Articoli di riviste sul tema "Enseignement supérieur – Méthodes actives"

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Tremblay, Chantal, e Diane Leduc. "Introduction au numéro thématique « Les méthodes pédagogiques actives en enseignement postsecondaire : enjeux, défis et retombées »". Didactique 5, n. 2 (5 maggio 2024): 4–12. http://dx.doi.org/10.37571/2024.0201.

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Abstract (sommario):
Des transformations importantes s’observent dans le milieu de l’enseignement supérieur depuis déjà une vingtaine d’années. Ces transformations amènent à repenser les pratiques enseignantes pour qu’elles soient davantage centrées sur les apprentissages plutôt que l’enseignement. Ainsi, plusieurs enseignant∙es choisissent d’intégrer des méthodes pédagogiques actives (MPA) à leur pratique, qui se distinguent d’autres méthodes en modifiant la nature des activités d’apprentissage qu’effectuent les étudiant.es. lorsqu’ils et elles sont en classe. Une MPA amène les étudiant∙es à effectuer des tâches de haut niveau cognitif, au sens d’Anderson et al. (2001), lorsqu’ils et elles sont en classe. Ce numéro thématique vise donc à présenter cinq recherches se déroulant en contexte de formation universitaire de 1er cycle où les retombées de la mise en œuvre d’une MPA pour les étudiant∙es ont été étudiées. Ces retombées portent sur les apprentissages, l’engagement ou les processus cognitifs mobilisés par les étudiant∙es durant ou à la suite de l’expérimentation d’une MPA. Les résultats encourageants de ces études soutiennent la pertinence des MPA pour favoriser l’apprentissage et l’engagement en enseignement supérieur.
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Gutierrez, Laurent. "Le choix de Pierre Faure à la direction de l’Institut Supérieur de Pédagogie de l’Institut catholique de Paris: affirmer les positions doctrinales de la pédagogie chrétienne face à l’impression de chaos suscitée par les méthodes actives". Cadernos de História da Educação 21 (4 agosto 2022): e109. http://dx.doi.org/10.14393/che-v21-2022-109.

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Abstract (sommario):
La création de l’institut supérieur de pédagogie (ISP) de l’institut catholique de Paris (ICP) en 1941 est une étape importante dans l’histoire de la formation professionnelle des maîtres de l’enseignement catholique français. Si certains y voient la possibilité de participer au perfectionnement pédagogique des professeurs en mettant à l’étude les méthodes actives, d’autres préfèrent profiter de cette occasion pour mener une réflexion sur les fondements théologiques du mouvement de l’éducation nouvelle dont elles sont issues. En nommant Pierre Faure à la direction pédagogique de cet Institut, l’enseignement supérieur catholique affiche sa volonté d’être au plus près des pratiques pédagogiques fidèles à la doctrine chrétienne en contrepoint des découvertes pédagogiques de son époque.
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Berner, Boel. "L’ingénieur ou le génie du mâle : masculinité et enseignement technique au tournant du XXe siècle". Cahiers du Genre 19, n. 1 (1997): 7–25. http://dx.doi.org/10.3406/genre.1997.1020.

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Abstract (sommario):
Dans cet article, j'examine comment l'expertise technique est constituée comme un domaine masculin. L'objet de l'étude est l'enseignement technique supérieur en Suède au tournant du siècle, son programme, ses méthodes pédagogiques, ses relations et rites d’homosociabilité. Ces pratiques contribuaient à créer une identité masculine d'ingénieur, caractérisée par la distinction envers le monde des femmes et la supériorité vis-à-vis d'hommes dépourvus des connaissances techniques scientifiques. Des liens de solidarité et de communauté masculine se créaient entre ces futurs ingénieurs hautement sélectionnés, destinés à assumer des postes de direction au sein d’une nouvelle élite.
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Claval, Paul. "La logique de l’enseignement de la géographie dans les universités". Cahiers de géographie du Québec 14, n. 31 (12 aprile 2005): 49–62. http://dx.doi.org/10.7202/020899ar.

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Abstract (sommario):
L'auteur présente les grandes lignes d'un programme d'enseignement supérieur de la géographie, adapté aux tendances modernes de cette discipline. L'initiation à la géographie est abordée par l'étude des mécanismes écologiques. On passe ensuite à l'examen des principes et des lois générales. Un panorama de la géographie naturelle s'impose : la zonalité et ses conséquences écologiques, le rôle des forces internes, la géographie physique générale, les synthèses évolutives et régionales. La géographie humaine doit elle aussi s'appuyer sur les liaisons écologiques. Les forces sociales seront envisagées en rapport avec l'espace, et l'étudiant aura intérêt à s'initier aux branches voisines des sciences humaines : sociologie, sciences économiques, anthropologie. L'enseignement de la géographie humaine générale ne saurait être complet sans l'étude des grandes synthèses historiques et régionales. Il est important de ne pas négliger les méthodes de travail nécessaires à la recherche : l'expression graphique et statistique sont les deux principales, mais il ne faut pas oublier non plus les techniques de documentation et de critique des textes. En terminant, l'auteur conclut que l'enseignement supérieur de la géographie doit réaliser un équilibre judicieux entre l'enseignement de type encyclopédique, qu'il appelle enseignement de contenu, et l'enseignement méthodologique qui nécessite plus d'effort individuel. Il s'agit, en un mot, d'adapter les méthodes d'enseignement de la géographie aux exigences du monde moderne.
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Monfette, Olivia, e Johanne Grenier. "Identification des rôles que s’attribuent les enseignants associés jumelés à des stagiaires en enseignement de l’éducation physique qui ont développé leur sentiment d’efficacité personnelle à la suite d’un stage". Articles 49, n. 1 (3 luglio 2014): 113–30. http://dx.doi.org/10.7202/1025774ar.

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Abstract (sommario):
Le stage est un moment déterminant dans le développement du sentiment d’efficacité personnelle (SEP) des stagiaires et l’enseignant associé (EA) peut y jouer un rôle important. Cet article présente l’identification des rôles que s’attribuent sept EA qui ont accueilli des stagiaires dont le SEP s’est développé ou maintenu à la suite du stage. L’analyse des propos recueillis lors d’entretiens semi-dirigés permet de constater que les EA considèrent quatre dimensions primordiales soit : offrir des occasions d’autodéveloppement, échanger des idées, établir de bonnes relations avec les stagiaires et transmettre leur savoir. Les EA semblent avoir utilisés les expériences actives de maîtrise, les expériences vicariantes et la persuasion verbale comme méthodes d’accompagnement auprès de leurs stagiaires.
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Croché, Sarah. "L'université circonscrite par Bologne". Emulations - Revue de sciences sociales, n. 6 (10 settembre 2018): 53–74. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.006.005.

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Abstract (sommario):
Le processus de Bologne a (re)lancé le débat, consubstantiel à la construction européenne, sur les missions et la gouvernance des universités. Il a permis à la Commission européenne de prendre le pilotage des politiques d’enseignement supérieur et de recherche, et de les mettre au service de la stratégie de Lisbonne. Plus son implication dans le processus de Bologne a été significative, plus la Commission a pu orienter la réforme des universités. Cet article propose une sociohistoire des politiques universitaires européennes entre 1950 et 2009. Il retrace les méthodes douces par lesquelles, en une décennie (1998-2009), la Commission est parvenue à définir en Europe la bonne institution universitaire, le bon enseignement et la bonne science, désormais pensés en réseau. Il s’agit de mettre en évidence les glissements qui se sont produits dans la vision des universités lorsque les relations entre les acteurs du processus de Bologne se sont modifiées.
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Tremblay, Chantal, Élodie Allain, Chantal Labbé, Simone Ducharme-Landry e Maricela Arellano Caro. "Conflits et apprentissages perçus par les étudiant∙es durant une approche par projets (APR) interdisciplinaire en enseignement supérieur". Didactique 5, n. 2 (5 maggio 2024): 124–50. http://dx.doi.org/10.37571/2024.0205.

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Abstract (sommario):
La littérature soutient que l’approche par projets (APR), un modèle d’enseignement où l’apprentissage des contenus disciplinaires s’effectue par la réalisation d’un projet souvent de manière collaborative menant à une production concrète (Krajcik et Shin, 2022), favorise l’apprentissage comparativement à des méthodes d’enseignement plus traditionnelles. Toutefois, l’état actuel des connaissances ne fait pas consensus quant au développement d’habiletés de collaboration induit par cette approche. Aussi, si les causes des conflits intraéquipes lors de travaux collaboratifs sont bien documentées, peu d’études expliquent les actions entreprises par les étudiant∙es pour les résoudre et l’influence de ces conflits sur les apprentissages. Ainsi, cette étude qualitative expose les stratégies de résolution de conflits utilisées par des étudiant∙es pour résoudre des conflits intraéquipes principalement causés par des cas de paresse sociale durant une APR interdisciplinaire. Les résultats montrent que, malgré les conflits, de nombreux apprentissages sont autorapportés, permettant d’explorer des liens entre conflits et apprentissages. La discussion suggère que l’intensité des émotions influence le choix des stratégies de résolution. Il est également proposé de mieux accompagner les équipes pour soutenir une collaboration efficace.
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Pétré, Benoit, Aurore Margat e Cyril Crozet. "Un appel aux recommandations pour l’enseignement de l’ETP en formation initiale des professionnels de santé : regards croisés entre exploration de la littérature et avis des acteurs européens de l’ETP". Education Thérapeutique du Patient - Therapeutic Patient Education 13, n. 1 (2021): 10202. http://dx.doi.org/10.1051/tpe/2021002.

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Abstract (sommario):
Introduction : L’enseignement de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) en formation initiale (FI) se développe sans que des recommandations claires aient été définies. Le point de départ d’un travail de recommandations consiste en l’étude de l’existant. Cette étude décrit les pratiques de formation en FI. Méthode : Une revue de portée a été menée de janvier à mai 2019 sur 4 bases de données (Pubmed, ERIC, Cinahl et Psycinfo). Les résultats ont été catégorisés et complétés par le point de vue d’acteurs de l’ETP sollicités lors du 7e congrès de la Société d’Education Thérapeutique Européenne (SETE) en mai 2019. Résultats : Vingt-quatre articles ont été retenus et 40 acteurs de l’ETP ont été questionnés. Les résultats montrent une grande hétérogénéité des objectifs et contenus d’apprentissage, souvent réduits à quelques éléments contributifs d’une approche éducative. Les méthodes actives d’apprentissage sont le plus souvent mobilisées, notamment les jeux de rôle. Certaines formations complètent l’enseignement par un stage. L’évaluation porte principalement sur la satisfaction et compétences acquises par les étudiants mais explore peu les capacités de transfert des étudiants. Discussion : Les résultats indiquent la nécessité de définir de véritables parcours d’apprentissage en matière de FI ETP. Des recommandations sont nécessaires pour stabiliser les bases universelles de ce curriculum. Ce travail devrait s’appuyer sur une large consultation des experts de l’ETP et de son enseignement. Au vu de l’insuffisance de preuves, une méthode de recherche par consensus est à privilégier.
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Ihbour, Said, Abdelmounaim Boulhanna, Rachid Hnini, Fatiha Chigr e Mohamed Najimi. "Sedentary Lifestyle and Beneficial Effects of Physical Activity on Psychiatric Disorders in a Population of Moroccan University Students: Psychophysiological Interpretation". Open Access Macedonian Journal of Medical Sciences 10, E (28 luglio 2022): 1496–504. http://dx.doi.org/10.3889/oamjms.2022.8119.

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Abstract (sommario):
Introduction : La santé mentale est une préoccupation mondiale majeure de santé publique. De nombreuses stratégies ont été développées pour contrer ces effets négatifs. En ce sens, il est de plus en plus reconnu que l'activité physique a des effets positifs sur les troubles affectifs et pourrait être utilisée comme voie thérapeutique. Objectif : Nos objectifs se sont concentrés sur l'évaluation du niveau d'activité physique, des troubles émotionnels, et des liens entre les deux variables au sein d'une population d'étudiants universitaires marocains. Méthodes : Nous avons utilisé les échelles de Ricci & Gagnon et DAS-21 pour évaluer le profil d'activité physique, l'état de stress et la symptomatologie anxiété-dépressive de 648 participants (âge moyen = 24,12 ans). Résultats:Premièrement, les résultats montrent que les étudiants de sexe masculin pratiquent plus d'activité physique que les étudiantes et se révèlent plus anxieux et stressés. Malgré le sexe, nous avons constaté qu'il existe une relation très pertinente entre l'activité physique et la symptomatologie des troubles émotionnels. Cette relation implique que les sujets les plus actifs physiquement présentaient une symptomatologie anxieuse-dépressive légère associée à des niveaux de stress relativement plus faibles. Conclusion:Ces résultats incitent les responsables de l'enseignement supérieur à intégrer des sessions régulières obligatoires d'éducation physique et de sport dans le programme universitaire tout en fournissant des infrastructures et des ressources humaines suffisantes. Ils encouragent l'ouverture de filières enseignement/formation et sport qui permettent une flexibilité aux étudiants pour pratiquer leur sport et/ou activité physique préféré tout en poursuivant leurs études universitaires.
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Eaton, Sarah Elaine, Cristina Fernández Conde, Stefan Rothschuh, Melanie Guglielmin e Benedict Kojo Otoo. "Plagiarism: A Canadian Higher Education Case Study of Policy and Practice Gaps". Alberta Journal of Educational Research 66, n. 4 (24 dicembre 2020): 471–88. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v66i4.69204.

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Abstract (sommario):
This mixed methods case study investigated faculty perspectives and practice around plagiarism in a Western Canadian faculty of education. Data sources included interviews, focus groups, and a survey. Findings showed that participants (N = 36) were disinclined to follow established procedures. Instead, they tended to deal with plagiarism in informal ways without reporting cases to administration, which resulted in a disconnect between policy and practice. The emotional impact of reporting plagiarism included frustration with the time required to document a case, and fear that reporting could have a negative effect on one’s employment. Recommendations include approaches that bridge the gap between policy and practice. Key words: Academic integrity, plagiarism, Canada, higher education, faculty Cette étude de cas à méthodes mixtes s’est penchée sur les perspectives et les pratiques du corps professoral relatives au plagiat dans une faculté d’éducation dans l’ouest du Canada. Les sources de données ont inclus les entrevues, les groupes de discussion et un sondage. Les résultats indiquent que les participants (N=36) étaient peu portés à suivre les procédures établies. Ils avaient plutôt tendance à employer des moyens informels pour traiter le plagiat, sans signaler les cas à l’administration, ce qui entrainait un écart entre la politique et la pratique. L’impact émotionnel découlant du signalement du plagiat comprenait le temps nécessaire à documenter un cas et la peur que le signalement puisse avoir une incidence négative sur son emploi. Les recommandations proposées incluent des approches visant à combler l’écart entre la politique et la pratique. Mots clés : intégrité académique, plagiat, Canada, enseignement supérieur, faculté
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Fung, Chorng Yuan, Melissa Lee Yan Abdullah Ng e Shahabuddin Hashim. "Perception and Benefits of Writing Personalized Weekly e-Learning Journals and the Effect on University Students’ Academic Self-efficacy". Alberta Journal of Educational Research 67, n. 4 (2 dicembre 2021): 351–71. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v67i4.69349.

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Abstract (sommario):
Academic self-efficacy is an essential element for effective and engaging learning. In order to improve academic self-efficacy, students need to engage in regular and effective self-reflection to form realistic beliefs about their own academic capabilities. However, students may not be motivated to sustain effective self-reflection. Suitable tools are needed to assist students to self-reflect effectively. The objectives of this study were to determine the effect of writing personalized weekly e-learning journals on students’ academic self-efficacy, the perception of its usefulness, and how it has helped students improve their academic self-efficacy. Multiple data collection methods were used in order to provide data for better explanations on the causality of the dependent and independent variables. Fifty-four students studying a degree program wrote personalized weekly e-learning journals over a ten-week period. Pre-tests and post-tests on their academic self-efficacy were administered in study week one and eleven respectively. The personalized weekly e-learning journals contained personalized prompts. The purposes of these prompts were not only to scaffold students to self-evaluate and self-reflective effectively but also to collect weekly time series data on academic self-efficacy and perceived usefulness in writing these journals. The post-test scores and time series data showed that the academic self-efficacy and the perceived usefulness of writing e-learning journals over the intervention period have improved. Writing personalized weekly e-learning journals has motivated the students to self-evaluate regularly, sustain their self-reflection, and promote positive academic self-efficacy. This study highlighted the benefits of writing personalized e-learning journals. Key words: academic self-efficacy, learning journals, self-reflection, higher education, time series L'auto-efficacité académique est un élément essentiel pour un apprentissage efficace et engageant. Afin d'améliorer leur auto-efficacité académique, les étudiants doivent s'engager dans une autoréflexion régulière et efficace pour se forger des convictions réalistes sur leurs propres capacités académiques. Cependant, les étudiants peuvent ne pas toujours être motivés pour mener une réflexion personnelle efficace. Des outils adéquats sont nécessaires pour aider les étudiants à s’engager dans une autoréflexion efficace. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer l'effet de la rédaction de journaux hebdomadaires personnalisés d'apprentissage en ligne sur l'auto-efficacité académique des étudiants, la perception de l’utilité de cet exercice et la manière dont elle a aidé les étudiants à améliorer leur auto-efficacité académique. Plusieurs méthodes de collecte de données ont été utilisées afin de fournir des données permettant de mieux expliquer la causalité des variables dépendantes et indépendantes. Cinquante-quatre étudiants suivant un programme menant à un diplôme ont rédigé des journaux hebdomadaires d'apprentissage en ligne personnalisés sur une période de dix semaines. Des pré-tests et des post-tests sur leur auto-efficacité académique ont été administrés respectivement lors de la première et de la onzième semaine d'étude. Les journaux hebdomadaires d'apprentissage en ligne personnalisés contenaient des messages-guides personnalisés. Ces messages avaient pour but non seulement d'aider les étudiants à s'auto-évaluer et à réfléchir efficacement, mais aussi de recueillir des données hebdomadaires sur l'auto-efficacité scolaire et l'utilité perçue de la rédaction de ces journaux. Les résultats du post-test et les données chronologiques ont montré que l'auto-efficacité académique et l'utilité perçue de la rédaction de journaux d'apprentissage en ligne se sont améliorées pendant la période d'intervention. La rédaction de journaux hebdomadaires d'apprentissage en ligne personnalisés a motivé les étudiants à s'auto-évaluer régulièrement, à soutenir leur autoréflexion et à promouvoir une auto-efficacité académique positive. Cette étude a mis en évidence les avantages de la rédaction de journaux d'apprentissage en ligne personnalisés. Mots clés : auto-efficacité académique; journaux d'apprentissage; autoréflexion; enseignement supérieur; série chronologique
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Bédard, Denis, e Benoît Raucent. "Les innovations pédagogiques en enseignement supérieur : pédagogies actives en présentiel et à distance". Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur 31, n. 1 (23 febbraio 2015). http://dx.doi.org/10.4000/ripes.898.

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Mykota, David. "A Protocol for a Systematic Review and Meta-Analysis on Social Presence". International Journal of E-Learning & Distance Education / Revue internationale du e-learning et la formation à distance 37, n. 1 (17 ottobre 2022). http://dx.doi.org/10.55667/ijede.2022.v37.i1.1225.

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Abstract (sommario):
The purpose of this research is to report the protocol for a systematic review and meta-analysis of the construct of social presence. Protocols for systematic reviews and meta-analysis are desirable as they offer a more knowledgeable and transparent conceptualization of a study so methods can be appraised and suggestions for modifications provided. The focused purpose outlined in the protocol is to systematically review and statistically summarize, thru meta-analysis (i.e., the study of studies), the research literature on social presence within higher education. The objectives of the systematic review are i) to determine the holistic effects that social presence has on student learning and student satisfaction outcomes across studies, and ii) what study characteristics (i.e., course design elements, instructor behaviors', and online learning environments) explain and moderate the variability in the results. The study protocol outlines the aims, objectives, and methods used to conduct the study and collect and analyze the data. The publication of the research protocol is an accountable process that mitigates research duplication while allowing for a more informed understanding of the prospective program of research. As such, with the completion of the systematic review and meta-analysis, the higher education online community will benefit from a more strategic and knowledgeable conceptualization of what constitutes social presence and how best to incorporate it into quality online learning environments. Keywords: study protocol, evidence synthesis, higher education, online learning, systematic review, meta-analysis, course design, teaching, technology, social presence Protocole de Revue Systématique et Méta-Analyse sur la Présence Sociale Résumé: L'objectif de cette recherche est de présenter le protocole d'une revue systématique et d'une méta-analyse sur le concept de présence sociale. Les protocoles pour les revues systématiques et les méta-analyses sont intéressants en ce sens qu’ils offrent une conceptualisation plus éclairée et transparente d'une étude, ce qui permet d’en évaluer la méthode, voire de proposer des modifications. Le protocole décrit dans cet article a pour but d'examiner systématiquement et de résumer statistiquement, par le biais d'une méta-analyse (c'est-à-dire l'étude d'études), la littérature scientifique sur la présence sociale dans l'enseignement supérieur. Les objectifs de la revue systématique sont i) de déterminer les effets holistiques de la présence sociale sur les résultats de l'apprentissage et de la satisfaction des étudiants à travers les études, et ii) de définir les caractéristiques de l'étude (c.-à-d. les éléments de conception du cours, les comportements de l'instructeur et les environnements d'apprentissage en ligne) qui expliquent et modèrent la variabilité des résultats. Le protocole de recherche décrit ainsi les buts, les objectifs et les méthodes utilisées pour mener l'étude, recueillir et analyser les données. La publication du protocole de recherche est un processus responsable qui limite la duplication des recherches tout en permettant une compréhension plus éclairée du programme de recherche envisagé. Ainsi, avec cette publication de la revue systématique et de la méta-analyse, la communauté de l'enseignement supérieur en ligne bénéficiera d'une conceptualisation plus stratégique et mieux informée de ce qui constitue la présence sociale et de la meilleure façon de l'intégrer dans des environnements d'apprentissage en ligne de qualité. Mots-clés: protocole d'étude, synthèse des données, enseignement supérieur, apprentissage en ligne, revue systématique, méta-analyse, conception de cours, enseignement, technologie, présence sociale.
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Oben, Awu Isaac. "IMPLEMENTATION OF HIGHER EDUCATION OBJECTIVES TOWARDS THE ATTAINMENT OF CAMEROON’S VISION 2035 / MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR POUR LA RÉALISATION DE LA VISION 2035 DU CAMEROUN". European Journal of Education Studies 8, n. 8 (29 luglio 2021). http://dx.doi.org/10.46827/ejes.v8i8.3864.

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Abstract (sommario):
This study aimed at investigating the extent to which the Implementation of Higher Education Objectives (HEO) predicts the attainment of Cameroon’s Vision 2035. Specifically, the study was: (1) To find out whether the strengthening of gender equality is effectively ensuring the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation and national unity, and consolidation of democracy. (2) To find out whether the training of trainers and researchers is effectively ensuring the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation and national unity and consolidation of democracy. The study made use of two hypotheses, which were either accepted or rejected after analysis. The quantitative and qualitative (mixt method) design was used for this study. The population of the study consisted of all the final year students (potential graduates: B.Sc, B.Ed, M.A, M.Sc, M.Ed, Ph.D., and HND, etc.) from 14 Higher Institutes of Learning (HIL) in the South West Region of Cameroon. The sample consisted of 370 students chosen at random. 24 teachers were also interviewed. A questionnaire and an interview guide were used for data collection. The questionnaire was validated by 30 students who did not constitute part of the sample. Quantitative data were analyzed using the Pearson Product Moment Correlation Coefficient (statistical tool). Qualitative data were analyzed by using content analysis. The findings revealed that; the strengthening of gender equality is high hence guarantees the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation, and national unity, and consolidation of democracy. Results revealed that factors in favor of gender equality include; Policies adjustment leading to inclusive education, equity and increase in gender access, relatively equal opportunities in Science Departments, a relative change in teachers’ perception towards women education, the relative decrease in favoritism and increase in meritocracy rate in HE classrooms, increase in female leaders, teachers, and researcher to influence decision making leading to a relative balance in the inclusion of male and female students in major school projects, activities and decisions. On the contrary, results revealed that the mean for the training of trainers and researchers were found low as such does not guarantee the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation, and national unity and consolidation of democracy. Results revealed that, factors influencing the low level of Training of Trainers and Researchers in HE include; generally low-quality control and monitoring in HE, inadequate financial, material and human resources to effectively influence the training of trainers and researcher, poor research funding and management, low motivation of staff and students to attend seminars, ineffective research supervision, and duration for learners to gain required skills, poor feedback quality from research supervisors, contribute to the low level of Training of Trainers and Researchers in HE. The researcher concluded that the Implementation of HEO has a direct relationship with the attainment of Cameroon’s Vision 2035 yet some of the objectives are not effectively implemented. The better the implementation of HEO, the more HE can guarantee the attainment of Vision 2035. Some recommendations and suggestions for further study were made. Cette étude visait à déterminer jusqu’où la mise en œuvre des objectifs de l’enseignement supérieur prévoit la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun. Plus précisément, il s’agissait de: (1) déterminer si le renforcement de l’égalité des sexes garantit véritablement la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun concernant la réduction de la pauvreté, l’unité nationale et la consolidation de la démocratie. (2) Déterminer si la formation des formateurs et celle des chercheurs garantissent véritablement la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun en matière de lutte contre la pauvreté, d’unité nationale et de consolidation de la démocratie. L’étude a fait appel à deux hypothèses, acceptées ou rejetées après analyse. Cette étude a fait recours à une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives (approche mixte). La population de l’étude était composée de tous les étudiants de dernière année (diplômés potentiels: licences, masters, doctorats, BTS , etc.) de 14 instituts d’enseignement supérieur basés dans la région Sud-Ouest du Cameroun. L’échantillon était composé de 370 étudiants choisis au hasard. 24 enseignants ont également été interviewés. Un questionnaire et un guide d’interview ont été utilisés pour la collecte des données. Le questionnaire a été validé par 30 étudiants qui ne faisaient pas partie de l’échantillon. Les données quantitatives ont été analysées à l’aide du coefficient de corrélation de Pearson (outil statistique). Les données qualitatives ont été analysées en utilisant l’analyse du contenu. Les résultats ont révélé que: le renforcement de l’égalité des sexes est élevé, ce qui garantit la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun concernant la réduction de la pauvreté, l’unité nationale et la consolidation de la démocratie. Les résultats ont révélé que les facteurs suivants favorisent l’égalité des sexes: l’ajustement des politiques conduisant à une éducation inclusive ; l’équité et l’amélioration de l’accès des hommes et des femmes à l’égalité de chances dans les facultés de science ; le changement de la perception qu’ont les enseignants à l’égard de l’éducation des femmes ; la réduction du favoritisme et l’augmentation du taux de méritocratie en enseignement supérieur ; l’inclusion des étudiants et étudiantes dans les grands projets, les activités et les décisions académiques. Par contre, les résultats ont révélé que les moyens octroyés à la formation des formateurs et des chercheurs étaient faibles car ceux-ci ne garantissent pas la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté, l’unité nationale et de consolidation de la démocratie. Les résultats ont révélé que les facteurs suivants influencent le faible niveau de formation des formateurs et des chercheurs dans l’enseignement supérieur: le contrôle et le suivi dans l’enseignement supérieur qui généralement de mauvaise qualité ; les ressources financières, matérielles et humaines insuffisantes pour impacter efficacement la formation des formateurs et des chercheurs ; l’insuffisance du financement et de la gestion de la recherche ; la faible motivation du personnel et des étudiants à participer à des séminaires. L’inefficacité de la direction des recherches, la durée d’acquisition des techiniques nécessaires et les feedbacks de mausaise qualité venant des directeurs de recherche contribuent eux aussi, au faible niveau de la formation des formateurs et des chercheurs dans l’enseignement supérieur. Le chercheur a conclu que la mise en œuvre des objectifs de l’enseignement supérieur a un lien direct avec la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun, cependant certains de ces objectifs ne sont pas véritablement mis en œuvre. Plus la mise en œuvre des objectifs de l’enseignement supérieur est effective, plus elle garantit la réalisation de la Vision 2035. Quelques recommandations et suggestions ont été faites en vue d’une étude plus approfondie. <p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0817/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Admin, Admin, TIEMTORE-KAMBOU Bénilde Marie-Ange, NAPON Aischa Madina, NDE OUEDRAOGO Nina Astrid, DIALLO Ousséini, LOUGUE/SORGHO Claudine Léonie e CISSE Rabiou. "Évaluation préliminaire de l’enseignement du cours d’imagerie médicale par les étudiants en médecine de l’université Joseph Ki-Zerbo". Journal Africain d'Imagerie Médicale (J Afr Imag Méd). Journal Officiel de la Société de Radiologie d’Afrique Noire Francophone (SRANF). 12, n. 3 (27 dicembre 2020). http://dx.doi.org/10.55715/jaim.v12i3.116.

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Objectives: Student Assessment of Education, is an institutional standard in a growing number of universities. CAMES instituted it in one of its repositories, but no data was available at our university. The aim was to evaluate the teaching of medical imaging course in master’s 2 by students with a view to making improvements Methods: cross-sectional study of the evaluation of a teaching by students on the teaching unit “pathology in medical imaging” provided to students in master 2 of medicine. The results were obtained through a paper survey for guided responses and an electronic survey for free comments. The variables studied were: the gender of students, the response rate, participation in teaching, overall evaluation of teaching, achievement of teaching objectives, teaching content, pedagogy used, knowledge control and organization of teaching. The statistical tests used were the student’s test after converting the responses into quantitative data with 0 = not at all, 1 = rather no, 2 = rather yes, 3= quite satisfactory. Results: a total of 237 out of 426 regularly enrolled students answered the survey, ie a response rate of 55.63%. There were 52.32% girls (124). One hundred and fifty-two students (65.52%) had attended all classes. The overall assessment of the teaching was considered satisfactory by 90.90% of the students. The satisfactory rate was over 80% for all items except that of materiel conditions (78.18%) entering into the pedagogy used. The objectives were clearly defined and those stated were met 100%. The introduction of syllabi and formal tutorials were the students ‘request. Conclusion: this evaluation of teaching showed a fairly satisfactory rate expressed by the student with an average of 96.84%. However, areas of improvement were mentioned by them and must be taken into account for quality education RÉSUMÉ Objectif : L’évaluation de l’enseignement par les étudiants (EEE), est une norme institutionnelle dans un nombre croissant d'universités. Le CAMES (Conseil Africain et malgache pour l’Enseignement Supérieur) l’a institué dans un de ses référentiels, mais aucune donnée n’a été disponible dans notre université. Le but était d’évaluer l’enseignement du cours d’imagerie médicale en master 2 par les étudiants en vue d’apporter des améliorations. Méthodes : Étude transversale d’Évaluation d'un Enseignement par les Étudiants (EEE) sur l’unité d’enseignement « pathologie en imagerie médicale » dispensée aux étudiants en master 2 de médecine. Les résultats ont été obtenus à travers un questionnaire papier pour les réponses guidées et un questionnaire électronique pour les commentaires libres. Les variables étudiées étaient : le genre des étudiants, le taux de réponse, la participation aux enseignements, l’évaluation globale de l’enseignement, l’atteinte des objectifs de l’enseignement, le contenu de l’enseignement, la pédagogie utilisée, le contrôle de connaissance et l’organisation de l’enseignement. Les tests statistiques utilisés étaient le test de Student après avoir converti les réponses en données quantitatives avec 0 = pas du tout ; 1 = plutôt non, 2 = plutôt oui ; 3 = tout à fait satisfaisant. Résultats : Au total 237 sur 426 étudiants régulièrement inscrits ont répondu au questionnaire soit un taux de réponse de 55,63 %. Il y avait 52,32% de filles (124). Cent cinquante-deux étudiants (65,52 %) avaient assisté à tous les cours. L’évaluation globale de l’enseignement, était jugée satisfaisante par 90,90% des étudiants. Le taux de satisfaction était au-dessus de 80 % pour tous les items sauf celui des conditions matérielles (78,18%) entrant dans la pédagogie utilisée. Les objectifs étaient clairement définis et ceux énoncés étaient respectés à 100%. L’introduction des syllabi et de TD formalisés constituaient la requête des étudiants. Conclusion : cette évaluation de l’enseignement a montré une satisfaction exprimée par les étudiants avec une moyenne de 96,84 %. Cependant des pistes d’améliorations ont été évoquées par ceux-ci et doivent être prises en compte pour un enseignement de qualité.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Diamantouros, Artemis, Romina Marchesano, Grace Rzyczniak e Brian Hardy. "Survey of Pharmacy Preceptors’ Expectations and Experiences with Students on Rotations in an Inaugural Combined BScPhm/PharmD Class". Canadian Journal of Hospital Pharmacy 68, n. 6 (23 dicembre 2015). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v68i6.1501.

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Abstract (sommario):
<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong></strong><strong>Background:</strong> In September 2011, the Leslie Dan Faculty of Pharmacy, University of Toronto, Toronto, Ontario, began offering a combined BScPhm/PharmD program to third-year students and postbaccalaureate graduates. Learning consisted of in-class teaching and Advanced Pharmacy Practice Experience (APPE) rotations.</p><p><strong>Objective:</strong> To explore preceptors’ expectations and perceptions of student performance in the APPE rotations of the new combined degree program. </p><p><strong>Methods:</strong> A survey was distributed via email to 132 pharmacists from the Toronto Academic Health Science Network who had acted as preceptors for the combined degree program in academic year 2011/2012. The 17 questions were designed to gather information on preceptors’ demographic characteristics and their expectations and evaluations of the combined-program students. Responses were analyzed qualitatively for common themes and quantitatively using sums and means. Survey responses were compared to identify alignment and discrepancies between preceptors’ expectations and evaluations of students.</p><p><strong>Results:</strong> The survey response rate was 48% (63/132). Most respondents (46 [73%]) were from a teaching hospital, and the same proportion (46 [73%]) reported being preceptors for a direct patient care rotation. Forty-four (70%) of the respondents expected students to be at the level of traditional PharmD students, hospital residents, or advanced-level Structured Practical Experience Program students, and 35 (80%) of these 44 respondents reported that their students met or exceeded expectations. According to survey responses, 31% of respondents (18/58) ranked students at the corresponding level of performance on the faculty’s assessment form, while 62% (36/58) ranked students at a higher level (5 respondents did not complete the question). Only one-third of respondents felt that they personally had received adequate training before taking on preceptor duties for combined-program students.</p><p><strong>Conclusions:</strong> Preceptors’ perceptions of the rotation and their expectations of students varied widely and were influenced by prior teaching and learning experiences. There was a disconnect between preceptor-specific expectations and preceptors’ final evaluations of students. Training to standardize the expected level of performance and additional training for preceptors would further enhance the APPE rotations of the combined degree program.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> En septembre 2011, la Faculté de pharmacie Leslie Dan de l’Université de Toronto à Toronto, en Ontario, a commencé à offrir un programme de double diplôme, B. Sc. Phm.–Pharm. D., aux étudiants de troisième année et aux diplômés titulaires d’un baccalauréat. Le programme reposait d’une part sur un enseignement en classe et d’autre part sur des stages offrant une expérience pratique avancée de la pharmacie (Advanced Pharmacy Practice Experience [APPE]).</p><p><strong>Objectif :</strong> Étudier les attentes des précepteurs envers la performance des étudiants participant aux stages APPE du nouveau programme de double diplôme ainsi que la perception qu’ils en ont.</p><p><strong>Méthodes :</strong> Un sondage a été envoyé par courriel à 132 pharmaciens oeuvrant dans le Toronto Academic Health Science Network et ayant agi à titre de précepteurs dans le programme de double diplôme durant l’année universitaire 2011-2012. Les 17 questions du sondage ont été conçues dans le but de recueillir des informations sur les caractéristiques démographiques des précepteurs ainsi que sur leurs attentes envers les étudiants et les évaluations qu’ils ont faites de ceux-ci dans le cadre du programme double. Les réponses ont été analysées qualitativement pour établir des thèmes communs ainsi que quantitativement à l’aide de sommes et de moyennes. Les réponses au sondage ont été comparées afin de relever des concordances et des divergences entre les attentes des précepteurs envers les étudiants et les évaluations qu’ils ont faites d’eux.</p><p><strong>Résultats :</strong> Le taux de réponse au sondage était de 48 % (63/132). La majorité des répondants (46 [73 %]) travaillaient dans un hôpital universitaire et un même nombre de répondants (46 [73 %]) ont indiqué agir à titre de précepteurs pour un stage de soins directs aux patients. Quarante-quatre (70 %) des répondants s’attendaient à ce que les étudiants soient à la hauteur des étudiants du programme de Pharm. D. traditionnel, des résidents hospitaliers ou des étudiants de haut niveau dans le programme structuré d’expérience pratique (Structured Practical Experience Program) et 35 (80 %) de ces 44 répondants ont déclaré que leurs étudiants avaient satisfait aux attentes ou les avaient dépassées. Selon le sondage, 31 % des répondants (18/58) ont classé les étudiants au niveau de performance correspondant sur le formulaire d’évaluation de la faculté, tandis que 62 % (36/58) ont classé les étudiants à un niveau supérieur (cinq répondants ont négligé cette question). Seul le tiers des répondants estimaient avoir reçu une formation suffisante avant d’endosser le rôle de précepteur auprès des étudiants du programme de double diplôme.</p><p><strong>Conclusions :</strong> Les perceptions des précepteurs envers le stage de même que leurs attentes envers les étudiants variaient grandement et étaient influencées par des expériences d’enseignement et d’apprentissage passées. Il y avait un écart entre les attentes des précepteurs et leurs évaluations finales des étudiants. Un enseignement visant à normaliser le niveau de performance attendu ainsi qu’une formation supplémentaire pour les précepteurs amélioreraient davantage les stages APPE du programme de double diplôme.</p><p> </p>
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Auger, Reginald, e Allison Bain. "Anthropologie et archéologie". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract (sommario):
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dejemeppe, Muriel, e Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15873.

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Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.

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