Articoli di riviste sul tema "Discrimination fondée sur la caste"

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1

Hardtmann, Eva-Maria. "Les Dalits indiens sont soudainement partout!" Anthropologie et Sociétés 29, n. 3 (2 giugno 2006): 97–122. http://dx.doi.org/10.7202/012609ar.

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Abstract (sommario):
Résumé Les activistes dalits indiens ont su s’allier à de nouveaux réseaux internationaux alternatifs. Comment des activistes qui se préoccupent de questions aussi particulières et spécifiquement régionales que la discrimination fondée sur la caste en Inde ont-ils été amenés à s’intéresser à d’autres mouvements sociaux d’autres régions du monde, voire à s’allier à ces mouvements? Quelles circonstances ont permis aux activistes dalits de se préparer et de s’équiper pour s’insérer dans ces nouveaux types de réseaux mondiaux? Pour répondre à ces questions, nous brossons d’abord le tableau du mouvement dalit en nous interrogeant sur la façon dont les expériences acquises par ce mouvement ont facilité les interrelations avec d’autres groupes lors d’occasions comme le Forum social mondial. L’hétérogénéité des orientations au sein du mouvement dalit, la structure organisationnelle de ce mouvement et l’utilisation d’Internet sont examinées à la lumière des réseaux mondiaux alternatifs. S’appuyant sur l’ethnographie, le présent article rend compte d’une analyse parmi beaucoup d’autres qui traitent de ce que l’on appelle l’altermondialisation.
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2

Thorpe, Edward, e Geert Decock. "La discrimination fondée sur l'âge en europe". Gérontologie et société 27 / n° 111, n. 4 (2004): 207. http://dx.doi.org/10.3917/gs.111.0207.

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3

Mercat-Bruns, Marie. "Discrimination fondée sur l'âge et fin de carrière". Retraite et société 36, n. 2 (1 giugno 2002): 109–35. http://dx.doi.org/10.3917/rs.036.0109.

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4

Amauger-Lattes, Marie-Cécile. "La discrimination fondée sur l'âge : une notion circonstancielle sous haute surveillance". Retraite et société 51, n. 2 (20 luglio 2007): 27–41. http://dx.doi.org/10.3917/rs.051.0027.

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5

Mercat-Bruns, Marie, e Clara Giordano. "La nouvelle action de groupe et la discrimination fondée sur l’âge". Retraite et société N° 88, n. 1 (8 novembre 2022): 27–69. http://dx.doi.org/10.3917/rs1.088.0028.

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6

Mercat-Bruns, Marie. "Prévention de la discrimination fondée sur l'âge et diversification des normes juridiques". Retraite et société 51, n. 2 (20 luglio 2007): 147–73. http://dx.doi.org/10.3917/rs.051.0147.

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7

Clark-Kazak, Christina. "Special Focus on Age Discrimination in Forced Migration Law, Policy, and Practice". Refuge: Canada's Journal on Refugees 32, n. 3 (23 novembre 2016): 3–7. http://dx.doi.org/10.25071/1920-7336.40424.

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Abstract (sommario):
This special focus of Refuge highlights the widespread but under researched occurrence of age discrimination in forced migration law, policy, and practice. Using a conceptual lens of social age, authors analyze the ways in which people in situations of forced migration are treated differently on the basis of chronological age, biological development, and family status. By framing this differential treatment as discrimination, this special focus approaches age as an equity issue. Such an approach differentiates the articles presented here from other recent scholarship on specific age groups, which is framed largely in terms of their vulnerabilities and needs. This special focus is intended to stimulate further research and activism on age discrimination in all its forms in varying contexts of forced migration. L’accent particulier accordé à ce sujet dans Refuge souligne l’incidence généralisée, bien qu’insuffisamment étudiée, de la discrimination fondée sur l’âge dans la législation, la politique et la pratique concernant la migration forcée.À l’aide de l’optique théorique de l’âge social, les auteurs abordent une analyse du traitement différencié accordée aux personnes en situation de migration forcée en fonction de leur âge chronologique, de leur développement biologique et de leur statut familial. En considérant ces différences dans le traitement par l’entremise du cadre de la discrimination, l’âge est conçu en tant qu’enjeu d’équité dans l’optique de cette approche particulière. Une telle approche dans les articles présentés ici se démarque des travaux et recherches récentes sur les groupes d’âge spécifiques qui se conceptualisent plutôt en fonction des vulnérabilités et besoins des sujets concernés. Cette approche particulière vise à inciter des recherches ultérieures ainsi que des activités politiques concernant la discrimination fondée sur l’âge dans toutes ses manifestations dans les divers contextes de la migration forcée.
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Alves, Maria Magdalena. "Méthodologie de travail avec personnes en situation de rue au Brésil". Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles, n. 9 (7 marzo 2019): 61–72. http://dx.doi.org/10.55765/atps.i9.558.

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Abstract (sommario):
Fondée sur ses expériences d’intervention, l’auteure propose dans ce texte une réflexion sur les questions du travail, de la santé, du logement, de la culture, des sports et loisirs en se concentrant sur la demande des gens vivant dans la rue à Sao Paulo, souvent victimes de discrimination, de déni de droits, de répression policière ou d’autres formes de violence. L’analyse tient compte d’une politique adoptée en 2009 qui a suscité le renouvellement des pratiques d’intervention auprès de cette population en procédant à l’intégration de nombreuses politiques sectorielles.
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Mercat-Bruns, Marie. "Discrimination fondée sur le sexe aux États-Unis : une notion juridique sous tensions". Travail, genre et sociétés 28, n. 2 (2012): 63. http://dx.doi.org/10.3917/tgs.028.0063.

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Varennes, Fernand de. "Langue et discrimination au Canada". Canadian Journal of Law & Jurisprudence 5, n. 2 (luglio 1992): 321–55. http://dx.doi.org/10.1017/s0841820900001454.

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Abstract (sommario):
[L]anguage is not merely a means of interpersonal communication and influence. It is not merely a carrier of content, whether latent or manifest. Language itself is content, a reference to loyalties and animosities, an indicator of social statuses and personal relationships, a marker of situations and topics as well as of the societal goals and the large-scale value-laden arenas of interaction that typify every speech community.L’importance des droits en matière linguistique est fondée sur le rôle essentiel que joue la langue dans l’existence, le développement et la dignité de l’être humain. C’est par la langue que nous pouvons former des concepts, structurer et ordonner le monde autour de nous. Le langage constitue le pont entre l’isolement et la collectivité, qui permet aux êtres humains de délimiter les droits et obligations qu’ils ont les uns envers les autres, et ainsi vivre en société.
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Mbungo, Rolince. "L’APPROCHE JURIDIQUE INTERNATIONALE DU PHÉNOMÈNE DE DISCRIMINATION FONDÉE SUR LE MOTIF DES ANTÉCÉDENTS JUDICIAIRES". Revue québécoise de droit international 27, n. 2 (2014): 59. http://dx.doi.org/10.7202/1068026ar.

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Mercat-Bruns, Marie, e Aurélie Pallares Castany. "La faible visibilité juridique de la discrimination dans l’emploi fondée sur le jeune âge". Agora débats/jeunesses 74, n. 3 (2016): 63. http://dx.doi.org/10.3917/agora.074.0063.

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Neysmith, Sheila M. "S. Fredman and S. Spencer (Eds.). Age as an Equality Issue: Legal and Policy Perspectives. Oxford & Portland: Hart Publishing, 2003." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 24, n. 1 (2005): 85–86. http://dx.doi.org/10.1353/cja.2005.0008.

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Abstract (sommario):
RÉSUMÉCet ouvrage aborde diverses approches juridiques et politiques reliées à la discrimination fondée sur l'âge et la législation en matière d'égalité. Ses forces résident en : 1) l'inclusion de chapitres abordant les composantes théoriques de l'égalité, 2) une discussion des distinctions existant entre législation en matière d'égalité et législation antidiscriminatoire et 3) l'importance accordée à des domaines autres que les politiques traditionnelles liées à l'emploi. L'ouvrage s'adresse essentiellement à un public anglais (surtout du Royaume-Uni) mais de nombreux éléments intéresseront les lecteurs canadiens.
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Gaudreau, Julie. "Quel droit à l’égalité pour les non-citoyens ? Réflexion inspirée de l’affaire Charkaoui". Les Cahiers de droit 49, n. 2 (3 aprile 2009): 205–35. http://dx.doi.org/10.7202/029646ar.

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Abstract (sommario):
Dans l’affaire Charkaoui, la Cour suprême du Canada a conclu que des aspects du régime des certificats de sécurité, prévu par la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, étaient inconstitutionnels en vertu des articles 7, 9 et 10 c) de la Charte canadienne des droits et libertés mais non discriminatoires à l’égard des non-citoyens au sens de l’article 15. L’auteure pose un regard critique sur la décision d’écarter l’application de cet article en l’espèce et suggère, après avoir examiné la jurisprudence de la Cour suprême en matière d’interdiction de la discrimination fondée sur la citoyenneté, une interprétation restrictive des privilèges du citoyen canadien mais large du droit à l’égalité lorsque les intérêts personnels essentiels des non-citoyens sont en jeu.
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Brunelle, Christian. "La discrimination fondée sur les antécédents judiciaires : le principe de l'interprétation large sous les verrous?" Revue de droit. Université de Sherbrooke 42, n. 1-2 (2012): 13–48. http://dx.doi.org/10.17118/11143/10262.

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Brunelle, Christian. "LA DISCRIMINATION FONDÉE SUR LES ANTÉCÉDENTS JUDICIAIRES : LE PRINCIPE DE L’INTERPRÉTATION LARGE SOUS LES VERROUS ?" Revue de droit de l'Université de Sherbrooke 42, n. 1-2 (2012): 13. http://dx.doi.org/10.7202/1106027ar.

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Cadieux, Rita. "LA LOI CANADIENNE SUR LES DROITS DE LA PERSONNE ET SA MISE EN APPLICATION PAR LA COMMISSION". Droits de la personne 12, n. 2 (6 maggio 2019): 323–33. http://dx.doi.org/10.7202/1059404ar.

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Abstract (sommario):
La Loi canadienne sur les droits de la personne interdit la discrimination sous neuf motifs qui sont la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l’âge, le sexe, la situation de famille, l’état de personne graciée et, en matière d’emploi, le handicap physique. De plus, la partie IV de la Loi assure la protection des renseignements personnels. La Commission canadienne des droits de la personne, qui administre la Loi, est une agence fédérale indépendante qui se rapporte au Parlement par l’intermédiaire du Ministre de la Justice. Le mandat qui est donné à la Commission dans la Loi comprend, entre autres, l’instruction des plaintes de discrimination, l’information et l’éducation du public dans le domaine des droits de la personne et la mise sur pied de programmes de recherches dans ce même domaine. La Commission fait enquête sur les plaintes de discrimination qu’elle reçoit. Si la plainte est fondée, la Commission tente d’en arriver à un règlement par voie de conciliation. Lorsque cela est impossible, la Commission peut mettre sur pied un Tribunal des droits de la personne chargé d’examiner la plainte. D’ailleurs, la Commission peut, à toute étape postérieure au dépôt de la plainte, constituer un tel tribunal si elle le juge à propos. Les articles 10, 11 et 15, qui permettent à la Commission d’aller plus loin dans son action que l’instruction de plaintes individuelles de discrimination, sont explicités dans le texte. Ces articles touchent la discrimination systémique, la parité salariale entre les hommes et les femmes qui exécutent des fonctions équivalentes et la possibilité de mettre en oeuvre des programmes d’action positive.
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Klassen, Thomas R., e C. T. Gillin. "The Heavy Hand of the Law: The Canadian Supreme Court and Mandatory Retirement". Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 18, n. 2 (1999): 259–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800009806.

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Abstract (sommario):
RÉSUMÉAu cours des deux dernières décennies, la Cour suprême du Canada a rendu des jugements en apparence contradictoires sur la retraite obligatoire. En 1982, la Cour a statué que la retraite obligatoire à 60 ans pour les pompiers violait les lois provinciales sur les droits de la personne; en 1990, elle statuait que la retraite obligatoire à 65 ans pour les professeurs et autres membres du personnel des universités était constitutionnelle. L'analyse de ces décisions montre que la Cour s'est appuyée sur le stéréotype voulant que les travailleurs âgés soient moins compétents que les jeunes et n'a pas accordé aux travailleurs âgés une protection contre la discrimination fondée sur l'âge. Un certain nombre des principaux arrêts en matière de retraite obligatoire portent sur le cas de professeurs d'université et pourraient avoir des conséquences imprévues, comme le renforcement du rôle de la titularisation. La réticence de la Cour suprême à abolir la retraite obligatoire signifie la poursuite d'arrangements ad hoc fondés sur l'évolution des cycles de vie, les besoins des employeurs, les changements démographiques et l'évolution de la législation.
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LaViolette, Nicole. "L’importance de l’opinion publique: L’homoparentalité et la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme dans l’affaire Fretté c. France". Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 40 (2003): 345–71. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800008092.

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Abstract (sommario):
SommaireRécemment, dans l’affaire Fretté c. France, l’État français a échappé d’extrême justesse à une condamnation de la Cour européenne des droits de l’Homme pour discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Dans l’affaire Fretté, la Cour européenne conWrme que l’interdiction d’adoption opposée par l’administration française aux personnes homosexuelles ne porte pas atteinte aux droits de la personne. Selon l’auteure, la Cour a négligé le fait qu’un grand nombre d’hommes gais et de lesbiennes presentment les qualités humaines et éducatives requises d’un candidat à l’adoption, et elle a préféré avaliser une différence de traitement discriminatoire et absolue envers les personnes homosexuelles. La Cour ne fonde aucunement ses motifs sur une preuve explicite et concluante quant au préjudice que peut présenter l’homosexualité d’un parent pour l’enfant adopté. Elle invoque plutôt la controverse publique pour motiver sa décision en faveur de l’interdiction d’adoption par les gais.
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Lizotte, Dominique, e Patrick Fougeyrollas. "Du droit comme facteur déterminant de la participation sociale des personnes ayant des incapacités". Les Cahiers de droit 38, n. 2 (12 aprile 2005): 371–415. http://dx.doi.org/10.7202/043444ar.

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Abstract (sommario):
Le présent article a pour objectifs de proposer à la communauté juridique les résultats des travaux du Comité québécois sur la Classification internationale des déficiences, incapacités et handicaps (CQCIDIH) depuis 1991 et de les appliquer concrètement au droit québécois. Ces travaux amènent en effet un nouvel éclairage au droit des personnes ayant des incapacités, en particulier en matière de discrimination fondée sur le « handicap ». Dans la première partie, l'approche conceptuelle élaborée dans ces travaux récents ainsi que la terminologie qui l'accompagne sont présentées. Dans la seconde partie, la vision du droit qui se dégage des travaux du CQCIDIH est d'abord analysée. On procède ensuite à la première application au droit québécois de la proposition du CQCIDIH. On examine concrètement en quoi le droit est un facteur environnemental déterminant de la participation sociale des personnes ayant des incapacités, potentiellement un facilitateur de leur participation sociale ou un obstacle à celle-ci.
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Drapeau, Maurice. "La considération de l'obligation d'accommodement même en cas de discrimination directe". Les Cahiers de droit 39, n. 4 (12 aprile 2005): 823–48. http://dx.doi.org/10.7202/043513ar.

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Abstract (sommario):
L'auteur s'attache, dans la première partie de son article, aux conséquences de la dichotomie mise en avant par la Cour suprême du Canada selon que l'atteinte discriminatoire est qualifiée de directe ou d'indirecte quant aux droits des travailleuses enceintes. Selon l'auteur, si l'on restreint l'obligation d'accommodement aux seuls cas de discrimination indirecte, les victimes de discrimination directe sont privées d'une mesure de redressement appropriée. Afin de remédier à cette situation, l'auteur expose, dans la seconde partie, le caractère universel de l'obligation de prendre les mesures voulues pour protéger le droit à l'égalité et le caractère unitaire de la prohibition de la discrimination prévue dans l'article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne. Il fait ainsi valoir que les concepts de solution de rechange (discrimination directe) et d'obligation d'accommodement (discrimination indirecte) jouent le même rôle, soit la mise en oeuvre de l'obligation générale de prendre les mesures nécessaires afin de protéger le droit à l'égalité. Pour l'auteur, l'obligation de respecter le droit à l'égalité prescrite par l'article 10, la défense fondée sur les aptitudes et qualités requises par l'emploi dans l'article 20 et le régime de sanction prévu dans l'article 49 de la Charte québécoise militent pour la reconnaissance de l'obligation d'accommodement à titre de mesure de redressement à toute forme de discrimination. De façon plus particulière, il considère que l'obligation d'accommodement constitue un moyen indispensable afin de protéger le droit à l'égalité en emploi des femmes enceintes. De façon plus générale, l'auteur souhaite une unification du régime de défense et de sanction en cas d'atteinte discriminatoire à un droit et propose la reconnaissance de l'obligation d'accommodement quelle que soit la nature de la discrimination.
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Playoust-Braure, Axelle. "La solidarité animale empêchée". Revue Possibles 48, n. 1 (1 giugno 2024): 70–75. http://dx.doi.org/10.62212/revuepossibles.v48i1.757.

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Abstract (sommario):
L’engagement pro-animaux se heurte à de nombreux obstacles sociaux et culturels, notamment la pression et les moqueries suscitées par le végétarisme, ainsi que la répression politique du mouvement animaliste. Ce phénomène, appelé "végéphobie" depuis 2001 en France, peut être comparé à d’autres formes de pression sociale comme celles subies par les femmes ne souhaitant pas procréer. Le spécisme, ou la discrimination fondée sur l’espèce, prend ainsi la forme d’une norme sociale, imposant des sanctions à ceux et celles qui y dérogent. La végéphobie décourage l’expression d’une solidarité envers les animaux, poussant certaines personnes à adopter un comportement de compromis pour éviter le conflit, tandis que d’autres s’efforcent de dépolitiser leur engagement pour échapper aux critiques. Face à ces défis, il existe un besoin critique de construire un mouvement antispéciste fort et inclusif, capable de résister à la végéphobie et d’obtenir des gains politiques pour les animaux.
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Cadieux, Suzanne, Robert Côté, Jean Laframboise, Lise Lanno e Diane Levasseur. "Discrimination fondée sur la « condition sociale » et pouvoir de réintégration des tribunaux. IX édition du Tribunal-école inter-facultés. 1987". Revue générale de droit 18, n. 4 (1987): 951. http://dx.doi.org/10.7202/1058586ar.

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Bernier, Ivan. "La préservation de la diversité linguistique à l'heure de la mondialisation". Les Cahiers de droit 42, n. 4 (12 aprile 2005): 913–60. http://dx.doi.org/10.7202/043683ar.

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Abstract (sommario):
La présente étude part du constat que les efforts en vue de préserver la diversité linguistique se sont concentrés jusqu'à récemment sur deux approches complémentaires associées à la protection des droits de la personne, l'une étant axée sur l'interdiction de la discrimination fondée sur la langue, l'autre, sur la reconnaissance et la promotion des droits des minorités linguistiques. Toutefois, cette façon d'aborder le problème, qui met l'accent presque exclusivement sur des facteurs internes à l'État, laisse de côté la dimension internationale de la question. Nonobstant le constat alarmant qu'un nombre appréciable de langues disparaissent chaque année, on semble encore ignorer la menace que représente, pour la préservation de la diversité linguistique, la mondialisation de l'économie avec son cortège d'accords commerciaux internationaux donnant priorité absolue aux considérations économiques. Comme ces accords ne font guère de place en général à des restrictions aux échanges de biens ou de services fondées sur des considérations relatives à la langue, il est normal de s'inquiéter du sort réservé à des interventions telles que les quotas radiophoniques basés sur la langue, les exigences linguistiques en matière de services professionnels, les subventions accordées sur la base de critères incluant la langue, les exigences linguistiques en matière d'étiquetage. Plus grave encore, on commence seulement à s'inquiéter du fait que, dans la nouvelle société de l'information qui découle de la mise en œuvre de ces accords commerciaux internationaux, les langues qui seront exclues courent le risque d'une marginalisation plus ou moins rapide. L'objet de la présente étude est précisément de montrer qu'une approche de la préservation de la diversité linguistique axée exclusivement sur les droits de la personne n'est plus suffisante pour atteindre le résultat souhaité à partir du moment où les pressions qu'exerce la mondialisation sur les langues se situe en dehors du rapport État-individu et minorité-majorité.
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Boivin, Michelle. "Le besoin urgent d’un nouveau cadre conceptuel en matière de droits à l’égalité". Les Cahiers de droit 45, n. 2 (12 aprile 2005): 327–49. http://dx.doi.org/10.7202/043798ar.

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Abstract (sommario):
Parmi tous les droits enchâssés dans la Charte canadienne des droits et libertés, le droit à l’égalité est sans contredit le plus difficile à manier. Selon l’auteure, la difficulté est d’ordre conceptuel. Il n’y a aucun consensus, ni à la Cour suprême du Canada ni d’ailleurs dans la société canadienne à ce jour, sur ce à quoi ressemblerait une société véritablement égalitaire. Il s’ensuit que chacun et chacune y va de sa propre vision et que toute vision peut s’articuler ou non autour des critères d’analyse contextuelle proposés par l’arrêt Law. La jurisprudence récente de la Cour suprême en matière de droits à l’égalité, notamment les arrêts Gosselin et Walsh, témoigne avec éloquence de ce fractionnement des perspectives et des limites de la méthode propre au droit. Et encore, ces décisions n’abordaient même pas la question beaucoup plus difficile de l’« intersectionnalité » ou, autrement dit, des cas de discrimination fondée sur plusieurs motifs. Dans un autre ordre d’idées, la discipline du droit risque de devenir complètement marginalisée et dénuée d’importance pour la majorité des citoyennes et des citoyens dans la société de demain, en raison de son hermétisme, de ses revirements imprévisibles et de son manque de solutions adéquates aux problèmes socioéconomiques soulevés par les droits à l’égalité.
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MBIDI, Didier OMADJELA, e David ANGALAWE OTEMIKONGO. "PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES VIVANT AVEC HANDICAP MOTEUR EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : CAS DE LA VILLE DE KISANGANI DE 2015 A 2020". IJRDO - Journal of Social Science and Humanities Research 8, n. 11 (9 novembre 2022): 170–80. http://dx.doi.org/10.53555/sshr.v8i11.5419.

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Abstract (sommario):
Dans l’humanité entière, plus d’un milliard de personnes vivent avec un handicap sous une forme ou une autre et près de deux cent millions d’entre elles ont de très grandes difficultés fonctionnelles. Les Nations Unies note que, selon les estimations, 80 % des personnes handicapées vivent dans les pays en développement et souligne qu’il faut associer les personnes handicapées à tous les aspects du développement. Selon la déclaration universelle des Droits de l'Homme, « tous les êtres humains naissent libres et égaux, en dignité et en droit ». Pourtant, dans de nombreuses sociétés des pays en développement et africains en particulier, nombreux sont les facteurs environnementaux à l'image des préjugés discriminatoires et l'absence de légalisation adaptée qui alourdissent et rendent insupportables les difficultés (insertion sociale, professionnelle et économique) rencontrées par les personnes handicapées. L’article 12 de la Constitution du 18 février 2006 de la République Démocratique du Congo telle que modifiée en 2011 jusqu’à ce jour dispose que tous les congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois qui est fondée sur les droits humains, elle véhicule selon l’étalon du droit. Aussi, les personnes handicapées en général et celles qui souffrent de handicap moteur en particulier, sont-elles victimes d'une marginalisation et discrimination fondée quelques fois sur des préjugés et des croyances religieuses de la part des membres des sociétés que celles-ci vivent. Le plus sérieux problème que rencontre ces personnes en République Démocratique du Congo, particulièrement dans la ville de Kisangani se résume à la non assistance en termes de la protection sociale (aide sociale et action sociale d’un coté, et un vide juridique pouvant protéger cette catégorie des personnes vivant avec handicap dans tous les domaines de la vie et l’inapplication textes juridiques internationaux. L’objectif mené par la présente réflexion est promouvoir d’un coté la protection sociale des personnes en situation de handicap moteur et d’analyser les mécanismes potentiels de la pleine jouissance des droits humains
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Koyanagi, Shunichiro. "La codification et l’actualisation du Code civil japonais : l’apport de la Commission législative". Les Cahiers de droit 46, n. 1-2 (12 aprile 2005): 577–99. http://dx.doi.org/10.7202/043855ar.

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Abstract (sommario):
Le Code civil japonais est entré en vigueur en 1898. Trois professeurs japonais à l’Université de Tokyo ont alors été chargés de rédiger le Code civil sur la base d’un projet élaboré par un professeur agrégé français, G.E. Boissonade. Composé de cinq livres (Ier : « Partie générale », II : « Droit des biens », III : « Rapports d’obligation », IV : « Droit de la famille » et V : « Droit des successions » ), ce code proclame l’égalité de la capacité de jouissance, le caractère absolu de la propriété, l’autonomie de la volonté et la responsabilité civile fondée sur la faute. Les livres IV et V avaient été marqués par l’inégalité entre l’homme et la femme, mais ils ont été entièrement modifiés en 1947 en vue de la conformité avec le principe de non-discrimination de la nouvelle Constitution de 1946. Une commission permanente a été créée en 1949 en vue de la modernisation des codes : la Commission législative du ministère de la Justice. Néanmoins, il y a eu récemment des cas où des réformes proposées par cette commission ont été bloquées (le droit de la famille) ou encore où des modifications au Code civil ont été décidées sans participation de cette commission (baux immobiliers). En outre, la modernisation des termes des livres I, II et III du Code civil sans modification au fond du droit a été réalisée à la fin de 2004, indépendamment de l’avis de la Commission législative.
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Laurichesse, Céline. "La subordination de l’octroi des prestations familiales au respect des règles du regroupement familial ne constitue pas une discrimination fondée sur la nationalité". Revue critique de droit international privé N° 2, n. 2 (1 aprile 2016): 339–45. http://dx.doi.org/10.3917/rcdip.162.0339.

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Rolland, Anne-Julie. "Les tribunaux d’arbitrage dans l’engrenage de la division sexuelle du travail : l’interaction des motifs de discrimination fondée sur l’état civil et le sexe". Canadian Journal of Women and the Law 33, n. 1 (1 agosto 2021): 32–57. http://dx.doi.org/10.3138/cjwl.33.1.02.

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Abstract (sommario):
Dans cet article, l’autrice met en parallèle l’interprétation du droit à l’égalité par les tribunaux d’arbitrage québécois, spécifiquement en ce qui a trait à la notion d’état civil prévue à l’article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne, avec le concept de division sexuelle du travail tel que développé par la sociologue Danièle Kergoat. À l’aide d’une analyse jurisprudentielle, elle démontre comment cette interprétation demeure androcentrée et reflète la dynamique des rapports sociaux de sexe. Cette situation a pour effet d’exacerber les conséquences de l’exploitation du travail des femmes dans la sphère privée et de les transposer dans la sphère publique, ce qui participe à la segmentation sexuée du travail et renforce les stéréotypes de genre.
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Clément, SHAMASHANGA MINGA. "De la Conformité des frais de dépôt des candidatures exigées en RDC à la Constitution et aux instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme: Plaidoyer pour la réduction à la baisse de la caution électorale". KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 10, n. 3 (2023): 255–69. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2023-3-255.

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Abstract (sommario):
Consacrée à l’examen de la conformité des frais de dépôt des candidatures exigés en République Démocratique du Congo à la constitution et aux instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme, l’étude démontre que le montant de la caution électorale fixé en droit congolais est très élevé et n’est pas compatible avec la constitution congolaise du 18 février 2006 et l’arsenal juridique international de protection des droits de l’homme qui consacrent l’égalité des citoyens devant la loi et interdisent toute discrimination fondée sur la fortune en matière d’accès aux fonctions publiques. L’étude suggère aux autorités congolaises de réduire à la baisse le montant de la caution pour d’une part, se conformer à la constitution et aux normes internationales de protection des droits de l’homme et, d’autre part, encourager la participation active des citoyens aux ressources modestes au processus électoral. Dans cette perspective, l’étude proposer au législateur congolais de s’inspirer de la législation des autres pays qui consacrent le principe du remboursement de la caution aux candidats et partis politiques ayant obtenu un certain nombre des suffrages fixés par la loi et qui font de la caution l’instrument de la participation des femmes et des jeunes aux élections en exemptant les listes qui présentent cette catégorie du payement de la caution électorale exigée.
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Drapeau, Maurice. "La discrimination fondée sur la grossesse résultat des règles de disponibilité au travail. Le refus d’accommoder le droit des femmes enceintes de s’absenter du travail". Revue de droit. Université de Sherbrooke 28, n. 1 (1998): 215–55. http://dx.doi.org/10.17118/11143/12741.

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Kihika, Maureen. "Ghosts and Shadows: A History of Racism in Canada". Canadian Graduate Journal of Sociology and Criminology 2, n. 1 (7 febbraio 2013): 35–44. http://dx.doi.org/10.15353/cgjsc.v2i1.3775.

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Abstract (sommario):
A history of racism reinforces discrimination and exploitation of racialized immigrants in general and African-Canadians in particular. My paper contends that historically institutionalized structures are the ideological fulcrum from which ongoing socio-economic inequalities derive and retain their legitimacy. Specifically, I argue that the historically institutionalized system of slavery and ensuing systemic structures of racial discrimination negatively influence the incorporation of racialized immigrants into the Canadian labour market. A historically racially segmented labour market continues to uphold colour coded social and economic hierarchies. Although Canada’s point system ensures that immigrants are primarily selected on the basis of their skills and qualifications, many professionally trained and experienced racialized immigrants endure perpetual socio-economic constraints, characterized primarily by low-end, precarious forms of employment. While not intended to serve as an exhaustive chronology, this essay draws on three historical periods of Black migration and experience in Canada: the first spans early sixteenth to the end of the eighteenth-century, the second dates from the nineteenth to mid-twentieth century, and the third extends from mid-twentieth century to the present. The following historical timeline traces the prevalence and enduring nature of systemic structures and substantiates Abigail Bakan’s (2008) suggestion that both “racism and a culture of hegemonic whiteness were and remain endemic to the Canadian state” (p. 6).Une histoire du racisme appuie le constat de la discrimination et de l’exploitation d’immigrants appartenant à des groupes raciaux en général et de Canadiens africains en particulier. Mon essai soutient que les structures historiquement institutionnalisées constituent le point de départ des inégalités socioéconomiques actuelles et prolongent leur légitimité. Plus précisément, je prétends que le système d’esclavage historiquement institutionnalisé et les structures systémiques de discrimination raciale qui en ont découlé ont nui à l’intégration sur le marché du travail canadien des immigrants appartenant à des groupes raciaux. Un marché du travail depuis toujours segmenté racialement renforce encore la hiérarchie économique et sociale fondée sur la couleur. Même si le système de points d’appréciation canadien fait en sorte que les immigrants sont choisis essentiellement sur la base de leur formation et de leurs compétences, de nombreux immigrants membres de groupes raciaux disposant d’une formation et d’une expérience professionnelles subissent de perpétuelles restrictions socioéconomiques, comme des emplois bas de gamme ou précaires. Cet essai ne prétend pas être une chronologie exhaustive, mais il décrit trois périodes historiques de la migration des Noirs et de leur expérience au Canada : la première époque s’étend du début du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, la deuxième du XIXe siècle au milieu du XXe siècle et la troisième, du milieu du XXe siècle à maintenant. Cette chronologie témoigne de la prévalence et de la persistance des structures systémiques et appuie la suggestion d’Abigail Bakan (2008) selon laquelle « le racisme et une culture dominante blanche ont été et demeurent endémiques dans l’État canadien » (p. 6) [traduction libre].
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Kanter, Arlene S. "A Comparative View of Equality Under the UN Convention on the Rights of PERSONS with Disabilities and the Disability Laws of the United States and Canada". Windsor Yearbook of Access to Justice 32, n. 2 (1 ottobre 2015): 65. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v32i2.4682.

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Abstract (sommario):
In 2006, the United Nations adopted the Convention on the Rights of Persons with Disabilities [CRPD], the first international treaty addressing specifically the rights of people with disabilities, including in the workplace. The purpose of the CRPD is “to promote, protect and ensure the full and equal enjoyment of all human rights and fundamental freedoms by all persons with disabilities, and to promote respect for their inherent dignity....” The CRPD has been ratified by 160 countries, including Canada, but not yet by the United States. Article 27 of the CRPD, entitled Work and Employment, prohibits not only discrimination against people with disabilities in employment, but also the right of people with disabilities to reasonable accommodations, equal remuneration for work of equal value, safe and healthy working conditions, assistance in finding, obtaining, maintaining and returning to employment, rehabilitation, job retention and return-to-work programmes, as well as affirmative action programmes, incentives and other measures to promote equal employment opportunities. As compared to the Americans with Disabilities Act and the Canadian Charter, the CRPD, therefore, goes beyond prohibiting discrimination and instead seeks to ensure greater substantive equality for people with disabilities in the workplace. As such, the author proposes that both US and Canadian legislatures and courts should look to the CRPD to help their respective countries move beyond traditional notions of formal equality towards a new right to substantive equality in the workplace for people with disabilities.En 2006, les Nations Unies ont adopté la Convention relative aux droits des personnes handicapées [CDPH], le premier traité international portant explicitement sur les droits des personnes handicapées, y compris les droits dans le milieu de travail. La CDPH a pour objet de « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque […] ». La CDPH a été ratifiée par 160 pays, dont le Canada, mais les États-Unis ne l’ont pas encore ratifiée. En plus d’interdire la discrimination fondée sur le handicap dans tout ce qui a trait à l’emploi, l’article 27 de la CDPH, intitulé « Travail et emploi », protège le droit des personnes handicapées de bénéficier d’aménagements raisonnables, de l’égalité de rémunération à travail égal ainsi que de la sécurité et de l’hygiène sur les lieux de travail, le droit d’obtenir de l’aide liée à la recherche et à l’obtention d’un emploi, au maintien dans l’emploi et au retour à l’emploi, l’accès à des programmes de réadaptation, de maintien dans l’emploi, de retour à l’emploi et d’action positive, de même que l’accès à des incitations et à d’autres mesures visant à promouvoir l’égalité des chances dans l’emploi. En conséquence, comparativement à l’Americans with Disabilities Act et à la Charte canadienne, la CDPH va plus loin qu’interdire la discrimination et vise à assurer une plus grande égalité réelle pour les personnes handicapées dans le milieu de travail. C’est pourquoi l’auteur propose que les assemblées législatives et les tribunaux des États-Unis et du Canada examinent la CDPH afin d’aider les instances décisionnelles de leurs pays respectifs à dépasser les notions traditionnelles de l’égalité formelle et à promouvoir un nouveau droit à l’égalité réelle dans le milieu de travail pour les personnes handicapées.
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Legeard, Emmanuel. "Saint-Gilles, Laon, Germigny : Iconologie d'une représentation politique de la Vierge dans le "style 1200"". De Medio Aevo 15, n. 1 (31 gennaio 2021): 231–40. http://dx.doi.org/10.5209/dmae.73298.

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Abstract (sommario):
Selon le concept énoncé par Carl Schmitt, le critère de démarcation du politique, c'est la discrimination entre l'ami et l'ennemi. Au Moyen Âge, Pierre le Vénérable (1092-1156) fut le premier à concevoir l'Eglise comme une entité spatiale cernée et modelée par contraste avec la personnalité de ses assaillants : Juifs, musulmans et hérétiques. Dès lors, l'Ecclesia se perçoit et s'impose comme une forteresse constamment assiégée, mais illuminée intérieurement par la Sapientia, la lumière intime du Saint-Esprit. Dans le même temps, la "vraie mutation sociale de l'an 1100" (D. Barthélémy) qui a remplacé l'ancienne religion fondée sur le culte des reliques par la religion sacramentelle "des temps nouveaux" commence à restreindre l'acceptation du mot Eglise à l'élite cléricale qui seule détient le pouvoir miraculeux d'invoquer le Saint-Esprit dans le sacrement de l'eucharistie. Par l'eucharistie, le communiant s'assimile au corps mystique du Christ et s'insère dans la vie sociale régie par l'Eglise. Le diable, qui avance masqué sous des identités variées, est repérable à sa négation permanente de l'Incarnation du Christ, qui est la raison d'être de la forteresse Eglise, et la condition de possibilité de l'eucharistie, donc de la société chrétienne. À Saint-Gilles du Gard (vers 1160-70), Notre-Dame de Laon (vers 1190-1205) et Notre-Dame de Germigny (vers 1215), on peut avancer que le thème de l'Incarnation exprimé à travers un style antiquisant destiné à remémorer l'autorité romaine («style 1200») a émergé puis resurgi comme une composition clé, mais éphémère, destinée à traduire en images l'idéologie dominante dans la transition entre le roman et le gothique.
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Payancé, Hélène. "Exclusion des employés de maison de la protection contre le chômage et discrimination indirecte fondée sur le sexe CJUE 24 février 2022, aff. C-389/20, CJ c./ Tesoreria General de". Revue de droit comparé du travail et de la sécurité sociale, n. 2 (31 maggio 2022): 124–29. http://dx.doi.org/10.4000/rdctss.3824.

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Rioux Collin, Josiane. "La protection contre la discrimination fondée sur le poids offerte par la Charte des droits et libertés de la personne en matière d’emploi : possibilité de réforme pour mieux lutter contre la grossophobie?" Revue de droit. Université de Sherbrooke 49, n. 1 (2019): 1–40. http://dx.doi.org/10.17118/11143/18667.

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Rioux Collin, Josiane. "La protection contre la discrimination fondée sur le poids offerte par la Charte des droits et libertés de la personne en matière d’emploi : possibilité de réforme pour mieux lutter contre la grossophobie?" Revue de droit de l'Université de Sherbrooke 49, n. 1 (2019): 1. http://dx.doi.org/10.7202/1081059ar.

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Iroanya, Richard, Patrick Dzimiri e Edith Phaswana. "Human rights-based service delivery". Regions and Cohesion 8, n. 2 (1 giugno 2018): 1–26. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2018.080202.

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Abstract (sommario):
English Abstract:This article examines the extent to which National Human Rights Institutions (NHRIs) in Ghana and Uganda contribute to the strengthening of democracy and sustainable development in those countries. A human rights-based approach is used to investigate human rights violations, marginalization, exclusions, and discrimination against vulnerable groups in society. This article examines whether NHRIs are proactive in adopting preventive measures to protect and promote human rights within the African context. The study utilized a qualitative methodology and a case study design. It found that the legal environment on which NHRIs are located and their operations largely determine their effectiveness, as well as whether good governance and sustainable development are achievable.Spanish Abstract:Este artículo examina hasta qué punto las Instituciones Nacionales de Derechos Humanos (INDH) en Ghana y Uganda contribuyen al fortalecimiento de la democracia y el desarrollo sostenible en esos países. Se utiliza un enfoque basado en los derechos humanos para investigar las violaciones de los derechos humanos, la marginación, las exclusiones y la discriminación contra los grupos vulnerables de la sociedad. Este artículo examina si las INDH son proactivas a la hora de adoptar medidas preventivas para proteger y promover los derechos humanos en el contexto africano. La investigación requirió de una metodología cualitativa y un diseño de estudio de caso. Se descubrió que el entorno legal en el que se encuentran las INDH y sus operaciones determinan en gran medida su eficacia, así como también si se puede lograr una buena gobernanza y un desarrollo sostenible.French Abstract:Cet article examine dans quelle mesure les institutions nationales des droits de l’homme (INDH) au Ghana et en Ouganda contribuent au renforcement de la démocratie et du développement durable dans ces pays. Une approche fondée sur les droits de l’homme est utilisée pour enquêter sur les violations des droits de l’homme, la marginalisation, les exclusions et les discriminations à l’encontre des groupes vulnérables de la société. Cet article examine si les INDH sont proactives dans l’adoption de mesures préventives pour protéger et promouvoir ces droits dans le contexte africain. L’étude a utilisé une méthodologie qualitative et une étude de cas. Il a été constaté que l’environnement juridique dans lequel les INDH sont ancrées ainsi que leurs opérations déterminent en grande partie leur efficacité et les conditions de réalisation de la bonne gouvernance et du développement durable.
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Winisdoerffer, Yves. "Loi Verdeille du 10 juillet 1964. Apport forcé des droits de chasse sur les terrains à une ACCA. Propriétaires opposés à la pratique de la chasse. Limitations à la libre disposition du droit d'usage et atteinte disproportionnée au droit de propriété : violation de l'article premier du premier Protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l'homme. Adhésion forcée aux ACCA. Atteinte disproportionnée à la liberté d'association : violation de l'article 11 de la CEDH. Discrimination fondée sur la fortune foncière au sens de l'article 14 de la CEDH combiné avec l'article premier du Protocole et l'article 11 de la CEDH. Violation du droit à la liberté de conscience et de manifester ses convictions (art. 9 de la CEDH) : rejet de la demande d'examen sous cet angle. Cour européenne des droits de l'homme, 29 avril 1999, Chassagnou et autres c/ France. Avec note". Revue Juridique de l'Environnement 24, n. 3 (1999): 431–60. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.1999.3670.

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Catto, Marie-Xavière. "Rapport « Combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. Les normes du Conseil de l’Europe »". Revue des droits de l’homme, 23 luglio 2011. http://dx.doi.org/10.4000/revdh.9282.

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Lapierre Acevedo, Michelle, Xóchitl Escobedo García, Andrea Moctezuma Balderas, Zoila Romualdo Pérez e Alexander Yarza de los Ríos. "Violence de genre envers des femmes et des filles autochtones handicapées en Amérique latine". Capacitismes, n. 1 (22 dicembre 2023). http://dx.doi.org/10.56078/cfla_discapacidad.192.

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Abstract (sommario):
Cet article examine la violence de genre vécue par les femmes et les filles des peuples indigènes-originaires en Amérique latine, ainsi que par les mères et autres personnes aidantes des personnes handicapées. Pour ce faire, les auteures s’appuient sur leurs travaux de terrain, leurs expériences vécues et leurs réflexions en tant que chercheures dans le champ du handicap chez les peuples autochtones. L’article explore les situations de violence fondée sur le genre qui peuvent être considérées comme des conséquences de la colonisation. Ces situations se manifestent sous la forme de violences politiques, de problèmes d’accès aux services publics, de la discrimination dans les institutions, du manque d’accessibilité, comme violence liée au statut socio-économique et comme racisme. Ce travail explore également la violence qui découle des relations internes au sein des peuples autochtones, prenant la forme de violence familiale, de violence communautaire ou de violence liée aux systèmes des croyances culturelles de certains peuples. L’article vise à révéler la violence de genre subie par les femmes et les filles autochtones à Abya Yala, et à discuter de son émergence et de sa configuration en tant que produit de la relation entre colonialité, autonomisation et patriarcat. Il se termine par des réflexions visant à comprendre la complicité de ces systèmes structurels et propose quelques défis à relever pour s’engager sur la voie de l’élimination de toutes les formes de violence à l’encontre des femmes et des filles autochtones handicapées en Amérique latine.
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Lehmann, Julia. "Phänotypisierung - Gesetzesentwurf eines grundrechtlich kontroversen Ermittlungsinstruments". sui generis, 30 luglio 2021. http://dx.doi.org/10.21257/sg.190.

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Abstract (sommario):
Mittels Phänotypisierung werden aus DNA-Spuren Rückschlüsse auf das Erscheinungsbild einer Person gezogen. Künftig soll die Phänotypisierung als Ermittlungsinstrument im Strafprozess eingesetzt werden. Gemäss dem Gesetzesentwurf könnte die Staatsanwaltschaft die Phänotypisierung zur Aufklärung von Verbrechen anordnen. Dabei sollen die Augen-, Haar- und Hautfarbe sowie die biogeografische Herkunft und das biologische Alter ausgewertet werden können. Die Phänotypisierung an sich und die Auswertung dieser Merkmale durch die Strafverfolgungsbehörden sind umstritten. Mit dem Einsatz dieses neuen Ermittlungsinstruments drohen Verletzungen von Grundrechten, beispielsweise durch Racial Profiling, Diskriminierungen aufgrund von Äusserlichkeiten und aufgrund von Datenschutzverletzungen. Dieser Gefahr ist bereits bei der Gesetzgebung Rechnung zu tragen. Der Grundrechtsschutz im Gesetzesentwurf sollte daher im Hinblick auf die befürchteten Verletzungen verbessert werden. -- Le phénotypage permet de tirer des conclusions sur l'apparence d'une personne à partir de traces d'ADN. À l'avenir, le phénotypage sera utilisé comme outil d'investigation dans les procédures pénales. Selon le projet de loi, le ministère public pourrait ordonner le phénotypage pour résoudre des crimes. Ce faisant, la couleur des yeux, des cheveux et de la peau ainsi que l'origine biogéographique et l'âge biologique doivent pouvoir être évalués. Le phénotypage lui-même et l'évaluation de ces caractéristiques par les services de répression sont controversés. L'utilisation de ce nouvel outil d'investigation menace de violer les droits fondamentaux, par exemple par le profilage racial, la discrimination fondée sur l'apparence et les violations de la protection des données. Ce danger doit déjà être pris en compte dans la législation. La protection des droits fondamentaux dans le projet de loi devrait donc être améliorée au regard des violations redoutées.
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Ganty, Sarah, Emmanuelle Bribosia e Isabelle Rorive. "Interdiction de la discrimination fondée sur la situation socio-économique en droit européen : Rendre visibles les personnes socio-économiquement défavorisées (Prohibition of Discrimination on Grounds of Socioeconomilc Status: Making Socio-Economically Disadvantaged People Visible)". SSRN Electronic Journal, 2021. http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.4032949.

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Garrido, Rui. "Patterns of discrimination based on sexual orientation in Africa: is there a Lusophone exception?" African Human Rights Yearbook / Annuaire Africain des Droits de l’Homme 3 (3 marzo 2022). http://dx.doi.org/10.29053/2523-1367/2019/v3a5.

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Abstract (sommario):
ABSTRACT: This article analyses the legal developments in African Lusophone countries regarding sexual orientation and the legal-political choices made by these states about the regulation of consensual same-sex acts between adults. Under colonial rule, all Portuguese territories in Africa had sodomy laws in place. After independence, in 1975, the new countries reformed their penal codes and repealed sodomy laws, most of them shifting from criminalisation to protection of sexual orientation. Compared to the situation in other parts of the African continent, where violence against homosexuals is generalised, colonial criminalisation of consensual same-sex acts is still in force or where new laws that further criminalise sexual orientation have been adopted or are under consideration, Lusophone Africans demonstrate higher levels of acceptance of the homosexuality of their fellow citizens, and there is less hostility from the state. Starting with an analysis on international developments in human rights law and jurisprudence regarding prohibition of discrimination based on sexual orientation, this article focusses on the five African Lusophone countries, analysing the legal reforms adopted, the role played by legislative initiatives and the dialogue of states with supranational human rights mechanisms to better protect their citizens from discrimination of any kind. African Lusophone countries took a distinctive legal-political approach, not only by repealing sodomy laws but also by granting other forms of protection based on sexual orientation. They also provide a distinctive narrative regarding homosexuality in Africa, against its usual portrayal as a Western and un-African phenomenon, demonstrating a continent deeply divided on this particular human rights issue. TITULO E RESUMO EM PORTUGUÊS: Padrões de discriminação baseada na orientação sexual em África: existe uma excecionalidade Lusófona? RESUMO: Este artigo analisa os desenvolvimentos legislativos nos países Africanos Lusófonos em relação à orientação sexual e às opções jurídico-políticas efetuadas por estes, relativas à regulamentação dos atos sexuais consentidos entre adultos do mesmo sexo. Sob domínio colonial, todos os territórios portugueses em África tinham legislação da sodomia em vigor. Após a independência, em 1975, os novos estados reviram os seus códigos penais e revogaram as leis da sodomia, passando maioritariamente da criminalização para a proteção da orientação sexual. Comparado com a situação em outras partes do continente Africano, onde a violência contra homossexuais é generalizada, onde vigora a criminalização colonial dos atos sexuais consentidos entre adultos do mesmo sexo, ou onde tem sido proposta nova legislação que procura uma maior criminalização da orientação sexual, os cidadãos Africanos Lusófonos demonstram níveis mais elevados de aceitação da homossexualidade dos seus concidadãos e verifica-se ainda uma menor hostilidade por parte do estado. Começando por uma análise dos desenvolvimentos no direito internacional dos direitos humanos e da jurisprudência internacional, em matéria relativa à proibição da discriminação com base na orientação sexual, este artigo tem como foco os cinco países Africanos lusófonos, analisando as reformas legislativas que foram adotadas, o papel desempenhado pelas iniciativas legislativas e o diálogo dos Estados com os mecanismos supranacionais de direitos humanos para melhor proteger os seus cidadãos de qualquer discriminação. Os países Africanos Lusófonos adotaram uma distinta abordagem jurídico-política, não apenas revogando as leis da sodomia, mas também garantindo outras formas de proteção com base na orientação sexual. Estes estados fornecem uma narrativa distinta relativa à homossexualidade no continente Africano, habitualmente conotada como um fenómeno ocidental e não Africano, demonstrando um continente profundamente dividido nesta questão específica de direitos humanos. TITRE ET RÉSUMÉ EN FRANCAIS: Tendances de discrimination basée sur l’orientation sexuelle en afrique: existe-t-il une exception lusophone? RÉSUMÉ: Cette contribution analyse l’évolution juridique dans les pays lusophones d’Afrique en matière d’orientation sexuelle et les options juridico-politiques proposées par ces États en matière de réglementation des actes homosexuels consentis entre adultes. Pendant la colonisation, les colonies portugaises en Afrique disposaient de lois anti-sodomies. Après l'indépendance, en 1975, les nouveaux Etats ont réformé leurs codes pénaux et abrogé les lois sur la sodomie, la plupart d'entre eux passant de la criminalisation à la protection de l'orientation sexuelle. Par rapport à la situation dans d'autres régions du continent africain, où la violence contre les homosexuels est généralisée, la criminalisation d'actes homosexuels consensuels héritée de la colonisation est toujours en vigueur ou alors lorsque des nouvelles lois ont été adoptées ou sont en cours d’adoption, les pays africains lusophones font montre d’une plus grande tolérance à l’égard de l'homosexualité de leurs concitoyens, et l'hostilité de l'État est moindre. En commençant par une analyse des développements du droit et de la jurisprudence au plan international relativement à l'interdiction de la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle, cette contribution se focalise sur les cinq pays lusophones d'Afrique. Elle procède à une analyse des réformes juridiques adoptées, le rôle joué par les initiatives parlementaires et le dialogue entre les Etats et les mécanismes supranationaux de défense des droits de l'homme en vue de mieux protéger leurs citoyens contre toute forme de discrimination. Les pays africains lusophones ont adopté une approche juridico-politique distincte, non seulement en abrogeant les lois sur la sodomie, mais également en accordant d'autres formes de protection fondées sur l'orientation sexuelle. Ces pays déclinent également un récit distinctif sur l'homosexualité en Afrique contrairement à l’image largement répandue qu’elle est un phénomène occidental et non africain, démontrant ainsi un continent profondément divisé sur cette question particulière des droits de l'homme.
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White, Bob. "Interculturalité". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.082.

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Abstract (sommario):
L’interculturalité —le contact entre acteurs sociaux de diverses provenances — a toujours existé. Selon le contexte, l’interculturalité peut être plus ou moins problématique (par exemple dans les situations de crise humanitaire liées à l’arrivée massive de réfugiés) et plus ou moins problématisée (par exemple dans les États qui reconnaissent l’existence de multiples communautés religieuses ou linguistiques). D’abord il est important de distinguer entre l’interculturalité et l’interculturalisme, l’idéologie pluraliste qui vise à renforcer l’harmonisation des relations en contexte pluriethnique (White 2018). Selon plusieurs observateurs, l’interculturalisme serait une réponse aux paradigmes dominants du multiculturalisme et de l’assimilationnisme (Wood et Landry 2008). Cependant, il est important de rappeler que l’interculturalisme n’est pas monolithique. Effectivement, les critiques de l’interculturalisme au Québec démontrent que cette idéologie n’a jamais fait l’objet de consensus (Rocher et White 2014). Dans un deuxième temps il faut constater qu’il y a plusieurs courants théoriques et philosophiques qui s’inspirent de la pensée interculturelle (Emongo 2014). L’anthropologie a gardé ses distances de ce vaste champ de savoir, mais peu d’anthropologues savent que l’anthropologie a eu beaucoup d’influence aux de?buts de la recherche sur la communication interculturelle, notamment à travers la personne de Edward T. Hall. Dans les anneés 1960 et 1970, le champ de la sociolinguistique interactionniste (inspiré en grande partie par les travaux de John J. Gumperz, 1989) a développé des modèles pour expliquer comment les écarts dans la communication en contexte pluriethnique contribuent à la discrimination des personnes immigrantes et des minorités racisées. Dans les années 1980, l’anthropologie américaine dite « postmoderne » a produit un certain nombre d’ethnographies « dialogiques » (White 2018), mais ces travaux ont été limités dans leur influence à l’échelle disicipinaire. Le virage phénoménologique en anthropologie dans les année 1990 a, quant à lui, permis une certaine réflexion autour de la notion d’intersubjectivité, mais l’anthropologie n’a jamais développé une théorie globale de la communication interculturelle, ce qui est surprenant étant donné que les fondements du savoir anthropologique se construisent à partir d’une série de rencontres entre cultures (White et Strohm 2014). La pensée interculturelle n’a jamais eu de véritable foyer disciplinaire, même si plusieurs disciplines ont développé des expertises sur l’analyse des dynamiques de la communication interculturelle (notamment communications, psychologie, éducation, gestion). Au sein des champs de recherche qui revendiquent une approche interculturelle, il y a un grande diversité d’approches, de concepts et de finalités. Gimenez (2018) propose une distinction entre l’utilisation de la pensée culturelle comme projet politique, comme méthode et comme cadre d’analyse. Il y a plusieurs éléments que l’on pourrait identifier avec une « épistémologie de l’interculturel » (Emongo 2014) et plusieurs thèmes qui reviennent fréquemment dans la littérature sur les dynamiques interculturelles, dont trois qui méritent une attention spéciale: la bidirectionnalité, les préjugés, les compétences. Au préalable, précisons qu’on ne peut pas réduire l’étude des dynamiques interculturelles à l’étude des immigrants ou de l’immigration. Pour des raisons évidentes, les contextes de migration transnationale soulèvent régulièrement des problématiques et des préoccupations interculturelles, par exemple sur le vivre-ensemble en contexte pluriethnique (Saillant 2016). Du point de vue interculturel, néanmoins, ce n’est pas la « culture » des groupes minoritaires qui devrait nous intéresser (puisque les groupes majoritaires sont « porteurs de culture » aussi), mais le contact entre personnes de différentes origines. Autrement dit, pour la recherche interculturelle, ce n’est pas la diversité qui est intéressante mais plutôt ce qui arrive en contexte de diversité. La notion de bi-directionnalité—c’est-à-dire l’influence mutuelle entre les groupes d’ici et d’ailleurs—permet de comprendre que mettre l’accent sur les groupes minoritaires ou personnes issues de l’immigration peut renforcer des préjugés à leur égard et que trop souvent les groupes majoritaires sous-estiment l’impact de leurs propres traditions sur le contact avec les personnes issues de l’immigration. La notion des préjugés est centrale à toute tentative d’expliquer les dynamiques interculturelles. Généralement compris comme des fausses idées sur les personnes d’autres groupes, les préjugés en situation interculturelle se rapprochent de formulations souvent rencontrées dans la théorie herméneutique. Selon Gadamer (1996) les préjugés ne sont pas négatifs en soi, puisque, en tant que pré-savoir, ils seraient à la base de la compréhension humaine. La pensée herméneutique permet de comprendre le lien entre préjugés et traditions et du coup de faire la distinction entre les traditions qui agissent comme forme d’autorité et celles qui permettent la transmission du savoir du groupe (White 2017). La pensée herméneutique part du principe que tous les êtres humains ont des préjugés et que les préjugés sont aussi une forme de savoir (parfois valide, parfois fausse). De ce point de vue les préjugés ne sont pas problématiques en soi, mais dans la mesure où ils peuvent être à a source d’incompréhension ou de discrimination (puisque non pas validés). Puisque les préjugés restent souvent dans l’ordre de l’implicite, le développement des compétences interculturelles consiste à rendre les préjugés implicites afin de réduire leur impact dans les différents contextes de la communication. Il existe une vaste littérature sur la notion des compétences en contexte interculturel, notamment dans les domaines qui s’intéressent à l’utilisation des outils interculturels pour faire de la médiation ou de la résolution des conflits. Pour tenir compte de la complexité des compétences interculturelles, il est important de définir les différentes catégories de compétences : savoir (des connaissances sur un sujet), savoir-faire (des connaissances sur les méthodes ou les façons de faire), savoir-être (les habilités sociales ou interpersonnelles). Dans la littérature sur le sujet, il y a souvent une confusion entre les compétences culturelles (c’est-à-dire l’ouverture aux différences culturelles et le savoir sur les différents groupes ethnoculturels) et les compétences interculturelles. Ces dernières doivent être comprises non pas comme un savoir sur l’autre mais plutôt comme des habilités de communication dans les contextes pluriethniques. Les approches qui se basent sur les compétences culturelles ont été critiquées parce qu’elles se limitent aux compétences par la sensibilisation de la différence et ne considèrent pas l’apprentissage de compétences communicationnelles (Gratton 2009). Les critiques des approches interculturelles sont nombreuses. Certaines partent de l’idée que la pensée interculturelle est fondée sur une fausse prémisse, celle qui présume l’existence d’entités culturelles fixes (Dervin 2011). Se basant sur les théories constructivistes, ces critiques montrent que l’identité culturelle est socialement construite et ne peut donc être réduite à une essence ou à des catégories figées. Plusieurs courants de la pensée interculturelle utilisent la notion de culture dans le sens large du terme (par exemple « culture professionnelle » ou « culture organisationnelle ») afin d’éviter les pièges de l’essentialisme, sans pour autant négliger le fait que l’utilisation de l’interculturel peut facilement tomber dans les généralisations et renforcer les stéréotypes sur les catégories culturelles. D’autres critiques de la pensée interculturelle réagissent au recours à l’utilisation ce cette notion dans le but de servir les besoins d’intégration des groupes dominants. De ce point de vue, l’interculturalisme serait une version « soft » de l’assimilationisme puisqu’il vise l’intégration des groupes minoritaires au sein d’un groupe majoritaire. Les critiques les plus radicales s’inspirent des approches orientées vers la lutte contre la discrimination (anti-racisme, droits humains). Selon cette perspective, le fait de parler des différences entre les personnes ou les groupes ne serait admissibleque dans la mesure où il permettrait de mettrela lumière sur l’impact de la discrimination sur les groupes vulnérables. Le simple fait de parler des différences entre les groupes peut, en effet, renforcer les stéréotypes et contribuer à la stigmatisation des groupes minoritaires. Cette critique nécessite plus de recherche et de réflexion puisque d’un point de vue interculturel, le fait de ne pas nommer les différences peut aussi renforcer la discrimination à l’égard des populations vulnérables.
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Doytcheva, Milena. "Diversity and Super-Diversity in between Policy and Academia: a Critical Reading". Sociétés plurielles Épistémologies du pluriel, Articles (1 febbraio 2018). http://dx.doi.org/10.46298/societes-plurielles.2018.4250.

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Abstract (sommario):
International audience Focusing at its starting point at the emergence of the concept of (super-) diversity in policy and academia, the article challenges the alleged theoretical and epistemic changes introduced by this new paradigm (Vertovec 2007) in the studies of race and ethnicity, pluralistic democracies, and even « multiculture » (Back 1994 ; Hall 1999). First we critically examine the main innovations claimed by the model, replacing them in a broader context of a posited « return of assimilation » (Brubaker 2001). Second we examine other sources of criticism, based for instance on empirical scrutiny and evidence from public policies analysis. We consider in conclusion the hypothesis of « whitening » (Bilge 2013) diversity and question thepossibility to invest the concept not normatively but critically, namely through athorough articulation to the principle of nondiscrimination Tomando en su punto de partida el surgimiento de la noción de (super-) diversidad en los ámbitos académicos y políticos, el artículo está examinando los supuestos cambios teóricos y epistémicos introducidos por este nuevo paradigma (Vertovec 2007) en los estudios del pluralismo cultural y hoy día la “multicultura” (Back 1994; Hall 1999). Primero examinamos críticamente las principales innovaciones anunciadas por este modelo, reemplazándolas en el contexto más amplio de un “retorno” supuesto de la asimilación (Brubaker 2001). En segundo lugar estudiamos otras fuentes de criticismo, basadas en particular en el análisis de políticas públicas. Consideramos por último la hipótesis de un “blanqueamiento” (Bilge 2013) de la diversidad y cuestionamos la posibilidad de utilizar este concepto no normativa pero críticamente a saber, a través de una articulación más fuerte alprincipio de no-discriminación En prenant comme point de départ l’émergence du concept de (super-)diversité dans les arènes politiques et académiques, l’article met àl’épreuve les changements théoriques et épistémiques allégués, liés à ce nouveau paradigme (Vertovec 2007) dans l’étude des phénomènes de pluralisme culturel et de « multiculture » (Back 1994 ; Hall 1999). Nous commençons par étudier de manière critique les principales innovations revendiquées, en les replaçant dans le contexte plus large d’un « retour » annoncé de l’assimilation (Brubaker 2001). Nous envisageons ensuite une deuxième source de mise à l’épreuve, fondée sur des arguments empiriques, issus d’enquêtes sur les politiques publiques quis’attachent à la mise en oeuvre de ces idéaux. Nous évoquons pour conclure l’hypothèse d’un « blanchiment » (Bilge 2013) de la diversité et interrogeons la possibilité d’investir la notion de manière non plus normative, mais critique, en l’articulant plus fortement à celle de non-discrimination.
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D'adesky, Jacques. "Subalternité". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.056.

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Abstract (sommario):
Forgée au départ par Antonio Gramsci (Liguori 2016) la notion de « subalterne », définie comme relation de subordination, renvoie au départ de l’année 1988, aux subaltern studies qui proposent sous l’instigation de l’historien Ranajit Guha (1997) d’analyser la place et les groupes subalternes dans l’histoire moderne de l’Inde. Ces études accorderont une place importante à l’analyse des discours pour y appréhender les voix bâillonnées des individus appartenant aux groupes se situant à la base de la pyramide sociale, considérés comme les agents du changement social et politique. Elles développeront une critique de l’historiographie nationaliste et anti-coloniale dans le même temps qu’elles essaieront de restituer la capacité des « sans-voix » marginalisés comme les paysans pauvres, les femmes, les intouchables, et d'autres voix. De nos jours, les subaltern studies sont englobées par les théories postcoloniales qui émergent dans les années 1990 en Asie du Sud. Celles-ci questionnent la perspective du colonisateur sur les colonisés et accusent la pensée occidentale d’imposer, aux élites intellectuelles et aux classes populaires des pays du Sud, une conception éloignée des réalités locales. Cette hégémonie intellectuelle tend donc à limiter l’expression des subalternes et à en réduire la diversité issue d’un grand nombre de communautés locales, ce qui a des conséquences désastreuses sur la communication Nord-Sud. Les subaltern studies, portées à l’origine par des intellectuels d’Asie du Sud (Guha et Spivak 1988), se déploient notamment vers le Nord, nommément dans l’espace anglo-saxon, mais également dans les pays de l’Amérique latine. Dans ce dernier champ, elles ont contribué, entre autres, à mettre en exergue, les effets négatifs de la mondialisation. Les travaux critiques d’Edgardo Lander et d’Aníbal Quijano (2005) se concentrent sur l’analyse de la colonialité du pouvoir et du savoir, ainsi que sur la critique de l’eurocentrisme, compris comme une perspective binaire et dualiste de la connaissance qui est venue à s’imposer mondialement de manière hégémonique au fur et à mesure de l’expansion européenne sur la planète. Au Brésil, à travers le prisme de la critique postcoloniale, Claudia Miranda (2006), se penche, sur les discours des intellectuels afrodescendants, jugés en situation de subalternité, qui se mettront en évidence à l’occasion de la lutte pour la démocratisation et de la mise en œuvre des politiques publiques d’action positive en faveur de l’accès des Noirs à l’enseignement supérieur. La production d’études subalternes dans le monde francophone est, quant à elle, récente et moins abondante. Néanmoins, il faut mentionner l’existence dans ce champ de courants de pensée antérieurs qui participent bien avant les années 1980 à la critique de la situation des colonisés en Afrique et dans les départements d’outre-mer. Citons à ce titre, les critiques effectuées par les chantres de la négritude que sont Léopold Sédar Senghor (1964, 1977), Aimé Césaire (2004[2004]) ou encore Frantz Fanon (2001[1952]) même si celles-ci ne viennent pas à s’appuyer expressément sur la notion de « subalternité ». C’est dans cette large perspective que la « subalternité » découle de deux phénomènes historiques : la décolonisation et la mondialisation. Même s’ils ne sont pas concomitants, leurs effets politiques, économiques et sociaux impliquent différents groupes subalternes au Nord comme au Sud, notamment les réfugiés, les émigrés, les minorités ethniques ou sexuelles opprimées, voire les femmes soumises aux diktats de cultures machistes. Après avoir été adopté et enrichi par des penseurs du Sud, le terme est aujourd’hui devenu un concept adapté aux deux hémisphères. Outre la restriction au droit à la parole — donc au pouvoir d’énonciation —, ce qui rapproche les subalternes du Nord et du Sud, c’est leur bas niveau de revenu, qui les prive d’aisance matérielle; leur qualité de vie, leur bien-être et leurs libertés qui sont donc moindres que ceux des autres groupes nationaux. Ces restrictions les enferment dans la spirale décrite par Amartya Sen (2010) : la limitation de la liberté économique réduit les libertés sociales, ce qui entraîne une nouvelle perte de liberté économique. Ce cercle vicieux affaiblit les subalternes, les opprime et les maintient dans un silence qui réduit leur capacité d’action. La liberté de parole libère une énergie et une puissance singulières pour dénoncer et abolir les servitudes. Participer aux débats et aux décisions collectives suppose l’existence d’une reconnaissance mutuelle fondée sur la liberté d’expression et la perception d’une égale dignité. L’égalité de parole découle précisément de l’expérience de l’égale dignité, comme, par exemple, dans la reconnaissance d’une même qualité d’honneur chez les anciens Spartiates ou d’une même valeur chez les citoyens athéniens, et dans l’usage de la palabre chez les sages et chefs de villages africains. Pour les groups subalternes, la liberté de parole est donc une arme de libération contre les discours qui les ignorent et contre les pratiques et les dispositifs qui les réduisent au silence. Face à l’immédiatisme du journalisme et de l’économie, l’anthropologie a, sur ce thème, l’avantage du temps de la réflexion, de l’enquête approfondie et de la comparaison. L’étude ethnographique, la reconstruction des récits de vie et l’analyse de discours permettent une nouvelle approche des relations politiques, sociales et culturelles Nord-Sud. Habitués à la prise de distance face à leur propre culture, les anthropologues sont particulièrement bien outillés pour porter un regard neuf sur les pratiques de discrimination et d’exclusion et le sentiment d’abandon vécu par les groupes subalternes (difficultés de se faire entendre et voir leurs problèmes pris en charge par les pouvoirs publics) dans les pays du Nord comme du Sud. Rien d’extraordinaire donc à ce que les anthropologues, d’où qu’ils soient, viennent à s’emprunter concepts et arguments et à communiquer davantage.
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract (sommario):
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Stoczkowski, Wiktor. "Race". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

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Abstract (sommario):
La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
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