Articles de revues sur le sujet « Relations Russie - États-Unis »

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1

Graham, Thomas. « Les relations États-Unis/Russie : une approche pragmatique ». Politique étrangère Hiver, no 4 (2008) : 745. http://dx.doi.org/10.3917/pe.084.0745.

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2

Dubien, Arnaud. « États-Unis ? Russie : un partenariat est-il possible ? » Revue internationale et stratégique 76, no 4 (2009) : 193. http://dx.doi.org/10.3917/ris.076.0193.

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3

de Gliniasty, Jean. « La Russie dans la rivalité Chine / États-Unis ». Revue internationale et stratégique N°120, no 4 (2020) : 109. http://dx.doi.org/10.3917/ris.120.0109.

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4

von Hagen, Mark. « L'avenir des relations entre les États-Unis et la Russie ». Revue internationale et stratégique 42, no 2 (2001) : 9. http://dx.doi.org/10.3917/ris.042.0009.

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5

Colin de Verdière, Hubert. « Les relations au sein du triangle Russie / États-Unis / Europe ». Revue internationale et stratégique 53, no 1 (2004) : 39. http://dx.doi.org/10.3917/ris.053.0039.

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6

Sinkkonen, Ville, Niklas Helwig, Marco Siddi et Elina Sinkkonen. « Exploring the Transatlantic Meaning of China and Russia : Divergence, Convergence and Future Prospects in the Biden Era ». L'Europe en Formation 394, no 1 (5 décembre 2022) : 11–43. http://dx.doi.org/10.3917/eufor.394.0011.

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Résumé :
En dépit de la victoire électorale de Joe Biden portant au pouvoir un président pro-Europe à Washington D.C., les relations transatlantiques traversent une période d’incertitude dans un contexte de relations tendues entre grandes puissances et de crises de l’ordre international. Dans ce contexte, le présent article explore la signifiance transatlantique des rapports entretenus par les États-Unis et l’Union européenne avec la Chine et la Russie depuis la dernière partie des années 2010, et ce, jusqu’à la fin de la première année de mandat de Biden. En analysant les discours dominants tenus par les élites vis-à-vis de ces deux grandes puissances, respectivement aux États-Unis et dans l’Union européenne, l’article examine comment les compréhensions de ces relations vitales, quoique problématiques, convergent ou divergent des deux côtés de l’Atlantique. En fin de compte, les acceptions transatlantiques de la Chine et de la Russie, à la fois complémentaires et contestées, servent de prismes pour analyser l’état actuel et les perspectives futures des relations entre les grandes puissances et les relations transatlantiques au sein d’un ordre international de plus en plus disputé au xxi e siècle.
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7

Gagnon, Frédérick. « Les relations canado-états-uniennes à l’ère de la démondialisation économique et des rivalités avec la Russie et la Chine ». Politique américaine N° 41, no 2 (4 janvier 2024) : 83–110. http://dx.doi.org/10.3917/polam.041.0083.

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Résumé :
La visite de Joe Biden au Canada en mars 2023 montre à quel point la démondialisation économique et les rivalités entre grandes puissances (avec la Chine et la Russie) influencent la politique étrangère des États-Unis envers ses alliés. Cet article combine la théorie du choix rationnel de David Mayhew et le néoréalisme de John Mearsheimer pour mettre en relief les deux principales tendances qui orientent les relations canado-états-uniennes sous Joe Biden et Justin Trudeau. D’une part, l’intérêt des États-uniens pour la démondialisation économique incite Biden à faire preuve de protectionnisme envers le Canada dans l’espoir de conserver des appuis cruciaux à sa réélection en 2024. D’autre part, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la montée de la Chine poussent parfois Biden à rompre avec ce même protectionnisme et à renforcer les liens avec le Canada, pour mieux concurrencer les grandes puissances rivales. La conclusion de l’article souligne la manière dont la présidentielle états-unienne de 2024 risque d’affecter ces deux tendances.
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8

Grosser, Pierre. « La Corée dans les relations internationales au XX e siècle ». Questions internationales N° 123, no 7 (16 février 2024) : 12–24. http://dx.doi.org/10.3917/quin.123.0012.

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Résumé :
De l’ouverture de l’Asie dans la seconde moitié du XIX e siècle jusqu’à la fin de la guerre froide, la Corée a été un acteur et un enjeu central des relations internationales. Carrefour de l’Asie du Nord-Est, la péninsule a vu tour à tour s’affronter directement ou indirectement sur son territoire quatre grandes puissances rivales : le Japon, la Chine, la Russie puis l’URSS et les États-Unis. Les deux États nés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ont pris depuis des voies économiques et politiques de plus en plus divergentes. Devenus rivaux, ils constituent encore, et très différemment, des acteurs importants de l’ordre stratégique asiatique et mondial contemporain .
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9

Dimitrova, Anna. « Transatlantic Relations from Trump to Biden : Between Continuity and Change ». L'Europe en Formation 394, no 1 (5 décembre 2022) : 2–10. http://dx.doi.org/10.3917/eufor.394.0002.

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Résumé :
L’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis a été accueillie avec enthousiasme en Europe, où les espoirs de panser et de reconstruire les relations transatlantiques après les quatre années de dénigrement de Trump ont été élevés. Alors qu’il y a sans aucun doute eu des changements dans la personnalité, le style et la rhétorique présidentielle, ainsi que certaines actions concrètes concernant le réengagement des États-Unis dans les institutions multilatérales et l’engagement proactif dans la sécurité transatlantique – y compris le moment d’unité entre les alliés transatlantiques créé par l’invasion de l’Ukraine par la Russie – il y a aussi eu une certaine continuité avec la politique étrangère du "America First" de Trump. On le constate surtout dans le domaine du commerce, ainsi que dans la stratégie de politique étrangère américaine dans la région indo-pacifique. Dans les deux cas, Biden a montré jusqu’à présent qu’il poursuivra les intérêts politiques et l’agenda de l’Amérique, même si cela implique la mise à l’écart des alliés européens. Étant donné que le président Biden est en fonction depuis près de deux ans maintenant, il apparaît opportun de faire le point sur les relations transatlantiques afin de mieux comprendre ce qui a changé et de quelle manière elles ont évolué sous l’administration Biden.
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Mikaïl, Barah. « Géopolitiques méditerranéennes : tourments, tournants et aboutissants d’une région en constante ébullition ». Confluences Méditerranée N° 127, no 4 (11 janvier 2024) : 185–98. http://dx.doi.org/10.3917/come.127.0185.

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Résumé :
Le Printemps arabe (2011) a marqué un tournant géopolitique dans les pays du Sud de la Méditerranée, changement caractérisé par la lutte des régimes pour leur survie politique et une recomposition du paysage politique et géopolitique. L’influence des États-Unis, dominants dans les années 1990 et 2000, semble maintenant être en déclin, soulevant des questions sur la résilience et l’intérêt américains dans la région, ainsi que sur le rôle potentiel de la Russie et de la Chine. Les dynamiques régionales sont également influencées par l’évolution des rôles de pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Iran ou la Turquie. En parallèle, l’émergence d’acteurs non étatiques dans certains pays de la région redéfinit les dynamiques du pouvoir. Le Moyen-Orient, région plutôt marquée par l’incertitude, continue de subir des transformations qui mettent en évidence une érosion progressive de la souveraineté des États traditionnels.
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CHATELLIER, Vincent, Thierry POUCH, Cécile LE ROY et Quentin MATHIEU. « Les relations commerciales agroalimentaires de la Russie avec l’Union européenne, l’embargo russe et les productions animales ». INRA Productions Animales 31, no 2 (25 octobre 2018) : 83–103. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.2.2317.

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Résumé :
La Russie fut pendant de nombreuses années un débouché important de l’Union européenne (UE) dans le domaine agroalimentaire. A la suite de l’éclatement de l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques (URSS) en 1991, l’agriculture russe jusqu’alors dominée par des sovkhozes et des kolkhozes, a en effet subi une baisse drastique de sa production intérieure, notamment en productions animales. Depuis une quinzaine d’années, et moyennant une politique favorable à l’investissement en agriculture, surtout dans des complexes agroindustriels où le modèle de l’intégration prévaut, la production agricole progresse rapidement, du moins dans certaines filières dont celles des céréales, de la viande de volailles et de la viande porcine. Ce développement de l’offre intérieure et la diversification des pays fournisseurs (dont les États-Unis, le Brésil…) ont, avant même l’embargo appliqué depuis août 2014, entraîné une perte substantielle des exportations européennes vers la Russie. L’embargo ayant été efficace, la Russie ne constitue plus un partenaire privilégié pour les productions animales européennes. Grâce à la croissance des importations dans plusieurs pays asiatiques, surtout vers la Chine, plusieurs filières animales européennes sont néanmoins parvenues, en dépit de la fermeture de ce marché, à augmenter leurs exportations. Cet article traite, tout d’abord, des principales étapes de la politique agricole et commerciale russe, du développement des productions agricoles dans ce pays et des conditions de la mise en œuvre de l’embargo. Moyennant la valorisation des données statistiques des douanes (bases de données BACI et COMEXT) sur la période 2000 à 2016, il discute ensuite de l’évolution des courants d’échanges consécutive à la mise en œuvre de l’embargo, en insistant surtout sur la relation bilatérale de la Russie avec l’UE pour quatre filières animales : le lait et les produits laitiers, la viande bovine, la viande de volailles et la viande porcine.
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Clerc, Louis. « La Finlande et le débat sur I'OTAN durant la campagne présidentielle de 1999-2000 (Note) ». Études internationales 33, no 2 (12 avril 2005) : 303–24. http://dx.doi.org/10.7202/704409ar.

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Résumé :
En février-mars 2000, la Finlande élisait son 11e Président de la république. La campagne électorale qui précéda l'élection vit les sujets internationaux peu représentés. Toutefois, le débat sur l'éventuelle adhésion de la Finlande à l'Alliance atlantique joua un certain rôle. L'article vise d'abord à présenter les différents candidats et leurs positions sur le sujet de la relation future et souhaitable de la Finlande avec VOTAN. Par la suite, on s'attachera à montrer comment le problème de VOTAN est symbolique de la situation internationale complexe de la Finlande, et exposer les problèmes et les dilemmes de cette politique (relations avec Russie, avec VUE, avec les États-Unis, avec VOTAN), la ligne officielle qui entend s'en occuper, et les commentaires que cette ligne officielle appelle. On prendra à la fin la liberté de proposer des pistes de réflexion sur ce sujet.
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Ravano, Mattia, et Mattia Ravano. « Les fausses promesses de l’Occident ? La diplomatie économique de la fin de la guerre froide ». Relations internationales 196, no 4 (22 janvier 2024) : 115–30. http://dx.doi.org/10.3917/ri.196.0115.

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Résumé :
L’article explore les relations économiques entre les principaux pays occidentaux et l’URSS, puis la Russie, durant la transition qui mit fin à la guerre froide. Il remet en question l’idée selon laquelle les pays du G7 ont sciemment abandonné Moscou à un destin de profonde crise économique. Cette étude, en se penchant sur les flux commerciaux et financiers, tente de déterminer les motivations politiques et économiques occidentales vis-à-vis de Moscou. Malgré de nombreuses prises de position qui tentèrent de souligner la divergence entre les États-Unis et ses principaux alliés européens, l’analyse montre une convergence substantielle du front des pays occidentaux en ce qui concerne les politiques bipolaires. L’article souligne que les décisions des gouvernements occidentaux furent davantage influencées par des contraintes politiques et économiques immédiates, surtout internes, plutôt que par une vision géopolitique ou idéologique.
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Bondaz, Antoine, et Jean-Paul Burdy. « Les deux Corées dans leur contexte asiatique ». Questions internationales N° 123, no 7 (16 février 2024) : 74–84. http://dx.doi.org/10.3917/quin.123.0074.

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Résumé :
Ces dernières années, l’actualité internationale, marquée par des guerres et des conflits dans la périphérie de l’Europe et une forme de banalisation des essais balistiques nord-coréens, a eu tendance à marginaliser la péninsule coréenne dans les médias et dans les publications académiques. Et pourtant, étudier les interactions des deux Corées avec leurs voisins demeure fondamental pour comprendre les dynamiques à l’œuvre en Asie du Nord-Est, d’autant plus que celles-ci ont très fortement évolué. On assiste en effet à une polarisation croissante des relations et à l’émergence de plus en plus forte d’une logique de blocs entre, d’un côté, la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon, et, de l’autre, la Corée du Nord, la Chine et la Russie, bien loin des tentatives de rapprochement et de négociations entre ces différents acteurs durant les années 2018 et 2019 .
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Drevet, Jean-François. « La Turquie et l’Union européenne ». Futuribles N° 456, no 5 (21 août 2023) : 93–100. http://dx.doi.org/10.3917/futur.456.0093.

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Résumé :
En dépit d’une politique contestable et contestée dans bien des domaines (à commencer par l’économie), le président Recep Tayyip Erdoğan a été réélu à la tête de la Turquie, fin mai 2023, pour un troisième mandat. Bien des dirigeants européens souhaitaient sans doute un changement, nourrissant l’espoir de voir se détendre les relations entre Ankara et l’Union européenne, voire l’Alliance atlantique. Mais le peuple turc en a décidé autrement ; il va donc falloir s’en accommoder. Dans ce contexte, Jean-François Drevet fait ici le point sur la nature et l’état actuel des relations entre la Turquie — pays pivot entre l’Europe, l’Asie, la Russie et le Moyen-Orient —, l’Union européenne et les États-Unis — de nouveau incontournables pour la défense européenne au travers de l’OTAN. Il revient tout d’abord sur les postures d’Ankara en matière économique et sur son jeu diplomatique, en particulier avec Moscou. Il pointe ensuite les évolutions qui se font jour dans la façon dont Washington et Bruxelles appréhendent la Turquie sur la scène internationale, soulignant que celle-ci n’est « plus aussi indispensable » qu’on le croit. Il précise enfin les éléments qui pourraient conduire à une nouvelle grammaire dans les relations entre Ankara, Bruxelles et Washington, favorisant une forme d’apaisement ; mais pour ce faire, les Occidentaux devront convaincre Recep Erdoğan de « renoncer au néo-ottomanisme » qui l’anime et sans doute afficher une plus grande fermeté à son égard. S.D.
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Buhler, Pierre. « Le temps des prédateurs. François Heisbourg. La Chine, les États-Unis, la Russie et nous. Paris, Odile Jacob, 2020, 240 pages ». Politique étrangère Hiver, no 4 (18 novembre 2020) : VI. http://dx.doi.org/10.3917/pe.204.0186f.

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Drevet, Jean-François. « Quelle politique étrangère européenne ? » Futuribles N° 457, no 6 (23 octobre 2023) : 95–101. http://dx.doi.org/10.3917/futur.457.0095.

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Résumé :
En juin 2024 auront lieu les élections européennes, à la suite desquelles sera désigné un nouveau Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, en remplacement de Josep Borrell. Comparé au précédent scrutin (2019), le contexte a considérablement changé sur le sol européen, notamment suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et au renforcement de l’autoritarisme en Turquie, mais aussi sur l’échiquier international, avec un renforcement des tensions entre les États-Unis et la Chine, et la progression d’une certaine « désoccidentalisation » du monde. Dès lors, comment l’Union européenne doit-elle se positionner et quelles devraient ou pourraient être les grandes orientations de sa politique étrangère en vue de maintenir la paix et la stabilité sur le Vieux Continent ? Pour appréhender cette vaste question, Jean-François Drevet propose, dans cette chronique, de revenir sur un certain nombre d’enseignements à tirer des expériences diplomatiques passées, de Metternich et Bismarck à Henry Kissinger et Madeleine Albright, qui ont façonné les relations internationales de leur époque. Car pour l’heure, la diplomatie européenne n’est pas vraiment équipée pour assurer le maintien de la paix sur son propre territoire dans un contexte de guerre : les modalités de décision et de coopération régionale doivent être revues. S.D.
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Gloriant, Frédéric. « Leçons à tirer de la seconde crise de Berlin (1958-1963) à propos des relations nucléaires actuelles avec la Russie et les États-Unis ». Les Champs de Mars N° 30 + Supplément, no 1 (2018) : 347. http://dx.doi.org/10.3917/lcdm.030.0347.

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Facon, Patrick. « La coopération aéronautique franco-italienne pendant la Grande Guerre ». Revue Historique des Armées 252, no 3 (1 août 2008) : 86–95. http://dx.doi.org/10.3917/rha.252.0086.

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Résumé :
De 1914 à 1918, la France est le principal fournisseur des pays de l’Entente en matériels aéronautiques, qu’il s’agisse de cellules, de moteurs ou d’équipements. Parmi ceux de ses alliés qui bénéficient de son aide figure, à partir de 1915, dès le moment où elle entre en guerre, l’Italie. Les relations franco-italiennes dans le domaine de l’industrie aéronautique constituent une illustration éclairante de la politique générale conduite par les autorités françaises à l’égard de leurs différents partenaires. Elles montrent que loin de tous les considérer sur un pied d’égalité, elles procèdent à une véritable hiérarchisation du concours qu’elles sont décidées à leur accorder, en tenant compte de facteurs aussi divers et variés que l’importance stratégique de tel ou tel front, les circonstances militaires de l’instant et l’intérêt politique ou diplomatique qu’elles peuvent avoir à un moment quelconque du conflit à agir de la sorte. Par ailleurs, contrôlées de plus en plus étroitement par l’État, les exportations d’aéroplanes et de moteurs dépendent aussi d’un autre facteur primordial : celui de l’équipement de l’aviation militaire nationale, qui passe avant toute autre considération. En définitive, contrairement aux pratiques instituées avec les États-Unis, la Grande-Bretagne ou encore la Russie, dont elle attend un soutien conséquent, voire déterminant, la France ne s’intéresse guère avec l’Italie, hormis pendant la dernière année du conflit et dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, à la définition d’une stratégie générale commune, intégrant des sphères aussi larges que le politique, le stratégique, le militaire, l’industriel, l’économique et le financier.
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Moteng, Ghislain, Henri Njangang, Youssouf Nvuh-Njoya et Luc Ndeffo Nembot. « International Sanctions and Economic Complexity in developing Countries ». Revue d'économie politique Vol. 133, no 3 (26 juin 2023) : 409–52. http://dx.doi.org/10.3917/redp.333.0409.

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Résumé :
Depuis la fin de la guerre froide, les sanctions internationales sont devenues un outil populaire utilisé par les pays développés et certaines organisations internationales pour exprimer leur mécontentement à l’égard du comportement de certains pays. La question de l’efficacité des sanctions est de plus en plus débattue depuis l’annexion de la Crimée en 2014 et la récente invasion de l’Ukraine par la Russie. Alors que plusieurs études empiriques ont remis en question l’efficacité des sanctions internationales, notamment en ce qui concerne leurs effets négatifs sur le bien-être des populations, on sait étonnamment peu de choses sur l’effet transnational des sanctions sur la complexité économique. Cette étude examine donc, pour la première fois, les effets des sanctions internationales sur la complexité économique dans 76 pays en développement au cours de la période 1998-2019. Notre modèle de base inclut les sanctions de l’Union Européenne, des États-Unis et de l’ONU, et les résultats empiriques montrent que les sanctions internationales réduisent la complexité économique, les sanctions de l’UE étant plus préjudiciables pour les pays cibles. Ces résultats sont robustes lorsque l’on considère d’autres mesures des sanctions internationales (y compris les sanctions unilatérales, plurilatérales, économiques, non économiques, financières, commerciales, militaires, les sanctions liées au voyage et aux armes, ainsi que l’intensité de ces sanctions), d’autres mesures de la complexité économique et l’instrumentation avec la part des votes importants à l’Assemblée générale de l’ONU. En outre, nous testons également les canaux potentiels et montrons que le capital humain, l’investissement étranger, la qualité institutionnelle et le terrorisme sont des mécanismes par lesquels les sanctions internationales pourraient affecter la complexité économique. Classification Jel : F51 ; O11 ; O33
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Lemay-Hébert, Nicolas. « CHAUDET (Didier), PARMENTIER (Florent), PÉLOPIDAS (Benoît) – L’Empire au miroir. Stratégies de puissance aux États-Unis et en Russie . – Genève/Paris, Librairie Droz, 2007 (Travaux de Sciences Sociales). 248 p. » Revue française de science politique Vol. 59, no 1 (6 mars 2009) : III. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.591.0134c.

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Pesqueur, Michel. « Demain, la guerre ? Étude sur le risque de guerre entre les États-Unis, la Chine et la Russie . Adrien Schu, sous la direction de Jean-Marc Laurent. Lormont, Le Bord de l’eau, 2020, 192 pages ». Politique étrangère Printemps, no 1 (15 février 2021) : XI. http://dx.doi.org/10.3917/pe.211.0203k.

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Kastouéva-Jean, Tatiana. « Russie - États-Unis, une relation dans l’impasse ». Questions internationales 101, no 6 (15 janvier 2020) : 78–87. http://dx.doi.org/10.3917/quin.101.0078.

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Résumé :
L’enthousiasme et les attentes suscités en Russie par l’élection de Donald Trump se sont rapidement évanouis. Force est en effet de constater que l’élection du milliardaire américain n’a pas abouti à une progressive réconciliation russo-américaine, mais a amené la relation dans une impasse. Dans ces conditions, Donald Trump serait-il le candidat dont la Russie saluerait la réélection en 2020 ?
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Mourad, Hicham. « La métamorphose de l’alliance entre les États-Unis et l’Arabie saoudite ». Confluences Méditerranée N° 127, no 4 (11 janvier 2024) : 155–67. http://dx.doi.org/10.3917/come.127.0155.

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Le mandat du président Joe Biden a commencé en 2021 par une forte tension avec l’Arabie saoudite. Mais l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 a changé la donne, obligeant Washington à réparer ses rapports endommagés avec Riyad. Les États-Unis ont cependant échoué à mettre un terme à la coordination pétrolière saoudo-russe, en vue de priver Moscou de ses revenus énergétiques. En revanche, ils ont réussi à parrainer l’ambitieux projet du Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe afin de contrer l’influence de la Chine en Arabie saoudite et dans le Golfe. Ils semblaient également en voie de réussir une normalisation historique entre l’Arabie saoudite et Israël au prix d’un retournement de leur politique de désengagement des affaires du Moyen-Orient, mais qui leur permettrait en retour de renforcer leur position d’allié stratégique du royaume. Toutefois, la récente flambée de violence israélo-palestinienne devrait leur compliquer la tâche.
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Maison, Rafaëlle. « Quelles poursuites internationales des crimes commis en Ukraine ? » Confluences Méditerranée N° 126, no 3 (9 novembre 2023) : 61–74. http://dx.doi.org/10.3917/come.126.0062.

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Résumé :
Loin d’un engouement « international » pour la poursuite des crimes commis en Ukraine, nous sommes en présence d’une forte pression occidentale. Cette pression soulève différents problèmes. L’insistance européenne et états-unienne risque d’alimenter la réserve d’États non-occidentaux vis-à-vis de la Cour pénale internationale et fait craindre une fragilisation des enquêtes qu’elle mène sur d’autres situations. La licéité des poursuites pour crimes de guerre visant le Président russe récemment annoncées par la Cour pénale internationale est incertaine dès lors, notamment, que le conflit en Ukraine n’a pas fait l’objet d’un renvoi par le Conseil de sécurité des Nations Unies, qu’il concerne deux États non-parties au Statut de la Cour, et que le travail de celle-ci paraît grandement influencé par un troisième État non-partie, les États-Unis. Enfin, l’impossibilité pour la juridiction pénale internationale de se saisir du crime d’agression, dont la définition est d’ailleurs très stricte au regard des précédents de Nuremberg et de Tokyo, conduit les États occidentaux à contourner la Cour en proposant la création d’un Tribunal ad hoc, au risque de modifier l’état du droit international tel que consacré dans la Charte des Nations Unies.
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Caselli, Gian Paolo, et Esther Feingold. « Une nouvelle relation entre les États-Unis de Trump et la Fédération de Russie poutinienne est-elle possible ? » Outre-Terre N° 50, no 1 (2017) : 231. http://dx.doi.org/10.3917/oute1.050.0231.

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Jansen, Wim. « La rusa lingvo en la novaj rilatoj de Eŭropa Spac-Agentejo ». Language Problems and Language Planning 16, no 3 (1 janvier 1992) : 253–59. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.16.3.05jan.

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Résumé :
SUMMARY The Russian Language in the New Relations of the European Space Agency The recently signed Framework Agreement between the European Space Agency and the Soviet Union opens the door to an intensified cooperation between the two space powers in a variety of areas of common interest. Whereas ESA-financed industrial project and research work, both with the USA and within the 13 member-states of the Agency, is usually conducted in English (English and French being the two official languages of ESA), the Soviet Union has its own long history of international space activities with Russian used as the unique means of communication. The linguistic aspects of the new Agreement and its first implementation are placed in the context of the totally different organizational structures represented by the two parties. Many of the communication problems on the executive level appear to be caused by Western concepts of project management and control which are difficult to translate into meaningful Russian equivalents. The linguistic interaction, which is a natural consequence of joint project work, has caused the first loan words to cross the borders from both sides. SOMMAIRE La langue russe dans les nouvelles relations de VAgence Spatiale Européenne L'Accord Cadre signé récemment entre l'Agence Spatiale Européenne (ASE) et l'Union Soviétique ouvre la porte à une coopération accrue entre les deux puissances spatiales dans une variété de domaines d'intérêts communs. Alors que les travaux de développement industriel et de recherche, financés par l'ASE, sont conduits habituellement en langue anglaise, non seulement avec les États Unis d'Amérique, mais également à l'intérieur des treize pays-membres de l'ASE (l'anglais et le français étant les deux langues officielles de l'ASE), l'Union Soviétique a une longue histoire d'activités spatiales internationales pour lesquelles la langue russe était le moyen unique de communication. Les aspects linguistiques du nouvel accord ainsi que sa première mise en application sont placés dans le cadre de deux partenaires ayant des structures totalement différentes. Il semble qu'un grand nombre de problèmes de communication qui apparaissent au niveau d'exécution soient causés par des concepts occidentaux de la gestion et du contrôle de projets qui sont difficiles à traduire en équivalents russes significatifs. L'interaction linguistique, conséquence naturelle du travail autour d'un projet commun, a provoqué le transfert, d'un côté comme de l'autre, des premiers mots d'emprunt.
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Piskunova, Ekaterina. « Conflits ravivés, statu quo gelé ». 40, no 4 (25 janvier 2010) : 567–88. http://dx.doi.org/10.7202/038932ar.

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Résumé :
RésuméLes tensions accumulées dans les relations russo-géorgiennes ont abouti au déclenchement d’une guerre en août 2008, qui réduit les possibilités de Tbilissi de rétablir l’intégrité territoriale du pays. Les causes principales de la confrontation se situent en dehors du cadre strictement bilatéral, reposant plutôt sur le fait que la Transcaucasie est devenue une arène de compétition aussi ardue que dangereuse entre la Russie et les États-Unis. L’Abkhazie et l’Ossétie du Sud sont devenues des éléments de la stratégie debalancingque le Kremlin a adoptée depuis peu pour contrer la pression américaine. En offrant son appui aux séparatistes, Moscou préserve lestatu quosur le terrain, ce qui sert ses intérêts instrumentaux en ne laissant d’autre chance de règlement des conflits que la séparation.
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Lins Ribeiro, Gustavo. « WCAA ». Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.133.

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Résumé :
Le World Council of Anthropological Associations, un dénominatif que l’on peut traduire en français par Conseil mondial des associations d’anthropologues, est un réseau d’organisations nationales, régionales et internationales dont le but est de promouvoir « les communications et la coopération en anthropologie à l’échelle mondiale. Ses objectifs premiers sont de promouvoir la discipline anthropologique dans un contexte international ; promouvoir la coopération et le partage d’information entre anthropologues à travers le monde ; promouvoir l’organisation conjointe d’évènements et de débats scientifiques et coopérer aux activités de recherche et à la diffusion du savoir anthropologique » (librement traduit, www.wcaanet.org, consulté le 14 février 2018). Entre le 9 et le 13 juin 2004, le colloque international « World Anthropologies: strengthening the international organization and effectiveness of the profession », titre qu’on peut traduire par « Les anthropologies du monde : renforcer l’organisation et l’efficacité internationales de la profession ») fut mis sur pied à l’initiative de Gustavo Lins Ribeiro, dans la ville de Recife, au Brésil, avec le support financier de la Fondation Wenner-Gren pour la recherche anthropologique. À cette époque, Gustavo Lins Ribeiro était président de l’Association brésilienne d’anthropologie (ABA), et ce colloque était un évènement préliminaire au congrès biannuel de l’ABA. Au début des années 2000, Arturo Escobar, Eduardo Restrepo, Marisol de la Cadena et Gustavo Lins Ribeiro ont fondé le World Anthropologies Network (http://www.ram-wan.net/) (ou réseau des anthropologies du monde), un réseau composé d’individus désireux de pluraliser les échanges autour du savoir anthropologique sur le plan mondial, cela devant la dominance anglo-américaine croissante de notre agenda disciplinaire. Le fait que les membres fondateurs de ce mouvement soient latino-américains doit être brièvement commenté. Par diverses manières, ils ont amené un style cosmopolite critique d’Amérique latine au mélange qui allait définir plus tard les anthropologies du monde en tant que cosmopolitiques radicales. L’Amérique latine apparaît dans ce contexte comme une sorte de « cosmopolitisme en tant que principal contrepoint de l’impérialisme américain » (Ribeiro 2014: 491, traduction libre). Par ailleurs, au sujet des cosmopolitiques anthropologiques impériales, libérales et radicales, on note que: Le projet des anthropologies mondiales n’était pas guidé par un agenda multiculturaliste ; plutôt, il a été influencé par les discussions radicales en Amérique latine sur l’interculturalité (voir Bartolomé 2006 et Rappaport 2005) (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Pour le World Anthropologies Network, la valorisation des « autres anthropologies et des anthropologies autrement » (Restrepo et Escobar 2005) avait besoin d’être faite conjointement avec « une critique des conditions engendrées par la modernité et la "colonialité du pouvoir" (Castro-Gómez et Grosfoguel 2007 ; Quijano 1993) qui ont oblitéré la production, la validité et la visibilité des autres savoirs » (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Bien que le congrès de Recife en 2004 n’ait pas été l’initiative du World Anthropologies Network, et bien que l’un d’entre nous y était engagé profondément (Ribeiro), il semblait clair que l’idée de ce colloque était fortement inspirée et influencée par l’agenda des anthropologies du monde. Ce colloque avait quatre objectifs principaux : Premièrement : Rassembler les anthropologues agissant comme leaders d’organisations nationales et internationales dans une visée de construction de nouveaux canaux d’intercommunication et de coopération. Deuxièmement : Initier un processus pour approfondir la coopération internationale en anthropologie dans une portée davantage tournée vers le cosmopolitisme, à travers la facilitation de dialogues et les processus de réseautage pouvant mener à des communications plus hétéroglosses et à une diffusion du savoir anthropologique. Troisièmement : Élaborer une proposition collective pour une coopération internationale qui pourrait servir en tant que « document de travail international » initial, qui pourrait être rapportée et discutée au sein des associations anthropologiques nationales et internationales présentes au colloque. Quatrièmement : Participer à un symposium au congrès de l’Association brésilienne d’anthropologie, où les faits saillants du colloque ainsi que les documents qui auront été produits seront présentés et discutés. Quatorze représentants d’organisations anthropologiques se sont déplacés à Recife pour cette occasion. Ils étaient les présidents d’associations issues d’Australie, du Brésil, du Canada, de la France, de l’Inde, de la Russie, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les présidents des associations internationales suivantes étaient également présents : l’Association Européenne des Anthropologues Sociaux, l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences, l’Asociación Latinoamericana de Antropología et la Pan African Anthropological Association. La Société japonaise a délégué son directeur des relations internationales. Le colloque se tint en deux temps. Le premier, et plus intense, consista en trois débats d’une journée, ayant précédé le 24e congrès biannuel de l’Association brésilienne d’anthropologie. Après avoir discuté de multiples mécanismes et initiatives possibles pour accroître la coopération internationale, les participants décidèrent de créer le World Council of Anthropological Associations. Le second temps consista en une session durant le congrès brésilien, qui se tint le 13 juin 2004, lorsque la fondation du WCAA fut annoncé publiquement. Gustavo Lins Ribeiro était élu comme premier facilitateur du Conseil. Le WCAA voulait devenir un réseau et non pas une nouvelle institution. Le rôle de facilitateur consistait à démarrer le réseau en diffusant la nouvelle de son existence, et plus important encore, à démarrant un site internet. L’arrivée du World Council a été largement acclamée partout. Depuis 2004, le WCAA connait une croissante rapide et poursuit sa lancée. Il est maintenant une présence reconnue sur la scène politique anthropologique mondiale, avec plus de 50 membres d’à travers le monde. Les anthropologies du monde sont discutées dans différents congrès organisés par les membres du World Council. D’autres présidents (on ne les apele plus facilitateur) ont pris les rennes au cours des années : Junji Koizumi (Japon), Thomas Reuter (Australie), Michal Buchowski (Pologne), Vesna Vucinic-Neskovic (Serbie), Chandana Mathur (Irelande), and Carmen Rial (Brésil, depuis juillet 2018). L’intérêt du leadership du WCAA pour les politiques académiques internationales a également été manifesté en 2009, lorsque plusieurs leaders du WCAA sont devenus membres du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences. Ils ont poursuivi sa réorganisation en promouvant une constitution plus démocratique ainsi qu’un congrès international en 2013, à Manchester, et au Brésil, en 2018, couronnés de succès. Cette nouvelle période apporta l’espoir que les anthropologues puissent améliorer leurs échanges à l’échelle mondiale, à l’intérieur d’un milieu institutionnel assuré et ouvert à la participation de collègues venus de tous les coins du globe. En effet, lors du congrès mondial à Manchester, la possibilité de créer un seul corps international propre à représenter l’anthropologie commença à être débattue entre les membres du comité organisateur du WCAA et du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences (IUAES). Des négociations furent tenues avec succès dans les années suivantes, et en 2017, une institution bicamérale fut créée : la World Anthropological Union (WAU). Les modalités prévues dans la constitution de cette nouvelle institution reconnaissent le maintien de l’existence du WCAA et du IUAES, chacun avec ses structures politiques et objectifs propres, son leadership, et en tant que deux chambres séparées, distinctes et autonomes de la nouvelle WAU. Le World Anthropologies Network et le WCAA ont également inspiré la création de la Commission des anthropologies du monde (CWA) Au sein de l'American Anthropological Association en 2008, alors que Setha Low était sa présidente. En 2010, lors du mandat présidentiel de Virginia Dominguez au sein du AAA, la commission devint un comité, une entité permanente au sein de l’association. Ses objectifs sont d’ « identifier les enjeux importants partagés par les anthropologues issus de diverses nations ; développer des objectifs clairs pour rassembler les anthropologues des États-Unis et de l’international pour le bénéfice de l’anthropologie mondiale ; faire appel à une diversité de voix et de perspectives internationales et impliquer à la fois le milieu universitaire et l’anthropologie appliquée dans cette démarche » (traduction libre). En 2014, en réponse aux suggestions du CWA, le journal de l'American Anthropological Association, l’American Anthropologist, ouvrit une section « anthropologies du monde » afin d’aborder « les origines et préoccupations constantes de l’anthropologie à travers le monde » (Weil 2014: 160, traduction libre). L’histoire du WCAA en est une d’un succès. Mais l’enjeu maintenant est de savoir quoi faire de ce succès. Bien que le WCAA ait créé de nombreuses opportunités pour laisser place à plus de conversations hétéroglosses sur le plan mondial ainsi que l’apparition d’un nouveau leadership mondial, nous devons nous poser des questions, dont celles-ci : - A-t-on vraiment amélioré la visibilité des autres anthropologies au sein de la production anthropologique du système mondial, ainsi qu’en appelle Kuwayama (2004) ? Que pourrait-on faire de plus relativement aux politiques mondiales de la visibilité ? - Comment le WCAA peut-il améliorer les communications mondiales actuelles entre les anthropologies ? Un facteur permet de demeurer optimiste. À la suite d’années de débats internes au sein du WCAA sur comment pluraliser les politiques éditoriales au sujet du style et de la langue, le WCAA a lancé son propre journal en ligne, Déjà Lu. Depuis 2012, il republie, dans toutes langues, des articles sélectionnés par des revues anthropologiques (www.wcaanet.org/dejalu). L’édition de 2017 de Déjà Lu compte plus de 40 articles d’à travers la planète. Ce type d’intervention dans le domaine de la publication anthropologique est un effort stratégique particulier puisqu’il permet de visibiliser l’hétérogénéité de l’anthropologie contemporaine.
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Jewsiewicki, Bogumil. « Pardon ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.112.

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Résumé :
Vingt ans après la deuxième guerre mondiale, en pleine guerre froide, les évêques polonais écrivent, au grand dam de l’État, à leurs homologues allemands « nous pardonnons et demandons pardon ». Depuis, l’usage du pardon dans la politique nationale et internationale est devenu monnaie courante. Presque toujours le pardon est demandé pour les actes commis par des générations précédentes, une démarche entrée dans la culture politique depuis peu. Rappelons à titre d’exemple qu’alors que son père refusait de demander pardon à titre de premier ministre du Canada pour des actes posés par des générations antérieures, Justin Trudeau, l’actuel premier ministre, ne s’en prive pas. Mobilisée dans la résolution des conflits, la démarche de réconciliation incorpore le pardon. Ainsi, cet objet d’étude de la théologie, de la morale, de la religion et de la philosophie est désormais principalement étudié par la science politique. Par l’homologie, le pardon passé de la relation entre Dieu et l’individu aux rapports interpersonnels puis aux rapports entre les communautés et les États, est devenu un objet politique. Le long vingtième siècle occidental, entre les hécatombes des guerres mondiales, l’Holocauste et les génocides, a mis sociétés et individus devant le défi de la reconstruction du social et du politique après l’impardonnable. Hannah Arendt (1958), Jacques Derrida (2001) et Wole Soyinka (2000), mais avant tout femmes et hommes « ordinaires » ont fait face au défi de reconstruire l’humain à la sortie de l’expérience de l’inhumain. “Si cela veut dire que cet homme qui a tué fils, si cela veut dire qu’il redevienne humain afin que nous tous puissions ravoir votre humanité … alors j’accepte » (Krog : emplacement 3486, toutes les traduction sont les miennes, BJ) a déclaré Cynthia Ngewu témoignant lors des audiences de la Commission Vérité et Réconciliation sud-africaine sur l’amnistie. Paul Ricoeur (2000), le plus influent des chercheurs universitaires ayant analysé le pardon dans la perspective d’un vivre-ensemble aux confluents de la philosophie, de l’éthique et de la théologie chrétienne, soutient que le véritable pardon délie « l’agent de son acte ». La culture chrétienne, aujourd’hui largement laïcisée, est un sous-bassement des usages du pardon pour la reconstruction d’un vivre-ensemble. En reconnaissant ce fait, il ne faut pas perdre de vue que le pardon est une préoccupation ancrée non seulement dans les trois grands monothéismes mais aussi dans le bouddhisme, l‘hindouisme et autres systèmes philosophiques ou de croyance en Asie, Océanie, Afrique, etc. Cependant, on ne comprend pas toujours le pardon à l’identique. Son utilisation pour la résolution des conflits ne va pas sans malentendus. Lorsque, pour désengorger son système de justice, l’État rwandais recourt à l’institution locale de gacaca, on est loin de l’apaisement d’un conflit au sein de la communauté d’une colline, l’octroi du pardon ou plus précisément l’acceptation du génocidaire étant conditionnés à la reconnaissance par celui-ci de son crime. Lorsque, dans une société occidentale, on s’inspire de la pratique hawaïenne de ho’opononpono pour la thérapie familiale, les acteurs n’ont ni mêmes attentes, ni même compréhension du pardon. Lorsqu’en 2012, dans la lettre ouverte commune aux nations de Pologne et de Russie, le patriarche Cyrille et l’archevêque Michalik offrent un pardon réciproque, en ont-ils la même compréhension ? La théologie du premier est de tradition grecque, celle de l’autre de tradition latine ? Retrouver l’humain, après l’expérience du génocide, de la colonisation, de l’esclavage peut aussi bien conduire à obéir à l’injonction d’inspiration chrétienne de Desmond Tutu « Pas d’avenir sans pardon » qu’à la réserve de Mahatma Gandhi . « Le faible ne peut pardonner. Le pardon est attribut du fort ». Cependant, pardonner pourrait permettre d’investir, au moins symboliquement, la position de ce dernier ? Est-ce pourquoi la position de Gandhi à l’égard du pardon a évolué ? De toute évidence, la réflexion anthropologique sur le sujet s’impose. Pourtant, les courants dominants de la discipline accordent peu d’intérêt au pardon, à l’exception des publications issues de l’anthropologie juridique, de l’anthropologie de la morale, de l’anthropologie psychologique ou de l’anthropologie des religions. Il se pose donc la question de savoir si la méthodologie de ces dernières leur viendrait de l’éthique ou de la théologie, ce dont manquerait l’anthropologie ? Or, Barbara Cassin trouve dans l’hyperbole de l’offre de pardon « absolu » dans l’Évangile (« le pardon n’est vraiment pardon – perfection du don - que lorsqu’il pardonne l’impardonnable, remet l’imprescriptible… » (2004 : 894), une structure ressemblant à celle du potlatch. Le contre-don perpétue le processus de « dépense » selon Georges Bataille (1967) de même que le don et contre-don de Marcel Mauss (2012). On retrouve cette même structure de relance dans l’offre de pardon « absolue », toujours en avance sur la demande. Dans la tradition nord-américaine de la discipline, Ruth Benedict (1946) offre une autre entrée « anthropologique » au pardon. La honte et la culpabilité seraient deux principes distincts de contrôle social de l’individu, elle s’en sert pour différencier la société japonaise de la société étasunienne. La première valoriserait l’honneur et la fierté alors que la seconde mettrait de l’avant la conscience individuelle. La mondialisation de la culture nord-américaine, aurait porté à l’échelle de la planète la prépondérance de la conscience individuelle et donc l’importance du pardon autant dans les relations interpersonnelles que dans celles entre les corps sociaux. Que ce soit l’entrée par le don ou par la conscience individuelle comme principe de contrôle social, la théologie des religions monothéistes, plus précisément la théologie chrétienne et plus encore la théologie protestante sont mobilisées. Il est donc impossible de conclure sans poser la question de l’universalité du pardon, de son usage qui ne serait pas affecté par le soupçon du prosélytisme chrétien. L’issue de cette réflexion finale devrait permettre de décider si le pardon demeure pour l’essentiel un objet de la théologie ou bien serait également celui de l’anthropologie. Revenons à l’exemple sud-africain, Antije Krog commente ainsi le témoignage de Cynthia Ngewu : « Le pardon chrétien dit : Je vous pardonne puisque Jésus m’a pardonné. (…) Le pardon africain dit : Je vous pardonne afin que vous puissiez et que puisse commencer à guérir ; que nous tous puissions redevenir nous-mêmes comme nous devrions l’être » (…) tous les Sud-Africains noirs formulent le pardon en termes de cette interrelation » (2009 : emplacement 3498 et 3489). Changeons de continent tout en conservant la comparabilité des expériences historiques. Roy L. Brooks (2004) écrit à la même époque que les excuses et les reparation constituent l’expiation laquelle impose États-Unis une réciproque obligation civique de pardonner. Ce pardon permet d’abandonner le ressentiment. Krog et Brooks suggèrent que ce que ce pardon dépasse le cadre de la chrétienté occidentale permettant aux gens de « réinterpréter les concepts occidentaux usés et mis à mal dont le pardon ». (Krog 2009 : emplacement 3494) Barbara Cassin souligne que la conception théologico-politique actuelle établit une hiérarchie entre celui qui pardonne et celui à qui on pardonne. En latin classique, il y a condescendance dans la relation duelle entre le sujet dont relève la décision souveraine d’oublier, d’ignorer, d’amnistier et son bénéficiaire. Les langues européennes en tirent la conception du pardon. Par contre, en Grèce ancienne on pardonnait en comprenant ensemble, en entrant dans la raison de l’autre. Cette horizontalité du pardon a été remplacée par la verticalité du pardon qui relève du politique. À partir des traditions grecques et judéo-chrétiennes, puis en passant par la pensée et les actions de Gandhi, Mandela et Martin Luther King, Martha Nussbaum (2016) se penche sur l’actuelle éthique du pardon. Elle reconnait la légitime colère des victimes laquelle afin de briser la condescendance et ouvrir la voie à l’acceptation du pardon libérée du sentiment de rétribution. Son approche semble répondre à l’expérience des victimes des individus en position d’autorité, crimes longtemps tus au nom de maintien de l’ordre social. Dans les récits d’expériences de la mort et de la vie sous le régime soviétique, dont Svetlana Alexievitch (2016) s’est faite historienne/romancière, le pardon de tradition chrétienne occidentale est absent. Le mot n’est prononcé qu’une seule fois et c’est par une femme soldat soviétique racontant comment en Allemagne conquise un soldat soviétique a tiré sur des civiles. En référence au temps de leur rencontre, les années 1990, elle dit à Alexievitch : « De nouveaux mots ont fait leur apparition : « pitié », « pardon » …Mais comment pardonner ? » (2016 : 394). Dans les récits des Soviétiques rassemblés par Alexievitch, le lecteur de sensibilité latine s’étonne de trouver le « comprendre ensemble » de tradition grecque plutôt que le « pardonner ». Tamara Oumniaguina, brancardière à Stalingrad raconte : « Je traîne notre blessé et je pense : « Est-ce que je retourne chercher l’Allemand, ou non ? » […] J’ai continué à les trainer sous les deux. » […] L’homme n’a qu’un seul cœur, et j’ai toujours pensé à préserver le mien. » (2016 : 412). Au plus profond de l’enfer de la déshumanisation, préserver son humanité c’est aussi permettre à l’agresseur de reconstituer la sienne. L’une étant la condition de l’autre, délier l’agresseur de son inhumanité c’est reconstruire l’humanité entière.
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