Articoli di riviste sul tema "Économie urbaine – Environnement"

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Melay, Alexandre. "[TIMESCAPES]". HYBRIDA, n. 5(12/2022) (27 dicembre 2022): 176. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25383.

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Abstract (sommario):
Les photographies de la série [TIMESCAPES] portent un regard engagé vers la soif de domination que l’être humain produit sur son environnement, et qui ne cesse de définir ce début de XXIe siècle. Ces questionnements demeurent propres à l’extrême contemporain, avec l’impossibilité du paysage et la crise de l’urbanité, l’émergence de non-lieux et la tentative pour inventer des lieux où vivre, face à l’implacable déconstruction structuraliste du sujet. Le capitalisme, né de l’ère Anthropocène, ce « Siècle de l’Homme » initié avec la Révolution industrielle, a investi notre langage visuel dans lequel tout un imaginaire urbain s’est structuré, construit, architecturé, et où s’institue un système ayant recours à la réalité et à la fiction, entre réalité sociale et imaginaire poétique, entre documentaire et fiction. Un système dont les espaces-mondes créent des formes particulières, des formes esthétiques qui deviennent les cadres privilégiés de fictions représentatives de l’espace contemporain. En d’autres termes, cet extrême urbain contemporain né du Capitalocène se traduit par une urbanisation galopante de la planète, où les villes-mondes finissent par définir à elles seules de nouvelles formes de l’urbain. Tous ces non-lieux photographiques désignent des espaces-mondes, ce sont des images de territoires qualifiés d’intermédiaires ou d’intercalaires. À la fois constructions ou déstructurations démultipliées de l’environnement urbain, ces images donnent à voir un système particulier, celui d’un appareil de capture et de distribution des flux. Il s’agit de l’illustration de la technosphère qui désigne la partie physique de l’environnement affecté par les modifications d’origine anthropique, c’est-à-dire la totalité des constructions d’origine humaine, des premiers outils jusqu’aux dernières avancées technologiques, en passant par les infrastructures, les marchés industriels, les différents moyens de transport et l’ensemble des produits transformés. C’est ainsi que les changements de la Terre deviennent le reflet des changements de nos socie?te?s humaines. Ces espaces en mouvement perpétuel illustrent aussi le phénomène de l’accélération du temps et de ces dérives, sur des territoires en transformation constante, où l’éternité se manifeste uniquement à travers le changement ; puisque sans mouvement, il semble qu’à l’ère du Capitalocène, il n’y a point de devenir. Les effets extrêmes de la mondialisation redessinent ainsi aujourd’hui des centaines de villes ; vitrine du capitalisme débridé, ce qui surprend, c’est ce chaos constant dans chaque ville ; une révolution urbaine faite de constructions qui imposent une ségrégation socio-spatiale, entre densité et verticalité de l’urbanisme. Vision d’une croissance urbaine incontrôlée et abstraite, où chaque ville devient globale, mouvante et en perpétuel changement, prit dans le rythme effréné incontrôlable de l’urbanisation imposée par la globalisation du capitalisme. Les photographies aux compositions à la domination géométrique tendent vers l’abstraction, où les conditions de définition de l’abstrait sont la caractéristique même de l’accélération du monde ; car l’abstraction de la mondialisation et la rationalité du capitalisme représentent l’abstraction de la réalité matérielle associée aux échanges mondiaux dans laquelle le capital a atteint sa dématérialisation ultime. Une abstraction et une géométrisation de l’espace qui révèlent la prédominance de la pensée rationalisée, la grille étant un point d’appui dans une économie axée sur des procédures standards optimisées ; un dispositif formel qui devient l’un des symboles des principes de la raison instrumentale et de l’efficacité économique. En effet, la grille structure et (ré)actualise les relations avec les environnements, et ce faisant les rapports au monde. En installant un espace plat, lisse et infini, et alors même que l’e?tre humain ne semble toujours pas s’inquie?ter de son destin catastrophique dont il est l’obstine? ba?tisseur, les distances disparaissent, chaque position en vaut une autre, les différences culturelles s’estompent, l’individu finit par être aliéné et sa sociabilité appauvrie. Face à cela, l’urgence est de stopper les logiques de destruction qui sont à l’œuvre sur la planète, afin de réinventer la cohabitation du vivant à travers des mondes multiples et enchevêtrés, pour ainsi dépasser la tension entre l’environnement et l’être humain.
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Bardin, Isabelle, Dominique Bonet e Odile Chanut. "La logistique urbaine : déterminants et réflexions en cours en région PACA". Revue Française de Gestion Industrielle 29, n. 2 (1 giugno 2010): 93–104. http://dx.doi.org/10.53102/2010.29.02.627.

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Abstract (sommario):
Dans un contexte global d'intensification des échanges entre régions, pays et continents, la logistique des grands flux a bénéficié d'innovations technologiques et organisationnelles assurant efficacité et efficience, conjuguant maîtrise des coûts et optimisation de la qualité de service. Si cette dynamique opère efficacement à l'échelle globale, il n'en va pas de même à l'échelle urbaine, plus particulièrement dans les centres-villes. En effet, la gestion des flux dans un environnement caractérisé par une forte densité démographique n'a pas encore véritablement trouvé son modèle d'organisation. Aujourd'hui, la logistique urbaine ou encore la gestion "du dernier kilomètre" constitue donc un enjeu sociopolitique et environnemental de premier plan. L'objectif de notre article est de dresser un état des lieux de cette question afin d'en apprécier l'acuité sur le moyen et le long terme. Dans une première partie, nous présentons le contexte socio-économique dans lequel s'inscrit cette problématique. Nous examinons ensuite dans une seconde partie en quoi la région PACA constitue un terrain particulièrement représentatif des enjeux de la logistique urbaine et les pistes de réflexion déjà engagées au sein de l'agglomération marseillaise.
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Mars, Naima, Abdelfattah Maouni e Rabah Saïdi. "Importance des zones humides urbanisées dans la reproduction de I’avifaune, ville de Martil (Région de Tétouan) au Maroc". SHS Web of Conferences 175 (2023): 01020. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202317501020.

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Abstract (sommario):
Les zones humides de la région de Tanger-Tétouan hébergent une avifaune nicheuse, résidente et migiatrice diversifiée. La plupart de ces environnements sont urbanisés suite an développement socio-économique et démographique de la région. Cette étude s’est fixée conune objectif de mettre en exergue le rôle des environnements humides urbains et périurbains de la plaine de Martil (Tétouan) dans la reproduction des oiseaux. L’étude a été réalisée durant deux ans. selon la technique de comptage sur site fixe et des visites hebdomadaires. Tons les indices de reproduction sont notés (poussins, nids, parade nuptiale, défense du territoire, plumage nuptiale, ramassage du matériel pour la construction du nid). Les résultats ont montré que ces environnements jorient des rôles dans la reproduction de 38 espèces appartenant à 16 families. Cette avifaune compte deux espèces vulnérables inscrites sur la liste rouge de l’UICN, une espèce en déclin, une espèce en danger, une espèce quasi-menacé inscrite sur la liste rouge de l’UICN et qui a un statut défavorable au niveau mondial ainsi que plusieurs espèces patrimoniales pour le Maroc. Ces domiées soulignent l’intérêt de conserver et de restaurer les zones humides urbaines de la plaine de Martil.
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McQuillan, Kevin. "Nurturing the next Canadian generation: The case for labour market research". Canadian Studies in Population 45, n. 1-2 (3 maggio 2018): 19. http://dx.doi.org/10.25336/csp29373.

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Abstract (sommario):
As rates of population and labour force growth slow in Canada, the country faces important challenges in promoting economic growth and sustaining prosperity. Among the most important public issues are increasing labour force participation rates among groups with low or declining rates of work and reforming education to better prepare graduates for the jobs of the new economy. At the same time, Canada needs to respond to the shifting geography of work. The concentration of employment in a limited number of major urban centres is driving young people to seek work in high-cost cities, while many smaller cities and regions face the prospect of economic and demographic decline.Alors que les taux de population et la croissance de la population active ralentissent au Canada, le pays devra relever d’importants défis pour promouvoir la croissance économique et maintenir la prospérité. Les plus importantes questions d’ordre public porteront, entre autres, sur le taux de participation, au sein de la population active, de groupes présentant des taux d’emploi faibles ou en déclin et la réforme de l’éducation afin de mieux préparer les diplômés aux emplois de la nouvelle économie. Le Canada doit, en même temps, aborder la géographie changeante du travail. La concentration des emplois dans quelques grands centres urbains pousse les jeunes à chercher du travail dans les villes où le coût est élevé, alors que les villes plus petites et les régions sont confrontées au déclin économique et démographique.Mots-clés : population et environnement; climat; utilisation d’énergie; pointe de population
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Le Boennec, Rémy. "Externalité de pollution versus économies d'agglomération : le péage urbain, un instrument environnemental adapté ?" Revue d'Économie Régionale & Urbaine juin, n. 1 (2014): 3. http://dx.doi.org/10.3917/reru.141.0003.

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EZINGA, Odon KINSWEKI, e Bias MPURU MAZEMBE. "Vulnérabilités Environnementales Face A La Coproduction Des Services De Base En Eau Potable, Electricité Et Assainissement Dans Les Quartiers Batumona A Kimbanseke Et Talangay A N’Sele A Kinshasa-Est/ Rd Congo". International Journal of Progressive Sciences and Technologies 38, n. 2 (30 maggio 2023): 349. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v38.2.5342.

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Abstract (sommario):
Le sous-équipement, la destruction rapide du cadre de vie, l’inaccessibilité aux services de base et les vulnérabilités sont les problèmes environnementaux rencontrés dans les quartiers BATUMONA à Kimbanseke et TALANGAY à N’sele dans partie-Est de la ville de Kinshasa et méritent des solutions appropriées, pour espérer aux lendemains durables dans l’aire d’étude. Les mauvaises conditions d’approvisionnement en eau potable, électricité et assainissement dans les sites étudiés sont à la base de dysfonctionnement actuel dans les sites étudiés et risque de provoquer plus tard leurs isolements. Par ailleurs, l’étude précise que le phénomène de vulnérabilité est très peu connu sur le plan scientifique et trop peu pris en compte par les décideurs et autres acteurs des dynamiques urbaines sur le continent africain en général et en particulier en République Démocratique du Congo GUIGMA & ali.,(2015), MPIANA TSHITENGE, (2015) & KABUYAYA,(2015). Les études réalisées par plusieurs auteurs précisent que posséder une connaissance relative au phénomène des vulnérabilités environnementales exigent de s’intéresser tant aux causes qu’aux conséquences de ce phénomène. Ce phénomène résulte d’une problématique complémentaire qui se rapporte aux effets socio-économiques et environnementaux de la production de l’urbanisation et de la périurbanisation. Il s’agit là de la problématique émergente de l’efficacité urbaine, qui n’est d’autre que la manière dont l’organisation de l’espace urbain produit des effets souhaités sur le triple volet social, économique et environnemental MESSINA, (2018). En rapport avec les résultats de l’étude, l’on peut considérer que dans la perception du concept de vulnérabilité environnementale, les conditions environnementales immédiates des sujets enquêtés ont beaucoup joué dans le contenu formulé sous le concept. Les précarités urbaines et plusieurs manifestations de catastrophes et risques environnementaux auxquels sont confrontés plusieurs enquêtés ont élevé les scores de deux principales assertions, à savoir : difficulté d’accès aux services de base et conditions de vie déplorables ainsi que l’exposition aux catastrophes naturelles. Les autres scores, non négligeables sont accidentels et dépendent de plusieurs contextes familiaux rencontrés par les ménages enquêtés.
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Tran, Nicolas. "Les statuts de travail des esclaves et des affranchis dans les grands ports du monde romain(Iersiècle av. J.-C.-IIesiècle apr. J.-C.)". Annales. Histoire, Sciences Sociales 68, n. 4 (dicembre 2013): 999–1025. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900015080.

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Abstract (sommario):
RésuméCet article porte sur le rapport au travail des esclaves et des affranchis impliqués dans les économies portuaires du monde romain, entre le Ier siècle av. J.-C. et le IIesiècle apr. J.-C.La documentation textuelle, épigraphique ou issue de la tradition manuscrite révèle la grande diversité de conditions qui régnaient dans ces milieux. Cette hétérogénéité était liée au degré de technicité des tâches accomplies et donc à la qualification professionnelle des dépendants, comme dans d’autres environnements urbains. Néanmoins, des facteurs propres aux économies portuaires, de nature spatiale en particulier, entraient en ligne de compte. Le clivage entre travailleurs de peine et homme de confiance ne recouvre qu’une partie de ce large spectre. La complexité observée réside dans l’absence de coïncidence,voire dans les dissonances, entre le statut juridique, le statut social et le statut de travail des individus.
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Pinel, Amélie. "Lorsque le Sud innove en matière durable. Le projet de transport en commun d’Amman". Environnement urbain 7 (9 dicembre 2014): a31—a42. http://dx.doi.org/10.7202/1027725ar.

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Abstract (sommario):
Le développement urbain durable dans les pays au sud de la méditerranée, comme la Jordanie, pose la question de son adaptation à un contexte très différent des villes des pays du nord, sur les plans environnemental, social et politique. En nous appuyant sur l’exemple de la capitale jordanienne qui met en place un système de transport collectif, un bus à haut niveau de service qui a déjà prouvé son efficacité au Brésil et dans d’autres pays émergents, cet article s’interroge sur la manière dont de telles politiques de développement durable peuvent naître, se diffuser et répondre aux besoins locaux tout en s’inscrivant à la fois dans des enjeux planétaires, et dans un contexte économique et politique difficile.
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Genard, Jean-Louis, e Julie Neuwels. "La territorialisation des politiques environnementales : jeux de négociations et effets inégalitaires". Canadian Journal of Regional Science 44, n. 2 (5 novembre 2021): 42–49. http://dx.doi.org/10.7202/1083329ar.

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Abstract (sommario):
Depuis quelques années, la Région de Bruxelles-Capitale a fait des enjeux écologiques un des axes prioritaires de ses politiques urbaines. Une priorité qui a néanmoins à composer avec différents autres référentiels d’action publique : attractivité, ville créative, dynamisme économique, création d’emplois et, bien sûr, aussi justice sociale. À partir de deux cas dans lesquels les justifications environnementales ont occupé et occupent une place tout à fait centrale, la politique de performance énergétique des bâtiments et la création d’un espace piétonnier de très grande ampleur en centre-ville, l’article interroge les mesures environnementales sous l’horizon de leurs effets en termes d’égalité et d’inégalité sociales. Il souligne tout d’abord que la mise en oeuvre de politiques environnementales porte nécessairement des effets en termes de justice sociale. Il met ensuite en évidence comment les compromis inévitables entre le référentiel environnemental et ses référentiels concurrents peuvent induire des conséquences aggravant les effets inégalitaires. Il montre enfin que, souvent, n’ayant pas été ou ayant été insuffisamment anticipés, ces effets sont peu traités ou le sont au travers de mesures palliatives sans grande efficacité.
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DOUAFER, Louiza. "Le Premier Séminaire National sur : Biodiversité, Santé et Environnement: Enjeux du Développement Durable". URBAN ART BIO 2, n. 3 (29 gennaio 2024): 279. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v2i3.108.

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Abstract (sommario):
Tout ce que le monde a réalisé en termes de progrès est remis en question sur le développement durable. C'est-à-dire, un développement qui, en plus des facteurs de croissance économique, d'équité et de cohésion sociale, prend en compte le facteur écologique de préservation et de valorisation de l'environnement. Ainsi, au-delà de l’émergence de maladies infectieuses, la dégradation des écosystèmes et la destruction de la biodiversité, combinées au dérèglement climatique global, peuvent avoir des effets directs et indirects sur la santé de l’Homme et de l’environnement. Ainsi, la dégradation des terres et la perte de biodiversité affectent la sécurité alimentaire en réduisant la productivité des terres agricoles. Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature. La biodiversité est à l’origine de la vie sur terre. Elle rend des services à l’Homme qui lui apporte la santé et le bien-être. Elle est le socle de la médecine tra­ditionnelle et elle contribue à l’équilibre des écosystèmes. En fait, la conservation de la biodiversité et l'utilisation durable des ressources biologiques sont essentielles pour parvenir au développement durable. À titre, l’environnement est un déterminant majeur de la santé humaine et de la biodiversité, les facteurs environnementaux affectent également, à des degrés divers, la santé des animaux ou des végétaux et le fonctionnement des écosystèmes. La santé environnementale traite des dangers associés aux agents chimiques, biologiques et physiques présents dans l’environnement, de même que de leurs effets sur la santé de la population. À l’inverse, protéger l’environnement naturel procure des bénéfices pour les sociétés humaines, et permet de réduire les expositions aux pollutions, et ainsi de conserver la biodiversité. Actuellement, la pollution de l'environnement a atteint un niveau si alarmant qu'elle représente une grave menace pour l’Homme et l'environnement, la survie des autres organismes vivants, des perturbations dans les écosystèmes, la perte de ressources naturelles et de la biodiversité. En effet, les concepts de biodiversité, santé, et environnement se sont imposés comme des préoccupations majeures du développement durable, suite au constat de plus en plus flagrant de la responsabilité de l’Homme dans leur dégradation par la destruction et/ou le morcellement croissant des écosystèmes naturels. Par ses activités industrielles, agriculturales, économiques ou urbaines, mais aussi par le réchauffement climatique qu’il cause, l’Homme contribue à faire disparaître de nombreuses espèces vivantes et ainsi la dégradation de la qualité de l’environnement. Plus largement, la dégradation de la nature a également des répercussions économiques, sanitaires ou encore sociales. La pandémie de Covid-19 a été l’occasion brutale de prendre conscience des conséquences sanitaires des perturbations environnementales (la pollution atmosphérique) et de leur dimension planétaire, qui favoriserait la propagation du virus). D’ici peu, la destruction des écosystèmes, le dérèglement climatique, la perte de biodiversité et la diminution de la qualité de l’air et de l’eau pourraient compter parmi les premières causes de morbidité dans le monde. Il est donc essentiel d’appréhender désormais les questions de santé publique au prisme des enjeux environnementaux. La gestion de ces risques ne s’appuie plus seulement sur la crainte d’une pathologie mais sur l’angoisse que peut susciter l’avenir de l’humanité sur une planète mise en danger par une gestion trop techniciste et inéquitable. Ce sont bien les principes du développement durable qui sont ainsi convoqués. Et afin de répondre à cette problématique, Nous tenterons de rapprocher les grandes causes dégradant la biodiversité et l’environnement et la propagation des maladies. Donc, l’étude de la relation entre la biodiversité, l’environnement et notre santé, mérite en fait la plus grande rigueur. C'est le mérite de la présente manifestation de donner à penser correctement et trouver des solutions faces à ces problèmes.
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Kowasch, Matthias. "Le développement de l'industrie du nickel et la transformation de la valeur environnementale en NouvelleCalédonie". Journal of Political Ecology 19, n. 1 (1 dicembre 2012): 202. http://dx.doi.org/10.2458/v19i1.21727.

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Abstract (sommario):
Abstract:New Caledonia is characterized by cultural diversity, and human occupation of the territory is divided. A Melanesian, Kanak agrarian society (about 40% of the total population), and a largely urban society, of European and other origins (about 60%), co-inhabit a territory of approximately 19,000 km2. The duality of occupation is also shown in the juxtaposition of common and customary land laws. These are the result of a painful history of land dispossession during colonial times and restitution of some land to the Kanak from 1970. Kanak identity is built on the clan's history inscribed in a natural milieu where the environment, and land, has customary value, more than use value. New Caledonia has considerable mineral resources, especially nickel. Mining often creates conflict, as it raises the use value of land. Therefore, the establishment of a mine, refinery or industrial zone can often initiate assertions of clan ownership and land claims. Land rights are constantly updated, and can be renegotiated. The remodeling of the territory under mining pressures and new land allocations is a means for upward social mobility and prestige in Kanak society. These issues are demonstrated for the Federation "Djelawe" and two tribes (Oundjo and Baco) near the site of the future nickel ore processing plant and port (the Koniambo project) in the north of Grande Terre built by the local SMSP company and the Swiss Xstrata group. A discourse of environmental protection was used to restrain industrial activity but also to assert rights to clan land. But development pressures have also been used to achieve political control over land, and thus to increase clan recognition, and possible royalty payments. Thus, land claims are part of a game of prestige and power between clans and families. Socio-economic access to land, it emerges, is clearly more important in these cases than the protection of its bio-physical assets. Key words: New Caledonia, Kanak, land conflicts, nickel mining, regional development.Résumé:La Nouvelle-Calédonie se caractérise par une grande diversité culturelle, mais également par une dualité des espaces de vie. Une société agraire multiséculaire, d'origine kanak (environ 40% de la population totale), et une société majoritairement urbaine, d'origine européenne, mais largement métissée (environ 60% de la population totale), co-habitent sur un territoire d'environ 19,000 km2 qui possèdent des ressources minérales considérables, surtout en nickel. La dualité des espaces de vie se montre également dans la juxtaposition de terres soumises au droit commun et de terres soumises au droit coutumier. Ces dernières sont le fruit d'une histoire douloureuse de spoliations foncières lors de l'époque coloniale et de rétrocessions à partir des terres 1970. La perception territoriale de la population kanak s'oriente vers un modèle où la valeur patrimoniale prime sur la valeur d'usage, car l'identité kanak se construit sur l'histoire du groupe inscrit dans un environnement où tous les objets environnementaux possèdent une certaine valeur. La co-existence des lieux à forte valeur patrimoniale, les lieux sacrés, et une activité minière ou économique au sens large peut entraîner une transformation de la valeur et suscite souvent des conflits, car une légitimité foncière signifie un plus de prestige. De ce fait, la mise en place d'un projet économique – c'est-à-dire une mine, une usine métallurgique ou une zone industrielle – réveille souvent des revendications foncières. Ces revendications démontrent que les légitimités foncières sont en perpétuelle réactualisation et peuvent être renégociées. Le remodelage du territoire représente un moyen pour une ascension sociale au sein de la société kanak. Ces enjeux fonciers sont démontrés à l'exemple de la fédération « Djelawe » et de deux tribus (Oundjo et Baco) en proximité du site industriel de la future « usine du Nord », construite par un consortium de la SMSP locale et du groupe suisse Xstrata (projet Koniambo). Depuis un certain temps, la protection de l'environnement devient une préoccupation de plus en plus importante des acteurs locaux. Ce discours environnementaliste est cependant souvent instrumentalisé pour atteindre des objectifs « politico-fonciers »: une reconnaissance foncière et des royalties. Ainsi, les revendications foncières s'inscrivent dans un jeu de prestige et de pouvoir entre clans et familles. L'aspect socio-économique de l'environnement semble être clairement plus important que l'aspect bio-physique. Mots clés: Nouvelle-Calédonie, Kanak, les conflits fonciers, l'exploitation minière du nickel, du développement régional.
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Galán Castro, Erick Alfonso. "Más allá de las percepciones: emergencia de subjetividades socioambientales en una región subcuenca de Acapulco, Guerrero". Clivajes. Revista de Ciencias Sociales, n. 14 (3 aprile 2021): 116. http://dx.doi.org/10.25009/clivajes-rcs.v0i14.2667.

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Abstract (sommario):
El objetivo de este trabajo es analizar las subjetividades emergentes en la relación sociedad-naturaleza, en las comunidades y espacios urbanos de la subcuenca del río La Sabana-Laguna de Tres Palos, la cual se caracteriza por el proceso de degradación del ecosistema ribereño, a causa de la disposición ilegal de residuos sólidos y la descarga de aguas negras, así como de la creciente violencia criminal en la zona. Parte del estudio de la gubernamentalidad, así como del análisis cualitativo de experiencias acerca del conflicto socioambiental, para proponer dos formas de construcción de sentido y de acción social: una biopolítica socioambiental (homo economicus), basada en la incidencia tecnificada sobre el problema, aunque carente de crítica hacia el modelo económico; y una necropolítica socioambiental (endriago), que responde al abandono estatal y genera acciones para la sobrevivencia, aunque fuera de la legalidad y contra la vida de otros.Palabras clave: Gubernamentalidad, Conflicto socioambiental, Subjetividades emergentes Beyond perceptions. Emergence of socio-environmental subjectivities in a sub-basin region of Acapulco, GuerreroSummaryThe objective of this work is to analyze the emerging subjectivities in the society-nature relationship, in the communities and urban spaces of the sub-basin of the La Sabana-Laguna de Tres Palos river, which is characterized by the degradation process of the riparian ecosystem, due to the illegal disposal of solid waste and the discharge of sewage, as well as the increasing criminal violence in the area. It is based on the study of governmentality, as well as the qualitative analysis of experiences about the socio-environmental conflict, to propose two forms of construction of meaning and social action: a socio-environmental bio-politics (homo economicus), based on the technological impact on the problem, although lacking criticism of the economic model; and a socio-environmental necro-politics (endriago), which responds to state abandonment and generates actions for survival, although outside of legality and against the lives of others.Keywords: Governmentality, Socio-environmental conflict, Emerging subjectivities Ailleurs des perceptions. Émergence de subjectivités socio environnementales dans une région sous bassin d’Acapulco, GuerreroRésuméL’objectif de ce travail est celui d’analyser les subjectivités émergeantes dans la relation société-nature, dans les communautés et espaces urbains du sous bassin de la rivière La Sabana-Laguna de Tres Palos, qui se caractérise par le processus de dégradation de l’écosystème riverain, à cause de la disposition illégale de résidus solides et la décharge des eaux d'égout, ainsi que de la croissante violence criminelle de la zone. On part de l’étude de la gouvernabilité, ainsi que de l’analyse qualitative d’expériences à propos le conflit socio environnementale, pour proposer deux formes de construction de sens et d’action sociale : une biopolitique socio environnementale (homo economicus), basée dans l’incidence technicisée sur le problème, même dépourvu de critique envers le modèle économique ; et une nécro politique socio environnementale (endriago), qui répond à l’abandon de l’état et génère des actions pour la survivance, même hors de la légalité et contre la vie des autres.Mots clés : Gouvernabilité, Conflit socio environnemental, Subjectivités émergentes
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Gordon, Robert J. "Pourquoi, pendant que la locomotive de la productivité se mettait en branle aux États-Unis, l’Europe est-elle restée en gare". L'Actualité économique 81, n. 1-2 (24 aprile 2006): 47–74. http://dx.doi.org/10.7202/012837ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Après 50 ans de rattrapage du niveau de productivité des États-Unis, l’Europe accumule du retard depuis 1995. En effet, le taux de croissance de la production horaire n’atteignait, sur le Vieux Continent, que la moitié de celui des États-Unis en 1995-2003 et cet écart annuel a ramené le niveau de la productivité européenne de 94 % du niveau des États-Unis à seulement 85 %. Un cinquième du rattrapage européen (de 44 % à 94 %) effectué dans le demi-siècle précédent a été complètement perdu depuis 1995. Des études désagrégées portant sur les secteurs industriels laissent entendre que la principale différence entre l’Europe et les États-Unis se trouve dans les industries ayant recours aux technologies de l’information (TI), notamment le commerce de gros et de détail, de même que le courtage des valeurs mobilières. Le contraste dans la vente au détail attire l’attention sur les barrières réglementaires et l’aménagement du territoire en Europe empêchant le développement des grands magasins de détail du type de ceux qui ont rendu possible une bonne partie des gains de productivité aux États-Unis. Depuis des décennies, les États-Unis et l’Europe ont choisi des directions opposées en matière de politiques publiques ayant une incidence sur le développement urbain. Les États-Unis ont favorisé des zones métropolitaines à basse densité et fortement dispersées en construisant des autoroutes dans les villes et en étranglant le transport public, en accordant des réductions d’impôts à la propriété résidentielle et en permettant aux gouvernements locaux de maintenir une faible densité d’occupation avec l’imposition d’une taille minimale pour les lots résidentiels. Par contre, les Européens ont choisi des politiques tout autres, en encourageant l’occupation résidentielle de haute densité et les districts commerciaux au coeur des villes, tout en décourageant les installations nouvelles en zones suburbaines et « exurbaines », lesquelles conviennent si bien au développement des grands magasins actuels. La partie centrale de cet article s’inspire d’une récente publication de Phelps (2003) selon laquelle le dynamisme économique est d’une part stimulé par des politiques qui favorisent la concurrence et la souplesse du financement par capitaux propres et d’autre part étouffé par des institutions corporatistes, conçues pour protéger les producteurs en place et empêcher les nouveaux venus de se tailler une place. Certaines valeurs culturelles européennes découragent l’ambition et l’indépendance des adolescents et des jeunes adultes, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis. Si la concurrence, le corporatisme et la culture peuvent contribuer à expliquer les divergences transatlantiques dans la croissance de la productivité, elles mettent aussi en lumière, dans les deux continents, des lacunes institutionnelles profondément ancrées et susceptibles de persister. La dernière section de l’article identifie les racines profondes du climat plus favorable à l’innovation aux États-Unis qu’en Europe, notamment le système ouvertement concurrentiel des universités privées et publiques, les subventions gouvernementales accordées aux universités sous la forme d’aide à la recherche en fonction d’une évaluation par les pairs plutôt que par l’entremise de bourses sans conditions libérant les étudiants du premier cycle des droits de scolarité, la prédominance mondiale des écoles de commerce et des sociétés de conseil en gestion des États-Unis, l’excellente protection des brevets, l’infrastructure financière flexible permettant de mobiliser du capital de risque à l’intention des innovations prometteuses, les avantages d’une langue commune, la migration intérieure sans entraves et enfin, un environnement accueillant pour les immigrés hautement qualifiés.
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Frybourg, Michel. "An historical review of strategic decisions". Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 11-12 | 1985 (30 giugno 1985). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11820.

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Abstract (sommario):
Urban transport works as a sponge; they absorb the change of their socio-economic environment.This situation is usual for a services activity which is not an end by itself. One century of evolution of Parisian transport, the rehabilitation of surface transport in the country during the seventies and, at the end, the history of the Lyons Metro, give evidence, with a good perspective, of the existing inter-relations between town planning, technology and transport system. The supply economy and industrial domination are not recent phenomena, as the land speculation. The relative weight of the different determinants varies during the time and equity and accessibility considerations are not the only explanation of urban transport evolution. Les transports urbains fonctionnent comme une éponge ; ils absorbent les mutations de leur environnement socio-économique. Il en est notamment ainsi de toute activité de services qui n'est pas une fin en soi. Un siècle d'évolution des transports parisiens, la réhabilitation des années 70 des transports collectifs de surface en Province et enfin l'histoire du Métro de Lyon montrent, avec le recul qui convient, les interactions entre les formes urbaines, la technologie et les systèmes de transport. L'économie de l'offre et la domination industrielle ne datent pas d'hier, comme la valorisation des sols par les transports. Le poids relatif des différents déterminants a simplement varié dans le temps et les préoccupations d'équité et d'accessibilité ne peuvent, à elles seules, expliquer l'évolution des transports urbains.
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Barrette, Yanick. "Le Quartier des spectacles à Montréal : la consolidation du spectaculaire". Téoros 33, n. 2 (7 febbraio 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1042435ar.

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Abstract (sommario):
La question de la spectacularisation des espaces est, depuis longtemps, au cœur de la réflexion et de la pratique des villes et des métropoles du monde. Dans les 50 dernières années, l’émergence d’une compétition interurbaine et d’une nouvelle économie axée sur le divertissement, la culture et le tourisme a confirmé l’importance des discours et des représentations d’ordre spectaculaire. Montréal (Québec) ne semble pas faire exception à la règle. Son histoire récente démontre effectivement que la métropole québécoise a emboîté le pas à un mouvement d’envergure internationale. Dernièrement, la création et la promotion d’un nouveau lieu thématique, le Quartier des spectacles, constituent la pierre angulaire d’une vision historique de la ville, consolidant la spectacularisation de cet environnement urbain. Cet article s’attarde initialement au concept de spectacularisation pour ensuite retracer la trame historique, culturelle et festive du Quartier des spectacles, avant d’examiner la mise en projet de ce dernier. Enfin, l’analyse débouche sur l’articulation entre la théorie et l’empirie, en tentant de démontrer, par le biais d’une lecture impressionniste ainsi qu’en tant que phénoménologue quelque peu naïf, que le méga-projet du Quartier des spectacles est venu renforcer cette idée de spectacularisation de l’espace urbain, une conception « de et pour » Montréal originellement imaginée par Jean Drapeau.
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Zabaleta, Henry Moncrieff. "« Aujourd’hui, nous avons enfin une patrie ! » L’appartenance nationale chez les jeunes hommes d’un quartier populaire de la Caracas post-Chávez". Cahiers des Amériques latines 103 (2023). http://dx.doi.org/10.4000/11nsi.

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Abstract (sommario):
Cet article explore la question de l’appartenance à la « patrie » au Venezuela, une nation plongée dans une crise politique et économique prolongée. Au moyen d'une ethnographie visuelle structurée autour d'un travail de photo-élicitation avec des jeunes hommes d'un quartier populaire surplombant Caracas, j’analyse leurs modes d'affiliation national(ist)e depuis la mort de Chávez à l'aune de leurs ancrages dans cet espace historiquement marginalisé sur le plan socio-économique et marqué par la violence. Il s'agit de comprendre les formes d’identification sociale des enfants de la Révolution bolivarienne, de cette génération née il y a une vingtaine d'années, à l'époque de la mise en place du projet socialiste porté par Chávez. Ces jeunes que j’ai rencontrés entre 2014 et 2017 sont porteurs de subjectivités propres face à la forte polarisation partisane et aux transformations du pays, en quête de sens et d'attaches dans cet environnement marqué par les pénuries alimentaires, l'arbitraire policier, la violence urbaine et la migration forcée. Pour eux, le fait de se « sentir Vénézuélien » passe par des formes d'interpellation symbolique de l’État bolivarien, dans le cadre d'une politique performative articulée autour de prédispositions, de pratiques et de frontières déterminées, avec leur lot de violences, de loyautés et d'indifférences, entre appartenances brisées et identifications radicales.
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Araujo, Maria Eulaidia De. "SYSTÈME UNIFIÉ DE GESTION DES RESÍDUS SOLIDES URBAINS AU BRÉSIL : L’ORGANISATION COLLECTIVE VERS DES RESPONSABILITÉS PARTAGÉES". Environnement, Ingénierie & Développement Unlabeled volume (22 luglio 2022). http://dx.doi.org/10.46298/eid.2022.8995.

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Abstract (sommario):
La crise planétaire que nous vivons : sanitaire, écologique, économique, sociale et psychologique, nous amène à réfléchir sur notre relation avec les déchets solides que nous produisons, leur gestion et leurs impacts négatifs sur l'environnement. L'objectif de la recherche était de comprendre le processus d'organisation entre les deux systèmes, formel et informel, de production et de gestion des déchets solides urbains. Nous interrogeons la responsabilité de nos actions et analysons la cohérence des acteurs sociaux impliqués dans ce contexte, entre ce qui est dit, ce qui est cru et ce qui est réellement fait, ainsi que leurs perceptions et comportements. La méthodologie était méthodologie qualitative, quantitative et expérientielle, qui combinait une approche interprétative de la psychologie environnementale et la vision systémique de la rudologie. Les acteurs sociaux de Fortaleza au Brésil, ont été interrogés : des entretiens auprès des gestionnaires publics (5) du système formel, avec des questions selon sa fonction ; des questionnaires aux catadores (20) et deposeiros (20) du système informel. Aussi, des questionnaires ont été donnés aux habitants (878) et des observations, des images et des cartographies de la ville. Nous considérons l'institutionnalisation des résidus solides au Brésil depuis 2010 avec la mise en œuvre de la Politique nationale des déchets solides-PNRS. Dans le système formel : défis structurels, technologiques, techniques, politiques et économiques, ainsi que la concentration sur les mêmes sociétés de services. Il y a une mentalité commune que le pays saura transformer le problème en solutions économiques et sociales, mais que des investissements sont nécessaires, à tous les niveaux, prévalant une attente de soutien pour la mise en œuvre de la loi d'une gestion partagée, en termes des politiques publiques, environnementales et sociales, y compris, entre autres, l'éducation comportementale et environnementale, pointant vers de nouvelles potentialités qui émergent dans ce secteur. Dans le système informel, comme c'est le cas des associations/coopératives de catadores de matériaux recyclables, des deposeiros et de plusieurs initiatives individuelles, d'organisations civiles, privées, publiques, de copropriétés et autres, qui occupent ces vides laissés par le système formel. On en conclut que les systèmes formels et informels cohabitent dans les villes. Ils pointent l'émergence d'un mouvement qui débouche sur un modèle, dans lequel nous proposons « la vie en toutes les dimensions » comme centre et référence en matière « d’aménagement urbain », ce qui nous a conduit à créer « l'unification d'un système de gestion des résidus solides », afin que les motivations et les responsabilités soient partagées. Ce modèle de gestion est stratégique pour le développement local, social, économique et environnemental, porteur de la volonté et de la motivation pour mener cette démarche, répondant ainsi au PNRS. Elle nécessite une vision systémique des acteurs sociaux impliqués et une intégration du potentiel local existant sur la base d'actions existantes et participatives. D'autres indicateurs et variables qui émergent dans le processus d'intervention collective sont considérés, dans la recherche de recréer des modèles nouveaux et différents de gestion et de consommation sociale efficaces et durables.
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Tran, Andy. "Simulating Land Use: An Exploration of the Stability of a Two Zone City". Journal of Student Science and Technology 8, n. 2 (4 settembre 2015). http://dx.doi.org/10.13034/jsst.v8i2.71.

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Abstract (sommario):
This project simulates the Concentric Zone model (Ernest Burgess, 1925) using the agent-based simulation software COBWEB, which allows comparison of transportation costs in determining the distribution of agents after a set period of time. The energy an individual uses to move one grid cell is the parameter factor used to represent transportation costs. It was hypothesized that setting up this experiment to recreate a concentric zone environment will develop a stable environment with individual agents staying in their respective zones as determined by transportation costs. However, over a period of time, the agent population would diminish or the zones won’t be as clearly expressed.In the control experiment, each agent type stayed in their respective zones and the agent count remained consistent throughout the simulation. Two more experiments were performed to observe their respective effects on the model. By increasing the number of agents, this experiment had similar averages compared the control experiment, indicating that there is a carrying capacity in order to maximize the agent’s survival. By changing AI strategies, one of the agents completely died out, suggesting that the agent’s specific AI strategy for its movement and consumption is important to consider when performing experiments.Modelling the distribution of the agents and observing the key factors affecting this distribution is useful for urban planning and transportation management. Additional research to introduce parameters for housing costs is worth exploring in future research activities to provide more interesting and detailed results from the simulation.Ce projet simule le Plan Radiocentrique, un concept qui a été créé par Ernest Burgess, un économiste influencé par von Thünen (Ernest Burgess, 1925). En particulier, ce projet utilise « COBWEB, » un logiciel de simulation à base d'agents qui permet la comparaison entre les coûts de transport et d'autres facteurs essentiels pour déterminer le résultat. L'énergie qu'un individu utilise pour déplacer une cellule de la grille a été le paramètre facteur utilisé pour représenter les coûts de transport. L'établissement de cette expérience avec un but de recréer un environnement de zone concentrique permettra de créer un environnement stable avec des agents individuels qui restent dans leurs zones respectives telles que déterminées par les coûts de transport. Au fil du temps, la population des agents diminuera, en affectant la stabilité de la zone.La modélisation de la distribution des agents et l'observation des facteurs clés qui influencent cette distribution sont utiles pour la planification urbaine et la gestion des transports. Des recherches supplémentaires pour introduire des paramètres pour les frais de logement méritent d'être explorées.
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Wang, James J., e Daniel Olivier. "Port Governance and Port-City Relationships in China". Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 44 | 2003 (30 novembre 2003). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12013.

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Abstract (sommario):
China is the world’s leading generator of container traffic. Since the 1980s when China began to enter the world market economy and to allow its ports to lease their container terminals in various forms to international operators, all major port cities in China have been experiencing dramatic changes both spatially and organizationally in their port-city relationship. With reference to major port-cities in China such as Dalian, Tianjin, Ningbo, Shenzhen, Shanghai, and Qingdao, this article analyzes the spatial and organizational changes in the ports, their associated problems facing municipal governments, and the various ways local governments deal with the problems. It then introduces a pattern of spatial jumping in recent container terminal development found in a number of ports that suggest emerging spatial links between container ports and China’s special Economic and Technological Development Zones (ETDZs). To conclude, the paper discusses some theoretical underpinnings of these cases in light of classical port-city models, the globalization of production, and the new role of ports in urban and regional development. La Chine est le premier producteur mondial de trafic conteneurisé. Depuis qu’elle a adopté ses politiques d’ouverture au début des années 80, son secteur portuaire a connu d’importantes pressions endogènes et exogènes. Entre autres, de profondes réformes institutionnelles ainsi que l’entrée soutenue de multinationales dans l’exploitation portuaire ont redéfini l’interface ville-port par une refonte des environnements organisationnel et spatial. Cet article constitue une analyse des changements organisationnels et spatiaux propres au secteur portuaire chinois. Les cas de Dalian, Tianjin, Shanghai, Shenzhen et Qingdao serviront d’exemple. L’évolution de l’interface ville-port en Chine présente des caractéristiques particulières. L’établissement de zones de développement économique et technologique (ZDÉT) dans plusieurs villes côtières a engendré un positionnement radical de nouveaux terminaux à conteneurs cherchant à s’articuler à ces nouveaux espaces d’interface internationale. En résulte un espace portuaire urbain chinois discontinu et théoriquement atypique. Le rôle du port au sein de l’environnement urbain et régional est analysé en fonction des récentes ambitions mondiales poursuivies par la Chine.
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Nokam Motio, Nina Gaëlle, e Aristide Yemmafouo. "Gestion de l’Environnement dans les Villes Industrielles : Faillite de la Responsabilité Sociale des Entreprises ou Absence de Contrôle des Communes? L’Exemple de Douala au Cameroun". European Scientific Journal ESJ 26 (29 febbraio 2024). http://dx.doi.org/10.19044/esipreprint.2.2024.p45.

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Abstract (sommario):
La ville de Douala connait une croissance urbaine et industrielle non contrôlée. Cette situation a pour conséquence la dégradation du cadre de vie par les pollutions industrielles. Ces pollutions suscitent des revendications des populations riveraines sur la scène publique. Pourtant les entreprises se targuent de maîtriser leurs rejets à travers des systèmes de management environnemental et la promotion de bonnes pratiques de responsabilité sociale. Les auteurs soutiennent que la dégradation de l’environnement à Douala est liée à l’échec des politiques de management de l’environnement dans les entreprises industrielles et l’absence de légitimité des communes dans le contrôle de la qualité de l’environnement industriel. L’objectif de cet article est d’analyser les politiques de management environnemental dans le contexte industriel de Douala et d’argumenter pour une légitimité des communes dans le contrôle de la qualité de l’environnement en milieu industriel. L’approche méthodologique est basée sur trois années d’observation des pratiques environnementales des entreprises, suivi d’un sondage auprès d’un échantillon de 100 entreprises choisies dans deux les pôles industriels de Douala. Les entretiens avec une quinzaine de responsables des politiques environnementales en entreprise et un sondage auprès d’un échantillon de 100 ménages riverains des zones industrielles ont complété ces observations. L’étude met en évidence la pluralité des pôles industriels dans la ville de Douala (Bonabéri, Bassa et la zone d’extension industrielle (Yassa), l’incivisme environnemental des entreprises caractérisé par : l’absence de plans de gestion environnementale et sociale (PGES) fonctionnel, les pollutions et nuisances de plus en plus perceptibles par les populations, les infractions à la règlementation. Le questionnement sur la responsabilité sociale met en relief les manquements dans le management environnemental des entreprises et la timidité dans l’appropriation des compétences environnementales jadis transférées aux communes. La gestion des espaces industriels a une portée socio-économique, politique, stratégique et écologique qui doit être le leitmotiv des industries camerounaises pour répondre aux principes du« Global compact » et partant, du développement durable. Douala operates in an uncontrolled urban and industrial growth environment. This situation results in the degradation of the living environment by industrial pollution. These pollutions lead to the uprising of local populations on the public scene. However, companies claim to control their emissions through environmental management systems and the promotion of good social responsibility practices. The authors argue that the degradation of the environment in Douala is linked to the failure of environmental management policies in industrial companies and the lack of legitimacy of the municipalities in controlling the quality of the industrial environment. The objective of this article is to analyze environmental management policies in the industrial context of Douala and to argue for the legitimacy of the municipalities in controlling the quality of the environment in industrial area. In addition, interviews with around fifteen responsible for environmental policies in companies and a survey of a sample of 100 households living near industrial zones were conducted. The study highlights the plurality of industrial centers in the city of Douala (Bonabéri, Bassa and industrial extension zone (Yassa), the environmental incivism of companies characterized by: the absence of functional environmental and social management plans (ESMP), pollution and nuisances increasingly perceived by people, violations of regulations. The questioning of social responsibility emphasizes the shortcomings in the environmental management of companies and the timidity in the appropriation of environmental skills formerly transferred to municipalities. The management of industrial spaces has a socio-economic, political, strategic and ecological stakes which must be the leitmotif of Cameroonian industries to respond to the principles of "Global compact" and therefore of sustainable development.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Abstract (sommario):
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Germain, Marc. "Numéro 116 - juin 2015". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14493.

Testo completo
Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus. A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services? Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantages offerts en termes de proximité de services publics locaux (écoles, hôpital,...). En monopolisant ces services, le propriétaire exclut d’autres personnes de la possibilité d’en jouir, ce qui peut justifier qu’une contrepartie soit exigée par la collectivité, contrepartie qui peut prendre la forme d’une taxe terrienne. En principe, toutes les terres, urbaines, agricoles ou autres, sont susceptibles de faire partie de la base de la taxe. Celle-ci peut être calculée en fonction de critères différents. L’article envisage trois cas, selon que la taxe porte sur la surface, la valeur ou le revenu de la terre (ce qu’on appelle la rente terrienne). Ces trois formes de taxe ne sont bien sûr pas équivalentes, notamment en termes d’équité ou au niveau des informations nécessaires pour les appliquer. La taxe terrienne est à la fois une idée ancienne et toujours d’actualité. Elle est appliquée à des degrés divers ou fait l’objet d’études dans différents pays. Elle a eu dans le passé des partisans illustres, à l’exemple d’Adam Smith. Elle bénéficie encore aujourd’hui du soutien de plusieurs «prix Nobel d’économie». Plusieurs arguments sont en effet avancés en sa faveur par ses défenseurs. Le premier est qu’elle porte sur un facteur immobile et donc non éludable. Un deuxième argument est qu’elle pourrait constituer un instrument de politique foncière, en particulier pour lutter contre la spéculation et les pratiques de rétention de terre (une réalité présente en Wallonie). Elle pourrait aussi constituer un mécanisme de compensation financière (au moins partiel) des propriétaires en cas d'installation d'une «nuisance» dans leur voisinage (par exemple une éolienne), ce qui serait susceptible d'atténuer des attitudes du type «pas chez moi !». Un autre argument en faveur de la taxe terrienne, tout particulièrement en milieu urbain, est qu’elle inciterait le propriétaire d’une parcelle à tenir compte des coûts de congestion qu'il crée dans son environnement. L’intérêt passé et présent relatif à la taxe terrienne s’explique aussi par les questions et enjeux autour d’une telle taxe. Son application pose dès le départ le problème fondamental de son but et de son «ambition». A titre d’exemple, doit-elle concerner tout le territoire d’un pays ou seulement certaines zones en fonction de leurs affectations ? Doit-elle être conçue de façon isolée, ou dans le cadre d’une vaste réforme de la fiscalité (le fameux tax-shift) ? A quel niveau doit-t-elle être fixée ? L’application d’une taxe terrienne peut avoir un caractère limité et local, ou au contraire être beaucoup plus ambitieuse et globale. Les enjeux financiers, notamment pour les pouvoirs publics, seront évidemment très différents. Enfin, comme tout instrument fiscal, l’application d’une taxe terrienne pose la question de ses impacts sur les activités économiques, en particulier sur la viabilité des exploitations agricoles. Vu l’ampleur du sujet, il était impossible d’étudier tous les aspects de la taxe terrienne dans le cadre de cette étude. Aussi se termine-t-elle par une invitation à une étude beaucoup plus approfondie et nécessairement multidisciplinaire à son propos.
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Germain, Marc. "Numéro 116 - juin 2015". Regards économiques, 12 ottobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2015.06.01.

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Gli stili APA, Harvard, Vancouver, ISO e altri
Abstract (sommario):
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus. A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services? Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantages offerts en termes de proximité de services publics locaux (écoles, hôpital,...). En monopolisant ces services, le propriétaire exclut d’autres personnes de la possibilité d’en jouir, ce qui peut justifier qu’une contrepartie soit exigée par la collectivité, contrepartie qui peut prendre la forme d’une taxe terrienne. En principe, toutes les terres, urbaines, agricoles ou autres, sont susceptibles de faire partie de la base de la taxe. Celle-ci peut être calculée en fonction de critères différents. L’article envisage trois cas, selon que la taxe porte sur la surface, la valeur ou le revenu de la terre (ce qu’on appelle la rente terrienne). Ces trois formes de taxe ne sont bien sûr pas équivalentes, notamment en termes d’équité ou au niveau des informations nécessaires pour les appliquer. La taxe terrienne est à la fois une idée ancienne et toujours d’actualité. Elle est appliquée à des degrés divers ou fait l’objet d’études dans différents pays. Elle a eu dans le passé des partisans illustres, à l’exemple d’Adam Smith. Elle bénéficie encore aujourd’hui du soutien de plusieurs «prix Nobel d’économie». Plusieurs arguments sont en effet avancés en sa faveur par ses défenseurs. Le premier est qu’elle porte sur un facteur immobile et donc non éludable. Un deuxième argument est qu’elle pourrait constituer un instrument de politique foncière, en particulier pour lutter contre la spéculation et les pratiques de rétention de terre (une réalité présente en Wallonie). Elle pourrait aussi constituer un mécanisme de compensation financière (au moins partiel) des propriétaires en cas d'installation d'une «nuisance» dans leur voisinage (par exemple une éolienne), ce qui serait susceptible d'atténuer des attitudes du type «pas chez moi !». Un autre argument en faveur de la taxe terrienne, tout particulièrement en milieu urbain, est qu’elle inciterait le propriétaire d’une parcelle à tenir compte des coûts de congestion qu'il crée dans son environnement. L’intérêt passé et présent relatif à la taxe terrienne s’explique aussi par les questions et enjeux autour d’une telle taxe. Son application pose dès le départ le problème fondamental de son but et de son «ambition». A titre d’exemple, doit-elle concerner tout le territoire d’un pays ou seulement certaines zones en fonction de leurs affectations ? Doit-elle être conçue de façon isolée, ou dans le cadre d’une vaste réforme de la fiscalité (le fameux tax-shift) ? A quel niveau doit-t-elle être fixée ? L’application d’une taxe terrienne peut avoir un caractère limité et local, ou au contraire être beaucoup plus ambitieuse et globale. Les enjeux financiers, notamment pour les pouvoirs publics, seront évidemment très différents. Enfin, comme tout instrument fiscal, l’application d’une taxe terrienne pose la question de ses impacts sur les activités économiques, en particulier sur la viabilité des exploitations agricoles. Vu l’ampleur du sujet, il était impossible d’étudier tous les aspects de la taxe terrienne dans le cadre de cette étude. Aussi se termine-t-elle par une invitation à une étude beaucoup plus approfondie et nécessairement multidisciplinaire à son propos.

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