Letteratura scientifica selezionata sul tema "Diffusion de l'innovation – Environnement – Asie"

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Articoli di riviste sul tema "Diffusion de l'innovation – Environnement – Asie":

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Hervé, Caroline. "Communs". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract (sommario):
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).

Tesi sul tema "Diffusion de l'innovation – Environnement – Asie":

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Lacour, Pauline. "Quantifier le contenu environnemental des relations économiques entre la Chine et le Japon : Analyse de trois canaux de transfert de technologies vertes". Electronic Thesis or Diss., Grenoble, 2012. http://www.theses.fr/2012GRENE006.

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Abstract (sommario):
Cette thèse propose une évaluation du contenu environnemental des relations économiques entre le Japon et la Chine, en se basant sur l'analyse de trois canaux de transfert de technologies vertes. Afin de déterminer des dynamiques de diffusion de technologies environnementales (amélioration de l'efficacité énergétique, récupération des polluants, dépollution ou exploitation de sources d'énergie renouvelables), la démonstration s'est concentrée sur trois vecteurs particuliers : les flux commerciaux, les familles internationales de brevets et les Mécanismes pour un Développement Propre (MDP) du Protocole de Kyoto. L'analyse des flux commerciaux depuis le Japon vers la Chine révèle que les importations chinoises de biens environnementaux, de biens d'équipement et de biens de haute technologie sont des canaux de diffusion technologique. En particulier, les estimations économétriques montrent que les importations de biens de haute technologie affectent négativement l'intensité énergétique et carbonique du PIB chinois. L'analyse des données sur les familles internationales de brevets souligne que les technologies facilitant la diminution des niveaux de pollution atmosphérique dominent les transferts du Japon vers la Chine. Enfin, des transferts de connaissances et d'équipements environnementaux apparaissent également dans le cadre des projets MDP financés par des firmes nippones et implantés en Chine. L'analyse empirique de ces MDP fait apparaître que des plans de formation sont mis en œuvre parallèlement à la transmission d'équipements environnementaux, sachant que les transferts apparaissent principalement dans le cadre de projets hydrauliques et éoliens. L'analyse révèle bien que la densité des relations économiques entre le Japon et la Chine s'accompagne de la diffusion de technologies environnementales. L'écart de développement entre le Japon et la Chine ainsi que la présence de capacités d'absorption sur le territoire chinois favorisent la diffusion technologique au travers des flux économiques. L'impact positif de ces flux sur la qualité de l'environnement chinois est renforcé par les incitations gouvernementales aux transferts de technologies ainsi que les législations chinoises sur l'orientation géographique et sectorielle des investissements
This dissertation provides an evaluation of the environmental content of economic relations between Japan and China, analysing three channels of climate-friendly technology transfers To identify the dynamics of green technology transfers (improvement of energy efficiency, pollutant recovery, cleaning up, exploitation of renewable energy sources), the demonstration is concentrated on three vectors: trade flows, international patent families and Clean Development Mechanism (CDM) projects of the Kyoto Protocol. The analysis of trade flows from Japan to China shows that Chinese imports of environmental goods, capital goods and high technology goods are channels of technological diffusion. In particular, the econometric estimations reveal that imports of high technology goods affect negatively the energy and carbon intensity of the Chinese GDP. The analysis of international patent family data enable to identify that technologies aiming at reducing air pollution are dominant in transfers from Japan to China. Finally, transfers of knowledge and capital goods appear in the implementation of CDM projects financed by Japanese firms and implanted in China. The empirical analysis reveals that training plans are implemented in parallel to the transmissions of environmental equipments, knowing that transfers occur mainly through wind and water projects. This dissertation reveals that the density of economic relations between Japan and China is accompanied by the diffusion of green technologies. The development gap between Japan and China as well as the presence of absorptive capacity in China fosters technology diffusion through economic flows. The positive impact of these flows in terms of environmental quality is strengthened by the Chinese Government dedicated to technology transfers and the legislation concerning foreign investment
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Reif, Xavier. "Croissance et diffusion internationale de l'innovation : le cas de l'Asie en développement rapide". Paris 9, 2002. https://portail.bu.dauphine.fr/fileviewer/index.php?doc=2002PA090044.

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Frioux, Stéphane. "Les réseaux de la modernité : amélioration de l'environnement et diffusion de l'innovation dans la France urbaine (fin XIXe siècle - années 1950)". Electronic Thesis or Diss., Lyon 2, 2009. https://buadistant.univ-angers.fr/login?url=https://www.cairn.info/batailles-de-l-hygiene--9782130617860.htm.

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Abstract (sommario):
Ce travail se propose d'étudier les échanges d'expérience entre villes et les interactions d'acteurs gravitant autour de la transformation du cadre urbain, à partir du cas de l'ingénierie sanitaire. Ce domaine d'intervention, développé à partir de la fin du XIXe siècle, visant à assurer la distribution d'une eau pure et l'épuration des déchets produits par l'organisme urbain, a provoqué de nombreux phénomènes de circulation des savoirs et de l'information, entre techniciens municipaux, élus, spécialistes nationaux, administrateurs et inventeurs ou entrepreneurs, se rencontrant par toutes sortes de réseaux.L'étude fine des procédures de prise de décision, depuis la collecte de la documentation jusqu'aux inaugurations de nouveaux équipements édilitaires, laisse apercevoir le chemin complexe par lequel la modernité technique s'est implantée en ville. L'attitude de l'Etat français à l'égard des enjeux hygiéniques a évolué, mais globalement, les cadres de l'intervention ne sont guère modifiés tout au long de la première moitié du XXe siècle. Enfin, ces circulations d'information permettent de mettre en lumière une diffusion des innovations originale, qui s'opère de façon horizontale et peu hiérarchisée au sein du réseau des villes françaises. L'aspect transnational des échanges techniques est un autre caractère marquant de ce phénomène, qui montre la capacité des gouvernements locaux à mettre en place des dispositifs techniques dans le contexte d'une expertise et d'une intervention étatique relativement discrètes
The aim of this thesis is to study the exchange of knowledge between cities and the interactions between the forces interested in the transformation of the urban environment, using the case of sanitary engineering as a starting point. This field which was intended to provide pure water to city dwellers, as well as purifying waste, rose at the end of the nineteenth century thanks to numerous phenomena of knowledge and data circulation, among different networks linking municipal engineers and officials, sanitary inspectors, national experts and inventors.A careful study of the decision-making processes, from the documentation phase to the opening ceremonies of new facilities, enables us to perceive the complex path through which modern technology penetrated cities. In France, although the attitude of the State towards hygiene issues evolved, the general frame of the intervention of public authorities remained stable during the first half of the 20th century.The circulation of information and knowledge about sanitary engineering highlights an interesting process of innovation diffusion, which worked inside the French urban network without any strong hierarchical pattern but in a rather horizontal way. A transnational dimension appears in this process which underlines the ability of local governments to implement technological facilities in a context of relatively weak State expertise and intervention
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Frioux, Stéphane. "Les réseaux de la modernité : amélioration de l'environnement et diffusion de l'innovation dans la France urbaine (fin XIXe siècle - années 1950)". Phd thesis, Université Lumière - Lyon II, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00447952.

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Abstract (sommario):
Ce travail se propose d'étudier les échanges d'expérience entre villes et les interactions d'acteurs gravitant autour de la transformation du cadre urbain, à partir du cas de l'ingénierie sanitaire. Ce domaine d'intervention, développé à partir de la fin du XIXe siècle, visant à assurer la distribution d'une eau pure et l'épuration des déchets produits par l'organisme urbain, a provoqué de nombreux phénomènes de circulation des savoirs et de l'information, entre techniciens municipaux, élus, spécialistes nationaux, administrateurs et inventeurs ou entrepreneurs, se rencontrant par toutes sortes de réseaux. L'étude fine des procédures de prise de décision, depuis la collecte de la documentation jusqu'aux inaugurations de nouveaux équipements édilitaires, laisse apercevoir le chemin complexe par lequel la modernité technique s'est implantée en ville. L'attitude de l'Etat français à l'égard des enjeux hygiéniques a évolué, mais globalement, les cadres de l'intervention ne sont guère modifiés tout au long de la première moitié du XXe siècle. Enfin, ces circulations d'information permettent de mettre en lumière une diffusion des innovations originale, qui s'opère de façon horizontale et peu hiérarchisée au sein du réseau des villes françaises. L'aspect transnational des échanges techniques est un autre caractère marquant de ce phénomène, qui montre la capacité des gouvernements locaux à mettre en place des dispositifs techniques dans le contexte d'une expertise et d'une intervention étatique relativement discrètes.
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Bisiaux, Justine. "La transition vers l'innovation soutenable pour les entreprises industrielles : une approche par les business models : application au domaine du génie industriel". Electronic Thesis or Diss., Compiègne, 2015. http://www.theses.fr/2015COMP2216.

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Abstract (sommario):
Ces dernières décennies ont été marquées par l’apparition d’un nouveau contexte en faveur du développement soutenable, dans lequel de nouveaux modes de consommation et de production émergent. Ce nouveau contexte tend à se substituer à l’innovation intensive, les entreprises industrielles à réorienter leur business model vers l’innovation soutenable. Cependant ce changement nécessite des bouleversements stratégiques et organisationnels que certaines entreprises ne parviennent pas à surmonter. Ces situations d’entreprises révèlent un double enjeu : la nécessité de caractériser l’innovation soutenable d’une part et l’intérêt de définir une stratégie d’évolution et de diffusion de l’innovation soutenable au sein des entreprises d’autre part. Afin de caractériser l’innovation soutenable, trois notions sont mobilisées : le business model, la soutenabilité et la fonctionnalité. Les résultats de cette exploration suggèrent l’utilisation du business model comme objet intermédiaire afin de favoriser la co-construction et l’évolution de business models. L’étude de la soutenabilité du business model conduit à la proposition de l’association de l’économie de fonctionnalité - business model serviciel - à l’éco-conception - modèle de conception environnemental - comme déclinaison de l’innovation soutenable. L’analyse de la fonctionnalité révèle une complémentarité de ces deux démarches. Celles-ci permettent de définir de nouvelles offres du point de vue des valeurs d’usage et permettent d’intégrer l’utilisateur dans la définition de l’offre. L’exploration de ces trois notions conduit également à la proposition d’un changement de paradigme en faveur du paradigme soutenable suivi du développement de trajectoires de business models afin de garantir aux entreprises l’atteinte à long terme des plus hauts niveaux de l’innovation soutenable. Ces résultats théoriques servent ensuite au développement d’une méthode d’aide à la décision : Business Model Explorer for Sustainability (BMES). La méthode BMES permet aux entreprises de concevoir de nouveaux business models soutenables et de définir des trajectoires vers ces business models soutenables comme stratégie de diffusion de l’innovation soutenable à long terme. Elle s’appuie sur la notion d’upgradabilité comme déclinaison opérationnelle de l’innovation soutenable. La méthode est développée et testée avec les deux industriels partenaires du projet IDCyclUM : Neopost et Rowenta. Une des principales perspectives de recherche proposée consiste à engager des travaux visant à poursuivre la définition de l’innovation soutenable qui reste un concept ambigu pour lequel il n’existe pas de consensus à l’heure actuelle
Over the past decades, a new context in favor of sustainable development emerged. New models of consumption and production are developed. This shift from intensive innovation to sustainable innovation leads some companies to rethink their business model. However, this business model evolution requires strategic and organizational changes that some companies fail to overcome. These companies’ situations reveal a double challenge : the need to characterize sustainable innovation on the one hand and defining a strategy for disseminating sustainable innovation on the other hand.To characterize sustainable innovation, three notions are mobilized : the business model, sustainability and functionality. The results of this exploration suggest the use of the business modelas an intermediary object to promote the co-construction and the evolution of business models. The study of sustainable led us to associate functional economy - servicial business model - to eco-design- environmental design - as a declination of sustainable innovation. Functionality concept analysis revealed the complementarity of functional economy and eco-design approaches. This allows us to define new offers from the use-values point of view. The exploration of these three notions also leads to propose a paradigm shift in favor of sustainable paradigm. This paradigm shift is followed by the development and characterization of business models trajectories. These trajectories guide companies in achieving the highest levels of sustainable innovation on the long term. These theoretical results were used to develop a method called Business Model Explorer for Sustainability (BMES). The BMES method allows companies to develop sustainable business models and to define trajectories toward these business models. The method is based on the upgradability concept as operational application of sustainable innovation. The method was developed and tested with the two industrial partners of IDCyclUM project : Neopost and Rowenta. One of the main proposed research perspectives is to continue defining sustainable innovation. This concept remains indeed ambiguous and there is still no consensus about its definition at present

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