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Articoli di riviste sul tema "Génération de graphes dynamiques"

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1

Jean-Paul Delahaye. "Dynamiques majoritaires dans les graphes". Bulletin 1024, n. 13 (aprile 2019): 153–58. http://dx.doi.org/10.48556/sif.1024.13.153.

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2

Díaz Villalba, Alejandro. "Comment outiller l’étude des autorités avec l’analyse de réseaux dans les grammaires françaises des XVIe et XVIIe siècles". SHS Web of Conferences 138 (2022): 03003. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213803003.

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Abstract (sommario):
L’article propose d’outiller, par le recours à l’analyse de réseaux, l’étude des références, c’est-à-dire les mentions et les citations d’autorités dans les textes métalinguistiques. Il s’agit, d’une part, de présenter les principes méthodologiques qui ont présidé à l’élaboration d’une visualisation sous forme de graphes de réseau : la modélisation et la construction d’une base de données de références et la génération du graphe dans un logiciel approprié. Il est question, d’autre part, de décrire les aspects liés à l’interprétation des graphes de réseaux, le but étant d’explorer le potentiel de l’outil dans l’histoire des idées linguistiques.
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3

Shahrokni, Shirin. "Identification transnationale chez les jeunes adultes iraniens de ‘seconde génération’ vivant à Montréal". Articles 7, n. 1 (9 agosto 2007): 69–84. http://dx.doi.org/10.7202/016270ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Dans le cadre de cette étude exploratoire, nous interrogeons les processus d’identification transnationale de jeunes adultes iraniens de seconde génération vivant à Montréal. En mettant l’accent sur le caractère relationnel de l’identité, cet article explore les dynamiques intra- et extrafamiliales influentes dans la formation identitaire de nos répondants. Ainsi, à la lumière de la dizaine d’entrevues semi-directives réalisées jusqu’à présent, nous avons mis en évidence les rôles exercés par la famille – définie par ses dynamiques internes, mais aussi comme une institution traversée par de multiples contraintes structurelles – par les réseaux transnationaux développés par nos répondants, ainsi que de l’environnement sociopolitique local.
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4

Lefebvre, Solange, e Amina Triki-Yamani. "Jeunes adultes immigrants de deuxième génération. Dynamiques ethnoreligieuses et identitaires". Canadian Ethnic Studies 43, n. 3-1 (2011): 183–211. http://dx.doi.org/10.1353/ces.2011.0043.

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Otman, Gabriel. "Les bases de connaissances terminologiques : les banques de terminologie de seconde génération". Meta 42, n. 2 (30 settembre 2002): 244–56. http://dx.doi.org/10.7202/003772ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Une base de connaissance terminologique (BCT) est à la fois une banque de terminologie conceptuellement et sémantiquement structurée et une base de connaissances. Les informations terminologiques, que nous qualifions de connaissances, y sont décrites sous la forme de réseaux conceptuels et sémantiques que nous appelons "réseaux sémantico-terminologiques" (RST). Les RST permettent de représenter, sous la forme de graphes, les unités terminologiques d'un domaine et les relations sémantiques qui les unissent au sein d'un système notionnel. Ces relations, au nombre de six dans notre modèle, possèdent la double fonction de regrouper les notions qui ont un certain degré de parenté pour mieux les distinguer par leurs traits distinctifs au sein de classes et de sous-classes.
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Aubin, Stéphane, André Joyal e Serge Rodrigue Nenkam. "Chronique du livre". Revue Organisations & territoires 21, n. 3 (1 maggio 2012): 97–100. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v21n3.255.

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Abstract (sommario):
Pouget, J. (2010). Intégrer et manager la génération Y, Vuibert, 208 p. Gagnon, C. (sous la dir.) (2012). Territoires durables en devenir, Québec, Presses de l’Université du Québec/Numérique, 255 p. Hamdouch, A., Depret, M.-H. et Tanguy, C. (sous la dir.) (2012). Mondialisation et résilience des territoires : Trajectoires, dynamiques d’acteurs et expériences, Québec, Presses de l’Université du Québec, 318 p.
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7

Pillow, John G., e Royce E. Ennis. "Une nouvelle génération d'élastomères chlorés pour applications dynamiques aux températures élevées". Matériaux & Techniques 78, n. 11 (1990): 17–24. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/199078110017.

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8

Merdji, Hamed, e Willem Boutu. "Optique attoseconde et électronique pétahertz dans les semiconducteurs". Photoniques, n. 109 (luglio 2021): 52–56. http://dx.doi.org/10.1051/photon/202110952.

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Abstract (sommario):
La génération d’harmoniques laser d’ordre élevé dans les cristaux semiconducteurs est une nouvelle source de rayonnement ultra-bref (femtoseconde à attoseconde) cohérent et de courte longueur d’onde (de l’ordre de quelques dizaines de nanomètres) à très haute cadence. Outre la versatilité de cette source pour les applications, offerte notamment par les progrès en nano-structuration, l’étude du rayonnement émis permet de suivre les dynamiques électroniques ultrarapides au sein de matériaux complexes.
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9

Duport, Aymeri. "Une pépinière de vocations religieuses au sein d’une génération hésitante ?" Archives de sciences sociales des religions 207 (2024): 93–111. http://dx.doi.org/10.4000/12sik.

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Abstract (sommario):
Dans le triple contexte de la baisse du recrutement sacerdotal, du concile Vatican II et de sa réception, et de la « montée des jeunes » issus de la génération du baby-boom, le Centre Richelieu, nom de l’aumônerie des étudiants de la Sorbonne dans les années 1950-1960, s’est trouvé pris au sein de dynamiques très diverses. Il est cependant un pourvoyeur de vocations religieuses d’autant plus important qu’elles ont alors tendance à baisser globalement. On se demande dans cet article en quoi il a constitué un environnement favorable à l’épanouissement de vocations religieuses, après avoir tenté d’en évaluer le nombre. On propose ainsi d’étudier un exemple de lieu de formation d’élites qui participe au recrutement de nombreuses vocations religieuses.
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Ndongo Dimé, Mamadou. "Remise en cause, reconfiguration ou recomposition ?" Sociologie et sociétés 39, n. 2 (7 ottobre 2008): 151–71. http://dx.doi.org/10.7202/019088ar.

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Abstract (sommario):
Résumé S’appuyant sur une enquête de terrain réalisée dans deux quartiers de Dakar (Sénégal) différant fortement quant à leur constitution historique et leur profil socioéconomique, cette recherche documente les nouvelles dynamiques des solidarités familiales dans un contexte global marqué par une précarité socioéconomique grandissante. Elle s’organise autour de trois éléments majeurs : la place toujours centrale occupée par les solidarités familiales, mais relevant davantage aujourd’hui du symbolique et du référentiel ; leur structuration différentielle selon la catégorie sociale, le genre et la génération ; enfin, leur mise à l’épreuve porteuse de nouvelles dynamiques. Celles-ci ont notamment trait à un renforcement de la solidarité dans l’espace conjugal, à un renversement des flux de solidarité entre « générations de la crise » et « aînés sociaux », ainsi qu’à des discours critiques débouchant sur une remise en cause des solidarités familiales avec l’apparition de nouvelles aspirations et pratiques reflétant plus la vie économique et sociale de la famille.
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Safhan Ashik. "Révéler La Civilisation De L'islam Contemporain Chez Les Enfants En Inde". International Journal of Science and Society 3, n. 4 (18 dicembre 2021): 195–202. http://dx.doi.org/10.54783/ijsoc.v3i4.405.

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Abstract (sommario):
La civilisation et la culture dans le bras du continent indien ont connu des hauts et des bas depuis l'ère du colonialisme jusqu'au jour de l'indépendance. Cela peut être illustré par la domination de la carte politique qui existait depuis l'arrivée des nations étrangères, en particulier l'Angleterre jusqu'à ce qu'elles obtiennent leur indépendance. La condition de la société indienne à cette époque était pleine de contradictions, de conflits religieux, de querelles, de vols, de races diverses, de certains intérêts de groupe dominants, etc. De cette condition sont nées de nombreuses grandes figures politiques islamiques comme Syeh Ahmad Sirhindi, Shah Waliyullah et la génération suivante, Sayyid Ahmad Khan et la génération suivante, la Ligue musulmane indienne. Ce qui a finalement fait l'indépendance de l'Inde et du Pakistan (1947 M) et celle du Bangladesh (1971M). Ensuite, ces trois pays, qui sont les mêmes en terme de pays historique, ont également diverses améliorations dynamiques et sophistiquées de l'Islam.
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Gaillard, Georges. "(Re)Trouver le goût du collectif". Connexions 119, n. 1 (30 novembre 2023): 13–23. http://dx.doi.org/10.3917/cnx.119.0013.

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Abstract (sommario):
L’auteur propose l’idée que la préoccupation à l’égard du collectif a été une question centrale pour Jean-Pierre Pinel, tout au long de sa vie, et qu’elle constitue simultanément un défi pour la période contemporaine. Témoignant d’un lien de compagnonnage et de fraternité, il développe sa réflexion en interrogeant la corrélation entre la « matière » qu’ils ont conjointement mise en travail de pensée, et quelques grandes dynamiques qui ont spécifié leur génération : une naissance dans l’immédiat après-guerre, une migration culturelle, une coloration par le moment 68, et simultanément l’absence d’inscription des hommes en tant que meurtriers au service de la « mère patrie ».
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Mtopi Fotso, Blaise, Maryvonne Dulmet e Eric Bonjour. "Modélisation par les grammaires de graphes de la génération de la diversité dans les familles de produits". Journal Européen des Systèmes Automatisés 43, n. 1-2 (28 febbraio 2009): 103–32. http://dx.doi.org/10.3166/jesa.43.103-132.

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Moulin, Yves, Sarah Richard e François Grima. "Les stratégies identitaires des personnes en situation de handicap dans le contexte de leur intégration dans l’emploi : quelles dynamiques de génération de ressources ?" Revue de gestion des ressources humaines 133, n. 3 (1 ottobre 2024): 26–41. http://dx.doi.org/10.3917/grhu.133.0026.

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Abstract (sommario):
Cette recherche s’intéresse aux stratégies identitaires développées par les personnes handicapées dans le contexte de leur intégration dans l’emploi. Fondée sur 30 récits de vie collectés auprès de jeunes professionnels en situation de handicap, elle souligne le lien existant entre les stratégies mobilisées et la génération de ressources compensatoires. Deux contributions se dégagent. Premièrement, cette recherche analyse comment des personnes porteuses du stigmate du handicap s’intègrent dans l’emploi en soulignant en quoi les stratégies identitaires mobilisées favorisent ou non la compensation du handicap. Deuxièmement, elle complète la littérature sur la conservation des ressources en relevant un lien entre les dynamiques de développement de ressources compensatoires et les stratégies identitaires.
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Julien, Charles-Antoine, e France Bouthillier. "Le catalogue réinventé". Documentation et bibliothèques 54, n. 3 (19 marzo 2015): 229–39. http://dx.doi.org/10.7202/1029200ar.

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Abstract (sommario):
Le catalogue en tant qu’outil de recherche offert au public fut conçu pour faciliter le repérage de ressources documentaires spécifiques à l’aide d’informations précises, telles que le titre et le nom de l’auteur. Or, le catalogue est de moins en moins pertinent aux yeux des chercheurs d’aujourd’hui ayant accès à de multiples outils en ligne plus conviviaux et dynamiques. Quelques bibliothèques tentent de regagner la faveur des chercheurs en réinventant le catalogue traditionnel pour qu’il soit plus visuel, interactif et convivial. Cet article décrit une nouvelle génération de catalogues de bibliothèques accessibles au public afin d’aider les institutions qui voudraient s’en inspirer. Il reprend, en l’enrichissant, le contenu d’une présentation faite au récent Colloque conjoint CBPQ/ASTED, tenu en mai 2008 à Montréal.
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Bessière2, Véronique, Marie Gomez-Breysse, Karim Messeghem, Andry Ramaroson e Sylvie Sammut. "Les déterminants de la croissance des essaimages académiques1". Revue internationale P.M.E. 28, n. 3-4 (24 febbraio 2016): 37–63. http://dx.doi.org/10.7202/1035410ar.

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Abstract (sommario):
Les essaimages académiques se sont fortement développés en France depuis le début des années 2000. Cependant, malgré ce développement, la compréhension de leur processus de croissance et la durabilité de cette croissance restent peu explorées. À partir d’un échantillon de 118 essaimages académiques français de la même génération, cet article analyse les facteurs qui déterminent leur croissance au-delà de leur 5e année d’existence. Ces facteurs sont dérivés de l’approche par les ressources et des capacités dynamiques. Les résultats de notre étude quantitative montrent que 5 facteurs expliquent la croissance des essaimages académiques étudiés : l’orientation entrepreneuriale (et plus largement les ressources cognitives), l’acquisition de compétences tout au long du processus entrepreneurial, le montant des fonds levés (publics et privés), la capacité technologique et l’accompagnement.
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Giusti, Nicoletta. "Le travail en atelier comme forme d’organisation du processus de création dans la Mode". Sociologie et sociétés 43, n. 1 (25 maggio 2011): 149–73. http://dx.doi.org/10.7202/1003535ar.

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Abstract (sommario):
L’activité d’innovation prend, dans la Mode, la forme d’une répétition obligée et offre l’occasion aux chercheurs d’observer, en détail et en pratique, la génération de l’innovation. La littérature existante, tant dans les cultural studies qu’en sociologie des organisations, se concentre le plus souvent sur le niveau interorganisationnel, selon une hypothèse qui relie la production de l’innovation aux conditions du marché ; la « production » devient alors essentiellement « circulation d’une innovation donnée comme acquise ». Le concept de « créativité diffuse », développé dans les fashion studies, met l’accent sur les dynamiques à la fois intra- et infra-organisationnelles, offrant ainsi une bonne perspective pour l’analyse empirique des activités liées à la génération de l’innovation dans la Mode. Le « travail en atelier » est le cadre idéal-typique que l’auteure propose ici pour comprendre l’organisation du travail d’innovation, avec ses caractéristiques d’activité de création réitérée, collective et négociée. Ce cadre permet de transformer un « voyage d’innovation » complexe, et donc difficile à saisir par des catégories discrètes, en une routine compliquée. Le travail en atelier est fondé sur une coordination obtenue à travers la réalisation d’objets intermédiaires de la conception et l’imposition d’échéances, sur une technologie à lien faible et une autorité de nature personnelle, sur un système planifié d’ouvertures et de fermetures du noyau technique et sur l’administration par corps de métiers.
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Morel, Pierre-Marie. "Du De motu à la Génération des animaux. Une connexion oubliée du corpus aristotélicien". Anais de Filosofia Clássica 12, n. 24 (12 dicembre 2018): 1–17. http://dx.doi.org/10.47661/afcl.v12i24.25974.

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Abstract (sommario):
À première vue, la Génération des animauxet le Mouvement des animauxne se rencontrent que de manière ponctuelle et leur convergence semble être accidentelle. Cependant, une analyse plus poussée montre qu’ils sont étroitement liés. Trois éléments méritent d’être considérés de plus près. (1) Les dernières lignes du MAannoncent le projet de la GAet la présentent comme la partie suivante d’un programme scientifique commun. (2) Les deux traités ont recours au modèle mécanique des automates, afin d’expliquer les processus dynamiques qu’ils abordent (dans le MA : la modification spontanée des parties qui explique le mouvement local ; dans le GA : la puissance persistante du moteur de la génération durant le processus génératif). (3) Dans les deux cas, la relation agent-patient joue un rôle fondamental et elle est exposée en des termes très semblables. En conclusion, sans formuler d’hypothèse sur l’ordre chronologique des deux traités, on peut supposer que le MA(au moins en partie) et la GAappartiennent au même programme : l’explication des mouvements internes (ou organiques) de l’animal, et plus particulièrement l’analyse de la relation entre moteur et mû. Il apparaît enfin que les deux traités ont en commun une conception de l’unité organique qui n’est pas mise en péril par la distinction interne entre ce meut et ce qui est mû.
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Perrin, Faustine, e Claude Diebolt. "« Cliometrics and the Nobel » : Claudia Goldin, trente ans après". Revue d'économie politique Vol. 134, n. 4 (18 settembre 2024): 509–23. http://dx.doi.org/10.3917/redp.344.0509.

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Abstract (sommario):
En octobre 2023, Claudia Goldin, professeure à l’Université de Harvard, a été récompensée par l’attribution du Prix Nobel de Sciences Économiques, en reconnaissance de ses contributions pionnières à l’économie, notamment pour son analyse approfondie de la place des femmes sur le marché du travail. Goldin a, en effet, exploré l’évolution du revenu et la participation des femmes au marché du travail dans la longue durée, mettant en évidence les causes de ces changements et les raisons de la persistance des inégalités entre hommes et femmes. Première femme titularisée au Département d’économie de Harvard et désormais première femme à remporter seule le Prix Nobel d’économie, son parcours illustre le franchissement des barrières académiques et l’élargissement des horizons. Ses recherches ont joué un rôle clé dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le domaine économique, motivant ainsi une nouvelle génération de chercheurs à intégrer les dynamiques de genre et les perspectives à long terme dans leurs travaux.
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Marois, Guillaume, Sébastien Lord e Alain Bélanger. "Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréal". Cahiers québécois de démographie 46, n. 1 (13 febbraio 2018): 129–56. http://dx.doi.org/10.7202/1043298ar.

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Abstract (sommario):
Au cours des 20e et 21e siècles, la région métropolitaine de Montréal a connu plusieurs vagues successives d’immigration provenant de plusieurs pays et abrite aujourd’hui nombre de communautés d’origines diverses. Si la théorie de l’assimilation spatiale prévoit que peu à peu, les immigrants tendent à avoir des comportements comparables à ceux des natifs en matière de localisation résidentielle, ce processus peut suivre différentes dynamiques dans la région métropolitaine de Montréal, puisqu’elle est historiquement peuplée de deux grandes communautés natives, les francophones et les anglophones, qui ont chacun des comportements résidentiels distincts. L’objectif de cet article est de mesurer et d’analyser la cohabitation résidentielle des personnes issues de l’immigration avec les communautés d’accueil francophone et anglophone. La population étudiée est sélectionnée dans l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et est constituée de la population vivant dans un ménage dont le principal soutien est soit lui-même né à l’étranger, soit a un parent né à l’étranger. Pour chacune des quinze plus importantes communautés immigrantes, nous avons construit deux modèles de régressions ayant comme variables dépendantes respectivement la proportion de francophones de 3e génération vivant dans le quartier et la proportion d’anglophones de 3e génération, de manière à calculer des indices d’interaction standardisés selon une série de variables indépendantes (âge, sexe, durée de résidence, scolarité, revenu et connaissances linguistiques). Il en ressort que dans l’ensemble, l’assimilation spatiale des communautés immigrantes ne se fait pas en référence aux francophones majoritaires, mais plutôt en référence à la minorité anglophone. Une forte hétérogénéité s’observe toutefois entre les communautés et au sein de celles-ci.
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Bossenbroek, Lisa. "Le devenir de la famille paysanne de la réforme agraire dans le Saïss au Maroc sous une perspective de genre". Hawwa 15, n. 1-2 (3 novembre 2017): 129–51. http://dx.doi.org/10.1163/15692086-12341321.

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Abstract (sommario):
RésuméL’État marocain décida en 2006 de privatiser les terres des coopératives de la réforme agraire créée au début des années 1970. Cette dynamique foncière s’inscrit dans des processus plus larges de changements agraires, qui se manifeste entre autre par la vente des terres, l’introduction de nouvelles cultures à forte valeur ajoutée, l’utilisation de nouvelles technologies (forage et goutte-à-goutte) et des transformations dans les relations de travail. Ces changements auront une influence sur le développement de l’agriculture familiale et les relations de genres. À la base d’un travail ethnographique et historique portant sur une coopérative dans la plaine du Saïss, nous suggérons d’ouvrir la « boite noire » de l’agriculture familiale pour illustrer les dynamiques de genre qui marquent aujourd’hui l’impact des changements agraires. À travers ce regard nous illustrons dans un premier temps comment, pendant la période de la coopérative la terre, l’exploitation et la famille paysanne étaient intimement liées. Les activités et l’organisation autour de la terre forment les identités des hommes et des femmes paysans. Aujourd’hui, nous illustrons au travers de différentes trajectoires de familles paysannes comment ce modèle est en mutation. Les dynamiques agraires offrent de nouvelles opportunités à certains jeunes hommes et agriculteurs « modernes ». Cependant, différentes femmes paysannes ne trouvent plus de fierté dans le travail agricole et essaient de développer de nouvelles identités féminines rurales, ce qui n’est pas facile. Ainsi, nous verrons que le devenir de l’agriculture paysanne dépendra fortement de cette nouvelle génération de jeunes agriculteurs et agricultrices et de leurs aspirations à moderniser leur devenir.
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Touati, Nassera, e Jean-Louis Denis. "Analyse critique de la littérature scientifique portant sur l’innovation dans le secteur public : bilan et perspectives de recherche prometteuses". Télescope 19, n. 2 (20 marzo 2014): 1–21. http://dx.doi.org/10.7202/1023837ar.

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Abstract (sommario):
Cet article se propose de synthétiser l’état des connaissances sur l’innovation dans le secteur public en se centrant sur trois questions de recherche : la diffusion et l’adoption des innovations, leur génération et leur implantation. Les études ayant choisi une approche dite de variance se sont essentiellement intéressées à la question de l’adoption des innovations. Ce courant de recherche cherche à mettre en évidence les facteurs influençant l’adoption des innovations. Les enseignements tirés de ces travaux sont souvent contradictoires en raison des liens complexes entre variables. Les études ayant choisi une approche processuelle offrent une interprétation plus riche des processus d’innovation en étudiant les interactions dynamiques entre l’innovation et le contexte. Cela dit, selon les visions théoriques mobilisées, les travaux existants ont surtout insisté sur les enjeux de nature politique; peu de travaux ont porté sur les enjeux d’apprentissage, d’où l’intérêt de développer un agenda de recherche sur ces enjeux, en s’intéressant également aux enjeux d’ancrage des innovations. Enfin, il s’agirait aussi de s’attarder sur les innovations complexes qui impliquent plusieurs organisations interdépendantes.
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Cognigni, Edith, e Claudia Santoni. "Migrations familiales en Italie entre tradition et changement : dynamiques langagières et socio-identitaires chez les femmes marocaines de première génération". Cahiers internationaux de sociolinguistique 9, n. 1 (2016): 177. http://dx.doi.org/10.3917/cisl.1601.0177.

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Claval, Paul. "PROCESSUS SPATIAUX ET GÉOGRAPHIE CULTURELLE". Espaço e Cultura, n. 48 (29 marzo 2021): 16–34. http://dx.doi.org/10.12957/espacoecultura.2020.58731.

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Abstract (sommario):
A la suite du tournant culturel, l'approche culturelle se focalise sur les processus spatiaux dans lesquels la culture est impliquée. Le champ de la géographie culturelle s'en trouve élargi et approfondi. (i) La culture est modelée par les modes de transmission qui assurent son transfert d'une génération à l'autre et donnent plus ou moins de place aux savoir-faire et aux connaissances (à l'intelligence donc) et à l'émotivité et à l'imagination (aux imaginaires donc). (ii) Elle est également modelée par les débats et confrontations d'opinion, la genèse d'identités, les jeux d'imitation et de distinction auxquels elle donne lieu, les conflits et les dynamiques de civilisation ou de déclin qu'ils entrainent. (iii) La culture se combine à d'autres processus lorsqu'elle met en jeu la matière et le vivant, produit des artefacts, se confronte à la nature, s'applique au corps humain, prend en compte le jeu des sens et façonne des paysages. (iv) Elle contribue à la mise en scène de la vie sociale. Sous sa forme actuelle, la géographie culturelle complète par une approche socio-culturelle les approches socio-économiques et socio-politiques qui l'avaient précédée.
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Daveluy, Michelle. "L’exogamie langagière en Amazonie et au Canada1". Anthropologie et Sociétés 31, n. 1 (26 giugno 2007): 55–73. http://dx.doi.org/10.7202/015982ar.

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Abstract (sommario):
RésuméLa pratique de l’exogamie langagière est complexe, de sorte que la tentation est grande de rejeter le concept du revers de la main, sous prétexte qu’il ne simplifie pas suffisamment les cas pour justifier son emploi. En effet, il y a autant de parallèles que de différences dans la pratique de l’exogamie langagière en Amazonie et au Canada. Pourtant, la comparaison souligne la valeur anthropologique du concept, et ce tout particulièrement pour les comportements qui, de prime abord, défient la logique descriptive. Ainsi, je propose que les individus doivent souvent répudier leur langue à court et moyen termes pour en assurer la préservation à long terme, car parfois la transmission d’une langue d’une génération à la suivante repose sur des mécanismes en apparence contradictoires. L’analyse des systèmes d’exogamie langagière pose de nombreux défis, mais soulève des questions importantes à propos des dynamiques culturelles qui les sous-tendent. En bout de ligne, cela permet d’expliquer la persistance des langues et des communautés qui les utilisent. Ma démarche fait contrepoids au discours sur la disparition imminente de nombreuses langues qui prédomine encore de nos jours en anthropologie et en linguistique.
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Jacobs, Marie, e Jean-Paul Payet. "Les mondes juvéniles d'une génération « née libre » : dynamiques de déracialisation chez les adolescents des ex-townships scolarisés dans l'Afrique du Sud (Johannesburg) post-apartheid". Autrepart 66, n. 3 (2013): 3. http://dx.doi.org/10.3917/autr.066.0003.

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Beaudelaire Noël, Kaze. "CELEBRATIONS FUNEBRES CHEZ LES BAMILEKE DE L’OUEST CAMEROUN: DEFIS D’UNE NEO-COLONISATION CULTURELLE". EPH - International Journal of Humanities and Social Science 8, n. 2 (5 giugno 2023): 46–61. http://dx.doi.org/10.53555/eijhss.v8i2.134.

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Abstract (sommario):
Le panorama des cultures du pays bamiléké laisse voir une multitude de micro- cultures (pratiques culturelles et cultuelles) qui y coexiste. Ce sont à la fois des éléments qui bien que relevant de la civilisation de ces peuples constituent des viviers de richesses culturelles ,marquer de leur réalité anthropologique et cosmogonique .Fondamentalement, il s’agit de moyens développés , appliqué et transmis de génération en génération, permettant aux descendants de garder les liens avec les alleux, de communiquer avec eux, de les célébrer en vue de les honorer, en clair, de garder la stabilité sociale au sein d’une société où l’on vénère les morts, et croit en leur médiation pour les vivants .Outre, que l’on soit dans l’une ou l’autre pratique rituelle en pays bamiléké, l’objectif des incantations et autres action visent tous à l’invocation du divin absolu par l’intermédiaire des divinités humaines locales .cependant, l’avancée, mieux, l’influence des phénomènes mondialisant sur les réalités culturelles locales de ces peuples de la région de l’Ouest Cameroun n’est pas des moindres. On est à même de réaliser une forte coloration de ces pratiques locales, profondes et chères à l’être bamiléké. Cette dépigmentation de l’originalité culturelle bamiléké, du point de vue de sa culture trouve ses fondements dans l’avancée notoire du phénomène de mondialisation, Dou la problématique d’une nouvelle colonisation culturelle par le truchement des avatars de ce phénomène dont ce travail traite en partant de la question principale de recherche ainsi formulée :Comment le déploiement de la mondialisation à travers les célébrations funèbres en pays bamiléké constitue une néocolonisation de ces cultures ? Plus précisément, il s’agira de savoir comment les nouvelles dynamiques dues à la mondialisation opèrent dans les pratiques funèbres des bamiléké ? Et en fin, quels en sont les enjeux et les défis nécessaires ? En vue de répondre à ces questions, nous avons fait appel à une approche interdisciplinaire, la sociologie et l’anthropologie, notamment via l’observation, l’Interview et l’enquête de terrain pour mieux cerner l’objet de recherche. Par ailleurs, le présent travail se structure en trois grands axes que sont dynamiques des éléments de mondialisation en milieux mortuaire bamiléké (1), enjeux des pratiques funèbres en contexte de mondialisation (2) et en fin défis de sauvegarde d’un patrimoine culturel(3).The panorama of cultures in Bamileke country reveals a multitude of micro-cultures (cultural and cultic practices) which coexist there. These are elements which, although they are part of the civilisation of these peoples, constitute pools of cultural wealth, marking their anthropological and cosmogonic reality.Basically, these are the means developed, applied and transmitted from generation to generation, allowing the descendants to maintain links with the dead, to communicate with them, to celebrate them in order to honour them, in short, to maintain social stability within a society where the dead are venerated and believe in their mediation for the living.Besides, whether one is in one or another ritual practice in Bamileke country, the objective of the incantations and other actions are all aimed at invoking the absolute divine through the intermediary of local human deities. However, the advance, or rather, the influence of the globalising phenomena on the local cultural realities of these peoples of the West Cameroon region is not least. We can see a strong colouring of these local practices, which are deep and dear to the Bamileke people. This depigmentation of Bamileke cultural originality, from the point of view of its culture, is based on the notorious advance of the phenomenon of globalisation, and the problem of a new cultural colonisation through the avatars of this phenomenon, which is the subject of this work, starting from the main research question, which is formulated as follows: How does the deployment of globalisation through funeral celebrations in Bamileke country constitute a neo-colonisation of these cultures? More precisely, the question is how the new dynamics of globalisation operate in Bamileke funeral practices? And finally, what are the stakes and the necessary challenges? In order to answer these questions, we have used an interdisciplinary approach, sociology and anthropology, in particular through observation, interviews and fieldwork, to better define the research object. In addition, the present work is structured around three main themes: the dynamics of globalisation in the Bamileke mortuary environment (1), the challenges of funeral practices in the context of globalisation (2) and finally the challenges of safeguarding a cultural heritage (3).
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Viju-Miljusevic, Crina, e Agnieszka Weinar. "Gender in the EU-Canada Comprehensive Economic Trade Agreement – third generation trade agreement as a gateway to policy coordination?" Canadian Journal of European and Russian Studies 17, n. 1 (10 settembre 2024): 26–48. http://dx.doi.org/10.22215/cjers.v17i1.4490.

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Abstract (sommario):
This article considers the place of trade and gender in EU-Canada relations, with a particular focus on CETA and its functioning in a broader sense. More specifically, the authors seek to understand the process of defining the trade and gender agenda under the CETA framework and the practical ways the EU and Canada have sought to respond to them. The authors examine the challenges and opportunities related to women’s participation in the EU-Canada trade flows, what the instruments developed to support them were, what tools were at their disposal, whether CETA had had a real impact on their business activities, as well as the dynamics of the policy exchange and learning. The authors find that CETA delivers solid structures to design and implement concrete actions, leading to more policy coordination between the EU and Canada on trade and gender issues. However, there are still several gaps that need to be addressed, with the lack of disaggregated data being the most important. Le genre dans l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne : un accord commercial de troisième génération qui débuterait une coordination des politiques ? Cet article s’intéresse à la place qu’occupent le commerce et le genre dans les relations entre le Canada et l’Union européenne (UE), et plus particulièrement à la place de l’Accord économique et commercial global (AECG) et de son implémentation au sens large. Plus spécifiquement, nous cherchons à comprendre les processus de définition du commerce et du genre dans le cadre de l’AECG et les façons concrètes dont l’UE et le Canada y répondent. Nous nous interrogeons sur les défis et les opportunités de la participation des femmes aux flux commerciaux entre l’UE et le Canada, sur les outils créés pour les soutenir, sur les outils tels qu’ils ont été mis à leur disposition, sur l’impact réel de l’AECG sur leurs activités commerciales, ainsi que sur les dynamiques d’échange de politiques et d’apprentissage.
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Fisher, David James. "Towards a Psychoanalytic Understanding of Fascism and Anti-Semitism: Perceptions from the 1940s". Psychoanalysis and History 6, n. 1 (gennaio 2004): 57–74. http://dx.doi.org/10.3366/pah.2004.6.1.57.

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Abstract (sommario):
Après avoir choisi cinq penseurs psychanalytiques européens représentatifs quiémigrèrent tous aux Etats-Unis, cet essai passe en revue les premières percep-tions qu'ils reçurent et les premières interprétations qu'ils donnèrent des racines historiques et psychologiques du fascisme, en s'attachant particulièrement à l'antisémitisme. Mes échantillons proviennent presque tous de la période précédant la Seconde Guerre mondiale, de la période de la guerre et de celle qui a suivi immédiatement. J'étudie ici les écrits d'Otto Fenichel, d'Ernst Simmel, d'Erik Homburger Erikson, de Rudolf Loewenstein et de Bruno Bettelheim, dans l'optique d'une discussion des diverses dimensions environnementales et psychanalytiques de leur compréhension du préjugé racial. L'article démontre que chacun de ces penseurs a essayé d'intégrer des facteurs d'ordre historique, sociologique, culturel et clinique dans ses formulations psychodynamiques de la mentalité individuelle et de groupe des fascistes antisémites. Fenichel, Simmel et Bettelheim, chacun d'entre eux sous l'influence du discours marxiste prévalant dans les années 1930, se livrent à une analyse socialiste en termes de classes sociales, soulignant autant les facteurs socio-économiques des politiques fascistes que les facteurs psychologiques. Cette génération de psychanalystes a expliqué l'antisémitisme fasciste en explorant les mécanismes de projection, le processus de clivage massif du psychisme de masse, les fantasmes de délinquant adolescent magnifiés en Hitler, les dynamiques sadomasochistes et perverses de l'Oedipe et des phénomènes macabres d'identification à leurs bourreaux de la part des prisonniers juifs des camps de concentration, phénomènes qui annihilèrent le sens de l'autonomie et la capacité de réaction morale des individus. De ce texte ressort également l'ambivalence prononcée de cette génération d'analystes et d'intellectuels juifs vis-à-vis de leurs propres origines juives et du sens de leur propre judéité. Leur recherche d'une prétendue ‘psychologie juive’ laisse apparaître certains traits de haine de soi juive, eux-mêmes l'expression d'une certaine forme de racisme déguisé qui eut des conséquences plutôt négatives et autoritaristes sur le mouvement psychanaly-tique en Amérique. After selecting five representative European psychoanalytic thinkers, all of whom emigrated to the United States, this essay surveys their earliest percep-tions and interpretations of the historical and psychological roots of Fascism, with particular emphasis on anti-Semitism. My samples almost all derive from the period before, during, and immediately after World War II. In examining the writings of Otto Fenichel, Ernst Simmel, Erik Homburger Erikson, Rudolf Loewenstein and Bruno Bettelheim, it discusses the various environmental and psychological dimensions of their understanding of racial prejudice. The paper argues that each thinker attempted to integrate historical, sociological, cultural and clinical factors into their psychodynamic formulations about the individual and group mind of the Fascist anti-Semite. This generation of psychoanalysts explained Fascist anti-Semitism by exploring the mechanisms of projection, the process of massive splitting mechanisms of the group mind, fantasies of delin-quent adolescent aggrandizement in Hitler, sado-masochistic and perverse oedipal dynamics, and a macabre identification with the torturers on the part of Jewish inmates in the concentration camps, that obliterated the individual's sense of autonomy and capacity to respond morally. The paper points out the pronounced ambivalence of this generation of Jewish analysts and intellectuals toward their own Jewish backgrounds and sense of themselves as Jews. It also argues that this generation muted its left-wing and socialist political tendencies once they arrived in America, taking a turn against politics. It suggests that some of the features of this Jewish ambivalence can be seen in the exploration of a so-called ‘Jewish psychology’, itself a disguised form of racism, a derivative of projection, which may have had rather negative and authoritarian consequences for the psychoanalytic movement in America.
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Mroz, Aurore, e Julia Gorham. "From Caterpillar to Butterfly: Story of an Ordinarily Extraordinary Generation Z L2 Student Abroad". Frontiers: The Interdisciplinary Journal of Study Abroad 36, n. 1 (16 aprile 2024): 312–49. http://dx.doi.org/10.36366/frontiers.v36i1.855.

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Abstract (sommario):
This longitudinal mixed-methods case study aimed to explain why a seemingly ordinary U.S.-affiliated hyper-connected French language learner (Nancy) achieved extraordinary outcomes after 15 weeks in Paris, compared to fifteen Generation Z peers also enrolled in the program. Framed by Complex Dynamic Systems Theory and social pedagogies, the study adopted a retrodictive approach to “explain after by before” and retrace Nancy’s complex, non-linear trajectories of success. Adapting to new realities of students going abroad with their smartphones in hand, multiple measures of success (linguistic, intercultural, social, psychological, emotional) were triangulated with reports on smartphone usage, rich interviews, and background data to provide dense time-series and narrative illustrations of changes. Findings revealed the importance of the activation of Nancy’s agency to take advantage of the affordances of her study abroad environment through the butterfly effect arising from her initial conditions, judicious smartphone usage, and quality of L1 and L2 interactions. Abstract in French Cette étude de cas mixte longitudinale visait à expliquer les raisons pour lesquelles une apprenante du français langue étrangère ultra-connectée surnommée Nancy, affiliée à une institution universitaire états-unienne, est parvenue à des résultats d’apprentissage extraordinaires après un programme d’études à l’étranger de 15 semaines à Paris, par comparaison avec les quinze autres étudiant.e.s de la Génération Z qui étaient inscrit.e.s dans le même programme. Structurée par la Théorie des Systèmes Dynamiques Complexes ainsi que par les modèles de pédagogies sociales, cette étude a adopté une approche rétrodictive dans le but d’expliquer l’après par l’avant et de retracer ainsi les trajectoires complexes et non-linéaires ayant mené au succès de Nancy. En s’adaptant aux nouvelles réalités des étudiants qui partent à l’étranger smartphone en main, de multiples mesures de succès (linguistiques, interculturelles, sociales, psychologiques, émotionnelles) ont été triangulées avec des rapports d’utilisation du smartphone, de riches entretiens, ainsi que des données sur les origines des étudiant.e.s pour obtenir des sériographies temporelles et des illustrations narratives denses des changements encourus. Les résultats indiquent que le fait que Nancy ait activé son agentivité pour tirer profit des moyens que lui procurait son environnement d’apprentissage par le biais d’un effet papillon survenant de ses conditions initiales propres, de son usage judicieux du smartphone et de la qualité de ses interactions en langue première et langue seconde s’est révélé crucial.
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Lucchini, Françoise, Olivier Gillet, Bernard Elissalde, Lény Grassot, Julien Baudry e Armelle Couillet. "Objets connectés et mobilité urbaine : visualiser les déplacements des usagers de Twitter avec des graphes dynamiques". Mappemonde, n. 128 (1 luglio 2020). http://dx.doi.org/10.4000/mappemonde.4297.

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Leturcq, Samuel, e Romain Raveaux. "Les graphes pour étudier les dynamiques spatiales à partir des séries fiscales médiévales et modernes. Etat des lieux de l’expérience Modelespace". Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, Hors-série n° 9 (29 febbraio 2016). http://dx.doi.org/10.4000/cem.13805.

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Guéneau, Grégory, Didier Chabaud e Marie-Christine Chalus Sauvannet. "Les réseaux comme catalyseurs des dynamiques entrepreneuriales au sein de territoires à bas revenus : Étude de cas de cinq Ecosystèmes Entrepreneuriaux Africains". Finance Contrôle Stratégie 27-2 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/12d7f.

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Abstract (sommario):
Qu’est-ce qui rend un écosystème entrepreneurial (EE) plus conducteur de dynamiques entrepreneuriales qu’un autre ? Si les EE constituent un sujet de premier plan, certains chercheurs regrettent l’absence de recherches empiriques permettant de saisir le fonctionnement d’ensemble des EE. Pour introduire cette perspective, nous proposons une recherche originale sous l’angle théorique et méthodologique des liens inter-organisationnels entre acteurs de l'EE, à l'échelle d'un pays. Sur la base de la théorie des réseaux, une recherche exploratoire est menée dans cinq pays africains à faible revenus, en utilisant des méthodes de recherche innovantes (la théorie quantitative des graphes, le web scraping, l'analyse comparative qualitative) pour comprendre les modèles organisationnels de ces EE et leur impact sur les entreprises et les territoires. Au cœur de cette perspective se trouvent les mesures des liens inter-organisationnels de proximité, de cohésion et d'inter-connectivité, qui sont des conditions causales clés pour comprendre l’origine des taux élevés de dynamique entrepreneuriale dans ces pays à faible revenus. Ce travail souligne l'importance des attributs des réseaux des EE – et ainsi des relations entre acteurs – pour faciliter la distribution des composants de soutien à l'entrepreneuriat et aux entrepreneurs. Elle met également en évidence l'importance du flux de circulation de l'information et des connaissances, ainsi qu'un environnement collaboratif et coopératif fort pour rendre une EE plus propice à la dynamique entrepreneuriale. Ainsi, une meilleure compréhension des EE permet d’appréhender les conditions plus ou moins propices aux développements de jeux d’alliances et à la coopétition sur un territoire.
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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Abstract (sommario):
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract (sommario):
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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