Articles de revues sur le sujet « Théorie des pulsions »

Pour voir les autres types de publications sur ce sujet consultez le lien suivant : Théorie des pulsions.

Créez une référence correcte selon les styles APA, MLA, Chicago, Harvard et plusieurs autres

Choisissez une source :

Consultez les 50 meilleurs articles de revues pour votre recherche sur le sujet « Théorie des pulsions ».

À côté de chaque source dans la liste de références il y a un bouton « Ajouter à la bibliographie ». Cliquez sur ce bouton, et nous générerons automatiquement la référence bibliographique pour la source choisie selon votre style de citation préféré : APA, MLA, Harvard, Vancouver, Chicago, etc.

Vous pouvez aussi télécharger le texte intégral de la publication scolaire au format pdf et consulter son résumé en ligne lorsque ces informations sont inclues dans les métadonnées.

Parcourez les articles de revues sur diverses disciplines et organisez correctement votre bibliographie.

1

Denis, Paul. « Emprise et théorie des pulsions ». Revue française de psychanalyse 56, no 5 (1992) : 1295. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1992.56n5.1295.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Golse, Bernard. « Le bébé, entre affects et émotions ». Spirale N° 107, no 3 (16 janvier 2024) : 86–92. http://dx.doi.org/10.3917/spi.107.0086.

Texte intégral
Résumé :
La théorie psychanalytique est passée de la théorie des pulsions (dans le registre de l’être) à la théorie des relations d’objet (dans le registre de l’existence) mais cette évolution se retrouve au sein du développement de l’enfant lui-même qui permet le passage de l’affect (dans le registre de l’être) à l’émotion (dans le registre de l’existence), grâce au processus que G. Haag désignait du terme « d’émotionalisation des sensations ». Après un rappel sur la question de l’être et de l’existence, et le passage du sourire aux anges au sourire-réponse, cet article souligne le lien entre l’affect et la théorie des pulsions versus celui entre l’émotion et la théorie des relations d’objet. Les évolutions dans la théorie font écho aux transformations dans le développement.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Moreau de Bellaing, Louis. « Théorie des pulsions et anthropologie critique ». Journal des anthropologues, no 116-117 (1 juin 2009) : 105–19. http://dx.doi.org/10.4000/jda.3472.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Minazio, Nicole. « La destructivité au carrefour de l’individuel et du collectif ». Revue Belge de Psychanalyse N° 73, no 2 (2 juillet 2018) : 85–98. http://dx.doi.org/10.3917/rbp.073.0085.

Texte intégral
Résumé :
Pour Green, Malaise dans la culture (Freud) donne une place considérable aux pulsions de destruction. Green renouvelle les conceptions freudiennes avec le travail du négatif qui interroge les effets de l’introduction des pulsions de vie et de mort et de la deuxième topique dans la théorie et la pratique psychanalytique contemporaine. Il interroge et propose des hypothèses qui rendent compte de la massivité destructrice à l’échelle humaine. Comment penser les rapports entre l’individu et l’environnement, dont les défaillances peuvent aller jusqu’à la barbarie ?
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Rosenberg, Benno. « Pulsions et somatisation ou le moi, le masochisme et le narcissisme en psychosomatique ». Revue française de psychanalyse o 62, no 5 (1 mai 1998) : 1677–700. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1998.62n5.1677.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Ce travail essaie de montrer l’importance de la dernière théorie des pulsions pour la pensée psychosomatique à propos de questions comme la continuité somatopsychique, la somatisation, la désorganisation et la prédisposition à la somatisation.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Golse, Bernard. « La pulsion d’attachement, un concept stimulant dans le débat entre théorie des pulsions et théorie de la relation d’objet ». Perspectives Psy 43, no 4 (octobre 2004) : 261–68. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2004434261.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Ribas, Denys. « Quelques jalons sur la place de la mort dans l'oeuvre de Freud. » Revue française de psychanalyse o 60, no 1 (1 janvier 1996) : 7–14. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1996.60n1.0007.

Texte intégral
Résumé :
Résumé La mort est un organisateur de l'oeuvre de Freud, à partir de son auto-analyse lors du deuil de son père et de la découverte de l'ambivalence, de la rivalité et du complexe d'OEdipe. Bien que Freud ne sous-estime nullement l'angoisse de mort éprouvée par le moi, et élabore métapsychologiquement sa deuxième théorie des pulsions qui donne tant d'importance à la pulsion de mort, il persiste dans sa conviction qu'il n'existe pas de représentation possible dans l'inconscient de la fin de sa propre vie, attribuant alors l'angoisse de mort à une élaboration de la castration (incluant donc la séparation et la perte), perte par le moi de l'amour et de la protection du surmoi, projeté sur la divinité ou le destin.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Aisenstein, Marilia. « Quatre questions à propos du fonctionnement opératoire ». Revue française de psychanalyse o 62, no 5 (1 mai 1998) : 1453–58. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1998.62n5.1453.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Dans la suite du texte sur « Le fonctionnement opératoire dans la pratique psychosomatique » je pose quatre ordres de questions qui vont de la discussion des positions monistes et dualistes à la conclusion qu’une relecture de la séméiologie psychosomatique en terme de deuxième théorie des pulsions et de deuxième topique est aujourd’hui nécessaire.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Rosenberg, Benno. « Les relations du narcissisme avec la deuxième théorie des pulsions ». Revue française de psychanalyse 55, no 1 (1991) : 103. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1991.55n1.0103.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Aisenstein, Marilia. « Pour introduire La névrose de comportement dans une théorie des pulsions ». Revue française de psychosomatique 10, no 2 (1996) : 7. http://dx.doi.org/10.3917/rfps.010.0007.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
11

Moreau de Bellaing, Louis. « Théorie des pulsions et anthropologie critique : la légitimation et la légitimité ». Connexions 102, no 2 (2014) : 109. http://dx.doi.org/10.3917/cnx.102.0109.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
12

Houzel, Didier. « Réalité psychique/causalité psychique ». Revue Belge de Psychanalyse N° 77, no 2 (2 juillet 2020) : 15–30. http://dx.doi.org/10.3917/rbp.077.0015.

Texte intégral
Résumé :
La réalité psychique, découverte majeure de Freud, fonde la théorie et la pratique psychanalytique. Sa définition a évolué depuis que Freud l’avait rattachée aux fantasmes originaires conçus comme la trace phylogénétique d’événements préhistoriques. Dans les développements kleiniens de la psychanalyse, elle se confond avec les phantasmes inconscients en tant qu’ils sont les représentants psychiques des pulsions. L’auteur propose une nouvelle définition, libérée de toute référence substantielle et fondée sur la causalité psychique, qui obéit à l’intentionnalité, opposée à la causalité efficiente qui régit la réalité matérielle.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
13

Martens, Francis. « Xénophobie et intrusion : l’effet Remus ». Anthropologie et Sociétés 34, no 3 (14 septembre 2011) : 187–207. http://dx.doi.org/10.7202/1006208ar.

Texte intégral
Résumé :
La xénophobie, comme son étymologie l’indique, participe non pas tant de la haine que de la peur de l’étranger. Sur l’autre, à l’extérieur de nous, vient se projeter ce qu’il y a d’« autre », d’énigmatique, d’angoissant, au-dedans de nous (ce que la psychanalyse nomme : « inconscient sexuel refoulé »). Les passages à l’acte consécutifs sont vécus comme des réactions d’autodéfense. Ils sont d’autant moins inhibés que l’autre est moins protégé par les lois du groupe, et/ou que son degré de proximité est vécu comme une intrusion : tant du côté du territoire propre (empiètement excessif), que du côté du sentiment de l’identité (ressemblance insupportable). L’antisémitisme européen fait figure de cas d’école. La peur des « arabes » s’inscrit dans son sillage. Deux axes, rapportés à la première théorie des pulsions chez Freud (interaction du comportement autoconservatif et de la pulsion sexuelle), ainsi qu’aux registres sémiotiques de la contiguïté et de la similarité, permettent d’illustrer l’« effet Remus » (Romulus anéantit Remus pour ne pas être « anéanti ») en faisant apparaître la cohérence d’agissements épars, induits par la diabolisation de l’autre.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
14

Guignard, Florence. « Réflexions d’une psychanalyste sur l’enfant dans la société occidentale d’aujourd’hui ». Filigrane 19, no 1 (26 juillet 2010) : 11–27. http://dx.doi.org/10.7202/044176ar.

Texte intégral
Résumé :
Psychanalyste d’enfants, d’adolescents et d’adultes, l’auteur examine les conséquences des modifications structurelles que connaît la société occidentale d’aujourd’hui, où le fantastique développement des techniques de communication vient s’ajouter à la fragilisation des structures familiales. Autant de facteurs nouveaux auxquels doit se confronter le développement des enfants d’aujourd’hui. Elle constate que le tissage entre les différents degrés de relation sociale et la relation de véritable intimité s’est délité et désymbolisé. Cet état incertain des relations humaines confronte l’individu à des exigences nouvelles dans l’économie de ses pulsions et, partant, à de nouvelles formes d’angoisse. La mondialisation de la communication virtuelle modifie radicalement le rapport à la réalité et à la vérité et augmente le risque de voir la « mentalité de groupe » prendre le dessus sur la pensée personnelle. Elle se centre sur les conséquences de la quasi-disparition, chez les enfants d’aujourd’hui en Occident, de la « période de latence » dont Freud, voici un siècle, faisait le socle de sa théorie du développement en deux temps de la sexualité humaine, du refoulement, de l’après-coup et, par conséquent, de sa théorie de la névrose infantile et de la névrose de transfert. Sur ce sujet d’une haute importance tant clinique que théorique, elle développe des pistes de réflexion d’ordre phénoménologique, dynamique, économique et structural, sans oublier les conséquences de cet état de choses sur le champ analytique transféro-contretransférentiel.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
15

Galinier, Jacques. « La mythologie est leur théorie des pulsions. Une approche amérindienne du conflit intrapsychique. » Topique 84, no 3 (2003) : 55. http://dx.doi.org/10.3917/top.084.0055.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
16

Lebel, Alain. « Ce corps où la pensée s’est logée ». Filigrane 18, no 1 (16 juillet 2009) : 7–27. http://dx.doi.org/10.7202/037717ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Ce travail se veut une contribution aux réflexions sur ce passage du somatique au psychique. À partir de points de vue fournis par la théorie psychanalytique, par l’observation du bébé selon la méthode d’Esther Bick et par la pratique de la pédopsychiatrie, sera développée l’articulation entre les identifications primaires et secondaires qui signent l’influence déterminante des éprouvés corporels infantiles sur l’activité de représentation tout au cours de la vie. Nous partirons de textes de Freud tels l’« Esquisse… », « Pulsions et destins des pulsions », « Le Moi et le Ça ». Nous nous inspirerons aussi de nombreux théoriciens qui ont poursuivi dans le même sens, notamment Bion avec le concept de « rêverie maternelle » et Bick avec ceux de « peau psychique » et de « position adhésive » et leur interrelation avec les identifications primaires. Nous commenterons les positions d’auteurs contemporains tels Haag, Quinodoz, Lombardi, Ferrari et Balestrière qui réfléchissent à la place du corps et des affects dans le processus analytique même, de façon à mieux comprendre ce mouvement essentiel à la vie psychique qu’est celui qui part du pulsionnel en s’étayant sur le corps, de façon à alimenter l’activité psychique et la créativité humaine. Des exemples cliniques permettront de considérer les aléas de certains états primitifs du développement physique et psychique et ainsi de mieux saisir comment se mettent en place les articulations entre psyché et soma, les défauts qui peuvent en découler et faire l’objet d’un travail au cours du processus analytique.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
17

Papazian, Berdj. « Un arrière-fond panpsychique pourrait bien potentialiser l’identification projective, notamment dans les transmissions transgénérationnelles ». Revue Belge de Psychanalyse N° 75, no 2 (2 juillet 2019) : 125–42. http://dx.doi.org/10.3917/rbp.075.0125.

Texte intégral
Résumé :
L’auteur voudrait partager l’idée qu’une énergie générale anime le développement des liens interpersonnels. Il avance l’hypothèse que cette énergie constitue un champ gravitationnel auquel répond la communauté des humains et qu’il offre un fond panpsychique duquel émergent les formes incarnées individuelles. Ce fond agit comme foncteur des identifications projectives, les facilitant en polarisant le champ intersubjectif et en promouvant les communications transsubjectives. L’expérience clinique des transmissions transgénérationnelles donne l’occasion d’approcher cette force de fond, d’en spéculer la nature et surtout d’en relever les effets. Une vignette clinique pourrait illustrer quelques-unes de ces manifestations même à distance du site analytique. C’est toutefois dans l’écoute régrédiente du matériel de séance que ce fond panpsychique peut parfois intervenir par des coïncidences ou correspondances de pensées imaginarisées. Ainsi, l’auteur relance un courant d’idées qui subsume la théorie des pulsions et qui aide à penser l’informe.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
18

Grier, Francis. « Musique des pulsions, musique de la perversion : réflexions sur le rêve d’un vol par jalousie ». L’Année psychanalytique internationale Volume 2022, no 1 (4 octobre 2023) : 23–41. http://dx.doi.org/10.3917/lapsy.221.0023.

Texte intégral
Résumé :
J’examine l’hypothèse suivante : afin de parvenir à atteindre véritablement les parties perturbées du psychisme d’un patient, il se pourrait que l’analyste ait besoin de mobiliser certaines zones similaires de son propre psychisme. J’étudie la contribution possible de la musicalité à ce fait bien connu, à savoir : ce qui est déclenché dans le psychisme de l’analyste par les qualités changeantes de la musique des voix du couple analytique ainsi que les manifestations musicales qui y font écho dans l’esprit de l’analyste. Je fais appel à la notion de perversion particulièrement utile pour explorer les qualités perverses du contre-transfert musical. Je considère que ces processus musicaux primitifs sont omniprésents et qu’ils se produisent à un niveau psychique fondamental, bien avant que les images ou les mots ne soient formés. Je revisite la théorie de Susan Isaacs (1948) selon laquelle les images des fantasmes inconscients sont l’expression la plus archaïque des pulsions, et j’émets l’idée que la musique du fantasme inconscient peut revendiquer son antériorité à cet égard, c’est-à-dire la capacité du nourrisson de former des images tirant son origine de cette aptitude musicale préexistante. Je propose que les mots – un développement bien plus tardif – qui sont ensuite prononcés par le couple analytique puissent être considérés comme le texte par le biais duquel le psychisme tenterait de décrire ce qui existerait déjà musicalement, au niveau des pulsions et du fantasme inconscient. Enfin, je suggère que de nombreux opéras apparaissent comme un paradigme de ce processus et offrent aux analystes un moyen utile qui leur permet de penser la communication verbale, interpersonnelle et intrapsychique.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
19

de Portzamparc, Renaud. « Objet a et manie ». psychologie clinique, no 48 (2019) : 50–59. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/20194850.

Texte intégral
Résumé :
Cet article aborde la clinique de la manie en se penchant sur les « Mémoires d’un névropathe » de Daniel Paul Schreber. Lors d’une des phases de sa maladie, celui-ci décrit une phase maniaque où il se voit dans une euphorie légère, un doux sommeil morphinique, qui contraste avec la tonalité mélancolique de son état précédent. Freud évoque le même phénomène du basculement de la mélancolie dans l’état maniaque. Binswanger, de son côté, s’est intéressé à la manie dans une perspective phénoménologique qui inspirera Henri Ey pour sa théorie psychodynamique : la déstructuration du champ de conscience libère des énergies et des pulsions qui sont à l’état normal sous contrôle. Le rapport à l’objet, en tant que petit autre, abordé par Freud à propos du deuil, sera repris par Lacan pour préciser cette libération : dans la manie, le sujet n’est plus « lesté » par l’objet a, conçu comme l’objet-cause du désir. Tout alors devient marqué du sceau de l’Idéal. La libération du désir n’est plus limitée par le signifiant phallique et se voit remplacée par une quête de jouissance infinie. La voracité insatiable du maniaque laisse ainsi entrevoir la figure archaïque de la mère dans sa version de surmoi féminin cruel et tout-puissant.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
20

Resnik, Salomon. « La visibilité de l’inconscient ». Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe 1, no 1 (1985) : 47–54. http://dx.doi.org/10.3406/rppg.1985.874.

Texte intégral
Résumé :
J’essaye de développer ici, à partir de la rencontre à propos de la position du psychanalyste par rapport au groupe un certain vécu de mon expérience personnelle. Comme dans ma formation psychanalytique, l’expérience en groupe et la théorie groupale n’étaient pas dissociées de l’institution psychanalytique même, pour moi, l’unique position concevable dans le groupe est celle du psychanalyste. C’est-à-dire qu’indépendamment de toute école, l’analyse du transfert reste la clé essentielle qui ouvre le chemin de tout ce qui se montre et se cache à là fois, c’est-à-dire de tout ce qui apparaît en positif ou en négatif. Les associations libres dans un groupe, souvent de vraies “dissociations” libres, rappellent le travail que je fais avec des patients psychotiques en individuel. Bien sûr, l’expérience groupale a son histoire particulière à l’intérieur d’une biographie psychanalytique et Freud, avec raison, craignait et était intéressé à la fois par ce que Gustave Le Bon avait suscité en lui : le “groupe-masse” représente probablement pour Freud la contrepartie sociale des pulsions inconscientes difficiles à maîtriser. En effet, on a eu la preuve dernièrement à propos de ce qui s’est passé en Belgique, de l’affolement de la foule chez qui les “instincts” les plus primitifs se sont manifestés dans leur dimension inquiétante et catastrophique. Les explorations sur la dynamique et théorie groupale nous permettent d’étudier dans un contexte groupal limité (petit groupe de sept à neuf personnes), dans une dimension contrôlable, ce qui se passe dans un contexte macro-social. Il est évident aussi que les travaux d’après-guerre sur les communautés thérapeutiques auxquelles je participais en Angleterre étaient inspirées par les idées de Foulkes, Rickman, Bion, Pines, Démarré et d’autres, qui étaient déjà reliés au monde psychanalytique. La notion de “large groups” s’y relie dune manière agrandie bien que différente aussi (le quantitatif altère le qualitatif) et ajoute une voie de recherche intéressante qui continue de cette manière l’application de certains principes psychanalytiques dans le champ social La notion de “thérapeutic community” développée par le Dr. T. Main, Maxwel Jones et les autres rejoint et complète l’expérience.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
21

Papazian, Berdj. « La compulsion à comprendre, une théorie des théories ». Revue française de psychanalyse Vol. 87, no 5 (2 novembre 2023) : 1401–6. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.875.1401.

Texte intégral
Résumé :
Comprendre revient dans cet article à parvenir à se situer dans ses liens à son environnement. Se connaître grâce à la compréhension du monde répond à la pulsion épistémophilique qui s’origine dans une nécessité ontologique. Les états émotionnels qu’accompagne la relation primaire au sein alimentaire et affectif requièrent un appareil à penser apte à les traiter. Toute théorie consciente ou inconsciente, individuelle ou collective, relève du développement de cette contrainte. La question des origines n’épuise pas la curiosité, elle porte autant sur l’environnement actuel que sur soi-même. L’auteur suggère cependant qu’elle est secondaire au besoin de créer du sens.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
22

Marcelli, Daniel. « La trace anti-mnésique. Hypothèses sur le traumatisme psychique chez l’enfant ». Perspectives Psy 58, no 4 (octobre 2019) : 279–86. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/201958279.

Texte intégral
Résumé :
Exception faite du bébé et du très jeune enfant, le traumatisme psychique chez un enfant, si on veut bien prendre en considération ses modes particuliers d’expression tels que le jeu ou le dessin ne diffère pas fondamentalement dans son expression sémiologique de celui de l’adulte. Dans l’un et l’autre cas, on retrouve les mêmes termes pour décrire ce que la victime a subi au point qu’on peut en proposer un glossaire ! De même chez l’enfant comme chez l’adulte, la répétition, parfois compulsive, fait de cet événement unique quelque chose qui tend à se répéter, ce qui pose au psychiatre une énigme majeure laquelle conduisit S. Freud le premier à remanier sa théorie des pulsions. Car si parfois la trace de ce traumatisme peut, après coup, subir l’effet d’un refoulement et se transformer en symptôme, dans d’autres cas elle semble persister intangible chez l’individu quand ce n’est pas dans sa descendance ! Comment comprendre l’effet de cette trace laissée dans le fonctionnement neurocognitif sans pour autant qu’elle puisse faire l’objet d’une transformation psychique ? C’est ce qu’on observe tout particulièrement dans les traumatismes qui affectent les très jeunes enfants, à un âge où, encore dépourvus de langage, ils semblent prisonniers de cette incapacité d’élaboration. L’auteur propose de nommer celle-ci « trace anti-mnésique » car précisément le travail de la mémoire ne peut s’effectuer. Ces distinctions ne sont pas seulement académiques car elles ont un intérêt majeur dans l’orientation des soins, l’auteur opposant la lacune énigmatique sur laquelle un travail associatif peut s’effectuer, à la « trace anti-mnésique » où ce travail risque fort d’être voué à l’échec s’il n’est pas relayé par un accompagnement au plus près des perceptions sensorielles.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
23

Lafond, Claudette. « De l'insoutenable destructivité ». Revue française de psychanalyse o 62, no 5 (1 mai 1998) : 1621–28. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1998.62n5.1621.

Texte intégral
Résumé :
Résumé L’enjeu destructeur de la désubjectivation et de la désobjectalisation réactive la nécessité de comprendre l’impact sur le contre-transfert. Le recours à la pensée mythique que constitue la théorie des pulsion nous permet de prendre en compte le sentiment d’inquiétante étrangeté en lien avec la pulsion de mort.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
24

Jekels, Ludwig. « Quelques remarques sur la théorie de la pulsion ». Libres cahiers pour la psychanalyse 15, no 1 (2007) : 95. http://dx.doi.org/10.3917/lcpp.015.0095.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
25

Grubrich-Simitis, Ilse, et Ilse Grubrich-Simitis. « Trauma ou pulsion – pulsion et trauma. Leçons à partir de la fantaisie phylogénétique (1915) de Sigmund Freud ». Revue française de psychanalyse Vol. 86, no 3 (17 mai 2022) : 599–628. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.863.0599.

Texte intégral
Résumé :
L’auteur a découvert en 1983 l’ébauche du douzième essai métapsychologique perdu de Sigmund Freud, « Aperçu des névroses de transfert », et l’a publié pour la première fois en 1985. Dans le présent article, elle se penche sur la deuxième partie de cette ébauche, un texte spéculatif sous forme de « fantaisie phylogénétique ». En 1915, les événements extrêmement traumatisants de la Première Guerre mondiale avaient incité Freud à revenir à des thèmes fondamentaux de l’époque pionnière où il avait développé le modèle de la pulsion – théorie étiologique proprement psychanalytique – à partir du modèle du traumatisme, de la théorie de la séduction. Le modèle traumatique était le modèle le plus conventionnel. Il ne concernait que les personnes traumatisées et soulignait une opposition claire entre santé mentale et psychopathologie. En revanche, le scandale du modèle pulsionnel révolutionnaire était qu’il traitait de nous tous, de la réalité de nos désirs infantiles archaïques, de l’inéluctabilité de notre nature pulsionnelle ancrée dans le corps, de notre structure psychique à tous, menacée tout au long de notre vie. Freud a toujours considéré l’accent mis sur les facteurs traumatiques comme une tendance à abandonner le modèle pulsionnel révolutionnaire. Nous montrerons comment, dans cette fantaisie phylogénétique, il tente d’intégrer au modèle pulsionnel les facteurs traumatiques de la pathogenèse, dont l’action est tout aussi indiscutable – donc non plus traumatisme ou pulsion, mais pulsion et traumatisme. Toutefois, dans son imagination phylogénétique, il situe ces moments traumatiques dans le temps, à l’époque où les changements climatiques de l’ère glaciaire ainsi que des actions sociales violentes submergeaient nos ancêtres et laissaient des traces transmises de génération en génération dans leur substrat corporel. Freud a lui-même rejeté cette tentative. Cependant, ce document néo-lamarckien sur cet échec n’a pas pour nous aujourd’hui seulement un intérêt historique, mais aussi un intérêt tout à fait actuel.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
26

Imbert, Patrick. « Critique littéraire et post-théorie ». Études littéraires 30, no 3 (12 avril 2005) : 47–59. http://dx.doi.org/10.7202/501213ar.

Texte intégral
Résumé :
À partir de la mimésis d'appropriation ouvrant sur la remise en question de l'orthodoxie canonique liée à la séparation dualiste extérieur / intérieur et métalangage / langage objet, on aboutit à une critique postmoderne métissée ouverte aux expériences discursives. Celles-ci ouvrent la critique littéraire 1) à la présence biographique qui n'est plus pulsion subjective dans le contexte savant pseudo-objectif propre à la modernité, mais métissage en prise sur l'impossibilité d'échapper à la lutte entre croyances et herméneutiques butant sur le processus victimaire et le génocide ; 2) à la post-théorie comme travail entre discours spécialisés et discours public, ce qui mène au déplacement des paradigmes en un dynamisme fondé sur la présence de la différence des tiers et sur une sémiosis ouverte ; 3) au franchissement des limites et à une interpénétration théorie / pratique, critique / création aboutissant à des textes où le plaisir se joint à la scientificité et à la possibilité de donner place à d'autres voix.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
27

Harris, Adrienne, et Mila Signorelli. « Une évolution de la théorie de la pulsion de mort ». Research in Psychoanalysis N°28, no 2 (2019) : 83. http://dx.doi.org/10.3917/rep1.028.0083.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
28

Reid, Wilfrid. « Un nouveau regard sur la pulsion, le trauma et la méthode analytique. Deuxième partie : une théorie de la méthode ». Filigrane 17, no 2 (20 novembre 2008) : 70–98. http://dx.doi.org/10.7202/019420ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Une première partie de ce texte a présenté une nouvelle théorie de la psyché. Cette nouvelle théorie, dans la mesure où elle remet au travail le processus mémoriel, nous introduit, au plan de la méthode analytique, au nouveau paradigme de la transitionnalité en complémentarité avec le paradigme plus classique de la remémoration. Chemin faisant, nous posons un nouveau regard sur le transfert et l’interprétation.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
29

L. Bell, David. « La pulsion de mort : les perspectives phénoménologiques de la théorie kleinienne contemporaine ». L’Année psychanalytique internationale 2016, no 1 (2016) : 139. http://dx.doi.org/10.3917/lapsy.161.0139.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
30

Álvares, Cristina. « Vicissitudes de la pulsion dans la théorie narrative. Entre mythicité et littérarité ». Semiotica 2008, no 169 (janvier 2008) : 1–25. http://dx.doi.org/10.1515/sem.2008.022.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
31

Tricot, Monique. « Françoise Dolto et les castrations symboligènes ». Le Coq-héron N° 253, no 2 (21 juin 2023) : 14–19. http://dx.doi.org/10.3917/cohe.253.0014.

Texte intégral
Résumé :
Ce texte tente de rendre compte de l’importance de la notion de castrations symboligènes , élaborée par Françoise Dolto dans le cadre de sa théorie de l’Image inconsciente du corps. Ces castrations données par l’Autre tutélaire, don qui nécessite qu’il en soit lui-même porteur, sont effet du langage sur le corps. J’ai choisi de les aborder en mettant en regard cette avancée de F. Dolto et certaines remarques de Lacan concernant la pulsion et son objet. Je termine par un fragment de cure où les effets traumatiques d’une castration orale non symbolisée et non symbolisable avaient laissé l’analysante aux prises avec un ressenti « réel » de corps mutilé.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
32

Pragier, Georges, et Sylvie Faure-Pragier. « La théorie comme produit de l'auto-organisation et le « vecteur d'emprise » de la pulsion ». Revue française de psychanalyse 56, no 5 (1992) : 1491. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.g1992.56n5.1491.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
33

Schmid-Kitsikis, Elsa. « Modèle de la pulsion, modèle du rêve dans la théorie de W. R. Bion ». Revue française de psychanalyse 70, no 5 (2006) : 1577. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.705.1577.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
34

Ohayon, Annick. « Jeux de miroirs, jeux de vérité ou jeux de dupes ? » Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 11, no 1 (1 janvier 2009) : 35–55. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.011.0035.

Texte intégral
Résumé :
Juliette Boutonier, jeune psychanalyste, condisciple de Jacques Lacan et Daniel Lagache, reçoit, à la veille du deuxième congrès international de criminologie qui doit se tenir à Paris à l’été 1950, le manuscrit autobiographique d’un jeune assassin, rédigé onze ans après son crime, qui lui est fourni par une assistante sociale travaillant en prison. L’occasion est trop belle et le cas tellement exemplaire pour exercer ses talents d’analyste, qu’elle doute un moment que ce ne soit un texte préfabriqué à son intention ; ce ne serait pas le premier faux dans l’histoire de la psychanalyse. Rassurée sur ce point, après une visite éclair en prison pour rencontrer l’auteur, Juliette applique consciencieusement les nouvelles théories psychanalytiques pour dévoiler, à la manière d’un Hitchcock, les mécanismes obscurs des pulsions conduisant inexorablement au crime.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
35

Rao, Sathya. « Sujet et traduction. De la décision de Ladmiral à la pulsion de Berman ». Meta 52, no 3 (21 novembre 2007) : 477–83. http://dx.doi.org/10.7202/016733ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé L’objet du présent article est de poser la question philosophique du sujet dans le cadre des théories contemporaines de la traduction en général et celles de J-R. Ladmiral et A. Berman en particulier. Loin d’être monolithique, le traitement traductologique du sujet – qui désigne la fonction abstraite du traducteur – montre une certaine complexité. Ainsi, le sujet-traducteur est tantôt un être transcendant qui a intériorisé le processus de traduction, tantôt un être de finitude que sa décision de traduire contraint en retour. C’est précisément ce « double-jeu » du sujet traductologique – qui semble toujours opérer de façon simultanée – que nous souhaitons explorer.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
36

Reid, Wilfrid. « Un nouveau regard sur la pulsion, le trauma et la méthode analytique. Première partie : une théorie de la psyché ». Filigrane 17, no 1 (10 septembre 2008) : 68–94. http://dx.doi.org/10.7202/018790ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Si l’on met en parallèle les apports de Freud et de Winnicott, le développement psychique se présente comme le passage d’un état mental où l’individu et l’environnement forment une unité à un état plus évolué où l’intrapsychique devient une entité fonctionnelle distincte. Dans ce transit, les concepts de pulsion et de trauma, entre autres, connaissent une nouvelle définition : chemin faisant, se dégage une nouvelle conception de la réalité psychique sous le terme de troisième topique. Un texte ultérieur décrira les répercussions de ces propositions au plan de la méthode analytique.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
37

Pfeifer, Sigmund. « Des pulsions érotiques infantiles dans le jeu (prise de position psychanalytique concernant les principales théories du jeu) ». La psychiatrie de l'enfant 45, no 1 (2002) : 261. http://dx.doi.org/10.3917/psye.451.0261.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
38

Massat, Alice. « D’un autre œil. L’interprétation du film ». Essaim 52, no 1 (28 mars 2024) : 45–54. http://dx.doi.org/10.3917/ess.052.0045.

Texte intégral
Résumé :
À partir d’une question sur la fonction illusoire du fantasme, un projet d’écriture s’est imposé. Par une mise en application subjective et directe, conforme à son motif initial fondé sur la pulsion scopique, il s’agissait d’écrire d’un point de vue descriptif, non critique et non théorique, ce qui se voyait du film Le voyeur de Michael Powell (1960). Le projet s’est finalisé par un roman à paraître prochainement. Du regard à la lettre, cet article en présente plusieurs arguments, dont le moteur et l’action ont été dirigés par le désir de l’analyste, depuis la place de l’analyste.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
39

Harris, Daniel I. « Nietzsche on the Soul as a Political Structure ». Symposium 23, no 1 (2019) : 260–80. http://dx.doi.org/10.5840/symposium201923114.

Texte intégral
Résumé :
A critic of metaphysically robust accounts of the human self, Nietzsche means not to do away with the self entirely, but to reimagine it. He pursues an account according to which the unity of the self is born out of a coherent organization of drives and yet is not something other than that organization. Readers of Nietzsche have pointed to a so-called “lack of fit” between this theoretical account of the self, according to which the self is nothing apart from the organization of drives, and Nietzsche’s practical account of human agency, which often seems to require that the self be something more than mere drives. I suggest Nietzsche’s interest in Greek agonistic norms of contest sheds light on this apparent incongruity. Agonistic relationships, insofar as they cultivate contest among diverse forces, are for Nietzsche one appropriate model for the subjectivity of beings whose psychology is similarly characterized by contest among diverse forces—that is, beings like us.Nietzsche est un critique des théories métaphysiques de l’ego. Cependant, il a l'intention de ne pas entièrement éliminer l’ego, mais de le réinventer. Selon Nietzsche, l’ego est le produit d'une organisation cohérente des pulsions et pourtant il n'est pas autre chose que cette organisation. Certains ont souligné une contradiction entre ce récit de soi et le récit de l'action humaine de Nietzsche, qui semble souvent exiger que le soi soit autre chose que de simples pulsions. Je suggère que l'intérêt de Nietzsche pour le concours grec soit important pour cette discussion. Selon Nietzsche, la contestation, parce qu'elle organise diverses forces, est un modèle approprié pour la subjectivité des personnes, dont la psychologie est caractérisée de la même manière par la lutte entre diverses forces.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
40

Davie, Neil. « Corps et délinquance juvénile en Angleterre dans les années 1830-1865 : le milieu remis en question ? » Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 8, no 1 (1 décembre 2006) : 49–62. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.008.0049.

Texte intégral
Résumé :
Cet article montre comment le débat sur le « problème de la délinquance juvénile » en Grande-Bretagne dans la période 1830-1865 puisait dans les stéréotypes très enracinés et durables de l’existence d’un « corps criminel ». L’historiographie traditionnelle, tout comme la critique foucaldienne, a eu tendance à limiter son analyse aux écrits d’un petit nombre de réformateurs humanistes. Ces derniers mettaient en exergue une explication de la criminalité juvénile fondée sur le milieu et préconisaient la mise en place d’un système de maisons de redressement (« reformatories ») qui devait permettre de libérer les jeunes des mauvaises influences de leur environnement. En réalité, le débat fut beaucoup plus complexe. Le type d’explications innéistes du comportement criminel des adultes (en particulier des récidivistes) que l’on rencontre couramment dans les écrits de l’époque, trouve son écho dans le débat sur la délinquance juvénile. Cet article met en évidence l’existence, pendant toute la période, d’un discours, trop souvent occulté, inspiré par les théories de la physiognomonie, de la phrénologie et de l’anthropologie, qui affirmait que des tares physiques « prouvaient » l’existence de pulsions criminelles innées.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
41

Joly, Fabien. « Identité sexuée, problématiques de genre et transitions (Quelques questionnements théorico-cliniques…) ». Journal de la psychanalyse de l'enfant Vol. 13, no 2 (10 novembre 2023) : 451–87. http://dx.doi.org/10.3917/jpe.026.0451.

Texte intégral
Résumé :
La problématique des « dysphories de genre », et des enjeux de l’identité sexuée, de ses aléas et des demandes de transitions est un « laboratoire » nouveau, singulier et exponentiel. On posera ici – à partir de deux vignettes cliniques – quelques premiers jalons d’une réflexion tant clinique et technico-thérapeutique (depuis la « demande », la position d’écoute, les enjeux contre-transférentiels et les possibilités d’un processus élaboratif) : qu’au niveau théorique et psychopathologique (plaidoyer pour un « travail d’identité » intégrant la question du sexuel et de la pulsion, mais aussi de « l’autre » et de l’intersubjectivité voire du transgénérationnel dans les processus de subjectivation, le plus loin possible d’un auto-engendrement déniant tout manque et toute altérité) : et enfin de la pleine mesure des multiples dimensions impliquées des images du corps et du travail d’appropriation subjective des expériences et autres mouvements et figurations du corps « en relation »…
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
42

Papageorgiou, Marina. « Penser l’affect. L’affect a-t‑il toujours raison ? » Revue française de psychanalyse Vol. 87, no 5 (2 novembre 2023) : 1137–92. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.875.1137.

Texte intégral
Résumé :
L’affect, concept spécifique de la métapsychologie en tant que représentant de la pulsion, est à la fois quantité mouvante, force énergétique de la transformation et qualité d’investissement en petites quantités, l’articulation des deux aspects étant indispensable au plaisir de pensée, à la capacité d’étonnement. À partir de l’œuvre de Freud, les théorisations d’André Green et de Michel Fain, ainsi que des apports culturels, l’auteur examine le travail de l’affect dans le processus analytique, la pensée théorisante de l’analyste et le contre-transfert. Contrairement à la névrose où la représentance pulsionnelle implique une différenciation entre affect et représentation et une articulation des deux topiques, ayant comme paradigme l’hystérie et le travail du rêve, dans la clinique non -névrotique (états limites et psychosomatique), le paradigme est celui du trauma, de la douleur, du deuil pathologique. La déqualification ou la négativation des affects qui agissent en excès ou en défaut, non liés, non psychisés, est pensée en relation avec l’indifférenciation des instances, en particulier du Surmoi. Penser l’affect nécessite alors une théorie de l’ancêtre en tant que principe fondateur de la psyché et du groupe. La requalification des affects convoque un investissement particulier de la fonction paternelle et de la tiercéité.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
43

Kornobis, J. P. « Freud, Girard, Lacan, l’impossible triangle ». European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015) : S92. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.394.

Texte intégral
Résumé :
On aurait tort de penser que rien n’est plus facile que de faire figurer ensemble dans un même triangle Freud, Lacan et Girard sous le prétexte que leur approche de la question du désir serait proche. Pourtant, nous tenterons de montrer qu’il n’en est rien car leurs théories s’opposent sur bien des points et rendent ce triangle impossible. À un moment où les neurosciences nous donnent les moyens d’échapper aux mythes, un savoir sur l’énigme du désir est-il encore « utile » ? Nous pensons que oui, ce savoir reste un enjeu important surtout pour celles et ceux qui s’intéressent à la santé mentale car il nourrit les compétences nécessaires à la pratique du soin. Le désir ne devrait-il pas être orienté vers le bonheur ? C’est en particulier ce qu’avaient compris les philosophes grecs qui en faisaient leur éthique, pourquoi conduit-il si facilement au malheur ? C’est à cause de la pulsion de mort nous répondent les psychanalystes ! Nous tenterons de montrer qu’en ajoutant à la question du désir celle bien réelle de l’appropriation mimétique conflictuelle, René Girard propose une alternative à la mythique pulsion de mort freudienne et invalide du même coup la conception lacanienne de l’inconscient freudien. Au terme de cette courte exposition de concepts théoriques qui semblent se montrer parfois trop proches et donc possiblement rivaux, nous verrons que le regard porté par Girard sur le monde permet d’actualiser les questions posées par Kant. Ces questions « éthiques » constituent pour les praticiens que nous sommes le fondement de notre savoir-être : 1. Que puis-je savoir ? 2. Que dois-je faire ? 3. Que m’est-il permis d’espérer ?
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
44

Gilliéron, Edmond. « Cadre et processus ». Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe 18, no 1 (1992) : 77–86. http://dx.doi.org/10.3406/rppg.1992.1146.

Texte intégral
Résumé :
En s’orientant de plus en plus précisément vers l’étude du fonctionnement psychique (par rapport à l’étude des «contenus » psychiques ou de la «relation d’objet»), la psychanalyse a porté son regard sur le cadre analytique. On en est donc arrivé à définir la situation analytique comme «l'ensemble des éléments compris dans la relation analytique, au sein duquel un processus est observable dans le temps, dont les nœuds sont constitués par le transfert et le contre-transfert, grâce à l’ établissement et à la délimitation du cadre analytique» (A. Green). Dans une analyse classique, les éléments désignés pour un bon déroulement sont les suivants : régularité des horaires, durée fixe des séances, positions respectives du divan et du fauteuil, associations libres, interruptions régulières des séances, modalités du paiement, etc. Pratiquement, les analystes n’ont jamais remis en cause ce cadre qui constitue un fond silencieux, mais, dit-on, nombre de patients ne savent pas s’en servir, si bien que l’on en est arrivé à l’analyse du cadre lui-même. Or, si l’on porte un regard sur les relations humaines en général, on s’aperçoit qu’aucun des éléments du cadre analytique n’est spécifique de la psychanalyse (y compris l’abstinence !) - inhibition du but de la pulsion au point que l’on peut se demander si le plus spécifique de l’analyse n’est pas sa théorie, et l’on pourrait ainsi comprendre le peu d’intérêt des psychanalystes pour les questions touchant à la technique, et leur passion pour la métapsychologie. Pourtant, les patients (borderline, prépsychotiques, caractériels ou autres, eux, ont remis en question le cadre analytique en montrant qu’ils ne savaient pas toujours s’en servir ou le respecter au point que Von en est arrivé à proposer parfois des variations techniques, parfois l’analyse du cadre lui-même (Bleger ou autres). Or, nombre de discussions sur le cadre prêtent à confusion en ceci que la théorie de référence est toujours psychanalytique, ce qui est une erreur à mon avis, sauf si l’on fait allusion à ce que l’on pourrait considérer comme le cadre «interne» du sujet. Dans son essence, la théorie psychanalytique s’applique à la vie intrapsychique du sujet et non à ce qui l’entoure ou la contient. Par contre, je pense que l’on a avantage à considérer le cadre analytique comme un cadre «expérimental», à l’intérieur duquel le psychanalyste et son patient vivent une expérience spécifique. Toute étude portant sur cadre et processus devrait plutôt se fonder sur une théorie générale des relations humaines où chaque contexte «expérimental» conditionne des processus psychiques spécifiques. C’est en modifiant le contexte expérimental que l’on peut mettre en évidence la spécificité des processus psychiques mobilisés par le cadre. C’est ainsi que la spécificité de la situation groupale par rapport à la psychanalyse peut être étudiée. Du moins, telle est ma position à la suite des diverses expériences que j’ai pu faire tant en psychothérapie brève (influence de la temporalité et du dispositif face-à-face) qu’en psychothérapie de groupe (influence du nombre). Caractéristiques de la situation groupale par rapport à la situation psychanalytique : a) face-à-face ; b) règle d’ abstinence à deux niveaux : entre participants et thérapeute(s), et entre participants. A quoi peut s'ajouter la question de l'abstinence entre thérapeutes. . .
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
45

Guédeney, Antoine, et Nicole Guédeney. « Les nouveaux paradigmes de la psychothérapie « attachementale » ». Devenir Vol. 35, no 4 (16 août 2023) : 321–29. http://dx.doi.org/10.3917/dev.234.0321.

Texte intégral
Résumé :
Ce travail rappelle combien Bowlby fut d’abord un pédagogue et un clinicien, attaché à comprendre les racines de la psychopathologie de l’enfant et de la construction de la personnalité à partir des relations familiales. Ainsi il a toujours regretté que la recherche quantitative sur l’attachement ait pris le pas sur les applications cliniques et thérapeutiques. La recherche a été favorisée dans le champ de l’attachement par le succès de la situation étrange d’Ainsworth, relayé par celui de l’Adult Attachement Interview (AAI) de Mary Main. Bowlby propose un modèle alternatif à celui de la pulsion, basé sur l’observation des effets de la séparation précoce et de la carence de soins, avec la séquence qu’il doit à Robertson -protestation, retrait, détachement- et qui organise pour Bowlby l’essentiel de la psychopathologie liée à l’expérience interpersonnelle. Dans cette perspective, l’attachement devient ainsi le mode privilégié de régulation de la peur. L’attachement est donc activé et désactivé en fonction du contexte. Attachement et exploration sont incompatibles, là où attachement et caregiving sont totalement symétriques et étroitement intriqués, ayant évolué en semble. Ces paradigmes nous suffisent pour une théorie de la thérapie interpersonnelle de l’adulte, dans laquelle l’alliance de travail à partir de la base de sécurité que devient la relation au thérapeute permet une réévaluation des défenses mises en jeu pendant l’enfance.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
46

Lavallée, Guy, et Guy Lavallée. « Espérance et négativité ». Revue française de psychanalyse Vol. 86, no 3 (17 mai 2022) : 525–36. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.863.0525.

Texte intégral
Résumé :
À partir de l’exposé d’une clinique du négatif diversifiée, de l’adolescent suicidaire aux problématiques du grand âge, l’auteur élabore une ligne théorique qui rend compte de l’espérance. Cette dernière se situe au-delà des contenus idéiques de l’espoir, elle est le fruit d’une matrice énergétique hallucinatoire qui permet une illusion vitale : les retrouvailles dans le futur avec l’objet perdu de la satisfaction. Les patients qui survivent dans des logiques négatives et des liens négatifs peuvent reconstruire une telle matrice énergétique dans « l’amour sauvage de transfert », force subversive qui en permet la mise au travail ; la matrice énergétique peut dès lors réintriquer l’hallucinatoire négatif de mort et positif de vie. La pulsion de vie : lier, investir, espérer, aimer gagne du terrain sur l’entropie autodestructrice, l’espérance peut dès lors devenir la toile de fond de l’existence. Pour construire sa métathéorie l’auteur s’étaye sur la pensée freudienne et post-freudienne : Bion, Winnicott, Green, Donnet, Fain… et sur ses travaux antérieurs.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
47

Papazian, Berdj. « Des terroristes au nom du Jihâd ! Et pourquoi pas une fonction β au service d‘éléments bêta ? » Revue Belge de Psychanalyse N° 70, no 1 (2 janvier 2017) : 45–60. http://dx.doi.org/10.3917/rbp.070.0045.

Texte intégral
Résumé :
La montée des fondamentalismes et des attaques terroristes islamistes donne en ce moment de la fièvre au monde occidental. Une hypothèse strictement psychanalytique pourrait rendre compte d’une partie de ce phénomène sociopolitique. L’auteur s’appuie sur les théories du premier Bion pour cerner le fonctionnement psychique des jeunes radicalisés qui rejoignent le Jihâd. Quelque soit leur extraction sociale, ces recrues se caractérisent peu ou prou par un trouble identitaire narcissique. W. R. Bion nomme les impressions sensorielles qui ne sont pas intégrées « éléments bêta » et « écran-bêta » l’accumulation de ces émotions brutes qui ne cherchent pas qu’à s’évacuer mais aussi à se lier. L’« écran-bêta » génère tantôt une hallucinose, tantôt une confusion mentale, toutes deux défensives d’angoisses d’annihilation. C’est surtout dans ce deuxième cas que leur évacuation par identification projective pathologique échoue même à soulager les sujets dont l’esprit sature d’éléments bêta. Une idéologie sectaire de type État Islamique peut offrir une solution attrayante à ses états confusionnels sous forme de contenant d’écrans-bêta, quitte à attiser des passions identitaires. C’est la fonction β proposée par l’auteur, une fonction de liaison rassemblant des appareils psychiques gouvernés par la déliaison. Contrairement à la fonction α, la fonction β ressortit au fonctionnement de groupe et sert la pulsion de destruction.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
48

Gauthier, Vicky. « Le banquet de Rachilde ». Voix Plurielles 14, no 2 (9 décembre 2017) : 92–102. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v14i2.1643.

Texte intégral
Résumé :
Fil d’Ariane dans l’œuvre de l’écrivaine française Rachilde (1860-1953), l’amour y détient une place prépondérante. Dans la lignée de l’esprit décadent de son époque qui se réapproprie mythes et doctrines philosophiques anciennes et nouvelles, Rachilde insuffle à ses héroïnes et héros un amour plus idéel, un culte de la beauté/volupté, repoussant d’emblée tout amour à fonction procréatrice « de basse-cour ou d’étable » et, ipso facto, l’institution du mariage au profit d’un célibat assumé fortement hors nature. Cet "amour monstre" aux propos et comportements subversifs contrecarre vivement les visées sociales et forme une sorte de programme préconisé en réponse à la médiocrité de la société et à son carcan. Avec cette vision pour le moins utopique, rares sont les romans de Rachilde qui arrivent à mettre les paroles en actes, puisque la nature humaine, faite de pulsions et d’élans, et/ou la pression sociale finissent par avoir raison de ce type d’amour hautement théorique et abstrait. Un peu à la façon naturaliste, le corps finit toujours par trahir/salir les bonnes intentions d’un esprit pur à la recherche d’un idéal amoureux. C’est pourquoi bon nombre d’entre eux tourneront leur affection monstrueuse vers le matérialisme, un culte de l’objet, tout aussi décadent. Cet article se propose donc d’explorer cet amour platonicien réinventé sous les traits de la décadence dans la prose rachildienne.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
49

Yeomans, Frank, Jill C. Delaney et André Renaud. « La psychothérapie focalisée sur le transfert ». Santé mentale au Québec 32, no 1 (12 octobre 2007) : 17–34. http://dx.doi.org/10.7202/016507ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé La psychothérapie focalisée sur le transfert (PFT) est une version modifiée de la psychothérapie psychodynamique classique et spécialisée pour les troubles graves de la personnalité. Elle se fonde sur les principes de la psychanalyse et sur la théorie des relations objectales. L’organisation du monde psychique se structure à partir de l’expérience des interrelations personnelles impliquant une pulsion venant buter contre un objet et produisant un affect agréable ou désagréable. L’expérience ainsi vécue structure une dyade relationnelle impliquant une représentation de Soi et une représentation de l’autre liées par l’affect éprouvé. Par la suite, les représentations s’intègrent les unes aux autres pour former un monde interne évolué, souple, dynamique, adaptée à la réalité externe ou, au contraire, un monde primitif, rigide et fréquemment en conflit avec la réalité externe. La psychothérapie focalisée sur le transfert se propose justement de faire évoluer la structure de la personnalité par le biais d’une analyse soutenue de l’expérience relationnelle vécue avec le psychothérapeute, la mise à jour des représentations de soi et de l’autre et de l’affect qui les lie et la prise de conscience des désirs et motifs inconscients de la personne. Une phase de diagnostic différentiel par le biais d’une entrevue structurale et l’élaboration d’un contrat psychothérapique précède la psychothérapie proprement dite. Le premier but de la psychothérapie focalisée sur le transfert est d’engager la personne dans une observation et une prise de conscience des représentations d’elle-même et des autres. Ces représentations sont le plus souvent biaisées par l’organisation inconsciente du monde interne.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
50

Lacambre, M. « Clinique et prise en charge des Auteurs de Violences Sexuelles ». European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014) : 635. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.150.

Texte intégral
Résumé :
Les violences sexuelles recouvrent des champs cliniques très larges, parfois très éloignés des simples violences physiques comme le viol, pour infiltrer des registres plus complexes s’appuyant sur la contrainte, l’absence de consentement, ou la méconnaissance de la sexualité.Chaque situation étant unique et particulière, il s’agit d’abord d’explorer les modalités d’investissement du sujet dans la sexualité, le type de relation avec la ou les victimes, et le contexte de réalisation des violences sexuelles. Et dans l’abord psychopathologique des auteurs de violences sexuelles nous disposons d’un arsenal conceptuel et théorique fourni (psychanalyse, cognitivisme, psychocriminologie…) ainsi que de modélisations holistiques permettant d’appréhender le phénomène selon des angles d’approche variés (pulsion, compulsion, distorsions…), en complémentarité avec les autres intervenants du dispositif de prise en charge (médecin coordonnateur, conseiller d’insertion et de probation, conjoint, famille…).De plus, des outils nosographiques précis (CIM 10 et DSM 5) permettent de caractériser le type de comportement sexuel déviant, et de qualifier ainsi la ou les paraphilies. Une fois le diagnostic établi, des guidelines et référentiels de prise en charge validés proposent des repères simples et efficaces, de la psychothérapie aux traitements freinateurs de libido, pour traiter une sexualité source de souffrances. Dans ce cheminement complexe du diagnostic aux soins, sur la base d’évaluations répétées, de nombreux écueils subsistent : le déni des troubles, l’absence de consentement, le recours au clivage, l’instrumentalisation du soignant, l’angoisse de la récidive… C’est pourquoi, afin de soutenir l’action de l’ensemble des professionnels impliqués dans la prise en charge des auteurs de violences sexuelles, des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS) ont été créée il y a presque dix ans. Dans chaque région les équipes pluriprofessionnelles et pluridisciplinaires des CRIAVS proposent, entre autre, des ressources documentaires, des formations et du soutien aux équipes soignantes.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Nous offrons des réductions sur tous les plans premium pour les auteurs dont les œuvres sont incluses dans des sélections littéraires thématiques. Contactez-nous pour obtenir un code promo unique!

Vers la bibliographie