Articoli di riviste sul tema "Étude et enseignement – Moyen-Orient"

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CHOQUET, G., e F. BLOEDE. "EVALUATION D UNE FORMATION SUR L INCERTITUDE PAR L ECHELLE DE STRESS LIEE A L INCERTITUDE CHEZ DES ETUDIANTS DE 3E CYCLE EN STAGE DE MEDECINE GENERALE". EXERCER 32, n. 169 (1 gennaio 2021): 42–46. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2021.169.42.

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Abstract (sommario):
Contexte. L’incertitude est omniprésente en médecine générale (MG), et la tolérance des médecins face à cette incertitude conditionne leurs prises de décision. Pour améliorer cette tolérance et ainsi la qualité des soins, des auteurs proposent de développer une formation spécifique sur l’incertitude aux étudiants en MG. Objectifs. L’objectif principal était d’évaluer un enseignement spécifique sur l’incertitude chez des internes en stage de MG. Les objectifs secondaires étaient de faire un état des lieux de cet enseignement dans les DMG de France et d’évaluer les besoins en formation sur ce sujet. Méthode. Il s’agissait d’une étude interventionnelle contrôlée randomisée portant sur 78 internes de MG en stage ambulatoire. Les scores de PRU du groupe formé ont été comparés à ceux du groupe contrôle 5 mois après la formation par un t-test. Résultats. L’étude n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative entre les deux groupes. Cependant, une tendance à la diminution des scores des principales sous-échelles du PRU a pu être observée dans le groupe formé. Le stage en ambulatoire semblait améliorer la tolérance des étudiants à l’incertitude. Tous les DMG ayant répondu disaient déjà enseigner cette notion. Sauf rare exception, il n’existait pas d’enseignement spécifique sur ce sujet dans ces DMG. La majorité des étudiants interrogés s’est montrée intéressée pour recevoir une telle formation. Au cours de l’étude, une appropriation nouvelle de la notion par les enseignants universitaires a été observée. Conclusion. Le développement de l’enseignement de l’incertitude dans les DMG apparaît comme un moyen efficace pour améliorer la tolérance et la gestion de l’incertitude chez les jeunes médecins.
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Lal, Rita, Pamela Adams e Carmen Mombourquette. "What are Parents’ Perceptions of the Nature of Their Participation at the High School Level?" Alberta Journal of Educational Research 67, n. 2 (2 giugno 2021): 219–35. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v67i2.69899.

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Abstract (sommario):
The purpose of this study was to gain insight from parents and guardians about their experiences of involvement in the education of their high school aged children. Data were gathered using interviews for nine randomly selected participants from an urban high school in Alberta, Canada. Thematic analysis identified the types of activities parents perceived to constitute participation, barriers encountered, and potential school structures to enhance future involvement. Findings revealed that parents considered volunteering, attending activities, academic support, school council, and providing feedback as valued types of participation. Barriers were classified as child-based challenges, school-based challenges, and parent-based limitations. Key words: secondary education, parent engagement, parent participation, educational administration, school leadership L'objectif de cette étude était d'obtenir des informations de la part des parents et des tuteurs sur leurs expériences de participation à l'éducation de leurs enfants en âge de fréquenter l'école secondaire. Les données ont été recueillies au moyen d'entretiens avec neuf participants choisis au hasard dans une école secondaire en milieu urbain en Alberta, au Canada. L'analyse thématique a permis d'identifier les types d'activités que les parents considèrent comme constituant une participation, les obstacles rencontrés et les structures scolaires potentielles pour améliorer la participation à l’avenir. Les résultats ont révélé que les parents considéraient le bénévolat, la participation aux activités, le soutien scolaire, le conseil d'école et le fait de fournir des commentaires comme des types de participation appréciés. Les obstacles ont été classés comme des défis liés à l'enfant, des défis liés à l'école et des limites liées aux parents. Mots-clés: enseignement secondaire, engagement des parents, participation des parents, administration de l'éducation, direction des écoles
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Bouhadiba, Zoulikha. "Les formations idiomatiques arabes dialectales dans les productions langagières des étudiants de Licence d’Anglais". Traduction et Langues 3, n. 1 (31 dicembre 2004): 46–53. http://dx.doi.org/10.52919/translang.v3i1.321.

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Abstract (sommario):
Cet article traite d'une question pratique et expérimentale relative au lien entre dialectologie et enseignement des langues étrangères. Cette question n'est autre que la "présence du dialecte algérien dans la langue anglaise de l'étudiant anglais de licence Anglais".Le dialecte algérien est un dialecte particulièrement idiomatique et poétique. C'est précisément cette richesse d'expressions et d'idiomes qui fait que l'étudiant d'une langue étrangère (l'anglais dans notre cas) a recours à son dialecte lorsqu’il s'efforce à réfléchir en anglais. De plus, l’étudiant n'hésite pas à traduire entièrement des expressions, des idiomes ou des phrases sans s’interroger sur leur sens anglais ni sur leur existence.Par contre, il est légitime pour l’étudiant d’utiliser (généralement inconsciemment) son dialecte. Cependant, il est beaucoup moins légitime pour l'enseignant d'accepter un anglais (dialecte mi-anglais, mi-algérien) et qui de surcroît n'a aucun sens. Notre intérêt se portera sur cet anglais à saveur algérienne. Nous avons recueilli un échantillon de traductions littérales du dialecte algérien incorporées dans l'anglais parlé de l'étudiant.Dans cet article, nous nous sommes confiné à présenter quelques observations sur l'usage des expressions et idiomes du dialecte algérien littéralement traduites et transférées à l’anglais. Il est vrai que l'on retrouve très souvent dans le répertoire de l’étudiant angliciste un parfum de dialecte algérien. Cet étudiant utilise son dialecte pour communiquer dans une langue et une culture qui lui sont totalement étrangères). En traduisant littéralement, l'étudiant transfère presque de façon mécanique des expressions et des idiomes de son propre dialecte à la langue cible. Cette traduction mécanique semble presque nécessaire pour les étudiants des niveaux moyen et faible, respectivement.Nous avons axé cette étude sur quelques observations faites sur dix séances orales, soit pendant environ 15 heures de pratique de la langue orale (anglais). Comme conclusion, nous avons rejoint l'idée de Kacem Ben Hamza stipulant qu'une compétence communicative appropriée pour tout étudiant nécessite une compréhension suivie d'une intériorisation des structures linguistiques, mais aussi de la manière dont celles-ci sont utilisées selon les situations et selon les normes en vigueur dans la culture de la langue. L'usage réel et quotidien de la langue a toujours dépendu de considérations extralinguistiques.
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Kpatcha, TM, T. Djiwa, A. Sidibé, E. Séwa, KH Sikpa, G. Botcho, E. Padja, S. Daré, M. Tchaou e T. Darré. "C65: Evaluation de la connaissance des étudiants de l’université de Lomé sur la contribution de la biopsie prostatique dans la détection du cancer de la prostate". African Journal of Oncology 2, n. 1 Supplement (1 marzo 2022): S28. http://dx.doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c65.bcwu6816.

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Abstract (sommario):
INTRODUCTION : La biopsie prostatique constitue la principale procédure permettant le diagnostic du cancer de la prostate. L’objectif était d’évaluer la connaissance des étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Lomé sur la contribution de la biopsie prostatique dans le diagnostic du cancer de la prostate. MATERIELS ET METHODES : Il s’est agi d’une étude transversale chez les étudiants régulièrement inscrits à la Faculté des Sciences de la Santé pour l’année 2019-2020. Le nombre total d’inscrits était de 1.635. Les critères d’inclusion étaient le statut d’étudiant inscrit et le consentement. Un questionnaire anonyme auto-administré a permis de recueillir les données. Les paramètres étudiés étaient les caractéristiques socio-démographiques, le niveau de connaissance sur la biopsie prostatique. Cette connaissance était considérée mauvaise si l’étudiant n’avait aucune notion sur la biopsie prostatique, intermédiaire si les conditions de réalisation étaient connues et bonne si les conditions de réalisation et la signification du résultat étaient connues. Les données ont été saisies dans Excel© puis exportées dans Epi Info© version 7. Les pourcentages ont été utilisés pour les variables qualitatives et les moyennes avec leurs déviations standards pour les variables quantitatives. Les tests statistiques utilisés étaient le test de Pearson pour les variables qualitatives et le test de Student pour les variables quantitatives. Le seuil de significativité était de 0,05. RESULTATS : Un total de 1.017 étudiants a répondu au questionnaire, représentant 95,3%. L’âge moyen des étudiants était de 24,5 ans, le sex-ratio de 2,5. La majorité des étudiants étaient en licence (546 soit 53,69%). Cinq cent quatre-vingt-et-un étudiants (57,13%) n’avaient reçu aucun enseignement sur le cancer de la prostate. Cinq cent quatre-vingt-deux étudiants (57,23%) n’avaient aucune connaissance sur la biopsie prostatique. Il existait une relation significative entre l’âge des étudiants et la connaissance de la biopsie prostatique (IC95% [0.49-2.03], p=0.0001), le sexe (IC95% [0.33-1.08], p=0.0003), le cycle d’étude (IC95% [1.02-5.06], p=0.0047) et un stage dans le service d’urologie (IC95% [0.61-1.31], p˂0.0001). CONCLUSION : Les étudiants ont peu de connaissance du rôle de la biopsie prostatique dans le diagnostic du cancer de la prostate. Des efforts doivent être faits dans l’enseignement pour améliorer la connaissance du diagnostic du cancer de la prostate.
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Buiguès, Jean-Marc. "La razón de la enseñanza. La poesía en los colegios jesuitas del siglo XVIII: pedagogía y bibliotecas (1758-1767)". Cuadernos de Estudios del Siglo XVIII, n. 25 (25 ottobre 2017): 17. http://dx.doi.org/10.17811/cesxviii.25.2015.17-58.

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Abstract (sommario):
RESUMENEl presente trabajo pretende analizar las Prácticas e industrias para promover las Letras Humana del P. Francisco Javier Idiáquez, una guía para la enseñanza del latín y del griego en los colegios de jesuitas publicada en 1758. El estudio se centrará en determinar qué lugar (horario, niveles, tipo de ejercicios pedagógicos, obra y manuales de poesía) ocupa la poesía en ella a la par que se intentará ver qué evoluciones al respeto ofrecen las Prácticas con la Ratio atque Institutio Studiorum Societatis Iesu de 1598 y el Arte de Nebrija, sobre todo en la versión del P. Juan de la Cerda. Por otra parte, se establecerán las listas de las obras de poesía de los inventarios de las bibliotecas de Colegios de jesuitas de Murcia y Medina del Campo redactados a raíz de la expulsión. El análisis de los libros de poesía se hará en función del origen de los autores (castellanos, catalanes, italianos), de las épocas de redacción y publicación (Antigüedad, Edad media, Renacimiento, etc.) y de los distintos cánones poéticos en debate a mediados del siglo XVIII en España. También se tratará de comparar el corpus de obras aconsejadas por las Prácticas con el abanico de libros de poesía que ofrecían las bibliotecas, de cotejar la teoría y la práctica de la enseñanza de la poesía con las posibles lecturas de poemas que ofrecían las bibliotecas.PALABRAS CLAVEPoesía, enseñanza, jesuitas, Francisco Javier Idiáquez, bibliotecas, siglo XVIII. RÉSUMÉCe travail se donne pour but d’étudier les Prácticas e industrias para promover las Letras Humanas du P. Francisco Javier Idiáquez, un guide publié en 1758 et destiné à l’enseignement du latin et du grec dans les collèges jésuites. Cette étude se centrera sur deux points: déterminer la place qu’y occupe la poésie (horaires, niveaux, type d’exercices pédagogiques, oeuvres et manuels de poésie) et s’efforcer de voir quelles évolutions les Prácticas offrent dans ce domaine par rapport à la Ratio atque Institutio Studiorum Societatis Iesu de 1598 et à l’Arte de Nebrija, surtout par rapport à la version du P. Juan de la Cerda. Par ailleurs, on dressera les listes des oeuvres de poésie des inventaires des bibliothèques de collèges de jésuites de Murcie et de Medina del Campo rédigés à la suite de leur expulsion. L’analyse des livres de poésie se fera en fonction de l’origine des auteurs (castillans, catalans, italiens, etc.), des époques de rédaction et de publication (Antiquité, Moyen Âge, Renaissance, etc.) et des différents canons poétiques objets de débats dans les années centrales du XVIIIe siècle en Espagne. Il s’agira également de comparer le corpus d’oeuvres conseillées par les Prácticas à l’éventail des livres de poésie qu’offrent les bibliothèques, de confronter la théorie et la practique de l’enseignement de la poésie aux posibles lectures de poèmes que proposaient les bibliothèques.MOTS-CLÉPoésie, enseignement, jésuites, Francisco Javier Idiáquez, bibliothèques, XVIIIe siècle.
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Héman, KABEMBA BUKASA, KILIMA KUNDA Sylvain, MASUDI MULINDI Ernest e NGOYI KABONDO Dieudonné. "CONNAISSANCES ET ATTITUDES DES ETUDIANTS EN SCIENCES MEDICALES SUR LA LEPRE DANS LA VILLE DE KALEMIE, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO". Tanganyika Journal Of Science 3, n. 1 (13 maggio 2023): 1–15. http://dx.doi.org/10.59296/tgjs.2331001.

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Abstract (sommario):
Introduction : La lèpre est une maladie tropicale négligée causée par les Mycobacteri leprae et lepromatosis. Elle est endémique dans la province du Tanganyika où elle demeure encore un problème de santé publique. La stigmatisation et la discrimination envers les lépreux découlent du niveau de connaissance de la population sur la lèpre. Cette première étude en milieu académique congolais a été menée dans l’objectif d’évaluer les connaissances et l’attitude des étudiants en sciences médicales au regard de la lèpre. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude analytique transversale réalisée au moyen de questionnaire fermé, parmi les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques médicales de Kalemie de Septembre à Décembre 2022. Les données collectées ont été analysées à l’aide du logiciel Epi-Info 7.2. Le seuil de significativité de test était fixé à p < 0,05. Résultats : Sur 299 étudiants interrogés, 98,6% avaient déjà entendu parler de la lèpre, dont 52,2% lors des séances des cours. L’âge moyen des enquêtés était de 24,7 ± 4,7 ans, avec une légère prédominance féminine (50,2%). La majorité des étudiants étaient en sciences infirmières (74,9%). Le niveau de connaissance était bon à 35,9% et l’attitude était positive chez 12,5% d’enquêtés. La bonne connaissance sur la lèpre était significativement associée au sexe féminin (OR = 1,8 [IC95% : 1,1-2,9] ; p=0,023), au statut matrimonial autre que célibataire ( OR=2,834 [IC95% : 1,581-5,079] ; p=0,006]), et à la principale source d’information constituée des enseignements des cours (OR=8,3 [IC95% : 4,6-14,8] ; p<0,0001). Les enseignements aux cours, la résidence en milieu urbain, la volonté de partager à manger avec le lépreux et autoriser son enfant à jouer avec le lépreux sont associés à l’attitude positive des étudiants envers les lépreux. Conclusion : En milieu de forte incidence de la lèpre, les résultats de cette étude témoignent de la nécessité de mis en place des stratégies de sensibilisation et d’éducation des étudiants sur la lèpre pour lutter contre l’ignorance et la stigmatisation. Mots-clés : Lèpre, Maladie de Hansen, Stigmatisation, Kalemie, RDC
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Perret, Françoise. "Les actions du CICR en Hongrie et au Moyen-Orient en 1956". Revue Internationale de la Croix-Rouge 78, n. 820 (agosto 1996): 448–74. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100049315.

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Comme le rappelle Françoise Perret dans son étude sur l'action du CICR en Hongrie, 1956 est d'abord l'année de la déstalinisation, lancée par le fameux rapport de Khrouchtchev devant le XXe Congrès du Parti communiste de l' Union soviétique. Cet événement a changé le cours de I'histoire du XXe siècle, et l'insurrection qui a éclaté en octobre 1956 à Budapest en a été une conséquence directe. Avec son étude intitulée «L' action du CICR en Hongrie», Françoise Perret, chargée de recherches au CICR, rappelle l' intervention du CICR pendant ces journées dramatiques pour la Hongrie. Depuis lors, l'histoire a une fois de plus changé de cap, avec l'écroulement du régime communiste en 1989.
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Mbengue, Ababacar, e Mohamed Laid Ouakouak. "Planification stratégique rationnelle et performance de l’entreprise : une étude internationale". Management international 16, n. 4 (15 novembre 2012): 117–27. http://dx.doi.org/10.7202/1013153ar.

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L’étude du lien entre la planification stratégique rationnelle et la performance a occupé une place importante dans la recherche en management stratégique durant ces quatre dernières décennies. Bien qu’une littérature abondante suggère une relation positive, plusieurs auteurs défendent la thèse inverse. Cet article contribue à ce débat important aussi bien pour les chercheurs que pour les managers en accordant une importance particulière à l’opérationnalisation des notions de planification stratégique rationnelle et de performance. Une étude empirique quantitative internationale conduite auprès d’entreprises européennes, nord-américaines, asiatiques, du Moyen-Orient révèle l’existence d’une association positive entre la planification stratégique rationnelle et la performance.
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CONTI, VIRGINIE, e MARIE-JOSÉ BÉGUELIN. "Le statut des concessives enavoir beaudu français: considérations synchroniques et diachroniques". Journal of French Language Studies 20, n. 3 (2 agosto 2010): 271–88. http://dx.doi.org/10.1017/s095926951000027x.

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RÉSUMÉCet article traite d'un tour spécifique au français: la structure concessive avecavoir beau+ infinitif (Il aura beau sonner, je ne lui ouvrirai pas(Riegelet alii1996: 520), à comprendre comme:Il pourra bien sonner/Il pourra sonner autant qu'il veut, je ne lui ouvrirai pas). Nous nous y interrogeons sur la nature du lien syntaxique qui s'instaure, en français moderne, entre les deux membres de cette structure « en diptyque ». Nous commençons par un aperçu critique des descriptions dont la séquence a fait l'objet dans les grammaires du français contemporain; nous tirons ensuite quelques enseignements de l'évolution des emplois entre moyen français et français contemporain. Pour conclure cette étude à caractère préliminaire, nous formulons quelques hypothèses relatives au scénario diachronique de coalescence dans lequel notre structure semble engagée.
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Cordonnier, Rémy. "Des serpents en Irlande! Quelques notes à propos du Libellus septem peccatorum mortalium venena eorumque remedia describens qui dicitur Venenum Malachiae". Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 26 (31 dicembre 2014): 51–65. http://dx.doi.org/10.1075/rein.26.04cor.

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Le Venenum Malachiae est un petit traité de la fin du XIIIe siècle, qui s’appuie sur les propriétés des bêtes venimeuses pour transmettre un enseignement moral. Or, s’il a fait l’objet de quelques études par les spécialistes de la littérature moralisante du Moyen Âge, il n’a en revanche pas attiré l’attention des spécialistes de la littérature animalière. Pourtant ce texte n’est pas sans intérêt, tant par la diversité de ses sources, qui saupoudrent de Sénèque et de Cicéron les traditionnels Isidore ou Grégoire le Grand, que par la diversité et la relative rareté littéraire des espèces mentionnées. Mon propos n’est pas ici de développer le thème du venin et du péché associé aux reptiles et aux autres animaux vénéneux, mais simplement d’attirer l’attention des collègues sur ce petit texte dont j’offre ici un bref état de la question agrémenté de remarques plus spécifiques sur les animaux évoqués dans ce texte qui, je l’espère, susciteront la curiosité du lectorat privilégié de Reinardus.
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Tippett, Christine, Lorna R. McLean, Jennifer Bergen e Jamilee Baroud. "Social Studies, Science, and Civics: Teacher Education and Citizen Science in the 21st Century". Alberta Journal of Educational Research 67, n. 4 (2 dicembre 2021): 372–96. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v67i4.69361.

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Abstract (sommario):
Citizen science, research in which members of the public actively contribute scientific data, has recently evolved as a means to support scientific inquiry in the classroom, particularly in fields related to ecology and environmental science. Our research focuses on a collaborative project with teacher candidates, a science education professor, and a social studies education professor at a Canadian university. Teacher candidates were engaged in the classroom and beyond as they explored topics related to civics education and evidence-based decision making. Our findings demonstrate the potential effectiveness of a citizen science lens for science, social studies, and generalist teachers. Key Words: citizen science, citizenship/civics education, science education, social studies education, teacher education La science citoyenne, c'est-à-dire la recherche dans laquelle les membres du public contribuent activement aux données scientifiques, a récemment évolué comme un moyen de soutenir la recherche scientifique en classe, en particulier dans les domaines liés à l'écologie et aux sciences de l'environnement. Notre recherche porte sur un projet de collaboration avec de futurs enseignants, un professeur d'enseignement des sciences et un professeur d'enseignement des sciences sociales dans une université canadienne. Les candidats à l'enseignement se sont engagés dans la salle de classe et au-delà en explorant des sujets liés à l'éducation civique et à la prise de décision fondée sur des preuves. Nos résultats démontrent l'efficacité potentielle d'une optique de science citoyenne pour les professeurs de sciences, d'études sociales et les enseignants généralistes. Mots clés : science citoyenne; éducation à la citoyenneté/civique; enseignement des sciences; enseignement des études sociales; formation des enseignants
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Dussarps, Clément, Anne Lehmans, Laurent Gallon, Françoise Dubergey e Angel Abénia. "La présence à distance dans les pratiques enseignantes : le cas des robots de téléprésence". Revue Education, Santé, Sociétés, Vol. 6, No. 2, Volume 6, Numéro 2 (8 settembre 2020): 123–38. http://dx.doi.org/10.17184/eac.3526.

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L’usage des robots de téléprésence mobiles (RTM) s’accroît dans l’enseignement, notamment primaire et secondaire, répondant aux besoins d’élèves empêchés (ne pouvant pas aller au sein de l’établissement scolaire). Cet article interroge l’impact de ces RTM sur des élèves du secondaire dont la santé ne leur permet pas de se rendre en classe, souvent de façon chronique et pour un temps long, en portant un regard particulier sur le sentiment de présence et d’immersion et la persévérance scolaire de ces élèves sur quelques mois. Cette étude s’appuie sur une enquête de terrain (entretiens semi-directifs et questionnaires en ligne), avec un échantillon de six élèves empêchés scolarisés dans le département des Landes. Nous verrons que l’usage des RTM, même s’il présente quelques obstacles parfois importants, est pour eux un moyen essentiel de continuer leur scolarité. En effet, les premiers résultats montrent, d’une part, que les robots leur sont favorables sur un plan qualitatif (le sentiment de présence est fort et le suivi des enseignements est grandement facilité), et d’autre part que, sans robot, ils n’auraient probablement pas persévéré à court terme dans leur scolarité. La place des enseignants en regard des RTM et du suivi à distance est également abordée, du fait de la singularité du dispositif en place, et montrent une hétérogénéité dans l’accueil de ces RTM.
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Ihbour, Said, Abdelmounaim Boulhanna, Rachid Hnini, Fatiha Chigr e Mohamed Najimi. "Sedentary Lifestyle and Beneficial Effects of Physical Activity on Psychiatric Disorders in a Population of Moroccan University Students: Psychophysiological Interpretation". Open Access Macedonian Journal of Medical Sciences 10, E (28 luglio 2022): 1496–504. http://dx.doi.org/10.3889/oamjms.2022.8119.

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Introduction : La santé mentale est une préoccupation mondiale majeure de santé publique. De nombreuses stratégies ont été développées pour contrer ces effets négatifs. En ce sens, il est de plus en plus reconnu que l'activité physique a des effets positifs sur les troubles affectifs et pourrait être utilisée comme voie thérapeutique. Objectif : Nos objectifs se sont concentrés sur l'évaluation du niveau d'activité physique, des troubles émotionnels, et des liens entre les deux variables au sein d'une population d'étudiants universitaires marocains. Méthodes : Nous avons utilisé les échelles de Ricci & Gagnon et DAS-21 pour évaluer le profil d'activité physique, l'état de stress et la symptomatologie anxiété-dépressive de 648 participants (âge moyen = 24,12 ans). Résultats:Premièrement, les résultats montrent que les étudiants de sexe masculin pratiquent plus d'activité physique que les étudiantes et se révèlent plus anxieux et stressés. Malgré le sexe, nous avons constaté qu'il existe une relation très pertinente entre l'activité physique et la symptomatologie des troubles émotionnels. Cette relation implique que les sujets les plus actifs physiquement présentaient une symptomatologie anxieuse-dépressive légère associée à des niveaux de stress relativement plus faibles. Conclusion:Ces résultats incitent les responsables de l'enseignement supérieur à intégrer des sessions régulières obligatoires d'éducation physique et de sport dans le programme universitaire tout en fournissant des infrastructures et des ressources humaines suffisantes. Ils encouragent l'ouverture de filières enseignement/formation et sport qui permettent une flexibilité aux étudiants pour pratiquer leur sport et/ou activité physique préféré tout en poursuivant leurs études universitaires.
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Daou, Fadi. "Les Églises de l’Orient arabe face à la mondialisation du dialogue islamo-chrétien". Thème 19, n. 2 (1 maggio 2014): 89–99. http://dx.doi.org/10.7202/1024729ar.

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Cet article représente une étude comparative des programmes du dialogue interreligieux pour les musulmans et les chrétiens de l’Orient arabe. L’auteur défend la thèse que la période qui suit les attaques terroristes du 11 septembre 2001 voit une évolution majeure sur le plan du dialogue et pose de nouveaux défis pour ses protagonistes. L’entrée en force des grandes institutions politiques musulmanes, sur la scène du dialogue, le propulse en effet sur le plan mondial et inter-civilisationnel, sans pour autant résoudre ses enjeux locaux. Cette situation crée un décalage entre les attentes des chrétiens d’Orient face au dialogue — dialogue qui est vital pour leur présence et le maintien du « vivre ensemble » dans leurs sociétés —, et les attentes des musulmans qui cherchent à corriger par le dialogue l’image de l’islam qui est projetée mondialement. Ce décalage représente un enjeu, voire un risque pour l’avenir du dialogue au Moyen-Orient. Ce risque peut cependant être transformé en une circonstance favorable, suivant les hypothèses conclusives de l’auteur.
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BENDAHMANE, Maha. "Marketing territorial et promotion de la ville de Casablanca". International Journal of Financial Accountability, Economics, Management, and Auditing (IJFAEMA) 3, n. 4 (28 agosto 2021): 633–44. http://dx.doi.org/10.52502/ijfaema.v3i4.135.

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Abstract (sommario):
Cet article sera consacré à l’étude de l’utilité du Marketing territorial, et sa contribution dans la promotion du territoire de Casablanca. La réalisation de notre objectif a imposé la mobilisation d’une étude qualitative qui consiste à analyser des guides d’entretien adressés à l’ensemble des autorités territoriales à l’aide de l’outil « Nvivo ». Par ailleurs, l’analyse de ces guides d’entretien adressés aux différents acteurs du territoire de Casablanca, a montré que certes la création de la marque territoriale « Wecasablanca » est récente et donc les impacts ne peuvent être mesurés dans l’immédiat, mais la démarche est fédératrice, et actuellement avec la pratique du marketing territorial comme étant un outil majeur pour la ville qui est devenue la troisième position des villes les plus attractives pour les investissements en Afrique et dans le Moyen-Orient, la 3eme destination touristique nationale avec le tourisme d’affaires, néanmoins son attractivité nationale et internationale la confronte à plusieurs défis. En effet, le marketing territorial présente un outil parmi d’autres outils qui contribue à la promotion du territoire.
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Fox, Jonathan, Patrick James e Yitan Li. "Religious Affinities and International Intervention in Ethnic Conflicts in the Middle East and Beyond". Canadian Journal of Political Science 42, n. 1 (marzo 2009): 161–86. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909090064.

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Abstract. This study asks questions that are important for both theory and policy: Do ethnoreligious minorities attract more intervention than other ethnic minorities? Do Middle Eastern and Islamic ethnic minorities attract more international intervention than ethnic minorities living elsewhere, and if so, why? The Minorities at Risk database, which contains information on intervention in all ethnic conflicts between 1990 and 1995, is used to answer these questions. The findings show that Middle Eastern and Islamic minorities do, in fact, attract more international intervention than other minorities. This is due to a larger pattern where states, especially Islamic ones, rarely intervene on behalf of ethnic minorities with which they share no religious affinities. The results also show that ethnoreligious minorities are more likely to attract political intervention than other ethnic minorities. These results confirm the importance of religious affinities in spite of a general disposition in the field of international relations to minimize their effects.Résumé. Cette étude répond à des questions d'importance théorique et pratique. Est-ce que les minorités ethnoreligieuses attirent plus d'interventions internationales que les autres types de minorités? Est-ce que les minorités ethniques islamiques et du Moyen-Orient attirent plus d'interventions internationales que les minorités ethniques d'ailleurs et si oui, pour quelle raison? La banque de données du programme Minorities at Risk, qui répertorie les interventions dans tous les conflits ethniques survenus entre 1990 et 1995, est outillée pour répondre à ces questions. Les résultats de recherche démontrent que les minorités ethniques islamiques et du Moyen-Orient attirent, en effet, plus d'interventions internationales que les autres minorités. Cela s'explique par le fait que les États, et plus particulièrement les États islamiques, interviennent rarement en faveur des minorités avec lesquelles ils ne partagent aucune affinité religieuse. Les résultats démontrent également que les minorités ethnoreligieuses ont tendance à attirer plus d'interventions étrangères à caractère politique que les autres types de minorités. Les conclusions de recherche confirment donc l'importance que revêt l'affinité religieuse pour les interventions internationales dans les conflits ethniques, à l'encontre de l'opinion générale des experts en relations internationales, qui tendent à minimiser son rôle.
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Taleb, M. "SFAP – La consanguinité : risque d’anomalies génétiques". European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015): S84—S85. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.371.

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Abstract (sommario):
Une étude prospective parue dans The Lancet[1] a considéré la consanguinité comme un facteur de risque majeur d’anomalies congénitales. Les auteurs ont analysé les données d’une cohorte de naissance, entre 2007 et 2011 à Bradford, ville multiéthnique, située dans l’ouest de l’Angleterre et qui comprend notamment une forte communauté pakistanaise. La cohorte comprenait 13 776 nouveau-nés. Sur l’ensemble de la cohorte, 386 (3 %) avaient une anomalie congénitale. Le risque était plus élevé pour les mères d’origine pakistanaise, dont 18 % des bébés étaient issus d’unions entre cousins au premier degré, ce qui multiplie par deux le risque de malformations des enfants. Globalement, un cinquième de la population humaine dans le monde vit dans des communautés ayant une préférence pour les mariages consanguins et au moins 8,5 % des enfants ont des parents consanguins [2]. La consanguinité est une tendance sociale profondément enracinée parmi les populations au Moyen-Orient, en Asie occidentale et en Afrique du Nord, ainsi que parmi les émigrants de ces communautés résidant aujourd’hui en Amérique du Nord, en Europe et en Australie. Les conséquences de ces unions sur la fréquence des maladies à déterminisme génétique sont importantes. À côté de l’augmentation d’incidence des maladies autosomales récessives, la consanguinité serait également incriminée dans l’augmentation des maladies complexes, multifactorielles telles que les troubles mentaux [3]. Les rares études d’épidémiologie génétique auprès de populations consanguines et/ou constituant des isolats géographiques confirment l’existence d’un lien significatif entre consanguinité et troubles mentaux, l’augmentation du risque au sein de la descendance des couples consanguins et augmentation de la fréquence de la schizophrénie et des troubles bipolaires dans la descendance de parents consanguins [4]. Cette session va permettre à de jeunes chercheurs algériens de présenter leurs travaux sur la consanguinité, la première étude concernant la schizophrénie et le trouble bipolaire, la seconde l’épilepsie.
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Kokturk, N., M. Soliman, A. Albanna, R. Van Zyl Smit, E. Malvolti e A. Sanchez-Ponton. "Étude transversale chez des patients atteints de BPCO sévère au Moyen-Orient et en Afrique (MOA) (COPVAR) : variabilité des symptômes et de la qualité de vie". Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique 67 (giugno 2019): S182. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2019.04.033.

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MAKHLOUFI, KHALED. "La couverture santé universelle et la diagonalisation de l’assurance maladie sociale : leçon d’une évaluation contingente en Tunisie". Journal de gestion et d'economie de la santé 39, n. 3-4 (29 ottobre 2021): 217–24. http://dx.doi.org/10.54695/jdds.039.03-4.3434.

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Abstract (sommario):
La Tunisie, à l’instar de plusieurs pays de la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, a entrepris des politiques de santé visant l’extension de la couverture maladie à toute la population par les soins de santé nécessaires en visant l’objectif de la couverture santé universelle (CSU). Cependant, en présence des obstacles structurels de l’informalité et du chômage, la couverture des groupes formels et ceux pauvres par certains mécanismes de protectionsociale reste incapable d’atteindre la CSU en laissant pour compte les travailleurs informels et les sans-emplois. L’objectif de la CSU nécessite la participation des non couverts qui savent le mieux quelles sont leurs préférences et donc leur utilité. C’est essentiellement sur ce principe que se construit l’idée de la diagonalisation du droit à l’affiliation à l’assurance maladie sociale pour les non formels. Les résultats d’une étude d’évaluation contingente en Tunisie sur un échantillon de travailleurs informels et de sans-emploi confirment les hypothèses selon lesquelles l’informalité n’est pas un choix irrévocable des individus et qu’il est possible de diagonaliserl’affiliation à l’assurance maladie de la caisse nationale au-delà des formels. La diagonalisationde l’assurance maladie implique donc une orientation de l’ouverture du droit à l’affiliation auxnon formels nonobstant la condition administrative de justification d’une activité déclarée. Une diagonalisation de l’affiliation à l’assurance sociale pour les non formels est de nature àaméliorer leur accessibilité financière aux soins de santé nécessaires ainsi que le financement du système de santé dans son ensemble.
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Mak, Vanessa. "Standards of Protection: In Search of the ‘Average Consumer’ of EU Law in the Proposal for a Consumer Rights Directive". European Review of Private Law 19, Issue 1 (1 febbraio 2011): 25–42. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2011003.

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Abstract (sommario):
Abstract: The notion of the ‘average consumer’ is a vital concept in EU consumer law. It functions as an anchor point for the standards of protection that can be justified under the free movements regulation, and also sets the standard for the level of protection pursued by harmonising legislation. It is surprising, therefore, that little attention is paid to this concept in the creation of new EU consumer legislation. This paper considers whether the review of the consumer acquis, in particular the proposal for a Consumer Rights Directive, should open the way for aligning the ‘average consumer’ notion from the Directives with the benchmark set in EU law in order to ensure greater legal certainty. To that end, it first seeks to identify the position of the standards set by the existing four Directives and the text of the proposal in relation to the ‘reasonably circumspect’ consumer of EU law. Secondly, in order to align the different notions of the ‘average consumer’ in EU law and in the Directives, the article argues that lessons can be learnt from the example set by the Unfair Commercial Practices Directive. It proposes a new legislative technique – dubbed ‘targeted differentiation’ – through which greater alignment between free movements regulation and EU consumer legislation can be achieved. Résumé: La notion de « consommateur moyen » est un concept essentiel en droit européen de la consommation. Cette notion est non seulement un point de référence pour les modèles de protection qui peuvent se justifier dans la réglementation sur la liberté de circulation mais elle fournit également un modèle de degré de protection recherché dans la législation d’harmonisation. C’est pourquoi il est étonnant que peu d’attention ait été consacrée à ce concept lors de l’élaboration de la nouvelle législation européenne sur les droits du consommateur. Le présent article étudie la question de savoir si l’examen de l’acquis concernant le consommateur, en particulier la proposition d’une Directive sur les droits du consommateur, devrait ouvrir la voie à un alignement de la notion du « consommateur moyen » provenant des Directives sur le critère établi en droit de l’UE, ceci en vue d’assurer une plus grande sûreté juridique. A cette fin, l’article tente tout d’abord de déterminer la position des modèles de protection utilisés dans les quatre Directives existantes et le texte de la proposition en relation avec le consommateur « raisonnablement prudent » du droit de l’UE. Deuxiémement, afin d’aligner les différentes notions du « consommateur moyen » en droit de l’UE et dans les Directives, l’article démontre que des enseignements peuvent être tirés de l’exemple donné par la Directive sur les pratiques commerciales déloyales. Il propose une nouvelle technique législative – qualifiée « différentiation ciblée » – grâce à laquelle on peut arriver à un plus grand ajustement entre la réglementation sur la liberté de circulation et la législation sur le consommateur européen.
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Choimet, Gabrielle. "De la pertinence de l’utilisation de comparatifs ethnoarchéologiques pour l’étude des structures architecturales antiques". Varia 1 (2020): 43–77. http://dx.doi.org/10.4000/11ta2.

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Abstract (sommario):
Pour pallier les carences de la documentation archéologique, par nature limitée, l’usage de données issues de l’ethnographie peut permettre de donner du sens à des vestiges anciens. Courante au Proche-Orient et en Europe, cette démarche reste rare dans la vallée du Nil moyen. Cet article vise à interroger le bien-fondé du recours à l’observation ethnographique dans le cas de la fabrication des briques de terre – massivement utilisées depuis des millénaires –, en mettant en parallèle cette activité dans le Soudan d’aujourd’hui avec ce que nous savons de celle-ci au Soudan à l’époque méroïtique (iiie siècle avant J.-C. – ive siècle après J.-C.). Une enquête menée en 2018 dans deux briqueteries traditionnelles de la vallée du Nil soudanaise a permis de produire, par l’observation des pratiques des artisans, un ensemble de données ethnographiques qui éclairent d’un jour nouveau les vestiges archéologiques. Après avoir retracé l’introduction de la brique et ses utilisations dans la vallée du Nil moyen depuis l’Antiquité puis présenté la méthode de collecte des données mise en œuvre dans le cadre de cette étude, on s’intéressera à la chaîne opératoire de fabrication des briques modernes. On rappellera ensuite le principe de l’ethnoarchéologie – selon lequel le travail ethnographique vient en aide à l’interprétation de situations archéologiques – et ses faiblesses, avant d’exposer les prérequis nécessaires à l’analogie ethnoarchéologique, que sont la convergence culturelle et des conditions géographiques et socio-économiques proches entre les deux groupes considérés, tout en gardant à l’esprit que ces conditions sont aujourd’hui remises en question par les transformations rapides des modes de vie des sociétés dites traditionnelles.Enfin, la discussion portera sur les informations apportées par l’examen des briques modernes à la compréhension des conditions de production des briques anciennes. L’étude de ces dernières permet en effet de connaître les méthodes utilisées pour leur fabrication ou leur composition mais également le caractère des productions (domestique ou de masse), la saisonnalité des travaux, la réutilisation de matériaux de récupération ou la nature des groupes humains affectés à cette tâche. Elle offre en outre la possibilité d’évaluer des rendements et donc l’investissement en temps et en force de travail, la spécialisation plus ou moins accrue requise par certains savoir-faire. Elle permet enfin d’appréhender, au moins en partie, la circulation des savoirs et des artisans, l’approvisionnement et la gestion des chantiers de construction antiques.Pour conclure, cet article souhaite proposer une place à la discipline ethnoarchéologique dans l’étude des relations entre les techniques de fabrication et leur contexte de production. L’observation de pratiques actuelles ou subactuelles appliquées à l’étude des choix techniques passés a vocation à se développer, notamment au sein de l’étude des savoir-faire.
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Al-Quthami, K., W. S. Al-Waneen e B. O. Al Johnyi. "Co-infections of MERS-CoV with other respiratory viruses in Saudi Arabia". African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 21, n. 4 (25 agosto 2020): 284–89. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v21i4.4.

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Abstract (sommario):
Background: The Middle East Respiratory Syndrome (MERS) is a viral respiratory disease caused by a member of the coronaviruses called Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus (MERS-CoV). The co-infections of MERS-CoV with other respiratory viruses have been documented in rare cases in the scientific literature. This study was carried out to determine whether confection of MERS-CoV occurs with other respiratory viruses in Saudi Arabia.Methods: Nasopharyngeal swabs samples of 57 MERS-CoV positive outpatients were collected using flocked swabs. Nucleic acid was extracted from each sample using commercial NucliSens easyMAG system. Amplification was performed by multiplex RT-PCR using Fast Track Diagnostics Respiratory Pathogen 33. Data were analyzed with SPSS software version 19 and comparison of variables was done with Fisher Exact test, with p value <0.05 considered significant.Results: Six of the total 57 MERS-COV patients (35 males, 22 females) were positive for co-infection of MERS CoV with other respiratory viruses, giving a prevalence rate of 10.5%, with 14.5% (5/35) in males and 4.5% (1/22) in females (OR=3.500, 95% CI=0.3806-32.188, p=0.3889). The prevalence of co-infections was significantly higher among non-Saudis (23.8%, 5/21) than Saudis (2.8%, 1/36) (OR=0.09143, 95% CI=0.009855-0.8485, p=0.0217), and among the age group 18-34 years (25%, 3/12) than other age groups (X2=3.649, p=0.1613). Human rhinovirus (HRV) was found in 2 of the 6 (33.3%) patients with co-infection while the other viruses were found in each of the remaining 4 patients.Conclusion: Our study confirms that MERS-CoV co-infects with other respiratory viruses in Saudi Arabia. Keywords: MERS-CoV; URTI; Co-infection; Coronavirus French title: Co-infections de MERS-CoV avec d'autres virus respiratoires en Arabie saoudite Contexte: Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) est une maladie respiratoire virale causée par un membre des coronavirus appelé coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV). Les co-infections de MERS-CoV avec d'autres virus respiratoires ont été documentées dans de rares cas dans la littérature scientifique. Cette étude a été réalisée pour déterminer si la confection du MERS-CoV se produit avec d'autres virus respiratoires en Arabie saoudite. Méthodes: Des écouvillons nasopharyngés de 57 patients ambulatoires positifs au MERS-CoV ont été prélevés à l'aide d'écouvillons floqués. L'acide nucléique a été extrait de chaque échantillon en utilisant le système NucliSens easyMAG commercial. L'amplification a été réalisée par RT-PCR multiplex en utilisant Fast Track Diagnostics Respiratory Pathogen 33. Les données ont été analysées avec le logiciel SPSS version 19 et la comparaison des variables a été effectuée avec le test Fisher Exact, avec une valeur p<0,05 considérée comme significative. Résultats: Six des 57 patients MERS-COV (35 hommes, 22 femmes) étaient positifs pour la co-infection de MERS CoV avec d'autres virus respiratoires, donnant un taux de prévalence de 10,5%, avec 14,5% (5/35) chez les hommes et 4,5% (1/22) chez les femelles (OR 3.500, 95% CI 0.3806-32.188, p=0.3889). La prévalence des co-infections était plus élevée chez les non-saoudiens (23.8%, 5/21) que chez les saoudiens (2.8%, 1/36) (OR=0.09143, 95% CI=0.009855-0.8485, p=0.0217) et parmi le groupe d'âge de 18 à 34 ans (25%, 3/12) que dans les autres groupes d'âge (X2=3.649, p=0.1613). Le rhinovirus humain (VRC) a été trouvé chez 2 des 6 (33,3%) patients co-infectés tandis que les autres virus ont été trouvés chez chacun des 4 patients restants. Conclusion: Notre étude confirme que le MERS-CoV co-infecte avec d'autres virus respiratoires en Arabie Saoudite. Mots-clés: MERS-CoV; URTI; Co-infection; Coronavirus
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Boyle, Colleen, Caitlin Madevu-Matson, Agus Rachmanto, Derek Kunaka, Lauren Gilliss, Leah McManus, Madina Kouyate et al. "Does investment in COVID-19 information systems strengthen national digital health architecture? Lessons learned from Burkina Faso, Indonesia, Mali and Suriname". Oxford Open Digital Health 2, S1 (2024): i29—i39. http://dx.doi.org/10.1093/oodh/oqae001.

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Abstract (sommario):
Abstract There is limited research on how emergency investments can support national health information system strengthening both for a given health emergency response and for routine health program areas. This study examined the effect of COVID-19 vaccine digital investments on advancing national digital health system architectures in Burkina Faso, Indonesia, Mali and Suriname. Primary qualitative data were collected through purposively sampled key informant interviews and focus group discussions with 67 key stakeholders from government institutions, donors and implementing partners from February to May 2023. Primary data were triangulated with secondary data collected through desk review and were analyzed deductively and inductively using thematic coding. The study found that although USAID’s COVID-19 vaccine digital investments in Burkina Faso, Indonesia, Mali and Suriname did not contribute to the development of formal national digital health architecture documentation, progress was made in strengthening components of national digital health architectures, specifically around standards and interoperability and around governance. Progress was also made in motivating government stakeholders to invest in formal digital health transformation efforts. Lessons learned from this study suggest that connecting investments in system development and enhancement with investments in governance and infrastructure can improve country data management processes and data use for decision-making in routine health and emergency responses. Abrégé Peu de recherches ont été effectuées sur la façon dont les investissements fournis dans les situations d’urgence peuvent appuyer le renforcement du système national d’information sur la santé, tant pour une intervention d’urgence sanitaire donnée que pour les secteurs de programmes de santé courants. Cette étude examine l’effet des investissements numériques dans le vaccin contre la COVID-19 sur le développement des architectures nationales des systèmes de santé numériques au Burkina Faso, en Indonésie, au Mali et au Suriname. Les données qualitatives primaires ont été recueillies au moyen d’entretiens auprès d’informateurs clés échantillonnés de manière ciblée et de discussions de groupes avec 67 parties prenantes clés issues d’organismes gouvernementaux, de donateurs et de partenaires de mise en œuvre entre les mois de Février et Mai 2023. Les données primaires ont été triangulées avec les données secondaires recueillies par le biais d’une étude documentaire et ont été analysées de manière déductive et inductive à l’aide d’un codage thématique. L’étude a révélé que, bien que les investissements numériques de l’USAID en faveur du vaccin contre la COVID-19 réalisés au Burkina Faso, en Indonésie, au Mali et au Suriname n’aient pas contribué au développement d’une documentation officielle sur l’architecture numérique de la santé, des progrès ont été réalisés dans le renforcement de certains éléments des architectures numériques nationales de la santé, en particulier autour des normes et de l’interopérabilité et autour de la gouvernance. Des progrès ont également été réalisés s’agissant d’inciter les acteurs gouvernementaux à investir dans les efforts formels de transformation de la santé numérique. Les enseignements tirés de cette étude montrent que lier les investissements dans le développement et l’amélioration des systèmes aux investissements dans la gouvernance et les infrastructures permet d’améliorer les processus de gestion des données nationales et l’utilisation des données pour la prise de décisions dans les interventions sanitaires d’urgence et de routine. Resumen Son limitadas las investigaciones sobre la manera en que las inversiones de emergencia pueden apoyar el fortalecimiento de los sistemas nacionales de información de salud, tanto para la respuesta a una emergencia sanitaria determinada como para áreas de programas de salud de rutina. En este estudio se examinó el efecto de las inversiones digitales en vacunas contra la COVID-19 sobre el avance de las estructuras de los sistemas nacionales de salud digital en Burkina Faso, Indonesia, Malí y Surinam. Se recopilaron datos cualitativos primarios a través de entrevistas con informantes clave muestreadas intencionalmente y discusiones de grupos focales con 67 interesados clave de instituciones gubernamentales, donantes y socios implementadores de Febrero a Mayo de 2023. Los datos primarios se triangularon con datos secundarios recopilados mediante revisión documental y se analizaron de forma deductiva e inductiva mediante codificación temática. En el estudio se halló que, aunque las inversiones digitales de USAID en vacunas contra la COVID-19 en Burkina Faso, Indonesia, Malí y Surinam no contribuyeron al desarrollo de la documentación formal de las estructuras nacionales de salud digital, sí ayudaron a fortalecer ciertos componentes de esas estructuras, específicamente en relación con las normas y la interoperabilidad y con la gobernanza. También se avanzó en la motivación de las partes interesadas gubernamentales para que inviertan en esfuerzos formales de transformación de la salud digital. Las lecciones aprendidas a partir de este estudio sugieren que conectar las inversiones en el desarrollo y la mejora del sistema con las inversiones en gobernanza e infraestructura puede mejorar los procesos de gestión de datos nacionales y el uso de datos para la toma de decisiones en las respuestas de rutina de salud y emergencia.
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Budakva, Yelyzaveta. "HAPLOGROUPE MITOCHONDRIAL DES LIGNÉES MODERNES DE PORCS HYBRIDES". Grail of Science, n. 18-19 (1 settembre 2022): 112–19. http://dx.doi.org/10.36074/grail-of-science.26.08.2022.18.

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Abstract (sommario):
L’objectif de cette étude était de caractériser la diversité génétique des porcs hybrides de (Large White × Landrace) × Maxgro en Ukraine. Présentation des résultats du typage ADN de porcs hybrides de (Large White × Landrace) × Maxgro de LLC SPE « Globinsky pig complex ». En utilisant l’analyse PCR-RFLP du polymorphisme de la boucle-D de l’ADN mitochondrial, 7 haplotypes mitochondriaux ont été identifiés – C, D, E, G, K, N, O. Dans un échantillon de porcs hybrides (n=37), la concentration déterminée d’haplotypes (%). Il a été établi que les haplotypes mitochondriaux qui ont été identifiés С (23%) – sont caractéristiques des porcs Landrace, Hampshire, Pays de Galles (Wales), cochon sauvage (Ukraine, Pologne); haplotype O (12,8 %) - inhérent au cochon sauvage et à la race Landrace (Suède); haplotype G (12,8 %) - propre à la race du Pays de Galles, cochon sauvage (Italie); haplotype N (28%) - caractéristique de la Large White race de porcs, les représentants sont porteurs de type asiatique. Il convient de noter que l’haplotype asiatique N est caractéristique du cochon sauvage asiatique et de la race Berkshire. Les données sur l’hybridation des génomes mitochondriaux d’origine asiatique et européenne sont présentées - est la base de la création de lignées modernes de porcs hybrides sur la lignée maternelle. Les porcs atteints de l’haplotype N appartiennent à l’haplogroupe A(D) et les porcs avec haplotype C, O, G appartiennent à l’haplogroupe E (E1 et E2). Il est possible que les haplotypes D (10,26%), E (5,13%), K (7,70%) appartiennent à l’haplogroupe A(D). Les porcs sauvages de type asiatique avec l’haplotype N appartiennent à l’haplogroupe A. Yorkshire et Berkshire appartiennent aux subhaplogroups D1a1 et D1b, D1e, D3 - confirmant la contribution maternelle des porcs asiatiques indigènes aux races modernes occidentales. Il s’est avéré que l’haplogroupe E chez les porcs hybrides est dominant, cependant, l’haplogroupe A est le précurseur de l’haplogroupe E. Je suppose que les porcs de grande race blanche avec haplotype N, D, E, K – contiennent des ressources génétiques autochtones. Porcs avec haplotype D, E, K - sont le résultat d’une hybridation avec des sangliers européens. Au fil du temps, cela a conduit à la disparition presque complète des principaux ancêtres du Moyen-Orient dans les génomes nucléaires des porcs européens domestiqués. Hypothèse selon laquelle l’élevage bovin saisonnier traditionnel, migrations annuelles à longue distance qui ont eu lieu dans le passé et le commerce des noyaux, expliquer le régularité observé de flux génétique favorable chez les porcs hybrides. Toutefois, je ne peux exclure la possibilité que les porcs asiatiques ont été directement impliqués dans la création de ou croisement ultérieur avec des races locales de porcs d’Ukraine. Le travail a été fait avec le soutien de l’Académie nationale des sciences agraires de l’Ukraine 31.01.00.07.F. « Étudier l’effet pléiotropique des gènes le SNP utilisés dans Sélection Assistée par Marqueurs de porcin » DR № 0121U109838.
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Bates, Michael. "La Géographic administrative de I'empire sassanide: les témoignages sigillographiques, Res Orientales I; publié par le Groupe pour I' Étude de la Civilisation du Moyen-Orient avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique et de 1'Association pour l'Avancement des Études Iraniennes, Rika Gyselen, Paris, 1989, 166 pp., plates, maps, bibliography, indices, 1200 BEF." Iranian Studies 28, n. 3-4 (1995): 236–38. http://dx.doi.org/10.1017/s0021086200009208.

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Madas, Edit. "Latin nyelvű forrásszövegek műfaji átalakulása a magyar nyelvű kódexirodalomban". Studia Litteraria 52, n. 3-4 (1 luglio 2013). http://dx.doi.org/10.37415/studia/2013/52/4182.

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Abstract (sommario):
La quasi-totalité des codices de langue hongroise de la fin du Moyen Âge couvre les besoins spirituels des frères laïques et des religieuses qui ne maîtrisent pas le latin, et ils sont uniquement composés de traductions des oeuvres religieuses en latin. Dans le cas des textes voués à la contemplation et à l’ enseignement, l’une des caractéristiques de ces traductions est que le choix du genre n’ est nullement déterminé par le genre des oeuvres latines originales, mais par l’ objectif du traducteur ou du copiste à l’ égard du texte. Réalisé entre 1529 et 1531 dans le couvent dominicain de l’île aux Lièvres (aujourd’hui l’île Marguerite), le Codex d’ Érsekújvár, particulièrement riche et destiné à un usage aussi bien personnel que communautaire, nous en fournit un bon exemple. L’ édition critique et la numérisation du codex ont été publiées en 2012. En écrivant la préface de l’ édition nous avons réussi à identifier quelques nouvelles sources qui, arrachées à leur contexte et à leur genre d’ origine, sont passées dans notre codex, changeant ainsi de genre et s’adaptant à leur nouveau cadre. Márta Sövényházi, rédactrice et copiste proncipale du codex, nomme prédication tout enseignement qui se rattache aux fêtes de l’ année ecclésiastique, et «enseignement» tout autre traité ou prédication. Dans la présente étude nous comparons la traduction du deuxième sermon de Hugues de Saint-Cher écrit pour le quatrième dimanche de Carême à l’ original, et nous prenons en compte les éléments grâce auxquels le traducteur transpose le sermon de tempore en un «enseignement» homogène sur la pénitence.
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Michaud, Gabriel, e Samantha Damay. "L’enseignement aspectuel des temps du passé selon une approche basée sur les concepts". La Revue de l’AQEFLS 37, n. 1 (2024). http://dx.doi.org/10.7202/1111722ar.

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Abstract (sommario):
La présente étude vise à déterminer la mesure dans laquelle un enseignement basé sur les concepts permet à des apprenants de français langue seconde (FLS) de s’approprier le concept d’aspect verbal pour comprendre la distinction entre le passé composé et l’imparfait. En tout, 16 apprenants adultes de FLS provenant de trois niveaux différents (A2, n = 8; B1, n = 6; B2, n = 4) ont participé à deux séances de 1 h 30 au cours desquelles la différence aspectuelle entre le passé composé et l’imparfait a été enseignée au moyen d’une séquence d’enseignement basé sur les concepts. Des verbalisations écrites et orales ont été recueillies chez les participants au début et à la fin de l’étude, et ceux-ci ont également rempli un texte à trous faisant office de prétest et de posttest. Les résultats montrent que les apprenants de tous les niveaux ont saisi la notion d’aspect, mais que les apprenants de niveau plus avancé étaient en mesure de mieux appliquer le concept en contexte d’utilisation.
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Robinson, Ingrid Mara, e Joanne Marie Tompkins. "Disrupting the Colonial Agenda within Graduate Teacher Education". Alberta Journal of Educational Research 65, n. 2 (12 giugno 2019). http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v65i2.56500.

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Abstract (sommario):
The Truth and Reconciliation’s Calls to Action (2015a) highlight education as a means of reconciliation. The purpose of our study was to understand if and how the content and pedagogy within a graduate Foundations of Education course using an anti-racist education framework enabled in-service teachers to challenge the colonial narrative and integrate Indigenous knowledges and perspectives into their classrooms. We interviewed six graduate students and identified key themes related to experiencing and enacting anti-racist education. The results suggest the necessity of identifying one’s positionality, using relational pedagogy, and employing critical self-reflection to interrupt the colonial story and promote Indigeneity within the Canadian context. Les appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation soulignent l’importance de l’éducation comme moyen de réconciliation. L’objectif de cette étude était de comprendre dans quelle mesure le contenu et la pédagogie d’un cours supérieur portant sur les fondements de l’éducation et reposant sur un cadre antiraciste a permis aux enseignants en service de contester le récit colonial et d’intégrer des connaissances et des perspectives autochtones dans leur enseignement. Nous avons interviewé six étudiants aux cycles supérieurs et identifié des thèmes clés portant sur l’expérience et la mise en œuvre de l’éducation antiraciste. Les résultats semblent révéler un besoin d’identifier soi-même son positionnement, d’employer une pédagogie relationnelle et de s’engager dans une autoréflexion critique pour interrompre le récit colonial et promouvoir l’indigénéité dans le contexte canadien. Mots clés: éducation antiraciste; décolonisation des études supérieures; pédagogie de la formation des enseignants; conscience coloniale; formation des enseignants à la justice sociale
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Wilson, Jay R., Thomas T. Yates e Kendra Purton. "Performance, Preference, and Perception in Experiential Learning Assessment". Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 9, n. 2 (30 settembre 2018). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2018.2.5.

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Abstract (sommario):
A pilot study was conducted to explore student preferences, performance, and perceptions of experiential learning assessment following experiential learning instruction. A learning experience, using semi-directed instruction and experiential learning methods, was given to 13 student volunteers who were then assessed using a case study, presentation, journal, and essay, representing both group and individual assessment. Student performance in terms of their understanding and their engagement was compared to student perceptions and preferences. Student performance indicated that although the journal (individual assessment) appeared to be the best venue for students to express their understanding, they were the least engaged in it. The case study and the presentation (group assessments) were most preferred overall and students also perceived these to be the best forms of assessment in a number of aspects (helpful, beneficial, engaging, challenging, etc.). It is possible that the collaborative nature of the group assessments matched the teaching style suggesting that the mode of assessment should follow a similar format to the learning experience in courses that use experiential learning methods. The essay, as a traditional form of assessment, was valued for its structure, possibly reflecting student familiarity with that type of assessment, but less so overall because it was also an individual exercise. Each assessment method used in the pilot demonstrated value, albeit in different forms and this finding speaks to assessing both authentically and using a mixture of methods. Une étude pilote a été réalisée afin d’explorer les préférences, la performance et les perceptions des étudiants concernant l’évaluation de l’apprentissage par l’expérience à la suite d’un enseignement par l’expérience. Une expérience d’apprentissage, faisant appel à un enseignement semi-dirigé et à des méthodes d’apprentissage par l’expérience, a été offerte à 13 étudiants bénévoles qui ont ensuite été évalués par le biais d’une étude de cas, d’une présentation, d’un journal et d’un essai, représentant à la fois l’évaluation de groupe et l’évaluation individuelle. La performance des étudiants en ce qui concerne leur compréhension et leur participation a été comparée à leurs perceptions et à leurs préférences. La performance des étudiants indique que bien que le journal (évaluation individuelle) semble être le meilleur moyen pour les étudiants d’exprimer leur compréhension, c’est ce qui les faisaient participer le moins. L’étude de cas et les présentations (évaluation de groupe) étaient ce que les étudiants avaient en général préféré et que les étudiants considéraient comme les meilleurs formes d’évaluation, et ce pour plusieurs raisons (utile, bénéfique, engageant, stimulant, etc.). Il est possible que la nature collaboratrice des évaluations de groupe corresponde au style d’enseignement, ce qui suggère que le moyen employé pour l’évaluation devrait suivre un format semblable à l’expérience d’apprentissage dans les cours où l’on emploie des méthodes d’enseignement par l’expérience. L’essai en tant que forme traditionnelle d’évaluation a été apprécié pour sa structure et parce qu’il pouvait refléter la familiarité des étudiants avec ce type d’évaluation, mais il a été moins apprécié en général du fait qu’il s’agissait d’un exercice individuel. Chaque méthode d’évaluation employée dans cette étude pilote a présenté une certaine valeur, bien que sous différentes formes, et ces résultats indiquent qu’il est utile d’évaluer à la fois de façon authentique et par un mélange de méthodes.
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Modise, MphoEntle, e Olaf Zawacki-Richter. "Professional development of academics for the implementation of online learning in African open and distance teaching institutions". International Journal of E-Learning & Distance Education / Revue internationale du e-learning et la formation à distance 37, n. 2 (8 febbraio 2023). http://dx.doi.org/10.55667/ijede.2022.v37.i2.1256.

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Abstract (sommario):
E-learning has been recognized as the vehicle with the highest potential to improve education systems in African countries if implemented well. However, the sought after improvements are yet to be realized owing to the increasing failure of e-learning initiatives. This study investigated how academics were prepared for online teaching and learning at open and distance education (ODE) institutions in South Africa and Nigeria, where two of Africa's largest ODE institutions are located. Twenty participants from both institutions were selected to participate in the study. Qualitative semi-structured interviews were used to collect data, and a thematic analysis was used to analyze the data. Consistent with previous research, the findings of this study showed higher education institutions (HEIs) in Africa did not properly plan and manage their e-learning implementation projects. A lack of proper understanding of online learning and appropriate digital skills were the main reasons for reported failures of e-learning initiatives in these contexts. Consequently, this study positioned the professional development of academics as integral to e-learning innovation in higher education. The results of this study may resonate with other types of educational institutions, and the lessons documented may be valuable and helpful to other cases in similar situations. The development of needs-based and timely training interventions is recommended. Keywords: academic professional development, digital transformation, e-learning readiness, ODeL, online teaching, TPACK Développement professionnel des universitaires pour le déploiement de la formation en ligne dans les établissements africains d'enseignement ouvert et à distance Dr. Mpho-Entle Puleng Modise & Professor Olaf Zawacki-Richter Résumé : La formation en ligne a été reconnue comme le moyen ayant le plus grand potentiel pour améliorer les systèmes éducatifs des pays africains si elle est bien mise en œuvre. Cependant, les progrès escomptés ne sont pas encore réalisés en raison de l'échec croissant des initiatives de formation en ligne. Cette étude a examiné la manière dont les universitaires ont été préparés à l'enseignement et à l'apprentissage en ligne dans les établissements de formation ouverte à distance (FOAD) d'Afrique du Sud et du Nigeria, où se trouvent deux des plus grands établissements de FOAD d'Afrique. Vingt participants des deux institutions ont été sélectionnés pour participer à l'étude. Des entretiens qualitatifs semi-directifs ont été réalisés pour collecter les données, et une analyse thématique a été utilisée pour analyser les données. En cohérence avec les recherches précédentes, les résultats de cette étude ont montré que les établissements d'enseignement supérieur en Afrique n'ont pas adéquatement planifié et géré leurs projets de mise en œuvre de la formation en ligne. Le manque de compréhension de la formation en ligne et des compétences numériques appropriées sont les principales raisons des échecs signalés concernant les projets de formation en ligne mis en place dans ces contextes. Par conséquent, cette étude a positionné le développement professionnel des universitaires comme faisant partie intégrante de l'innovation en matière d'e-learning dans l'enseignement supérieur. Les résultats de cette étude peuvent trouver écho dans d'autres types d'établissements d'enseignement, et les leçons tirées peuvent être intéressantes et utiles pour d'autres instances dans des situations similaires. Le développement d'interventions de formation fondées sur les besoins et moments opportuns est recommandé. Mots-clés : développement professionnel universitaire, transformation numérique, préparation à la formation en ligne, FOAD, enseignement en ligne, TPACK
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Nogueira, Sônia Martins de Almeida. "Valores e Objetivos da Educação Brasileira: a Questão da Relação entre Filosofia da Educação e Política Educacional, a partir de 1930". Revista Brasileira de Estudos Pedagógicos 72, n. 171 (18 giugno 2019). http://dx.doi.org/10.24109/2176-6681.rbep.72i171.1293.

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Abstract (sommario):
Este estudo pretende explorar duas questões que se levantam a partir da análise da relação escola-sociedade-cultura. Essas questões se referem ao pa-pel da filosofia da educação e à intervenção do Estado na educação, via le-gislação do ensino. Assim, é desenvolvida uma breve reflexão sobre a filosofia da educação, considerada uma íntima relação entre educação e axiologia, e são analisadas as exposições de motivos e os relatórios de grupos de trabalho, elaborados para a apresentação e justificativa dos documentos das reformas de ensino de 1931,1942, 1964, 1968 e 1971, buscando-se elementos que favo-reçam a identificação de valores subjacentes, possíveis reveladores de uma efetiva intenção política de ruptura do sistema de ensino com os objetivos e valores da filosofia educacional. Abstract This study is intended to go into two questions that are brought up on a basis of the analysis of the relationship between school, Society and Culture. These questions have to do with the role of philosophy of education and the intervention of Government through legislation on education. A brief com-mentary is thus developed on the philosophy of education, taking into account the close relationship between education and axiology, and an analysis is made of the explanatory introduetions and work groups' reports, drawn up for Présentation and justification of documents on the reforms of 1931, 1942, 1964, 1968 and 1971. The argumentation is built up in questfor those factores favouring identification of subjacent values that might bring to light the actual political intention of breaking up the educational system with its objectives and values pur suant to educational philosophy. Résumé Cette étude veut analyser deux questions qui se posem à partir du rapport école/société/Culture. Ces questions se réfèrent au role de là philosophie de l''éducation et à Vintervention de 1'Etat dans l'éducation, au moyen de là legislation portant sur 1'enseignement. On développe, portant, une breve refle-xión sur là philosophie de V éducation, compte tenu d'un intime rapport entre éducation et axiologie, et Von analyse les exposés de motifs et les rapports de groupes de travail, elabores aux fins de Présentation et justification des docu-ments des reformes de 1'enseignement de 1931, 1942, 1964, 1968 et 1971 à là recherche d'éléments qui favorisent l'identification de valeurs sous-jacentes, qui pourraient révéler une réelle intention politique de rupture entre le système d'enseignemtnt et les objectifs et les valeurs de là philosophie éducationnelle. Resumen Este estúdio pretende explorar dos Cuestiones que se plantean a partir del análisis de là relación escuela/sociedad/cultura. Dichas questiones se refieren al papel de la filosofia de Ia educación, y a Ia intervención del Estado en là educación a través de là legisloción educativa. Así, se desarrollo una breve reflexión sobre Ia filosofia de là educación, considerada una íntima relación entre educación y axiología, y se analizan Ias expresiones set re motivos, e informes de grifos de trabajo, elaborados para là presentación y como justificativa de los documentos de Ias reformas de là ensenanza de 1931, 1942, 1964, 1968 y 1971, buscándose elementos que favorezean là identificación de valores svlyacentes, posibles reveladores de una efectiva intención política de ruptura del sistema de ensenanza con respecto a los objetivos y valores de là filosofia educacional.
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Vandenberghe, Vincent. "Numéro 173 - septembre 2022". Regards économiques, 22 settembre 2022. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2022.09.22.01.

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Abstract (sommario):
L’heure est à la crise de l’énergie et aux réponses à apporter à la flambée des prix, mais la question du «comment financer le coût du vieillissement», en particulier celui des pensions, subsiste. La moins mauvaise manière de financer le coût du vieillissement consiste à prolonger les carrières et stabiliser le rapport entre retraités et travailleurs. Augmenter les cotisations et prélèvements ou baisser le montant des pensions s’apparente à une stratégie de simple répartition du coût du vieillissement entre générations. Le financement par la dette le reporte sur les générations futures. À l’opposé, les stratégies d’allongement des carrières motivant ce numéro de Regards visent à limiter voire éliminer ce coût. Des travaux réalisés à l'OCDE ont montré que l'indexation de la longueur des carrières sur l'espérance de vie pourrait stabiliser le rapport retraités/travailleurs, évitant une hausse des cotisations ou une réduction généralisée du niveau des pensions. En écho direct à ces analyses, en Belgique, l’objectif est d’atteindre un taux d’emploi de 80 %, notamment via un fort relèvement du taux d’emploi au-delà de 50 ans. Beaucoup de progrès ont déjà été enregistrés depuis le milieu des années 1990, au départ il est vrai d’un taux d’emploi des personnes plus âgées parmi les plus faibles de l’OCDE. Surtout, les progrès supplémentaires, attendus par les responsables politiques, risquent de s’avérer plus compliqués à réaliser. Car au-delà de gains mécaniques découlant de relèvements de l’âge légal de la retraite, l’allongement effectif des carrières dépendra pour une bonne part de la capacité à lever les barrières qui entravent l’emploi âgé. Le premier enseignement de ce numéro de Regards est que la (mauvaise) santé ne constitue pas la principale barrière à l’allongement des carrières. Dans un pays comme la Belgique, l’individu moyen dispose aujourd’hui d’une capacité raisonnable à exercer un emploi rémunéré, et ce jusqu’à 70 ans. L’enjeu est avant tout celui de l’hétérogénéité (croissante avec l’âge) de l’état de santé et du bon instrument à utiliser pour y répondre. La prise en compte de l’hétérogénéité doit-elle se faire à l’intérieur du système des pensions, par exemple via une différenciation de l’âge de départ ? Ou faut-il prendre appui sur l’assurance maladie-invalidité ? Ce texte avance un certain nombre d’arguments en faveur de la deuxième option. Le plus important est qu’à l’inverse de l’assurance maladie-invalidité, le régime des pensions n’est pas équipé pour évaluer, au cas par cas, la capacité à travailler et son évolution. Le deuxième enseignement est que l’essentiel des freins à l’emploi des personnes plus âgées découle de facteurs économiques et institutionnels. Certains se rapportent plutôt à l'offre de travail, c’est-à-dire relèvent des préférences et des choix individuels. Ainsi certaines personnes sont suffisamment riches et assurées pour envisager de lever le pied relativement tôt. Certaines encore aspirent à rejoindre leur conjoint plus âgé déjà retraité. D’autres barrières pointent vers la demande de travail, c’est-à-dire les employeurs. Elles correspondent à leur réticence à garder en emploi des travailleurs au-delà de 50 ans, en raison d’une baisse de productivité, d’un coût salarial élevé ou encore du risque de déséquilibre dans la pyramide des âges. Des deux côtés de la relation de travail peuvent exister des réticences à allonger les carrières ou des désaccords sur les modalités d’un tel prolongement. Considérons l’exemple du travail flexible/à temps partiel. Le «flexitime» est largement plébiscité par les travailleurs âgés, car il améliore l'équilibre vie professionnelle-vie privée. Mais il faut aussi compter avec le manque d'enthousiasme de certains employeurs. Les travailleurs ne choisissent pas seuls leurs horaires. Si le flexitime prend la forme d’une réduction du temps de travail, surgit, chez les employeurs, la crainte d’un effet inflationniste sur le coût horaire moyen. Car le coût total de la main-d'œuvre n’est pas strictement proportionnel aux heures prestées. Le gisement vers des emplois flexibles réside donc probablement plutôt dans les secteurs où la composante fixe du coût salarial est faible et qui seraient donc ceux à privilégier pour répondre aux aspirations des travailleurs plus âgés. Aussi, afin de promouvoir les opportunités de flexitime, les autorités devraient s’assurer que les politiques fiscales, sociales et salariales minimisent la part fixe des coûts salariaux. Enfin, ce numéro de Regards souligne l’urgence de remédier à la faible propension des entreprises, non pas tellement à prolonger l’emploi des travailleurs en poste, mais à recruter de nouveaux collaborateurs âgés. La hausse du taux d'emploi des personnes plus âgées depuis le milieu des années 1990 est principalement due à un taux de rétention plus élevé parmi les seniors. Autrement dit, les gains enregistrés sont le résultat de travailleurs restant plus longtemps auprès de leur employeur historique. Mais il ne s’agit là que d’une des modalités de l’allongement des carrières. D’autres modalités impliquent un détour par la case chômage. Et, dans ce cas, l’allongement effectif de la carrière dépend des opportunités d’emploi qui se présentent. La réticence des employeurs à recruter peut relever de la discrimination et les stéréotypes négatifs liés à l'âge qu’il a lieu de combattre vigoureusement. Mais elle peut aussi correspondre à un handicap d’employabilité qu’il convient de combattre tout autant. Cela implique, entre autres, de lutter contre le risque de baisse de productivité avec l’âge, via notamment un effort accru en matière de formation continue. Rappelons à ce titre qu’une étude récente de la BNB montre que la Belgique se caractérise par un des handicaps les plus élevés en Europe en termes d’accès à formation formelle ou informelle (définition Eurostat) des travailleurs de 55-64 ans. Cela pose également la question du maintien des règles de progression salariale à l’ancienneté telles qu’héritées des années 1970.
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Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Abstract (sommario):
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe e Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Abstract (sommario):
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Zarcone, Thierry. "‘Ecole maçonnique’, ‘école laïque’ : une note sur la politique éducative de la franc-maçonnerie latine en Méditerranée musulmane, XIXe - début du XXe siècle". Revista de Estudios Históricos de la Masonería Latinoamericana y Caribeña 9, n. 1 (14 maggio 2017). http://dx.doi.org/10.15517/rehmlac.v9i1.28633.

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Abstract (sommario):
Les loges que les obédiences française, italienne et espagnole fondent en Méditerranée orientale, Turquie, Moyen-Orient, et dans les pays du Maghreb, sont à l’origine d’écoles qualifiées de « maçonniques », « laïques » ou « libres laïques ». Ces obédiences se heurtent, dans cette entreprise, aux congrégations chrétiennes ainsi qu’aux musulmans et, dans certains cas, à la synagogue. La présente étude s’intéresse plus particulièrement aux cas de quelques écoles constituées par les obédiences italienne et française dans l’Empire ottoman, au milieu du XIXe et au début du XXe siècle, en les confrontant à celles fondées au Moyen-Orient et au Maghreb par ces mêmes obédiences auxquelles s’ajoute le Grande Oriente Español. Il importe surtout de s’interroger sur les qualificatifs donnés par les maçons à ces écoles. S’il est commun de les présenter, à partir de la fin du XIXe siècle, comme des « écoles laïques », en revanche le titre d’« école maçonnique », qui est généralement leur premier titre, révèle que le projet éducatif de ces écoles devrait intégrer des éléments de la morale et de l’idéal maçonnique.
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Campetella, Moreno. "Les néologismes techniques dans le traité Della cultura degli orti e giardini (1588-1596) de Giovanvettorio Soderini". ELAD-SILDA, n. 1 (1 maggio 2018). http://dx.doi.org/10.35562/elad-silda.345.

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Abstract (sommario):
Le traité Della cultura degli orti e giardini du Florentin Giovanvettorio Soderini (1526-1596), dont la première édition, non datée, remonterait aux années 1590, compte parmi les tout premiers textes italiens, sinon le premier, où l’horticulture fait l’objet d’une étude complète et systématique et ses différents aspects abordés de façon scientifique. En témoignent les centaines de néologismes techniques contenus dans cet ouvrage : loin de constituer un élément secondaire dans le développement de cette branche de l’agronomie, l’invention d’un vocabulaire agronomique et horticole moderne représente une preuve irréfutable de la capacité des savants et des professionnels de cette époque à ordonner le monde de la Nature et à maîtriser une certaine technique mieux que leurs prédécesseurs du Moyen âge, souvent encore très dépendants de la science classique, et à s’affranchir des enseignements des Anciens. Parmi les domaines parmi lesquels les phénomènes néologiques sont les plus fréquents rappelons ici la nomenclature des plantes et fleurs, la physiologie végétale ou encore la pédologie ou science des sols.
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Paonessa, Costantino. "La contestation de la « réforme » en Égypte à la fin du XIXe siècle : anarchistes et soufis". Emulations - Revue de sciences sociales, 10 febbraio 2022. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.varia.036.

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Abstract (sommario):
Chercheur·euses et historien·nes du Moyen-Orient ont consacré de nom­breuses études à la période de la nahda (renaissance, éveil) en Égypte. Néanmoins, la complexité des dynamiques et des enjeux – à la fois économiques, sociaux mais aussi culturels – ayant affecté le pays au moins jusqu’à la révolution de 1919 n’a pas encore fait l’objet d’une étude exhaustive. À travers le cas de certains célèbres oulémas/soufis et d’anarchistes italiens, notre recherche s’inscrit dans le sillage des travaux visant à démontrer comment en Égypte le processus rénovateur est en réalité plus complexe, plus articulé et moins linéaire qu’on ne le décrit habituellement. L’objectif de cet article est d’apporter un regard plus articulé sur un passé où parfois le mythe a supplanté la réalité.
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Venuleo, Claudia, Tiziana Marinaci e Piergiorgio Mossi. "Problem gambling among older people. An Italian study on habits, representations, levels of engagement and psychosocial determinants". Journal of Gambling Issues, n. 47 (8 marzo 2021). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2021.47.3.

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Abstract (sommario):
Gambling participation among older people has grown over the years. Elders constitute a large and fast-growing population in Italy, but little empirical evidence describes gambling patterns among older Italian adults and the problem gambling (PG)’s psychosocial determinants, so a range of questions which are crucial to orient prevention strategies remain unanswered. The present study aims to investigate habits, representations, levels of engagement in gambling among Italian elders and the role of loneliness, social support and well-being in explaining their problem with gambling. A convenience sample of 165 participants (mean age: 66.93; SD = 5.73; women: 43.1%) was involved. Gambling activities, habits, representations and PG rates were examined. A group “at moderate risk/problem gambling” (scoring >7 on PGSI, n = 40) and a control group (scoring 0 on PGSI, n = 40) were selected from the whole sample, balanced on socio-demographic characteristics; a one-way analysis of variance (ANOVA) was used to compare the two groups on the target psychosocial variables. 11.5% of the sample was found to meet the PGSI criteria for PG; 26.7% for moderate risk; 11.5% for problem gambling; 50.3% were classified as no-problem gamblers. Scratch cards were the main form of gambling among all groups; the chance to make more money and to distract oneself from other problems were the main reasons to gamble. Finally, the group “at moderate risk/problem gambling,” compared to the control group, expressed higher loneliness, as well as lower perceived social support and well-being.RésuméLa pratique des jeux de hasard chez les personnes plus âgées augmente au fil des années. Les aînés représentent un segment important et à croissance rapide de la population en Italie, mais peu de données empiriques décrivent les habitudes de pratique de jeux de hasard des adultes italiens plus âgés et les déterminants psychosociaux du jeu compulsif. Tout un éventail de questions essentielles à l’orientation des stratégies de prévention reste sans réponse. La présente étude se penche sur les habitudes, les représentations et les niveaux de pratique de jeux de hasard chez les aînés italiens, ainsi que le rôle de la solitude, du soutien social et du bien-être pour expliquer leurs problèmes liés au jeu, à l’aide d’un échantillon de commodité de 165 participants (moyenne d’âge : 66,93; écart-type de la population = 5.73; femmes : 43,1 %). La pratique des jeux de hasard, les habitudes, les représentations et le jeu compulsif ont été examinés. Un groupe « à risque moyen/jeu compulsif » (pointage >7 sur l’indice de gravité de jeu compulsif (IGJC), n = 40) et un groupe témoin (pointage de 0 sur l’IGJC, n = 40) ont été choisis parmi l’ensemble de l’échantillon, équilibrés du point de vue des caractéristiques sociodémographiques; une analyse de variance à un critère de classification (ANOVA) a été utilisée pour comparer les deux groupes par rapport aux variables psychosociales cibles. On a constaté que 11,5 % de l’échantillon répondaient aux critères de jeu compulsif de l’IGJC; 26,7 % répondaient aux critères de risque modéré; 11,5 %, aux critères de jeu compulsif; et 50,3 % étaient classés comme des joueurs ne présentant pas de problème. Les cartes à gratter constituaient la forme principale de jeu de hasard dans tous les groupes; les principales raisons de jouer étaient la possibilité de faire plus d’argent et d’oublier d’autres problèmes. Enfin, par rapport au groupe témoin, le groupe « à risque moyen/jeu compulsif » a exprimé un plus grand sentiment de solitude et percevait un moins grand soutien social et un moins grand bien-être.
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Auger, Reginald, e Allison Bain. "Anthropologie et archéologie". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract (sommario):
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.

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