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Thèses sur le sujet « Vichy (France) – Cultural policy »

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Bernstein, Martha E. « U.S. cultural policy in France, 1945 to 1958 ». Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1999. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape9/PQDD_0015/NQ39723.pdf.

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Mioni, Michele. « Towards a New “Social Pact” : World War II and Social Policy in Great Britain, Italy and Vichy France ». Thesis, Paris 1, 2018. http://www.theses.fr/2018PA01H031.

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Résumé :
Cette thèse concerne les politiques sociales en Grande-Bretagne, dans l'État français, ainsi que dans l'Italie fasciste pendant la Deuxième guerre mondiale. Mon approche ne se borne pas aux années de guerre. Il tient en compte la dépendance des précédentes politiques dans les trois Pays, et elle est ouverte aux développements de l'après-guerre. J'ai réparti ce travail en trois parties, en poursuivant des critères méthodologiques et thématiques. Dans la première partie, j'ai donné un aperçu des politiques sociales dans les trois Pays de la fin du 19e siècle jusqu'au déclenchement de la guerre. Dans cette section, j'ai analysé la nature incrémentielle des politiques sociales, en retraçant les héritages en matière de politique sociale dans chaque Pays. De toute manière, les autres deuxième et troisièmes parties constituent le cœur de la recherche. La deuxième partie est une analyse comparée des politiques mises en place pendant la guerre, ainsi que des projets formulés pour l'après-guerre. Elle est divisée en trois chapitres qui correspondent à chaque Pays examiné, avec un chapitre conclusif où les résultats de la recherche sont croisés, afin de renforcer la compréhension comparative du sujet. La troisième partie porte sur un examen comparé/transnational de l'exploitation politique des reformes sociales. D'un côté, la politique sociale a été utilisée pour renforcer le front intérieur gagner le consensus. De l'autre côté, la diffusion des informations et de la propagande sur les projets de réforme pour l'après-guerre devait jouer le rôle primaire dans la reconstruction des relations internationales après la guerre
My dissertation concerns the social politics in Great Britain, in the Vichy regime, and in Fascist Italy during World War II. My approach to the topic, however, is not narrowly limited to the war years. It takes into account the path dependence of the previous policies in the three countries, and is open to the further developments of the immediate postwar years. I split my work in three parts, according to methodological and thematic criteria. ln a first part, I provided the overview of the social politics enacted in the three countries from the end of the 19th Century to the outbreak of the war. ln this section, I captured the incremental nature of the social policies, also retracing the specific policy legacy in each country. The very cure of my research, however, dwells in the other two parts. ln section two, I carried out a comparative analysis of the policies implemented during the war, and the draft projects for after the war. This section is split in three chapters, where I scrutinized the social politics in each country, and a conclusive chapter where I crossed the results of my investigation, strengthening its comparative aspects. The third part is a comparative/transnational exploration on the political use of social policy. On the one hand, social policy was exploited to strengthen the home front and gamer domestic political consensus. On the other, the dissemination of information and the propaganda of the postwar social project was also expected to play a not secondary role in the resettlement of the international relations after the war
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Strode, Louise. « Language, cultural policy and national identity in France, 1989-97 ». Thesis, Loughborough University, 1999. https://dspace.lboro.ac.uk/2134/7187.

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Résumé :
The French State, and political elites operating within it, have a long tradition of involvement in the production, management and even the control of language and culture. This has been - and remains - important in terms of the construction and definition of a State-led model of French identity. Against this background, the present thesis examines conceptions of French identity held by political elites, the agents of the State, in relation to language and cultural issues prominent on the policy-making agenda in the 1990s. The thesis specifically considers the possibility that elite visions of identity may be changing under the influence both of new approaches to French cultural policy-making introduced from the 1980s by the Socialists, and specifically the Ministry of Culture led by Jack Lang, and of a series of potentially destabilising challenges to French models of cultural policy and identity which have been debated in the 1990s. In order to examine these issues, the thesis takes three case studies, focusing on political debates in the public arena surrounding a number of language and cultural policy issues which have been perceived as symbols of French identity. The regulation and promotion of the French language, audiovisual broadcasting policy and the Internet are selected as case study areas, which reveal these perceptions, and point to anxieties about identity in the debates which surround them. Thus these debates are used as a means of reexamining contemporary elite perceptions of French identity. This examination is carried out through the close reading of contributions to the debates, made by political figures of significance in each case study area. The term 'political elites' is used in the sense of Pareto's definition (1935, in Parry, 1969, pp. 34,46) of the elite as a 'governing elite', composed of all political 'influentials', whether or not they act for the State, as part of a government, or indirectly as part of the wider polity, in opposition. The cases tudiesd emonstrateth at elite conceptions of identity in France of the 1990s, whilst disturbed by contemporary challenges to French cultural policy-making, did not change in any fundamental way. Instead, they illustrated a reversion to traditional, rigid conceptions of identity, rather than the welcoming of more dynamic and hybrid ones.
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4

Devigne, Matthieu. « Classe de guerre : Une histoire de l’École entre Vichy et République, 1938-1948 ». Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040145.

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Résumé :
Cette thèse porte sur l’histoire de l’École primaire ‒ ou premier degré ‒ au cours de la décennie centrale du XXe siècle. Y sont analysés les processus décisionnels de la politique scolaire au niveau de l’administration ministérielle et académique, ainsi que l’exercice quotidien des prescriptions scolaires sur le terrain des écoles, grâce au recours à de nombreux éclairages monographiques. La première partie de l’étude s’attache à démêler les divers aspects de la politique scolaire de l’État français à l’aide d’analyses quantitatives originales, et en prenant appui principalement sur le point de vue des acteurs en charge de son application : hauts fonctionnaires du ministère, inspecteurs d’académie, jusqu’aux enseignants eux-mêmes. Une seconde partie propose un portrait du fonctionnement logistique quotidien des écoles primaires du pays dans le contexte de la guerre et de l’Occupation. Enfin, la troisième partie décrit le rétablissement de l’École républicaine sur le territoire et les multiples défis idéologiques, pédagogiques et matériels, auxquels est confrontée l’institution scolaire. S’appuyant sur un grand nombre d’archives publiques et privées inédit, cette thèse aboutit ainsi à renouveler le regard historiographique posée sur l’histoire scolaire de cette période. En effet, la décennie guerrière des années 1940 a vu éclore des réformes et des réflexions qui en font un temps d’expériences et d’apprentissages intenses pour la génération des acteurs appelés à forger l’École du second XXe siècle. C’est en ce sens que l’on qualifiera ce moment historique de véritable « classe de guerre »
This thesis focuses on the history of French elementary school in the middle decade of the twentieth century. School policy is analyzed through the decisions of ministerial and academic administrations along with its daily enforcement in classes, exemplified by numerous monographs of interest. First, the study attempts to untangle the various aspects of school policy under the French State, relying mainly on the words of its enforcers: ministerial officials, schools inspectors and, of course, teachers. It exposes quantitative investigations on the repressive impact of the regime and on the unprecedented financial public support for free education, in addition to a detailed analysis of the Vichy educational reforms. It then depicts the everyday life of primary schools in the context of war and Occupation. The third part chronicles the restoration of republican school over the national territory, and emphasizes the multiple ideological, educational and material challenges it had to face. Based on a large number of original archives, both private and public, this thesis leads to reevaluate the historiographical standpoint on the history of school of this time. Indeed, the 1940s gave birth to reforms and reflections that made this decade of war a time for experiments and intense learning for the generation of professionals who were to shape the school of the second part of the century. It is in this sense that this historical moment may be called a “war class”
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Eling, Kim Tobias. « The politics of cultural policy in France : government professionals and networks, 1981-1993 ». Thesis, London School of Economics and Political Science (University of London), 1997. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.263268.

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Besançon, Maud. « Collèges, lycées et université en Franche-Comté au cœur des grandes mutations de l’éducation au milieu du XXème siècle : Ruptures, renouveau et continuités (1938-1947) ». Thesis, Bourgogne Franche-Comté, 2020. http://www.theses.fr/2020UBFCA021.

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Résumé :
Les études historiques sur Vichy et l’Occupation allemande ont accordé très peu d’intérêt au système éducatif français et à ses acteurs. Pourtant, cette époque est souvent présentée comme un moment de bouleversements majeurs pour la société française : du côté du régime de Vichy, un nouveau projet de société en rupture avec la tradition républicaine du développement de l’éducation ; du côté de l’occupant, une politique de domination et de transformation idéologique de la France pour l’intégrer dans une Europe nazifiée. La réforme de l’enseignement (secondaire, professionnel et supérieur) et la jeunesse sont des éléments récurrents au cœur des discours du nouveau régime. En quoi a consisté la philosophie de cette réforme et comment a-t-elle été transformée en politique éducative ? Quelles ont été les perceptions, les réactions et les pratiques des acteurs de ce système ? Peut-on évaluer l’impact de cette politique ? Quelle importance accorder aux circonstances de la guerre et de l’Occupation qui ont créé une situation d’exception et provoqué la désorganisation du système ? Comment se sont combinés les éléments de rupture et de continuité avec la politique d’avant- guerre et d’après-guerre ? Comment a-t-on tenté de concilier la volonté politique et les contraintes extrêmes produites par l’événement ? Tel est le questionnement général qui est à l’origine de cette thèse.Afin de pouvoir cerner le phénomène au plus près de la réalité, une région a été choisie, la Franche-Comté, sur une période élargie allant de 1938 à 1947. Il s’agit d’examiner la manière dont les établissements scolaires d’enseignement secondaire, professionnel et supérieur de la région Franche-Comté ont évolué durant cette période critique et comment, durant cette période de basculement, s’est amorcée une mutation profonde du système éducatif. Ces établissements ont été confrontés à une double pression. Tout d’abord le contexte politique (la guerre, l’Occupation allemande et le régime de Vichy) : la proximité de la région avec l’Allemagne nazie en fait un espace stratégique dans la politique expansionniste allemande. Le poids de la guerre s’y fait particulièrement ressentir. Ensuite, la succession des réformes de l’éducation et de l’enseignement qui se multiplient dès l’avant-guerre sans parvenir à prendre corps dans la réalité institutionnelle. La Franche-Comté est une région importante dans l’application des réformes de l’éducation, car certains établissements scolaires ont été désignés comme pilotes pour la réforme de Jean Zay dans le sillage du Front populaire, mais aussi pour le plan Langevin-Wallon. Ce processus de réformation se poursuit bien après la Libération, porté par le programme de la Résistance et la volonté de reconstituer de nouvelles élites tout en amorçant une politique de démocratisation de l’accès à l’enseignement.L’objet de cette étude est donc d’appréhender à la fois l’évolution du quotidien éducatif franc-comtois d’une époque à l’autre, mais aussi de souligner les spécificités régionales dans l’organisation et la gestion des établissements scolaires et des enseignements dispensés aux élèves et aux étudiants, pour tenter de mesurer l’impact de ces politiques successives sur la société éducative
The historical studies undertaken on Vichy and the German Military Administration of occupied France give little attention to the French educational system and its actors. Nonetheless, this period has often been presented as a time of major upheavals for the French society, such as Vichy regime’s new project of society that breaks with the Republican tradition of education enhancement and the German occupiers’ policy of ideological control and transformation of France to integrate the country into a Nazified Europe. The (secondary, vocational and higher) education reform and the youth are both recurring topics in the new regime’ speeches. What was exactly the philosophy guiding this reform and how was it turned into an educational policy? What were the system actors’ perceptions, reactions and practices? Is it possible to measure the impact of this policy? What weight should we give to the circumstances of war and occupation that produced this exceptional situation and occasioned the disorganisation of the system? How did the elements of disruption and continuity combine with the pre-war and post-war policies? How was it intended to conciliate the political will with the extreme constraints linked to the war? This is the overall questioning that originated this thesis.In order to identify what happened while staying true to the facts, a region, the Franche- Comté, was selected for study over an extended period from 1938 to 1947. The purpose was to review how the secondary, vocational and higher education schools of Franche-Comté had evolved over a critical time and how, during this changeover period, was initiated a deep transformation of the education system. These institutions faced a double pressure. On one hand, there was the political context (the war, the German Military Administration and the Vichy regime). The proximity of the Nazified Germany with the region turned it into a strategic area within the German expansionary policy. The region was seriously affected by the war. On the other hand, the education and instruction reforms proliferated as of the pre-war era, failing at taking shape within the institutional reality. The Franche-Comté was an important region for the implementation of the education reforms as some schools were appointed pilots as part of the Jean Zay Reform supported by the French Popular Front, and also within the framework of the Langevin-Wallon Plan. This reformation went on way after the liberation of France, carried by the French Resistance’s program and the will to train new elites while introducing an access to education democratization policy.The purpose of this study is thus to comprehend the evolution of the education daily life in Franche-Comté over different periods, while also highlighting the regional specificities with regards to the organisation and management of the schools and the education provided to the pupils and students, in order to measure the impact of the successive policies on the education society
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Estienne, Georgiana. « Les relations culturelles franco-roumaines dans l’entre-deux-guerres ». Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040208.

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Résumé :
Les deux décennies bornées par la Première et la Seconde Guerres mondiales furent une période particulièrement prospère pour les échanges culturels entre France et Roumanie. La situation politique et l’orientation diplomatique des deux pays concourent alors à renforcer les liens qui les unissent. La fin de la Première Guerre mondiale est marquée par l’achèvement du processus d’union nationale en Roumanie, et la création d’une entité territoriale élargie : la Grande Roumanie. Au même moment, la France, principal allié de la Roumanie, s’impose au cœur de la politique continentale. Entre les deux pays, des relations culturelles qui remontent à la fin du XVIIIe siècle s’intensifient, pour atteindre leur apogée avant la Seconde Guerre mondiale. Ces relations reposent tout à la fois sur des initiatives personnelles, institutionnelles et étatiques, et bénéficient fortement du resserrement des relations diplomatiques entre la France et la Roumanie. Soucieuses de développer leur influence, la France et la Roumanie financent considérablement leur activité culturelle. La France, tout particulièrement, développe une politique de rayonnement, et s’appuie pour cela sur une opinion publique roumaine gagnée depuis longtemps à la francophilie ; dans un même temps, la présence roumaine s’affirme à Paris : la ville attire écrivains et artistes roumains. Fondée sur la lecture et l’analyse d’un ensemble de sources archivistiques disponibles (archives nationales, archives diplomatiques, archives privées, en France et en Roumanie), notre étude vise à restituer l’intensité et la densité des échanges culturels entre la France et la Roumanie pendant l’entre-deux guerres
The two decades between the First and the Second World Wars were a thriving period for the cultural exchanges between France and Romania. The political situation and the diplomatic orientation of the two countries converged in reinforcing the ties between them. The end of the First World War was marked by the completion of the national unification process in Romania and the creation of a larger territorial entity: the Great Romania. Meanwhile, France, Romania’s main ally, imposed itself in the centre of the continental politics. Started at the end of the 18th century, the cultural relations between the two countries intensified and reached a peak before the Second World War. These relations were built on personal, institutional as well as on State initiatives and they highly benefited from the tightening of the political relations between France and Romania. Concerned about developing their influence, France and Romania financially backed their cultural activity. France, in particular, developed a policy of rayonnement that was supported by the public opinion long drawn to francophilia. Meanwhile, the Romanian presence became more important in Paris: the city attracted Romanian writers and artists. Based on the reading and analysis of the body of the available sources (national archives, diplomatic archives, private archives in both France and Romania), our study aims at reconstituting the intensity and density of the cultural exchanges between France and Romania during the inter-war period
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El, Baker Lina. « L'Institut du monde arabe : une institution culturelle au carrefour des récits ». Thesis, McGill University, 1997. http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=28267.

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Résumé :
This thesis is a case study of a cultural institution located in Paris, France, namely the Arab World Institute. It strives to identify the various political and ideological discourses that manifest themselves throughout the Institute's history. The Institute's mission is to bridge the two cultures, Arab and European. It is a particularly interesting case study because of its problematic status which lies somewhere between the imperatives of local policies and those inherent to the international arena.
The first chapter is a presentation of the institute, its history and its mission. It also dwells upon the local French political scene and the relations between France and the Arab world. It also offers a brief overview of the political and social realities of the Arab world.
Chapter two is an introduction to the particularities of the French cultural landscape. It looks at the historical and social movement towards the democratization of culture, specifically through the transformation of the museum and of cultural institutions as a whole.
Chapter three aims at identifying the repercussions of the French cultural policies on the Institute's functioning. The perceived failure of these policies is confronted with the official discourse surrounding the Institute.
Chapter four is a mapping of the different discourses that manifest themselves through the Institute. The multiplicity of the discourses and the discrepancies of their proclaimed objectives are understood to be at the source of the malfunctioning of the Institute.
This thesis does not attempt at finding solutions to the many problems of the Arab World Institute. It is rather an excavation work that aims at bringing forth some of the issues that could be explored while attempting at finding a resolution to the ailments of the Institute.
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Grabowski, Camille. « L'éducation artistique dans le système scolaire français de 1968 à 2000 ». Thesis, Paris, Institut d'études politiques, 2013. http://www.theses.fr/2013IEPP0059/document.

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Résumé :
Dans les années d’après-guerre entrent en ligne de compte des données démographiques et économiques nouvelles qui font évoluer la société française et lui imposent d’adapter son système éducatif, de décloisonner les disciplines et de favoriser l’interdisciplinarité. Seule l’école peut vaincre le déterminisme social lié à la naissance. C’est le colloque d’Amiens (1968) qui pose les bases d’une réflexion qui a nourri toutes les avancées sur l’éducation artistique depuis. Les années 70 sont celles de la réforme pour l’Education nationale et celles de la réflexion et des premières expérimentations pour la Culture. Les années 80 marquent une réelle ouverture de l’école, que ce soit vers les établissements culturels, à l’intervention de partenaires extérieurs au milieu scolaire ou à de nouvelles matières. Ouverture, mais aussi compromis entre les acteurs. Le protocole d’accord d’avril 1983 signé entre le ministère de la Culture et celui de l’Education nationale et la loi sur les enseignements artistiques de 1988 ont cédé aux compromis. Dans les années 90, penser l’éducation artistique de manière globale et à l’échelle d’un territoire apparaît comme le meilleur moyen de faire travailler ensemble les écoles et les équipements culturels à l’échelle d’une ville, d’un département ou d’une région, de garantir un maillage parfait du territoire et donc d’atteindre à la démocratisation culturelle. Mais finalement s’impose surtout le constat d’un empilement quelque peu désordonné des dispositifs. Le plan Lang/Tasca qui doit se réaliser sur cinq ans à partir du 14 décembre 2000 ouvre un nouveau chapitre. Mais l’exécution de ce nouveau plan n’est pas garantie par sa décision
After the 2nd world war, the french society has to deal with new demographic and economic datas. It has to be taken into account by the french education system which should adapt, break down barriers between disciplines and promote intedisciplinary because just school can overcoming social determinism linked at birth. The Amiens’ symposium (1968) lays the foundation for reflection which fed all the thoughts about artistic education. The seventies see the amendment for School and first thinking and experimentations for Culture. Eighties tag an actual opening of school for cultural institutions, the mediation of external partners and new topics. Opening, but also agreement between all the characters. The protocole d’accord signed in April 1983 between ministry of culture and ministry of education and the law about arts education (1988) are the results of an agreement. In the nineties, thinking globally about arts education and on a territory scale seem to be the best way to make work together schools, cultural facilities and to ensure a perfect network coverage, and so to reach cultural democratisation. But actually, we observe a stack of messy contracts. The plan Lang/Tasca which should come true till december 14, 2000, opens a new chapter. But the achievement of that brand new plan is not insured by its decision
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Jing, Liyan. « L'institutionnalisation de la politique culturelle extérieure en Chine et en France : les rôles de l'Institut Confucius et de l'Alliance Française ». Thesis, Strasbourg, 2019. https://publication-theses.unistra.fr/restreint/theses_doctorat/2019/JING_Liyan_2019_ED519.pdf.

Texte intégral
Résumé :
Cette thèse cherche à expliquer une politique : comment l’État chinois et l’État français mobilisent des institutions pour développer leur action publique culturelle extérieure dans un contexte de mondialisation. Portant sur une comparaison entre la Chine et la France, elle examine l’institutionnalisation des politiques culturelles chinoises et françaises selon un cadre analytique croisant trois approches théoriques (le néo-institutionnalisme historique, la sociologie de l’action publique et l’analyse du transfert de politique publique). Partant d’abord d’un regard socio-historique et néo-institutionnaliste, elle montre comment ont émergé des institutions et des modes d’intervention spécifique dans les deux pays à travers les siècles. Elle situe ensuite la dynamique des institutions culturelles (chinoises comme françaises) dans le contexte des transformations contemporaines de l’État et de l’action publique. Pour cela, elle analyse le rapport de l’État à la culture et à ces institutions, en mobilisant les catégories d’analyse d’une sociologie de l’État en recomposition. Après avoir montré comment les institutions culturelles s’ancrent à la fois dans une tradition historique et une dépendance au sentier, la thèse montre que les changements des modes d’intervention culturelle de l’État à l’échelle nationale impact aussi sur les modalités d’exportation de sa politique culturelle à l’échelle internationale. La théorie du transfert de politique publique permet alors de comprendre, en traitant les institutions culturelles comme des vecteurs de ce transfert institutionnel, la diffusion internationale des politiques culturelles via le rôle de l’Institut Confucius et de l’Alliance Française. La thèse démontre ainsi que les développements d’une politique culturelle extérieure doit être saisi comme un processus dynamique de co-construction entre l’État et ses institutions, à travers l’interaction d’une pluralité d’acteurs, soumis toutefois à une forme de gouvernement centralisé dans les deux pays. Cependant, les mécanismes de régulation de la politique culturelle, malgré des similitudes, diffèrent, non seulement en termes de trajectoires historiques, mais aussi de visions irréductibles de la politique culturelle, comme de stratégies d’internationalisation différente dans un contexte de mondialisation
This dissertation aims to explain a policy : how the Chinese and French States employ institutions to develop their foreign cultural policy in the context of globalization. Based on a comparison between China and France, this study has examined the institutionalization of their foreign cultural policy with an analytical framework which integrates three approaches (historical neo-institutionalism, public sociology, and analysis of policy transfer). Firstly, it illustrates how the institutions and specific mode of interference have emerged in China and in France during several centuries by using a socio-historical and neo-institutionalism perspective. It then locates the dynamics of cultural institutions of two countries in the context of contemporary transformations of the State and of the public policy. Therefore, it focuses on the relationship of State to culture and to these institutions, by employing the analytical categories of reengineering State sociology. When it has showed how the cultural institutions take their roots in an historical tradition as well as in a path dependence, this study illustrates that the internal change of the State cultural interventions also impact upon the modalities of international exportation of cultural policy. The theory of policy transfer can help to understand the international diffusion of cultural policy through the role of Confucius Institute and French Alliance, when those cultural institutions are considered as the driver of institutional transfer. Thus, this dissertation demonstrates that the development of a foreign cultural policy should be understand as a dynamic process of co-construction between the State and its institutions, through the interactions of a large range of actors who are subjected to a form of centralized government in the two countries. However, despite their similarities, the mechanisms for regulating cultural policy are different not only in terms of historical trajectories, but also in irreducible visions of cultural policy, as well as according to the different internationalization strategies in a context of globalization
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Perlo, Nicoletta. « L'évolution du droit public du cinéma en France et en Italie ». Thesis, Aix-Marseille 3, 2011. http://www.theses.fr/2011AIX32015/document.

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Résumé :
À partir de la première décennie du XXe siècle, tous les pays de l’Europe occidentale sont intervenus dans le secteur du cinéma pour poursuivre des objectifs publics, à la fois culturels et économiques, qui ont évolué au rythme des régimes politiques successifs. Le droit public du cinéma s’est donc développé autour de trois formes d’intervention étatique : le contrôle des œuvres, la promotion de l’industrie et de l’art cinématographiques et la régulation du marché du cinéma. À l’heure actuelle, le cinéma vit des transformations économiques et technologiques importantes, qui perturbent le droit public du cinéma au point d’en remettre en discussion la nécessité. Notre travail de recherche vise à démontrer qu’une fois qu’un État considère que la protection de la diversité et de la liberté de la création, la garantie d’une offre cinématographique plurielle et la protection de la sensibilité des mineurs sont essentiels pour le développement de la société démocratique, l’intervention publique dans le domaine du cinéma s’impose. La France et l’Italie sont à cet égard deux pays emblématiques. Parmi les premiers à élaborer un droit public du cinéma fort et étendu, les deux pays passent de la construction d’un modèle normatif commun à une divergence radicale de leurs législations en matière de cinéma. La comparaison entre la France et l’Italie montre, tout d’abord, la nécessité constante du droit public du cinéma pour la promotion de la diversité cinématographique et la protection des mineurs. Ensuite, elle met en valeur à quel point l’efficacité du droit public du cinéma dépend de la capacité du législateur d’interpréter les transformations du marché et de la technologie et de les traduire en droit. Enfin, la confrontation des deux droits indique qu’à l’ère du numérique, l’axe d’intervention publique le plus important devient la régulation de la concurrence du marché interne au cinéma et du marché de ses moyens de diffusion
In the cinema industry, since the early twentieth century, all the Western European countries pursued different objectives within their respective cultural and economical policies. These were based accordingly to their varying systems of government.European cinema public law developed according to three public intervention modalities. These modalities are the following key aspects; film censorship, the promotion of the art and industry of the cinema, and finally cinema market regulation.Currently the cinema is going through important economic and technological transformations. These changes cloud over the law of cinema to such an extent that the necessity of which is being questioned.This thesis means to prove the necessity of state intervention in film to protect cultural diversity, freedom of expression, and underage sensibility in the virtual vehicle of film. This thesis proposes that if State considers these concepts important for a democratic society then it is vitally essential to intervene. In this light, Italy and France are two emblematic countries that are among the first to elaborate a strong articulated public law of cinema. France and Italy have moved from the construction of a common normative model to a framework of radically diverging laws. The comparison between these two countries demonstrates some principal dynamics. The most imperative of these is the permanent need for a common cinema law oriented to the promotion of cinema diversity and the protection of the underage population. Furthermore, this comparison underlines how much the efficacy of public cinema law depends on the legislator’s capacity to interpret the market of cinema and relevant technological transformations and thus, how they are integration into the law. Finally, this Franco-Italian comparison points out that in today’s digital era, the most important public intervention becomes the regulation of the following two base concepts. Regulating the cinema’s market competition is essential in this public intervention. It is equally critical for cinema law to allow equal access to the diffusion of cinematic works in the varying media outlets such as television and the Internet
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Haize, Daniel. « L'action culturelle et de coopération de la France à l'étranger : un réseau, des hommes ». Thesis, Montpellier 1, 2010. http://www.theses.fr/2010MON10065.

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Résumé :
Les études réalisées sur la politique culturelle extérieure de la France, le soft power, appréhendent, pour l'essentiel, le sujet dans une perspective "d'en haut", en se concentrant sur la politique de l'Etat. L'analyse de la gouvernance de la politique culturelle extérieure de la France par le prisme du terrain, objet de cette recherche, montre que son centre de gravité est constitué par ses acteurs (le "réseau" à l'étranger ainsi que les hommes qui y exercent) plus que par l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères. La politique culturelle extérieure est une politique publique dont il convient d'apprécier la substance à partir des initiatives locales au moins autant qu'au travers des discours et normes : elle peut être ainsi considérée comme la mise en scène de l'action culturelle conçue et menée par les agents du réseau culturel à l'étranger. Cette recherche s'est appuyée sur une analyse documentaire maniant à la fois la littérature grise (rapports internes, parlementaires, etc.), la presse écrite, la réalisation d'une enquête originale auprès des postes diplomatiques, ainsi que sur le bilan d'une expérience personnelle
Studies on French foreign cultural policy, the so-called "soft power", almost always treat the issue from a "top-down" viewpoint focusing on the State policy. The analysis of the governance of French foreign cultural policy through the prism of the field ("bottom-up analysis"), which is the purpose of this research, shows that its center is based on its actors (the "network" abroad and the men who work within it) rather than being formulated by the central Department of the Foreign Office. Foreign cultural policy is a public policy which substance should therefore be valued from local initiatives as well as from speeches and rules: it may then be seen as the setting of cultural activities designed and conducted by the agents of the cultural network abroad. This research is based on a documentary analysis which includes the “grey literature” (internal and parliamentary reports, etc), the press, a specific survey within diplomatic posts and the results of a personal experience
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Lanoe, Elise. « La culture au service de la diplomatie ? Les politiques culturelles extérieures de la RFA et de la France au Brésil (1961-1973) ». Phd thesis, Université Charles de Gaulle - Lille III, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00738382.

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Résumé :
Cette étude met en regard les politiques culturelles extérieures de la France entre 1961 et 1973 en direction du Brésil. Elle porte d'abord sur la manière dont les échanges culturels ont été mis au service des grands enjeux des relations internationales. La Guerre froide, l'antagonisme entre les deux Allemagnes mais aussi les mouvements de décolonisation et la guerre d'Algérie en constituent l'arrière-plan. De plus, les politiques culturelles extérieures de la RFA et de la France s'articulent avec les relations bilatérales germano- et franco-brésiliennes. A la faveur des Trente Glorieuses, l'époque est marquée par un resserrement des relations commerciales avec le Brésil, alors en plein développement. dans ce contexte, la culture se voit attribuer un rôle de soutien à l'économie, quoique selon des modalités différentes dans le cas français et dans le cas allemand. Par ailleurs, l'action des instituts culturels est soumise à un changement de paradigme : l'idée de réciprocité des échanges s'impose en lien avec un contexte socioculturel européen marqué par le tiers-mondisme et les révoltes étudiantes. Dans le Brésil de la dictature militaire, l'instrumentalisation de la culture par la diplomatie est remise en cause, notamment par les directeurs d'Instituts Goethe désireux de tirer les enseignements du passé nazi. Cette étude s'interroge à la fois sur l'articulation entre culture et diplomatie qui détermine les pratiques de la politique culturelle extérieure et sur les différences d'approches franco-allemandes dans ce domaine.
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Montoya, Nathalie. « Médiateurs et dispositifs de médiation culturelle : contribution à l'établissement d'une grammaire d'action de la démocratisation de la culture ». Thesis, Paris 3, 2009. http://www.theses.fr/2009PA030002/document.

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Résumé :
Cette thèse a pour ambition de comprendre et de restituer la grammaire d’action de la médiation culturelle. Alors que ce champ présente des contours flous, notre recherche propose une définition sociohistorique de ces activités, dont le développement doit être rapporté à la reconfiguration du projet de démocratisation de la culture. Cette thèse décrit la topographie d’un champ traversé par des mouvements de professionnalisation complexes et partiellement contradictoires. Un grand nombre de dispositifs de médiation ont été observés et analysés au prisme d’une double interrogation portant d’une part sur les formes et d’autre part sur le sens de l’action. Cette double interrogation permet de faire apparaître des problèmes propres à la reconnaissance des actions de médiation et à la définition respective des objets à transmettre (oeuvres d’art, expérience esthétique, pratiques artistiques ?) et des destinataires à construire (quels publics ?). Elle permet également de comprendre comment les médiateurs construisent leur activité comme une activité de transformation des rapports aux autres et à soi, dotée d’un sens et d’une utilité sociale et civique dont le terme « éthique » rend compte. Ces analyses contribuent à éclairer les processus subjectifs d’engagement dans le travail et d’actualisation du rapport aux valeurs tout en éclairant les ressorts propres de l’action des dispositifs de médiation. Les enquêtes de terrains ont été menées dans différents secteurs (spectacle vivant, cinéma, beaux-arts) et auprès de différentes institutions (théâtre de l’Odéon, Parc de la Villette etc.), associations (CEMÉA, Chroma-Zebrock) ou dispositifs d’éducation artistique (Ecole au cinéma)
This PhD dissertation aims to understand and render the “action grammar” of cultural mediation. While the limits of this field are hazy, this work presents a socio-historical definition of this type of activity, the development of which is ascribed to the reframing of the cultural democratization project. This PhD describes the topography of a field crisscrossed by complex and partially contradictory professionalization trends. A large number of mediation devices are observed and analyzed through a double angle: on the one hand, that of the forms, and on the other hand, that of the meaning of these projects. This double questioning unveils problems which are specific to the acknowledgment of mediation projects and to the definition of both the objects that are to be communicated (art works, aesthetical experience, artistic practice) and those at the receiving end (which audiences are targeted?). It also allows us to understand how mediators (educators) construct their activity as a transformation of the relationship to others and to oneself, endowed with meaning and with social and civic usefulness, conveyed by the term “ethics”. This is a contribution to the understanding of subjective processes of work commitment and of the enactment of the relation to values, while shedding light on mediation devices' action mechanisms. The fieldwork was carried out in various settings (performing arts, film, plastic arts) and in different institutions (Théâtre de l’Odéon, Parc de la Villette etc.), associations (CEMÉA, Chroma-Zebrock) or artistic education projects (Ecole au cinéma)
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Uzcategui, Moncada Maria. « L'influence et représentations de la France au Venezuela : les enjeux autour des relations politiques et culturelles de 1870 à nos jours ». Thesis, Lyon 2, 2015. http://www.theses.fr/2015LYO20071.

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Résumé :
À la différence d’autres régions du tiers monde où l’influence de la France a été déterminante et ininterrompue (Moyen-Orient, Maghreb, les anciennes colonies françaises en Afrique centrale ou encore d'autres pays de l’Amérique latine), au Venezuela, il n’y a eu de véritable politique étrangère de coopération culturelle qu’à la fin des années 1950. L'avènement du boom pétrolier pendant l'entre deux guerres a fait décliner l'influence française. À la fin de la Seconde guerre, les diplomates français prennent conscience du potentiel énergétique du Venezuela, observant qu’il est possible de remédier la perte de l’influence économique en encourageant une véritable coopération culturelle. Cette coopération culturelle va utiliser les réseaux politiques intégrés par des élites francophiles, lesquelles revendiquent une histoire commune à la France et au Venezuela. L'étude sur la longue durée permet d'observer les permanences de l'histoire politique vénézuélienne, dans lesquelles s'insèrent les éléments qui ont servi à la construction du sentiment national vénézuélien et les influences des idées françaises sur le projet de modernisation de l’État. Notre étude soulève des questions telles que l'émigration, les échanges et les relations commerciales. Nous nous sommes particulièrement intéressés à l’étude des correspondances diplomatiques car la lecture minutieuse de celles-ci permet de soulever, en filigrane, bon nombre d’éléments liés aux représentations et à l’histoire politique des deux pays. De même, elle permet d’approcher ce que les élites considèrent comme identité et affinité culturelle. Nos sources se rapportent donc, pour la plupart aux correspondances diplomatiques conservées aux archives de La Courneuve et au Ministère des Relations Extérieures à Caracas. Nous les avons croisées avec d’autres sources documentaires, visuelles et littéraires ainsi qu’avec un certain nombre d’entretiens réalisés entre la fin de l’année 2010 et le début de 2011. Notre étude s’inspire des travaux de Pierre Renouvin et Jean Baptiste Duroselle en histoire des relations internationales, revisités par Robert Frank en 2011. Nous prenons en considération le poids des images, de la culture officielle et du rayonnement des modèles culturels, dans le but de tenter de mesurer « la puissance » des États (soft power). En ce sens, la valeur que les élites vénézuéliennes donnent au rayonnement culturel et scientifique français, au XIXe et au début du XXe siècle (1870-1935), permet d’expliquer en partie pourquoi la France a réussi à renforcer sa présence au Venezuela. En effet, le déclin de l'influence culturelle française, à une époque où les relations entre les deux pays s’étaient considérablement distendues (1936-1960), est concomitant à la perte de son influence économique et commerciale. Cette évolution a donné lieu à l'institutionnalisation progressive de la stratégie de la diplomatie culturelle (1961 à nos jours). Grâce à cette stratégie la France a récupérée le terrain qu'elle avait perdu devant la concurrence commerciale anglo-saxonne. Nous avons souhaité répondre à deux questions fondamentales : dans quelle mesure les élites vénézuéliennes, « influencées » par le modèle culturel français, ont réussi à opérer des appropriations/assimilations/adaptations de ce modèle au Venezuela ? Et, en contrepartie, dans quelle mesure la construction d’un « outil culturel » franco-vénézuélien a servi les intérêts de la politique étrangère française au Venezuela ?
Unlike other regions of the Third World, where the influence of France was decisive and uninterrupted (Middle East, Maghreb, former French colonies in Central Africa and other countries of Latin America), in Venezuela, there was only a real foreign cultural cooperation policy by the late 1950s. The advent of the oil boom during the interwar period caused the declining of French influence. By the end of the Second World War, French diplomats were aware of Venezuela’s energetic potential, remarking that it was possible to overcome the loss of economic influence by encouraging a genuine cultural cooperation.This cultural cooperation would use political networks joined by Francophile elites, who claimed a common history between France and Venezuela. The study on the long run allows observing the permanence of the Venezuelan political history, in which fits the elements used in the construction of the Venezuelan National sentiment and the influence of French ideas on the project of State modernization.Our study raises issues such as migration, trades and commercial relations. We are particularly interested in the study of diplomatic relationships, since a close up over these can highlight, watermark, many points related to their representations and the political history of both countries. Similarly, it allows approaching what the elite considered identity and cultural affinity. Our sources therefore relate mostly to diplomatic correspondence preserved in the files of La Courneuve and the Ministry of Foreign Affairs in Caracas. We cross checked with other documentaries, visual and literary sources as well as a certain number of interviews conducted by the end of 2010 and the beginning of 2011. Our study is based on the papers related to the history of international relations by Pierre Renouvin and Jean Baptiste Duroselle, revisited by Robert Frank in 2011. We take into consideration the contribution of images, official culture and the influence of cultural patterns, as an attempt to measure the "power" of States (soft power). On this matter, the value that the Venezuelan elites gave to the French cultural and scientific influence, in the XIX century and the beginning of XX (1870-1935), helps to explain to an extend the reason why France has managed to strengthen its presence in Venezuela. Indeed, the decline of the French cultural influence, at a time when relations between the two countries were considerably distended (1936-1960), is concomitant with the loss of its economic and commercial influence. This has resulted in the progressive institutionalization of the culturaldiplomacy strategy (from 1961 up to the present). Thanks to this strategy France has recovered part of the market share lost to the Anglo-Saxon competition.We wanted to answer two fundamental questions: To what extent the Venezuelan elites, "influenced" by the French cultural model, managed to operate appropriations / assimilation / adaptation of this model in Venezuela? And, in return, to what extent the construction of a "cultural tool" Franco-Venezuelan has served the interests of the French foreign policy in Venezuela?
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Lübbe, Dorothea. « Europera : innovation artistique et politique culturelle de théâtre musical contemporain en Allemagne et en France ». Thesis, Aix-Marseille, 2017. http://www.theses.fr/2017AIXM0315.

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Résumé :
Ce projet de recherche se concentre sur les conditions generales de politique culturelle sous lesquelles se créent les nouvelles formes artistiques du theatre musical contemporain en Allemagne et en France.Le travail de recherche sur le présent thème est dédié aux tentatives d'innover et n'a pas pour objet de mettre la crise en évidence. L'intérêt de ce domaine de recherche réside dans la recherche de solutions en discutants des reformes et innovations tout en s'appuyant sur des études de cas tirées de la pratique actuelle du theatre musical en Allemagne et en France. Les pressants travaux reposent sur une étude des sept cas exemplaires. Les exemples choisis couvrent aussi bien le domaine des théâtres traditionnels en tant qu'institution que celui de la structure des collectifs. Il conviendra de montrer s'il existe un lien entre les libertés laissées par la politique culturelle et les innovations esthétiques, si l'on peut discerner des recoupements franco-allemands et si un intérêt pan-européen en matière de politique culturelle peut résider dans une reforme
This research project is concentrated to focus the general conditions of cultural policy which are responsible for the creation of new artistic forms of contemporary music theatre in Germany and France. For this the research is focussed on innovations and not on the analysis of the crisis. The aim is to find solution and discus different reforms in the artistic practices. The field work include the analysis of 7 case studies, traditional institutions and structures of the free landscape of contemporary music theatre in Germany and France. It will be shown in the analysis that there is a link between cultural policy and innovation of arts
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Bernard, Yves-Michel. « Origine et création des fonds régionaux d'art contemporain en France : 1981-1986, les années militantes ». Thesis, Bordeaux 3, 2013. http://www.theses.fr/2013BOR30042.

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Résumé :
Cette thèse a pour objet l’étude de l’origine et de la création des fonds régionaux d’art contemporain (FRAC) entre 1981 et 1986. Le plan se divise en trois grandes parties. La première partie analyse les modes d’acquisitions et d’expositions qui, au cours du XX° siècle en France, ont été des modèles pour la constitution des FRAC. La seconde partie étudie l’engagement du ministère de la culture dans une politique ambitieuse qui aboutit à la création des FRAC après l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. La troisième partie, à proprement parlée d’histoire de l’art, porte sur les collections des FRAC. Cette étude des collections a constitué l’essence de la recherche établie à partir de données informatiques de videomuseum qui a opéré un recensement de toutes les acquisitions. La thèse s’appuie également sur des documents d’archives, des travaux existants, une étude sur le terrain dans chaque collection de FRAC, d’entretiens et d’un dépouillement de la presse artistique. Issus des revendications politiques formulées dans le programme de la gauche1 pour les élections présidentielles de mai 1981, les FRAC, financés à parité par l’Etat et par les régions, constituent un exemple fort de la réussite d’une politique culturelle décentralisée. Entre 1983 (date des premières acquisitions) et mars 1986 (date de la défaite de la gauche aux élections législatives) les vingt et un FRAC en activité ont acquis un total de 5 438 oeuvres provenant de 1 377 artistes. Fonds d’exception dans le paysage culturel français, les FRAC sont l’aboutissement d’une volonté de démocratisation revendiquée depuis les années 60. Jusqu’en 1986, la croissance constante des crédits d’acquisition - autant du côté de l’Etat que des conseils régionaux - aurait pu conduire à l’établissement d’une esthétique officielle. Nous verrons qu’il y a eu tout au plus des « zones d’influence » qui sont apparues pour compenser de réelles absences dans les collections des musées en région. Toutefois, malgré cet incontestable investissement institutionnel, la puissance publique ne pouvait prétendre à devenir un acteur majeur dans l’histoire de l’art
This thesis studies in depth, the origin and the creation of theRegional Contemporary Art Collection (FRAC) between 1981 and 1986. The plan is divided into three main parts. The first part analyses the patterns of acquisitions and eexhibitions, which were models for the formation of the FRAC during the twentieth century in France. The second part examines the commitment of the Ministry of Culture in an ambitious policy that led to the creation of the FRAC after the arrival of the labour party who came to power in 1981. The third part, strictly concerning the history of art, focuses on the collections of the FRAC. This study of the collections has been the core of the research, established from computer data created by Videomuseum, who made a census of all acquisitions. The thesis is also based on archival documents, existing works, an onsite study of each collection of the FRAC, interviews and a literature of artistic media. Included in the labour party’s political program for the presidential elections of May 1981, the FRAC, funded equally by the State and the Regions, is a strong example of the success of a decentralized cultural policy. Between 1983 and March 1986 twenty-one FRAC in activity acquired a total of 5,438 works of art from 1,377 artists.Since the 1960s, the FRAC is an exception in French cultural funding and the result of a desire for democratisation. Until 1986, the continued growth of acquisition loans - offered by the State and regional councils - could lead to the establishment of a formal aesthetic. “Zones of influence" emerged to compensate for absences in the museum collections in the region. However, despite this undeniable institutional investment, public power was not entitled to become a major player in the history of art
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Cheze, Mathilde. « La France en Grèce : étude de la politique culturelle française en territoire hellène du début des années 1930 à 1981 ». Phd thesis, Institut National des Langues et Civilisations Orientales- INALCO PARIS - LANGUES O', 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00966630.

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Résumé :
Ce travail se propose d'étudier les ambitions, d'envisager les modalités et enfin de mesurer les résultats de la politique culturelle française menée en Grèce du début des années 1930 à 1981 (date d'entrée de la Grèce dans la Communauté Economique Européenne). Durablement implantée comme culture étrangère dominante depuis la fin du XVIIIème siècle, la culture française se heurte, en Grèce, au cours d'un long XXème siècle à une rude concurrence et connaît une période de déclin au profit de la culture américaine après 1945. Cette étude présente donc le double intérêt de mettre en exergue à une "échelle locale", traversée par les influences de nombreuses puissances étrangères, l'évolution de la diplomatie culturelle française. Partant du postulat d'une "décadence" de la politique étrangère française à partir des années 1930, ce qui se joue en territoire hellénique serait, à bien des égards, le reflet de ce qui se joue plus globalement au niveau mondial pour le rayonnement français.
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Moraud, Julien. « L'établissement public, mode de gestion de la politique culturelle de l'Etat ». Thesis, Reims, 2013. http://www.theses.fr/2013REIMD003/document.

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Résumé :
Le régime de la tutelle sur les établissements publics, et les conditions de la coopération, appréhendées selon les critères classiques du droit administratif, ne permettent qu'une conduite imparfaite de la politique culturelle de l'État. Les établissements publics sont un objet : le ministère de la Culture établit avec ces personnes publiques dotées d'une autonomie des rapports inégaux qui ne peuvent fonder la mise en œuvre d'une politique publique cohérente.Les finances publiques enrichissent cependant le droit public et en modifient les instruments administratifs : la loi organique relative aux lois de finances crée de nouveaux rapports entre l'État et les entités en charge de l'exécution d'un service public. L'opérateur de l'État est le point d'entrée d'une gouvernance inédite et de l'introduction de la performance au sein des établissements publics nationaux. Par ailleurs, de nouvelles structures de coopération se mettent en place, qui enrichissent les critères de l'établissement public.La contractualisation de la performance, dont il convient d'étudier les possibilités de l'étendre aux structures de coopération, est un moyen de faire de l'établissement public un acteur de la gouvernance culturelle : de nouvelles connexions s'établissent, les gestionnaires des structures culturelles doivent rendre des comptes. En retour, la généralisation de cette dynamique de contractualisation serait un moyen pour l'État de mener une réflexion inédite sur la détermination et la conduite de la politique culturelle, à partir de ses modes de gestion
The mode of supervision of public establishments, together with the cooperation conditions, understood on the basis of the classical criteria of administrative law, only allow for an imperfect conduct of the state's cultural policy. The public establishments are an object: The Ministry of Culture establishes relations with these public entities that are on unequal footing and cannot provide a basis for the implementation of a coherent public policy.However, public finances add to the wealth of public law and modify its administrative instruments : the loi organique relative aux lois de finances (Organic Law on Laws of Finance of August 1, 2001) establishes new relations between the state and the entities responsible for the implementation of a public service. The state operator represents the entrance point of a new governance that introduces the notion of performance within national public establishments. Further, new cooperation structures are being put into place that enrich the criteria of public establishments.The fact that performances are contractually defined – and the extension of this system to cooperation structure should be examined – can turn the public establishment into a player in the field of cultural governance: New connections are established, the managers of cultural structures are made accountable. In return, the wider application of this contracting dynamic would provide the state with a unique opportunity to reflect on how to determine and conduct a cultural policy based on these forms of managements
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Bouvier, Alla. « Relations culturelles franco-russes (1991-2004) : quel bilan pour quelles perspectives ? » Thesis, Lyon 3, 2012. http://www.theses.fr/2012LYO30025/document.

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Résumé :
Avec d’une part les bouleversements de l’ordre mondial après la chute du système bipolaire, avec d’autre part et de manière corrélative l’extension considérable des échanges internationaux, le développement sans précédent des moyens de communications et la mondialisation économique (touchant évidemment aussi le domaine culturel), la fin du XXe siècle a inauguré une nouvelle donne dans les relations culturelles internationales qui revêtent désormais une signification capitale et, jusque-là, inédite. Dans le nouveau contexte mondial les relations culturelles internationales se sont attribué de nouveaux enjeux : elles ont pour objet non seulement la diffusion de la culture nationale en direction de la communauté internationale, mais aussi une impérative, voire vitale résistance aux dangereuses conséquences de la mondialisation, grâce au développement du dialogue interculturel et à l'affirmation des différentes cultures. Sous l'influence de ces nouveaux enjeux, les États du monde ont été obligés de réviser leur conception de la politique culturelle internationale et de perfectionner leur diplomatie culturelle nationale.Cette thèse de doctorat a pour objet la politique culturelle internationale de la France et de la Russie, que l’auteur étudie à travers le prisme des relations culturelles intergouvernementales franco-russes de 1991 à 2004. L’étude du renouveau du système des relations culturelles bilatérales après l’effondrement de l’Union soviétique tend à répondre à trois séries de questions, sur le plan national, mais aussi sur le plan des relations bilatérales et multilatérales (russo-européennes) :• quelle place la politique culturelle internationale a-t-elle prise dans la nouvelle conception nationale de la politique étrangère en France et en Russie ? quels sont les objectifs et les priorités de la France et la Russie concernant les relations culturelles internationales ? et quels sont les instruments dont la France et la Russie se sont dotées pour leur réalisation dans le contexte actuel de la mondialisation ?• quelle place les relations culturelles bilatérales ont-t-elles prise respectivement dans la conception de la politique culturelle internationale des deux pays ? quels sont les objectifs et les moyens de coopération culturelle bilatérale ? quels sont les résultats du renouveau des relations culturelles bilatérales ? et, finalement, comment peut-on caractériser les relations culturelles contemporaines franco-russes ?• quels sont les enjeux des relations culturelles franco-russes en vue de l’évolution de la relation Russie/Union européenne élargie ? et quelles sont les éventuelles perspectives de leur développement ?
On the one hand, together with the global disruptions following the end of the bi-polar political system and on the other hand and in close correlation with the considerable extension of the international exchanges, the unprecedented development of the means of communication and the economic globalization (obviously with regard to the cultural field), the end of the 20th century has launched a new deal in international cultural relations which now take on a major meaning which has remained unprecedented. In this new global context, the international cultural relations have set themselves new goals: they now not only aim at the circulation of the national culture towards the international community but also appear as an urgent even vital resistance to the dangerous impact of globalization, thanks to the development of intercultural dialogue and the affirmation of the different cultures.Under the influence of these new objectives, the world states have been forced to review their conception of international cultural policies and improve their national cultural diplomacy.This thesis mainly deals with the international cultural policies of France and Russia and its author focuses on Franco-Russian intergovernmental cultural relations from 1991 until 2004. The study of the renewal of the bilateral cultural relations after the collapse of the Soviet Union aims at answering three sets of questions, from a national perspective but also on bilateral and multilateral relations (Russo-European that is)• What place have the international cultural policies of France and Russia held in the new national conception of foreign affairs in France and Russia? What are the objectives and priorities of France and Russia as regards to international cultural relations? And what are the instruments used by France and Russia for their achievement in the current global context?• What place have cultural bilateral relations taken respectively in the conception of the international cultural policies of both countries? What are the goals and means used in the cultural bilateral cooperation? What are the results of the renewal of bilateral cultural relations? And finally, how can we characterize the contemporary Franco-Russian cultural relations?• What is at stake in the Franco-Russian cultural relations with a view to the evolution of the relation between Russia and the extended European Union? And what are the potential perspectives in their development?
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Cao, Shuai. « La politique publique du cinéma en France (1981-2012) ». Thesis, Bourgogne Franche-Comté, 2019. http://www.theses.fr/2019UBFCH005.

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Résumé :
Le cinéma est né en France. En tant qu’art et industrie, le cinéma a connu des hauts et des bas en France pendant la période 1981-2012. Il s’est affronté à de nombreux défis internes et externes, qui ont donné lieu à la crise du cinéma, récurrente durant ces trente et un ans. Les pouvoirs publics, de leur côté, se réfèrent à des moyens financiers, réglementaires et politiques pour chercher à sauver le cinéma national de la crise, à assurer sa survie et à la faire prospérer. Notre recherche historique, en fondant sur des archives, porte ainsi sur le contexte, les ressorts, les mesures précises et les influences de la politique publique du cinéma durant cette période cruciale pour le cinéma français.De l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 jusqu’à la fin du premier septennat en 1988, le cinéma français a enregistré une chute de fréquentation, et les changements radicaux du paysage audiovisuel français et européen deviennent une grande menace pour le cinéma. Pour résoudre ces problèmes, Jack Lang mène d’abord une réforme du cinéma en mettant en œuvre des mesures anti-trust et en enrichissant le système d’aides au cinéma. Afin d’harmoniser les rapports entre le petit et le grand écran, l’Etat, à travers les lois de 1982 et de 1986 sur la communication audiovisuelle, procède à une réglementation selon laquelle la télévision doit investir dans le cinéma. En même temps, le gouvernement français tente d’exporter et de promouvoir ce modèle de la politique audiovisuelle et cinématographique en Europe et dans le monde.Les enjeux européens et internationaux dominent pendant la période suivante, de 1988 en 1999, une décennie marquée par l’ « exception culturelle ». Si le « plan cinéma » mis en place par Jack Lang arrive à renforcer le régime d’aides, la France donne la priorité à la promotion de ce régime en Europe, tout en défendant les intérêts de la profession du cinéma dans la directive « Télévision sans frontières » et en favorisant la création d’Eurêka audiovisuel, du fonds d’Eurimages et du programme MEDIA. Lors des négociations du GATT en 1993, avec les efforts conjoints des pouvoirs publics et des professionnels, le dossier d’audiovisuel et du cinéma se voit exclu des négociations car « la culture n’est pas une marchandise comme les autres ». Bien que cette norme soit remise en question avec l’AMI et le cycle de négociations de l’OMC à Seattle, la France est parvenue à la défendre. Dans ce contexte, le cinéma français a connu une relance, surtout depuis le milieu des années 1990, mais des déséquilibres et des déstabilisations subsistent et l’efficacité de la politique du cinéma est à nuancer.La dernière phase, de 2000 en 2012, est caractérisée notamment par l’accélération de la mondialisation et l’avènement de l’informatique. La politique cinématographique, mûrie pendant les deux décennies précédentes, doit s’adapter aux nouveaux enjeux du nouveau millénaire. Généralement, le cinéma français se trouve dans une situation ambivalente : d’un côté, il se porte bien à plusieurs égards, surtout en matière de la fréquentation et de la production, de l’autre, il est fragilisé par des événements du secteur : l’apparition des cartes d’abonnement Illimité, la fusion Vivendi-Universal, le piratage ... L’Etat joue un rôle de « pompier » en mettant en place une politique informatique et le crédit d’impôt et en élaborant la loi HADOPI pour lutter contre le piratage. Les collectivités territoriales investissent même de plus en plus dans le cinéma. Cependant, depuis 2008, dans un contexte de rigueur budgétaire, l’Etat procède à une modernisation du CNC ainsi qu’à une restructuration du système d’aides, ce qui soumet la politique publique du cinéma et le cinéma françaisà un avenir incertain
The cinema was born in France. As art and industry, cinema had ups and downs in France during the period 1981-2012. It faced many internal and external challenges, which gave rise to the crisis of cinema which is recurrent during these thirty-one years. The public authorities, for their part, refer to financial, regulatory and political means to seek to save the national cinema from the crisis, to ensure its survival and to make it prosper. Our historical research, based on archives, thus deals with the context, the springs, the precise measures and the influences of the public policy of the cinema during this crucial period for the French cinema.From the arrival of the left in power in 1981 until the end of the first seven years in 1988, French cinema recorded a drop in attendance, and the radical changes in the French and European audiovisual landscape become a great threat to the cinema. To solve these problems, Jack Lang first led a film reform by implementing anti-trust measures and enriching the film support system. In order to harmonize the relationship between small and big screen, the State, through the laws of 1982 and 1986 on the audiovisual communication, proceeds to a regulation according to which the television must invest in the cinema. At the same time, the French government is trying to export and promote this model of audiovisual and cinematographic policy in Europe and around the world.European and international issues dominate during the next period, from 1988 to 1999, a decade marked by the "cultural exception". If the "cinema plan" put in place by Jack Lang can strengthen the aid scheme, France gives priority to the promotion of this regime in Europe, while defending the interests of the cinema profession in the “Television Directive without borders" and by promoting the creation of audiovisual Eureka, the Eurimages fund and the MEDIA program. During the GATT negotiations in 1993, with the joint efforts of the public authorities and professionals, the audiovisual and cinema file was excluded from the negotiations because "culture is not a commodity like the others". Although this standard is being challenged with the MAI and the WTO round of negotiations in Seattle, France has managed to defend it. In this context, French cinema has seen a revival, especially since the mid-1990s, but imbalances and destabilization remain and the effectiveness of film policy is nuanced.The last phase, from 2000 to 2012, is notably characterized by the acceleration of globalization and the advent of IT. The cinematographic policy, matured during the two preceding decades, must adapt to the new stakes of the new millennium. Generally, French cinema is in an ambivalent situation: on the one hand, it is doing well in many respects, especially in terms of attendance and production, on the other, it is weakened by events in the sector: the appearance of the Unlimited subscription cards, the Vivendi-Universal merger, the piracy ... The State plays a role of "firefighter" by setting up a computer policy and the tax credit and by elaborating the HADOPI law to fight against piracy. Local and regional authorities are investing more and more in the cinema. However, since 2008, in a context of budgetary rigor, the State has been modernizing the CNC and restructuring the aid system, which puts public film policy and French cinema in an uncertain future
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Prempain, Laurence. « Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es réfugié-e-s à Lyon (1935-1945) : esquives et stratégies ». Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSE2147/document.

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Résumé :
Laurence Prempain consacre sa thèse de doctorat d’histoire aux Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es venu-e-s vivre à Lyon (France) entre 1935 et 1945. Dans une première partie, elle présente le cadre géographique (Lyon) ainsi que sa méthodologie (approche par le genre, choix de la microhistoire, le silence comme source) et sa volonté de donner à entendre leurs voix afin de les placer au coeur de sa démarche. Pour cela, suite au dépouillement de quelque 600 dossiers administratifs constitués par le bureau de contrôle des étrangers (préfecture du Rhône), les lettres qu’ils-elles ont écrites ont été collectées pour ce qu’elles mettent au jour de la lutte de leurs auteur-e-s pour vivre et survivre. L’historienne part du postulat que les Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es venu-e-s en France composent une population hétérogène n’ayant en commun qu’un rattachement à une citoyenneté, mais qu’ils-elles n’en demeurent pas moins des réfugié-e-s économiques, politiques ou de guerre. Ainsi, un temps considéré-e-s comme les bienvenu-e-s, les ressortissant-e-s polonais-es sont tous-tes, à un moment de leur parcours de vie, considéré-e-s comme indésirables. Aussi, la deuxième partie est consacrée à l’exploration des procédés auxquels la Troisième République, puis le régime de Vichy ont recours : expulsions, refoulements, exclusions, internements sinon déportation. Par ailleurs, l’auteure s’intéresse aux sorties de guerre et démontre l’existence d’une dimension genrée de l’épuration, comme expression d’une tentative de réappropriation de l’autorité. L’attention est également portée sur l’organisation du rapatriement des étranger-ère-s déporté-e-s raciaux et politiques. Enfin, dans une troisième partie, elle affirme que loin de subir, ces hommes et femmes agissent et développent des stratégies évolutives. Au travers des lettres qu’ils-elles ont écrites, de ce qui est dit mais aussi passé sous silence, elle établit que ces stratégies semblent relever de ce qu’elle choisit de nommer esquive et transgression. L’une s’accommode des limites quand l’autre s’y oppose délibérément. Esquive et transgression se complètent. Il est montré qu’à l’arbitraire sans cesse croissant du régime de Vichy, répondent des stratégies de plus en plus transgressives, dont relèvent notamment le passage de frontière, l’entrée en clandestinité et en résistance. Le passage d’une forme de stratégie à l’autre dépend de l’individu, du contexte, de ses habiti, de son parcours et de son identité. L’historienne conclut qu’en 2016, la crise des réfugié-e-s qui secoue l’Europe résonne des mêmes voix, de celles et ceux qui cherchent à protéger leurs vies et à vivre dans la dignité
Laurence Prempain dedicates her PhD (History) to the study of the Poles and Polish Jews who came to live in Lyon (France) between 1935 and 1945. In the first part, she presents the geographical framework (Lyon), her methodology (Gender approach, microhistory and silence as a source) and her will to understand their voices and place them to the heart of her work. For that purpose, upon the examination of approximately 600 administrative files amassed by the « bureau des étrangers » (préfecture du Rhône), the letters they wrote have been then systematically collected to shed light on their authors’ struggle to live and survive. The historian starts from the postulate that Poles and Polish Jews in France make up a heterogeneous population, only sharing a common citizenship, nonetheless they remain economic, political and war refugees. Thus, once considered welcomed, all Polish nationals are , at their life, considered as unwanted, « indésirables ». Therefore, the second part investigates the processes used by the Third Republic and then the Vichy Regime to get rid of them: expulsions, driving back, exclusions, internments or deportation. Moreover, the author raises the question of the war ends and demonstrates that purges have a gendered dimension, which can be seen as an attempt of reappropriation of the authority. She also focuses on the foreign deportees repatriation’s organisation. Finally, in a third part, she asserts that far from being subjected, these men and women have acted and developped evolutive strategies. Through the letters they wrote, through what is said and what is silenced, she establishes that those strategies are a matter of what she names sidestep and transgression. The first one adapts itself with the limits while the other is deliberately opposed to it. Sidestep and transgression complete each other. It is also showed that to the arbitrary of the richy regime respond strategies more and more transgressive, such as clandestinity, cross borders and resistance. The moving from a strategy to another one, depends on the person, the context, the habits, the life course and the identity. The historian concludes that in 2016, the refugees crisis that shakes Europe resonates of the same voices, of those who are looking for protecting their lives and to living in dignity
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Champrenault, Julie. « Cultures et empire, une société théâtrale en situation coloniale ? : Algérie 1946-1962 ». Thesis, Paris, Institut d'études politiques, 2015. http://www.theses.fr/2015IEPP0046.

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Résumé :
Cette thèse porte sur la vie théâtrale en Algérie entre 1946 et 1962 et répond à la problématique suivante : Quelle société théâtrale s’est déployée en Algérie dans un contexte marqué par le délitement progressif de l’emprise coloniale française et dans quelle mesure a-t-elle été façonnée par les enjeux politiques et identitaires qui caractérisaient les circulations transméditerranéennes des lendemains de la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance algérienne ? À la libération, la vie culturelle française entre dans une phase de renouveau. Le mouvement de décentralisation mené par Jeanne Laurent, sous-directrice des spectacles et de la musique au ministère de l'Éducation nationale, est lancé pour répondre à des objectifs de popularisation et de démocratisation du théâtre. L'outre-mer français et plus particulièrement l'Algérie sont cependant tenus à l'écart de ces réformes. Entre 1946 et 1962, l'Algérie passe brutalement du statut de colonie-refuge, hôte de la souveraineté française sous l'occupation, à celui de territoire impérial séditieux. La vie culturelle et les évènements politiques et militaires s'imbriquent sur ce territoire qui subit les contradictions de son statut hybride d'espace à la fois national et colonial. Cette thèse se situe donc au croisement de trois histoires, politique, coloniale et culturelle et s'organise autour de trois axes de recherche : une description du paysage théâtral de l’Algérie coloniale, une interrogation sur l’existence d’une politique culturelle pour le territoire algérien et enfin une analyse de la politisation du théâtre en Algérie dans les dernières années de la domination coloniale française
This Ph.D dissertation about the theatrical life in Algeria between 1946 and 1962 aims at answering the following questions: what sort of theatrical community managed to develop in Algeria in the context of the gradual disintegration of France’s colonial power? To what extent was it shaped by the political issues and national identity stakes which characterised cross-Mediterranean flows in the aftermath of World War II until Algeria’s independence? After the Liberation, France’s cultural life started renewing. A project of decentralisation was launched to democratise drama and bring it to the general public, led by deputy director of Performing Arts and Music at the Ministry of Education Jeanne Laurent. However France’s overseas territories, and more specifically Algeria, were kept aside of this set of reforms. Between 1946 and 1962, Algeria moved from the status of a colony of refuge – which hosted the French sovereignty during the Occupation – to that of an insurrectionary imperial territory. Cultural life and political and military events were interwoven in this territory which was subjected to the contradictions inherent to its hybrid position as both a national and a colonial space. Therefore this dissertation lies at the heart of three facets of history – political, colonial and cultural history. It is thus organised around three axes of research, aiming at depicting colonial Algeria’s theatrical scene, questioning the existence of a cultural policy dedicated to the Algerian territory, and analysing the politicisation of drama in Algeria in the final years of France’s colonial domination
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Hébert, Oriane. « La peinture d’Histoire en France sous le Second Empire libéral (1860-1870) ». Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2016. http://www.theses.fr/2016CLF20016/document.

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Résumé :
Genre prestigieux héritier d’une longue tradition, la peinture d'histoire connaît de multiples évolutions tout au long du XIXe siècle. Sous le Second Empire, régime longtemps affecté par sa « légende noire », ce genre restait encore à définir. Il présente des caractéristiques qui l’inscrivent véritablement dans son siècle, tout en lui conférant une originalité : émanation de la peinture d'histoire et de ses mutations dans la première moitié du siècle, précurseur de sa reformulation sous la Troisième République, la peinture d'histoire sous le Second Empire est marquée par la singularité. L’étude des représentations de l’histoire peintes entre 1860 et 1870 en est révélatrice. D’emblée, la corrélation entre les créations et le terme même de « peinture d'histoire » pose question. En effet, tout en se maintenant dans un sujet classique (historique), ces « peintures à sujet historique » se rapprochent tour à tour de la peinture de genre et du genre historique, et sont contaminées par le réalisme et le goût de la couleur locale. Si l’expression académique de « peinture d'histoire » convient encore à la peinture de bataille, cette dernière subit aussi les assauts de la modernité et connaît une mutation sous la forme spécifique de la peinture militaire. La démarche des peintres de sujets historiques présente des récurrences. Un important travail préparatoire, à partir de textes, de sources voire de découvertes archéologiques, est mis au service de reconstitutions positivistes des événements, permettant de susciter l’intérêt du public. Le choix des sujets varie selon les intentions : édifier le spectateur, montrer un passé idéalisé utilisé comme répertoire de sujets émouvants, ou encore exposer une idéologie. Au-delà de la dimension historiciste d’éducation par le passé national, ces œuvres donnent à voir un certain état de la pensée historique, des principaux courants d’idées qui ont influencé les peintres. Plus encore, ces derniers véhiculent et diffusent une conception de l’histoire qui rejaillit sur leur présent par l’intermédiaire de la presse et de l’illustration, et ils contribuent ainsi à construire l’image qui va s’ancrer dans les mémoires. Support traditionnel de propagande et de « fabrication » du pouvoir, la peinture d’histoire conduit à se poser la question des pratiques culturelles du gouvernement du Second Empire. L’instrumentalisation de l’image par l’État est réelle, mais se cantonne aux peintures de bataille et aux figurations du faste impérial. Napoléon III, dans sa politique d’acquisition, s’adapte aux créations plus qu’il ne les génère. En revanche, il exerce une influence indirecte : la mise en scène de sa personne, du couple impérial et de ses goûts historiques, offre une série de thèmes exploités par les peintres. La peinture à sujet historique n’est pas instrumentalisée dans le cadre des envois de l’État. Les élites locales jouent un rôle essentiel dans le développement de ce genre : municipalités et Sociétés savantes, édiles et érudits encouragent les créations sur l’histoire nationale ou locale. La représentation de l’histoire entre 1860 et 1870 donne à voir la place primordiale de l’histoire, dans ses aspects savants et populaires, à échelle nationale et locale, inspirée par le sentiment d’attachement à la « petite patrie » comme à la nation
Prestigious genre, heir to a long tradition, the history painting experiences multiple evolutions throughout the 19th century. Under the Second Empire, for a long time a regime marked by its "black legend", the genre still remained to be defined. Its characteristics fix it deeply in its century, while conferring it an originality : an emanation of the history painting and its transformations in the first half of the century, a precursor of its reformulation under the Third Republic, the history painting under the Second Empire is marked by its singularity. The study of the representations of history painted between 1860 and 1870 is revealing there. Straightaway, the correlation between the creations and the term of "history painting" raises questions. Indeed, while remaining in a classic subject (history), these "paintings on historic subject" get closer alternately to the genre painting and the historic genre, and are contaminated by the realism and the interest in the local colour. If the academic expression of "history painting" still suits for the painting of battle, the latter is also touched by the modernity and transformed into military painting. The approach of the painters of historic subjects presents recurrences. An important preparatory work, on texts, sources, even archaeological discoveries, is put in the service of positivist reconstructions of the events, in order to raise the interest of the public. The choice of the subjects varies according to the intentions: educate the spectator, show an idealised past used as directory of moving scenes, or develop an ideology. Beyond the historicist dimension of education about the national past, these pieces of art show a certain state of the historic thought, the main currents of ideas that influenced the painters. Moreover, the latter convey and spread a conception of history that reaches the contemporary through the press and the illustration, and so they contribute to build the image that will be anchored in the memory. A traditional mean of propaganda and "manufacturing" of the power, the history painting raises the question of the cultural practices of the government of the Second Empire. The instrumentalisation of the image by the State is real, but is restricted to the paintings of battle and of the imperial splendour. Napoleon III, in his acquisition policy, adapts himself to the creations more than he generates them. On the other hand, he exercises an indirect influence: the staging of his person, the imperial couple and its tastes in history, offer a series of themes exploited by the painters. The painting of historic subject is not instrumentalised within the framework of the envois of the State. The local elites play an essential role in the development of this genre: municipalities and Learned societies, town councillors and scholars encourage creations on national or local history. The representation of the history between 1860 and 1870 reveals the essential place of history, in its erudite and popular aspects, on a national and local scale, inspired by the feeling of attachment to the "small homeland" as well as the nation
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Aguiar, João Henrique Catraio Monteiro. « Anni Iano : um estudo de caso sobre as temporadas culturais franco-brasileiras de 2005 (Brésil, Brésils) e de 2009 (França.Br2009) ». Universidade do Estado do Rio de Janeiro, 2012. http://www.bdtd.uerj.br/tde_busca/arquivo.php?codArquivo=3917.

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Résumé :
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior
As manifestações culturais e a cultura, em geral, têm adquirido relevância e protagonismo nas relações internacionais contemporâneas. Tal fenômeno possibilitou maior quantidade de pesquisas, teorias e trabalhos no campo das Relações Internacionais dedicadas a essa dimensão. Almeja-se com este trabalho contribuir com uma análise no plano das Relações Culturais Internacionais, enfocando o Ano do Brasil na França (2005) e o Ano da França no Brasil (2009). Através da análise destas duas temporadas culturais, analisa-se a densidade dessa profunda relação histórica entre Brasil e França, marcada pelos cálculos estratégicos de ambos os países. Esta pesquisa pretendeu mostrar que as temporadas culturais tornaram-se um dos modelos de diplomacia cultural adequados aos desafios da nova ordem global. Por isso, foi feito um estudo de caso sobre as temporadas franco-brasileiras de 2005 e 2009, através de pesquisa monográfica teórico-histórica; a qual demonstrou como as referidas temporadas culturais conciliam forças culturais em oposição na atualidade, ao mesmo tempo em que promoveram o intercâmbio cultural.
The cultural events and the culture, in general, have acquired relevance and leading role in the contemporary international relations. This phenomenon permitted largest amount of researches, theories, and works, on the field of International Relations, dedicated to this dimension. Aiming in this work to contribute with an analysis in terms of Cultural International Relations, it will be focus the Year of Brazil in France (2005) and the Year of France in Brazil (2009). Through this analysis of the two cultural seasons the density of this profound historical relation (between Brazil and France) marked by strategic calculations of both countries have been analyzed. The research intention was to show that cultural seasons have turned into one of the models of cultural diplomacy adequate to the challenges of the new global order. For that, it was done a case study on the French-Brazilian seasons of 2005 and 2009, through a monographic and theoretical-historical research, through which it was shown that the cultural seasons have been conciliating cultural seasons in opposition nowadays, at the same time it have been promoting the cultural exchange.
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Zanifi, Karima. « Les politiques de communication extérieure de la France de 2003 à 2009 ». Thesis, Paris 2, 2011. http://www.theses.fr/2011PA020003.

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Résumé :
Dans un monde globalisé où compétitivité et concurrence façonnent en partie la scène politique etéconomique internationale, la construction d’une image voire d’une identité via la communication extérieuredevient un outil de puissance. Ces implications se retrouvent de la même manière dans les relations entre unÉtat, la France, et les opinions publiques nationales et étrangères.Cette thèse de doctorat complète le questionnement de la place de la France dans le monde.L’étude de la production de la communication extérieure par l’État, personnifiant la Nation, prend formedans un contexte géopolitique mouvant, caractérisé par une évolution technologique et médiatiquedifficilement prévisible. Elle propose une synthèse de la communication extérieure marquée par les structuresde la Ve République et par la politique étrangère menée par le Ministère des Affaires étrangères et impulséepar le chef de l’État. Les freins psychologiques, le refus de la communication comme outil de visibilité et depouvoir ainsi que les problématiques intérieures pèsent sur l’élaboration de politiques pensées et crédibles.Cette recherche interroge également la légitimité de l’échelle de la communication extérieure de la Francelorsque l’attractivité économique se dispute au niveau régional et que la compétition politique se livre à unniveau supra – national.Ce travail fait état de l’existant afin de proposer la correction de travers nationaux qui compliquent lespolitiques de communication supposées porter la voix de la France dans le monde
In a globalized world partly shaped by competition between nations, building a strong identity andimage is becoming an increasing tool of power.Producing such a good image and appearance is similarly important when it comes to relationshipsbetween states as to relationships between France and its own public opinion or foreign publicopinion. That’s where foreign communication and public diplomacy counts.This PhD thesis aims at providing another point of view and an answer to the French questioningabout France’s place in the world nowadays.Mainly managed by the French foreign office, foreign communication policies represent the will ofthe government and express its directions more than a French identity.The characteristics of the French tradition of diplomacy and international relations are marked by thespecificity of the Vth Republic. The governments’ foreign policies between 2003 and 2009 follow thenew strategy of France as a member of the international community building and preserving peace.Ambitions for France as an independent and important nation have to find a foundation in its actionsas well as a translation in the medias.The skills and means devoted to the foreign communicationpolicies appear to miss some points.We looked at the current situation to reveal the lacks and strengths of the process. Our work alsointend to suggest ways of imagining, building and managing operational policies and campaignsthroughout the world this next years.Psychological pressures from domestical tradition of rejecting communication refrains the population in itsself-representation and so far the country from entering the cognitive war this new century brought in
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Masson, Geraldine. « Préserver et transmettre les collections de la nation : les conservateurs des musées de province sous la IIIe République ». Thesis, Paris 1, 2016. http://www.theses.fr/2016PA01H033.

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La IIIe République offre une vocation didactique au musée institué en lieu d'enseignement qui édifie le citoyen républicain. Le régime fédère un réseau muséal dont l'objectif est la suppression des multiples musées de province au bénéfice des seuls musées français gardiens des collections nationales. En même temps qu'elle contribue au courant historiographique actuel de renouvellement de l'histoire des collections par l'approche de ses acteurs, cette étude des 263 conservateurs des musées de province, inspectés dans le cadre de la Commission extra-parlementaire des musées de province de 1905, aboutit à leur inscription dans le processus de professionnalisation des conservateurs de musée. Pour ses acteurs de la patrimonialisation, préserver et transmettre les collections muséales, signifie appliquer la vocation didactique du musée, lieu d'enseignement corollaire de l'école. Il s'agit notamment de dispenser, au musée, une leçon d'histoire locale se rattachant à l'écriture de l'histoire de la nation. Empreints d'une conscience patrimoniale acérée, et profondément impliqués dans les sociabilités artistiques locales, les conservateurs de musées de province œuvrent dans l'intérêt des collections se confortant à de nombreuses contraintes tant budgétaires que matérielles ou politiques. Leurs méthodes de travail, adaptées aux nouvelles exigences de l'Administration des Beaux-Arts se spécialisent à un moment où, s'élabore la science des musées dite « muséologie ». Leur expérience est alors reconnue par l'ensemble des conservateurs des musées de province et des Musées nationaux. Le conservateur des musées de province républicains est un conservateur de musée professionnel
The Third Republic enabled French museums to become a place of cultural education similar to that of schools. A national, federated network of museums was established for national collections of art in the early 20th Century, during the rise of provincial museums. The French state sought to display a self-legitimizing, civic-mindedness and to teach lessons of history of the Nation and national heritage to its citizens. More than an institutional history of the rise of provincial museums, this study demonstrates the involvement of the curators of provincial museums in the development of that policy and shows how it led to the creation of an organized profession. Utilizing the report of the parliamentary commission for French museums created in 1905, 263 curators in charge of state sponsored long-term loans were identified and studied. Involved in the safeguarding of patrimony, they belonged to numerous provincial academies and local scholarly societies. At the museum, they provided a local history lesson related to French national history. They had to cope with locally specific issues, particularly financial restrictions and local politics, but succeeded in fashioning a new way of working that was agreed to by ail colleagues in provincial institutions as well as French national museums, such as the musée du Louvre, when museology was created
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Valette, Léa. « Les lieux de la critique de théâtre en France : enjeux esthétiques et convictions politiques : 1964-1981 ». Thesis, Paris 10, 2014. http://www.theses.fr/2014PA100115/document.

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Résumé :
Ce travail étudie les liens qui relient la critique dramatique à une forme d’engagement politique dont certaines revues généralistes ont été porteuses du milieu des années 1960 au début des années 1980, à partir d’un corpus d’articles parus dans Les Temps modernes, Esprit et La Quinzaine Littéraire, dont la plupart sont respectivement signés par Renée Saurel, Alfred Simon et Gilles Sandier. La politisation de cette critique se manifeste dans laconception qu’elle professe du rôle du théâtre dans la société, dans les critères qu’elle applique à l’analyse des spectacles, dans sa participation aux débats des milieux artistiques et intellectuels, mais aussi dans l’acte même de l’écriture. La critique théâtrale pratiquée dans ces revues tend à se distinguer à la fois de la chronique journalistique et ducommentaire savant. Si sa périodicité lui permet de suivre l’actualité de la scène française (et surtout celle du théâtre public parisien), elle entend rompre avec le modèle traditionnel du compte-Rendu journalistique effectué sur un mode impressioniste. Elle tente d’expliciter ses critères de jugement en les rapportant aux problèmes théoriques soulevés par le marxisme, le brechtisme ou encore le structuralisme. Pour ce faire, elle s’ouvre à de nouveaux domaines de controverse comme celui des politiques culturelles. Bien qu’elle reconnaisse un certain degré d’autonomie aux questions esthétiques, elle considère l’écriture et la mise en scène au prisme de l’efficacité politique, en vue de promouvoir un théâtre véritablement populaire. Support matériel et instance symbolique, la revue constitue un lieu propice pour une critique alliant la revendication politique à l’exigence de savoir
This research project aims to analyse the links between drama critique and political commitment, manifest in a number of reviews from the mid-1960s to the early 1980s. This investigation focuses on a corpus of articles published in Les Temps Modernes, Esprit and La Quinzaine Littéraire, most often signed by, respectively, Renée Saurel, AlfredSimon, and Gilles Sandier. This critique’s politicisation is most evident in four main areas, namely: its conception of the social function of theatre; in the selected criteria used to analyse performances; in its active involvment in the artistic and intellectual debates of the time; as well as in the very act of critical writing. The particular form of theatre critique emerging from these reviews tends to differ both from the journalistic column and from the scholarly commentary. These reviews’ publishing frequency allows this form of critique toremain topical in regards to contemporary french (and particularly public parisian) theatre; however, these texts also seek to break away from the traditional model of the theatre review and its impressionist mode. This critical movement attempts to explicate its criteria of appraisal by basing itself on the theoretical issues raised by Marxism, brechtism and/or structuralism. In so doing, it opens up its focus to include new controversial areas, such as debates on cultural policies. Despite aknowledging some form of autonomy to aesthetic issues, this critique analyses writing and mise-En-Scène through the lens of political efficiency, as a means to develop a genuine popular theatre. These reviews, considered here both as materialised spaces for intellectual debate and as objects of symbolic authority, become fertile loci in which to foster a new form of critique aiming to combine the development of theoretical frameworks with political commitment
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Bordier, Julien. « Le musée national entre principe républicain et question démocratique ». Thesis, Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100028/document.

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Invention révolutionnaire, le musée d'art ouvert au public est une institution qui offre un espace contradictoire, cela à plusieurs niveaux : dans les origines conflictuelles du musée, dans la validation de ses relations avec un pouvoir institutionnalisé, dans la conceptualisation de sa dimension publique. Une approche croisée de l'histoire de l'institution et de l'évolution de la question politique nous fera relever précisément ces contradictions et mettra en évidence une tension entre deux pôles antagonistes, en dialogue constant, le principe républicain et la question démocratique. Cette tension s'avère pertinente pour évoquer les musées nationaux et les politiques culturelles de la Cinquième République. On voit alors en quoi le musée national est une institution républicaine et dans quelle mesure la « démocratisation culturelle » s'articule avec la question démocratique. C'est à partir de ces réflexions que l'on peut questionner l'évolution des musées nationaux à partir des années 2000 et leur vaste mouvement de réforme. La réforme des musées nationaux se présente comme la modernisation de leur mode de gestion. Nous en analysons les effets dans deux cas significatifs que sont les musées du Louvre et d'Orsay, à partir de la dimension législative de ces mutations, de déclarations publiques des directions des établissements et d'entretiens réalisés avec des personnels de ces musées. Après avoir contextualisé/caractérisé ce mouvement de réforme, celui-ci est interrogé à partir de la tension définie plus haut entre principe républicain et question démocratique. On verra comment cette tension se reconfigure et se déplace dans un nouveau type de musée, le musée-entreprise
As a revolutionary invention, art museum opened to the public in France is an institution that offers a contradictory space, in different levels: in the conflicts of the origins of the museum, in the validation of its relation of an institutionalized power, in the conceptualization of its public dimension. Mixing the particular history of this institution with an evolution of political issue, is a way to name these contradictions. This highlights a tension between two antagonistic poles, but in a constant dialogue, republican principle and democratic question. This conflictual dialogue has to be understood as an identification process and its crisis. This tension appears relevant to analyze national museums and cultural Policy during the french Fifth Republic. Therefore, national museum seems to be a republican institution and how “cultural democratization” enunciate itself with democratic question. From these reflexions, evolution of national museums and cultural Policy since 2000, and, the large amendments they know, are analyzable. Amendment of national museums presents itself as a modernization of their management and administration, by alleviating their ministerial tutelage. We analyze these amendments effects from two examples, Louvre and Orsay museums, by studying legislative dispositions, public statements of their directorate and interviews with employees in the museums. After this amendment movement has been contextualized and defined, it is analyzed from the tension between republican principle and democratic question. It is reconfigured and shifted in a new kind of museum appearing: company-museum
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Wagener, Noé. « Les prestations publiques en faveur de la protection du patrimoine culturel ». Thesis, Paris 11, 2014. http://www.theses.fr/2014PA111007.

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La thèse prend le parti méthodologique de ramener l'action de l'État en faveur de la protection du patrimoine culturel à une simple succession de « prestations ». Prenant au mot le point de vue néolibéral, elle entend se mettre ainsi en capacité d'embrasser d'un même geste l'ensemble des interventions de l'État en ce domaine, quelque soit les formes que celles-ci revêtent (édiction d'une réglementation et fourniture de services matériels). Ce faisant, l'enjeu de la thèse est de parvenir à déterminer « pourquoi » l'État agit en matière de patrimoine culturel, et plus précisément « pourquoi » il agit d'une certaine façon plutôt que d'une autre. Ce type d'interrogation fonctionnelle, auquel les juristes sont peu enclins, présente un avantage : il permet de replacer au cœur de l'analyse les manières particulières dont les catégories propres du droit contribuent à produire – bien plus qu'à décrire – les choix de protection du patrimoine culturel. Ainsi, l'observation diachronique, depuis la Révolution, des prestations publiques en faveur de la protection du patrimoine culturel fait apparaître qu'à plusieurs reprises, ces prestations ont pu, le plus sérieusement du monde, trouver leur source à l'extérieur de l'État, précisément dans un droit de la collectivité. Aussi, en matière patrimoniale se dessine, au-delà d'un processus d'étatisation progressive qui n'a, en soi, rien de bien original, un renversement complexe du rapport de l'État à la collectivité, en ce sens qu'au cours des XIXème et XXème siècles celui-ci se libère de celle-là, à grand renfort de reconceptualisations doctrinales. En définitive, ce n'est que quelque part dans l'entre-deux-guerre, après l'échec des théories du droit social, que l'on enferme définitivement l'explication juridique des prestations publiques en faveur de la protection du patrimoine culturel dans l'antagonisme entre puissance publique et droits fondamentaux
The thesis has made the methodological choice of reducing the action of the State for the protection of cultural heritage to a simple series of "services". Taking the neoliberal perspective literally, it intends to study all State interventions in this area, regardless of the shapes they assume (enactment of regulation and provision of services). In doing so, the scientific challenge of the thesis is to get to determine why the State acts in cultural heritage, and more specifically why it acts in a certain way rather than another. This functional interrogation, rarely asked by lawyers in France, is of interest as it questions the particular ways in which specific categories of law help to produce - much more than to describe - the choice of a particular cultural heritage protection. Thus, the diachronic observation of services, since the French Revolution, shows that on multiple occasions, these services have found, in all seriousness, their source outside the State, specifically in a community right. Also, beyond a progressive etatization process (which is not in itself very original), a complex reversal of the relation of the State to the society emerges : during the nineteenth and twentieth centuries, the State frees itself from the society, helped by a massive work of doctrinal reconceptualizations. It is only between World War I and World War II, after the failure of theories of social law, that the legal explanation of State services for the protection of cultural heritage is finally locked in the antagonism between the authority of the State and fundamental rights
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Damestoy, Boris. « Quelles cultures politiques pour les politiques culturelles ? : L’appropriation de la notion de culture par les élus municipaux : l'exemple du département du Rhône ». Thesis, Lyon 2, 2014. http://www.theses.fr/2014LYO20027/document.

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Résumé :
Depuis plus de trente ans, l’intervention culturelle des villes n’a cessé de se développer et de se diffuser au travers du territoire national. Multiplication des structures, des projets, création régulière de délégations politiques adéquates ; la culture est un secteur qui a largement bénéficié du dynamisme impulsé par la décentralisation. Parallèlement, les modèles politiques locaux ont évolué avec la montée en puissance de « projets de territoires », englobant les différents secteurs, dont la culture, dans une politique globale. Si elle n’a pas eu de peine à trouver une place dans ces politiques, une idée aussi large et polymorphe que celle de « culture » a nécessairement vu ses contours évoluer. Dès lors plusieurs questions se posent. Quelle place les collectivités font-elles à l’héritage de la politique culturelle française « inventée » en 1959 ? Entre adhésion et opposition au modèle national, comment les politiques culturelles locales se construisent-elles ? Enfin, qu’est-ce qui « fait culture » pour des élus locaux le plus souvent éloignés des réseaux politiques ou des fédérations d’élus à la culture et qui ne peuvent compter que sur leur expérience et leur territoire pour s’approprier leur délégation ?C’est cette appropriation de la notion de culture que ce travail se propose d’explorer, au moyen d’outils issus du corpus de la sociologie des organisations. Le récit des élus à la culture sera mis en perspective avec celui des autres acteurs culturels, mais aussi du corpus de la sociologie de la culture en France, et plus largement de la notion de culture en sciences humaines. Cette confrontation aura pour objectif d’observer les processus « d’entrée en culture » par les élus locaux, la construction des convictions, des orientations politiques des objectifs et des résultats attendus, parfois éloignés des représentations les plus attendues mais nécessitant toute l’attention des acteurs culturels. Au fil des situations et à travers ces démarches, différentes facettes de la notion de culture apparaîtront, et permettront d’observer, à défaut d’une définition unique ce qui fonde la notion de culture dans les politiques locales françaises
For more than thirty years, cultural involvement by cities has developed constantly and has spread across the nation. Facilities and projects have multiplied and appropriate political delegations have been created regularly: culture is a sector that has widely benefitted from the dynamism driven by decentralization.At the same time, local political models have developed with the rise in power of “territory projects”, encompassing difference sectors including culture within an overall political framework. Although it can scarcely be found within these policies, an idea as large and polymorphic as “culture” has naturally changed form.From that moment, many questions arise. What space do collectivities make for the heritage of the French cultural policy “invented” in 1959? Between adhering to and opposing the national model, how are local cultural policies constructed? Finally, what does culture “do” for local elected official, who are usually far removed from political networks and cultural federations of elected officials and who can only rely on their experience and their territory to appropriate their delegation? This appropriation of the notion of culture is what this work will explore, using tools of the sociological corpus of the organizations.The narrative of elected officials of culture will be put into perspective along with the narrative of other cultural stakeholders, but also in the sociological corpus of culture in France, and more widely, in the notion of culture to be found in human science.This confrontation will aim at observing the process of “entering into culture” by local elected officials, the construction of convictions, political alignment of objectives and expected results, which are sometimes far from the most expected representations but which require the full attention of cultural stakeholders. Through situations and through these procedures, different facets of the notion of culture will appear and will help us, for lack of a single definition, observe what the notion of culture initiates in French local politics
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Doppler-Speranza, François. « Civils et militaires : les aspects culturels de la présence américaine en France, 1944-1967 ». Thesis, Strasbourg, 2015. http://www.theses.fr/2015STRAC028.

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Résumé :
Notre thèse se donne pour objectif d’examiner la projection culturelle de la présence militaire américaine en France entre 1944 et 1967. Après la Seconde Guerre mondiale, alors que le monde bascule dans la Guerre froide, nul ne sait déterminer l’issue de la confrontation politique et idéologique qui se déroule entre les États-Unis et l’Union Soviétique. En 1949, la France fait partie des pays fondateurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Sa participation à l’organisation internationale entraîne le « grand retour » des soldats américains, les GI, sur le territoire français. Celui-ci s’accompagne d’une politique culturelle inédite, qui se traduit par de nombreuses actions menées tant au niveau institutionnel que sur le terrain des bases militaires. Comment et pourquoi les autorités diplomatiques et militaires s’appliquent-elles à développer une stratégie de promotion de la présence militaire américaine en France ? Quelles formes prennent les campagnes de publicité organisées par les services d’information américains en France (USIS-France), pour développer les rapports entre civiles et militaires ? Quelle image les Français et les Américains se font-ils de cette présence militaire en territoire étranger ? À la lumière d’études journalistiques, archivistiques et de terrain, nous montrons que Washington s’emploie à conduire une politique culturelle « parabelliciste » très maîtrisée. Cette notion, adaptée de la pensée de l’intellectuel français Jacques Ayencourt en 1946, caractérise avec à-propos la politique culturelle américaine conduite de l’arrivée des premiers GI en 1944 jusqu’au départ des derniers bataillons en 1967
Our thesis aims to examine the promotion of the American military presence in France from 1944 to 1967. After World War II, as the world was slowly drifting into the Cold War, the outcome of the political and ideological confrontation between the United States and the Soviet Union was still uncertain. In 1949, France took part in the foundation of the North Atlantic Treaty Organization (NATO). Its participation in NATO led to the return of US soldiers, the GIs, to French territory. Their return was accompanied by an unprecedented cultural policy, implemented both at the institutional level and in the day-to-day lives of French citizens. How and why did the diplomatic circles and the military establishment feel the need to develop a strategy to promote the US military presence in France? How were the advertisement campaigns conceived by the US information services in France (USIS-France) in order to develop a relationship between civilians and the military? What image did the French and the Americans have of this military presence on French soil? Based on journalistic, archival and field studies, our work shows that Washington’s cultural policy was “parabellicist,” aiming deliberately to keep both the French and the Americans on a war footing. This notion, derived from Jacques Ayencourt’s work in 1946, appropriately characterizes American cultural policy conduct from the arrival of the first GIs in 1944 until the last battalions departed in 1967
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Montero, Sarah. « Participation citoyenne et développement culturel : référentiels d'action à Bordeaux et à Québec ». Phd thesis, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00876115.

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Résumé :
Depuis les années 1990, le concept de participation a fait un retour marqué dans la société civile mais également au sein de la sphère politique, sous la forme d'une généralisation du débat public. Intrinsèquement lié au processus d'individuation de la société contemporaine, l'" impératif participatif " s'impose peu à peu aux responsables politiques et questionne la manière traditionnelle, fondée sur la légitimité élective, de concevoir l'action publique. A l'instar des autres politiques publiques, la politique culturelle se trouve elle aussi confrontée à la question de la participation des citoyens à l'élaboration de la décision publique. Les notions de démocratie culturelle et plus récemment celles de diversité et de droits culturels sont venues ainsi affirmer la légitimité des personnes à contribuer de façon effective à l'élaboration d'un projet politique partagé. Néanmoins, l'idéal de démocratisation culturelle qui légitime, depuis la création du ministère, l'intervention publique en matière culturelle, a induit un processus de hiérarchisation au détriment des citoyens, rendant difficile l'émergence d'un nouveau référentiel.Au plan local, la culture s'est peu à peu imposée au cœur des territoires comme un facteur essentiel de développement visant tout autant à accroitre l'attractivité qu'à garantir la cohésion sociale. En outre, les villes ont induit un rapprochement des centres de décision vers le citoyen afin de mieux prendre en compte les besoins et réalités spécifiques au territoire. Elles se sont ainsi emparées des notions de proximité et de gouvernance, qu'elles s'efforcent de mettre en œuvre au travers de dispositifs participatifs variés. Les municipalités pourraient alors initier le changement en matière de gouvernance culturelle et ainsi favoriser un processus d'égalisation des légitimités. Dans un mouvement inverse dit bottom-up, les citadins sont susceptibles de proposer des formes originales de co-construction de l'action publique. Nous proposons, dans une approche comparative, d'observer les dynamiques participatives dans le champ culturel et d'en apprécier la portée politique et sociale.
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Romanello, Gloria. « El conocimiento de los públicos y la gestión de las instituciones culturales. El caso de las instituciones de arte contemporáneo en Francia y en España ». Doctoral thesis, Universitat de Barcelona, 2016. http://hdl.handle.net/10803/385278.

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Résumé :
Esta tesis doctoral se enmarca dentro de la disciplina de la gestión cultural, recogiendo igualmente su carácter operativo y teórico. La producción de conocimiento sobre públicos es una pieza clave para la comprensión del comportamiento de las instituciones culturales en relación a su compromiso social con ellos. Existe un gran debate sobre las políticas de público y la responsabilidad de las instituciones hacia éstos (Donnat, 2010; Eidelman y Roustan, 2007; Mairesse, 2010b; Tobelem, 2013). Hay una exigencia de saber más acerca del público para la planificación y el desarrollo de las instituciones, lo cual conlleva una presión para modernizarse frente a la necesidad de democratización cultural impulsada por los poderes públicos y la mercantilización de la oferta cultural. Pero, ¿cuál es en realidad el papel del público?, ¿cómo alcanzamos a conocerlo?, ¿cómo se aplica el conocimiento producido? Interviniendo en este debate, el objetivo de este trabajo es contribuir a la comprensión de los aspectos deontológicos y simbólicos de las dinámicas que gobiernan el uso de herramientas de producción de conocimiento sobre públicos en y por los museos y centros de arte contemporáneo. Se llevó a cabo una investigación comparativa entre dos contextos nacionales particularmente significativos, España y Francia. Se empleó una metodología mixta, cuantitativa y cualitativa, mediante encuestas y entrevistas en profundidad a profesionales de las instituciones y expertos en el área. Se realizó un análisis sobre las consecuencias y los límites del conocimiento sobre públicos, no solamente en el entorno museístico, sino también en las dinámicas sociales que gobiernan los modelos de gestión de las instituciones involucradas. Se concluye que el empleo del conocimiento sobre públicos está todavía lejos de constituirse como una práctica estructural, incluso en el caso de Francia, donde una mayor legitimación científica de estas herramientas supondría una divergencia de enfoque importante. El análisis de los procesos de toma de decisiones, las acciones operativas y la asimilación de los resultados pone en evidencia que hablar de un sistema homogéneo de comportamiento entre las instituciones y sus profesionales no es pertinente; en cambio, lo que se observa es un conjunto de actos a menudo contradictorios, donde están en juego numerosos sistemas de significados: el de las jerarquías funcionales; el de las jerarquías organizacionales y de las prácticas profesionales; el de los ideales del compromiso social de las instituciones culturales, y el de las obligaciones del entorno comercial en el que se asientan muchas de las estrategias de gestión.
Our research operates within the framework of cultural management, adopting both its theorical and practical approach. Today more than ever questions on visitors and institutions’ social responsibilities are crucial (Donnat, 2010; Eidelman, Roustan, 2007; Mairesse, 2010b; Tobelem, 2013). Audience research as a systematic gathering of information about visitors’ experience was born in response to a request for cultural planning improvement and learning experience enhancement. This demand has therefore given a significant boost to the modernisation of visitor-institution relationship, with with a keen eye both on publicly supported cultural democratisation and on specific profit-driven cultural marketing strategies. Still, we cannot help but ask what role do visitors play? How do we evaluate them? How can we use this evaluation? In order to keep consistent with the present debate about visitor studies importance, we’ve developed our research project as a contribution to raise awareness about visitor studies in modern and contemporary art museums. We conducted a comparative study between two very effective examples, such as French and Spanish national contexts. Our research is based on a solid empirical approach, with a mixture of investigation methods focusing on quality and quantity. Our surveys explore the behaviour of professionals from institutions involved and feature interviews to thoroughly investigate specific issues that arose during the survey itself. Our research aims to contribute to the discussion about consequences and limits of visitor studies, not only speaking of museums, but also analysing the influence these studies could have on cultural management social dynamics. We concluded that the use of visitor research is however far from reaching structural cohesion, even in the French case, where a more established legitimation of these instruments should suggest an important difference in approaching the subject. Getting involved in the way information and data about current and potential visitors are used for program and administrative decision-making, we’ve come through a very heterogeneous set of responses by institutions and their members. We’ve observed very different reactions, with lots of pivotal variables and meanings, involving management and functional structures, ideals, social goals and marketing strategies. We’ve come through a sum of uncertain elements driving institutional strategies on the whole as well as they influence individual behaviour.
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Mihail, Benoît. « Le "Néo-Flamand" en France : un passé régional retrouvé et réinventé sous la Troisième République ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2002. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/211363.

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Guillon, Vincent. « Mondes de coopération et gouvernance culturelle dans les villes : une comparaison des recompositions de l'action publique culturelle à Lille, Lyon, Saint Etienne et Montréal ». Phd thesis, Université de Grenoble, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00675684.

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Résumé :
La culture se retrouve au coeur de stratégies de villes comme ressource mobilisée et articulée au sein de projets urbains, économiques et sociaux. Ainsi de nouveaux modèles et concepts apparaissent-ils, véhiculant un discours sur ses vertus territoriales : le cultural planning, la ville créative, la métropole culturelle, le quartier artistique, etc. La culture est alors considérée comme une dimension du développement territorial, faisant perdre au " secteur culturel " une partie de son autonomie. Ces recompositions de l'action publique culturelle sont directement liées à la formation de modes de gouvernance fondés sur une logique politique du territoire. Les principes conventionnels qu'ils génèrent mettent à l'épreuve les acteurs locaux et les équilibres préexistants. Du gouvernement de la culture à la gouvernance culturelle des villes, ce sont les mécanismes d'émergence et d'institutionnalisation de mondes de coopération spécifiques à Lille, Lyon, Saint-Étienne et Montréal qui sont ici observés. Cette thèse entend contribuer au débat sur la constitution des villes en acteurs collectifs, tel qu'il se configure à partir de l'action culturelle
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Prévoteau, Karine. « Relations internationales, politiques publiques, marché de l’Art et Essai, trois questions préalables pour une étude de la diffusion des inédits du Sud en salle en France de 1990 à 2007 ». Thesis, Paris 3, 2014. http://www.theses.fr/2014PA030175.

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Résumé :
Les inédits du Sud révèlent une double qualité pour fonder une recherche en cinéma : ils sont à la fois les expressions marquées et les filtres d’observation privilégiés des environnements de trois grands domaines : les Relations internationales, la politique publique et le contexte français du marché de l’Art et Essai. Autour et grâce à un corpus de 430 films de longs métrages distribués commercialement pour la première fois en salles en France entre 1990 et 2007 [Afrique subsaharienne, Mena Iran, Asie centrale, Asie, Amérique Latine] cette thèse propose :- une étude de la construction de la scène culturelle de la diplomatie au sein des politiques étrangères bilatérales et multilatérales, à l’échelle française et européenne et de la place assignée au cinéma par le phénomène des fonds d’aide à la production [Fonds Sud, HBF, ACPFILMS…] dans l’action plus vaste en faveur de l’audiovisuel extérieur ;- une mise en perspective de la construction de la politique publique cinématographique, de ses problématisations successives en lien avec les activités professionnelles et le marché , de la question du paritarisme de ses cadres de décision et d’une conception propre de l’action culturelle et surtout de l’Art et Essai comme projet, mouvement et système puis comme spécialisation éditoriale de la distribution ;- une étude plus monographique des trajectoires de quelques cinématographies du Sud selon la problématique d’une symétrie supposée autour d’un indicateur de production entre marché de provenance et marché français [Chine, Iran, Argentine, Brésil, Mexique] et selon la problématique des small cinemas [Tunisie, Liban, Maroc, pays d’Afrique subsaharienne]
The study of newly released films from the ‘South’ opens up interesting new perspectives for research in cinema studies. These films not only inform us about international relations, public policy and the art house cinema market in France but have also led to some original conclusions.This thesis is based on a study of 430 long feature films released in France between 1990 and 2007 from Subsaharan Africa, the MENA region, Iran, Central Asia, Asia and Latin America. In this dissertation, we propose:- an analysis of the construction of cultural diplomacy in the context of bilateral and multilateral foreign politics. This treatment operates at the levels of French and European politics and examines the place of cinema with respect to the agencies that finance film production [Fonds Sud, HBF, ACPFILMS…] as well as the larger context of external funding for audio-visual productions in general;- an assessment of the construction of public policy concerning film, with an examination of the successive strategies for coping with professional activities and the market. Here, we examine industrial relations and cooperative decision making as well as the reflections concerning the conception of cultural activity and, above all, art house cinema as a project, movement and system then later as a specialist form of production and distribution;- a study of the trajectories of a selected group of film cultures from the south. This study turns around two issues; the purported symmetry between the market of the country where the film is made and the French market as measured by production statistics [China, Iran, Argentina, Brazil, Mexico] and the question of ‘small cinemas’ [Tunisia, Lebanon, Morocco, sub-Saharan Africa]
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Couette, Déborah. « L'Aracine, de l'association au musée : histoire d'une collection d'art brut (1982-2010) ». Thesis, Paris 1, 2019. http://www.theses.fr/2019PA01H043.

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Résumé :
L’Aracine est une association loi de 1901 créée en 1982 à l’initiative de Madeleine Lommel en collaboration avec Michel Nedjar et Claire Teller dans le but de rassembler, de conserver et d’exposer une collection d’art brut publique en France. Conçue comme un hommage aux recherches de l’artiste Jean Dubuffet, cette collection – offerte en 1999 au musée d’Art moderne de Villeneuve-d’Ascq – constitue un rare essai de légitimation et de patrimonialisation de l’art brut. Cette thèse, histoire d’une association, d’une collecte et d’une collection, propose de revenir aux origines et aux développements de l’association L’Aracine, en mettant en lumière le rôle joué par des non-professionnels de l’art dans la constitution d’un patrimoine du XXe siècle
L’Aracine is a non-profit association founded in 1982 by Madeleine Lommel with Michel Nedjar and Claire Teller, to collect, preserve and exhibit a public collection of art brut in France. Conceived in tribute to the research of artist Jean Dubuffet, the collection – which was given to the Modern Art Museum of Villeneuve-d’Ascq in 1999 ― is a rare attempt to establish art brut’s legitimization and legacy. This PhD – story of an association, a collection process and a collection – reconsiders the origin and development of the L’Aracine project and casts a light on the amateurs whose role was to establish this 20th century patrimony
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Stanković, Isidora. « Les discursivités plurielles d'un lieu de mémoire : le patrimoine culturel du Marais à Paris ». Thesis, Paris 1, 2019. http://www.theses.fr/2019PA01H097.

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Résumé :
Le quartier du Marais porte aujourd’hui diverses représentations. Pour les pouvoirs publics et les institutions patrimoniales, c’est un secteur sauvegardé ; aux yeux de certaines associations, il s’agit d’un quartier dont le patrimoine reste encore à sauvegarder au-delà de l’attention qui lui est portée par les politiques publiques ; pour certains habitants et communautés, il est une partie constitutive de leur identité ; enfin, dans la perception des acteurs touristiques et commerciaux, il s’agit du deuxième quartier parisien le plus visité par les touristes et les visiteurs de loisir.Cette perception du patrimoine du Marais d’aujourd’hui est le fruit d’un long processus. Au début du XXe siècle, les travaux d’aménagement et les décisions des propriétaires menacent les hôtels particuliers aujourd’hui promus au rang de patrimoine (le plus) important du quartier. Pendant la Seconde Guerre mondiale l’aménagement de l’îlot 16, un des îlots insalubres parisiens, risque d’engendrer la démolition de l’îlot tout entier. Le premier Plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais dont l’élaboration commence en 1965, ainsi que sa mise en pratique par les réhabilitations, prescrit non seulement la démolition des bâtiments des XIXe et XXe siècles, mais il prévoit également la délocalisation d’un nombre important de locaux commerciaux, industriels et artisanaux. Aussi, il vise à la création d’un haut lieu touristique et culturel, d’un quartier « à la mode ». En revanche, le nouveau PSMV du Marais de 2013 tend non seulement à protéger les bâtiments du XIXe et du XXe siècle, mais aussi à contrôler les effets de la gentrification et de la mise en tourisme. A plusieurs reprises dans l’histoire de la patrimonialisation du Marais, c’est la société civile qui déclenche la sauvegarde et la mise en valeur du quartier. Cette thèse se donne pour objectif de questionner cette longue transition, depuis la fin du XIXe jusqu’au début du XXIème siècle, en examinant les « grands chapitres » de la patrimonialisation du Marais. Pour ce faire, elle met en évidence les principaux acteurs investis dans le processus de patrimonialisation du quartier dans la période étudiée – notamment, les pouvoirs publics, les institutions culturelles, les associations, les habitants, ainsi que les acteurs touristiques et commerciaux. Elle entend éclairer comment et pourquoi ils interprètent et transmettent le patrimoine du quartier, et comment ils influencent sa sauvegarde. Enfin, elle entend questionner les rapports entre les différentes perceptions du Marais produises par ces acteurs
The Marais district is today a subject of various representations. For public authorities and heritage institutions, it is a protected area ; in the eyes of certain associations, it is a neighborhood whose heritage still needs to be preserved, beyond the attention than public policies apply to it; for inhabitants and communities, it is a constitutive part of their identity; finally, in the perception of tourist and commercial actors, it is the second most visited Parisian neighborhood by tourists and leisure visitors. This contemporary perception of Marais heritage is a result of a long process. In the early twentieth century, the urbanization projects and decisions of landlords were threatening the private mansions that are today promoted as (the most) important heritage of the district. During the Second World War the project of the area 16, one of the unsanitary Parisian areas, was risking to cause the demolition of the entire sector. The first plan for the preservation and valorization of the Marais, whose elaboration began in 1965, as well as its implementation through rehabilitations, prescribed not only the demolition of buildings of the 19th and 20th centuries, but also planned a relocation of an important number of commercial, industrial and craft facilities. It also aimed the creation of an important tourist and cultural place, a fashionable district. On the other hand, the new 2013 Plan of the Marais aims not only to protect 19th and 20th century buildings, but also to control the effects of gentrification and touristification. Several times through the history of Marais heritage, the civil society triggered the preservation and valorization of the neighborhood. The aim of this thesis is to question this long transition, from the late nineteenth to the early twentyfirst century, by examining the “major chapters” of the heritagization of the Marais. In order to do so, it highlights the main actors involved in the process of heritagization of the neighborhood in the studied period – especially public authorities, cultural institutions, associations, residents, as well as tourism and commercial actors. It intends to shed light on the ways and reasons through which they interpret and transmit the neighborhood’s heritage, and how they influence its preservation. Finally, the thesis intends to question the relationship between the different perceptions of the Marais that these actors create
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Chateigner, Frédéric. « "Education populaire" : les deux ou trois vies d'une formule ». Thesis, Strasbourg, 2012. http://www.theses.fr/2012STRAA031.

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Résumé :
L'expression « éducation populaire » connaît en France une nouvelle fortune depuis les années 1990. La recherche vise à éclaircir le sens et les causes de ce retour en grâce discursif. On définit la séquence « éducation populaire » comme une formule, au sens de l'analyse du discours, en lien avec la notion de catégorie. L'étude du retour contemporain de celle-ci impose un long détour par son histoire. Celle-ci se décompose en deux cycles complet constitués de phases d'émergence, de consécration et de déclin autour d'un usage de la formule comme quasi-catégorie : sous-catégorie de l'Instruction publique entre la Révolution française et les années 1930, puis catégorie détachée de l'École mais associée à des formules concurrentes et bientôt reléguées par elles au rang d'ancêtre mythique. La période contemporaine se présente comme l'émergence d’un usage détaché de l’animation socioculturelle et orientée vers la formation militante et la repolitisation des politiques culturelles ; ce nouvel usage, qui demeure toutefois en concurrence avec une remobilisation du secteur Jeunesse et Éducation populaire, réintroduit en outre les pratiques d’origine scolaires que ce dernier avait écartées
The set phrase "éducation populaire" has been especially successful in French public discourses since the 1990s. We intend to analyze this lexical comeback. The past life of the phrase can be divided in two cycles, each of them composed of successive phases of emergence, consecration and decline, and revolving around an interpretation of the phrase as a quasi-category. It starts as a subcategory of "Instruction publique" from the French Revolution to the 1930s, then becomes a category detachedfrom schooling but linked with competing phrases, and is soon discarded by these ones as a mythical ancestor. The last years witness a new, yet uncertain phase of emergence which defines "éducation populaire" as a form of radical political education or as a repoliticization of cultural policies. This new use, however, is competing with the remobilization of traditional movements. It also reintroduces the school-rooted practices which had been previously discarded
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Figini-Véron, Véronique. « L'Etat et le patrimoine photographique : des collectes aléatoires aux politiques spécifiques, les enrichissements des collections publiques et leur rôle dans la valorisation du statut de la photographie : France, seconde moitié du XXe siècle ». Thesis, Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010733.

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Résumé :
En France, après une longue période d'accumulation silencieuse dans les institutions publiques patrimoniales, la photographie fait l'objet de politiques d'enrichissement spécifiques, dans la seconde moitié du XXe siècle, qui influent sur l'évolution de son statut. Dès la fin des années 1930, les responsables du cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale engagent un processus de réévaluation où le médium photographique est enfin considéré comme objet de collection. S'engage alors un programme d'enrichissement audacieux selon une voie duale, documentaire et artistique, où la Bibliothèque nationale ambitionne de devenir un musée de la photographie, le premier en France. En plus de la photographie documentaire qui reste une priorité, l'intérêt des conservateurs se porte d'une part, sur les grands ensembles de photographies du XIXe siècle en vue d'initier une histoire de la photographie sur le modèle de l'histoire de l'art; et d'autre part, sur les auteurs contemporains. La démarche est pionnière et durable, mais elle n'est pas suffisante pour faire reconnaître la photographie comme un art à l'échelle nationale. Près de quarante ans plus tard, en 1976, le secrétariat aux Affaires culturelles s'empare enfin des questions photographiques, mais les quatre directions ministérielles concernées par la photographie réagissent de manière inégale. Dans un environnement photographique qui évolue vers une orientation culturelle, des collections nationales sont créées à la Fondation nationale de la Photographie à Lyon (FNP), au musée national d'Art moderne (MNAM), au Fonds national d'Art contemporain (FNAC) et au musée d'Orsay; et la photographie est enfin reconnue comme un art. Dans les années 1980, sous l'effet conjugué du «Mois de la Photo» de la Ville de Paris et de la politique en faveur de l'art contemporain développée par le ministère de Jack Lang, un des événements artistiques majeurs de la fin du XXe siècle prend forme : la photographie entre dans le champ des arts plastiques
Photography in France, after a long period of silent accumulation in public cultural institutions, became the object of specific collecting in the second half of the twentieth century. This had a bearing on its status. From the late 1930s onwards, curators in the print cabinet of the Bibliothèque Nationale in a process of re-evaluation at last came to consider the photograph as an object for collection. They set out therefore on a daring collection program with a double focus: documentation and artistic quality. With this the BN declared its ambition to become the leading museum of photography in France. Alongside documentary photographs, which remain a priority, conservatorial interest centered on both large groups of 19th century photographs intended to inaugurate a history of photography modeled on art history, and on contemporary creators. This was a pioneering, and durable approach, but insufficient for a recognition of photography as a national art. Some forty years later, in 1976, the secretariat of Cultural Affairs took over questions concerning photography. But the four ministerial branches concerned by photography reacted in an unequal manner. In a photographic environment evolving towards a cultural orientation, national collections were initiated at the Fondation National de la Photographie, Lyon (FNP), in the Musée National de I' Art Contemporain (MNAM), at the Fonds National d'Art Contemporain (FNAC) and at the Musée d'Orsay. At last photography was recognized as an art. During the 1980s, thanks to the combined effect of the City of Paris, 'Month of the photo', and the favorable policy towards contemporary art of Jack Lang's ministry, one of the major artistic events of the late 20th century took place: photography entered the realm of the plastic arts
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Grau, i. Segú Martí. « Relat històric i multilateralisme : la construcció de l'espai euromediterrani, 1995-2012 ». Doctoral thesis, Universitat Pompeu Fabra, 2015. http://hdl.handle.net/10803/285607.

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La present recerca estudia l'ús d'analogies històriques en els discursos dels màxims responsables de la política exterior de França, Espanya i Itàlia per a defensar l'existència i evolució d'un marc multilateral euromediterrani a partir de la Declaració de Barcelona el 1995. Malgrat l'aparença continuista i formulària d'aquestes referències al passat, el seu significat varia amb els interessos de l'agenda política. L'evolució es produeix enmig de la contradicció insoluble de presentar la Mediterrània com el locus fundacional de la civilització -com a una regió, per tant, capaç de regenerar el món amb el seu exemple- i al mateix temps observar la història mediterrània com a fonamentalment marcada pel conflicte entre grans blocs culturals. Les pròpies bases del discurs feien difícil, doncs, que els representants polítics poguessin proporcionar fonaments històrics als objectius declarats d'inclusió cultural i cohesió regional. L'anàlisi revela, en canvi, com el relat històric preparà la progressiva desaparició del diàleg polític a la regió, propiciant el decandiment del propi marc multilateral poc després d'haver entrat en contacte amb la nova realitat de la primavera àrab.
This research looks at the use of historical analogies concerning the Mediterranean in the political speeches of top foreign-policy decision-makers in France, Spain and Italy since the Barcelona Declaration of 1995. In spite of the consistent and formulaic appearance of such references to the past, their meaning shifted as political interests changed. This evolution took place in the midst of an unsolvable contradiction. While political leaders have largely presented the Mediterranean as the birthplace of civilization, and as such, as a region capable of regenerating the world by example, at the same time, conflict between cultural blocs has been perceived as the defining feature of Mediterranean history. The very basis of discourse, then, made it difficult for leaders to provide a historical ground for the stated political goals of cultural inclusiveness and regional cohesion. Analysis reveals, on the contrary, that historical narrative contributed to a progressive withdrawal of political dialogue, which ultimately entailed the waning of the multilateral framework itself as the Arab Spring unfolded.
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Vautrin, Bruno. « Antonin Proust (1832-1905), député, ministre et défenseur des arts ». Thesis, Bourgogne Franche-Comté, 2017. http://www.theses.fr/2017UBFCH013/document.

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Résumé :
Antonin Proust (1832-1905), homme politique, ami des artistes, historien, critique et salonnier, joua un rôle politique et culturel important. La vie de ce républicain libéral est un plaidoyer pour la défense des arts au service de la République. Il lie étroitement structure économique et institutions artistiques soutenant sans cesse les arts utiles. Son but est économique : former des artistes au service de l’industrie. Il crée des écoles d’art et favorise l’introduction du dessin dans les programmes scolaires. Rapporteur du budget, il soutient la protection et le développement des arts. La réunification des arts qu’il prône aboutit à la création du ministère des Arts. Protecteur des arts, il participe à la fondation des musées de sculpture comparée et des arts décoratifs et crée l’école du Louvre pour former des conservateurs. Achetant pour l’État les œuvres de Millet, Courbet et Manet, il promeut des artistes insoumis à l’Académie et s’affirme comme le promoteur d’œuvres polémiques. Organisant des expositions à la gloire de Courbet ou Manet, il prône l’audace, l’individualité, la liberté, le naturalisme. Véritable propagande artistique, industrielle et politique, l’Exposition universelle de 1889 qu’il organise concrétise ses ambitions, il y rassemble beaux-arts et arts industriels. L’art nouveau y prend racine et rayonnera en 1900. Ses succès n’ont pas permis à Proust d’entrer dans l’histoire, mais son action a porté ses fruits dans la pérennité des structures dont il a défendu la création ou dans l’explosion des arts décoratifs et du marché de l’art
Antonin Proust (1832-1905), political figure, friend of the artists, historian, critic and salonnier, played an important political and cultural part. The life of this liberal republican is a plea for the protection of arts in the service of the Republic. He connects economic structure with artistic institutions and constantly advocates the useful arts. His aim is economic: to train artists in the service of the industry. He creates art schools and encourages the introduction of design at school. As budget rapporteur, he supports the protection and the development of arts. The unification of the arts which he advocates results in the creation of the ministry of the Arts. Advocate of the heritage, he takes part in the foundations of the Musée de sculpture comparée, of the musée des Arts décoratifs, and founds the École du Louvre to train curators. Buying for the State the works of Millet, Courbet and Manet, he promotes rebellious artists, unruly to the Academy of fine arts, and emerges as a partisan of controversial works. Organizing exhibitions to the glory of Courbet or Manet, he advocates boldness, individuality, freedom and naturalisme. Real artistic, industrial and political propaganda, the World Fair of 1889 which he organizes concretizes his ambitions. He gathers fine arts and useful arts. The Art Nouveau takes root there to blow up in 1900. His successes did not allow Proust to enter the history, but his action bore fruits in the sustainability of the structures he defended the foundation of or in the boom of craft arts and of the art market
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Tamussin, Catherine. « La didactique du français dans la Hongrie de l'entre-deux-guerres : acteurs, outils, représentations ». Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. http://www.theses.fr/2018USPCF037/document.

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Résumé :
Le traité de paix signé en 1920 à Trianon, réduisant des deux-tiers le territoire et la population de la Hongrie vaincue, engendre une crise diplomatique franco-hongroise. Ce contentieux a-t-il eu un impact sur l’enseignement du français et sur la représentation de la culture française en Hongrie ? La réforme de l’enseignement secondaire de 1924 introduit le français, l’anglais et l’italien à côté de l’allemand obligatoire. On constate alors un essor spectaculaire du français dans les lycées. Cet essor ainsi que la création du premier lycée bilingue français-hongrois montrent l’influence de la culture française et le rôle actif des diplomates français en poste à Budapest malgré les consignes restrictives de Paris. Le Collège Eötvös, créé en 1895 sur le modèle français de l’École Normale Supérieure joue aussi un rôle déterminant dans la formation d’une élite enseignante francophone et francophile. L’approche allemande Kulturkunde, visant l’étude de l’esprit d’un peuple à travers sa littérature, pénètre dans les cercles pédagogiques hongrois. L’accueil est ouvert mais réservé quant aux dérives nationalistes possibles. L’analyse des manuels de français montre que les auteurs inscrivent cette approche dans la tradition francophile de l’élite intellectuelle hongroise en reliant la représentation de l’esprit français aux valeurs humanistes universelles véhiculées par la littérature française. L’absence d’amalgame entre culture et politique, l’attitude distanciée et humaine des enseignants hongrois, dont certains avaient même souffert personnellement de la situation politique entre la France et la Hongrie, montrent que des choix individuels peuvent transcender les contingences politiques et les dérives méthodologiques
The peace treaty signed at Trianon in 1920 reduced by two-thirds the territory and population of defeated Hungary, thus creating a French-Hungarian diplomatic crisis. Might this strife had an impact on French language teaching and on the way French culture was depicted in textbooks? Actually, in 1924, a secondary education reform provided the possibility to learn English, French and Italian besides compulsory German. The result is a huge rise of French language in secondary schools. This rise and also the creation of the first French bilingual school show how influent French culture was in the country and how French diplomats in Budapest supported the reform in spite of limitative instructions from Foreign Office in Paris. Eötvös College, created in 1895 on the model of French Ecole Normale Supérieure, played also a decisive role in French teachers’ training and in the growth of a French-speaking elite. The german Kulturkunde approach, aimed to study the “mind or esprit of a nation” in teaching literature, penetrates into Hungarian educational circles. Hungarian teachers welcomed this new approach but expressed reserves about possible nationalistic drifts. The analysis of French textbooks shows that the authors applied Kulturkunde by making a strict distinction between politics and culture and by associating it with the humanist and universal values conveyed by French culture, in accordance with the francophile tradition of the Hungarian intellectual elite. The balanced and kind attitude of the Hungarian teachers, some of whom had to suffer personally from the political situation between France and Hungary, shows that individual choices can transcend political contingencies and methodological drifts
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LÖYTÖMÄKI, Stiina Outi Helena. « Committing the irreparable : law and dealing with past injustice ». Doctoral thesis, 2010. http://hdl.handle.net/1814/15394.

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Defence date: 22 November 2010
Examining Board: Professor Christian Joerges (supervisor), University of Bremen; Professor Martti Koskenniemi (external co-supervisor), University of Helsinki; Professor Antoine Garapon, Institut des Hautes Etudes sur la Justice, Paris; Professor Heinz-Gerhard Haupt, European University Institute.
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This thesis examines the role of law in contemporary memory politics relating to the Algerian war, colonialism and the Vichy government in France. The Algerian war replaced Vichy in the first decade of the 21st century as the major memory preoccupation of French society. In this thesis I explore the involvement of trials, memory laws and restitution cases in the construction of the French colonial and Vichy past as injustices and crimes on the one hand, and as a source of national pride on the other. Law in this thesis is understood as a tool for memory groups, a forum in which conflicting interpretations about the past are articulated, and a narrative activity that shapes collective memory. I argue that civil society actors, victims and human rights organisations in particular, use law and human rights norms in particular, as tools in battles over the meaning of the past. Law offers publicity and official recognition of narratives that have been previously marginalised. Through legal interventions memory groups seek to bring to light the breaches of republican values by the French state, for example the involvement of the Vichy government in the persecution of Jews during the Occupation and the use of torture practiced by the French military during the Algerian war. The emergence of these narratives within the realm of law challenges the official French national self-identification that has for a long time claimed a particular relationship with universalism, anchored in and symbolised by human rights and the notion of citizenship. Also international law recognises and clings to the idea of universalism. International law purports to reflect universal values allegedly serving the interest of all. However, the growing focus on global justice can in practice imply that particular states or institutions use international law as a hegemonic instrument. Despite this, international law is also a potential tool of empowerment for victims and previously excluded groups. Beyond the French case, this thesis addresses the potential of law in efforts of nations to ‘come to terms’ with their pasts and considers what critical working through the past might imply, apart from, or even instead of legal memory politics.
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Silvestri, Justin W. « An End to the “Vichy/Algeria Syndrome” ? : Negotiating Traumatic Pasts in the French Republic ». 2011. https://scholarworks.umass.edu/theses/546.

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Résumé :
Within the past few years, France has exhibited a changing relationship in regards to its memory of its collaborationist and colonial past. The controversies of the loi du 23 février 2005 and the 2007 Guy Môquet Commemoration displayed a new openness to discuss and evaluate traumatic pasts. Public debate during the two controversies focused on the difficult process of how to incorporate these traumatic events into the national narrative. Furthermore, this process of negotiation has opened up a vibrant discussion over what parties in France possess the authority and the right to construct the nation’s history. Medical metaphors of neurosis no longer appear to fit French practices of commemoration and remembrance. The Fifth Republic’s legislative effort to dictate the content and character of France’s past encountered significant resistance from a number of historians and educators. While they stood opposed to the State’s methods, French historians and scholars came to frame their resistance to legislated history as evidence of their loyalty to republican ideals, namely those of scientific inquiry and laïcité. They too desired the creation of a shared national history, yet insisted that this history could only be formed by respecting the presence of multiple narratives. Other scholars voiced their reservations that the restoration of traumatic narratives might further social breakdown. Interestingly, these historians expressed little concern for the role of the general public in the writing of history and, at times, revealed a distinct mistrust of the public’s capacity to think historically.
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AUBRY, Sylvie. « Culture et societe au Palais-Royal 1770-1810 ». Doctoral thesis, 1995. http://hdl.handle.net/1814/5716.

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Résumé :
Defence date: 24 February 1995
Examining board: Haim Burstin (Università di Siena) ; Olwen Hufton (Institut Universitaire Européen) ; Dominique Julia (E.H.E.S.S., supervisor) ; Daniel Roche (E.H.E.S.S., external supervisor) ; Paolo Viola (Università di Palermo)
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Doppler, François. « Civils et militaires : les aspects culturels de la présence américaine en France, 1944-1967 ». Thesis, 2015. http://www.theses.fr/2015STRAC028.

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Résumé :
Notre thèse se donne pour objectif d’examiner la projection culturelle de la présence militaire américaine en France entre 1944 et 1967. Après la Seconde Guerre mondiale, alors que le monde bascule dans la Guerre froide, nul ne sait déterminer l’issue de la confrontation politique et idéologique qui se déroule entre les États-Unis et l’Union Soviétique. En 1949, la France fait partie des pays fondateurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Sa participation à l’organisation internationale entraîne le « grand retour » des soldats américains, les GI, sur le territoire français. Celui-ci s’accompagne d’une politique culturelle inédite, qui se traduit par de nombreuses actions menées tant au niveau institutionnel que sur le terrain des bases militaires. Comment et pourquoi les autorités diplomatiques et militaires s’appliquent-elles à développer une stratégie de promotion de la présence militaire américaine en France ? Quelles formes prennent les campagnes de publicité organisées par les services d’information américains en France (USIS-France), pour développer les rapports entre civiles et militaires ? Quelle image les Français et les Américains se font-ils de cette présence militaire en territoire étranger ? À la lumière d’études journalistiques, archivistiques et de terrain, nous montrons que Washington s’emploie à conduire une politique culturelle « parabelliciste » très maîtrisée. Cette notion, adaptée de la pensée de l’intellectuel français Jacques Ayencourt en 1946, caractérise avec à-propos la politique culturelle américaine conduite de l’arrivée des premiers GI en 1944 jusqu’au départ des derniers bataillons en 1967
Our thesis aims to examine the promotion of the American military presence in France from 1944 to 1967. After World War II, as the world was slowly drifting into the Cold War, the outcome of the political and ideological confrontation between the United States and the Soviet Union was still uncertain. In 1949, France took part in the foundation of the North Atlantic Treaty Organization (NATO). Its participation in NATO led to the return of US soldiers, the GIs, to French territory. Their return was accompanied by an unprecedented cultural policy, implemented both at the institutional level and in the day-to-day lives of French citizens. How and why did the diplomatic circles and the military establishment feel the need to develop a strategy to promote the US military presence in France? How were the advertisement campaigns conceived by the US information services in France (USIS-France) in order to develop a relationship between civilians and the military? What image did the French and the Americans have of this military presence on French soil? Based on journalistic, archival and field studies, our work shows that Washington’s cultural policy was “parabellicist,” aiming deliberately to keep both the French and the Americans on a war footing. This notion, derived from Jacques Ayencourt’s work in 1946, appropriately characterizes American cultural policy conduct from the arrival of the first GIs in 1944 until the last battalions departed in 1967
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Motejlková, Ludmila. « Československo a Francie 1948-1968. Československo-francouzské diplomatické a kulturní vztahy v letech 1948-1968 ». Doctoral thesis, 2014. http://www.nusl.cz/ntk/nusl-342247.

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The Fourth Republic fell sort of expectations of French nation. The institutional system based on predominance of political parties could guarantee neither inner stability nor the return of France to the world political power. Weaknesses of French governments and their inability to cope with the serious political and economic issues resulted in collapse of the Fourth Republic in spring 1958. Some months later a new political system was established. It enabled to give France back its grandeur and independence. The first decade of the Fifth Republic, closely connected with the personality of President Charles de Gaulle, was greatly affected by the Algerian War of Independence in consequence of which all social and political spheres of the country were impacted. The Evian Agreements of March 1962 established an independent Algeria and enabled Charles de Gaulle to carry out his own political conception, including greater openness to the Soviet Union and its satellites. Czechoslovak-French diplomatic and cultural relations in the years 1948-1968 correspond to large extent extent to the evolution of international policy with its alternation of easing and tightening of the geopolitical tension and they also reflect the changes in domectic political situation in both countries. Since 1948 the Czechoslovak...
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