Letteratura scientifica selezionata sul tema "Anthropologie urbaine – Medellín (Colombie)"

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Articoli di riviste sul tema "Anthropologie urbaine – Medellín (Colombie)"

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Deirdre, Meintel. "Ethnicité". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract (sommario):
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Tesi sul tema "Anthropologie urbaine – Medellín (Colombie)"

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Joeck, Samantha. "Street Interactions and the Spatial Dynamics of Gender and Social Class in Medellín, Colombia". Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2024. http://www.theses.fr/2024EHES0100.

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Abstract (sommario):
Cette thèse doctorale adopte une approche spatiale pour examiner comment les interactions genrées de rue affectent la structure, l’accès à et la perception des espaces publics urbains à Medellín. Elle s’intéresse notamment aux interpellations de rue masculines adressées aux femmes dans les espaces publics, souvent comprises comme du « harcèlement de rue » mais communément appelées « compliments de rue » au niveau local. L’enquête mobilise une approche intersectionnelle pour examiner comment l’usage, la régulation et la contestation de ces interactions sont modulées par des structures de pouvoir interconnectées liées au genre, à la classe sociale, et à la race. J’analyse comment les interactions genrées dans les espaces publics participent à la reproduction des hiérarchies raciales et de classe sociale enracinées dans l’histoire coloniale à travers la maintenance des polarités genrées. Ces interactions contribuent à distinguer les femmes « respectables » des femmes « repréhensibles », une classification implicite aux catégories de caste en vigueur à l’époque coloniale. J’explore également le rôle de ces interactions dans la maintenance d’une polarité masculine correspondante entre hommes protecteurs et hommes agresseurs. La recherche s’appuie sur un travail ethnographique immersif de sept mois qui comporte l’observation des espaces publics et plus que 70 entretiens semi-directifs ainsi que des méthodologies innovatrices telles que des entretiens mobiles et la cartographie sensible. Elle a été menée en 2018 et 2019, un moment où la Colombie venait d’entrer dans un état de post-conflit avec la signature d’un accord de paix en 2016 entre le gouvernement et le groupe Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Medellín a été particulièrement touché par le conflit armé mais a récemment réussi à se réinventer comme ville moderne et innovante. C’est dans ce contexte que s’inscrit un des principaux axes d’analyse de ma thèse, à savoir la façon dont des forces d’ordres à la fois légales (comme le gouvernement municipal) et illégales (comme les groupes paramilitaires) cherchent à protéger ou à harceler les femmes dans les espaces publics de manière à consolider leur contrôle des territoires et à maintenir certains ordres sociaux et économiques
This doctoral dissertation adopts a spatial perspective to explore how gendered street interactions affect the experience of and access to Medellín’s urban public spaces. It is particularly concerned with comments men direct at women in public places (many of which are commonly understood to be “street harassment” and locally referred to as “street compliments”), mobilizing an intersectional approach to analyze how their use, contestation, and regulation are affected by entwined power structures related to gender, class, and race. I examine how these interactions perpetuate racial and class hierarchies rooted in colonial history by upholding gendered polarities that distinguish between “respectable” and “dishonourable” women, a distinction implicit to caste categories in place under colonial rule. I similarly examine the role these interactions play in upholding a corresponding masculine polarity between “protectors” and “aggressors.” The research is based on seven months of immersive ethnographic fieldwork, which included observations of public spaces and over 70 semi-structured interviews in addition to innovative methodologies such as mobile interviews and social cartography. It was conducted in 2018 and 2019, shortly after the signing of peace accords between the Colombian government and the FARC [The Revolutionary Armed Forces of Colombia] in 2016. Medellín was particularly affected by Colombia’s armed conflict but has recently rebranded as a modern and innovative city on the international stage. This context gives rise to one of the central lines of inquiry in my thesis, which looks at the ways in which both legal and illegal forces of order (Medellín’s municipal government and local paramilitary groups, respectively), alternately condemn or engage in the harassment of women in public spaces as a means to consolidate control over territories and uphold particular economic and social orders
Esta tesis doctoral adopta una perspectiva espacial para explorar cómo las interacciones generizadas en los espacios públicos afectan la estructura, el acceso y la percepción de estos espacios en la ciudad de Medellín. Focaliza particularmente los comentarios masculinos dirigidos hacia mujeres desconocidas en lugares públicos (que son ampliamente comprendidos como “acoso callejero” pero habitualmente llamados “piropos callejeros” a nivel local), adoptando un enfoque interseccional para examinar cómo su utilización, regulación y cuestionamiento son modulados por estructuras de poder interconectadas que están relacionadas con el género, la clase social, y la raza. Examina cómo estas interacciones participan de la reproducción de jerarquías de raza y de clase social arraigadas en la historia colonial a través del mantenimiento de polaridades de género que distinguen entre mujeres “respetables” y “deshonrosas,” una clasificación implícita en las categorías de casta vigentes en la época colonial. También indaga el papel de estas interacciones a la hora de mantener la correspondiente polaridad masculina entre hombres “protectores” y “agresores”. La investigación está basada en siete meses de trabajo de campo etnográfico e inmersivo que incluyó la observación de espacios públicos y más de 70 entrevistas semiestructuradas, además de metodologías innovadoras como entrevistas móviles y cartografía sensible. El trabajo de campo se realizó en 2018 y 2019, poco tiempo después de la firma de los acuerdos de paz entre el gobierno colombiano y el grupo FARC (Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia) en 2016. Medellín se vio particularmente afectada por el conflicto armado pero recientemente ha logrado reinventarse como ciudad moderna e innovadora en la escena internacional. Este contexto da lugar a una de las líneas centrales de investigación de la tesis, que analiza cómo distintos organismos de control legales e ilegales (el gobierno municipal y los grupos armados organizados, respectivamente) condenan o participan, alternativamente, en el acoso de mujeres en los espacios públicos como medio para consolidar el control sobre los territorios y mantener determinados órdenes económicos y sociales
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Garcia, Quintero Juan de Jesús. "La ségrégation socio-spatiale à Medellin (Colombie) : les ensembles résidentiels fermés". Paris, EHESS, 2007. http://www.theses.fr/2007EHES0122.

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Abstract (sommario):
Cette thèse étudie la fragmentation urbaine, justifiée par le problème de la violence ambiante et omniprésente. Plus particulièrement le cas de Medellín en Colombie, Medellin, avec son titre de la ville la plus « dangereuse du monde » devient un cas d’étude intéressant dans le processus de fragmentation urbaine. Le phénomène de lotissements, de quartiers fermés ou privés est présenté en soi comme une conséquence de la fragmentation socio-spatiale et justifié par un besoin de sécurité. Au-delà des ensembles résidentiels fermés, cette violence a aussi servi à fermer des zones entières de la ville, non pas à l’aide de murs mais avec la peur de la population face à l’acteur armé dans un environnement très complexe de violence que nous essayons de comprendre dans le processus de fragmentation socio-spatiale. L’étude est limitée aux 105 km² de la zone urbaine. Présenté en trois partis :1) Un mélange possible, 2) la ségrégation socio-spatiale de Medellin ; Territoires urbains et identités sociales ; 3) Les frontières internes
This thesis is concerned with the study of urban fragmentation, caused by the ambient and omnipresent fear of violence in society. The study specifically focuses on Medellin in Colombia, which proves an interesting case due to its title as "The most dangerous city in the world". The phenomenon of enclosed or private neighbourhoods appears in part to be a consequence of the fragmentation of society, caused by a need for enhanced security. Beyond the enclosed or private neighbourhoods, violence has resulted in the closure of whole city zones. This partition has not been as a result of concrete walls, but through the fear of the population of armed protagonists in a complex environment of violence. This work aims to understand the fragmentation process in relation to socio-spatial segregation. The study is limited to an area of 105m² of the urban zone and is divided into three parts, namely 1) Possible social mixtures, 2) the socio-spatial segregation of Medellin, urban textures and social identities, and 3) the internal borders
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Londoño, Catalina. "Les Nouvelles formes de violence urbaine en Colombie : les déplacements forcés à Medellín et Barrancabermeja". Paris 12, 2007. http://www.theses.fr/2007PA123012.

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Abstract (sommario):
Le déplacement de population par la violence en Colombie est un phénomène de longue date qui n’a attiré l’attention de l’État qu’à partir des années 1990. Cependant, il existe dans l’opinion publique colombienne cette idée que les villes sont éloignées des actions des protagonistes armés d’envergure nationale et que les combats se déroulent exclusivement dans les zones rurales. Toutefois, la dynamique actuelle du conflit interne nous appelle à l’étude du déplacement à l’intérieur de la ville. La présence de groupes armés illégaux dans des secteurs urbains, leurs relations de coopération et d’antagonisme avec différents groupes de la délinquance ainsi que les affrontements avec la Force Publique, ont produit des déplacements forcés de population entre les différents quartiers d'une même ville. Nous nous sommes proposés de décrire et d’analyser le déplacement intra-urbain comme une nouvelle forme de violence urbaine, conséquence directe du conflit armé interne. Nous etudions le cas des villes de Medellín et Barrancabermeja
Forced displacement is an issue which has affected Colombia for a long time, but which only drew the attention of the State in the 1990's. Although Colombian public opinion considers that cities are secluded from the actions of armed groups, both official and unofficial, and that combats between said groups belong exclusively to rural areas, the current dynamic of the conflict calls for us to study forced displacement inside urban areas. The presence of armed illegal groups in urban areas, their cooperation and clashes with several delinquency groups and their confrontations with the National Army and Police have produced the involuntary displacement of people within diverse districts of a same city. Taking into account the above, our research proposal is to describe and analyze intra-urban displacement as a new form of urban violence, a direct consequence of internal conflict. We have as case studies the cities of Medellín and Barrancabermeja
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Lopez, Pelaez Juanita. "La construction sociale du risque à Medellin (Colombie) : gouvernance locale et représentations". Paris, EHESS, 2008. http://www.theses.fr/2008EHES0071.

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Abstract (sommario):
Ce travail analyse le processus de construction du risque à Medellin (Colombie). Depuis le milieu de XXe siècle, les désastres « naturels », liés à des glissements de terrain, à des inondations et à de crues subites, ont provoqué la mort de plus d'un millier de victimes, affectant plus de cinquante mille personnes et détruisant plus de cinq mille logements dans l'agglomération. Bien que la ville a été marquée par des grandes catastrophes dans le sens classique du terme, comme celle de Villatina en 1987, les désastres qui ont lieu sont dans la plupart des « petits désastres» affectant quotidiennement les habitants des zones informelles dont les « grands effets » accumulés ont été historiquement banalisés par les habitants eux-mêmes et par les pouvoirs publics. La répartition des désastres dans la ville exprime très nettement la manière dont les segmentations sociales ont eu lieu. Elles découlent d'une répartition hétérogène des ressources et des réseaux techniques dans un site géographiquement contraignant. Ce contexte reflète une situation commune aux villes andines et en général aux agglomérations urbaines du sud. L'intérêt principal du cas ici mobilisé tiennent du fait qu'il s'agit d'une ville où une grande quantité de ressources ont été investies au cours des trois dernières décennies dans l'évaluation et la gestion du risque. Medellin est aussi l'espace urbain où les risques de tout genre et à tous les niveaux d'échelle coexistent dans un amalgame difficile à démêler, ayant trait notamment, au conflit armé du pays, ce qui rend leur étude particulièrement complexe. Ce contexte très particulier nous a permis de mettre en relation, à partir d'une large enquête de terrain, les problèmes urbains et les solutions apportées tout en mettant en dialogue les discours, les pratiques et les représentions sociales des différents acteurs qui participent à la gestion. Le travail s'organise en trois parties: dans la première partie, sont analysés les effets accumulés des désastres, portant une réflexion, dans une perspective historique, sur les causes sous-jacentes de la vulnérabilité ainsi que sur les racines de la construction d'un discours local autour du risque. La deuxième partie porte sur les stratégies de gestion mises en place à partir du moment où le risque dit naturel a été objectivé comme un problème public. La dernière partie porte sur les tensions qui existent entre gestion du risque et réponse aux urgences et sur les difficultés auxquelles se heurte la gouvernance du risque à partir d'une analyse bottom-up des relations qui se nouent entre les différents acteurs
This work analyses the process of social construction of risk in Medellin. Since the middle of the 20th century "natural" disaster due to landslides, floods and flashfloods has caused over 1,000 deaths, affecting over 50,000 people and destroying over 5,000 homes. Although the city itself has been marked by a great catastrophe, understood in its classic sense, such as Villatina in 1987, disasters are mostly "small disasters" that affect the daily lives of informal settlement inhabitants. Nevertheless, their accumulated "major effects" in time and space have historically been brushed aside by the affected people themselves as well as by local authorities. The pattern of disasters shows the way in which social segmentations have taken place resulting in particular from a heterogeneous distribution of public utilities, leading to the accelerated degradation of a geographically constraining site. This context is common to other Andean cities as well as, in general, to aIl developing cities. The main interest of this case study is that a lot of resources have been invested in the last three decades in attempting to assess and manage risk. Medellin is also the city where different urban risks at various levels coexist, particularly in regard to the Colombian political conflict, making risk assessment more difficult. Through a large field research, this study looks at the relationships that exist between public policies, actions and social representations of risk and disasters. The dissertation is organized in three main parts: first accumulated effects of disasters are analyzed from a historical point of view and in relation to the underlying causes of "vulnerability as well as the roots of the public debate about risk. Secondly, it analyses the main strategies of risk reduction that have been applied. Finally, it analyses the contradictions between risk governance and disaster response and the difficulties of achieving risk governance from a bottom-up perspective. Instead of being a framework allowing us to understand the complexity of elements that compose risk and to move towards a sustainable urban development, this work brought us to the conclusion that local public risk management policies have been used mainly as a tool to constrain informal urban development. As a consequence, this fragmented vision has inhibited the improvement of a more holistic and multi-hazard approach concerning the conurbation as a whole and, in the other hand, it has aggravated the risk conditions of the most vulnerable groups of the population
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Escobar, Villegas Juan Camilo. "Les élites intellectuelles en Euroamérique : imaginaires identitaires, hommes de lettres, arts et sciences à Medellin et en Antioquia (Colombie) : 1830-1920". Paris, EHESS, 2004. http://www.theses.fr/2004EHES0009.

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Abstract (sommario):
Cette recherche étudie l'histoire des imaginaires identitaires en Colombie, plus particulièrement dans la région d'Antioquia, au moyen des textes et des images que les élites intellectuelles installées généralement à Medellin produisirent entre 1830 et 1920. Nous avons découvert la présence constante d'un discours identitaire valorisant fortement "la race antioqueña". Nous proposons une recherche qui ne perde pas de vue les relations entre le local et le global, entre le régional, le national et l'international. C'est pour cela que nous nous sommes penchés sur la formation intellectuelle des élites en association avec leurs liens de parenté, avec les réseaux sociaux, les lieux( les villes- Medellin, cités américaines, cités européennes) et les pratiques ( l'écriture, l'éloge, l'hommage, les sociabilités) et leurs produits culturels (livres et images). Les élites intellectuelles que nous avons étudiées nous ont enseigné que l'idée de nation ne fut pas omniprésente. Elle nous ont amenés à penser que parfois, l'idée de région peut être plus puissante. En fait, les villes apparaissent comme les mondes concrets au nom desquels les hommes et les femmes construisent leur histoire. Nous avons donc pu conclure que, pour les élites du XIXe siècle, le "progrès" matériel des villes et les "processus civilisateurs" de la vie quotidienne furent plus importants que la formation de ce que l'on dénomma les Etats nationaux. Par conséquent, une certaine structure commune raccordait les villes concernées au "projet civilisateur". Mais, on peut parler aussi d'une histoire de regards entrelacés, de contacts entremêlés, tissés au rythme des va-et-vient des goûts, des pratiques, des idées et des hommes de l'Euroamérique attachés au grand idéal du XIXe siècle : la possession d'un puissant imaginaire identitaire est l'un des éléments les plus importants de cet idéal de "progrès et civilisation"
This research deals with the history of imaginaires identitaires in Colombia, particulary in the Antioquia region as seen though the texts and images that the intellectual elites, mostly located in Medellin, produced between 1830 and 1920. We have discovered the constant presence of an identity discourse which strongly emphasized "the Antioqueña race". We propose a research which does not overlook the relationship between the local, global, regional, national and international dimensions. That is why we have focused on the intellectual formation of the elites taught us that the idea of nation was not overwhelmingly present. They led us to think that the idea of region may sometimes be more powerful. In fact, the cities appear as the concrete worlds in the name of which men and women build their history. Therefore, we came to the conclusion that, for the elites of the nineteenth century, the material "progress" of the cities and the "civilizing processes" of everyday life were more important than the formation of what was known as national states. Consequently, a certain common structure linked the cities concerned to the "civilizing project". But one can also speak a long history of exchanged glances and contacts which developed according to the comings and goings of tastes, practices, ideas and of the people of Euroamerica who were attached to the great ideal of the nineteenth century : having a powerful imaginaire identitaire, which is one of the most crucial components of this idea of "progress and civilisation"
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Reiss, Camille. "Imaginaire et futur de la mobilité dans les quartiers informels d'Amérique du Sud. Rio de Janeiro (Brésil) et Medellín (Colombie)". Thesis, Paris Est, 2020. http://www.theses.fr/2020PESC1022.

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Abstract (sommario):
Dans les années 1990, les quartiers informels d’Amérique du Sud sont officiellement reconnus comme des entités constitutives de la ville. Une série d’infrastructures de transport collectif est alors implantée, afin d’intégrer ces quartiers enclavés au reste de la ville. La mise en place de systèmes conventionnels ayant été empêchée par la forte déclivité des sites, des solutions innovantes de type téléphérique, funiculaire, ascenseur et escaliers mécaniques sont imaginées. Connectant ces territoires au réseau de transport en commun de la ville et diminuant les temps de trajets internes, le Metrocable de Medellín (2004) et le téléphérique du Complexe de l’Alemão à Rio de Janeiro (2011) permettent d’améliorer (en partie) les conditions de mobilité des habitants. On constate cependant que les nombreuses expropriations et délocalisations que ces projets étatiques engendrent, conduisent une partie de la population à s’opposer à la réalisation d’autres projets du même type. Peut-on alors considérer que l’implantation de ce type d’infrastructures, soit garante d’un accès plus égalitaire à la ville ? La persistance du transport informel et coopératif à desservir certains quartiers de Medellín et de Rio, semble aller à l’encontre de cette première observation. Opéré par des vans, des kombis, des carritos (taxis collectifs) et des motos-taxis, ce réseau se caractérise par sa capacité à infiltrer la microéchelle urbaine, tout en relayant les transports de masse. Ce principe de complémentarité tend vers une desserte homogène des échelles globale et locale de la ville. Pour autant, est-ce que l’irrigation rhizomique du territoire en transport est une condition inhérente au droit à la ville ? Permet-elle de lutter efficacement contre la fragmentation et la ségrégation sociospatiale ? Définit-elle une stratégie urbaine contribuant à un développement plus durable des villes ? La recherche pose comme hypothèse que la reconnaissance des quartiers informels comme entités constitutives de la ville ne passerait pas par un processus d’urbanisation traditionnel visant à leur intégration, mais plutôt par la préservation de la condition urbaine qui leur est spécifique et des systèmes auto-organisationnels qui les régissent. La lutte contre la ségrégation sociale ne passerait donc pas nécessairement par la lutte contre la fragmentation spatiale, en ce sens que la diversité des entités disparates qui constituent les villes contemporaines peut être considérée comme une plus-value nécessaire afin d’imaginer leurs futurs. L’étude du contexte sud-américain a révélé en ce sens que le renforcement d’un certain degré d’autonomie de ces quartiers, en termes économiques, culturels, éducatifs, etc., était un moyen supplémentaire d’agir en faveur de leur intégration, sans imposer de pratiques issues d’une vision top-down peu adaptée au contexte local
In the 1990s, informal settlements in South America are officially recognized as constitutive entities of the city. A series of public transport infrastructures is then implanted to integrate these enclaved settlements with the rest of the city. The implementation of conventional systems having been prevented by the strong declivity of the sites, innovative solutions like cable car, funicular, elevator and escalators are imagined. Connecting these territories to the city's public transport network and reducing internal travel times, the Medellín Metrocable (2004) and the Alemão Complex cable car in Rio de Janeiro (2011) improve (in part) the mobility conditions of the inhabitants. However, we note that the many expropriations and relocations that these state projects generate, lead some of the population to oppose the realization of other projects of the same type. So, can we consider that the establishment of this type of infrastructure ensures a more equal access to the city?The persistence of informal transport to operate in the Alemão Complex, despite the existence of the cable car, seems to run counter to this first hypothesis. Operated by motorcycle taxi and vehicles adapted to the transport of passengers (Van and Kombi type), this network is characterized by its ability to infiltrate the urban microscale, while relaying mass transport. This principle of complementarity irrigates homogeneously the global and local scales of the city. However, is the rhizomic irrigation of the territory in transport a condition inherent to the right to mobility and the right to the city? Does it effectively fight sociospatial fragmentation and segregation? Does it define an urban strategy contributing to a more sustainable development of cities?The research assumes that the recognition of the informal neighborhoods as constitutive entities of the city would not be realized by a traditional urbanization process for their integration, but rather by the preservation of their specific urban condition and the self-organizational systems which govern them. The fight against social segregation would not necessarily involve the fight against spatial fragmentation, in that the diversity of the disparate entities that constitute contemporary cities can be considered as a necessary added value in order to imagine their futures. The study of the south american context revealed in this sense that the reinforcement of a certain degree of autonomy of these neighborhoods, in economic, cultural, educational, and other terms, was an additional way to act in favor of their integration, without imposing a top-down vision that is not adapted to the local context
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Sierra, Cristancho Gina Paola. "Vivre en « Mode Bogotá » : pratiques et représentations dans une ville sous tension". Thesis, Paris, EHESS, 2020. http://www.theses.fr/2020EHES0118.

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Abstract (sommario):
La thèse propose d’approfondir la question des pratiques et des représentations urbaines de la sécurité à partir de l’étude de trois secteurs de Bogotá (Colombie) : la Candelaria, la Macarena et Usaquén entre 2000 et 2018. Les effets de l'insécurité et de la violence sont analysés en relation avec les usages sociaux des espaces publics et les politiques de la ville. L’étude porte sur les expériences urbaines des citadins, leurs espaces de vie et les formes que prend leur mobilité quotidienne dans ces zones centrales à l’échelle métropolitaine de la capitale colombienne. Cette enquête ethnographique repose aussi sur le choix d’une « mise en conversation » de méthodes variées et de sources diverses ; allant des entretiens semi-directifs, en passant par l’analyse de cartes mentales et de documents institutionnels, mais aussi de représentations qui sont sous-jacentes dans certaines œuvres littéraires. Une telle démarche permet de mettre en évidence l’existence de compétences citadines propres à la métropole colombienne : un « mode singulier d’être » à Bogotá, qui se traduit par des stratégies et manœuvres développées par les citadins pour faire face aux situations de tension et aux diverses formes de contraintes. Les pratiques et les représentations de la ville prennent forme dans des cartes de navigation et cartographies, réalisées par des habitants des zones étudiées, qui condensent ces connaissances approfondies des rythmes, dynamiques et frontières du territoire bogotano. Ces pratiques révèlent un ensemble de codes partagés, reconnus et enracinés dans la société urbaine qui permettent d’apporter des solutions aux problèmes quotidiens liées à la sécurité. Ces modes d’être citadins impliquent plusieurs compétences de base qui se sont peu à peu converties en un « sens commun partagé » qu’un habitant de Bogotá doit détenir pour parvenir à maîtriser la ville dans ses dimensions matérielles, en particulier territoriales, mais également symboliques ou immatérielles. Ces connaissances expriment un savoir particulier du cadre territorial de la capitale
This doctoral thesis proposes to widen the question of urban practices and urban representations of security on the basis of the study of three different zones of Bogotá (Colombia): la Candelaria, La Macarena and Usaquén, between 2000 and 2018. The effects of insecurity and violence have been analysed in relation to the social use of public spaces and the town's politics related to these issues. This study is based on the urban experiences of citizens, their living spaces and the ways in which their every-day mobility has been shaped in these central zones of the Colombian capital city.This ethnographic study is also based on the choice of a dialogue between different methods and diverse sources, from semi-directed interviews, to mind maps and institutional documents, but also of representations that are implicit in certain literary works. This approach brings to light the existence of citizens’ skills specific to the Colombian metropolis: a "singular behaviour” in Bogotá that is conveyed through strategies and manoeuvres developed by citizens in order to face tense situations and different types of constraints. The practices and representations of the city are shaped into navigation charts and maps, created by the inhabitants of the studied zones, that condense the deep knowledge of the rhythms, the dynamics and the frontiers of the Bogotano territories.These practices reveal a set of shared codes, recognized and rooted in the urban society, that allow the solving of every-day problems linked to security. This citizen behaviour entails basic skills that have become, over time, a “shared common sense” that an inhabitant of Bogotá must possess in order to master the city in its material dimensions, especially in the territorial ones, but also in the symbolic or immaterial dimensions. This knowledge reveals a distinctive wisdom of the capital-city territory
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Jiménez, Marzo Marc. "El Indigenismo como construcción epistemológica de dominación dentro del sistema-mundo moderno/colonial: el caso de los indígenas que viven en contexto urbano en la ciudad de Medellín, Colombia". Doctoral thesis, Universitat de Barcelona, 2016. http://hdl.handle.net/10803/398709.

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Abstract (sommario):
En Medellín, Colombia, existen una serie indígenas migrados desde sus comunidades que han construido un cabildo pluriétnico, el cabildo urbano Chibcariwak, y que reivindican que se puede ser indígena viviendo en la ciudad. Por otro lado, tanto la organización indígena de la región, la Organización Indígena de Antioquia – OIA –, como el Estado colombiano cuestionan la “autenticidad” identitaria de estos indígenas que viven en contexto urbano por el hecho de que no cumplen con una serie de características – que vivan en contacto con la Naturaleza, que practiquen rituales propios, etc. –. En este trabajo se cuestiona el discurso indigenista que obliga a estas personas a comportarse de una manera determinada si quieren “conservar” la identidad, determinando cuál es el locus enuntiationis desde el que se construye, y también la lógica que hay detrás de este discurso, que lo que hace, al fin y al cabo, es reproducir a nivel epistémico las relaciones de dominio y explotación propias de la colonialidad. En definitiva, este trabajo busca determinar si el movimiento indígena actual que hay en esta región de Colombia representa una alteridad, o bien actúa como un agente más del sistema-mundo moderno/colonial.
In Medellin, Colombia, there are indigenous migrated from thier communities who have built a multi-ethnic cabildo, the urban cabildo Chibcariwak, and they claim that can be indigenous living in the city. On the other hand, both the indigenous organization of the region, the Indigenous Organization of Antioquia – OIA – such as the Colombian State identity question the "authenticity" of these indigenous people living in urban context by the fact that do not comply with a series of features – living in contact with Nature, to practice own rituals, etc. –. In this paper, the indigenous discourse that forces these people to behave in a certain way if they want to "preserve" the identity is questioned, determining what is the locus enuntiationis from which it is built, and also the logic behind this discourse is questioned, that what, in the final analysis, is to reproduce in a epistemic level the domain and exploitation relations of coloniality. In short, this study seeks to determine whether the current indigenous movement is in this region of Colombia represents an alternative, or acts as an agent more of the modern/colonial world- system.
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Arango, Luisa. "Ethnographies de la gestion de l'eau à Tuti (Khartoum, Soudan) et Cano de Loro (Carthagène, Colombie) : histoire, localité et politique dans une perspective d'anthropologie urbaine comparée". Thesis, Paris 8, 2015. http://www.theses.fr/2015PA080043/document.

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Abstract (sommario):
Au début du XXe siècle, un modèle centralisé est adopté pour l’approvisionnement en eau dans de nombreuses villes, dont Carthagène (Colombie) et Khartoum (Soudan). Ainsi, le réseau hydrique devient une technologie politique et un marqueur de la spatialité et des modes de vie urbains pour différents acteurs (administrateurs, techniciens et citadins). L’analyse comparée des stratégies d’accès, des usages quotidiens et de l’imaginaire lié à l’eau de deux populations urbaines et insulaires – Caño de Loro (Carthagène) et Tuti (Khartoum) – permet d’aborder la complexité des villes contemporaines. Dans la première partie, le réseau hydrique est restitué dans l’histoire de chaque ville où sa mise en place repose sur le renforcement ou l’émergence de certains rapports de pouvoir et sur une transformation dans la conception de la nature. Ce caractère relationnel et politique du réseau ouvre la voie, dans une deuxième partie, à l’analyse de la matérialité de l’eau et ses échanges comme producteurs de « localités » particulières au sein de l’espace urbain. L’analyse des relations entre sphères publiques et privées par le biais de la distribution de l’eau amène à discuter la pertinence de la notion de « gestion collective » des ressources en ville. La troisième partie aborde les mécanismes mobilisés par différents acteurs dans les projets de planification urbaine pour négocier leur marge d’action sur l’eau et la terre. Elle met en lumière la dimension politique des catégories d’appartenance et le pouvoir transformateur des actions collectives et individuelles dans des situations où la gestion des ressources est traversée par de logiques individuelles, locales, nationales et globales
At the turn of the twentieth century, numerous cities such as Cartagena (Colombia) and Khartoum (Sudan), adopted a centralized technical and administrative model for the management of drinking water. Associated since its construction to planned urban development projects, the water network constitutes a political technology and becomes a landmark of urban spatiality, for politicians as well as for technicians and urban dwellers. The compared analysis of access strategies, daily usage, and the role of water in the imagination of two populations with an ambiguous urban status – Caño de Loro (Cartagena) and Tuti (Khartoum) – allows us to approach the social complexity of contemporary cities in the South. The comparison supposes a reflexive orientation that leads us, over and beyond the socio-political dynamics of each context, to critically consider our categories of analysis. In the first part the water network is contextualized in the history of each city, where its recent apparition and setting up rests upon the reinforcement or creation of dense power relations, as well as a new conception of nature, particularly of water. Such relational and political features lead to, in the second part, an understanding of how the materiality of water and its sharing produces particular localities within the urban space. Therefore, the analysis of relations between public and private spheres through everyday water exchanges lets us discuss the relevance of the notion of “collective management” of resources in Cartagena and Khartoum. The third part considers the mechanisms draw on by different actors within the particular context of urban planning to negotiate their margin of action on land and water. It highlights the political dimension of identity categories as well as the transformative power of individual and collective actions in situations where resource management is crossed with individual, local, national, and global logics at the same time
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Sanchez, Silva Luisa Fernanda. ""De totumas y Estantillos". Procesos migratorios, dinámicas de pertenencia y de diferenciación entre la Gente de Centro (Amazonia colombiana)". Thesis, Paris 3, 2012. http://www.theses.fr/2012PA030179/document.

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Abstract (sommario):
Au cours des années 80, le gouvernement colombien a rendu le Predio Putumayo à ses habitants ancestraux, les Gens du Centre, donnant ainsi naissance à la réserve indienne la plus grande de la Colombie. Cet acte décisif marque la fin d‘une longue dispute entre les indiens, les entreprises extractives et les institutions de l‘Etat. Il a été alors interprété comme une véritable révolution dans les représentations traditionnelles de la citoyenneté. Toutefois, si l‘on observe avec attention ce processus de reconnaissance politique et territoriale, on s‘apercevra qu‘une autre réalité émerge simultanément: la migration d‘une centaine de femmes indiennes vers les villes du pays ; un chemin sans retour depuis leurs petites villages vers la métropole inconnue. Cette expérience pionnière constitue la base d‘un solide réseau migratoire qui s‘étend aujourd‘hui à la plus part de villes colombiennes. Pourquoi sont-elles parties de leur territoire alors qu‘elles profitaient –au moins formellement- d‘une autonomie politique et culturelle ? Leur décision migratoire a-t-elle signifié le rejet de la "différence généralisée" proclamée par le discours multiculturel ? Le projet migratoire de celles et ceux qui sont partis dans ce premier moment est-il différent de celui des hommes et des femmes qui partent aujourd‘hui ? Ce travail de recherche tente de répondre à ces questions en reconstruisant d‘abord les processus de mobilité des Gens du Centre à Leticia et Bogotá au long des 30 dernières années. Il analyse ensuite les différentes stratégies d‘insertion urbaine des migrants indiens dans le contexte du multiculturalisme comme mode de gestion privilégié entre cette population et les sociétés d‘origine et de réception
During the years 80, Colombian government returns the Predio Putumayo to its early inhabitants, The People of the Center, giving form to the biggest indigenous reservation of the country. This crucial act was not only the end of a long dispute between the indigenous people, the extractive enterprises and the state. It was also interpreted as a revolution in the traditional citizenship representations. However, if we look carefully to this process of territorial and politic recognition we will notice a simultaneous reality: the migration of hundreds of women to the cities of the country. This was a non-return trip from the little towns of the rain-forest‘s rivers to the unknown national cities. The experience of these pioneers‘ women built the bases of a solid migration network that today spreads out to the main cities of Colombia. Why did they leave their territory now that she counted –at least formally- with a political and cultural autonomy? Was their migratory decision a renunciation to the ―generalized difference‖ proclaimed by the multicultural discourse? The migrations project of those who left their region in that first time is it similar from the one of those who leaves today? This dissertation tries to answer to these questions through a reconstruction of the migration processes of The People of the Center to Leticia and Bogotá during the last 30 years. Then, it analyses the different strategies of migrant‘s urban insertion in the context of multiculturalism as the privileged administration mode between the indigenous people and the societies of departure and destination
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