présentées. Après un constat de l’évolution des performances de reproduction au cours des dernières années (J. Dagorn et al), les principales voies d’amélioration de la prolificité, aussi bien celles qui sont mises en œuvre à l’heure actuelle, que celles que l’on peut envisager pour le futur, ont été exposées. Les possibilités offertes par la sélection (C. Legault, J.-P. Bidanel) ou par une meilleure connaissance de la physiologie de l’ovulation (M.-A. Driancourt et al) et du développement embryonnaire (M. Terqui et F. Botté) ont été présentées, ainsi que les développements envisageables à partir de l’identification de gènes impliqués dans la croissance folliculaire (F. Hatey). Le deuxième volet de la réflexion a porté sur l’examen des conséquences de l’augmentation de la prolificité sur les truies elles-mêmes ou sur les porcelets, que ces conséquences aient déjà été constatées ou qu’elles soient envisageables en cas de poursuite de la tendance actuelle à l’augmentation de la production annuelle de porcelets par truie. Les problèmes déjà rencontrés en élevage cunicole ont d’abord été présentés (G. Bolet). Les conséquences possibles de l’augmentation de la prolificité ont ensuite été envisagées sous l’angle génétique (J.-P. Bidanel), en termes de nutrition de la truie et des foetus (A. Prunier et H. Quesnel, J.-Y. Dourmad et al, N. Quiniou et al, M. Etienne et M.-C. Père) ou de survie et croissance des porcelets (P. Herpin et J. Le Dividich).
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Djian-Caporalino, Caroline, Mireille Navarrete, Ariane Fazari, Marc Baily-Bechet, Nathalie Marteu, Arnaud Dufils, Marc Tchamitchian et al. "Conception et évaluation de systèmes de culture maraîchers méditerranéens innovants pour gérer les nématodes à galles". BASE, n. 1 (2019): 7–21. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.17725.

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Abstract (sommario):
Description du sujet. Une approche système basée sur la co-conception et l’évaluation expérimentale in situ de prototypes de systèmes de culture (SDC) a été mise en œuvre dans le projet INRA « GeDuNem » pour une gestion durable des nématodes à galles (NG) dans les systèmes maraîchers sous abris. Objectifs. Il s’agissait (i) d’évaluer pendant quatre ans diverses stratégies de culture combinant résistances génétiques et pratiques culturales (rotations culturales incluant des plantes sensibles, résistantes et non-hôtes, gestion de l’interculture avec couvert végétal nématicide ou solarisation) pour réduire les populations de NG dans le sol et augmenter la durabilité des résistances variétales à ces bioagresseurs, (ii) d’étudier leur impact sur les communautés de nématodes rencontrées et (iii) d’évaluer l’acceptabilité des nouveaux SDC par les agriculteurs. Méthode. Trois prototypes de SDC, co-conçus entre acteurs de la recherche et ceux du développement, ont été comparés à des SDC appliqués classiquement en région méditerranéenne et évalués grâce à des dispositifs complémentaires : (i) expérimentations-système sur trois sites de producteurs du Sud de la France ; (ii) expérimentations analytiques pour approfondir les mécanismes d’action des leviers mobilisés ; (iii) enquêtes pour évaluer l’acceptabilité des prototypes par les agriculteurs. Résultats. Les trois SDC se sont révélés efficaces (90 % de réduction des NG, protection des Solanaceae à résistance partielle, pas d’effet négatif sur les nématodes non phytoparasites) et durables lorsque les conditions d’application et les équilibres biologiques du sol étaient favorables (nématofaune totale diversifiée et abondante). Leur degré d’acceptabilité dépendait du type d’exploitation et de la sensibilité des agriculteurs face à l’innovation. Conclusions. Ces nouveaux SDC doivent encore être améliorés, en interaction avec les producteurs, tant en termes d’efficacité, par l’introduction de nouveaux leviers agroécologiques, que de cout. Les recherches futures devront aussi s’ouvrir à la gestion plus globale de la santé des sols.
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Toussaint, J., T. Habtemariam, D. Oryang e S. Wilson. "Développement d’un modèle de simulation informatique pour l’anaplasmose, notamment dans les Antilles". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, n. 1-2 (1 gennaio 1993): 47–48. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9396.

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Abstract (sommario):
L’anaplasmose, qui continue à être une énigme dans la région des Caraïbes, est responsable de pertes économiques élevées dans la production animale. L’épidémiologie de cette maladie est complexe et la voie efficace et rationnelle à suivre pour son contrôle demeure encore incertaine. On a donc pensé que l’élaboration d’un modèle épidémiologique utilisant des modèles de simulation sur ordinateur serait utile pour une meilleure compréhension de cette maladie. Un modèle de simulation sur ordinateur qui donne les tendances réalistes de la dynamique de la maladie a donc été développé. De plus, ce cadre fournit aux décideurs un outil d’évaluation de différentes alternatives de lutte, pour un planning rationnel et pour l’allocation de fonds. L’élaboration du modèle a été basé sur la mise en œuvre d’une base de connaissances épidémiologiques pour l’anaplasmose ; d’un modèle conceptuel pour les sous-populations de bovins et de tiques ; d’un modèle d’analyse de systèmes pour les sous-populations de bovins et de tiques ; d’un modèle mathématique ; d’un modèle de simulation informatique ; sur l’évaluation du modèle de simulation et l’utilisation de ce dernier pour l’évaluation des alternatives de lutte contre Anaplasma. La base de connaissances a été développée en utilisant la “Epidemiologic Problem Oriented Approach” (EPOA) pour la collecte et la compilation de l’information dans une base condensée de connaissances épidémiologiques sur l’anaplasmose. L’information sur l’anaplasmose a été extraite de manuels sélectionnés de médecine vétérinaire, de revues contemporaines, de documents divers, et de questionnaires remplis par des vétérinaires antillais. L’information épidémiologique a été présentée en diagrammes afin de conceptualiser l’épidémiologie détaillée de la maladie. En même temps, elle montre les parties fondamentales du système anaplasmose pour mieux décrire et analyser la maladie. Des diagrammes d’analyse de systèmes ont également été utilisés pour établir une corrélation entre le niveau pathologique et un niveau particulier qui était décrit et défini par des équations différentielles classiques. Toutes les équations étaient approchées en utilisant la méthode d’intégration de Euler. Ainsi, la dynamique de la maladie a été révélée. Ces diagrammes ont fourni le cadre sur lequel le modèle a été construit. L’évaluation du modèle a montré qu’il est stable. Des tendances biologiquement solides et raisonnables ont été affichées. Ce cadre a ensuite été utilisé pour évaluer les présentations diverses de la maladie et les alternatives différentes pour la lutte. Les manifestations de la maladie observées comprenaient la présentation de populations de bovins et de tiques avec et sans maladie, la dynamique de la maladie quant elle fut introduite par des bovins et des tiques infectés. Les alternatives de lutte testées sont : les effets de niveaux différents de lutte acaricide sur la population de tiques et l’évolution de la maladie ; l’influence de la génétique sur l’incidence de la maladie ; les effets de niveaux différents d’application d’antibiotiques sur la dynamique de la maladie, quant elle fut introduite par des bovins et des tiques infectieux. Le modèle de simulation informatique doit être testé et validé systématiquement pour être sensible aux conditions du terrain.
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Omotosho, B. O., M. N. Bemji, K. Bamisile, M. O. Ozoje, M. Wheto, A. M. Lawal, B. O. Oluwatosin, O. S. Sowande, I. J. James e O. A. Osinowo. "Comparative study of growth patterns of Kalahari Red goats and West African dwarf goats reared in Southwest Nigeria". Nigerian Journal of Animal Production 47, n. 5 (31 dicembre 2020): 213–26. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v47i5.1334.

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Abstract (sommario):
This study focused on comparing growth traits (body weights at birth, 3-month weaning and 6-month post-weaning) as well as growth curves of Kalahari Red (KR), a newly introduced goat breed in Nigeria and West African Dwarf (WAD) goat semi-intensively managed. Data on growth traits and weekly live weights were collected from 124 kids consisting of 61 KR and 63 WAD goats. The data were subjected to least squares analysis of variance to evaluate the effects of breed, sex, season, birth type and parity. The results showed that KR kids exceeded WAD kids in body weights at birth (2.30±0.06 kg vs 1.56±0.06 kg), 3-month weaning (8.88±0.57 kg vs 3.88±0.20 kg) and 6-month post-weaning (13.97±0.86 kg vs 5.05±0.37 kg). Corresponding pre-weaning average daily gain (ADG) estimates were 84.44±2.44 g and 31.73±1.16 g and post-weaning ADG were 61.88±1.81g and 24.84±1.21 g. Growth patterns of the two breeds were described using four different non-linear models: Brody, Gompertz, Logistic and Von Bertalanffy. Models were compared using parameter estimates (asymptotic weight 'A', integration constant 'B' and rate of maturity 'k'). Model with good fit was adjudged using coefficient of determination (R2) and residual mean squares (RMS). The KR goats had higher parameter estimates than WAD goats. Von Bertalanffy model had the highest 'A' estimates (24.24±0.94 kg vs 11.99±0.54 kg for KR and WAD goats). Gompertz had highest 'B' and 'k' estimates (5.37±0.20 vs 3.38±0.09) and (0.19±0.01 vs 0.13±0.01) for KR and WAD goats. All four growth models generally had R2 exceeding 99% and low RMS, hence giving good fit to the observed growth data. They can be used to implement feeding and management decisions that will optimize productivity. Information on superior growth performance of the Kalahari Red goat can be utilized to further investigate genetic improvement of the indigenous West African Dwarf population through crossbreeding. Cette étude s'est concentrée sur la comparaison des traits de croissance (poids corporel à la naissance, sevrage à 3 mois et 6 mois après le sevrage) ainsi que les courbes de croissance du Kalahari Red (KR), une race de chèvre nouvellement introduite au Nigéria et West AfricanDwarf (WAD) chèvre gérée de manière semi-intensive. Des données sur les traits de croissance et le poids vif hebdomadaire ont été collectées auprès de 124 chevreaux comprenant 61 chèvres KR et 63 chèvres WAD. Les données ont été soumises à une analyse des moindres carrés de la variance pour évaluer les effets de la race, du sexe, de la saison, du type de naissance et de la parité. Les résultats ont montré que les enfants KR dépassaient les enfants WAD en poids corporel à la naissance (2.30 ± 0.06 kg vs 1.56 ± 0.06 kg), au sevrage de 3 mois (8.88 ± 0.57 kg vs 3.88 ± 0.20 kg) et 6 mois après le sevrage (13.97 ± 0.86 kg contre 5.05 ± 0.37 kg). Les estimations correspondantes du gain quotidien moyen (ADG) présevrage étaient de 84.44 ± 2.44 g et 31.73 ± 1.16 g et l'ADG post-sevrage était de 61.88 ± 1.81 g et 24.84 ± 1.21 g. Les modèles de croissance des deux races ont été décrits à l'aide de quatre modèles non linéaires différents :Brody, Gompertz, Logistic et Von Bertalanffy. Les modèles ont été comparés à l'aide d'estimations de paramètres (poids asymptotique « A », constante d'intégration « B » et taux de maturité « k »). Le modèle avec un bon ajustement a été évalué en utilisant le coefficient de détermination (R2) et les carrés moyens résiduels (RMS). Les chèvres KR avaient des estimations de paramètres plus élevées que les chèvres WAD. Le modèle de Von Bertalanffy présentait les estimations « A » les plus élevées (24.24 ± 0.94 kg contre 11.99 ± 0.54 kg pour les chèvres KR et WAD). Gompertz avait les estimations « B » et « k » les plus élevées (5.37 ± 0.20 vs 3.38 ± 0.09) et (0.19 ± 0.01 vs 0.13 ± 0.01) pour les chèvres KR et WAD. Les quatre modèles de croissance avaient généralement un R2 supérieur à 99% et un RMS faible, ce qui correspondait bien aux données de croissance observées. Ils peuvent être utilisés pour mettre en œuvre des décisions d'alimentation et de gestion qui optimiseront la productivité. Les informations sur la performance de croissance supérieure de la chèvre rouge du Kalahari peuvent être utilisées pour étudier plus avant l'amélioration génétique de la population indigène de nains d'Afrique de l'Ouest par croisement.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT e D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, n. 3 (25 agosto 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract (sommario):
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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INGRAND, S., e B. DEDIEU. "Numéro spécial : Quelles innovations pour quels systèmes d'élevage ?" INRAE Productions Animales 27, n. 2 (1 giugno 2014): 75–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3055.

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Abstract (sommario):
Anant-propos « Innover » est un mot d’ordre sociétal qui encourage la communauté des chercheurs à produire des connaissances, des démarches et des outils visant à faire « autrement », à changer de paradigme, ou tout au moins de modèle de production pour ce qui concerne la communauté des agronomes. Pour une grande partie de cette communauté, le débat est centré sur la conception innovante des systèmes agricoles visant de nouveaux compromis entre production (quantité, qualité), protection de l’environnement, maîtrise de la consommation des énergies non renouvelables, tout en contribuant à la sécurité alimentaire globale et à la traçabilité des pratiques. Mais d’autres dimensions doivent être intégrées : la participation des acteurs au processus de conception, la façon dont les différentes sources d’innovations (la recherche, les agriculteurs, les filières, les industriels) interagissent, l’accompagnement de l’engagement dans le changement des exploitants agricoles et le rôle du conseil (public, privé) dans ce cadre, l’étude des verrouillages sociotechniques, etc. La notion d’innovation embarque de fait beaucoup de questions de natures différentes, auxquelles apporter des réponses nécessite une interdisciplinarité entre sciences techniques et sciences sociales. Ce numéro spécial propose une vision de l’innovation dans les systèmes d’élevage centrée sur la contribution des zootechniciens. Il regroupe ainsi huit articles choisis pour traiter des innovations à l’échelle des systèmes d’élevage (et non aux échelles infra – fonctions physiologiques, animal, ou supra – territoire, filière –). Les auteurs ont été sollicités principalement au sein de l’Inra et chez nos partenaires proches (enseignement supérieur agronomique, Instituts techniques et Cirad). A l’Inra, cela concerne les deux départements de recherche au sein desquels des travaux sont conduits sur les systèmes d’élevage, à savoir le département « Sciences pour l’action et le développement » (Sad) et le département « Physiologie animale et systèmes d’élevage » (Phase). Partant des questions générales sur la conception innovante et l’évaluation des systèmes, ce numéro explore différentes leviers de changements radicaux qui sont en germe dans le secteur de l’élevage : l’élevage de précision, l’écologie industrielle, l’agro-écologie, avec leurs déclinaisons (les capteurs appareillés sur les animaux, l’élevage de poissons avec de l’eau recirculée, les systèmes laitiers bas intrants). Deux articles complètent le panorama en s’intéressant au repérage des innovations dans les exploitations d’élevage en France et aux dynamiques diversifiées d’innovation et de changement en Afrique. Les thèmes des articles ont ainsi été pensés pour mixer des réflexions conceptuelles sur l’innovation, en tant qu’objet et en tant que processus, avec des exemples concrets pris soit dans les dispositifs expérimentaux des instituts de recherche, soit chez les éleveurs eux-mêmes. Différentes espèces animales sont concernées par ces exemples, des poissons aux bovins, en passant par les volailles, les ovins et les caprins. Ce numéro spécial souligne ainsi que le secteur de l’élevage n’est pas en reste en matière d’innovations. Mais le champ est vaste et il ne prétend pas en faire le tour, notamment sur le plan des innovations génétiques : il est difficile d’être exhaustif dans un tel exercice ! Pour finir, à la lecture de ce numéro, quelques questions pour l’avenir nous semblent devoir être formulées : - L’innovation dans les systèmes d’élevage se construit aujourd’hui dans des dispositifs partenariaux associant recherche, développement et formation, inventeurs et utilisateurs. Les éleveurs sont au cœur du processus d’innovation et sont bien sûr les acteurs déterminants de sa réussite ou de son échec. Mais le rôle d’autres parties prenantes (filières, conseil public et privé, action publique, acteurs des territoires et industriels) mériterait d’être plus approfondi ; - Dans le secteur de l’agriculture, et en particulier de l’élevage, les applications des innovations portent sur le vivant, en l’occurrence des animaux. Des questions portent sur la considération apportée à ces êtres vivants et aux formes d’interaction entre hommes et animaux dans le travail quotidien. Par exemple, est-il souhaitable, éthique, d’équiper les animaux avec des capteurs divers et variés, au risque de remettre en cause leur bien-être, ou la nature même de l’activité d’élevage ? L’agro-écologie porte-t-elle d’autres formes de considérations des animaux ? Ces questions importantes restent ouvertes ; - L’avenir sera sans doute fait d’une coexistence de deux mouvements qui peuvent apparaître en première approche contradictoires : d’une part, le mouvement vers l’agro-écologie mettant en exergue les propriétés des processus écologiques et d’autre part, le mouvement vers l’automatisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), l’élevage dit « de précision » s’appuyant sur l’écologie industrielle et la recherche de l’efficience. Mais ne faudra-t-il pas tenter de travailler aussi la mise en synergie de ces deux mouvements ? - L’innovation dans les systèmes d’élevage doit être réfléchie en même temps dans le secteur animal et végétal, en particulier quand il s’agit de raisonner les systèmes fourragers de demain, mais aussi le rôle des cultures dans l’alimentation animale et l’autonomie des exploitations. La polycultureélevage, bien plus qu’une tradition désuète, est sans doute une forme intéressante et prometteuse pour mettre en œuvre les principes tant d’agro-écologie que d’écologie industrielle, avec des modes d’organisation et d’interaction à repenser entre ateliers à l’intérieur de l’exploitation et entre exploitations à l’intérieur d’un territoire. L’année 2014 est marquée par la sortie en France de deux numéros spéciaux consacrés à l’innovation en élevage : le présent numéro d’INRA Productions Animales et celui de la revue Fourrages1. Pour nous, cela est le signe d’un enjeu important perçu par la communauté scientifique agronomique autour des questions d’innovation, à l’heure où l’élevage doit relever le défi d’être multi-performant. 1 L'innovation en systèmes fourragers et élevages d’herbivores : un champ de possibles. Fourrages, 217, mars 2014
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER e P. HERPIN. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 22, n. 3 (17 aprile 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract (sommario):
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8". Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (1 dicembre 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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Abstract (sommario):
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Meunier, Emmanuelle. "Repenser l’étude génétique des œuvres cinématographiques". Mise au point, n. 2 (1 aprile 2010). http://dx.doi.org/10.4000/map.1170.

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Rigeade, Anne-Laure. "“Cette etrangere que je suis” : immigration, plurilinguisme et contestation (Copi, Nella Nobili)". Estudios Románicos 32 (24 aprile 2023). http://dx.doi.org/10.6018/er.550111.

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Abstract (sommario):
The Argentinian Copi and the Italian Nella Nobili both immigrated to France and to French. But if a large part of their work was written in this foreign language, the mother tongue and their other languages, far from disappearing, fuel these writers’ creativity, in a hidden but also in a visible way. The genetic material shows this copresence of languages and this paper is largely based on genetic criticism. This literary plurilingualism is one of the reasons why these works remained in the margins of French literature, phenomenon that was accentuated by the fact that Copi and Nobili were foreigners and praised, among others, homosexuality. Marginal and minor, their works express a political and aesthetical protest. L’Argentin Copi et l’italienne Nella Nobili ont en commun d’avoir immigré en France et en français. Mais, si une large partie de leur œuvre est écrite dans cette langue étrangère, la langue maternelle comme les autres langues, loin de disparaître, nourrissent, de façon latente ou manifeste, la créativité de ces deux écrivains. Les archives témoignent de cette coprésence des langues et cet article repose pour une large part sur la critique génétique. Ce plurilinguisme d’écriture contribue à marginaliser ces œuvres au sein de la littérature française, phénomène accentué par le fait que les étrangers Copi et Nobili célèbrent, notamment, l’homosexualité. Marginales et mineures, ces œuvres sont porteuses d’une forme de contestation politique et esthétique, dans une véritable politique de la littérature.
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LE ROY, Pascale, Alain DUCOS e Florence PHOCAS. "Quelles performances pour les animaux de demain ? Objectifs et méthodes de sélection". INRA Productions Animales, 11 aprile 2019, 233–46. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2466.

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Abstract (sommario):
Les objectifs et méthodes d’amélioration génétique doivent évoluer pour répondre aux enjeux du développement durable des filières d’élevage. Dans toutes les espèces, il s’agit désormais d’améliorer la robustesse des animaux en promouvant leurs capacités d’adaptation, en intégrant dans les objectifs des programmes de sélection de nombreux caractères d’efficience, en particulier de santé et d’adaptation à des ressources alimentaires moins standardisées et de qualité fluctuante, à des environnements changeants et variés, et au changement climatique. Cela amène à considérer les interactions génotype x environnement dans la prédiction des valeurs génétiques et à évaluer les performances des animaux dans des systèmes à moindres intrants, notamment alimentaires et médicamenteux. Depuis la fin des années 2000, la méthode mise en œuvre progressivement dans toutes les filières est la sélection génomique qui, en déconnectant le calcul des valeurs génétiques des candidats à la sélection de l’obtention de phénotypes, facilite la sélection de nouveaux caractères et la prise en compte des interactions génotype x environnement. Dans un futur relativement proche, il sera techniquement possible de mettre en œuvre des stratégies de modification et sélection ciblées des génomes qui pourraient substantiellement accroitre les gains de progrès génétique en comparaison avec ceux obtenus dans les programmes actuels de sélection génomique. Toutefois, l’utilisation de ces nouvelles techniques de sélection animale pose de nombreuses questions, tant sur le plan scientifique, qu’opérationnel, éthique ou politique.
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Salceda, Hermes. "Raymond Roussel et Édouard Levé". Revue Romane / Langue et littérature. International Journal of Romance Languages and Literatures, 9 febbraio 2023. http://dx.doi.org/10.1075/rro.22002.sal.

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Abstract (sommario):
Résumé Les œuvres d’Édouard Levé sont encadrées par un dispositif de lecture qui nous permet de les situer en rapport avec la biographie de l’auteur, de dégager les principaux traits de sa poétique, de formuler des hypothèses génétiques. Ses travaux se révèlent ainsi d’une grande cohérence, comme autant de variations sur une série de gestes et de questionnements à la fois très simples et très radicaux. En s’inspirant largement du Procédé de Raymond Roussel Levé a fondé une partie de son œuvre sur une poétique des décalages consistant à brouiller les rapports des mots aux images. Cette poétique est mise en œuvre dans trois séries Homonymes, Angoisse et Amérique, produites par une même contrainte linguistique et des protocoles de réalisation semblables, mais chacune répond à des attitudes et des effets différents de ces contraintes et de ces protocoles. Il s’agit dans Angoisse de créer une fiction, dans Homonymes d’interroger le panthéon culturel et dans Amérique d’offrir un négatif de l’american dream.
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MULSANT, P. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 24, n. 4 (4 settembre 2011). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.4.3261.

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Abstract (sommario):
En moins de 10 ans, l’amélioration génétique des animaux a considérablement évolué, à la suite de l’apparition de la sélection génomique. La sélection classique estime la valeur génétique d’un animal à partir de ses performances et de celles de ses apparentés. L’évaluation génomique y substitue une mesure basée sur le génotype de l’animal en de très nombreux marqueurs génétiques ; la mesure des effets des allèles sur les caractères est obtenue à partir d’une population de référence de très grande taille, qui est à la fois phénotypée et génotypée. Cette analyse systématique a été rendu possible par le développement extrêmement rapide des technologies de séquençage et de génotypage à haut débit. La sélection génomique est déjà opérationnelle chez les bovins laitiers, et au-delà du simple effet de mode, sa mise en œuvre est envisagée dans de nombreuses espèces animales. Toutefois, il reste encore à définir précisément les avantages et les inconvénients de cette sélection génomique par rapport à la sélection classique pour chaque espèce animale et chaque système de production. C’est pour faire le point sur ces questions qu’un séminaire du département de Génétique Animale de l’INRA a été organisé en octobre 2010, sur le thème «l’amélioration génétique des populations animales : nouvelles approches, nouveaux enjeux». A la suite de ce séminaire, il nous a semblé que les contributions pouvaient fournir la base d’un ouvrage collectif qui présenterait l’état des lieux et les perspectives de la sélection génétique des animaux. Ce numéro spécial reprend donc, en les développant, une majorité des présentations qui avaient été faites à cette occasion. La première partie de ce numéro spécial présente le contexte. Le premier article (A.C. Dockès et al) décrit les attentes des acteurs des filières et de la société vis-à-vis de l’élevage et de la sélection animale, à partir d’enquêtes réalisées dans le cadre d’un contrat ANR. Ensuite, E. Verrier et M. Saint-Dizier, puis B. Coudurier décrivent l’organisation actuelle de la sélection chez les ruminants et les monogastriques, avec les contraintes et les possibilités offertes par les schémas actuels. La deuxième partie présente les principes de la sélection : principes de l’évaluation génétique «classique» (D. Laloë), principe de l’évaluation génomique (C. Robert-Granié et al), et enfin description des méthodes de l’optimisation des schémas de sélection (F. Phocas). La partie suivante est consacrée aux applications actuelles ou futures de la sélection génomique. Après un rappel des possibilités offertes par une sélection limitée à quelques gènes ou marqueurs génétiques (J.M. Elsen), F. Guillaume et al décrivent l’état actuel de la sélection génomique chez les bovins laitiers ainsi que les évolutions successives ayant permis d’arriver à la mise en place de cette sélection. Enfin, le dernier article de cette partie présente les perspectives d’application de la sélection génomique chez les monogastriques (T. Tribout). La derniere partie est consacrée aux technologies à la base de l’efficacité de la sélection génomique. S. Lagarrigue et M. Tixier-Boichard présentent d’abord une vision de généticiens sur le phénotypage et ses perspectives d’évolution. Enfin, A. Vignal décrit l’état actuel de notre connaissance du génome des espèces animales, largement basée sur l’efficacité des nouvelles technologies de séquençage et de génotypage. Ce numéro spécial fait suite à deux numéros hors-série de la revue INRA Productions Animales, qui portaient sur la Génétique Quantitative (1990) et sur la Génétique Moléculaire (2000). La comparaison des trois numéros est instructive : ces deux disciplines, autrefois séparées, sont maintenant étroitement liées.
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Both, Ioana. "Quel avenir pour la critique génétique ?" Acta Août-Septembre 2009 10, n. 7 (14 settembre 2009). http://dx.doi.org/10.58282/acta.5154.

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LIM, Melody, Frédéric BLANC, Johan MICHAUX, Lise-Marie PIGNEUR, François GILLET, Daniel MARC, Émile PONCET e Mélanie NÉMOZ. "Étude comparative de la densité et du déplacement des Desmans des Pyrénées Galemys pyrenaicus (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1811) par une méthode non invasive". Naturae, n. 17 (4 agosto 2021). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2021a17.

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Abstract (sommario):
Espèce protégée et en régression sur l’ensemble de son aire de répartition, le Desman des Pyrénées Galemys pyrenaicus (É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1811) reste une espèce mal connue malgré les programmes d’actions en faveur de sa conservation mis en œuvre en France depuis 2010. Le manque de connaissance sur la densité des populations et les déplacements des individus nous ont poussés à réaliser une étude de suivi de six populations de Desman répartie sur six sites pyrénéens connus pour abriter l’espèce. La méthode retenue pour cette étude a été l’analyse génétique des fèces nécessitant un protocole non invasif et moins coûteux que les captures ou les suivis par radiopistage. Certaines crottes ont permis de contacter des individus à plusieurs reprises et d’analyser leurs déplacements. L’individualisation des crottes a également permis d’estimer une densité minimale d’individus sur 1,5 km de cours d’eau prospecté réparti sur 3 km, ou encore sur des portions plus restreintes de 250 mètres. Ainsi, les résultats confirment la mobilité du Desman mais aussi son caractère nomade et non territorial. Un des sites n’a cependant pas pu rentrer dans l’analyse des données, car soumis à une pollution menant à la disparition de l’espèce pendant quelques années. Les analyses génétiques ont montré l’efficacité des prospections avec des résultats positifs au Desman pour chaque échantillon prélevé supposé appartenir à l’espèce. Cependant, ils confirment aussi la difficulté de détectabilité de l’espèce malgré sa présence et la nécessité de la prendre en compte, même si elle semble absente à un instant donné sur un site, notamment dans les projets d’aménagement de cours d’eau, afin de respecter la continuité écologique nécessaire à ses déplacements et aux mélanges génétiques des populations.
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"La Mise en œuvre. Itinéraires génétiques , par Almuth Grésillon, Paris, CNRS éditions, 2008 (312 p., 30 €)." Le français aujourd'hui 162, n. 3 (1 ottobre 2008): VII. http://dx.doi.org/10.3917/lfa.162.0137g.

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AMIRAULT, Guillaume, Alexandre HAQUART e Séverine GOERTZ. "Définition d’un référentiel d’activité acoustique des Chiroptères à l’échelle de l’île de la Réunion". Naturae, n. 14 (21 settembre 2022). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2022a14.

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Abstract (sommario):
Le recensement des Chiroptères par enregistrement acoustique est une méthode facile à mettre en œuvre, répandue et maîtrisée. Cette pratique fournit énormément de données mais leur interprétation nécessite un certain recul, des outils d’analyse standard permettant de quantifier l’activité acoustique et des données de référence pour évaluer cette activité. Sur l’île de la Réunion aucune référence n’existait jusqu’à présent pour l’interprétation de ces données. Nous proposons ici une méthode de standardisation des données acoustiques ainsi qu’un référentiel quantifiant objectivement l’activité acoustique des trois espèces de microchiroptères actuellement présentes sur l’île : Mormopterus francoismoutoui Goodman, Jansen van Vuuren, Ratrimomanarico, Probst & Bowie, 2008, Taphozous mauritianus É. Geoffroy Saint-Hilaire, 1818 et Chiroptera sp1 (présence observée par l’acoustique mais pas encore confirmée par la capture et la génétique). La finalité est d’objectiver la prise en compte et l’évaluation des enjeux de conservation des chauves-souris dans le cadre d’évaluations environnementales à la Réunion (Mascareignes / Océan Indien). Pour définir ce référentiel d’activité, nous nous sommes appuyés sur des travaux équivalents menés en métropole, en les adaptant au contexte local. Il a été construit grâce à une base de données acoustiques de 215 nuits complètes enregistrées à différentes périodes de l’année entre 2012 et 2018 et couvrant l’intégralité du territoire réunionnais.
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Sergio Pablo, Farabello. "Comprensión del concepto transformación de funciones y su aplicación a la ecuación sinusoidal de la onda". RIDAA Tesis Unicen, 15 marzo 2024. http://dx.doi.org/10.52278/3852.

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Abstract (sommario):
En esta tesis doctoral se presenta una investigación sobre la comprensión del concepto de transformación de funciones y su aplicación a la Física, particularmente a la ecuación sinusoidal de la onda. La investigación se llevó a cabo en el marco de la Teoría APOE y se realizó con estudiantes universitarios de un curso de Cálculo y estudiantes avanzados del profesorado de Matemática. El primer paso del ciclo de investigación definido por la Teoría APOE para realizar el estudio sobre la comprensión del concepto de transformación de funciones consistió en la realización del análisis teórico, etapa que comenzó con la descripción de la descomposición genética —descripción detallada de las construcciones mentales que el individuo debería realizar para poder enfrentarse satisfactoriamente a un concepto matemático en particular—, y culminó con la propuesta de una descomposición genética inicial. En la segunda etapa del ciclo de investigación, que es el diseño e implementación de la instrucción, en base a la descomposición genética inicial, se diseñaron las actividades y ejercicios que luego se implementaron en el ciclo de enseñanza ACE —definido por la Teoría APOE— en sus tres etapas: (A) actividades, (C) discusión en el aula y (E) ejercicios. Para implementar la última etapa del ciclo ACE, se diseñó un instrumento en función de la descomposición genética inicial y se predijeron las construcciones mentales —Acción, Proceso y Objeto— que podrían encontrarse en cada una de las categorías de análisis definidas. Finalmente se realizó la observación, el análisis y la verificación de los datos para poder contabilizar y clasificar las construcciones mentales del concepto matemático estudiado y analizar la descomposición genética. Una vez terminado el análisis de las producciones escritas, y luego de clasificar a los estudiantes según las construcciones mentales evidenciadas, se seleccionaron cuatro que se encontraban en distintos niveles y se les realizó una entrevista semiestructurada. El análisis de los resultados reveló que las construcciones mentales previstas en la descomposición genética inicial aparecieron mayoritariamente en las producciones escritas. Podría decirse que la descomposición genética inicial ha sido verificada empíricamente, por lo que puede constituir un modelo útil de cognición, aunque factible de ser mejorado, dado que, como sostiene la Teoría APOE, la descomposición genética no es única y tampoco tiene limitaciones en cuanto a su evolución. Se pudo identificar en cada estudiante la construcción mental —Acción, Proceso u Objeto— del concepto transformación de funciones. Esto no quiere decir que hayan evidenciado solo una de las construcciones, sino que dieron muestras de otras construcciones mentales, moviéndose entre Acción, Proceso y Objeto según la característica de la consigna que tenían que resolver. Tanto el refinamiento de la descomposición genética como el trabajo sobre la construcción de Esquemas por parte de los estudiantes queda como propuesta para futuras investigaciones. Se espera que los resultados obtenidos en esta investigación aporten información sobre cómo los estudiantes construyen el concepto de transformación de funciones y cómo esa construcción incide en su aplicación a la ecuación sinusoidal de la onda. Pueden surgir otras líneas de trabajo similares, referidas a la Modelización Matemática de otro tipo de fenómenos físicos, químicos, biológicos, etc. Además, los resultados de esta investigación podrán ser utilizados como base para diseñar, en el marco de la teoría APOE, instrumentos para la enseñanza del concepto de transformación de funciones y su aplicación a la Modelización Matemática en general. In this doctoral thesis there is an investigation into the understanding of the concept of transformation of functions and its application to physics, particularly to the sinuidal equation of the wave. The research was carried out within the framework of APOS Theory and was carried out with university students of a calculation course and advanced students of the Math teachers. The first step of the research cycle defined by the APOS Theory to carry out the study on the understanding of the concept of transformation of functions consisted of the area of the theoretical analysis, a stage that began with the description of genetic decomposition —detailed description of the mental constructions that the individual should perform in order to face a particular mathematical concept—, ended with the proposal a initial genetic decomposition. In the second stage of the research cycle, which is the design and implementation of the instruction, based on the initial genetic decomposition, the activities and exercises were de signed that were then implemented in the ACE teaching cycle —defined by the APOS Theory— in its three stages: (A) activities, (C) discussion in the classroom and (E) exercises. To implement the last stage of the ACE cycle, an instrument was designed according to the initial genetic decomposition and mental constructions —Action, Process and Object— were predicted that could be found in each of the defined analysis categories. Finally, the observation, analysis and verification of the data were carried out to account and classify the mental constructions of the mathematical concept studied and analyze genetic decomposition. Once the analysis of the written productions is finished, and after classifying the stu dents according to the evidenced mental constructions, four that were at different levels were selected and a semi-structured interview was conducted. The analysis of the results revealed that the mental constructions provided for in the initial genetic decomposition appeared mostly in written productions. It could be said that the initial genetic decomposition has been empirically verified, so it can constitute a useful model of cognition, although feasible to be improved, since, as the APOS Theory maintains, genetic decomposition is not unique and does not have limitations as soon as to its evolution. The mental construction —Action, Process or Object— of the concept transformation of functions could be identified in each student. This does not mean that they showed only one of the constructions, but rather that they showed signs of other mental constructions, moving between Action, Process and Object according to the characteristic of the task they had to solve. Both the refinement of genetic decomposition and work on the construction of Schemes by students remains a proposal for future research. The results obtained in this research are expected to provide information on how stu dents build the concept of functions transformation and how this construction affects its application to the wave sinusoidal equation. Other similar lines of work may arise, referring to Math ematical Modeling of another type of physical, chemical, biological phenomena, etc. In addition, the results of this research may be used as a basis for di-to follow, within the framework of APOS Theory, instruments for teaching the concept of functions transfor mation and its application to Mathematical Modeling in general. Dans cette thèse de doctorat, on présente une enquête sur la compréhension du concept de transformation des fonctions et de son application à la Physique, en particulier à l'équation sinusoïdale de l`onde. La recherche a été menée dans le cadre de la Théorie APOS et a été réalisée avec des étudiants universitaires d'un cours de calcul et des étudiants avancés du pro fessorat de Mathématiques. La première étape du cycle de recherche défini par la Théorie APOS pour mener à bien l'étude sur la compréhension du concept de transformation des fonctions consistait en la réali sation de l'analyse théorique, une étape qui a commencé par la description de la décomposition génétique —description détaillée des constructions mentales que l'individu devrait effectuer afin de faire face à un concept mathématique particulier— en général, et a abouti à la création de la décomposition génétique initiale. Dans la deuxième étape du cycle de recherche, qui est la conception et la mise en œuvre de l'instruction, sur la base de la décomposition génétique initiale, les activités et les exercices ont été conçus et ensuite ont été mis en œuvre dans le cycle d'enseignement ACE —défini par la Théorie APOS— à ses trois étapes: (A) activités, (C) discussion en classe et (E) exercices. Pour mettre en œuvre la dernière étape du cycle ACE, un instrument a été conçu en fonction de la décomposition génétique initiale et des constructions mentales ont été prédites —Action, Processus et Objet— qui pouvaient être trouvées dans chacune des catégories d'analyse définies. Enfin, l'observation, l'analyse et la vérification des données ont été effectuées afin de tenir compte et de classer les constructions mentales du concept mathématique étudié et d'analyser la décomposition génétique. Une fois que l'analyse des productions écrites des étudiants est terminée, et après les avoir classés selon les constructions mentales comme en témoigne, cinq étudiants qui étaient à différents niveaux ont été sélectionnés et un entretien semi-structuré a été mené. L'analyse des résultats a révélé que les constructions mentales prévues dans la décomposition génétique initiale sont apparues principalement dans les productions écrites réalisées. On pourrait dire que la décomposition génétique initiale a été vérifiée empiriquement, donc elle peut constituer un modèle utile de cognition, bien qu'il puisse être amélioré, car, comme la théorie de l'APOS maintient, la décomposition génétique n'est pas unique et n'a pas de limites en termes de son évolution. La construction mentale —Action, Processus ou Objet— du concept de transformation des fonctions a pu être identifiée chez chaque élève. Cela ne veut pas dire qu'ils ont montré une seule des constructions, mais plutôt qu'ils ont montré des signes d'autres constructions mentales, se déplaçant entre Action, Processus et Objet selon les caractéristiques de la tâche qu'ils devaient résoudre. Le raffinement de la décomposition génétique et des travaux sur la construction de Schémas par les étudiants restent une proposition de recherche future. Les résultats obtenus dans cette recherche devraient fournir des informations sur la fa çon dont les élèves construisent le concept de transformation des fonctions et comment cette construction affecte son application à l'équation sinusoïdale de l´onde. D'autres lignes de travail similaires peuvent survenir, se référant à la Modélisation Mathématique d'un autre type de phénomènes physiques, chimiques et biologiques, etc. De plus, les résultats de cette recherche peuvent être utilisés comme base pour concevoir, dans le cadre de la Théorie APOS, des instruments pour enseigner le concept de transformation des fonctions et son application à la Modélisation Mathématique en général.
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Cheng, Chun-Tian, Xin-Yu Wu e K. W. Chau. "Multiple criteria rainfall–runoff model calibration using a parallel genetic algorithm in a cluster of computers / Calage multi-critères en modélisation pluie–débit par un algorithme génétique parallèle mis en œuvre par une grappe d'ordinateurs". Hydrological Sciences Journal 50, n. 6 (dicembre 2005). http://dx.doi.org/10.1623/hysj.2005.50.6.1069.

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