Articoli di riviste sul tema "Archives archéologiques"

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1

Piau, Théophile, François Bétard, Fabienne Dugast, Gilles Arnaud-Fassetta e Vincent Viel. "Dynamique géomorphologique holocène et occupation humaine dans le bassin-versant de l’Eure (Bassin de Paris, France) : potentiels d’une approche géoarchéologique multiscalaire et diachronique". Archimède. Archéologie et histoire ancienne 7 (9 giugno 2020): 188–204. http://dx.doi.org/10.47245/archimede.0007.act.07.

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Abstract (sommario):
Localisé dans la partie occidentale du Bassin parisien, le bassin-versant de l’Eure présente une occupation humaine plurimillénaire. À l’interface entre plusieurs groupes culturels dès le Néolithique (groupes du Gord, de l’Artenac et de Bretagne), la vallée de l’Eure est un espace archéologique clef qui offre un cadre de recherche privilégié pour mettre en œuvre une approche géoarchéologique multiscalaire et diachronique combinant : (1) cartographie géomorphologique, comme outil permettant d’appréhender les biais taphonomiques dans la préservation des gisements archéologiques, (2) prospections géophysiques (tomographie de résistivité électrique) pour une reconstitution 2D de l’architecture du remblaiement alluvial, (3) acquisition et traitement des données stratigraphiques par carottage et analyses sédimentologiques. L’apport des archives sédimentaires fluviatiles est également mis en avant afin de reconstituer la trajectoire hydro-sédimentaire de l’Eure durant l’Holocène.
2

Signoli, Michel, e Yves Desfossés. "Des corps en guerre : archives biologiques, archéologiques, historiques et sensibles". Corps N° 12, n. 1 (2014): 9. http://dx.doi.org/10.3917/corp1.012.0009.

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3

Bessenay-Prolonge, Julie, e Régis Vallet. "Tribulations archéologiques. Du terrain à la publication des archives de la mission archéologique française de Tureng Tépé (Iran)". Les Nouvelles de l'archéologie, n. 145 (1 settembre 2016): 18–23. http://dx.doi.org/10.4000/nda.3799.

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4

Goff, Armelle Le, e Emmanuelle Giry. "Les missions archéologiques françaises à l’étranger dans les fonds des Archives nationales". Les Nouvelles de l'archéologie, n. 145 (1 settembre 2016): 57–63. http://dx.doi.org/10.4000/nda.3809.

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5

Gallay, Alain. "Reconstituer la vie, André Leroi-Gourhan et la lecture des archives archéologiques". Revue archéologique de Picardie. Numéro spécial 21, n. 1 (2003): 51–68. http://dx.doi.org/10.3406/pica.2003.2631.

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6

Hily, Julien, e Patrick Jadé. "Les ouvrages d’artillerie de côte du XIX e siècle, objets archéologiques". Revue d'archéologie contemporaine N° 2, n. 1 (23 ottobre 2023): 23–32. http://dx.doi.org/10.3917/raco.002.0023.

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Abstract (sommario):
L’association « 1846 » étudie depuis 2015 les fortifications littorales du « Long 19ème siècle » (1780-1914). Pour cela elle utilise les archives mais aussi l’observation des vestiges matériels. En effet, ceux-ci peuvent combler les lacunes des sources écrites et recueillir des informations sur des usages qu’elles ne mentionnent pas. Quelques exemples tirés des travaux de ses membres sur les parapets et plates-formes d’artillerie, l’aménagement et l’utilisation des bâtiments logistiques et les systèmes de conduite de tir et de ravitaillement en munitions montrent combien l’archéologie peut être utile à l’étude de ces ouvrages.
7

Bruguier, Bruno. "Des archives archéologiques à la protection du patrimoine : le cas du Cambodge ancien". Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient 88, n. 1 (2001): 315–30. http://dx.doi.org/10.3406/befeo.2001.3521.

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8

Pécontal, Emmanuel. "Les mires méridiennes lointaines de l’Observatoire de Lyon : Recherches bibliographiques, archivistiques et archéologiques". Nuncius 28, n. 2 (2013): 276–312. http://dx.doi.org/10.1163/18253911-02802002.

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Abstract (sommario):
The first argument set out in 1877 by the Parisian astronomer Charles André, founder of the Observatoire de Lyon, to justify the establishment of an astronomical institute in Saint-Genis-Laval was the fact that it offered the opportunity to install remote marks along its meridian. André had used this argument three years before to reject another site selected by a local committee. However, at that time remote meridian marks had been abandoned by most astronomers in favour of close ones. We have conducted field research to discover the remains of these marks, as well as to seek evidence – both in the literature and in archives – of their use. This investigation shows that the argument for remote marks was in fact driven by geodetic considerations. The choice of Saint-Genis-Laval was actually made by geodesists of the Dépôt Général de la Guerre and its director, François Perrier, who wanted to institute new observatories in Province as key points in the primary geodetic network of France.
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Moussette, Marcel. "Un univers sous tension". Les Cahiers des dix, n. 59 (7 marzo 2011): 149–77. http://dx.doi.org/10.7202/045757ar.

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Abstract (sommario):
Grâce aux recherches en archives et sur des sites archéologiques du XVIe siècle, la présence européenne ancienne dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord est maintenant mieux documentée. Il devient donc possible d’établir des liens entre les assemblages d’objets européens de cette période mis au jour sur les sites amérindiens de l’intérieur du continent et de peut-être mieux comprendre comment l’arrivée de ces nouveaux venus et leur rencontre avec les Autochtones auraient pu affecter les populations en place. Venant s’ajouter aux récits de voyage et autres documents d’archives, ces vestiges matériels, malgré les limites qu’ils présentent, nous donnent un point de vue généré par les Amérindiens eux-mêmes qui peut être mis en rapport avec les textes européens. Ainsi, cet essai tente de mesurer l’intensité et l’ampleur de ces premiers contacts et de déterminer les principaux événements qui les ont entourés.
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Marty, Frédéric, Cyril Courrier, Souen Fontaine, Philippe Bromblet, Adrien Domzalski e Mourad El Amouri. "Le gisement de stèles funéraires et autels antiques de l’anse Saint-Gervais (Fos-sur-Mer) : étude documentaire, archéologique et épigraphique". Revue archéologique de Narbonnaise 52, n. 1 (2019): 55–83. http://dx.doi.org/10.3406/ran.2019.1978.

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Abstract (sommario):
Des recherches archéologiques aériennes et sous-marines, menées à partir de 1975, ont permis de repérer une concentration de stèles funéraires et d’autels antiques par 4 à 5 m de profondeur au centre de l’anse Saint-Gervais, à Fos-sur-Mer. Vingt monuments ont été remontés entre 1975 et 1977, puis un dernier en 1994. Parmi eux, cinq stèles inscrites jettent un éclairage nouveau, quoique furtif, sur la population cosmopolite qui fréquenta le port antique au moment de sa pleine activité. L’étude des éléments lapidaires, couplée à celle des archives de fouilles, ainsi qu’une reprise des recherches de terrain à travers deux campagnes de prospection acoustique suivies de deux journées de prospection à vue, permettent de proposer une première synthèse des connaissances sur ce gisement dont la nature exacte reste encore incertaine : nécropole submergée ou blocs de réemploi ?
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Petrescu, Ioana Maria. "L’auberge Hagi Tudorache ou l’auberge Gabroveni? Elements pour eclaircir une histoire confuse". CaieteARA. Arhitectură. Restaurare. Arheologie, n. 4 (2013): 177–88. http://dx.doi.org/10.47950/caieteara.2013.4.15.

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Abstract (sommario):
"Au 84-86 rue Lipscani, en plein centre historique de Bucarest, se trouve l’ancien Passage Commercial (Pasajul Comercial), un bâtiment qui doit sa célébrité a un certain nombre d’articles des années 1970, présentant le résultat des fouilles archéologiques qui y avaient été effectuées, il y a quatre décennies. Bien que ces études nous offrent d’importantes informations par rapport aux différentes étapes liées a la construction du bâtiment, ils se trompent tous en l’identifiant avec l’auberge Gabroveni (Hanul Gabroveni). L’attentive analyse de la documentation (archives et sources littéraires) infirme tout rapport entre l’auberge Gabroveni élevée, au début du XIXe siecle, par des commerçants bulgares originaires de Gabrovo a l’endroit ou se trouvait l’ancienne résidence princiere et cet édifice du type passage, connu aussi comme étant l’auberge Hagi Tudorache (Hanul Hagi Tudorache), qui relie les rues Lipscani et Gabroveni. "
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Rimelen, François, e Aurélie Montagne-Bôrras. "Gérer les archives de missions archéologiques françaises à l’étranger à la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès". Les Nouvelles de l'archéologie, n. 145 (1 settembre 2016): 12–17. http://dx.doi.org/10.4000/nda.3798.

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Deschodt, Laurent, Mathieu Lançon, Samuel Desoutter, Guillaume Hulin, François-Xavier Simon, Bruno Vanwalscappel, Yves Créteur et al. "Exploration archéologique de 170 hectares de plaine maritime (Bourbourg, Saint-Georges-sur-l’Aa, Craywick, Nord de la France) : restitution de la fermeture d’un estuaire au Moyen Âge et mise en évidence de mares endiguées". BSGF - Earth Sciences Bulletin 192 (2021): 12. http://dx.doi.org/10.1051/bsgf/2021004.

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Abstract (sommario):
Dans le cadre de l’agrandissement du port de Dunkerque, plus de 170 hectares de la plaine maritime ont été explorés sur la future « Zone Grande Industrie », dans l’ancien estuaire de la Denna (ou Déna, ou L’Enna), sous-bassin du petite fleuve côtier Aa. Le diagnostic d’archéologie préventive classique par ouverture de tranchées a été accompagnée de recherches en archives, de prospections géophysiques, de levés géomorphologiques en sondages en puits (profonds de 3 m) et en coupes. L’intégration des études de nature différente permet d’aboutir à une compréhension du secteur meilleure que ne l’eût fait chaque discipline séparément. Les dépôts sont essentiellement des sables tidaux recoupés par des chenaux de marée. Les décimètres supérieurs sont parfois plus limoneux. Les mesures de conductivité apparente permettent de spatialiser les données lithostratigraphiques ponctuelles. Leur confrontation, ainsi que des indices venant du réseau parcellaire, permet la mise en évidence d’un bord ouest de l’estuaire, contemporain d’occupations humaines. De même, la confrontation des vestiges archéologiques levés lors du diagnostic avec une zonation basée sur la géophysique et la stratigraphie permet d’appréhender l’évolution du paysage, notamment l’expansion et la contraction de l’habitat du secteur, depuis les premières interventions aux environs des Xe–XIIe siècles sur la bordure ouest de l’estuaire. Depuis ce dernier, l’habitat a progressé vers le nord-est, jusqu’à un bras de la Denna resté longtemps actif et dont l’axe correspond au système de drainage actuel. La cartographie de conductivité électrique permet également de mettre en évidence des anomalies qui se sont révélées être de larges et profondes structures anthropiques (jusqu’à environ 40 m de diamètre et plus de 5 m de profondeur, soit −2,5 m sous la cote zéro). Bien que nombreuses, ces structures peuvent passer facilement inaperçues lors des diagnostics archéologiques. Plusieurs ont été testées. Leur remplissage est variable mais présente comme point commun une étanchéification du fond et des parois par des mottes d’argile. Ces structures sont interprétées comme des mares endiguées dont quelques exemples subsistent sur la côte de la mer du Nord (en Frise, en Zélande et en Allemagne). Elles permettaient de recueillir l’eau douce et leur couronne de remblais en élévation s’élevaient au-dessus des plus fortes marées.
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Anheim, Étienne. "Martine Regert et Maria-Filomena Guerra Physico-chimie des matériaux archéologiques et culturels Paris, Éd. des archives contemporaines, 2016, iv-237 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, n. 1 (marzo 2017): 167–69. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264917000130.

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Langlois, Suzanne. "Réflexions autour du film The Monuments Men (2014)". Ethnologies 39, n. 1 (30 agosto 2018): 139–54. http://dx.doi.org/10.7202/1051055ar.

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Abstract (sommario):
The Monuments Men est un long métrage américain réalisé par George Clooney et sorti sur les écrans en février 2014. Co-scénarisé et coproduit par Clooney et son collaborateur de longue date, Grant Heslov, le film met en scène quelques membres de la section spécialisée « Monuments, Fine Arts and Archives » durant les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale. Ce petit groupe d’engagés volontaires rattachés aux différents corps d’armée alliés avait pour mission de protéger le patrimoine culturel en temps de guerre. Les Monuments Men se révélèrent indispensables au sauvetage de vastes collections d’art spoliées par les nazis et cachées dans des dépôts en Allemagne. C’est cette course contre la montre de juin 1944 à mai 1945 que Clooney met en scène. Production hollywoodienne mélangeant les genres, le film était très attendu, mais a été largement vilipendé par la critique, bien qu’il se soit avéré un succès commercial. L’existence même d’une telle brigade spéciale en zone de guerre, le discours sur ce que représente le patrimoine culturel dans la vie des sociétés, sur la nécessité de préserver cet héritage, tous ces éléments continuent de retenir l’attention aujourd’hui. En cause, les destructions récentes d’oeuvres et de sites archéologiques majeurs dans des conflits actuels au Moyen-Orient et en Afrique, où le saccage devient une arme de guerre. En revisitant la genèse de ce film et sa mise au présent, il apparaît désormais que The Monuments Men aurait fait oeuvre utile.
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Mesquida, Peri. "Paulo Freire en tant que citoyen du monde". L’éducation en débats : analyse comparée 10, n. 1 (16 febbraio 2021): 27–38. http://dx.doi.org/10.51186/journals/ed.2020.10-1.e272.

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Abstract (sommario):
Paulo Freire a choisi de se rendre à Genève en février 1970 engagé par le Conseil Œcuménique des Eglises, laissant derrière lui une expérience d’enseignement à l’Université Harvard aux Etats-Unis encouragéepar les intellectuel-les protestant-esde l’ISAL. Ce chemin nous conduit à une explication «archéologique»qui commence à Recife, au sein de la famille, s’étend à Jaboatao (Recife-Pernambouc) lors de la crise de 1929, et sera étroitement lié à sa proximité avec un groupe d’intellectuel-les protestant-es latino-américain-es avant et pendant son séjour à Santiago du Chili. Cet article part d’une recherche bibliographique et documentaire développée surtout grâce aux archives du Conseil Œcuménique des Eglises et les bibliothèques à Genève et au Brésil (Mario de Andrade –São Paulo –Brésil ; Université Catholique Pontificale du Paraná –Brésil ; Archives de la Faculté de Théologie de l’Eglise Méthodiste –São Paulo ; Archive privée de l’auteur).
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Moëllo, Morgane, Cyril Lacheze e Jérôme Féru. "Silence is a dangerous sound". Revue d'archéologie contemporaine N° 2, n. 1 (23 ottobre 2023): 33–50. http://dx.doi.org/10.3917/raco.002.0033.

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Abstract (sommario):
Une friche industrielle des années 1980 est étudiée selon une méthodologie archéologique, permettant d’évaluer la faisabilité et la pertinence d’une telle démarche. En employant des méthodologies de relevé simplifiées développées par l’archéologie anglo-saxonne dans la décennie 1960, l’intégralité d’une friche peut être relevée rapidement avec très peu de moyens et une précision acceptable. L’étude archéologique, qui a mené à une restitution 3D du site, a permis de mettre en évidence des éléments inconnus par les sources textuelles, cartographiques, iconographiques et même par l’enquête orale, confirmant l’importance d’une telle approche même sur un site aussi récent. Sont également posées les questions d’une part de la place de la réoccupation après l’abandon dans l’étude, et d’autre part du statut des archives retrouvées sur place.
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Sabot, Philippe. "Dans les « Archives » de l’Archeologie. Relire Les Mots et les choses aujourd’hui". Revista de Filosofia Aurora 28, n. 45 (7 aprile 2016): 747. http://dx.doi.org/10.7213/1980-5934.28.045.ds01.

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Abstract (sommario):
Cet article se propose d’interroger le projet archéologique de Foucault non pas seulement d’après ses propres principes théoriques et du point de vue d’une analyse interne de son développement mais aussi d’après sa genèse philosophique et conceptuelle, telle que les archives désormais disponibles à la Bibliothèque nationale de France permettent de la reconstituer. Cette reconstitution permet en particulier de mettre en lumière les incertitudes, voire les ambiguïtés qui sont attachées à la notion d’archéologie — une notion qui reste fortement marquée par l’influence de la phénoménologie) au moment même où Foucault rédige Les Mots et les choses.
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Flucher, Guy. "Les tissages Hauet à Boué (Aisne)". Revue d'archéologie contemporaine N° 1, n. 1 (1 dicembre 2021): 31–42. http://dx.doi.org/10.3917/raco.001.0031.

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Abstract (sommario):
Un diagnostic archéologique réalisé à l’emplacement d’une ancienne usine textile a donné l’occasion de comparer les données de terrain avec les sources documentaires. Les sondages confirment l’existence de plusieurs états de l’établissement, en relation avec les dégâts engendrés par la Première Guerre mondiale. Si l’aspect général des bâtiments est connu par des photographies, aucun plan n’a été retrouvé dans les archives. L’étude documentaire a permis de faire le point sur la nature des sources disponibles et sur les aléas de leur conservation jusqu’à nos jours.
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Groch, Pierre-Yves, e Lydie Blondiau. "Un monument commémoratif disparu de la guerre franco-prussienne de 1870". Revue d'archéologie contemporaine N° 2, n. 1 (23 ottobre 2023): 9–21. http://dx.doi.org/10.3917/raco.002.0009.

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Abstract (sommario):
Une chapelle commémorative érigée en mémoire des combats de 1870 a été fouillée en 2013 sur la commune de Villers-Bretonneux. Repérée lors du diagnostic archéologique réalisé sur la « Zac du Val de Somme », elle a bénéficié d’une prescription de fouille. Les fondations imposantes forment un plan en croix latine. Un fossé délimite l’espace consacré à la chapelle. L’étude documentaire, menée à la suite de cette fouille, a été décevante : la majorité des archives a été détruite pendant les conflits mondiaux. Les résultats de la fouille, cumulés aux recherches iconographiques, permettent de restituer certains éléments de décoration intérieure et d’architecture extérieure.
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Grangaud, Isabelle. "Le passé mis en pièce(s): Archives, conflits et droits de cité à Alger, 1830-1870". Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, n. 4 (dicembre 2017): 1023–53. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264918000616.

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Abstract (sommario):
RésuméEnquêter sur les processus de destruction du patrimoine cultuel algérois au cours des trente premières années de la conquête française de l'Algérie nous amène, en prêtant attention à la genèse de leur production, à considérer deux sources qui renvoient à une période antérieure à la conquête : Les édifices religieux de l'ancien Alger d'Albert Devoulx et le « Fonds ottoman », dont l'archivage fut initialement mis en œuvre par celui-ci. Ce double travail archéologique mené à partir de la reconstitution des activités d'A. Devoulx conduit à la mise au jour d'une lutte virulente pour les droits de cité et, notamment, pour l'appropriation des fondations pieuses des institutions dévotionnelles de la ville, une bataille dont ces sources furent partie prenante. En prêtant attention à leur charge revendicative et à la nature de leurs interactions, il devient possible de retracer l'histoire de la fin des mosquées d'Alger et d'apprécier, dans le même temps, la nature véritable de ces sources.
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Dartevelle, Raymond. "« La mémoire-image » et la construction du récit biographique". Les Études Sociales 178, n. 2 (19 febbraio 2024): 165–74. http://dx.doi.org/10.3917/etsoc.178.0165.

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Abstract (sommario):
Malgré le renouvellement des enquêtes sur les intellectuelles et couples intellectuels qui ont donné lieu à l’exploration de fonds d’archives diversifiés, les recherches se heurtent fréquemment au silence des sources les concernant. Non pas tant sur le parcours de formation, mais essentiellement pour appréhender la suite, les choix de vie, les destins contrariés, les empêchements, les épreuves subies face à la puissance des conventions académiques et sociales, et aux différentes formes de rupture, qui font qu’une ambition, qu’un idéal, qu’il soit scientifique ou politique, sont parfois oubliés et définitivement perdus. Les trois textes présentés sur les parcours de Jeanne Baudry par M. Béra, Marie-Anne Carroi par Xavier Riondet et Felicia Adetowun Ogunsheye par Olatunde Taiwo, dans la rubrique « Archives et Documents » visent, à travers une documentation archivistique et photographique inédite, à retrouver ces traces oubliées, en opérant un travail de type archéologique afin de tenter de mieux comprendre les formes de discontinuité d’une vie de femme intellectuelle, pionnière et engagée au xx e siècle.
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Dominique, Richard. "L'ethnohistoire de la Moyenne-Côte-Nord". Articles 17, n. 2 (12 aprile 2005): 189–220. http://dx.doi.org/10.7202/055714ar.

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Abstract (sommario):
En 1972, le projet de recherche « Ethnographie de la Côte-Nord du Saint-Laurent» place à l'intérieur de sa problématique générale un volet intitulé: l'ethnohistoire. Soucieuse de ne pas limiter les résultats de ses recherches à des moules d'analyse déjà établis et intéressée à illustrer constamment la conceptualisation des gens de la Moyenne-Côte-Nord, l'équipe de recherche perçoit comme complémentaire l'analyse de la science populaire utilisée par les témoins qui vivent les mêmes faits qu'elle étudie sous un angle expérimental. L'ethnohistoire de la Moyenne-Côte-Nord représente une facette de cette complémentarité. Afin de bien situer cette intention, une mise en place des principales tendances en cours en ethnohistoire s'avère utile. Auparavant, deux remarques importantes se posent au point de départ puisqu'elles clarifient les prémisses de l'ethnohistoire. 1. L'utilisation de l'histoire par l'anthropologie suscite beaucoup de discussions et cela depuis les origines de l'anthropologie. L'ethnohistoire ne se greffe pas à cette problématique. L'ethnohistoire ne représente pas le champ privilégié où l'utilisation et la perception de l'histoire que les anthropologues ont mis de l'avant à travers les différents courants anthropologiques se manifestent. 2. Ce premier point tient surtout au fait que l'ethnohistoire se conçoit comme un ensemble de méthodes, de techniques. Elle ne s'étiquette pas comme une discipline. L'ethnohistoire s'intègre aux différents courants théoriques en anthropologie et s'utilise selon les questions théoriques jugées importantes par les différentes écoles. Il n'y a pas de théories ethnohistoriques indépendantes des autres théories anthropologiques. Toute discussion au sujet de la relation histoire-anthropologie se situe au niveau théorique et non méthodologique; l'ethnohistoire ne peut fournir d'éléments pertinents. Trois tendances se concrétisent et fournissent des résultats différents, selon l'appartenance théorique aux écoles anthropologiques. L'histoire spécifique, l'ethnographie historique (ethnohistory) et l'ethnohistoire (folk history) constituent présentement ces trois options. L'histoire spécifique. Cette tendance se préoccupe surtout de situer des traits culturels spécifiques à l'intérieur d'un contexte. Tout en utilisant et recherchant des dates, des lieux et des événements précis, les chercheurs essaient ici de mettre en relief un modèle de diffusion et de transformation d'un trait culturel particulier. L'étude des variantes des mythes et dçs légendes par Franz Boas et Edward Sapir chez les Amérindiens de la Côte-Nord-Ouest du Pacifique constitue un exemple de cette tendance. L'utilisation des données archéologiques, linguistiques, physiques et des études de diffusion culturelle reflète bien la préoccupation du courant diffusionniste en anthropologie. L'ethnographie historique. Souvent retrouvée sous l'appellation ethnohistoire (ethnohistory), cette tendance s'identifie aux anthropologues américains (Fenton, Ewers, De Laguna, Lurie, etc.) qui reconstruisent historiquement des cultures amérindiennes à l'aide des archives, des traditions orales et des données recueillies sur le terrain. La recherche se traduit par l'application de la perspective historique aux sociétés qui ne sont pas incluses dans l'histoire occidentale. De par leur formation, ces chercheurs veulent comprendre, expliquer des phénomènes culturels. L'historiographie d'une ethnie ne répond pas à cette demande. Le choix des données historiques doit s'effectuer en fonction des questions théoriques en anthropologie. Ainsi la mise en relation des travaux de terrain avec les sources historiques dans un cadre théorique peut produire des éléments importants pour la construction d'un modèle explicatif du changement. Cette orientation a pris forme, vers 1950, au contact des études plus générales d'acculturation et de relations interethniques, des systèmes politiques et économiques. L'ethnographie historique repose sur des fondements plus théoriques et généralisants afin de permettre une comparaison entre différents groupes étudiés. Sous cet angle, elle se présente comme une méthode intégrée à d'autres pour répondre aux questions théoriques soulevées en anthropologie. Cette approche exige une nomenclature conceptuelle qui favorise un niveau de généralisation formelle. Une de ses premières fonctions se concrétise par l'élaboration d'un inventaire du matériel existant et par l'orientation subséquente de l'emploi et de la fabrication des autres méthodes. Lorsque la synthèse des différentes données est effectuée, des patterns d'incorporation des groupes ethniques à leur environnement, de changements économiques et politiques, d'acculturation, etc., en ressortent. En somme, l'ethnographie historique se présente comme l'application de la méthode historique et l'utilisation des concepts anthropologiques pour découvrir des pattems d'organisation humaine. L'ethnohistoire (folk history). Le domaine des réflexions et des constructions historiques en cours dans une communauté devient le pôle d'attraction de cette optique. La véracité des faits, la cohérence des événements, les modèles de changement, etc., ne sont pas ici pertinents. C'est plutôt le système logique permettant de réfléchir et de conceptualiser les événements et les comportements qui attire l'attention du chercheur. L'articulation de la recherche s'effectue autour de ce que les gens pensent de leur passé. Vers les années '60, le mot « ethno » se couvre d'une nouvelle signification, à savoir: découvrir comment s'établit le processus de la connaissance chez un peuple. Auparavant, le préfixe « ethno » ne possédait qu'une connotation identificatrice sans pour autant spécifier les bases de l'identité du peuple en question. Théoriquement, chez les culturalistes, la culture ne se conçoit plus comme l'ensemble des comportements humains, l'idéologie, l'histoire, les institutions, les produits matériels, etc., mais bien plus comme le tout de la connaissance humaine.2 Les analyses portent sur la «grammaire de la culture» et par conséquent ne précisent pas les comportements actuels et futurs des individus. Méthodologiquement, les techniques et les propositions théoriques se construisent sous la forme d'une recherche « emic », c'est-à-dire une approche valide que pour une communauté. L'ethnographie historique travaille à la reconstruction historique dans le sens et le découpage qui convient aux critères occidentaux. Elle utilise les archives et les résultats des autres disciplines connexes afin d'écrire une histoire universelle basée sur des découpages préalablement établis. Par contre, l'ethnohistoire démontre la version, la signification et l'explication historique fournies par une communauté. Précisément, elle met en relief les principes régissant la sélection et l'ordre des événements retenus comme significatifs pour une culture. Cette limitation à une seule culture amène pour l'instant le rejet d'une histoire universelle. Dans les sociétés non euro-américaines, les mythes, les légendes, les contes constituent le champ d'investigation privilégié pour l'ethnohistoire.
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Pineda, Rufino, e Jean-Christophe Galipaud. "Évidences archéologiques d'une surrection différentielle de l'île de Malo (archipel du Vanuatu) au cours de l'Holocène récent". Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIA - Earth and Planetary Science 327, n. 11 (dicembre 1998): 777–79. http://dx.doi.org/10.1016/s1251-8050(99)80050-0.

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Parmentier, S., e B. Sillano. "Sanctuaire à répit ou inhumations clandestines ? Le cas des sépultures des xviie–xviiie siècles de très jeunes immatures de la chapelle Saint-Laurent de la Capelette (Marseille, Bouches-du-Rhône)". Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris 29, n. 1-2 (8 novembre 2016): 85–93. http://dx.doi.org/10.1007/s13219-016-0169-2.

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Abstract (sommario):
La chapelle Saint-Laurent de la Capelette (Marseille) a fait l'objet d'une fouille archéologique préventive réalisée par l'Inrap. La fonction funéraire de cet édifice, construit en 1654, est attestée dans les archives, d'abord par la mention d'inhumations réalisées à l'intérieur jusqu'en 1776, puis par la création d'un cimetière à l'extérieur, fonctionnant jusqu'au milieu du xixe siècle. La fouille de l'espace intérieur de la chapelle a mis au jour 24 inhumations primaires, datées entre le milieu du xviie siècle et le début du xviiie siècle. Ces inhumations, en pleine terre ou en cercueil, ont livré les restes de 25 individus parmi lesquels de nombreux fœtus et périnataux. La forte proportion d'inhumations de très jeunes immatures à l'intérieur de la chapelle permet de s'interroger sur la fonction de cette dernière et notamment sur une possible utilisation comme un « sanctuaire à répit ». Cependant, il convient de rester prudent quant à son utilisation comme un sanctuaire à répit au sens strict. En effet, il est tout à fait possible que des enfants morts puissent avoir été amenés dans la chapelle afin d'attendre le miracle du retour à la vie leur permettant ainsi d'être baptisés et ensuite enterrés dans le sol de la nef. Toutefois, l'absence d'un prêtre résidant sur place, jusqu'au début du xviiie siècle, peut aussi avoir facilité la pratique d'inhumations clandestines réalisées, avec ou sans l'accord du fossoyeur, par les parents soucieux du devenir de leur enfant décédé.
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Carpentier, Vincent, e Benoît Labbey. "Archéologie de la Seconde Guerre mondiale". Revue d'archéologie contemporaine N° 2, n. 1 (23 ottobre 2023): 113–26. http://dx.doi.org/10.3917/raco.002.0113.

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Abstract (sommario):
Depuis l’année 2014 et dans le fil d’un processus inauguré avec la Grande Guerre, une archéologie de la Seconde Guerre mondiale a vu le jour en Normandie. La multiplication des découvertes, depuis la fouille pionnière du camp de prisonniers de La Glacerie, en 2009, a révélé l’importance et la variété de ces vestiges de guerre jusqu’alors ignorés de la communauté archéologique et abandonnés de ce fait à l’érosion ou aux collectionneurs et marchands de militaria. La mise sur pied d’un ambitieux projet collectif de recherche, en 2015, a permis le recensement et la cartographie rigoureuse d’une bonne part de ce patrimoine méconnu, en particulier des nombreux vestiges du mur de l’Atlantique. Parallèlement, les observations désormais consignées dans les rapports de diagnostics, de même que les premières fouilles prescrites par le SRA de Normandie sur des gisements de la Seconde Guerre mondiale, ont permis de réunir d’importantes données inédites concernant des sites variés, liés aux combats, à la logistique ou aux camps de prisonniers. Ces acquis de l’archéologie préventive se sont en outre doublés de recherches programmées, notamment sur les refuges de civils, exceptionnellement conservés, de la brasserie Saingt, à Fleury-sur-Orne. Ces recherches en général ont mis en lumière l’importance historique de ces archives du sol, à travers certains aspects du conflit peu documentés par ailleurs, et amènent à reconsidérer d’une manière plus objective le mythe héroïque et surmédiatisé du Jour le plus long .
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Di Liberto, Aurore. "Analyse des parcellaires antiques. Approche méthodologique et étude de cas en Gaule du nord et en Bretagne romaine". Revue du Nord Tome 104, n. 3 (20 settembre 2023): 155–80. http://dx.doi.org/10.3917/rdn.447.0155.

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Abstract (sommario):
La structuration du paysage est un phénomène qui a toujours existé dès lors que l’Homme s’est sédentarisé, qu’il s’est approprié le territoire et donc a modifié son environnement, que ce soit pour l’agriculture et l’élevage en milieu rural ou pour l’habitat et les centres de pouvoir en milieu urbain ou aggloméré. Le milieu est façonné physiquement et répond à des normes telles que la propriété et l’usage du sol. Ainsi, on sait par les écrits des agrimensores , que les Romains posaient rigoureusement les limites des terres notamment lorsqu’ils installaient une colonie sur un nouveau territoire. On connaît alors les normes imposées et le module métrique de base, l’ actus . Pour autant, ce mode d’établissement n’était pas systématique et devait probablement s’adapter à l’environnement local, voire garder tout ou partie d’un système préexistant. Si les textes anciens fixent un cadre théorique de cette administration, ils ne décrivent pas la réalité du terrain. Le recours aux archives du sol, notamment par l’archéologie, permet d’en mesurer l’application dans l’environnement, c’est-à-dire d’étudier les traces concrètes de la parcellisation ancienne. Par ailleurs, la morphologie parcellaire et la modification de l’environnement répondent à une évolution sur le temps long et à des échelles variables. Il est alors difficile de reconnaître et d’appréhender le visage de ces territoires aux époques anciennes. Ainsi, une branche récente de l’archéologie, nommée archéogéographie, permet aujourd’hui d’utiliser diverses techniques telles que l’analyse régressive, afin de mieux interpréter les différentes structures fossoyées découvertes et de les situer dans un environnement plus large, dépassant la seule échelle du site archéologique.
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Schoonbaert, Sylvain. "Cyprien ALFRED-DUPRAT, Bordeaux... un jour ! Postface de Marc Saboya, Bordeaux, Archives municipales et Société archéologique, Éditions Le Festin, 2011 , 144 p., un CD-Rom." Histoire urbaine 35, n. 3 (2012): 159. http://dx.doi.org/10.3917/rhu.035.0159.

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Polizzi, Giovanni, e Samuel Romeo. "Entre destructions et reconstructions, le patrimoine sicilien pendant et après la Seconde Guerre mondiale". Imaginer la frontière, n. 2 (19 giugno 2020). http://dx.doi.org/10.35562/frontieres.286.

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Abstract (sommario):
Dans cette contribution, nous présentons les traces sur le terrain et dans les archives d’un bombardement survenu à Solonte dans la nuit du 12 décembre 1942. Le point de départ de cette recherche est une photographie conservée dans les archives du Musée archéologique régional Antonio Salinas, documentant la restauration d’une citerne de Solonte suite aux bombardements alliés. Nos recherches dans les archives ont permis de reconstituer la chronologie des faits et de mettre en lumière le rôle des Surintendants des Antiquités de la Sicile occidentale, Jole Bovio Marconi puis Vincenzo Tusa, pendant et après la guerre pour protéger le patrimoine culturel. Solonte, comme d’autres sites siciliens, faisait partie des sites stratégiques ayant accueilli des garnisons militaires italo-allemandes. Les événements de la Seconde Guerre mondiale sont analysés ici du point de vue de la sensibilité au patrimoine culturel et de la perception de celui-ci pendant les conflits et les périodes de paix. Nous explorons les tentatives de protection, les phases de restauration et de consolidation qui ont eu lieu depuis la guerre, jusqu’aux longues fouilles archéologiques dirigées par Vincenzo Tusa, dont on peut aujourd’hui voir le résultat en évoluant dans le parc archéologique de Solonte.
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Labregère, Julie. "L’apport des sources anciennes de la Renaissance à l’étude des collections". Frontière·s, Supplément 1 (20 maggio 2022). http://dx.doi.org/10.35562/frontieres.1115.

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Abstract (sommario):
Cet article présente une nouvelle lecture d’une lettre manuscrite de 1466 rédigée par Antonio Ivani da Sarzana, précédemment publiée par J.R. Spencer en 1966 et N. Thomson de Grummond en 1986, qui rapporte la découverte d’une tombe étrusque et de son mobilier sur les terres de l’abbaye de San Giusto à Volterra. La description détaillée des reliefs ornant la cuve d’une des urnes par Ivani permet d’identifier une iconographie précise : le voyage du défunt vers l’au‑delà, dans l’acte du franchissement de la limite entre les deux mondes, représenté comme un cavalier drapé d’un grand manteau et accompagné de serviteurs en armes. Au terme d’une recherche dans la documentation ancienne et les corpus des urnes hellénistiques de Volterra, nous proposons de rapprocher la description de 1466 d’une urne conservée au musée Guarnacci de Volterra (inv. 108) dont l’iconographie, la composition et la matière correspondent tout à fait aux observations d’Antonio Ivani. Cette enquête permet de mettre en évidence l’apport des archives de la Renaissance, précédant l’élaboration des premiers inventaires et la naissance des musées, à notre connaissance des collections anciennes et des découvertes archéologiques.
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Lepetz, Sébastien, e Pauline Hanot. "Archéozoologie et patrimoine ostéologique du cheval. Les os des chevaux provenant des fouilles archéologiques : sujets de recherche et archives du sol". In Situ, n. 18 (30 luglio 2012). http://dx.doi.org/10.4000/insitu.10512.

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Lamotte, Didier. "Constitution d’une lithothèque : collection d’échantillons de carrières et d’échantillons archéologiques de roches utilisées pour la construction bourguignonne. Pétrographie, extraction, mise en œuvre, archives". Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, n. 8 (15 agosto 2004). http://dx.doi.org/10.4000/cem.967.

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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract (sommario):
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)

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