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1

MATUS, Adrian-George. « The long 1968 in Hungary and Romania ». Doctoral thesis, European University Institute, 2022. http://hdl.handle.net/1814/74278.

Texte intégral
Résumé :
Defence date: 25 February 2022
Examining Board: Prof. Alexander Etkind (European University Institute); Prof.Federico Romero (European University Institute); Prof. Constantin Iordachi (Central European University); Prof. Juliane Fürst (Leibniz Centre of Contemporary History ZZF)
The sixties witnessed many youth unrests across the globe. Compared to previous decades, a distinctive decisional category emerged: youth. They gained a central role by defining themselves in opposition to other generations and perceiving themselves as a unique one with a purpose to change history through ‘revolution’. At the same time, the youngsters considered themselves to belong to a movement that transcended their local city, the national borders, and ideological barriers. Yet, there were different ways to express the discontent against the values of the ‘gerontocracy’. This dissertation creates a local, regional, and comparative analysis of the history of sixty-eighters from Hungary and Romania. It will focus on their childhood experiences and on the impact of political decisions. A significant determinant was the cultural and psychological background of each of the protagonists. The group cohesion and the cultural and psychological background of each protagonist determined their protest tactics. Some youngsters were not interested in politics, but the state considered their activities, such as listening to Radio Free Europe or playing in a rock band to be a threat. A variety of cultural genres were involved in this process: music was an essential component of the late 1960s, which had a notable role in challenging the Establishment. Thus, another line of inquiry will explain how musicians and artists used different protest expressions, such as Maoism, rock music, or ‘passive resistance' as protest tactics. The relationship between artists and the state was not always an oppositional one. Instead, this project will use James Scott’s concepts of infrapolitics and hidden transcripts to show there was always a negotiation and a compromise between various networks.
Chapter 5 ‘Ultra-Leftist Revolution in Hungary' of the PhD thesis draws upon an earlier version published as chapter '‘The long 1968’ in Hungary and its legacy' (2019) in the book ‘Unsettled 1968 in the troubled present revisiting the 50 years of discussions from east and central Europe’
The introduction of the PhD thesis draws upon an earlier version published as an article 'Eastern-European 1968s?' (2019) in the journal ‘Review of international American studies’
Chapter 1 ‘The Childhood of a Generation' of the PhD thesis draws upon an earlier version published as an article 'The pre-history of Hungarian and Romanian 1968ers' (2020) in the journal ‘Wroclaw yearbook of oral history’
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2

Singh, Dorian. « Accessing health care : barriers to care in a Romanian Roma community ». Thesis, University of Oxford, 2012. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.669918.

Texte intégral
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3

Soare, Sorina Cristina. « Etude et analyse de l'émergence et du développement des partis politiques et du système de partis en Roumanie depuis décembre 1989 : caractérisation, agencements et évolution ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2003. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/211214.

Texte intégral
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4

Kinder, John Oliver. « Power in stalinist states : the personality cult of Nicolae Ceausescu ». Thesis, Virginia Polytechnic Institute and State University, 1989. http://hdl.handle.net/10919/91168.

Texte intégral
Résumé :
This study examines the Socialist Republic of Romania as a Stalinist state which employs a personality cult. The leader of a state is the focus of a personality cult, but he does not enjoy the status it gives without consent from elsewhere within the government. In order to determine where this power comes from, three possible sources are discussed. These are: Nicolae Ceausescu, president of Romania; the state bureaucracy; and the people. The Soviet Union, during the time of Stalin, is used as a comparative element. When Nicolae Ceausescu came to power he did so with the consent of the elite. As the Romanian elite are less inclined to support his policies, Ceausescu has had to continually take steps to stay ahead of the opposition. The Romanian people also lent their support to Ceausescu earlier, and have since become discontented with the regime. This study concludes that a leader with a personality cult must have some form of consent to come into power, but his personal characteristics will determine how he leads and whether or not he will be able to remain in power if that consent is withdrawn.
M.A.
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5

Ionascu, Alexandra A. « Les élites politiques et la prise de décision gouvernementale : considérations sur le cas roumain, 1989-2007 ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2008. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210401.

Texte intégral
Résumé :
Variable plutôt ignorée au niveau de la littérature portant sur l’analyse du parti au gouvernement, les élites exécutives, leurs trajectoires politiques et leurs expériences de socialisation peuvent constituer une explication alternative pour l’articulation de l’activité des exécutifs. Par le biais d’une étude de cas, portant sur les élites politiques en Roumanie postcommuniste, la recherche procède à une interrogation concernant l’impact des acteurs individuels sur la formulation des politiques publiques et la coordination de l’activité gouvernementale.

De la sorte, menée d’une manière constructiviste, la recherche suscite la délimitation d’une série de réponses à la question :Comment les trajectoires politiques des ministres et des secrétaires d’Etat influent-elles sur la prise de décision gouvernementale en Roumanie postcommuniste ?L’influence des élites gouvernementales est analysée sur deux grands axes de recherche :(1) une dimension qui vise les relations qui se forgent entre les acteurs au niveau organisationnel –institutionnel et (2) une dimension qui porte sur le contenu même des politiques entamées. D’une manière compréhensive, intégrant plusieurs approches centrées sur les élites, le cadre analytique imbrique les effets estimés au niveau du parti et les effets établis au niveau du fonctionnement des exécutifs.

Les conclusions de la thèse soulignent l’importance du profil des acteurs gouvernementaux dans la coordination de l’activité des exécutifs durant la période 1989-2007. L’expérience politique des acteurs, tout comme leur position dans le parti sont des facteurs essentiels dans la définition des degrés d’autonomie décisionnelle et des marges de liberté dont les gouvernants disposent dans la création des politiques. L’étude met en exergue le fait que cette caractéristique décrivant l'existence d'un impact direct des acteurs individuels sur le caractère collégial, consensuel ou conflictuel de l’activité du cabinet, tout comme leur influence sur la réalisation du programme gouvernemental ne constituent pas une idiosyncrasie de la transition démocratique, mais un modèle de comportement consolidé dans le cas des exécutifs roumains.


Doctorat en sciences politiques
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6

Carstocea, Andreea. « La Roumanie, du placard à la libération : éléments pour une histoire socio-politique des revendications homosexuelles dans une société postcommuniste ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2010. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210149.

Texte intégral
Résumé :

Après la chute du régime communiste en 1989, la société roumaine connaît l’émergence d’un nouveau type de revendications, celles relatives aux droits et aux libertés des personnes lgbt. Les questions homosexuelles deviennent dans le contexte roumain une thématique qui sollicite des réponses appropriées, qui impose des exigences adaptatives, qui provoque des affrontements, qui réclame des transformations. Ces revendications se focalisent principalement sur la dépénalisation des relations homosexuelles. L’article 200 du Code pénal roumain hérité du régime communiste criminalisait les relations homosexuelles entre adultes consentants, en privé ; cet article a été abrogé en 2001, par Ordonnance d’urgence du Gouvernement.

Ce changement législatif représente le point de départ pour cette analyse : nous nous sommes penchée sur les processus par lesquels l’ordre hétéronormatif imposé par le régime communiste commence à chanceler et cède petit à petit le terrain face à la légitimation d’un mode de vie alternatif, défini par l’option pour l’homosexualité. Le processus de déconstruction de ce dispositif répression / libération dans le cas roumain est analysé à la fois à travers les dynamiques politiques et les acteurs sociaux qui se sont investis dans l’action, à savoir les porteurs des revendications.Cette recherche revient donc à faire le point sur un univers social complexe et mobile, qui se déplace continuellement à la frontière de différentes espaces, tant au plan local ou national, qu’au plan global ou international.

Echappant à une focalisation exclusive sur un seul axe d’analyse, notre approche se propose donc de suivre les interactions entre des acteurs pluriels à travers des structures multiples qui influencent leurs actions. Une attention particulière est accordée aux individus, ce qui permet d’affiner l’analyse. Privilégier les variations des niveaux d’observations et la confrontation des logiques sociales sur diverses échelles nous permet au bout du compte de saisir à la fois la singularité du cas roumain, mais surtout son inscription dans un contexte global, transnational.

L’homosexualité constitue un phénomène qui s’inscrit dans une perspective politique et sociale et qui ne peut être compris que grâce à des facteurs d’ordre interne et externe à la communauté homosexuelle. Elle est, en même temps, un phénomène dont l’étude peut apporter un éclairage sur l’évolution de la société roumaine contemporaine, sur l’état de la démocratie, tout aussi bien que sur les dynamiques de l’européanisation. Les échanges autour de cette thématique révèlent la complexité des enjeux de la démocratisation : les décalages entre les normes et les mentalités, les déséquilibres entre les priorités de la politique interne et les priorités au niveau européen, les limites du domaine de la démocratie et les extensions de la morale dans la vie politique. Ces questions forment un ensemble complexe et hétéroclite dont cette recherche tente de donner les moyens de comprendre les logiques, les argumentaires, les transformations.
Doctorat en Sciences politiques et sociales
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7

Ivan, Ruxandra. « La politique étrangère roumaine, 1990-2006 : acteurs, processus et résultats ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2007. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210728.

Texte intégral
Résumé :
Cette thèse se propose de répondre à la question suivante: quels sont les facteurs qui influencent les décisions stratégiques de la politique étrangère roumaine? Il y a trois séries de facteurs qui ont été considérées. La première concerne les facteurs liées aux héritages historiques, qui sont examinés sous le double aspect des évènements concrets et des mentalités. La deuxième série de facteurs se réfère aux influences internes sur la prise des décisions: architecture institutionnelle et légale, partage des compétences, relations informelles entre les détenteurs des fonctions relevantes pour la politique étrangère roumaine, partis politiques et opinion publique. Finalement, la troisième série de variables concerne les facteurs externes au système politique. Deux dimensions sont ici examinées: une dimension géopolitique, qui vise la distribution de la puissance, et une dimension institutionnelle, qui détermine le poids des organisations internationales et régionales dans la prise des décisions.
Doctorat en sciences politiques
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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8

Gillet, Olivier. « L'Eglise orthodoxe et l'Etat communiste roumain, 1948-1989 : étude de l'idéologie de l'Eglise orthodoxe :entre traditions byzantines et national-communisme ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 1995. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/212518.

Texte intégral
Résumé :
Dans quelle mesure les traditions de l’Église orthodoxe, héritière d’un modèle byzantin imprégné de césaropapisme qui ignorait donc la séparation des pouvoirs temporels et spirituels, ont-elles influencé les comportements démocratiques dans les pays d’Europe où elle est dominante ?Le cas particulier de la Roumanie depuis 1948.
Doctorat en Histoire, art et archéologie
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9

Lonean, Irina. « Les formes discursives de l'Etat roumain postcommuniste : l'image de l'Etat parmi les élites politiques ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209405.

Texte intégral
Résumé :
Cette recherche de thèse avait pour objectif de retracer l’influence des idéologies politiques des acteurs au niveau de la prise de décision, en tant que possible variable intervenant dans l’explicitation de transformations de l’État roumain postcommuniste. Afin de répondre à cette question, nous avons procédé par étapes. Nous reprendrons maintenant chacune de ces étapes de manière résumée. Sur cette base, nous pourrons donner une réponse à notre question de recherche, lier ensuite nos résultats à certains aspects théoriques et proposer, enfin, de nouvelles pistes d’investigation.

1. L’approche générale et des étapes de la recherche

En s’intéressant des réformes de l’État roumain postcommuniste nous, en voulant étudier pourquoi, comment et par qui sont entamées les réformes de l’État dans un pays d’Europe Centrale et Orientale, notre question de recherche a été ciblé seulement après notre exploration des théories de l’État et des données analysées.

Ainsi, dans une première étape de la recherche, dans le chapitre 1, nous avons exploré les théories de l’État le plus importantes dans la science politique : les définitions de l’État donnée par les courants de recherche importants dans l’étude de l’État depuis les années ’80 et les théories dominantes sur le changement au niveau de l’État. La définition de l’État que nous apportons montre un choix ontologique qui est celui d’un « constructivisme modéré » selon l’expression de Pierre Muller. Nous suivons la critique des études sur l'État des années ’80-’90, déterminé par les défis de la définition wébérienne de l'État, utilisée par ces études et la sphère très (ou trop) large du concept et les superpositions avec d’autres concepts de la science politique. Toutefois, nous estimons, en suivant les auteurs poststructuralistes, que la notion d’« État » est tellement forte dans le discours politique que l’étude des discours sur l’État a une valeur euristique pour l’évolution des institutions, des relations politiques et des politiques publiques.1 Ainsi, pour lier les discours sur l’État à la transition de l’État, notre démarche s’encadre dans l’analyse cognitive des politiques publiques.

Dans le contexte de cette première analyse de théories de l’État, que nous présentons en détailles, dans la première partie de la thèse, nous avons problématisé notre recherche. Notre question de recherche porte sur le rôle des élites politiques dans l’émergence et le développement des transformations de l’État dans le postcommunisme roumain.

Jusqu’au présent la réponse donnée à notre question de recherche a été directement inspiré par la théorie du développement des partis et de l’État de Shefter. Cette réponse mettait en évidence la relation entre le patronage, le clientélisme, l’intérêt personnel d’enrichissement et de prestige des hommes politiques et l’incapacité des États postcommuniste. Pour des chercheurs comme Conor O’Dwyer2, Anna Grzymała-Busse3 ou Venelin Ganev4, les élites politiques ont l’occasion et la possibilité d’exploité les ressources de l’État pour eux-mêmes ou pour les partis et elles profitent de cette occasion. Mais ces auteurs n’expliquent que l’échec des réformes et ignorent le trajet sinueux des transformations et la réussite des restructurations de l’État postcommunistes pour leur succès européen dans les années 2000. C’est pourquoi, en prenant en compte notre perspective cognitive sur les politiques publiques, nous avons choisi notre hypothèse principale centrée sur les idées et les idéologies qui donnent une cohérence minimale aux politiques de transformation de l’État et peut expliquer leur succès. Notre hypothèse de recherche a été que les élites politiques postcommunistes ont joué un double rôle : la définition et la mise en œuvre des idées et des idéologies qui ont guidé les transformations de l’État roumain postcommuniste. En tenant compte que les idées des élites politiques sont exposées dans les discours dans les cadres des institutions politiques classiques les variables explicatives dans notre hypothèse sont les idéologies politiques développées dans le contexte particulier des partis politiques roumains.

Dans une deuxième étape de la recherche, dans le chapitre 2, nous avons mené une analyse des partis et élites politiques5, pour comprendre comment les personnes et les institutions qui participent à la décision politique acquissent leurs compétences, connexions et valeurs. Premièrement, nous avons considéré la question des partis politiques roumains : leur définition idéologique et leur institutionnalisation. Nous voulons comprendre comment ils peuvent devenir des agents de socialisation politique et quelles sont les compétences et les valeurs transmises aux personnes recrutées pour des dignités publiques au Parlement. Deuxièmement, nous nous penchons sur les élites politiques. En regardant dans une perspective double nous avons examiné l’influence des partis et d’autres instances de socialisation politique sur les élites et la possibilité des élites de participer à la définition des idéologies politiques.

Il faut comprendre que seule la conjuration des instances de socialisation et leurs relations avec l’environnement politique peuvent générer des discours et des actions politiques. Cependant, quelques instances et agents de socialisations s’avèrent plus influents. Premièrement, les trajectoires politiques dans les partis des élites politiques et les fonctions élues au niveau local où national ont un impact significatif sur les élites. Deuxièmement, pendant le processus d’intégration européenne, les partis roumains prennent et institutionnalisent au niveau national des normes, des croyances, des règles de conduite et des procédures spécifiques aux partis européens dans les différentes familles politiques. Alors que l’appartenance à un parti peut s’avérer pertinente pour les idées socialisées par les élites politiques. Troisièmement, la formation pendant le communisme et le début de la carrière dans la même période influence les idées des élites politiques postcommunistes.

Dans une troisième étape, suite à l’étude des théories et des définitions de l’État nous avons identifié les dimensions de l’action politique qui déterminent notre définition opératoire des réformes de l’État. Ces dimensions sont : la réforme de l’État-nation, la décentralisation, les transformations des fonctions de l’État et la consolidation de la capacité de l’État. Pour chaque dimension nous avons entame une analyse des discours parlementaires qui ont introduit les réformes étatiques. Puisque nous avons cherché à démontrer le rôle des idées des élites politiques, nous avons dû examiner ces idées et leur mise en pratique. Ainsi, nous avons analysé les discours parlementaires et leur mise en pratique dans les décisions du législatif.

Dans tous les chapitres empiriques nous avons développé, premièrement, une description des changements, des transformations du référentiel de l’État et des politiques publiques. Cette description identifie la présence des discours dominants, qui représentent le référentiel des politiques6, et des discours minoritaires. Du point de vue de la stratégie de la recherche empirique et de la structure des quatre chapitres empiriques, premièrement, nous avons fait une analyse diachronique des discours afin de souligner les transformations des représentations sur l’État et des projets de l’État dans la période postcommuniste roumaine. Ensuite nous avons mené une enquête transversale, des discours dans des moments différents. Nous avons suivi trois dimensions dans notre analyse de discours. La première dimension est la narration : le discours qui exprime le positionnement des élites politiques. La deuxième dimension est la voix de l’acteur qui parle : son appartenance à un groupe et l’identification dans son discours de sa position avec la position du groupe. La troisième dimension est une dimension critique : nous avons suivi les contextes et les déterminants qui peuvent faire un discours devenir dominant.7

Dans un second temps, nous nous sommes penchés sur les variables qui peuvent déterminer le rôle et l’action des élites : la « médiation » entre les idéologies des partis politiques et les politiques de transformation de l’État (l’hypothèse principale), la représentation des intérêts des partis, la poursuite des intérêts propres en fonction de leurs les trajectoires, la transposition des conditionnalités européennes, la représentation des recommandations de la société civile au nom du peuple/des citoyens.

À la suite de ces étapes de la recherche, l’étape finale de notre recherche peut être mise en œuvre. De l’ancrage théorique de la première étape, nous allons relier le contexte sociologique et anthropologique de la deuxième étape – qui s’intéressait de la socialisation politique des élites politiques – aux résultats empiriques de la quatrième étape et ainsi expliquer le lien qui peut être fait entre idéologies des élites politiques et les réformes qui ont transformé l’État roumain postcommuniste.

2. La présentation des résultats de la recherche empirique dans le cas roumain. Les conclusions par chapitres

La recherche de l’influence des idéologies politiques des acteurs au niveau de la prise de décision, en tant que possible variable intervenant dans l’explicitation de transformations de l’État roumain postcommuniste, ne dévoile pas un modèle unique. Dans le cas de chaque thématique débattue et analysée dans les quatre chapitres empiriques de la thèse les conclusions sont différentes. Toutefois, il y a quelques traces communes qui peuvent nous permettent de répondre à notre question de recherche.

Dans le chapitre 3, nous entamons l’analyse du rôle des idéologies politiques des élites parlementaires dans l’élaboration et l’adoption des politiques qui portent sur les relations établies entre les citoyens et la communauté des citoyens, d’un côté, et l’État de l’autre côté. La définition opératoire de ces relations nous amène à l’étude du concept d’État-nation et la notion d’État national dans la Constitution de la Roumanie. Une étude de cas porte sur le rôle des élites politiques dans la définition de la politique d’octroyer la citoyenneté roumaine et de la loi de la citoyenneté roumaine.

Pour conclure l’analyse des politiques nationales et envers les minorités, nous pouvons évaluer le nationalisme roumain promu dans le Parlement comme un nationalisme culturel, conservateur en 1991 et comme un nationalisme libéral depuis 20038. Il résulte de la dynamique des idées des élites. Ces idées sont fortement influencées par l’imaginaire national-communiste au début des années 1990, quand les roumains et les minorités nationales se trouvent en opposition. Pendant les années 2000 les idéologies des partis sont les moteurs des débats, en opposant les nationalistes aux libéraux, démocrates et socialistes, tous ayant une vision assez cosmopolite. Entre 1991 et 2003 les discours sur la Constitution changent radicalement, en suivant les idées des élites politiques et les changements des idéologies des partis. Néanmoins, l’appui électoral pour les partis ne change pas d’une manière aussi significative au cours de cette période. En outre, quoique l'attitude des élites politiques soit désormais modérée et elle est reflétée dans les politiques, elle n'a pas changé l'attitude du public.9

La prééminence des références idéologiques dans les débats, les congruences entre les familles politiques des élites et les idées qu’elles mettent en avant, après 2003, confirment notre hypothèse. Toutefois, les alliances politiques des partis, notamment avec l’UDMR, sont très importantes dans le choix du moment quand les élites promeuvent leurs idées. Cette conclusion s’ajoute à notre hypothèse.

Une importance particulier dans le cas des politiques nationales et envers les minorités ont les modèles et recommandations internationales, qui ont dans ce cas un statut ambigu et un rôle purement instrumental. Tous les intervenants dans les débats trouvent un modèle qui peut appuyer sa position et, de l’autre côté, il y a dans la plupart des discours une fierté manifeste pour l’originalité des solutions roumaines pour intégrer à la fois les minorités nationales et les roumains à l’étranger qui peuvent, sous certaines conditions, accéder facilement à la citoyenneté.

Dans le chapitre 4, nous examinons le rôle des idéologies politiques des élites parlementaires dans l’élaboration et l’adoption des politiques territoriales de l’État, dans les restructurations de l’État par la décentralisation. L’objet de cette analyse est la régulation des transformations des relations construites entre l’État et son territoire dans la Constitution et dans les lois spéciales. Cette analyse inclut la problématique de la relation entre l’État, le territoire et les minorités nationales.

Le discours dominant résulte au vote des articles de la Constitution, des lois et des amendements proposés. Il est cohérence avec les politiques adoptées. L’État roumain qui résulte de la transposition de ces référentiels dans les politiques est un État centralisé. La décentralisation est valorisée par la plupart des discours sur les principes, mais au moment des décisions des mécanismes de coordination entre le centre et le local, les discours et les votes privilégient le contrôle de l’État sur les autorités locales. Comment peut-on expliquer ce phénomène ?

Une analyse attentive nous permet voir qu’au-dessous des discours sur l’importance de la décentralisation – pour un État plus efficace – au niveau technique, toutefois, les représentants des partis au pouvoir, au moment de débats, sont les avocats d’un contrôle assez fort des organes locaux par les préfets, représentants de l’État. Ces discours sont cohérents avec les idéologies des partis – affirmées par les labels/les noms et par les documents programmatiques des partis – à la fois dans le cas des partis au pouvoir et dans le cas des partis en opposition. Ainsi, l’hypothèse de la recherche peut être partiellement confirmée : les élites parlementaires définissent un référentiel des politiques de la décentralisation qui guide les réformes. Cependant, seules les élites au pouvoir peuvent promouvoir leurs idées et les discours marginaux des libéraux ou magyares ne sont pas mises en œuvre. Ainsi, la dynamique de la compétition partisane semble avoir une valeur euristique plus grande que notre hypothèse initiale. De ce point de vue le rôle des élites est marginal, parce que la compétition des partis joue le rôle dominant dans les choix des alternatives des politiques publiques.

En outre, à côté de la dynamique de la compétition partisane pour le gouvernement, les discours des élites politiques en soutenant plus ou moins de décentralisation sont, dans la plupart des cas, cohérents avec les structures des partis et la distribution du pouvoir dans les partis. Ainsi, l’UDMR est le partisan de la plus forte décentralisation ce qui est en concordance avec son pouvoir dans le système de partis, son appui électoral et sa structure interne. L’autre parti qui promeut la décentralisation est le PNL. Il est, pourtant, un parti centralisé dans sa structure, mais avec une idéologie et un appui électoral qui soutient la décentralisation. Le FDSN/PDSR/PDS est le seul parti qui change d’une manière substantielle son approche dans l’organisation interne, en 200310. C’est le moment d’une forte croissance du poids des organisations et des leaders locaux dans les décisions du parti, y compris dans le recrutement des candidats et l’élection du président et des vice-présidents.11 C’est aussi le moment du monté de l’attention pour la décentralisation financière dans le discours du PSD et dans les politiques adoptées dans la période 2000-2004.

Dans le chapitre 5, nous présentons notre analyse du rôle des idéologies politiques des élites parlementaires dans la définition des fonctions de l’État. Pour étudier ce champ très vaste nous avons pris en tant que matériel de recherche les débats parlementaires sur les programmes des gouvernements. Ils ont l’avantage de reprendre ou d’anticiper en résumer, d’une manière synthétique, les grands débats sur les réformes initiées par un gouvernement. Dans ce chapitre nous avons commencé notre recherche dans ce chapitre avec l’hypothèse spécifique que les élites politiques postcommunistes ont joué le rôle de sélection des choix des politiques possibles et d’emprunt des modèles disponibles. La principale hypothèse concurrente était que la démarche de légitimation des partis est plus pertinente pour expliquer les transformations de l’État en ce qui concerne ses fonctions, notamment la privatisation et les politiques sociales.

Au fil des années ’90, jusqu’en 1999, l’opposition discursive principale entre les partis roumains est l’opposition entre les maximalistes de la réforme – les avocats d’un retrait rapide et net de l’État de l’économie et de la société – et les minimalistes de la réforme – les avocats d’une transition graduelle des rôles de l’État vers le marché. Ce clivage est pertinent, au niveau discursif, pour une période aussi longue parce que la transition même fut plus longue en Roumanie que dans les autres pays de l’Europe Centrale. Finalement, les minimalistes ont dominé, à la fois, le discours et les politiques gouvernementales. Néanmoins, cette conclusion ne signifie pas un rejet de la réforme, mais l’option pour une approche double : la réforme économique est toujours conditionnée par l’offre des garanties de l’État pour diminuer les risques sociaux. L’opposition est prolongée dans une dispute entre la droite et la gauche dans les années 2000. La cohérence interne est aussi renforcée par une corrélation assez forte entre l’affiliation politique internationale et européenne des partis et leurs discours.12 L’exception notable de la constance du discours est le Parti Démocrate, devenu Parti Démocrate Libéral, qui change sa famille politique entre 2005 et 2006. De la sorte, le changement de la famille politique et de l’affiliation aux organisations internationales des partis déterminent un changement discursif.

Ainsi, la recherche nous amène à la conclusion que le discours et les décisions des représentants des partis politiques sont déterminants pour les décisions politiques, mais que le rôle des élites est subsumé au rôle des partis. D’une manière générale, il est possible d’observer une constance du discours idéologique des partis politiques roumains, une correspondance entre la famille politique des partis, leurs discours dans des moments symboliques clés de la vie politique et les électorats des partis. Plusieurs options de réforme ne sont pas débattues et ces politiques semblent directement déterminées par les recommandations des institutions internationales. De l’autre côté le retard de certaines libéralisations dans l’économie et notamment de la privatisation met en avant un processus politique plus complexe. Même si les discours sont souvent congruents, guidés par le discours officiel de l’Union européenne, les actions de tous les gouvernements furent inconsistantes et fortement influencées par les stratégies politiques du moment et les intérêts particuliers.

Dans le chapitre 6, nous présenterons l’analyse du rôle des idéologies politiques des élites parlementaires dans l’élaboration des politiques de consolidation de la capacité de l’État roumain postcommuniste. Le nombre des lois et des débats sur la capacité de l’État roumain postcommuniste est incommensurable. Par conséquent, il faudrait trouver des débats porteurs, qui ont la vocation de synthétiser et de systématiser les discours des élites politiques sur les questions clés. Nous avons choisi alors d’étudier les débats parlementaires généraux sur les budgets d’État dans les années 1993-2011, en tenant compte de la valeur fondamentale des allocations des ressources sur la construction de la capacité administrative.

Nous avons commencé notre recherche dans ce dernier chapitre empirique avec une hypothèse double : (1) l’instabilité du système partisan et la présence durable du patronage dans la politique roumaine détermina une extraction des ressources de l’État et des retards dans la consolidation de sa capacité dans les années ’90 et (2) le rôle des élites politiques changent et, au nom de l’intégration européenne, elles deviennent des catalyseurs de la réforme, dans les années 2000. La première hypothèse peut être confirmée par l’analyse de discours des élites politiques sur l’incapacité chronique de l’État et par l’analyse des politiques menées pour consolider cette capacité, corroboré avec les conclusions de notre examen du système des partis politiques, leur financement formel et informel. Même quand ils reconnaissent les problèmes, les élites politiques n’adoptent pas en temps et sans pressions des décisions qui peuvent consolider la capacité de l’État (comme les politiques anti-corruption ou l’abandon des politiques d’exonérations fiscales qui ont endommagé le budget jusqu’à l’adhésion à l’UE.)

De l’autre côté, la deuxième partie de notre hypothèse est plus difficilement à confirmer. Nous ne trouvons pas dans les discours analysés des indices d’une participation active des élites politiques parlementaires à la conception et à l’adoption des politiques de consolidation de la capacité de l’État. Les solutions politiques sont empruntées, suite aux recommandations européennes13 et le rôle des parlementaires dans l’adoption de certains politiques est passif, car le gouvernement utilise des ordonnances d’urgence et la procédure de l’engagement de sa responsabilité. Ainsi, une consolidation de la capacité de l’État est corrélée premièrement avec les négociations pour l’adhésion à l’UE.

3. La présentation des résultats de la recherche empirique dans le cas roumain. Les conclusions par période et par secteur des politiques

Tout en tenant compte des différences que nous pouvons observer au niveau de chaque ensemble de réformes et de politiques publiques, nous pouvons tirer quelques conclusions générales de cette recherche doctorale.

Au début des années 1990, ce sont plutôt les idées des élites, les relations personnelles et les ressources du passe qui jouent un rôle décisif dans la promotion des politiques publiques de réforme de l’État. Surtout les débats de 1991 sur la Constitution sont animés par les idées les plus diverses des élites politiques. Devant une faible contrainte manifestée par l’organisation partisane et dans le contexte d’une structure institutionnelle encore jeune – qui favorise l’influence politique du Parlement face au Gouvernement et des influences personnelles des élites face aux règles bureaucratiques14 – le rôle des élites est important et elles promeuvent leurs idées influencées par leur socialisation politique sous le communisme et par leur ouverture vers l’occident au moment du changement du régime. Le national-communisme roumain, le centralisme démocratique doctrinaire et le savoir-faire accumulé dans des structures de pouvoir de l’ancien régime sont des sources des certaines idées véhiculées et même dominantes au début des années ’90. De même, l’histoire roumaine d’entre les deux guerres, la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des modèles européennes différents, choisis selon les besoins de l’argument par l’orateur. Les idées et les intérêts personnels dominent la prise des décisions dans les premières années du postcommunisme.

La période 1996-2000, semble plutôt une phase de transition. Il y a un équilibre entre l’influence des élites et des entrepreneurs des politiques, d’un part, les partis en tant qu’organisations, d’autre part, les conditionnalités étrangères, finalement. Le rôle des élites politiques face aux contraintes partisanes est variable, dans le contexte de la faiblesse des partis au gouvernement, par opposition à un parti d’opposition fort (le PDSR). Également, les entrepreneurs des politiques et les recommandations des organisations internationales rencontrent les intérêts des élites pendant la crise économique grave, accentué par le retard des réformes de l’administration étatique et de la privatisation. Toutefois, nous pouvons remarquer déjà en 1996 – quand le premier-ministre présente son programme – et 1997 – quand le ministre des finances publiques présente le budget pour 1997 – une forte opposition discursive entre la droite et la gauche qui traverse la plupart des discours et qui organisent les prises de positions. Nous avons ainsi des indices importants des contraintes manifestées par l’organisation partisane, non seulement au niveau du vote, mais notamment dans les idées présentées à la tribune du Parlement. Par ailleurs les partis comment définir une identité idéologique indépendante de leur rôle dans le changement du régime et de leurs relations avec le parti communiste. C’est une idéologie définie déjà par rapport à leur rôle dans la transition de la société, de l’économie, de l’État.

Si l’étape 1996-2000 peut être considérée plutôt comme une période de passage, à partir de l’année 2000 nous avons identifie une cohérence inattendue au début entre les familles auxquelles les partis adhèrent, les discours des élites de chaque parti et les décisions prises au niveau des réformes de l’État.

Ainsi nous pouvons conclure que, malgré leur instabilité structurelle, les partis politiques roumains développent et suivent des idéologies qui sont de plus en plus stables et claires, qui offrent aux électeurs et aux chercheurs la possibilité d’anticiper d’une manière générale les directions des politiques publiques, au moins dans les domaines étudiés.

Au niveau des politiques nationales de l’État, nous pouvons identifier un discours dominant commun des partis démocratiques parlementaires d’après 2000. Les représentants du PSD, du PD (plus tard PDL) et du PNL sont tous les partisans d’un nationalisme libéral qu’ils transposent dans les politiques : l’État refuse d’offrir des droits collectifs aux minorités nationales, mais il est prêt à offrir des droits individuels larges (et qui ne peuvent pas être exercés que par les communautés : la représentation au parlement, l’enseignement dans les langues des minorités). Nous pouvons identifier deux discours minoritaires : le discours de l’Union Démocratique des Magyares de la Roumanie qui pousse vers un État multiculturel, et le discours du Parti la Grande Roumanie qui soutient un nationalisme plutôt culturel.

Au niveau des politiques territoriales de l’État, Le Parti de la Démocratie Sociale de la Roumanie, héritier du Front Démocratique de Salut National et devenu après 2004 le Parti Social Démocratique et le Parti Démocratique, héritier du Front du Salut National et devenu après 2007, le Parti Démocratique Libéral sont les partis qui soutiennent un État plus fort au centre. Les représentants de ces partis soulignent l’importance de la décentralisation pour un État plus efficace et pour le bien-être des citoyens, mais c’est l’intérêt d’augmenter l’efficacité de l’État qui dirige leurs discours. De l’autre côté, au niveau technique, ils sont les avocats d’un contrôle assez fort des organes locaux par les préfets, représentants de l’État. Cependant, la position des représentants du Parti Démocratique depuis 2005, et notamment après 2007, quand le parti devient membre du Parti Populaire Européen. Apparemment ils promeuvent plus la décentralisation, notamment au niveau sectoriel, par la promotion des initiatives législatives entre 2004 et 2007 et entre 2008 et 2012 quand le parti est au gouvernement. Mais les initiatives sont de nature à renforcer l’État central dans trois directions : en premier lieu, par l’accent mis sur les normes minimales, les procédures et méthodologies standard établies au centre pour tous les organes de l’administration locale ; en deuxième place, en cohérence avec le premier point, dans les projets des lois proposées, mais aussi pendant les débats, les représentants du PD soutiennent un contrôle élevé de l’administration locale par le préfet. Finalement, les propositions du PD vont plutôt vers une décentralisation administrative sans décentralisation financière ou avant la décentralisation financière. Cette succession : la décentralisation administrative et plus tard une décentralisation financière, n’encourage pas le développement du gouvernement local et de l’autonomie locale.

Au niveau des discours dominés, les représentants du PNL réclament toujours une plus forte décentralisation et une diminution du rôle de l’État, notamment du rôle du préfet au niveau local. L’Union Démocratique des Magyares de la Roumanie est la formation politique qui soutient le plus la décentralisation. Pour l’UDMR l’autonomie locale est le principal objectif du statut de la formation politique depuis 1991. Le Parti de la Grande Roumanie est, pendant les deux décennies postcommunistes, le parti d’un discours nationaliste et étatiste en accord avec sa position sur l’unité historique et culturelle du peuple et de l’État roumain.

Au niveau des politiques économiques et sociales de l’État, le clivage gauche-droite est très marque dans les discours. Les politiques publiques adoptées pour redéfinir le rôle de l’État dans l’économie et dans la société suivent des modèles européens, mais le modèle choisi par chaque parti (quand il est au pouvoir) et appui par ses représentants au Parlement est toujours en accord avec son positionnement à la gauche ou à la droite. Les représentants du PSD sont constamment et exclusivement les partisans des politiques de gauche modérée. Après 2000, en répondant aux recommandations européennes qui poussaient vers la libéralisation des marchés encore contrôlés par l’État, les sociaux-démocrates adoptent un discours et des décisions assez proches de la doctrine de la troisième voie théorisée par Anthony Giddens15, mais ils rejettent toujours les politiques de la droite. La PGR ne développe pas une idéologie cohérente au niveau des propositions économiques et sociales. Les prises de parole des parlementaires de ce parti sont plutôt populistes. Ce discours populiste dans les domaines économique et social s’ajoute au discours nationaliste pour définir l’idéologie du PGR.

Les représentants de l’UDMR sont constamment et exclusivement les partisans des politiques de droite – proche de la chrétien-démocratie – en soutenant le rôle-clé des communautés locales dans les politiques sociales et le développement économique, avec l’intervention minimale de l’État en tant que garant du respect des droits des citoyens. Les deux autres partis à droite ont les discours les plus instables. Le Parti Démocrate devient le Parti Démocrate Libéral et il change sa famille politique entre 2005 et 2006. De la sorte, le changement de la famille politique et de l’affiliation aux organisations internationales des partis déterminent un changement discursif. Dans le cas des libéraux, l’alliance de 2003 du PNL avec un parti de gauche à l’époque, le PD, et puis avec le PSD, et l’apparition d’un concurrent très fort à la droite (de PDL après 2006) détermine un adoucissement du discours de droit des libéraux, visible après 2004. En fait, de cette façon, les libéraux roumains s'approchent plus de la famille libérale européenne16 et il faut souligner que le changement discursif n’est pas radical.

Au niveau des politiques pour la consolidation de la capacité de l’État, il est le plus difficile d’observer une cohérence idéologique des partis. Les élites politiques de tous les partis ont les mêmes discours et les mêmes attitudes vers les réformes administratives, de la justice, vers les politiques de lutte contre la corruption. Dans ce contexte, quand tout le monde identifie le problème de la faible capacité administrative de l’État, il n’y a que deux partis qui ont un discours cohérent en proposant des solutions : le Parti National Libéral et l’Union Démocratique des Magyares de la Roumanie. Il est possible d’observer dans ce cas la présence d’un référentiel libéral des politiques fiscales dans l’introduction de l’impôt à taux unique, soutenu par les libéraux depuis 2002 et adopté finalement en 2004. L’UDMR demande une réforme structurelle de la décentralisation pour renforcer à la fois la capacité administrative de l’État et des communautés locales. Toutefois, comme nous avons montré dans le chapitre dédié à la décentralisation, l’UDMR ne réussit pas à promouvoir ces solutions.

4. Conclusions générales

Ainsi donc, la cohérence idéologique stable des discours et des propositions et des décisions des élites politiques et la présence des clivages qui structurent à longue terme les oppositions entre les partis nous permet de conclure que les idéologies partisanes promues par les élites politiques ont une valeur dans l’explicitation de transformations de l’État roumain postcommuniste. Mais quel est le rôle des élites dans la définition idéologique des partis et quels sont les autres facteurs qui interviennent pour ce processus ?

La thèse selon laquelle les idées des élites constituent les principaux éléments de la construction des idéologies des partis est bornée par les réalités empiriques qui dévoilent l’impact des facteurs structuraux, institutionnels et sociologiques dans la limitation des possibilités d’influence et d’action de ces acteurs. Ces facteurs sont : les alliances des partis pour arriver au pouvoir, les recommandations et les contraintes internationales et la recherche de la légitimation nationale (par l’adaptation des politiques au profil de l’électorat) et internationale (par l’appropriation des doctrines directrices des fédérations européennes des partis).

Malgré ces encadrements dressés par des déterminants du système politique et les efforts d’intégration européenne, les discours des élites en exprimant des idées qui évaluent les politiques roumaines et proposent des solutions adaptées au cas roumain constituent, pourtant, une variable intervenante dans la compréhension de la prise de décision politique sur les réformes de l’État. Les principales idées que nous avons pu examiner dans les discours des leaders du FSN/FDSN/PDSR/PSD, de l’UDMR, du PGR et de PNL sont constantes et ils ne changent pas significativement en fonction de la dynamique de la compétition partisane. Le timing de leur promotion est dépendent de la configuration politique du gouvernement, d’un autre côté. Donc, le développement des idéologies sui generis des partis roumains est, à la fois, le résultat des adaptations discursives à la dynamique des alliances partisanes et des agrégations des idées des élites.
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Otoiu, Damiana Gabriela. « Politique et politiques urbaines dans la Roumanie (post)socialiste : perdants et bénéficiaires des processus de nationalisation et de restitution des immeubles nationalisés ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2010. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210111.

Texte intégral
Résumé :
Notre examen de la reconfiguration de la propriété privée durant les régimes communistes et postcommunistes a comme point de départ une interrogation banale qui, depuis l’ouvrage canonique de Laswell, Politics. Who gets what, when, and how ?est considérée essentielle pour la compréhension des processus politiques :qui sont les principaux bénéficiaires / perdants de ces métamorphoses du régime de la propriété ?

Pour formuler une réponse à cette interrogation, nous avons structuré notre analyse en trois parties.

La première partie, "La Propriété urbaine dans la Roumanie (post)socialiste. Politique et politiques publiques", dresse un tableau général de la transformation socialiste et postsocialiste de la propriété privée en milieu urbain. Ce tableau général concerne tant le cadre normatif et institutionnel, que les acteurs socio-politiques qui essaient de s’impliquer dans l’élaboration des politiques publiques.

Les deux études de cas qui constituent la deuxième et la troisième partie de la thèse examinent la construction juridico-politique des « gagnants » et des « perdants » de ces processus de reconfiguration de la propriété :La propriété et « l’ethno-nation » dans la Roumanie (post)socialiste. Le cas de la communauté juive (2e partie), respectivement Métamorphoses (post)socialistes d’un « quartier rouge ». Propriété et élites politiques en Roumanie (3e partie).

Pour analyser la construction des « perdants », le rapport qui s’établit entre "La propriété et « l’ethno-nation » dans la Roumanie (post)socialiste. Le cas de la communauté juive" nous a semblé un observatoire privilégié. La principale raison tient à l’ingéniosité des méthodes d’expropriation imaginées par les communistes pour la spoliation économique des différentes minorités ethniques ou religieuses et à la diversité des raisons invoquées par les législateurs postcommunistes pour différer la restitution de certaines de ces propriétés. Nous présumons que dans l’histoire de la « propriété juive » nous pourrions également appréhender un processus de construction (post)socialiste d’une « communauté imaginée », homogène, ethno-nationale, d’un « rapport particulier qui existerait entre l’État, la propriété et l’identité nationales » (Verdery 1998 :298).

Après des reconfigurations radicales de la sphère économique et l’étatisation des propriétés (industrielles, immobilières, foncières), l’unique catégorie sociale qui pouvait disposer discrétionnairement de la propriété nationalisée était la nomenklatura communiste. La 3e partie de la thèse, "Métamorphoses (post)socialistes d’un « quartier rouge ». Propriété et élites politiques en Roumanie", retrace l’histoire du quartier de la nomenklatura, situé au nord de Bucarest, de ses habitants d’avant 1989 et de leurs avatars postcommunistes. L’histoire politique du quartier se superpose à l’histoire des élites dirigeantes de la Roumanie et est révélatrice pour les rapports entre les différentes factions formées à l’intérieur du Parti, les épurations, les réhabilitations. Elle représente également un observatoire privilégié pour les rapports que le Parti Communiste Roumain entretient avec Kremlin, ainsi qu’avec d’autres partis communistes. Finalement, l’histoire postcommuniste du même quartier peut fournir une réponse à une question apparemment très simple, à savoir « qu’est-ce qui change après 1989 » ?Par cette étude de cas nous nous proposons de « tester » la thèse du « capitalisme politique », selon laquelle on assisterait après 1989 à une transmutation du capital politique que la nomenklatura communiste détenait en capital économique.


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Horvãth, Réka. « La représentation politique de la minorité hongroise de Roumanie : l'Alliance Démocrate Hongroise de Roumanie ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2006. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210767.

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Résumé :
Dans ma thèse j’analyse l’Alliance Démocrate Hongroise de Roumanie (RMDSZ, UDMR, DAHR), l’organisation qui a représenté la minorité hongroise de Roumanie dans le Parlement de la Roumanie entre 1990-2004. La troisième partie de la thèse qui contient l’analyse de l’Alliance Démocrate Hongroise de Roumanie se structure autour des sujets suivants :l’émergence de l’UDMR ;les résultats électoraux de l’UDMR; les relations qui se sont établies entre l’UDMR et les partis politiques roumaines, les partis politiques de Hongrie, les organisations internationales; les changements des programmes de l’UDMR; l’autonomie; la structure de l’UDMR; les initiatives législatives de l’UDMR; la vie interne de l’UDMR.

La thèse contient aussi une mis en perspective historique, le recensement et la brève analyse des organisations et des partis qui entre 1920-1989 ont voulu représenter la minorité hongroise de Roumanie. La thèse inclut également un chapitre qui analyse les revendications liées à l’enseignement en langue hongroise des partis/des organisations hongroise entre 1920-2004.

The thesis analyses UDMR (RMDSZ/DAHR), the organization that represented the Hungarian minority in the Romanian Parliament between 1990-2004. The third part consists of the analysis of the DAHR and it has as guidelines the following themes: the establishing of DAHR; the electoral results of DAHR; the relationship between DAHR and the Romanian political parties; the relationship between DAHR and the political parties from Hungary; DAHR and the international organizations; the changes of the DAHR’s program; autonomy; the structure of DAHR; the legislative drafts of DAHR; the internal life of DAHR.

The thesis speaks also about the organizations/parties that have been representing the Hungarians in the political life of Romania between 1920-1989. In the same time, the last chapter analyses the demands of the Hungarian organizations/parties regarding the education in the Hungarian language at all levels, demands from the period of 1920-2004.


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Constantin, Pompiliu-Nicolae. « Identité, altérité et sport dans la Roumanie communiste : la star minoritaire comme héros national ». Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2013. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209403.

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Résumé :
Le régime communiste a redéfini le sport, imposant la pratique de cette activité pour la masse. Après la Seconde Guerre mondiale, la politique du régime communiste roumain s’inspire du modèle soviétique. La these evidence la relation entre l’Etat roumain et les stars sportives issues des minorités nationales. On analyse un processus dynamique de transformation identitaire, qui dans un contexte socio-politique communiste favorise l’instrumentalisation du sport. Dans ce sens, le national-communisme cherche à intégrer les sportifs dans un système bien hiérarchisé. En dépit de la massification du sport et de l’implication importante des Roumains, les sportifs issus des minorités obtiennent de bons résultats et ils sont sélectionnés dans les équipes nationales. De cette perspective, le sport ne représente pas seulement un loisir, mais il devient un domaine plus influent du point de vue idéologique. La thèse regarde comment les stars sportives issues des minorités ont une influence dans la société roumaine, mais que l’Etat contrôle la médiatisation et la participation des sportifs dans les compétitions internationales, leurs contrats, et jusqu’à leurs noms. Nous parvenons par cet intermédiaire à expliquer la manière avec laquelle la société réagit aux performances de ces sportifs et avec laquelle le Parti Communiste impose l’image des héros nationaux pour de telles vedettes. Approfondir un tel sujet aide à la reconstruction d’un aspect important de la vie des minorités.

This PhD thesis makes a radiography of a new problem for a society where the presence of minorities is a reality. Before the communism, Romania had an important number of minorities, and their athletes contributed to the development of sport, having a strong identity and local pride. In communism, the stars coming from the minorities (national or ethnical) had another statute. I propose an interdisciplinary study and I utilize concepts from history, sociology, human geography or anthropology. One of the important aspects in my PhD research is to propose a concept built by me, identity doping (fr. Dopage identitaire, rom. Dopaj identitar), represented by a series of actions designed to transform one or more athletes from an ethnic or national minority into a national hero, which means a complex process of identity change. The origin of this joint of words is very simple and means joining the notion of doping, particularly used first by totalitarian systems among athletes, to the term of identity. My methods cover analyses from mass-media, archives, polls and oral history, toidentify problems and images of national heroes who come from national minorities. For example, we assist to a politic of changing names, more than other countries from communist area. The ”name-nationalization” is an essential step for a new identity, more measurable and

prominent than interior feelings. The footballer Laszlo Boloni, with a Hungarian origin, is known like Ladislau Boloni, Katalin Szabo is named in communism Ecaterina Szabo or Hans Moser, a handballer with a German origin, is known like Ioan Moser. The internal realities of many countries with a nationalism-communist regime influenced the life of sport stars. In a state like Romania, where the groups of minorities had an important role in sport development, sport stars from this communisties are promoted like national heroes utilizing the mechanism of “identity doping”.
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Cook, Jonathan Harry. « Senator Henry M. Jackson and the Cold War, c. 1953-1983 ». Thesis, University of Cambridge, 2015. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.709377.

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Anderson, Christopher Johannes. « The nature of postmaterialism : a comparative study of West Germany and the United States ». Thesis, Virginia Tech, 1989. http://hdl.handle.net/10919/45964.

Texte intégral
Résumé :

The social and economic structures in western societies are changing and with them are the political values of their citizens. This study investigates the nature of post-materialist value orientations in the United States and West Germany. The research aimed at determining whether the indicators that Ronald Inglehart developed almost twenty years ago for explaining valueâ shifts are reliable tools to predict the nature of post-materialist values. These factors are: rising levels of education, a distinct cohort experience, and increased levels of economic security.With the help of mass-survey data from 1974 and 1980 that were collected in the United States and west Germany it was shown that there are other factors that are more powerful for predicting post-material values than the ones specified in Inglehartâ s theory. Moreover, the predictors are of a different explanatory power in the two countries under consideration. A preliminary attempt was made to find the reasons for the phenomenon of national differences.


Master of Arts
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Hendrix, Michael Patrick. « The Hammer and the Anvil : the convergence of United States and South African foreign policies during the Reagan and Botha Administrations ». Thesis, Stellenbosch : Stellenbosch University, 2012. http://hdl.handle.net/10019.1/71724.

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Résumé :
Thesis (PhD)--Stellenbosch University, 2012.
ENGLISH ABSTRACT: This study is an historical analysis of the American policy of Constructive Engagement and serves as a comprehensive review of that policy, its ideological foundation, formulation, aims, and strategies. This study also serves as a detailed assessment of the policy’s ties to the South African Total National Strategy. Constructive Engagement, according to the Reagan Administration, was designed to lend American support to a controlled process of change within the Republic of South Africa. This change would be accomplished by encouraging a “process of reform” that would be accompanied by American “confidence building” with the apartheid regime. Before this process could begin, however, the region had to be stabilized, and the conflicts within southern Africa resolved. With the assistance of American diplomacy, peace could be brought to the region, and South Africa could proceed to political reform within the Republic. In reality, the most important aims of Constructive Engagement were to minimize Soviet influence within the Frontline States of southern Africa and remove the Cuban combat forces from Angola. These goals would be largely achieved by supporting and encouraging the South African policy of destabilizing its neighbours, called the Total National Strategy. This alignment inexorably led to a situation in which global policy issues eclipsed regional concerns, thereby making the United States a collaborator with the apartheid regime. Consequently, South Africa was allowed to continue its program of apartheid while enjoying American encouragement of its policy of regional destabilization, particularly its cross-border attacks into Angola and Mozambique. The U.S. support for the apartheid government offered through Constructive Engagement made the policy vulnerable to criticism that the apartheid regime’s “experiment with reform” was not a move toward liberalizing the Republic’s political system but that it was tailored to deny citizenship through the establishment of Bantustans, a point that provided ammunition to domestic opponents of Constructive Engagement. For a time, U.S.-South African cooperation was effective; the Frontline States were grudgingly forced to accept Pretoria’s regional hegemony. However, dominance of the Frontline States did not improve the security of the South African state. The African National Congress had not been defeated and was determined to make the Republic ungovernable. Furthermore, by the late-1980s, Pretoria could not dominate southern Africa and Angola, Mozambique, and Zimbabwe, which, although crippled from years of war, appeared poised to reassert themselves in the region. For South Africa, the Total National Strategy had failed, and coexistence with its neighbours would be a necessity. Without a powerful apartheid regime with which to reduce communist influence in southern Africa, the Reagan Administration abandoned Constructive Engagement.
AFRIKAANSE OPSOMMING: Hierdie studie is ’n historiese analise van die Amerikaanse beleid van Konstruktiewe Betrokkenheid en dien as ’n omvattende oorsig van dié beleid, sy ideologiese grondslag, formulering, oogmerke en strategieë. Dit dien ook as ’n gedetailleerde beoordeling van die beleid se bande met Suid-Afrika se Totale Nasionale Strategie. Volgens die Reagan-administrasie was Konstruktiewe Betrokkenheid bedoel om Amerikaanse steun te verleen aan ’n beheerde proses van verandering binne die Republiek van Suid-Afrika. Hierdie verandering sou bereik word deur die aanmoediging van ’n ‘hervormingsproses’ wat met Amerikaanse ‘bou van vertroue’ met die apartheidregime gepaardgaan. Voordat dié proses kon begin moes die streek egter eers gestabiliseer en die konflikte binne Suider-Afrika opgelos word. Met behulp van Amerikaanse diplomasie kon vrede in die streek bewerkstellig word, en kon Suid-Afrika oorgaan tot binnelandse politieke hervorming. In werklikheid was die vernaamste oogmerke van Konstruktiewe Betrokkenheid om Sowjet-invloed binne die Frontliniestate van Suider-Afrika te minimaliseer en die Kubaanse gevegsmagte uit Angola te verwyder. Dié doelwitte sou grootliks bereik word deur die ondersteuning en aanmoediging van Suid-Afrika se beleid om sy buurstate te destabiliseer, wat as die Totale Nasionale Strategie bekend gestaan het. Hierdie ooreenstemming van belange het noodwendig gelei tot ’n situasie waar globale beleidskwessies streeksaangeleenthede oorskadu, en sodoende die Verenigde State van Amerika ’n kollaborateur van die apartheidregime gemaak. Gevolglik is Suid-Afrika toegelaat om sy apartheidprogram voort te sit terwyl hy Amerikaanse aanmoediging van sy beleid van streeksdestabilisering geniet, veral sy oorgrensaanvalle in Angola en Mosambiek. Die Amerikaanse steun vir die apartheidregering wat deur Konstruktiewe Betrokkenheid gebied is, het die beleid vatbaar gemaak vir kritiek dat die apartheidregering se ‘eksperiment met hervorming’ nie ’n stap in die rigting van die liberalisering van die Republiek se politieke stelsel is nie, maar eerder toegespits is op die ontsegging van burgerskap deur die vestiging van Bantoestans, ’n punt wat ammunisie verskaf het aan teenstanders van Konstruktiewe Betrokkenheid binne die VSA. Die VSA-RSA-samewerking was vir ’n tyd lank doeltreffend; die Frontliniestate moes skoorvoetend Pretoria se streekshegemonie aanvaar. Oorheersing van die Frontliniestate het egter nie die veiligheid van die Suid-Afrikaanse staat verbeter nie. Die African National Congress was nie verslaan nie en was vasbeslote om die Republiek onregeerbaar te maak. Boonop kon Pretoria teen die laat-1980s nie Suider-Afrika domineer nie en Angola, Mosambiek en Zimbabwe, hoewel verswak weens jare se oorlogvoering, het gereed gelyk om hulle weer in die streek te laat geld. Vir Suid-Afrika het die Totale Nasionale Strategie misluk, en naasbestaan met sy buurstate sou ’n noodsaaklikheid wees. Sonder ’n magtige apartheidregime waarmee kommunistiese invloed in Suider-Afrika verminder kon word, het die Reagan-administrasie Konstruktiewe Betrokkenheid laat vaar.
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Payne, Beth A. (Beth Ann). « A Content Analysis of the Depiction of Women in Television Presidential Advertising from 1952 to 1976 ». Thesis, University of North Texas, 1991. https://digital.library.unt.edu/ark:/67531/metadc500385/.

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Résumé :
From the television advertisements made by presidential candidates from 1952 to 1976, this study analyzed the 131 advertisements that contained women. The analysis used the following descriptors: Number of Women's Roles, Age, Occupation, Marital Status, Locale, Concerns, and Status Relative to the Candidate. The results indicate that women are most likely to be shown as physically present although not speaking, in the 18 to 30 age group, belonging to a non-business atmosphere yet outside the home, and of an unknown marital status, and will not be shown in the same frame as the candidate. Womens' images in these advertisements were most commonly associated with issues involving the cost of living, taxes, pro-Nixon, and social security.
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Carlton, Rebecca Lynne. « Was the torch passed ? : a fantasy theme analysis of the presidential campaign rhetoric of John Fitzgerald Kennedy and Robert Francis Kennedy ». Virtual Press, 1992. http://liblink.bsu.edu/uhtbin/catkey/834154.

Texte intégral
Résumé :
The purpose of this study is to examine the 1960 presidential campaign of John F. Kennedy and the 1968 presidential campaign of Robert F. Kennedy in order to analyze the similarities and differences that exist in their campaigns and their rhetoric. Specifically, the study examines the primary campaign rhetoric of the candidates and determines the rhetorical vision and fantasy themes that are created in three speeches from each campaign. The following research questions are proposed: What are the differences and similarities between John Kennedy and Robert Kennedy, in terms of their presidential rhetoric, their presidential campaigns, and their rhetorical visions? Does Robert Kennedy's rhetoric seem to be an extension of his brother's rhetoric or does it stand as his own?The study selects three speeches from each campaign as artifacts. The first speech by each candidate was the announcement of his candidacy. The second followed soon thereafter, before primary election results were a factor. The last speech reviewed in each campaign occurred after primary election results were announced, and the candidates had achieved success and failure in their campaigns.Fantasy theme analysis is employed to determine the fantasies that exist in the rhetoric and the rhetorical vision that is presented in each campaign. The analysis finds that each vision is comprised of four fantasy themes. The findings reveal that Robert Kennedy's rhetoric and rhetorical vision act as an entity separate from John Kennedy's, with unique goals and a different focus.
Department of Speech Communication
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OANCEA, Constantin Claudiu. « Mass culture forged on the party's assembly line : political festivals in socialist Romania, 1948–1989 ». Doctoral thesis, 2015. http://hdl.handle.net/1814/37640.

Texte intégral
Résumé :
Defence date: 11 September 2015
Examining Board : Professor Philipp Ther (University of Vienna/EUI) – Supervisor; Professor Maria Todorova (University of Illinois at Urbana-Champaign) – Co- Supervisor; Professor Pavel Kolár (EUI); Professor Bogdan Murgescu (University of Bucharest).
The thesis examines the structure and functions of political festivals in socialist Romania, between 1948 and 1989, focusing especially on their roles in mirroring the official communist ideology and its shifts between the Marxist-Leninist doctrine and nationalism, as well as in shaping a new type of culture for members of the working-class and peasantry. This analysis illustrates political festivals as instruments of institutional and mass control, and as means of self-representation for the communist regime, with the purpose of providing political legitimization. The research has focused on a comparative perspective, developed at two levels: a chronological one – between youth and workers festivals in Romania, during the 1950s and 1960s, and the so-called National Festival of Socialist Education "Song of Romania", during the 1970s and 1980s – and a structural comparison – between the official image of festivals in propaganda, at a general level, and that of festivals as perceived by ordinary people, at a case-study level. Political festivals constituted an important means of institutional and mass control, as well as of creating a new type of culture, in socialist Romania. Youth and workers festivals characterized the official cultural atmosphere of the 1950s and 1960s. Later on, in the aftermath of Nicolae Ceausescu's policy of integrating nationalism in the Marxist-Leninist ideology, in order to legitimize his personality cult, political festivals became the main instrument of forging the new man of the communist regime. Benefiting from a wide and diverse array of primary sources and material, the thesis addressed the following questions, among others: What was the development and evolution of political festivals in socialist Romania? What material and discursive contexts determined the selection or replacement of political symbols in the framework of political festivals? What were the effects of political festivals on everyday life for ordinary people? How did political festivals deal with the issue of leisure, free time and continuous education?
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STINGA, Laurentiu. « Still elected dictators ? A study of executive accountability to the legislature in multi-party democracies across time : Italy (1947-2006), Argentina (1982-2006) and Romania (1992-2007) ». Doctoral thesis, 2009. http://hdl.handle.net/1814/13284.

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Résumé :
Defense date: 24 September 2009
Examining Board: László Bruszt (EUI, Supervisor), Peter Mair (EUI), Leonardo Morlino (SUM, Firenze), Wolfgang C. Müller (University of Mannheim)
First made available online on 6 November 2018
This thesis explores the capacity of the Argentine, Italian and Romanian Legislatures to hold the Executive branch of government accountable for its policy initiatives issued by emergency Executive decree, rather than by normal procedure legislative initiatives (NPL). The major questions the thesis attempts to answer are: what makes Executives prefer to promote their policy views extensively by Decree, rather than NPL, even when the situation is not of emergency and necessity? What explains the capacity of Legislatures to hold the Executive to account by amending or rejecting the Executive decrees that infringe their primary legislative function? I argue that the issuing of Executive decrees is a rational policy promotion strategy when the Executive faces bargaining problems in the Legislature, while the level of Executive accountability to the Legislature in terms of amending and rejecting Decrees is determined by the constitutional definition of these acts in favour of either one of the two branches of government. Furthermore, when the Decree is constitutionally defined to enable to the Executive to prevail over the Legislature, the former will issue them excessively, namely at a rate that is higher than that required by the bargaining problems that it confronts in the Legislature. The thesis offers an alternative explanation to the assumption that new democracies are ruled by Executive decree as an outcome of a specific 'dictatorial' culture which perpetuates after the collapse of their authoritarian regime. The disciplined comparison of three study cases with three different political systems and radically different experiences with democracy explores the role of institutional and partisan structures in generating a peculiar style of governance and the Legislatures’ capacity to keep it under control. The thesis provides a novel methodological model for understanding the governance through emergency Executive decrees across political systems (presidential, parliamentary and semi-parliamentary), while offering a thorough exploration of the theoretical relevance of this particular style of governance from the perspective of quality of democracy.
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Farish, Matthew James. « Strategic environments : militarism and the contours of Cold War America ». Thesis, 2003. http://hdl.handle.net/2429/15138.

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This thesis traces the relationship between militarism and geographical thought in the United States during the early Cold War. It does so by traveling across certain spaces, or environments, which preoccupied American geopolitics and American science during the 1940s and 1950s. Indeed, geopolitics and science, understood during the Second World War as markedly distinct terms, came together uniquely to wage the Cold War from the position of strategy. The most intriguing and influential conjunctions were made possible by militarism, not in the deterministic sense of conditioning technologies or funding lines, but as a result of antagonistic, violent practices pervading American life. These practices reaffirmed America's status as distinctly, powerfully modern, while shoring up the burden of global responsibility that appeared to accompany this preeminence. Through militarist reasoning, the American world was turned into an object that needed securing - resulting in a profoundly insecure proliferation of danger that demanded an equal measure of global action and retreat behind new lines of defence. And in these American spaces, whether expanded or compressed, the identity of America itself was defined. From the global horizons of air power and the regional divisions of area studies to the laboratories of continental and civil defence research, the spaces of the American Cold War were material, in the sense that militarism's reach was clearly felt on innumerable human and natural landscapes, not least within the United States. Equally, however, these environments were the product of imaginative geographies, perceptual and representational techniques that inscribed borders, defined hierarchies, and framed populations governmentally. Such conceptions of space were similarly militarist, not least because they drew from the innovations of Second World War social science to reframe the outlines of a Cold War world. Militarism's methods redefined geographical thought and its spaces, prioritizing certain locations and conventions while marginalizing others. Strategic studies formed a key component of the social sciences emboldened by the successes and excesses of wartime science. As social scientists grappled with the contradictions of mid-century modernity, most retreated behind the formidable theories of their more accomplished academic relatives, and many moved into the laboratories previously associated with these same intellectual stalwarts. The result was that at every scale, geography was increasingly simulated, a habit that paralleled the abstractions concurrently promoted in the name of political decisiveness. But simulation also meant that Cold War spaces were more than the product of intangible musings; they were constructed, and in the process acquired solidity but also simplicity. It was in the fashioning of artificial environments that the fragility of strategy was revealed most fully, but also where militarism's power could be most clearly expressed. The term associated with this paradoxical condition was 'frontier', a zone of fragile, transformational activity. Enthusiastic Cold Warriors were fond of transferring this word from a geopolitical past to a scientific future. But in their present, frontiers possessed the characteristics of both.
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Leduc, Benoit Rousseau. « Why reforms succeeded or failed : policy competition and regulatory adaptation in Japan’s postwar health policy ». Thesis, 2002. http://hdl.handle.net/2429/12777.

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This dissertation investigates the position that interest groups occupy in the decisionmaking process of the government of Japan from case studies in the area of health policy. Three important points are demonstrated. First, the medical associations have created strong interdependent linkages to the party in power and have obtained their policy preferences from within the party's decision-making organs. Second, the policy design process in Japan's leading political party, the Liberal Democratic Party, has left little room for the prime minister's initiatives in health care policy. The party has deconcentrated the policy approval process in various councils over which the prime minister has little or no influence. This stands in sharp contrast to the situation prevailing in most parliamentary systems. Third, the thesis demonstrates how the prime minister can, through the design of supra-partisan national councils for reforms, temporarily bypass the normal policymaking channels of the party and enhance its ability to carry out policy adaptation. Two such national councils are investigated: the Nakasone Provisional Council on Administrative Reform (1981-84) and the Hashimoto Administrative Reform Council (1997-98). The temporary national councils are investigated as institutions complementary to the normal policymaking channels of the ministerial and party committees. In the field of health care, the national councils have introduced policy options which had been rejected for years by the medical body and the party in power. The Hashimoto national council, in particular, introduced marketoriented policies that significantly altered Japan's health care system. Three policy areas are investigated: the introduction of principles of information disclosure through the provision of medical files, the creation of transparent price determination mechanisms, and the attempt at reforming the medical fee schedule. These policy changes are seen as a first step toward the introduction of market principles in Japan's service economy.
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Cvrček, Lukáš. « Jozef Lenárt a jeho doba ». Doctoral thesis, 2015. http://www.nusl.cz/ntk/nusl-352274.

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Resume The dissertation thesis The Life and Times of Jozef Lenart deals with life and political influence of a Communist politician Jozef Lenart. The work begins with Lenart's childhood in the Slovak countryside and his maturing in the service of Bata concern where Lenart was trained. From depiction of Lenart participation in Slovak uprising author goes to the main topic of the thesis. It is almost 45 years political activity of Lenart in various party's and state functions. During such a long career Jozef Lenart became among others, the prime minister of the Czechoslovakian government and a member of the leading management of the Communist party. Author in direct contradiction to the concept of totalitarianism and widely shared ideas about a party leadership as a monolithic opinion power centres approached political influence of Jozef Lenart as a description of mutual interactions within the dictatorial regime. Author also defined Lenart's political attitudes and affiliation with interest and opinion groups and assessed how successfully Lenart managed to assert his views.
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BRACKE, Maud. « Is it possible to be Revolutionary without being Internationalist ? : West European communism proletarian internationalism and the Czechoslovak crisis of 1968-1969 : a comparative study of the Italian and French communist parties ». Doctoral thesis, 2004. http://hdl.handle.net/1814/5718.

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Defence date: 19 March 2004
Examining board: Prof. Alan Milward, IUE (supervisor) ; Prof. Marc Lazar, Inst. d'Etudes Politiques, Paris ; Prof. Silvio Pons, Università Tor Vergata ; Prof. Arfon Rees, IUE
PDF of thesis uploaded from the Library digitised archive of EUI PhD theses completed between 2013 and 2017
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Herczeg-Konecny, Jessica. « "We will be prepared" : scouting and civil defense in the early Cold War, 1949-1963 ». Thesis, 2013. http://hdl.handle.net/1805/4033.

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Indiana University-Purdue University Indianapolis (IUPUI)
During the early Cold War, 1949 through 1963, the federal government, through such agencies as the Federal Civil Defense Administration (FCDA) (1950-1957), the Office of Civil and Defense Mobilization (OCDM) (1958-1960), and the Office of Civil Defense (OCD) (1961-1963), regarded children and young adults as essential to American civil defense. Youth-oriented, voluntary organizations, including the Boy Scouts of America (BSA) and the Girl Scouts of the United States of America (GSUSA), assisted the federal civil defense programs by promoting civil defense messages and agendas. In this thesis, I will explore how the GSUSA and BSA translated federal civil defense policies for their Scouts. What were the civil defense messages transmitted to Scouts during the early Cold War? How were those messages disseminated? Why? What was the social impact of BSA and GSUSA involvement with civil defense on America’s evolving national ideals?
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