Articoli di riviste sul tema "Équilibre usager"

Segui questo link per vedere altri tipi di pubblicazioni sul tema: Équilibre usager.

Cita una fonte nei formati APA, MLA, Chicago, Harvard e in molti altri stili

Scegli il tipo di fonte:

Vedi i top-27 articoli di riviste per l'attività di ricerca sul tema "Équilibre usager".

Accanto a ogni fonte nell'elenco di riferimenti c'è un pulsante "Aggiungi alla bibliografia". Premilo e genereremo automaticamente la citazione bibliografica dell'opera scelta nello stile citazionale di cui hai bisogno: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver ecc.

Puoi anche scaricare il testo completo della pubblicazione scientifica nel formato .pdf e leggere online l'abstract (il sommario) dell'opera se è presente nei metadati.

Vedi gli articoli di riviste di molte aree scientifiche e compila una bibliografia corretta.

1

Amat, Philippe. "À la recherche d’un équilibre dans les décisions thérapeutiques. L’exemple du traitement des malocclusions de classe II chez l’enfant et l’adolescent". L'Orthodontie Française 87, n. 4 (dicembre 2016): 375–92. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2016042.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Introduction : La prise de décisions thérapeutiques est par essence le cœur de notre activité et son aspect le plus médical. L’histoire de l’orthodontie est jalonnée de multiples débats d’idées, de confrontations entre philosophies de traitement opposées, dont les auteurs ambitionnent, tous, l’atteinte d’un équilibre, gage d’un optimum thérapeutique pour leurs patients. Parmi la profusion des données publiées, quels éléments pouvons-nous retenir pour prendre des décisions thérapeutiques équilibrées dans notre exercice quotidien, et comment pouvons-nous garder notre sérénité face à l’incertitude et la solitude de la décision thérapeutique ? Matériels et méthodes : L’orthodontie fondée sur les faits est une démarche d’aide à la prise de décisions cliniques. Ses principaux éléments sont décrits en prenant pour exemple le traitement des malocclusions de classe II chez l’enfant et l’adolescent, et sont illustrés de quatre cas cliniques. Résultats : La recherche des meilleures données pré-évaluées sur les traitements en deux phases montre que : (1) une diminution significative de la prévalence des traumatismes incisifs est observée lorsqu’un surplomb incisif augmenté est corrigé par une première phase de traitement chez l’enfant, comparativement à un traitement mené en une seule phase au début de l’adolescence; (2) les effets à long terme d’une première phase de traitement sur la quantité de croissance mandibulaire sont, au mieux, faibles et cliniquement non significatifs. Discussion : L’approche fondée sur les faits, particulièrement lorsqu’elle est pratiquée en mode usager, nous aide à prendre des décisions cliniques plus équilibrées. Pour autant, l’article souligne le rôle déterminant du clinicien et le double risque d’une réduction de la démarche factuelle à un simple standard de soins, ce qu’elle n’est pas, et à l’assujettissement de la prise en charge des actes de soins à une stricte application clinique des données de la littérature.
2

Cinotti, Bruno, e Françoise Lavarde. "La forêt usagère de la Teste-de-Buch : un fragile équilibre entre propriété et usage". Revue forestière française 73, n. 6 (27 ottobre 2022): 681–98. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2021.7208.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
La forêt usagère de la Teste-de-Buch, d’environ 3 900 hectares, est une pineraie-chênaie irrégulière, écosystème forestier original relique de l’activité de gemmage. Seule forêt privée française grevée de droits d’usage fondés en titre, elle constitue aussi une singularité juridique dont l’analyse approfondie montre que, loin d’être un système archaïque, elle a su évoluer au fil du temps en cohérence avec le Code forestier. Une fois rectifiées les erreurs d’interprétation qui s’étaient glissées au fil du temps, une réflexion commune à toutes les parties prenantes pourrait reprendre pour coconstruire l’avenir de cette forêt.
3

Pécaud, Sophie. "L’activité de démoustication, entre contraintes techniques, écologiques et sociales". Phronesis 4, n. 1 (18 giugno 2015): 64–78. http://dx.doi.org/10.7202/1031205ar.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Nous présentons les résultats d’une étude de terrain menée en 2009 et visant à une meilleure compréhension de l’activité des agents de démoustication de l’EID Atlantique dans les zones humides littorales de la façade atlantique française (du Morbihan à la Gironde). Nous nous attachons d’abord à caractériser le contexte dans lequel ces agents travaillent, tant en termes écologiques qu’en termes sociaux. Puis nous proposons une modélisation de leur activité, mettant en lumière de manière inédite sa forte composante sociale : il s’agit pour eux de maintenir, dans les zones qu’ils prennent en charge, non seulement un équilibre écologique minimisant la prolifération de moustiques, mais aussi un équilibre social visant la satisfaction de l’ensemble des usagers auxquels ils ont affaire (paludiers, ostréiculteurs, éleveurs de bétail, membres d’associations de chasse et d’associations naturalistes, randonneurs et promeneurs).
4

Jagoret, Patrick, Stéphane Saj e Aurélie Carimentrand. "Cacaoculture agroforestière en Afrique : l’art de concilier production durable et services écologiques". Perspective, n. 54 (2020): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/perspective/31915.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’agroforesterie, qui associe des arbres aux cacaoyers, apparaît comme une option crédible pour renouveler la cacaoculture en Afrique. La culture pure de cacaoyers, dominante, y est en effet à bout de souffle. Il est donc urgent d’identifier des solutions techniques pour stabiliser les zones cacaoyères, réduire la tension sur les forêts et s’adapter à l’évolution du climat. Un équilibre peut être trouvé entre les cacaoyers et un panachage d’arbres choisis par les agriculteurs pour leurs usages variés, tout en maintenant un rendement en cacao convenable sur le long terme. Cet équilibre assure aussi des services écologiques comme le stockage du carbone et la protection phytosanitaire. Des travaux récents menés au Cameroun montrent que le pilotage des cacaoyères agroforestières peut s’appuyer sur un indicateur simple, la mesure de la surface terrière des cacaoyers et celle des arbres associés. Cet indicateur pourrait être adopté pour la certification du cacao durable, tandis que la convergence constatée entre savoirs locaux et résultats scientifiques pourrait aider à co-construire les conseils techniques.
5

Guin, Corinne, Olivier Savoye e Vincent Kuleza. "Comment concilier multi-usages de l’eau et bon état des milieux aquatiques ? L’exemple du Verdon". E3S Web of Conferences 346 (2022): 04010. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234604010.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Le Verdon a commencé à être aménagé dans la seconde moitié du 19e siècle puis à partir de 1947, pour la production hydroélectrique et la fourniture d’eau (alimentation de la Région en eau potable, irrigation et industrielle). Il est ainsi marqué par la présence de cinq barrages. Le bassin versant possède des milieux et espèces aquatiques remarquables. Il concentre tous les usages de gestion de l’eau pouvant exister à l’échelle des bassins : grands aménagements hydroélectriques, transferts d’eau hors bassin, usages touristiques et de loisir… Ces usages souvent contradictoires nécessitaient donc un outil adapté pour organiser le partage de la ressource et garantir leur satisfaction durable dans le respect des équilibres naturels. La démarche du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux, fondée sur une large concertation des acteurs locaux afin d’aboutir à des objectifs partagés et à un document de planification de la politique de gestion de l’eau et des milieux aquatiques, était la plus adaptée. Le SAGE Verdon porté par le Parc naturel régional du Verdon a été approuvé en 2014 : une concertation a été menée, des équilibres ont été trouvés, en partenariat avec EDF et la Société du Canal de Provence.
6

Lopes, Dina, Renata Da Rocha Campos Franco e Marc Levivier. "QUEL GOÛT DONNE-T-ON A LA VIE? ALIMENTATION ET SOIN EN ADDICTOLOGIE". Educação & Formação 1, n. 2 mai/ago (2 maggio 2016): 50–71. http://dx.doi.org/10.25053/edufor.v1i2.1649.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Partant du constat qu’une alimentation énergétiquement dense (gras/sucré) semblait être privilégiée par un public souffrant d’addiction, ce travail a pour but d’explorer la question de l’alimentation dans le soin en addictologie. En utilisant un questionnaire, créé pour cette enquête, ce travail propose de comparer les habitudes et les préférences alimentaires d’un groupe de 54 hommes divisé en trois populations; chacune ayant une problématique addictive spécifique (nulle/stabilisée/sévère). Les résultats confirment les hypothèses que plus un patient-usager serait acteur de sa prise en charge, moins il favoriserait une alimentation riche en calories et dense, et plus il favoriserait une alimentation équilibrée. Plus la problématique addictive serait critique, plus la consommation d’aliments sucrés/gras serait privilégiée. Plus l’alimentation serait variée et diverse, moins l’addiction chez le patient-usager serait prégnante.
7

Servant, Luc. "Le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique : pour une gestion durable et équilibrée de l’eau sur les territoires". Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 112, n. 4 (25 ottobre 2023): 50–53. http://dx.doi.org/10.3917/re1.112.0050.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
La réponse au besoin en eau de l’agriculture devient un enjeu crucial face au changement climatique et à l’objectif de souveraineté alimentaire. Avec des ressources en eau et une disponibilité de plus en restreinte en été sur les territoires en tension, il convient de trouver des solutions durables pour répondre aux différents enjeux. La sobriété reste la priorité mais le changement climatique pourrait accroître les besoins en eau, notamment dans l’agriculture. Les ressources seront-elles suffisantes ? Le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique, lancé par le gouvernement en mai 2021, et sa thématique 3 sur les besoins en eau pour l’agriculture, ont permis de mettre l’ensemble des acteurs et des usagers de l’eau autour de la table. Si la recherche de solutions doit se faire au plus près des territoires, il convient de considérer l’ensemble des usages et des ressources disponibles pour partager une gestion durable et équilibrée de l’eau. Le Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) est conforté comme outil de planification. Il devra définir l’ensemble des besoins et des ressources disponibles sur son territoire et être accompagné par les collectivités locales et les pouvoirs publics pour sa mise en œuvre.
8

Crespo, Milena. "L’oeuvre d’Antonio Fernández Alba à Salamanque : la présence du moderne dans un centre historique". Apuntes. Revista de estudios sobre patrimonio cultural 30, n. 2 (20 dicembre 2017): 42–59. http://dx.doi.org/10.11144/javeriana.apc30-2.ldaf.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’important patrimoine architectural renaissance et baroque de Salamanque constitue aujourd’hui un marqueur im­portant de son identité, reconnue patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 1988. Cette reconnaissance fait fi des bouleversements connus au XXème siècle par une ville jusqu’alors conservée dans sa structure urbaine médiévale. La pratique de l’architecture menée par Antonio Fernandez Alba entre 1958 et 1990 témoigne de la recherche d’un équilibre entre la modernité et sa révision au sein d’un centre historique plus façonné par la création d’une image symbolique que par la mise en valeur effective de sa richesse comme contenu d’authenticité. Le cas de Fernandez Alba s’inscrit également dans une réflexion plus large qui a sous-tendu la pratique de l’architecture dans les centres historiques, à savoir : comment concilier les usages et fonctions de la vie moderne avec la préservation du centre historique comme contenu d’authenticité ?
9

Juillard, Caroline. "L'expansion du wolof à Ziguinchor. Les interactions à caractère commercial". Plurilinguismes 2, n. 1 (1990): 103–54. http://dx.doi.org/10.3406/pluri.1990.877.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L'analyse des emplois conjugués du wolof, des langues locales et du français dans les interactions entre clients et vendeurs d'appartenance ethnique variée s'est faite à partir de relevés sur fiche codée d'une part, de transcriptions directes d'autre part. On tente de répondre à la question suivante : quel sens social revêt l'usage du wolof dans le processus dynamique de son contact avec les autres langues ? Le wolof tend à s'imposer à Ziguinchor comme langue commerciale ; pourtant son usage n'est pas encore catégorique. La compétence variable des interactants entraîne certes des adaptations réciproques dont témoignent les alternances de langues. Mais ces changements résultent principalement du jeu commercial : pour le vendeur, vendre au meilleur prix et se faire une clientèle, pour le client, acquérir au moindre prix. Rapprochement, mise à distance, ou équilibre des parties s’instaurent donc au travers de stratégies d'alternance discursive, qui mettent en relief les tensions sociales et interpersonnelles sous-jacentes. Les choix de langues sont porteurs de significations changeantes selon les lieux, les circonstances et l'âge, le sexe et l’appartenance ethnique des interactants. Si la poussée du wolof est manifeste dans le centre ville, elle est plus limitée à la périphérie. Son usage s'inscrit dans le cadre d'un plurilinguisme normal à Ziguinchor et les langues et les identités locales restent présentes, dans les zones périphériques surtout. Une identité plus neutre, urbaine, voire nationale, prend cependant corps au travers du choix du wolof dans les interactions.
10

Vors, Olivier, David Adé, Nathalie Gal-Petitfaux, Isabelle Joing e Bernard Andrieu. "Les méthodes mixtes de recherche pour l’analyse de l’activité et de l’expérience en Éducation physique et en Sport". Staps N° 141, n. 3 (17 gennaio 2024): 5–19. http://dx.doi.org/10.3917/sta.141.0005.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Dans les recherches actuelles en STAPS, les chercheurs recourent de plus en plus aux méthodes mixtes de recherche (MMR) pour l’étude d’un même phénomène, en articulant des données, des méthodes et des théories (Vors & Bourcier, 2022). L’objet de cet édito est de questionner, d’un point de vue épistémologique et méthodologique, la conception et les usages par les chercheurs des MMR pour l’analyse de l’activité et de l’expérience en Éducation physique (EP) et en Sport, afin d’en discuter le potentiel heuristique. Les positionnements scientifiques quant aux MMR et leurs usages s’avèrent très hétérogènes, pouvant aller d’une articulation de données qualitatives et quantitatives soutenue par un même cadre théorique, à des analyses de données hétérogènes issues d’approches scientifiques distinctes (Johnson & Onwuegbuzie, 2004). Cette hétérogénéité est une invitation à questionner notamment la congruence de données hétérogènes et leur équilibre statutaire, ou la cohérence paradigmatique entre les cadres théoriques mobilisés (e.g., Creswell, 2011). Les MMR sont utilisées pour investiguer de nombreux objets de recherche, relatifs à des terrains d’études variés tels que ceux de l’enseignement de l’EP, de l’entraînement sportif, de l’Activité Physique Adaptée, des loisirs sportifs ou de l’expertise sportive (Camerino et al. , 2014). Les travaux concernant l’analyse de l’activité ou de l’expérience défendent en particulier la fécondité du mixage de données hétérogènes (Adé et al. , 2020). Pour autant, face à la diversité des terrains, des données, des méthodes et des théories, un questionnement épistémologique semble incontournable pour clarifier les potentiels avantages et limites des MMR en STAPS. Ce numéro spécial est l’occasion, à travers différents objets et terrains issus du champ des sciences de l’intervention de poser un regard critique et constructif sur les MMR afin d’envisager des perspectives ou des spécificités quant à leurs conceptions et usages en STAPS.
11

Boyer, Marcel, e Jean-Jacques Laffont. "Une analyse économique de l’usage de faux prix réguliers en publicité". L'Actualité économique 63, n. 2-3 (27 gennaio 2009): 153–68. http://dx.doi.org/10.7202/601415ar.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Résumé Nous considérons dans cet article la publicité trompeuse, et en particulier la publicité portant sur un faux prix régulier lorsqu’un prix d’aubaine est annoncé. Afin de prendre en considération les interactions stratégiques entre les firmes ainsi que la rationalité des consommateurs face à la publicité des entreprises, nous développons un modèle formel de duopole à la Bertrand dans lequel les prix transmettent à l’équilibre de l’information sur la qualité des produits. L’usage d’un faux prix régulier apparaît alors comme la transmission d’une information indirecte, et fausse, sur la qualité du produit. Nous dérivons et caractérisons un équilibre avec prix d’aubaine dans lequel les consommateurs font un usage rationnel de l’information sur les prix (tout en reconnaissant qu’ils peuvent être parfois trompés par une information incorrecte, inexacte ou frauduleuse) afin d’inférer les caractéristiques de qualité des produits. Le modèle possède ainsi les caractéristiques essentielles des marchés de publicité : d’une part les consommateurs sont rationnels et à l’équilibre anticipent de façon rationnelle la qualité des produits qu’ils achètent et d’autre part les entreprises sont engagées dans un jeu stratégique de marché où les produits sont différenciés.
12

Riandey, Benoît. "L'optimisation des plans de sondage pour les mesures différentielles". Population Vol. 45, n. 6 (1 giugno 1990): 993–1012. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1990.45n6.1012.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Résumé Riandey Benoît. - L'optimisation des plans de sondage pour les mesures différentielles. L'article présente plusieurs exemples d'enquêtes aux taux de sondage très différenciés entre sous-populations. Cette stratégie de sondage est assez inhabituelle dans les grandes enquêtes démographiques, si on fait exception de l'enquête sur la mortalité. Les sondages très optimisés spécialisent peut-être trop les échantillons pour répondre à l'ensemble des objectifs d'une enquête démographique, les plans d'expérience relevant davantage de l'agronomie ou de 1 'epidemiologie. Aussi, la prise en compte des estimations différentielles dans les plans de sondage conduit-elle plus souvent à des équilibres de compromis entre les objectifs globaux et différentiels qu'à une réelle optimisation. Telle est aussi la situation des panels dans l'arbitrage de l'efficacité de leurs estimations relatives à l'évolution ou à l'état instantané. Les surreprésentations géographiques, d'un usage fréquent, ne soulèvent aucune difficulté, contrairement à celles relevant de critères socio-démographiques ou épidémiologiques. Les difficultés rencontrées sont alors communes à celles des sondages dans les populations rares.
13

ISLAM, MAJIDUL, e FRANZ W. KELLERMANNS. "Firm- and Individual-Level Determinants of Balanced Scorecard Usage/DÉTERMINANTS DE L'USAGE DU TABLEAU DE BORD ÉQUILIBRÉ AU DOUBLE ÉCHELON ORGANISATIONNEL ET INDIVIDUEL". Canadian Accounting Perspectives 5, n. 2 (1 ottobre 2006): 181–207. http://dx.doi.org/10.1506/74lj-cmwm-fuad-nmut.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
14

Bouvier, Anne-Lise, e Sébastien Mailland-Rosset. "Projet Roselend - Ensemble, faire vivre notre patrimoine". E3S Web of Conferences 346 (2022): 02010. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234602010.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’ambition de ce projet est de favoriser le développement équilibré d’un territoire emblématique de la Savoie, celui des alpages de Roselend dans le Beaufortain, en ayant recours aux formes les plus innovantes de concertation, de gouvernance et de financement. Il est né d’un constat partagé de multi-usages sur un secteur où l’hydroélectricité, le tourisme et le pastoralisme coexistent, depuis la construction du barrage, dans un espace riche d’une biodiversité remarquable. Avec le Projet Roselend, tous les acteurs se retrouvent dans un collectif, sous-tendu par des valeurs fortes, qui permet à chacun de comprendre et s’approprier les enjeux des autres et d’agir en co-responsabilité, pour le bien commun. La gouvernance territoriale partagée mise en place par les 4 partenaires fondateurs : EDF, la Commune de Beaufort, la Société d’Économie Alpestre de Savoie et le Conservatoire des Espaces Naturels de Savoie, permet de garantir l’organisation du cadre d’échanges, proposer des solutions adaptées et partagées et fédérer un écosystème dense d’acteurs privés, institutionnels et issus de la société civile. Le mode de financement des actions mêlant argent public et fonds privés, assure la pérennité du projet qui compte déjà 8 réalisations, 5 actions engagées et 8 projets en réflexion à suivre sur www.projetroselend.com.
15

Franck, N., e B. Pachoud. "L’insertion professionnelle comme facteur de rétablissement". European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014): 626. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.120.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Le développement de troubles psychiques favorise les ruptures biographiques dans l’existence des sujets qui en sont atteints. La complexité de leur évolution renvoie à des réponses thérapeutiques complexes. La rémission symptomatique, observée dans la perspective des professionnels de santé, n’est pas toujours corrélée au vécu des usagers. De plus, dans leur perspective, les différents secteurs de l’existence (vie sentimentale, logement, famille, profession, loisirs, etc.) font parfois l’objet d’une amélioration hétérogène.Une « réponse humaine à la maladie » peut être proposée à partir d’une notion subjective, celle de rétablissement. Celle-ci implique l’autodétermination du sujet et la restauration d’un équilibre, aboli par les troubles, qui ne soit pas centré sur la maladie. Le concept de rétablissement s’oppose à un modèle objectivant de la maladie, qui propose un retour à l’état antérieur à travers une disparition des troubles. Le rétablissement est un processus impliquant une prise de conscience, une acceptation des difficultés et une motivation au changement. Il est rythmé par des moments décisifs (tel le turning point) sur fond de changements permanents. Progressivement s’opère une redéfinition de soi permettant de nouveaux choix vers une « vie accomplie » [1]. Ce type de rapport à soi met en exergue la dimension éthique d’un processus qui ne se réduit pas au résultat du soin, mais s’exerce en complémentarité. Le rétablissement questionne l’accompagnement médical susceptible de favoriser ce processus. Les échanges narratifs permettent au sujet de redevenir « auteur, narrateur et acteur » [2] à travers le récit de soi et une dimension de « mimesis praxeo » (représentant de l’action). La place des pairs est centrale par son soutien favorisant la constitution d’une identité de personne retrouvant une vie active sociale.Par ailleurs, des outils thérapeutiques – dont la remédiation cognitive – qui permettent de renforcer les processus préservés et de mieux composer avec les troubles, sont de nature à favoriser le rétablissement [3].
16

Lesage, Alain. "Les programmes de premier épisode de schizophrénie et une médecine fondée sur les données factuelles : un cas de syndrome des habits de l’empereur 1 ?" Santé mentale au Québec 32, n. 1 (12 ottobre 2007): 333–49. http://dx.doi.org/10.7202/016524ar.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Résumé Dans cet essai, l’auteur soutient que les cliniques de premier épisode décrites dans plusieurs articles de ce numéro de Santé mentale au Québec ne sont pas autant fondées sur les données factuelles, que l’enthousiasme de ses protagonistes le laisse entendre. À l’aide de trois observations faites autour de l’utilisation de l’argument des données probantes au Québec, il sera montré comment se positionnent avantageusement des groupes d’acteurs, de nouvelles interventions ou des programmes. Ces acteurs du système de santé convergent certes pour offrir de meilleurs soins, mais ils sont aussi motivés par leurs logiques professionnelles, départementales universitaires, de recherche ; ils sont soutenus par d’autres logiques et acteurs comme par exemple les firmes pharmaceutiques, les usagers et leurs proches ; ils peuvent être freinés par les décideurs qui vont s’interroger sur les ressources requises, l’efficience, l’accessibilité, la formation et l’impact sur d’autres programmes nécessaires dans un système équilibré de santé mentale. L’essai rappelle brièvement les définitions, les limites d’une pratique fondée sur les données factuelles, ses origines en épidémiologie clinique et en santé publique. Cette approche ne consiste pas seulement de la preuve venant des devis quantitatifs comme les essais randomisés, mais aussi celle obtenue de devis qualitatifs ou mixtes, avec la participation de disciplines des sciences humaines. Sa pratique et son application sont mal maîtrisées en ce moment, mais il est espéré que la formation à cette dernière s’accroissant, le scepticisme scientifique qu’elle introduit soutiendra un questionnement continu au niveau clinique individuel, au niveau des programmes et des systèmes. Un questionnement constant qui est la marque de pratiques et de services de qualité.
17

Crête, Raymonde, e Patrick McSweeney. "Les vérificateurs après la tempête financière : un regard particulier sur un nouveau régime de responsabilité civile destiné aux investisseurs du marché secondaire des valeurs mobilières". Revue générale de droit 35, n. 2 (17 novembre 2014): 207–84. http://dx.doi.org/10.7202/1027337ar.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Avec la mise au jour des récents scandales financiers qui ont ébranlé le marché des valeurs mobilières depuis le début des années 2000, la fiabilité de l’information financière et la qualité de la vérification sont devenues des sujets de préoccupation majeure tant aux États-Unis qu’au Canada. Dans les efforts entrepris en vue de rétablir la confiance des investisseurs, les autorités régulatrices ont réagi promptement pour proposer ou adopter divers projets de réforme en matière de gouvernance d’entreprise. Une des initiatives importantes prises en ce sens provient des législatures de l’Ontario et de la Colombie-Britannique qui ont modifié respectivement leur loi sur les valeurs mobilières en y intégrant un nouveau régime restreint de responsabilité civile en vue d’assurer la divulgation d’une information véridique et complète destinée aux investisseurs du marché secondaire. Dans la même perspective, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, incluant l’autorité québécoise, explorent la possibilité d’intégrer un régime semblable dans le projet d’harmonisation de la législation, intitulé Loi uniforme sur les valeurs mobilières, qu’elles ont présenté en décembre 2003. L’objectif de notre recherche est de mieux comprendre le sens et la portée de cette réforme majeure qui, si elle est mise en vigueur, s’appliquera à un grand nombre d’acteurs canadiens, notamment aux vérificateurs appelés à certifier les états financiers des sociétés ouvertes assujetties à la nouvelle réglementation. Cette analyse fait ressortir le désir des autorités régulatrices d’assurer un équilibre entre, d’une part, les intérêts des investisseurs qui recherchent une information véridique et complète, et d’autre part, les intérêts des défendeurs éventuels, incluant les vérificateurs qui, en l’absence des limites prévues pour le paiement des dommages, risqueraient d’encourir une responsabilité démesurée en raison des pertes considérables subies par les usagers de l’information. Par la même occasion, cet examen a pour but de mettre en lumière les difficultés de taille que soulèveront l’interprétation et l’application de ce nouveau régime de responsabilité qui exigera une bonne compréhension de la dynamique complexe des marchés financiers.
18

Dedieu, Jean-Pierre, e Gunnar W. Knutsen. "La cause de foi dans l’Inquisition espagnole". Annales. Histoire, Sciences Sociales 78, n. 1 (marzo 2023): 5–33. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2023.37.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
RésuméCet article se fonde, en premier lieu, sur des manuels manuscrits produits et/ou utilisés par les inquisiteurs en Espagne pour leur usage quotidien. Il s’appuie ensuite sur les traités latins que ces manuels citent en références, qui nous ont permis d’avoir accès à l’arrière-plan théorique, théologique, pastoral et philosophique sur lequel se fondait la pratique. Nous avons également comparé la structure procédurale des procès originaux aux relations de cause, ces rapports d’activité qui les résument où les inquisiteurs doivent justifier leurs décisions auprès de leurs supérieurs. Nous établissons grâce à cette double voie que la « cause de foi », qui est au cœur du travail inquisitorial, doit être formalisée à deux niveaux : d’une part une procédure judiciaire, qui commande la succession des opérations du procès ; d’autre part un niveau sous-jacent – moins visible pour un lecteur actuel, mais fortement articulé par l’appareil conceptuel décrit par les traités latins –, qui vise à produire, non pas une vérité judiciaire, comme le premier, mais une vérité pénitentielle. Le premier niveau est répressif, une fois le délit prouvé dans les formes judiciaires. Le second niveau est intégratif, ecclésiastique et non séculier ; il vise à réintégrer l’accusé au sein de l’Église catholique, même lorsque le délit d’hérésie est judiciairement établi. Les inquisiteurs jouaient sur ces deux niveaux avec souplesse, ce dont nous avions jusqu’ici du mal à rendre compte. Envisagé sous cet angle, le souci que l’Inquisition exprime sans cesse pour le bien-être spirituel de l’accusé ne peut plus être interprété comme simple hypocrisie. Le procès de foi inquisitorial, commandé par une double logique, est en équilibre instable, ce qui le rend particulièrement sensible aux choix personnels, en termes techniques à l’« arbitraire », des juges. Nous constatons qu’au fil du temps l’aspect pénitentiel prend de plus en plus d’importance au détriment de la logique purement judiciaire. De nombreux indices indiquent qu’une double logique de ce type commande également les procès criminels d’autres juridictions – un aspect dont la prise en compte éclairerait sans doute le fonctionnement global des institutions de résolution des conflits à l’époque moderne.
19

Aubazit, F. "Gestion équilibrée des ressources en eau. Application des dispositions de l'article 9 (1 °) de la loi du 3 janvier 1992 et du décret du 24 septembre 1992. Menace d'assèchement irréversible d'une rivière. Limitation des usages de l'eau par arrêté préfectoral. Mesures spécifiques et proportionnées (non). Tribunal administratif d'Orléans, 5 décembre 1995 Association de défense du patrimoine aquifère et de sauvegarde écologique de la Conie (A.D.P.A.S.E.C.) [n° 94-1345]. Avec conclusions". Revue Juridique de l'Environnement 21, n. 1 (1996): 133–36. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.1996.3267.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
20

NYS, Y. "Préface". INRAE Productions Animales 23, n. 2 (10 aprile 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
21

MILACIC, SLOBODAN. "La liberte d'expression pourquoi faire? De l usage democartique de cette liberte publique". Revista de Drept Constituțional, 2016, 11–35. http://dx.doi.org/10.47743/rdc-2016-2-0001.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L'étude traite la problématique de la liberté d'expression dans un contexte complexe, juridique, philosophique, politique, conjointement avec d'autres principes et droits fondamentaux, tels que l'égalité et la liberté individuelle. De ce point de vue, la conclusion de l'étude est que l’usage politique, en général, mais surtout médiatique, de la liberté d’expression présente beaucoup d’aspects problématiques par rapport à notre modèle référentiel de la démocratie politique, libérale et juridique. Or, le destin global de notre système dépend du bon équilibre entre la démocratie collective et les libertés individuelles; entre le politique et le juridique.
22

Ayed, Choukri Ben. "La discrimination à l’école : déni scientifique ou problème de méthodes ?" Diversité, Hors-série 17 (16 febbraio 2023). http://dx.doi.org/10.35562/diversite.3584.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Alors que l’école est une institution particulièrement sensible en matière de discriminations, les faits discriminatoires y sont peu déclarés. Au même titre les recherches permettant de rendre compte empiriquement des discriminations scolaires sont peu nombreuses. Pour éclairer ce paradoxe, l’article propose d’abord plusieurs grilles d’analyse dont l’une est centrée sur le non-recours des usagers aux droits sociaux et l’autre relative aux obstacles méthodologiques permettant d’établir des faits discriminatoires à l’école. Puis, l’article abordera la construction de dispositifs méthodologiques qui favorise une articulation plus équilibrée et complémentaire entre les discriminations peu visibles et les inégalités scolaires plus évidentes.
23

Chomienne, Hervé, e Lydie-Marie Lavoisier. "Genesis and structuring of the road safety policy in France: towards an integrated strategy?" Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 57 | 2010 (31 marzo 2010). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12092.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
The analysis of major works on the social change highlights that the problem of the road safety must be tackled as a complex phenomenon which requires multiple strategies of influence, each one of them pursuing goals and addressing themselves to specific targets. This supposes to work out a public policy integrating various dimensions of this social problem in a balanced way in order to durably change the behavior of all its stakeholders vis-a-vis the road risks. The case study of the policy of road safety evolution in France highlights that the public action on the matter raises more than one institutional “arrangement” that of a conceived strategic approach in a systemic way. Focused from the start on the regulation of the road-users behavior, the policy of French road safety pains to treat in a balanced way all the variables of the problem by proposing an integrated and ambitious strategy for reducing road risk. L’analyse de travaux majeurs sur le changement social met en évidence que le problème de la sécurité routière doit être abordé comme un phénomène complexe qui nécessite le recours à de multiples stratégies d’influence, chacune d’entre elles poursuivant des objectifs et s’adressant à des cibles spécifiques. Ceci suppose donc d’élaborer une politique publique intégrant de façon équilibrée les différentes dimensions de ce problème social en vue de changer durablement le comportement de toutes ses parties prenantes face aux risques routiers. L’étude du cas de l’évolution de la politique de sécurité routière en France depuis sa création met en évidence que l’action publique en la matière relève plus d’un « bricolage » institutionnel que d’une approche stratégique conçue de façon systémique. Focalisée dès sa création sur la régulation du comportement des usagers, la politique de sécurité routière française peine à traiter de façon équilibrée l’ensemble des variables du problème en proposant une stratégie intégrée et ambitieuse de réduction du risque routier.
24

M’Sadak, Youssef, e Abir Ben M’Barek. "Caractérisation qualitative du digestat solide de la bio méthanisation industrielle des fientes avicoles et alternative de son exploitation agronomique hors sol". Journal of Renewable Energies 16, n. 1 (22 ottobre 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v16i1.361.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
La valorisation maraîchère des résidus (ou digestats) de la bio méthanisation industrielle appliquée aux fientes avicoles s’avère écologiquement intéressante. Si l’on tente de résumer les interrogations posées par l’emploi de ces résidus en horticulture, le grand principe discuté était la contribution à trouver des produits alternatifs à la tourbe, qui peuvent se substituer à elle d’abord partiellement en mélange, et dans un avenir plus lointain la remplacer dans la plus grande partie de ses usages horticoles. Le méthacompost avicole (issu de la fermentation anaérobie industrielle des fientes avicoles) peut être utilisable comme substitut partiel de la tourbe dans la confection des substrats de culture. L’effet positif lié à l’utilisation de la MO humifiée des composts mûrs ne peut s’exprimer pleinement et avec sécurité que si l’on a réuni les conditions nécessaires à l’épanouissement de la plante: respect du pH, pourcentage d’aération, bonne hygiènisation par traitement biologique (bio méthanisation et/ou compostage) et teneurs équilibrées en éléments minéraux.
25

Berthier, Jean-Pierre. "Urban congestion : a peak-period model with a travel-time function and an elastic demand". Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 34 | 1998 (30 novembre 1998). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11966.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Numerous studies have shown the importance of external costs of road congestion, especially when peak-periods appear. But the modeling of road congestion subject to peak-periods generally uses a bottleneck model, without the classical travel-time function used in models without peak-periods. This paper tries to synthesize these models, which are in fact complementary, by reintroducing in bottleneck model this relation which is here considered as a relation between speed and distance between cars. Cost-sensitive demand is also introduced. In this model, the route capacity is not determined in one unique location as in traditional models but is global. This means that a certain number of cars can pass along the route with a given generalized cost (price and time).The results given by this model allow a few qualitative conclusions. The importance of the spreading out of traffic is for instance illustrated by the fact that, starting from a given equilibrium, the generalized cost increases quasi-linearly with the traffic rather than explodingly if we neglect the possibility of spreading out as it is in general the case in operational models. The efficiency of a congestion toll to near collective optimum is otherwise confirmed, but, contrary to bottleneck models, its use raises a redistribution issue. Lastly, it appears important to take in account, in économic studies on roads investments, the additional traffic due to cost sensitive demand. De nombreuses études ont mis en évidence l’importance des coûts externes de congestion routière, particulièrement en présence de périodes de pointe. Mais les modèles de congestion routière avec phénomène de pointe sont généralement des modèles de goulot, abandonnant l’utilisation classique de courbe débit-vitesse. Cette étude vise à réaliser une synthèse de ces modèles en fait complémentaires, et présente un modèle de pointe dans lequel est réintroduite la courbe débit-vitesse, conçue alors comme une relation entre l’espacement nécessaire entre deux véhicules et leur vitesse. Ce modèle introduit également l’hypothèse d’une demande élastique au coût. Dans un tel modèle, la capacité de l’itinéraire n’est plus ponctuelle comme dans les modèles traditionnels mais globale : elle traduit le fait que l’itinéraire permet de faire transiter un certain nombre de véhicules à un coût généralisé donné.Les résultats de ce modèle permettent quelques conclusions qualitatives. L’importance de l’étalement du trafic est ainsi illustrée par le fait qu’à partir d’un équilibre donné, le coût généralisé augmente à peu près linéairement avec le trafic alors que son évolution semble explosive lorsque l’on néglige les possibilités d’étalement comme cela est généralement fait dans les modèles opérationnels. L’efficacité d’un péage de congestion pour se rapprocher de l’optimum collectif est par ailleurs confirmée, mais contrairement au modèle de goulot son usage pose des problèmes redistributifs. Enfin, il apparaît important de ne pas négliger l’impact du trafic induit sur la rentabilité socio-économique des investissements routiers.
26

Doyon, Sabrina. "Environnement". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
27

Cortado, Thomas Jacques. "Maison". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

Vai alla bibliografia