Littérature scientifique sur le sujet « Risques alimentaires – Cameroun »

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Articles de revues sur le sujet "Risques alimentaires – Cameroun"

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Fofiri Nzossié, Eric Joël, et Ludovic Temple. « Politique d’import-substitution au blé et compétitivité des farines panifiables à base de manioc, banane plantain et patate douce au Cameroun ». Cahiers Agricultures 32 (2023) : 25. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2023018.

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Résumé :
Cette étude a pour objectif de documenter le renouvellement d’une politique alimentaire d’import-substitution au Cameroun. Elle interroge en quoi la production de farines panifiables à partir de productions vivrières locales (manioc, banane plantain, patate douce) peut devenir compétitive par rapport aux importations de blé. Elle utilise pour cela un cadre d’analyse de filière et de cluster alimentaires, ainsi que des bases de données primaires et secondaires et des enquêtes. Les résultats confirment une tendance à l’importation croissante de blé, qui présente des risques à l’avenir pour la souveraineté alimentaire. Ils montrent qu’il est difficile de se concentrer uniquement sur un objectif de substitution à la farine importée. La production nationale de manioc, de banane plantain et de patate douce fournit encore peu d’excédents pour répondre aux besoins d’une production industrielle de farines panifiables. En revanche, ces résultats confirment l’opportunité de développement de clusters constitués de petites unités de transformation valorisant une diversité de produits locaux à partir des produits amylacés tropicaux.
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Meuriot, Véronique, Ludovic Temple et Ali Madi. « Faible transmission des prix internationaux aux marchés domestiques : le poids des habitudes alimentaires au Cameroun ». Économie appliquée 64, no 3 (2011) : 59–84. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2011.3576.

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Résumé :
Les « émeutes de la faim » de 2008 en Afrique ont fait craindre une pénurie de denrées alimentaires. L’épisode de la flambée des prix internationaux des produits de base a eu diverses répercussions selon le degré de dépendance des pays de la région subsaharienne aux importations de ces produits. Cette situation amène l’économiste à s ’ interroger sur le niveau de relation entre les prix internationaux et les prix domestiques des denrées alimentaires. C’est dans cette logique que nous avons abordé dans le présent article la transmission du prix international du riz sur les marchés domestiques de trois produits vivriers au Cameroun. Les résultats économétriques montrent que les habitudes alimentaires ont certainement empêché cette transmission. Ainsi, la transmission du prix international du riz au prix du riz importé n’a pas eu lieu spontanément. Les non-substitutions entre produits alimentaires ont bloqué tout risque de contagion entre les marchés agro-alimentaires à l ’intérieur du pays
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Pougoué, Emile Blaise Siéwé, Nyoré Nyoré, Ali Madi, Augustin Goudoum, Armand Abdou Bouba et Tata Ngome Precillia Ijang. « Vulnérabilité et stratégies d’adaptation des ménages ruraux à l’insécurité alimentaire de la zone sahélienne du Cameroun ». Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture 6, no 3 (21 octobre 2023) : 19–35. http://dx.doi.org/10.4314/rafea.v6i3.3.

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Résumé :
Description du sujet. Les stratégies d’adaptation sont des mesures prises par les individus en vue d’assurer la résilience face à un phénomène. Dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, les ménages sont vulnérables à l’insécurité alimentaire en dépit des efforts endogènes et exogènes fournis. La plupart des mesures prises par les ménages en vue d’améliorer leur situation alimentaire en cas de crise (choc) exacerbent leur vulnérabilité (réduire leur résilience présente et/ou future). Dans l’optique d’améliorer la compréhension sur la vulnérabilité des ménages ruraux en zone sahélienne, une étude a été réalisée entre juillet 2019 et janvier 2020 dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.Objectif. L’objectif général de l’étude a été d’analyser la vulnérabilité des ménages ruraux de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun à l’insécurité alimentaire. Spécifiquement, il s’est agi d’identifier les principales sources d’accès à la nourriture et au revenu, d’analyser les stratégies endogènes prises par les ménages en cas de choc et d’estimer leur indice de survie.Méthodes. Les sources de revenus et d’accès à la nourriture ont été identifiées et classées par ordre de priorité à l’aide d’une échelle à quatre niveaux. Les mesures d’adaptation endogènes sont analysées à travers le cadre d’analyse des stratégies par niveau de gravité du choc subi, tandis que la vulnérabilité par une analyse croisée entre l’indice de survie du ménage et le score de consommation (SCA) et de diversité (SDAM) alimentaires.Résultats. Les résultats de l’étude indiquent qu’il existe plusieurs sources de revenus [(auto-emploi (38 %), vente de la production agricole (30 %), épargne et/ou tontine (21 %))] et d’accès à l’alimentation [(production agricole (90 %), achat sur le marché (60 %), dons des tuteurs de résilience (34,2 %))] dans la région. Cependant, la réduction des quantités et/ou taille/fréquence des repas (47%), la vente inhabituelle des biens (23 %), l’emprunt d’argent/nourriture (14 %) et la déscolarisation des enfants (16 %) sont les stratégies les plus courantes ayant déjà été adoptées au moins par un ménage (depuis qu’il est constitué) nonobstant la survenance d’un choc. L’analyse des stratégies suivant la gravité du choc (sur les moyens d’existence) indique une récurrence des stratégies de stress [(réduction des dépenses non alimentaires (58 %), dépense de l’épargne (60 %), vente de plus d’animaux que d’habitude (29 %))] par rapport aux stratégies de crise [(emprunt d’argent et/ou de la nourriture (36 %), récolte des cultures non parvenues à maturité (29 %), déscolarisation des enfants (20 %))] et d’urgence [(vente des derniers animaux femelles (19 %), mendicité (12 %))].Conclusion. Dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, les ménages ayant une faible assise alimentaire sont plus enclins à adopter des stratégies néfastes. Ainsi, le soutien aux activités agropastorales et génératrices de revenus au sein des ménages est indispensable pour renforcer davantage leurs moyens d’existence, ce qui réduirait le risque de vulnérabilité dont le corollaire est l’adoption des stratégies destructrices des ressources présentes et futures des ménages. Description of subject. Coping strategies are measures taken by individuals to ensure resilience to a phenomenon. In the Far North region of Cameroon, households are vulnerable to food insecurity despite endogenous and exogenous efforts. Most measures taken by households to improve their food situation in the event of a crisis (shock) exacerbate their vulnerability (reduce their present and/or future resilience). In order to improve understanding of the vulnerability of rural households in the Sahelian zone, a study was conducted between July 2019 and January 2020 in the Far North region of Cameroon.Objective. The general objective of this study is to analyze the vulnerability of rural households in the Far North region of Cameroon to food insecurity. Specifically, it involved identifying the main sources of access to food and income, analyzing the endogenous strategies adopted by households in the event of a shock/crisis and estimating the Coping Strategy Index (SCI).Methods. Sources of income and access to food were identified and prioritized using a four-point scale. The endogenous adaptation measures of households are analyzed through the analysis framework of strategies by level of severity of the shock suffered while vulnerability by a cross-analysis between Coping Strategy Index and the consumption score (SCA) and food diversity (SDAM).Results. The results of the study indicate that there are several sources of income [(self-employment (38 %), sale of agricultural production (30 %), savings and/or tontine (21 %))] and food [(agricultural production (90%), purchases on market (60 %), and donations from resilience tutors (34.2 %))] in the Far North region of Cameroon. However, the reduction of quantity and/or size/frequency of meals (47%), the unusual sale of goods (23 %), the borrowing of money/food (14 %) and children dropping out of school (16 %) are the most common strategies that have already been adopted by at least one household (since its creation) notwithstanding the occurrence of a shock. The analysis of strategies according to the severity of the shock (on livelihoods) underlines that it is observed a recurrence of stress strategies [(reduction of non-food expenditure (58 %), expenditure of savings (60 %), sale of more animals than usual (29 %))] compared to crisis strategies [(borrowing money and / or food (36 %), harvesting non-mature crops (29 %), dropping out of school children (20 %))] and emergency strategies [(sale of the last female animals (19%), begging (12 %))].Conclusion. In the Far North region of Cameroon, households with a low food base are more inclined to adopt harmful strategies. Thus, support for agro-pastoral and income-generating activities within households is essential to further strengthen their livelihoods, which would reduce the risk of vulnerability, the corollary of which is the adoption of harmful strategies.
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Caspa, Roseline Gusua, Isaac Roger Tchouamo, Jean Pierre Mate Mweru, Joseph Mbang Amang et Marley Ngang Ngwa. « THE PLACE OF IRVINGIA GABONENSIS IN VILLAGE COMMUNITIES AROUND THE LOBEKE NATIONAL PARK IN CAMEROON ». BOIS & ; FORETS DES TROPIQUES 324, no 324 (17 mars 2015) : 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.324.a31262.

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Résumé :
Le manguier sauvage, Irvingia gabonensis, est une des essences les plus exploitées pour des produits forestiers non ligneux aux alentours du Parc national de Lobeke au Cameroun. Une enquête auprès des cueilleurs montre que les fruits sont ramas- sés en forêt à même le sol, ce qui entraîne des risques élevés d’attaque par des gorilles (100 %) et nécessite de longs séjours en campement (87 %). Tous les cueilleurs conservent cette essence, la plu- part (82 %) en protégeant les semis spon- tanés, mais ne s’intéressent pas à la plan- tation. Cependant, près de 68% des cueil- leurs indiquent qu’ils l’envisageraient. L’amande de Irvingia gabonensis est considérée par les cueilleurs comme la deuxième ressource alimentaire (98 %) et la première source de revenus (93 %) parmi les quatre principaux produits fores- tiers non ligneux de la région. Un inventaire a été réalisé pour évaluer l’abondance de l’essence dans trois systèmes forestiers : la zone protégée, une forêt de production vil- lageoise (forêt naturelle comprise dans le domaine forestier non-permanent et gérée par une communauté villageoise avec l’ap- pui du service forestier) et une zone agrofo- restière (jachères et associations de cul- tures/cacao), dans 6 x 3 parcelles de 1 ha. La production fruitière a été estimée en comptant les fruits pendant les collectes. La croissance et la survie des plantules n’ont été estimées que dans la zone proté- gée en raison de la rareté des jeunes plants dans la forêt de production et la zone agro- forestière. La densité moyenne des I. gabo- nensis s’établit à 3,3 arbres/ha, sans écart significatif entre les trois systèmes fores- tiers. Le diamètre moyen à hauteur de poi- trine ne varie pas significativement entre les trois systèmes, ni la production fruitière moyenne. Le taux de survie des semis baisse à 70 % dans la zone protégée au bout de 18 mois. La présence majoritaire d’arbres de diamètre moyen à élevé indique que la ressource se maintiendra pendant quelque temps, mais la quasi absence de jeunes individus permettant de régénérer ces peuplements vieillissants compromet la ressource à plus long terme. L’intensité de la cueillette conduit à recom- mander l’intégration de cette essence dans les exploitations agricoles villageoises.
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ALI MOUSSA, Aïssatou, Aimé Christian NDIH et Madi ALI. « Typologie des élevages de lapins dans la zone sahélienne du Cameroun : cas de la ville de Maroua ». Journal of Applied Biosciences 185 (31 mai 2023) : 19393–401. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.185.3.

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Résumé :
Objectif : La présente étude a pour finalités : (i) de décrire de façon systémique les pratiques cunicoles locales de 135 élevages choisis de manière empirique (technique boule de neige), en relation avec l’espace de l’élevage, les risques physiques induits pour l’animal, les caractéristiques des locaux (nature de construction) et les outils utilisés ; (ii) de faire la typologie de cet élevage. Méthodologie et résultats : Le diagnostic de la pratique cunicole met en évidence une activité exclusivement secondaire, caractérisée d’élevage de diversification pour 90% de la population éleveurs, dont (70%) le font pour le commerce et (30%) pour l’autoconsommation. Le niveau d’étude des cuniculteurs influence les descripteurs de la réussite de l’élevage cunicole. À cet égard, les acteurs les plus instruits 31% (universitaires) opérationnalisent mieux le mode d’élevage. La cuniculture se fait aussi bien en zone urbaine (69%) que périurbaine (31%). Par ailleurs, les lapins sont élevés dans des bâtiments d’élevages (67%), dont le matériel de construction préférentiel est le bois (33%), la terre battue (36%) et la tôle (30%) mais la construction des cages fait appel au métal (81%), tandis que 33% sont élevés en plein air. La majorité des cuniculteurs (80%) formulent eux-mêmes leur provende contre 20% qui utilisent les restes de cuisine. Cette ration est combinée à trois sources de fourrage, fanes d’arachide (72%), les tiges de neem (17,9%) et les herbes saisonniers (10,1%). Les lapines ont présenté un cycle de reproduction moyenne de trois mises bas par an (51,6 %) avec une taille de la portée moyenne de six lapereaux (52,1 %) pour un sevrage qui se fait soit naturellement (75%) par la lapine ou programmé par l’éleveur (en fonction du poids (19%) ou de l’âge des lapereaux (6%). Si un plan de prophylaxie existe (57,7 %), les contraintes majeures portent préférentiellement sur les pathologies (75%) et l’approvisionnement en aliment (68%). Au demeurant, il s’est dégagé trois groupes d’élevages portés par les caractéristiques de l’éleveur, la conduite de l’élevage et les contraintes associées à la cuniculture. Conclusion et application des résultats : La présente étude met en pole position l’influence du niveau d’étude et de la formulation alimentaire sur la pratique technique cunicole dans un environnement concurrentielle avec d’autres élevages. Ces résultats pourraient justifier davantage le choix et l’attrait de la cuniculture comme activité. Mots clés : lapin, cuniculture, espèces non conventionnelles, élevage 19393 Moussa et al., J. Appl. Biosci. Vol : 185, 2023 Cameroun : cas de la ville de Maroua Typologie des élevages de lapins dans la zone sahélienne du Typology of rabbit farms in the sahelian zone of Cameroon: case of the city of Maroua ABSTRACT Objective: The present study was initiated with the following aims: (i) to describe in a systemic way the local rabbit practices of 135 farms chosen empirically (snowball technique), in relation to the space of the farm, the physical risks induced for the animal, the characteristics of the premises (nature of construction) and the tools used; (ii) to make the typology of this breeding. Methodology and results: The analysis of the rabbit practice highlights an exclusively secondary activity, characterized as diversification breeding for 90% of the stockbreeding population, of which (70%) do it for trade and (30%) for self-consumption. The level of education of rabbit breeders influences the descriptors of the success of the rabbit breeding. In this respect, the most educated actors 31% (university) operationalize more the farming method. Rabbit breeding is done in both urban (69%) and peri-urban (31%) areas. Otherwise, rabbits are bred in livestock buildings (67%), whose preferred construction material is wood (33%), beaten earth (36%) and sheet metal (30%) but the construction of cages used metal in (81%), while 33% are bred outdoors. The majority of rabbit breeders (80%) formulate their own feed against 20% who use kitchen waists. This ration is combined with three sources of fodder, peanut haulms (72%), neem stalks (17.9%) and seasonal grasses (10.1%). The does presented an average reproduction cycle of three farrowings per year (51.6%) with an average litter size of six young rabbits (52.1%) for weaning which is done either naturally (75%) by rabbit or programmed by the breeder depending on the weight (19%) or the age of the young rabbits (6%). If a prophylaxis plan exists (57.7%), the major constraints are related preferentially to pathologies (75%) and food supply (68%). Moreover, three groups of farms emerged, driven by the characteristics of the breeder, the management of the farm and the constraints related to rabbit breeding. Conclusion amd application of results: The present study puts in pole position the influence of the level of study and the food formulation on the rabbit technical practice in a competitive environment with other farms. These results could further justify the choice and the attractiveness of rabbit farming as an activity. Key words: rabbit, rabbit farming, unconventional species, husbandry
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Thèses sur le sujet "Risques alimentaires – Cameroun"

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Songue, Same Olivier. « Dynamique des usages des récipients plastiques et étude du transfert des bisphénols et phtalates vers les matrices alimentaires ». Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2023. http://www.theses.fr/2023ULILS010.

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Résumé :
Les récipients plastiques sont soit alimentaires ou non alimentaires. Les récipients alimentaires sont utilisés dans les conditions bien réglementées par divers pays développées, afin de s'assurer qu'ils ne libèrent pas les polluants dans les aliments. En Afrique et au Cameroun en particulier, cette réglementation n'existe pas. De plus, c'est une zone de grande contrebande, et l'usage de récipients non alimentaires dans la préservation des aliments est pratiqué. Les plastiques sont constitués de longues chaînes polycarbonées appelées polymères dont les bonnes propriétés mécaniques, électriques et thermiques proviennent de l'ajout des additifs lors de leur formulation. Parmi ces additifs, les bisphénols et les phtalates sont utilisés respectivement comme des antioxydants et plastifiants. Ces molécules ont été reconnues comme dangereuses pour la santé humaine du fait qu'elles sont des perturbateurs endocriniens et sont impliquées dans de nombreux cancers. La principale voie d'entrée de ces molécules dans l'Homme est alimentaire. Leur migration des récipients plastiques vers les aliments est facilitée par les conditions de conservation, les modes de traitement et la nature de ces derniers. L'objectif du présent travail est d'étudier le transfert des bisphénols et phtalates des récipients plastiques vers les matrices alimentaires. Il était question de dégager les risques de contamination humaine par les récipients plastiques au travers d'une enquête auprès des ménages et des industries. Puis, l'évaluation de l'exposition de la population passait par la mise au point des méthodes de chromatographie liquide couplée au spectromètre de masse pour quantifier ces molécules dans les matrices alimentaires. Enfin, l'étude du transfert des phtalates des seaux de peinture vers les aliments était effectuée via les plans d'expériences et l'étude cinétique. Ce travail a montré que 36,5% des ménages utilisaient des anciens seaux de peintures dans l'alimentation, et cette utilisation ne dépend pas de la classe sociale. Les méthodes par dérivatisation suivi de l'analyse en chromatographie liquide se sont avérées très fiables, sensibles et rapides pour la quantification des bisphénols (A, B et F) et des phtalates totaux dans les aliments. Le calcul des doses journalières ingérées a montré que l'exposition à ces composés reste faible via l'alimentation. L'étude cinétique a révélé que la migration des phtalates est mieux décrite par le modèle de pseudo-second ordre et dépend principalement de la température, du temps de contact, et le pH. Ces paramètres présentent tous des interactions non négligeables
Plastic containers are either food or non-food grade. The food grade containers are used under the well-regulated conditions by various developed countries, to ensure that the pollutants cannot diffuse into food. In Africa and Cameroon in particular, this regulation does not exist. In addition, it is an area of great smuggling, and the use of non-food grade containers in the preservation of food is practiced. Plastics are made up of long polycarbon chains called polymers whose good mechanical, electrical and thermal properties come from the addition of additives during their formulation. Among these additives, bisphenols and phthalates are used respectively as antioxidants and plasticizers. These molecules have been recognized as dangerous for human health because they are endocrine disruptors and are involved in many cancers. The main route of entry of these molecules into humans is food. Their migration from plastic containers to food is facilitated by storage conditions, processing methods and the nature of food. The objective of this work is to study the transfer of bisphenols and phthalates from plastic containers to food matrices. It was a question of identifying the risks of human contamination by plastic containers through a survey of households and industries. Then, the evaluation of the exposure of the population went through the development of a method based on liquid chromatography-tandem mass spectrometry to quantify these molecules in food matrices. Finally, the study of the transfer of phthalates from paint buckets to food was carried out via experimental design and the kinetic study. This work showed that 36.5% of households used old paint buckets in food, and this use did not depend on social class. Derivatization methods followed by liquid chromatography analysis have proven to be precise and rapid for the quantification of bisphenols (A, B and F) and total phthalates in foods. The estimated dietary daily intake of bisphenols and phthalates through foods remains low in Cameroon. The kinetic study revealed that the migration of phthalates is best described by the pseudo-second-order model and depends mainly on temperature, contact time, and pH. These parameters present significant interactions
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Ingenbleek, Luc. « Exposition par voie alimentaire de populations du Bénin, Cameroun, Mali et Nigéria à un large panel de substances chimiques ». Thesis, Nantes, Ecole nationale vétérinaire, 2019. http://www.theses.fr/2019ONIR123F.

Texte intégral
Résumé :
L’Etude de l’Alimentation Totale en Afrique Subsaharienne a couvert plus de 90% de l’alimentation moyenne de populations correspondant à 7291 ménages et 4020 échantillons d’aliments, représentatifs des habitudes alimentaires locales et préparés tels que consommés. Les polluants organiques persistants tels que les dioxines, les polychlorobiphényles, les retardateurs de flamme bromés ainsi que les composés perfluorés ont été quantifiés à des teneurs très faibles. Une sélection de 68 substances, dont l’exposition a été étudiée de façon semi-probabiliste a permis de mettre en évidence que 24 de celles-ci sont, de façon individuelle ou en groupe, susceptibles de représenter un fardeau de santé publique. L’Aflatoxine B1, compte tenu des prévalences du virus de l’hépatite B, est susceptible de générer chaque année des cas de cancer du foie, à raison de 0,2 (Douala) - 23,9 (Nord Cameroun) cas additionnels pour 100 000 habitants. La co-exposition à l’aflatoxine B1, à la sterigmatocystine et aux fumonisines est particulièrement préoccupante dans certains centres de l'étude. La co-exposition à des niveaux importants à l’ochratoxine A, à la citrinine et à de l’aluminium, qui sont toutes des substances néphrotoxiques, a été relevé au Bénin. Des teneurs fortes de chlopyrifos dans le poisson fumé consommé au Mali alertent les autorités sur le risque chronique et aigu. Les expositions aux treize hydrocarbures aromatiques polycycliques dans le poisson fumé et les huiles de cuisson ne permettent pas des marges d’exposition sécurisantes eu égard à leur caractère génotoxique et cancérogène. L’exposition au plomb, en particulier au Nigeria révèle un risque d’augmentation de la pression artérielle chez les adultes et des pertes de points de QI chez les enfants. Les données générées aider ont les gestionnaires de risques à mieux protéger le consommateur. Une étude visant spécifiquement l'exposition du nourrisson et du jeune enfant permettrait d'aller plus loin dans la connaissance du risque chimique en Afrique Subsaharienne
The Total Diet Study in Sub-Saharan Africa covered 90% of the average diet of 7291 households with 4020 samples of typical foods prepared as consumed. Persistent organic pollutants such as dioxins, polychlorinated biphenyls and brominated flame retardants, as well as perfluorinated compounds were quantified at very low concentrations. The exposure of a selection of 68 chemicals was assessed, individually or in group, following a semi-probabilistic approach. Among these, 24 substances were characterized as a potential public health concern. The co-exposure to aflatoxin B1 and hepatitis B is likely to induce a morbidity factor in additional cases of liver cancer/100 000 inhabitants/year ranging from 0.2 (Duala) to 23.9 (North Cameroon). The co-exposure to aflatoxin B1, sterigmatocystin and fumonisins is of concern in some of the studied areas. The co-exposure to ochratoxin A, citrinin and aluminium, each of which are nephrotoxic, represents a concern identified in Benin. High Chlorpyrifos concentrations in smoked fish from Mali represent chronic and acute risks for consumers. The 13 genotoxic polycyclic aromatic hydrocarbons in smoked fish and edible oils do not allow for safe margins of exposure. Lead exposure, particularly in Nigeria, might elevate blood pressure in adults and affect children neurodevelopment. The generated data will inform the risk managers and help them to better protect consumers. Additional studies, more specifically focusing on the infant and young child would be au beneficial perspective in terms of contribution to knowledge about food chemical risks in Sub-Saharan Africa
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