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Weis, Monique. « Le mariage protestant au 16e siècle : desacralisation du lien conjugal et nouvelle “sacralisation” de la famille ». Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no 8 (20 juin 2019) : 134. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.07.

Texte intégral
Résumé :
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. 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McGinnis, Paul, et Arthur Williamson. « Radical Menace, Reforming Hope : Scotland and English Religious Politics, 1586-1596 ». Renaissance and Reformation 36, no 2 (26 octobre 2013) : 105–30. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v36i2.20169.

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Résumé :
Durant la fin des années 1580 et au début des années 1590, Jacques VI d’Écosse a adhéré sans équivoque à la Réforme. En se pénétrant de l’eschatologie protestante, en formant une alliance avec les presbytériens écossais, et en promouvant la réforme à la fois dans son royaume et à l’étranger, le roi fit de l’Écosse un phare de la Réforme. Simultanément, Jacques et ses nouveaux alliés — notamment Andrew Melville — ont vigoureusement favorisé une vision apocalyptique d’une Bretagne protestante unie. En conséquence, l’Écosse surgit comme jamais auparavant dans la politique religieuse tendue de l’Angleterre. Le débat sur la continuation de la Réforme s’est donc transformé en un débat au sujet de l’Écosse et de l’avenir post-élisabéthain anglais. Les conservateurs religieux anglais, tels que John Whitgift et Richard Bancroft, sérieusement alarmés, a lancé une campagne pour bloquer la succession Stuart ou au moins l’éventualité d’une union de la Bretagne. Cette campagne s’est manifestée dans les sermons et les traités de théologie et jusque dans la nouvelle littérature populaire de masse. Ce faisant, les conservateurs anglais ont créé des caricatures des écossais (en lien avec les caricatures des puritains, des ramistes et des juifs) qui ont par la suite déterminé et troublé les relations anglo-écossaise loin dans le dix-septième siècle et bien après.
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JANSE, Wim. « La réforme protestante aux Pays-Bas : Tournants dans l'historiographie du XXe siècle ». Ephemerides Theologicae Lovanienses 80, no 1 (1 avril 2004) : 76–92. http://dx.doi.org/10.2143/etl.80.1.504556.

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Monok, István. « Les transformations fonctionnelles de la cour et la culture du livre dans la Hongrie royale et en Transylvanie aux XVIe ET XVIIe siècles ». Hungarian Studies 34, no 2 (6 juillet 2021) : 163–89. http://dx.doi.org/10.1556/044.2020.00013.

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AbstractLa cour royale de Mathias Corvin (1443–1490 ; 1458–1490) et celle des rois Jagellons jouent jusqu’au XVe siècle, dans la vie intellectuelle du royaume de Hongrie, un rôle comparable à celui des cours royales en Europe occidentale. Mais l’occupation de la capitale (Buda) par les Turcs (1541) et l’absence de souverain « national » transforment profondément le rôle des familles aristocratiques pour ce qui concerne tant l’organisation de la vie culturelle que la vie de l’Église. Parallèlement, la Réforme protestante progresse au XVIe siècle en Hongrie et en Transylvanie, cette dernière devenue une principauté pratiquement indépendante. Les nouveaux acteurs autour desquels se développe dès lors la vie culturelle dans le pays sont les grands aristocrates et les cours qu’ils réunissent à leur entour : les Bánffy, Batthyány, Nádasdy, Perényi, Rákóczi, Esterházy et quelques autres. En Transylvanie, le rôle de la cour princière reste dominant, grâce à sa richesse relative par rapport aux cours seigneuriales. Si l’aristocratie de Hongrie et de Transylvanie se convertit très majoritairement à la Réforme au XVIe siècle, la politique des Habsbourg et les progrès de la Contre-Réforme entraînent un vaste mouvement de reconversion, mais en Hongrie seulement, au XVIIe siècle. À la fin du siècle, ces territoires sont pleinement réintégrés dans les territoires des Habsbourg : dès lors, la question de la modernité se déploie de plus en plus nettement, à laquelle se joint la nouvelle problématique de l’identité collective, puis nationale.
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Gisel, Pierre. « QU’EST-CE QUE RÉFORMER UNE RELIGION ? L’EXEMPLE DE LA RÉFORME PROTESTANTE ». Perspectiva Teológica 49, no 1 (29 avril 2017) : 41. http://dx.doi.org/10.20911/21768757v49n1p41/2017.

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RÉSUMÉ: L’article interroge ce qu’il en est de la Réforme protestante à l’enseigne de « Qu’est-ce que réformer une religion ? ». Cela suppose qu’on en examine le déploiement dans le temps et qu’on le fasse en fonction de quelques problématiques à élaborer. Au XVIe siècle, la Réforme protestante hérite d’une antécédence et s’en démarque, comme le font aussi la Réforme radicale et la Réforme catholique, chacune diWérente, mais chacune nouvelle et chacune déterminée par la donne socio-culturelle du temps. L’article revient sur la « scène primitive » de la Réforme, sur la structuration de l’Eglise, sur ce qui s’y modiZent du type de fondement mis en avant, du statut et des formes de la transcendance, des modalités d’articulation au séculier. Sur cet arrière-plan, l’article revisite les oppositions confessionnelles usuelles, interrogeant critiquement chacun des termes alors mis en avant. Il y souligne tout particulièrement une radicalité liée à la posture protestante, avec ses forces et ses risques. Il se termine enfin avec l’évocation de questions contemporaines s’inscrivant dans la suite de cette histoire.ABSTRACT: The article questions the Protestant Reformation under the guise of «What does it mean to reform a religion?» . This implies that its’ implementation over time be examined and that this be done while taking into consideration a few under lying problems. In the sixteenth century, the Protestant Reformation inherited antecedents and differentiated itself from them, as did the radical Reformation and the Catholic Reformation, each different, but each new and each determined by the socio-cultural context of the time. The article returns to the «primitive scene» of the Reformation, to the structuring of the Church, to the changes that are taking place in the type of foundation being put forward and to the status and forms of transcendence, models of articulation in secularity. On this background, the article revisits the usual confessional oppositions, critically interrogating each of the ideas presented. In particular, it points out the radicalness linked to the Protestant position, with its strengths and risks. It ends by evoking contemporary questions for the continuation of this event.
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Chavasse, Philippe. « Deux visions du bonheur selon la nature chez Camille Lemonnier et Georges Eekhoud ». Quêtes littéraires, no 11 (30 décembre 2021) : 99–122. http://dx.doi.org/10.31743/ql.13313.

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Résumé :
Dans les dernières années du XIXe siècle, l’écrivain belge Camille Lemonnier publie trois romans, L’Île vierge, Adam et Ève, et Au cœur frais de la forêt, qui véhiculent le rêve de voir l’humanité libérée du carcan imposé par une société qui asservit l’homme et la femme et dénature leur instinct. Le Belge Georges Eekhoud publie en 1912 Les Libertins d’Anvers, qui retrace l’histoire des hérésies chrétiennes à Anvers du XIIe siècle jusqu’à leur répression par la Réforme protestante et la Contre-réforme. Nourris par les mêmes préoccupations identitaires, Lemonnier et Eekhoud proposent des modèles de communautés utopiques qui s’inspirent à la fois du paganisme et de l’évangélisme chrétien. Les deux écrivains font l’apologie de la charité et du respect du prochain et de la nature. Toutefois, ils diffèrent dans l’intérêt qu’ils accordent au couple et à la famille comme fondement social, Lemonnier appliquant les leçons du naturisme, tandis qu’Eekhoud se situe davantage dans un courant de la pensée anarchiste représenté notamment par Charles Fourier, Raoul Vaneigem et Michel Onfray.
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Backus, Par Irena. « Prière en latin au 16e siècle et son rôle dans les Églises issues de la Réforme ». Archiv für Reformationsgeschichte - Archive for Reformation History 93, jg (1 décembre 2002) : 43–71. http://dx.doi.org/10.14315/arg-2002-jg05.

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Junod, Samuel, et Elliott Forsyth. « La Justice de Dieu : 'Les Tragiques' d'Agrippa d'Aubigné et la Réforme protestante en France au XVIe siècle ». Modern Language Review 101, no 4 (1 octobre 2006) : 1111. http://dx.doi.org/10.2307/20467070.

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Cressy, David. « Death and the social order : the funerary preferences of Elizabethan gentlemen ». Continuity and Change 5, no 1 (mai 1990) : 99–119. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000003891.

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Résumé :
Cet exposé utilise les testaments de gentilshommes d'Essex pour étudier les cérémonies funéraires en vogue en Angleterre pendant la seconde moitié du 16e siècle. Plusieurs rites traditionnels ont survécu la Réforme et aussi dans certains cas, les trente jours ou le mois du ‘souvenir’. Les pratiques réformatrices étaient lentes à se propager. Alors que certains membres de la noblesse proclamaient leur aversions de toute ‘pompe’, d'autres spécifiaient la panoplie complète des cérémonies: vêtements de deuil, cortèges funèbres, distributions charitables, fêtes communautaires et le verre à vider solennellement en souvenir du défunt. Les testateurs se souciaient souvent autant de l'endroit où reposerait leur dépouille, soit á proximité de leurs ancêtres ou parents et alliés, soit dans un lieu consacré ou socialement important, que du sort de leur âme. On peut mieux comprendre ces coutumes á partir des observations anthropologiques modernes. Les funérailles des gentilshommes élisabéthains non seulement disposaient d'un cadavre, mais elles servaient encore á souligner certaines valeurs, telles que la décence, la réputation, la continuité de la famille, l'hospitalité ainsi que d'autres piliers de l'ordre moral et social.
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Mastroianni, Michele. « Elliott Forsyth, La Justice de Dieu. Les «Tragiques» d’Agrippa d’Aubigné et la Réforme protestante en France au XVIe siècle ». Studi Francesi, no 148 (XLX | I) (1 avril 2006) : 142. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.30091.

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Hermet, Guy. « Étienne François, Protestants et catholiques en Allemagne. Identités et pluralisme à Augsbourg, 1648-1806. Marc Venard, Réforme protestante, réforme catholique dans la province d'Avignon, XVIe siècle ». Revue française de science politique Vol. 47, no 2 (1 mai 1997) : 260–62. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.472.260.

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Lemaitre, Nicole. « Marc Venard, Réforme protestante, Réforme catholique dans la province d'Avignon, XVIe siècle, préface d'Alphonse Dupront, Paris, Editions du Cerf, « Histoire religieuse de la France », 1993, 1270 p. » Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no 1 (février 1995) : 211–12. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900060789.

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A. Orban, Myriam. « Des huguenots en Provence orientale (1558-1594) ». Revue d'histoire du protestantisme 5, no 2-3 (18 décembre 2020) : 181–96. http://dx.doi.org/10.47421/rhp5_2-3_181-196.

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Résumé :
Si l’engagement de la grande noblesse (les Guise, Bourbons, Montmorency, Coligny, Condé) dans les guerres de religion est relaté dans les livres d’histoire, la noblesse de second ordre est moins connue, et l’historiographie ignore largement les grands seigneurs de la Provence orientale qui adhérèrent à la Réforme. Parmi cette noblesse du sud-est de la France, et notamment celle possédant fiefs dans les actuels départements des Alpes-Maritimes, du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, on peut citer des Castellane, des Oraison, des Grasse, des Grimaldi de Beuil, et des Villeneuve auxquels est consacrée cette étude. Dès 1550, les évêchés sont affaiblis par la simonie, les questions d’argent et les procès pour conserver leurs droits temporels. L’abbaye de Lérins, dont le rayonnement a décliné suite à la gestion calamiteuse sous le régime de la commende, est devenue un foyer calviniste. Des moines ont été chassés. Quelques évêques ont abjuré publiquement, d’autres sympathisent plus ou moins ouvertement avec les huguenots. Mais, le mouvement réformé ne prend véritablement racine au sein de la noblesse qu’à partir de 1559, avec la fin des guerres d’Italie et le retour des barons sur leurs terres. Certains ont été en contact avec les Allemands luthériens et en reviennent convertis à la doctrine de la « nouvelle foi ». Protégés par le gouverneur de Provence, Claude de Tende, les Grasse et les Lascaris, les Villeneuve ont entraîné parentèle, gentilshommes et notables et créé de petites communautés qui accueillent des pasteurs venus de Genève. Des partis se créent, qui brouillent la légendaire solidarité nobiliaire. Les guérillas mettent tout le pays à feu et à sang. En 1569, le baron de Vence Claude de Villeneuve, son frère Honoré de Villeneuve-Tourrettes-lès-Vence et son oncle Jean de Villeneuve-Thorenc acquièrent, lors d’enchères, des terres et les droits associés mise en vente par l’évêque Louis Grimaldi de Beuil afin de payer les décimes réclamées par la royauté pour subvenir aux guerres de religion. Il semble que leur arrière-pensée soit de reconstituer leur fief, ce qui assurerait, grâce à une alliance avec les Grasse et les Villeneuve-les-Fayence, un vaste territoire protestant. Lors de la guerre proprement provençale entre carcistes et razats, ils font de Saint-Martin-la-Pelote, Saint-Laurent-la-Bastide et le Canadel (notamment) des bastions fortifiés pour accueillir les protestants et leurs troupes. Ces guerres ont fait des ravages parmi les seigneurs. Beaucoup sont morts au combat, les autres se sont ruinés et n’ont plus les moyens d’entretenir un ministre réformé. Quand en 1589 Henri IV devient roi de France, de nombreux barons se soumettent à lui pour obtenir son pardon. Ils n’ont plus de soutien et les abjurations commencent. La fin des guerres de religion dans le sud-est provençal marque aussi celle de l’esprit de patriotisme provençal et celle de la féodalité politique et militaire, tandis que les évêques tridentins cherchent à récupérer les terres vendues par leurs prédécesseurs aux Villeneuve. Néanmoins, la Réforme protestante est bien établie dans une partie de la population. Au XVIIe siècle, les évêques des diocèses de Vence et de Grasse s’attachent lors de visites pastorales à repérer les protestants et à faire appliquer par les vicaires et les curés les préceptes de la Contre-Réforme.
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Bird, Kym. « "The Beauty of Holiness:" Politics and Allegory in Mary Kinley Ingraham’s Acadia ». Theatre Research in Canada 26, no 1 (mai 2005) : 1. http://dx.doi.org/10.3138/tric.26.1.26.

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Résumé :
Cet article examine la pièce Acadia de Mary Kinley Ingraham en sa qualité de pièce baptiste et féministe. Dans un premier temps, l’auteure situe l’oeuvre dans le contexte d’une tradition baptiste néoécossaise, une dénomination protestante dont l’histoire évangélique repose sur la création de mouvements de réforme sociale axés sur l’évangile et la morale. Celle-ci aurait d’ailleurs appuyé les premières présences de femmes dans les milieux professionnels et les premières revendications féminines pour le droit à l’enseignement post-secondaire, entre autres. Dans un deuxième temps, Bird interprète la vie personnelle et professionnelle d’Ingraham comme étant représentative de ses influences baptistes. En effet, Ingraham était issue de la classe moyenne anglo-canadienne et était la fille d’un ministre baptiste. Grâce à son privilège social et professionnel, armée de son zèle évangélique, elle a lutté pour obtenir des livres pour des centaines d’avant-postes des Maritimes et a fait du métier des bibliothécaires une véritable profession. Ingraham était une candidate toute désignée pour la Baptist University, et c’est son amour manifeste pour cette institution qui lui a inspirée quatre livres et une pièce de théâtre. Acadia fait partie d’un cycle d’allégories politiques et religieuses écrites par des dramaturges canadiennes au début du vingtième siècle. La pièce remet en question certaines idéologies patriarcales omniprésentes en investissant les revendications de femmes à l’action et au pouvoir social d’un esprit chrétien et en célébrant la maternité comme étant la condition sine qua non d’une culture chrétienne. La pièce Acadia, surtout, présente une quête baptiste pour la connaissance de soi dont les moments symboliques sont liés à l’histoire libérale de la Acadia University, accordant une importance toute particulière à la voix de l’égalité dans le débat sur l’intégration des femmes. Elle présente également au féminin la lutte allégorique pour l’édification spirituelle et politique, concepts qui sont à la base de la représentation baptiste du monde, en l’imaginant comme lutte entre mère et fille. Il s’agit donc en un sens d’une allégorie du féminisme domestique, dans laquelle la supériorité morale de la femme est représentée par Acadia qui vit une conversion spirituelle et connaît la Vérité.
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Nelson, Sarah. « Elliott Forsyth. La Justice de Dieu : Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné et la Réforme protestante en France au XVIe siècle. Études et Essais sur la Renaissance 57. Paris : Honoré Champion Éditeur, 2005. 564 pp. index. bibl. €105. ISBN : 2-7453-1128-X. » Renaissance Quarterly 59, no 4 (2006) : 1220–22. http://dx.doi.org/10.1353/ren.2008.0533.

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Oosterbosch, Michel. « Overheidsbemoeiingen met het Antwerpse notariaat tijdens de XVIde eeuw ». Tijdschrift voor Rechtsgeschiedenis / Revue d'Histoire du Droit / The Legal History Review 63, no 1-2 (1995) : 83–101. http://dx.doi.org/10.1163/157181995x00059.

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Résumé :
AbstractLa diffusion dans toute l'Europe du notariat public, d'origine italienne, se situe bien avant la fin du 13e siècle. Aux Pays-Bas, pays de droit coutumier, l'introduction de cette "nouvelle" institution est facilitée par la réception des droits savants et, avant tout, par l'organisation de la justice et de l'administration ecclésiastiques. Par la suite, le notariat public y est considéré, essentiellement et à juste titre d'ailleurs, comme une institution ecclésiastique. Vers 1500 cependant, les premiers signes d'un changement apparaissent. Le notariat y subit une laïcisation et une sécularisation graduelles, tant sur le plan personnel que sur celui de la compétence. En même temps, une professionalisation se manifeste: la fonction notariale évolue d'une profession secondaire et annexe à une profession libérale à temps plein. Toutefois, le notariat n'est nullement exempt de défauts: la prolifération du droit de nomination résulte en un nombre de notaires considéré comme trop élévé. Un manque de compétence professionnelle et de sentiment du devoir, des tricheries et avidité sont cités comme les abus les plus répandus. Les autorités centrales et locales se voient dans l'obligation d'intervenir. Pour le pouvoir central, il s'agit de prendre en main le contróle du notariat dans le cadre de l'unification du droit et des institutions; pour le pouvoir local, il s'agit de sauvegarder ses privilèges et de défendre ses compétences par la propagation de ses propres moyens d'authentification. Au 16e siècle, la politique princière n'envisage jamais une réforme globale du notariat. Des réformes partielles se dessinent dans deux édits, pourtant fondamentaux, de Charles Quint. L'ordonnance du 7 octobre 1531 introduit l'obligation pour tous les notaires d'obtenir une admission soit du Conseil Privé soit de l'un des conseils de justice provinciaux, pour l'exercice de l'office. L'édit du 4 octobre 1540 ordonne, entre autres, de tenir registre de tous les actes. La politique du magistrat anversois est à la fois défensive et offensive. Par deux stratégies convergentes, il tente d'atteindre son but: 1) la limitation des activités notariales par une interprétation restrictive de la compétence "canonique" ou médiévale des notaires (testaments, codicilles, contracts de mariage) et 2) par le renforcement de la surveillance urbaine des notaires, de l'exercice de la profession et de la conservation des protocoles. Les archives anversoises contiennent des exemples typiques de favoritisme de la part du magistrat envers les propres bureaux d'écriture. Les secrétaires et leurs clercs, les "stoelklerken", sont exhortés à plusieures reprises de propager la secrétairerie et de s'abstenir autant que possible de l'exercice du notariat. Cette politique trouve son apogée en 1565 dans le projet d'une ordonnance municipale, interdisant aux notaires de rédiger la plupart des contrats commerciaux. Malgré les protestations multiples, tant des notaires résidants auprès de la Bourse anversoise, qui font appel au Conseil de Brabant, que des nations commerciales, qui dirigent une requête fervente au magistrat, l'ordonnance est proclamée le 27 mars 1565 et réitérée le 8 mai 1576. Néanmoins, l'on peut se demander si les notaires et leurs clients se sont vraiment et complètement conformés aux règlements de l'autorité urbaine. Or, l'ordonnance de 1565 prévoit également la registration obligatoire des diplómes de création et d'admission des notaires par les secrétaires de la ville, ainsi que la déposition à la secrétairerie des protocoles des notaires défunts. Après la promulgation renouvelée de 1576, ces mesures sont reprises dans la codification des coutumes anversoises, imprimées une première fois en 1582. Le 24 janvier 1582, le magistrat (calviniste) d'Anvers, ordonne de dresser une liste compréhensive des notaires résidants dans la ville. Entre le 26 janvier et le 8 février, pas moins de 81 notaires sont enregistrés! Le 13 juin 1582, enfin. le magistrat tente d'assujettir complèment le notariat par l'introduction d'un droit municipal d'admission. La liste des notaires comporte finalement 105 noms. Pourtant, il n'est pas encore question d'une épuration ni d'une réduction du nombre. La reconquête d'Anvers par les Espagnols en août 1585 met fin aux aspirations du magistrat. L'autorité urbaine perd sa qualité d'instance de contróle. Elle ne retient ni le droit d'admission ni de présentation; même la registration des notaires semble avoir été abandonnée. C'est gráce à l'initiative du chancelier de Brabant que le nombre des notaires anversois est reduit à des proportions plus modestes: en décembre 1585, la ville ne compte que 39 notaires entre ses murs.
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